USA: Un Épouvantail militaire qui n'Effraie Plus
Par
Thérèse ZRIHEN-DVIR
Pour : http://lessakele.over-blog et www.aschkel.info
Dans le temps, à l'énonciation seule du mot USA, le visage des populations exprimait l'admiration, la sympathie et surtout une crainte mélangée de respect. Or, durant ces récentes années, tous ces peuples qui hésitaient à braver, à défier ce géant au cœur immense et tendre, sont les premiers à réaliser que ce colosse, n'apparaît plus en être un, et qu'il est même très aisé de l'insulter, de le blesser et de s'en sortir sans la moindre égratignure.
En écoutant les paroles étrangement sensées, mais indubitablement arrogantes et dédaigneuses du président Ahmadinejad, on se rend compte de la déchéance énorme que le prestige de cette puissance a subi depuis la montée à la présidence du président Obama.
Il n'y a qu'à observer ses demi-sourires, sa morgue devant les progrès et les réussites dans son projet nucléaire et spatial pour comprendre que les différences, dans la conception de son propre rang à l’échelle mondiale, se sont considérablement atténuées.
Il n'y a plus aucun doute quant à ses prétentions d'envahir et de dominer le monde libre, à commencer par Israël. La découverte et la publication de ses plans stratégiques d’intrusion par le Hezbollah, qui s'étendent et se ramifient jusqu'au cœur de la population israélienne, ne sont que des preuves potentielles mais déterminantes que ses menaces ne sont pas sans fondement et qu'il faut les envisager sérieusement et se mettre immédiatement au labeur afin de déjouer ses plans.
La placidité du Président Obama devant tant d'arrogance, allant jusqu'au sarcasme franc et ouvert, n'est pas attribuée à sa maîtrise des enjeux, mais plutôt considérée comme le signe d’une déficience, allant, qui sait jusqu'à l'effroi de devoir, un jour, relever le gant et affronter l'Iran.
Ce qu'Obama ignore peut-être, à moins que cela ne soit intentionnel, est que son silence et son calme, imités par toutes les puissances d'Europe, sont assimilés par l'ennemi comme un repli. Le monde entier semble avoir atteint un point de non retour, comme dans un jeu de roulette quand les mises sont déjà placées et qu'il faut seulement attendre que la boule s’arrête sur une case noire ou blanche, ou cette étincelle qui mettra le feu aux poudres.
La Chine sait, depuis Mao Tse Toung, qu’elle peut bien sacrifier quelques centaines de millions d’individus, mais gagner une guerre nucléaire et n’a rien à redouter de l’Iran, avec laquelle elle continuera certainement à entretenir des rapports politiques, énergétiques et économiques ; l'Europe hésite à renoncer à ses profits dans ses ventes et ses achats avec l'Iran, rendant inopérantes toutes les sanctions énoncées, dans la foison de discours. Et l'ennemi qui connaît parfaitement les faiblesses du monde libre, ne cesse de les titiller et de s’en servir comme un appât, afin d'atteindre son objectif qui n'est autre que celui d'anéantir la démocratie.
Thérèse Zrihen-Dvir.
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