Ynet
|
|
La femme du Président Nicolas Sarkozy est calomniée par un media iranien pour avoir osé protester contre la condamnation à être lapidée, prononcée contre une femme iranienne accusée d’adultère.
Adaptation : Marc Brzustowski
Pour http://blog.feminin.co.il/un-journal-iranien-calomnie-carla-bruni-en-la-traitant-de-«-prostituee-»-adaptation-marc-brzustowski/
© 2010 lessakele et © 2010 aschkel.info
http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3945978,00.html
Carla Bruni-Sarkozy, femme du Président français Nicolas Sarkozy, se fait calomnier par les medias iraniens à cause de sa protestation contre la condamnation à la lapidation prononcée contre une femme iranienne convaincue d’adultère.
Un journal iranien détenu par le gouvernement a traité (Carla) Bruni de « prostituée », dans un éditorial, alors qu’une télévision iranienne d’état surenchérit en accusant l’ex-top-model « d’immoralité », selon le Telegraph de dimanche.
La semaine passée, (Carla) Bruni a signé une pétition appelant à la libération de Sakineh Mohammadi Ashtiani , 40 ans, une citoyenne iranienne qui risque la lapidation après avoir été convaincue d’avoir eu une relation sexuelle avec deux hommes qui auraient tué son mari.
Dans une lettre adressée à Ashtiani, Bruni a écrit : « Pourquoi faire couler votre sang et priver vos enfants de leur mère ? Parce que vous avez osé être vivante, parce que vous avez aimé, parce que vous êtes une femme, et parce que vous êtes une Iranienne ? Tout en moi refuser d’accepter cela ».
Le dossier Ashtiani a provoqué un tollé mondial, qui s’est soldé par la suspension de sa condamnation. Le porte-parole du Ministère iranien des affaires étrangères a expliqué que (les juges) étaient en train de réviser la décision de la Cour et qu’ils feront connaître le moment où ils seront parvenus à une décision définitive en la matière.
Ashtiani est en prison depuis 5 ans. Elle avait initialement été condamnée à 99 coups de fouet pour avoir eu des rapports extra-conjugaux, mais un tribunal a décidé plus tard quelle devait être lapidée. Les règles de la chari’a stipulent que l’adultère doit être puni de mort par pendaison ou lapidation.