
Selon plusieurs sources, des centaines de civils syriens ont traversé à pied la frontière avec le Liban, dans le nord du pays du Cèdre, pour s’y réfugier. Ils ont ainsi fui la répression sanglante qui s’est abattue la nuit dernière sur Tal Kalakh, dans la région de Homs, où le régime a déployé ses forces en masse. Les Libanais, qui ont longtemps souffert de la répression syrienne pendant l’occupation, ne peuvent que voler au secours avec ces réfugiés. Mais ils redoutent que la dictature de Damas n’envoie une expédition punitive au Liban sous prétexte d’empêcher cette « ingérence ». D’ailleurs, l’armée libanaise a renforcé son dispositif à la frontière, dans la région de Akkar, pour empêcher tout trafic clandestin depuis et vers la Syrie.
De leur côté, les autorités jordaniennes viennent de confirmer que plusieurs dizaines de familles syriennes sont arrivées à la frontière pour fuir les massacres commis contre la population. Selon « Al Arabiya », Amman redoute un exode massif.
Enfin, un spécialiste des affaires turques, interrogé par la télévision « Al Arabiya », a affirmé dans l’après-midi que « la Turquie redoutait un long conflit en Syrie. Elle a dépêché, ce jeudi, son chef des Renseignements pour tenter de raisonner Assad et de mettre un terme à la violente répression ». Parallèlement, a ajouté ce spécialiste, « Ankara envisage l’installation de camps à la frontière pour faire face à une importante vague de réfugiés syriens ».
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