Nous publions, également, des textes spontanés de lecteurs dont le fond comme la forme appartiennent à leur auteur.
Les nervis d'extrême-droite islamiste qui ont porté Hollande au pinacle (photo d'archive, mais il s'agit bien des mêmes).
UN PAYS OU L’ON NE NOUS AIME PAS.
Quel point commun entre l’acharnement médiatique délirant dirigé contre Eric Zemmour, un énième reportage bidon accusant Israël sur France 2 ou la publication d’une photo truquée dans l’Express ?
Quelle relation entre les déclarations électoralistes de mesdames Duflot et Joly comparant Gaza à Auschwitz et les jeunes africains qui vous ont récemment insulté devant un restaurant cacher ?
Quel raccourci brûlant entre Merah et cette minute supposée être de silence, mais dont, surtout, le non respect fut si complaisamment passé sous silence, et les policiers tendus qui nous attendaient mitraillette au poing, a la fin de la prière de chavouot devant nos synagogues .
Quel point commun entre ces policiers qui n’ont certainement pas envie de risquer leurs vies pour ces insupportables juifs et leurs histoires bizarres
et ces regards fuyants et fort peu chaleureux qu’on peut aisément surprendre des qu’apparaît une kippa dans la rue ?
Quelle sensation la découverte de la manière scélérate dont l’éducation nationale explique le conflit israélo arabe à ses élèves a travers des manuels écrits par des militants antisionistes peut laisser a chacun d’entre nous ? ou les institutions de notre république laïque veulent elle en venir en agissant ainsi ?
Quel malaise a-t-on tous pu ressentir lors des dernières législatives en voyant les panneaux officiels de nos communes recouverts des ’affiches noires du « parti antisioniste « de Dieudonné ? Et si un président réputé si » proche » de nous a pu laisser faire une telle ignominie , que nous réserve celui qui fut élu grâce a la mobilisation des banlieues islamisées et qui a pour réputation de ne jamais prendre le moindre risque ?
Tous ces événements , graves ou plus anodins finissent par générer un climat qui lui devient palpable par chaque juif , le sépharade , même né ici , ressent dans son âme l’onde des tourments subis par ses pères en terre islamique , l’ashkénaze , quand a lui , n’a qu’un léger effort de mémoire a faire pour se remémorer ses parents traqués par des gens qui parlaient de nous un peu comme certains medias bien pensants le font aujourd’hui ; et tous peuvent nommer leur profond malaise : le malaise de celui qui vit , travaille , respire , pense , aime dans ce pays , le malaise de celui qui, depuis des générations, aime ce pays, et qui, bon gré mal gré, finit par découvrir la terrible évidence :
Dans Ce pays, on ne nous aime pas.
Thierry Amouyal