Terrorisme palestinien - Bilan effrayant des dernières 24 h contre les civils Israéliens commis par ceux à qui l'on s'apprête à offir un état
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Hélène Keller-Lind -desinfos
samedi 20 août 2011
La provocation du Hamas avec les attentats d’Eilat et tirs de roquettes simultanés ne pouvait rester sans réponse. Une réponse ensuite qualifiée de « crimes de guerre » et autre slogans en dépit de la pluie de roquettes sur les populations du sud d’Israël. Le Liban dirigé par le Hezbollah bloque une résolution des Nations unies. L’Égypte, entraînée dans cette affaire par le Hamas, accuse Israël....pendant ce temps Assad tire tranquillement à l’arme lourde contre les Syriens. Rien n’a été laissé au hasard....
Hamas : les provocations |
Quel qu’ait été le groupe terroriste ayant perpétré la série d’attentats en territoire israélien au nord d’Eilat, le Hamas, qui tient la Bande de Gaza d’une main de fer et y bafoue les droits de l’homme est pleinement responsable. Et savait que la série d’attentats terroristes perpétrés en territoire israélien au nord d’Eilat et qui visaient surtout des populations civiles – 2 bus et voitures civiles – ne pourraient rester impunis. Des tirs de roquettes depuis la Bande de Gaza ont d’ailleurs accompagné ces attentats dès le départ, pour se poursuivre tout au long de la nuit et de la journée ayant suivi ces attentats. Causant terreur dans les villes israéliennes visées et faisant des blessés. Dont 3 Palestiniens à Ashdod, d’ailleurs, traités par le Magen David Adom au même titre que tout blessé.
Et le Hamas, qui a tiré sans arrêt des roquettes délibérément sur des centres de population israéliens depuis le début, prend pour prétexteles tirs ciblés israéliens – qui visent uniquement des terroristes et les atteignent ainsi que des sites terrorises comme des fabriques d’armes ou tunnels de contrebande ou tunnels d’infiltration en Israël - pour crier au « crime de guerre » et justifier la poursuite de leurs tirs. L’Autorité palestinienne n’est pas en reste puisque ses représentants, Saëb Erekat ou Nabil Shaath accusent Israël d’être coupable de « punition collective » ou « d’agresser Gaza pour détourner l’attention de sa crise interne... »( sic).
Abbas, rhétorique anti-israélienne habituelle et Conseil de Sécurité |
« Mahmoud Abbas demande une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité pour évoquer les frappes aériennes contre la Bande de Gaza, « rapporte l’agence palestinienne Wafa
D’ailleurs, à propos des répliques israéliennes aux tirs de roquettes et attentats, un porte-parole du Fatah – parti de Mahmoud Abbas – déclarait que « l’agression israélienne sur des civils palestiniens à Gaza est une preuve évidente que le but du premier ministre israélienBenyamin Netanyahou est de provoquer une explosion de la région pour échapper à sa crise interne. » Le Fatah « considère les attaques israéliennes contre Rafa, au sud de la Bande de Gaza, qui ont causé la mort de dix Palestiniens, comme faisant partie de la série d’assassinats perpétrés contre des civils palestiniens. » Et peu importe que ces « civils » soient très majoritairement membres d’organisations terroristes...
Osama al-Qawasmi, dans un communiqué duministère de l’Information et de la Culture ( sic) palestinien, poursuivait avec la rhétorique habituelle : « l’agression israélienne contre les Palestiniens de Gaza montre que les forces d’occupation n’ont aucun respect pour la vie et la dignité palestiniennes ou pour le droit international. » Et soulignait que prendre pour cible des quartiers résidentiels et des endroits sûrs ( ? ) est un acte terroriste, en appelant au monde pour qu’il intervienne immédiatement pour protéger les Palestiniens de la Bande de Gaza qui sont la cible de la vengeance de l’occupation militaire. » Déclarations diffusées par l’agence de presse palestinienne Wafa
Le Liban, sous la coupe du Hezbollah, bloque une condamnation des attentats réclamée par Israël |
Quant au Liban, il vient de bloquer unedemande de condamnation des attentats faite par Israël au Conseil de Sécurité, menaçant d’utiliser son droit de véto si les répliques israéliennes ne sont pas condamnées dans le même temps Liban où Mahmoud Abbas vient de se rendre pour lui demander son aide au Conseil de Sécurité en septembre lors de la présentation de la demande palestinienne de création d’un État : c’est le Liban – contrôlé désormais par le Hezbollah un mouvement terroriste surarmé et qui refuse de livrer les assassins d’Hariri au Tribunal spécial international - qui présidera alors le Conseil de Sécurité ( !) Un Liban où les « réfugiés » palestiniens sont des citoyens de deuxième classe , ce qui semble ne déranger personne. Mais le Premier ministre libanais – proche du Hezbollah terroriste – a promis d’examiner la question – paroles, paroles – mais, surtout, a donné à la représentation palestinienne au Pays du Cèdre le statut d’ambassade.
L’Égypte rappelle son ambassadeur en Israël, convoque l’ambassadeur d’Israël eu Caire et exige des excuses |
Côté égyptien, le déboulonnage d’Hosni Moubarak qui maintenait une paix froide avec Israël avait de quoi inquiéter. Inquiétudes justifiées, on le voit. En effet, selon l’agence de presse palestinienne Maan News, l’Égypte rappelle son ambassadeur en Israël « pour protester contre la mort de 5 policiers égyptiens à la frontière - entre l’Égypte et Israël – lors d’attaques contre des militants palestiniens » En réalité ces « militants » étaient des terroristes ayant participé aux attentats d’Eilat. Et les circonstances de leur mort ne sont pas claires. Côté israélien on évoque un attentat suicide. Par ailleurs, l’ambassadeur d’Israël au Caire a été convoqué par le gouvernement égyptien qui exige des excuses pour les propos tenus parEhoud Barak qui, lors des attentas perpétrés par des terroristes gazaouis passés par l’Égypte, avait déclaré que l’Égypte perdait le contrôle du Sinaï.
En effet, le Sinaï a été le théâtre d’opérations islamistes dirigées contre des forces de l’ordre et commissariats égyptiens ou contre un pipeline qui amène du Gaz en Israël – attaqué 5 fois entre février et juillet -. Des Islamistes avaient d’ailleurs profité des troubles de janvier pour s’évader de prison. Le tout sur fond de guerres de clans Une situation qui a provoqué l’envoi detroupes égyptiennes, avec l’accord d’Israël,pour tenter de rétablir l’ordre.