Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël
jeudi 10 décembre 2009
Cette proposition de loi, qui sera soumise dès aujourd’hui à la Knesset, est un signe négatif adressé à la Syrie, qui se rapproche en hésitant de la table de négociation, car cela signifie que le gouvernement israélien aura du mal à renoncer à des territoires, même dans le cadre d’un accord.
Le comité ministériel de législation a rejeté hier l’appel du ministre Dan Meridor contre l’adoption de la proposition de loi. Seul Benny Begin a soutenu la position de Meridor. De fait, cette proposition de loi affaiblit le gouvernement en prévoyant que tout retrait d’un territoire sous pleine souveraineté israélienne devra être soumis à la Knesset puis à référendum sous 180 jours. Un référendum ne sera pas nécessaire si 80 députés vote en faveur du retrait.
Il y a un mois et demi, M. Meridor était parvenu à la dernière minute à empêcher le vote de cette loi, affirmant que celle-ci sera « un poids préjudiciable et inutile pour Israël, qui sera perçu comme faisant obstacle à la signature d’un éventuel accord de paix ». Hier, le comité ministériel a rejeté cette position et ce sera maintenant à la Knesset de se prononcer.