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Vidéo - Les arabo-palestiniens contre la déclaration unilatérale d'Abbas à l'ONU
A lire ou relire ce texte essentiel
>L’Etat imaginaire des Palestiniens. Steven J. Rosen
Déclaration unilatérale des arabo-palestiniens à L'ONU - juridiquement catastrophique pour eux.
Adapté par Aschkel - pour © 2011 www.aschkel.info
Non, seulement l'initiative de l'autorité palestinienne est illégale et s’affiche en violation totale des accords d'Oslo et de l'institution onusienne même, mais, de plus, les dirigeants de cette officine terroriste qu'est l'autorité palestinienne (laquelle n’a aucune légitimité) bafoue les droits de son propre peuple.
Chers lecteurs, voici donc des individus qui, sans scrupules, mettent la région en danger continuel, mais en plus, détruisent la cause qu'ils prétendent défendre.
Ce texte est passé dans tous les médias arabo-palestiniens pour alerter au maximum les palestiniens du danger que les amateurs à la tête de leur "peuple" leur font encourir
L'équipe palestinienne chargée de la demande unilatérale au Nations-Unies, en septembre, a reçu un avis juridique indépendant qui avertit des risques liés à son plan visant à rejoindre l'ONU.
Une initiative, visant à transférer la représentation de l'OLP à un état, mettra fin au statut juridique détenu par l'OLP à l'ONU depuis 1975, statut de seul représentant légitime du "peuple palestinien", selon le document.
Fondamentalement, elle ne sera plus une institution pouvant représenter les droits inaliénables du peuple palestinien dans les institutions de l'ONU ou autres institutions internationales, selon le mémoire.
La représentation pour le droit à l'autodétermination sera gravement touchée, car elle est un droit de tous les palestiniens, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la "patrie" Un changement de statut priverait sévèrement du droit des "réfugiés" à retourner dans les maisons et propriétés à partir desquelles ils auraient été déplacés.
Cet avis de sept pages, obtenu par l'agence Ma'an a été soumis à la partie palestinienne par Guy Goodwin-Gill, professeur de droit international à l'Université d'Oxford et membre de l'équipe qui avait, en 2004, fait délivré un jugement non contraignant par la Cour internationale de Justice contre la barrière de sécurité, le faisant considérer comme illégal.
L'initiative palestinienne dirigée par Saeb Erekat, a préparé le texte visant à faire remplacer l'OLP par l'Etat de "Palestine” comme représentant du peuple palestinien.
Cette initiative ne s'est penché sur aucune des considérations en termes de conséquences dramatiques pour les droits légaux palestiniens si l'OLP devait perdre son statut
Tout d'abord la perspective de remplacer l'OLP par un Etat palestinien soulève des problèmes constitutionnels vis-à-vis de la charte de l'OLP elle-même, ainsi que des entités qui composent l'OLP selon cet avis.
Egalement, est soulevée la question de la capacité du futur état à transférer le rôle et les responsabilités, de manière efficace, de l'OLP à l'ONU, ensuite vient la question de la représentation populaire
L'autorité palestinienne en tant qu'entité administrative établie par l'OLP pour une courte durée, a limité sa compétence administrative et exécutive et territoriale.
L'avis note que l'Autorité palestinienne est un organe subsidiaire, compétent seulement pour exercer les pouvoirs qui lui sont conférés par le Conseil national palestinien. Par définition il n'a pas la capacité d'assumer de plus grands pouvoirs.
L'AP ne peut pas être dissoute ou s'établir indépendamment de l'OLP, dit aussi le rapport, l'OLP tire sa légitimité de tous les secteurs qu'elle représente sur les populations déplacées, peu importe où ils se trouvent et où ils vivent actuellement.
Les implications potentielles sont cruciales pour les palestiniens de la diaspora. La majorité des palestiniens sont des réfugiés et sont tous représentés par l'OLP
Ils constituent plus de la moitié de la population palestinienne, et s’ils sont privés de leurs droits, en perdant leur représentation au sein de l'ONU, cela ne portera pas seulement préjudice à leurs droits pour une représentation légale, mais aussi sur leur capacité à se faire entendre ou émettre leurs points de vue, ou participer à une gouvernance au niveau national, y compris la formation de l'identité politique du futur état et donc, à exercer leur droit de retour.
Karma Nabulsi, ancienne représentante de l'OLP et aujourd'hui professeur à l'Université d'Oxford, affirme qu'elle a “pris, désormais, connaissance du document de l'avis juridique ainsi que les responsables palestiniens et affirme qu'aucun palestinien n'acceptera de perdre ces droits élémentaires pour une initiative diplomatique limitée, en Septembre. Premièrement, nous n'aurons pas le territoire libéré sur lequel bâtir un état, et en perdant l'OLP comme seul représentant légitime à l'ONU, notre peuple perdra immédiatement ses revendications en tant que “réfugiés” et ne pourra faire partie de la future représentation officielle reconnue par le monde.
C'est un problème urgent et critique pour tout notre peuple, ajoute t-elle, nous devons nous assurer que nos représentants s'assurent de nos droits dans les forums internationaux et non qu’ils les affaiblissent ou les compromettent. Maintenant que le problème juridique a été soulevé et que chacun en a pris connaissance, je suis confiante que nos représentants protègeront le statut de l'OLP comme seul représentant légitime à l'ONU, afin de faire progresser les droits du peuple palestinien.”
Nabuli dit que Goodwin-Gill a réussi a définir les lignes rouges en termes juridiques.
”L'OLP est le seul représentant du peuple, pas seulement une partie de celui-ci, c'est aussi l'architecte et le créateur de l'Autorité palestinienne et tout changement qui représente le peuple ou une partie de la population exige une expression de la volonté populaire et la reconnaissance internationale”, explique t-elle.
Ni l'AP ni l'OLP ne peuvent modifier le rôle ni la structure de l'OLP sans l'accord du peuple palestinien. En tous cas, l'OLP et le peuple palestinien, ne savaient pas que la perte de l'OLP en tant que représentant à l'Onu représenteraient de tels risques. Maintenant les risques sont connus.
Evidemment, nous avons besoin de clarté à l'OLP sur cette question cruciale et il est important que le public palestinien et, en particulier, les réfugiés reçoivent toutes les assurances concrètes sur leurs droits fondamentaux – sur la représentation et le droit au retour qui doivent restés intacts en septembre.