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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 17:45
Colloque annulé de Hessel: le Conseil d'Etat donne raison à la direction de Normale Sup

 

http://www.liberation.fr

 

Le Conseil d’Etat a rejeté la demande d’un collectif d’élèves de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) Paris intitulé «Palestine ENS», d’organiser des réunions publiques dans les locaux de l’école, tranchant ainsi en faveur de la direction, dans une décision rendue lundi.

Le juge des référés du Conseil d’Etat, saisi en appel par la direction de l’école, a estimé que «la directrice de l’ENS n’a pas porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion en refusant de mettre une salle à disposition du collectif "Palestine ENS"», selon un communiqué du Conseil d’Etat accompagnant la décision.

La salle était demandée pour les 8, 9 et 10 mars par ce collectif qui souhaitait «s’associer à la campagne internationale "Israel Apartheid week"», et «organiser des réunions publiques promouvant le boycott des échanges scientifiques et économiques avec Israël», a affirmé le Conseil d’Etat.

En rendant cette décision, le Conseil d’Etat annule une ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Paris du 26 février, qui avait tranché en faveur du collectif, estimant entre autres, que la directrice de l’ENS, Monique Canto-Sperber, avait «porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de réunion qui constitue une liberté fondamentale».

Pour motiver sa décision, le Conseil d’Etat a notamment mis en avant un article du code de l’Education, selon lequel «le service public de l’enseignement supérieur est indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique et tend à l’objectivité du savoir».

Un autre article stipule que la liberté d’expression des usagers de ce service public doit s’exercer dans des «conditions (…) qui ne troublent pas l’ordre public».

Il a encore fait valoir «l’indépendance intellectuelle et scientifique de l’établissement».

Cette décision fait suite à l’annulation le 18 janvier d’un colloque qui devait être animé à l’ENS de la rue d’Ulm par l’auteur du best-seller «Indignez-vous!», Stéphane Hessel, au grand dam de ses organisateurs pro-palestiniens.

(Source AFP
)

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 13:58

http://www.europe-israel.org/2011/03/outils-pour-lutter-contre-la-semaine-de-lapartheid-anti-israelienne/

Outils pour lutter contre la semaine de l’apartheid anti-israélienne

 mars 7th, 2011   Europe-Israel.org

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Europe Israël met à votre disposition cette vidéo à diffuser partout et des tracts à télécharger pour lutter contre la semaine de l'apartheid anti-israélienne. Diffusez largement cette vidéo et les divers tracts autour de vous.

 

Voici plusieurs tracts que vous pouvez télécharger au format PDF avec au verso un rapide texte donnant les principaux arguments contre la propagande qui prétend qu'Israël est un Etat d'apartheid :

Les associations ou collectifs qui souhaitent que leur logo apparaissent en bas des tracts peuvent nous contacter par email à contact@europe-israel.org nous leur enverrons une version PDF avec leur logo.

Tracts à télécharger au format PDF

Tract contre la semaine de l'apartheid anti-israélienne

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Tract contre la semaine de l'apartheid anti-israélienne

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Tract contre la semaine de l'apartheid anti-israélienne

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 08:08

 

 

SNCF - Après les trains de la honte, les bateaux de la honte ,???? 

 

Ce fameux bateau pour Gaza dont vous nous parlions le 26 Octobre ICI avec l'imbattable MRAP, semble avoir naviguer un peu...et s'assurer les bons services d'un autre moyen de transport......

 

 

Un nouveau venu aux cotés des associations qui portent le projet, le Comité central d'entreprise de la SNCF en région PACA.

Sur le site internet du Comité d'entreprise, Marcel Almero, son responsable, présente l'opération en précisant que le CE de la SNCF s'y engageait pour poursuivre " la démarche du CE des Cheminots pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens" ajoutant que " depuis nombre d’années, l’objectif du Comité d’Etablissement a été à la fois d’apporter sa contribution à la Paix, sa solidarité et de sensibiliser les cheminots à ce problème", et une participation à deux reprises à la "conférence pour la paix de Bil'in' (tous les vendredis, près de la barrière de sécurité, les palestiniens viennent y jeter des pierres).

Un cherchera en vain, au titre de sa contribution à la paix proclamée avec autant de ferveur, une quelconque compassion pour les populations civiles du sud d'Israël soumis aux bombardements du Hamas et des groupes islamistes de la Bande de Gaza.

Les déclarations d'Almero figurent également dans le numéro 97 de "Rail Plus ", le journal du comité d'entreprise PACA.

Repris par l'AFP le 14 janvier dernier, Marcel Almero précisait: "à bord, devraient embarquer 80 à 150 personnes pour un voyage d'une durée de quatre à sept jours", ajoutant que "la CGT a la lourde tâche de trouver un bateau, or soit on trouve des cargos soit de gros ferrys, donc on continue à œuvrer auprès des armateurs", a-t-il expliqué.

Très actif, le CE participe en tant que tel, à travers ses responsables, à des soirées de sensibilisation et de collecte de fonds, témoin cette soirée au centre culturel des cheminots CGT, à laquelle appelle Jacques MOLLEMEYER, le Secrétaire du CE des Cheminots PACA, toujours avec la participation de Marcel Almero :
"Le CE des Cheminots PACA avec le Collectif Vauclusien pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens , l’Union départementale CGT du Vaucluse, s’unissent pour contribuer à affréter Un bateau français pour Gaza"; il s'agit bien de contribuer à l'opération.

A Marseille, le CE prend l'initiative :" débat organisée par le CE cheminot PACA soutenue par le collectif 13 "un bateau français pour Gaza" le 17 février à 18 h 15 au cinéma Le Variété".

Et c'est bien là tout le problème.
Si la SNCF a juridiquement peu de moyens de s'opposer à ce que fait son comité central d'entreprise, ou un des comités régionaux, la loi donne cependant une définition relativement claire des missions d'un CE:

" Le Comité d'entreprise est un conseil doté de la personnalité civile composé du chef d'entreprise ou d'un de ses représentants, et de membres du personnel élus. Outre les missions légales liées au fonctionnement de l'entreprise, le CE met en œuvre des action, financées sur un budget spécifique attribué par l’entreprise, en faveur des salariés, des anciens salariés et de leur famille (les activités sociales et culturelles sont organisées et développées par le comité d’entreprise Il s’agit de prestations non obligatoires légalement, fournies aux personnes pour leur bien-être ou l’amélioration de leurs conditions de vie).

On est loin d'un Bateau pour Gaza", sauf à penser que l'opération améliorera les conditions de vie des cheminots. 

Le CE de la SNCF reçoit plusieurs dizaines de millions d'euros de l'entreprise au titre de son fonctionnement et des activités sociales et culturelles.

Jusque là, rien à dire.Si ce n'est que la SNCF, entreprise publique à vocation commerciale, reçoit de l'Etat et des collectivités locales près de 7 Milliards d’euros de subventions directes, et plus de 5 milliards au RFF (Réseau Ferré de France), soit un total de 12 Milliards d’euros de subventions ! 

Qu'il s'agisse des collectivités locales ou de l'Etat, ces subventions sont versées à partir de ressources de l'impôt direct ou indirect, sur les particuliers et les entreprises.

Comment s'assurer que ces sommes versées par la collectivité ne se retrouvent pas dans les caisses du comité d'entreprise? Dans ce cas, il s'agirait d'un détournement de fonds publics, qui viendraient financer des opérations politiques et partisanes.

De même, on peut légitimement s'interroger sur le financement des réunions, des déplacements (y compris à Gaza); si ce financement vient du budget du CE, celui-ci sortirait des missions qui lui sont dévolues par la Loi.

Au-delà, la site internet de l'opération "Un bateau pour Gaza" annonce que 16% des 450 000 euros nécessaires à l'affrètement du bateau, soit plus de 70 000 euros, proviendront de "financements institutionnels", sans préciser l'origine de ces fonds.

En avril 2010, des contribuables obtenaient l’annulation d’une subvention de la commune de La Penne-sur-Huveaune (Bouches-du-Rhône) au ” Fonds de solidarité et d’urgence pour les collectivités locales et la population de la bande de Gaza”. (source : observatoire des subventions)

Dans cette affaire, le tribunal administratif de Marseille a retenu le caractère politique et partisan de cette délibération.

Plusieurs CE de grandes entreprises sont actuellement dans le collimateur de la Cour des comptes, il serait bon que celle-ci se penche spécifiquement sur le financement de cette opération.

Quelques semaines après avoir reconnu l'implication de la SNCF dans la déportation des juifs de France ("La SNCF, contrainte, fut un rouage de la machine nazie d'extermination"), il ne faudrait certainement pas ajouter le bateau de la honte aux trains de la honte

israel-infos


Communiqué

CE de la SNCF : un financement politique ? Les députés montent au créneau !

Blog de Richard Mallié - 04/03/2011 

Les députés Richard MALLIÉ, Claude GOASGUEN et 9 de leurs collègues ont envoyé une lettre ouverte au Président de la SNCF concernant le possible financement par la SNCF d'une flottille pour «briser le blocus israélien de Gaza». 
Différents articles de presse font état de l'implication du Comité d'Entreprise des Cheminots Provence-Alpes-Côte d'Azur, et donc de la SNCF, dans cette mission politique et militante. Le secrétaire CGT du CE des cheminots de PACA a même été repris par l'AFP.
Dans ce courrier, les députés interrogent officiellement Guillaume Pépy sur la possible participation financière du CE des Cheminots PACA à cette action. 
Un établissement public n'a pas à soutenir telle ou telle cause purement politique et militante. L'argent des contribuables et des usagers de la SNCF ne doit pas servir à financer, à leur insu, un tel collectif.
Si ces faits étaient avérés, Richard Mallié et ses collègues enjoignent Guillaume Pépy d'agir sans délai.


Lettre adressée à Monsieur Guillaume PÉPY, Président de la SNCF


"Monsieur le Président,


Un collectif réunissant des associations, partis de gauche et syndicats a été lancé le 14 janvier 2011 à Marseille afin de récolter les fonds nécessaires à l'envoi, au départ du port phocéen, d'une deuxième flottille pour tenter «de briser le blocus israélien de Gaza». Le but du collectif 13 est de rendre possible le départ de ce navire de Marseille dès avril-mai. Environ 400.000 euros seront nécessaires pour financer l'opération. A ce jour, 40 à 50.000 euros ont été recueillis.

Ceci étant, différents articles de presse font état de l'implication du Comité d'Entreprise des Cheminots Provence-Alpes-Côte d'Azur, et donc de la SNCF, dans cette mission politique et militante.

Le secrétaire CGT du CE des cheminots de PACA, Marcel Almero, a même été repris par l'AFP en déclarant que « 80 à 150 personnes devraient embarquer pour un voyage d'une durée de quatre à sept jours »...

Nous pouvons donc légitimement nous interroger sur la possible participation financière du CE des Cheminots PACA à cette action.

Si ces faits étaient avérés, il serait de notre devoir de dénoncer avec force le soutien illégitime et scandaleux, direct ou indirect, d'un établissement public à caractère industriel et commercial à une cause purement politique et militante. L'argent des contribuables et des usagers de la SNCF ne doit pas servir à financer, à leur insu, un tel collectif.

Par conséquent, nous espérons une réponse rapide de votre part.

Dans l'attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de nos sentiments les meilleurs. "

Richard MALLIÉ, Député des Bouches-du-Rhône 
Claude GOASGUEN, Président du Groupe d'amitié France-Israël, Député de Paris
Claude GATIGNOL, Député de la Manche
Denis JACQUAT, Député de Moselle
Guy LEFRAND, Député de l'Eure
Geneviève LEVY, Député du Var
Hervé MARITON, Député de la Drôme 
Jacques REMILLER, Député de l'Isère
Dominique TIAN, Député des Bouches-du-Rhône

Envoi d’ une seconde flottille pour briser le blocus israélien de Gaza. La SNCF finance-t-elle cette activité politique et partisane ?

Des associations, des syndicats et des partis de gauche réunis en collectif récoltent les fonds nécessaires à l’envoi d’une  flottille pour briser le blocus israélien de Gaza. Départ du navire de Marseille en avril-mai.

Différents articles de presse font état de l’ implication du comité d’ entreprise des Cheminots Provence-Alpes-Côte d’Azur, et donc de la SNCF, dans cette mission politique et militante.

Marcel Almero, le secrétaire CGT du CE des cheminots de PACA a notamment déclaré à l’AFP que ” la CGT a la lourde tâche de trouver un bateau “.

La campagne nationale ” Un bateau français pour Gaza ” a été lancée le 26 octobre à Paris. Budget : 450 000 euros. Au 17 février 2011, 100 000 euros de ” dons ” avaient été recueillis (source). 16 % des fonds proviennent de ” financements institutionnels “ (source).

 

Dans une lettre ouverte au Président de la SNCF datée du 02 mars 2011, les députés Richard Mallié, Claude Goasguen et 9 de leurs collègues interrogent officiellement Guillaume Pépy sur la possible participation financière du CE des Cheminots PACA à cette action.

Pour les députés, ” un établissement public à caractère industriel et commercial  n’a pas à soutenir telle ou telle cause purement politique et militante. L’argent des contribuables et des usagers de la SNCF ne doit pas servir à financer, à leur insu, un tel collectif. 

La SNCF coûte chaque année plus de 1 000 euros à tout contribuable français soumis à l’impôt sur le revenu.

Jean-Baptiste Leon

observatoiredessubventions

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 22:12

Merci Miche

non boycott israel

Non

au mythe de l'apartheid

Un apartheid arabe, non israélien !

 

Signataires : Steve Ambler (UQAM), Barry Babin (LTU), Jacques Brassard (ancien ministre), Richard Bastien (économiste), Julien Bauer (UQAM), Germain Belzile (HEC), Jean-Charles Chebat (HEC), Claire Gélinas (UQAM), Patrick Imbert (Université d'Ottawa), Michael Laughrea (McGill), Jacques Picard (UQAM) et Jean Renaud (Égards)




Les gauchistes qui ont pris possession de nos universités ont décrété une «semaine de l'apartheid israélien». Ce qui illustre bien l'adage de Jean-François Revel selon lequel l'information est inutile pour générer des prises de position politique et les diffuser.

Israël, un État d'apartheid? De toute évidence, cela ne tient pas la route. Environ 1,2 million Arabes, chrétiens, musulmans, druzes, bédouins sont citoyens de plein droit, votent et sont représentés à la Knesset. Un des membres de la Cour suprême d'Israël est un musulman. Nombre d'officiers de l'armée et de la police sont des Arabes. La diplomatie israélienne compte un grand nombre de consuls arabes. Quels rapports avec l'Afrique du Sud d'avant-Mandela?

Par contre, l'apartheid est visible, palpable dans les pays arabes et musulmans. Mais qui le dénoncera? Sûrement pas ceux qui organisent ladite «semaine antiapartheid israélien». Pourtant, ils auraient quelques raisons de le faire.

Tout d'abord, les États arabes ont tous ou presque un régime officiel d'apartheid. Les Kurdes syriens vivent sous la botte de la soldatesque d'Assad. Les Coptes égyptiens souffrent des attentats terroristes, des sermons haineux et du mépris quotidien.

Au Liban, la discrimination antipalestinienne est une politique officielle. L'apartheid y est une affaire quotidienne et tangible. Les Palestiniens ne sont pas autorisés à ouvrir leurs propres entreprises, ni à exercer certaines professions. Cela dure depuis 60 ans, sans espoir de changement.

En Irak, les chrétiens sont massacrés et contraints à l'exil. Au Soudan, les Arabes du nord ont massacré 300 000 chrétiens et animistes du Darfour, et en ont exilé deux millions d'autres. En Algérie, les Kabyles sont traités comme des citoyens de seconde zone dont on nie la langue et la culture au nom du panarabisme.   

Qui a entendu parler de la semaine contre l'apartheid libanais ou syrien ou égyptien ou irakien ou soudanais ou algérien? Jamais un mot, jamais une manifestation contre ces régimes qui ont en commun de ne reconnaître que l'islam comme religion d'État, les autres étant «tolérées» selon la loi de la Charia, c'est-à-dire à titre de religions de dhimmis inférieurs.

Chaque jour, des réfugiés noirs passent illégalement la frontière égypto-israélienne pour demander asile en Israël. Si Israël était ce que ses détracteurs prétendent, comment expliquer que des Noirs, qui savent trop bien ce qu'est l'apartheid, cherchent refuge en Israël?

Les résolutions de l'ONU qui se sont focalisées sur Israël ont du même coup occulté les exactions des dictateurs arabes contre leurs propres populations. On y a même élu la Libye comme membre de la Commission des droits de la personne, laquelle a centré ses condamnations sur Israël et permis ainsi à toutes les dictatures élues au sein de cette commission de n'être jamais inquiétées.

Pire encore, la Lybie a été louée l'an dernier à l'ONU pour la promotion des droits humains par une vingtaine de pays comme la Corée du Nord, le Myanmar, l'Iran, le Soudan. Ces dictatures se sont donné les unes les autres le droit d'écraser leurs propres populations en contrôlant cette commission. C'est cette même farce sinistre que l'on nous refait ici dans nos universités.

Dans nos universités, quelques étudiants hyper-gauchistes se réclament d'un cirque ubuesque ou aucun État arabe coupable d'apartheid n'est dénoncé. Il serait temps que ces étudiants apprennent à penser.

cyberpresse


logo europe israel

Vidéos chez nos amis d'europe-israel


 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 22:07

A découvrir

Lutter contre l'Apartheid, le racisme et le mensonge. Aschkel.info magazine mars 2011


Les régimes islamiques ont soudoyé les universités Britanniques avec plus de 233 millions de livres

Daily Telegraph  Par Stephen Pollard 3 mars 2011 

observatoiredumoyenorient

Sir Howard Davies, directeur de la London School of Economics, a enfin fait la seule chose honorable et a démissionné du conseil d'administration de l'université. La prostitution sans vergogne de la bonne reputation de la LSE en échange de l'argent sale de Mouammar Kadhafi (comme Robert Halfon,  le député conservateur, l'a appelé à juste titre) est une aussi grande trahison de l'esprit d'une université qu'il puisse y avoir et qu'il n'y en a jamais eu en Grande-Bretagne. 

Mais, bien que cela prendra un grand laps de temps avant que le ne LSE retrouve une place à la table de la respectabilité, ce n'est pas la seule université qui a des motifs pour avoir honte. Le LSE affirme n'avoir reçu que 300 000 Livres des 1 500 000 qui etaient prevues par la Libye. 

Pourtant, selon les estimations les plus moderées, d'autres universités britanniques ont reçu des centaines de millions de livres en provenance d'Arabie Saoudite  et d'autres sources islamiques - en guise de dons philanthropiques, mais avec l'intention réelle de changer le climat intellectuel du Royaume-Uni. 

Entre 1995 et 2008, huit universités - Oxford, Cambridge, Durham, University College de Londres, la LSE, Exeter, Dundee et de Londres- ont accepté plus de 233 500 000Livres des dirigeants musulmans et de ceux qui y sont étroitement liés. 

Une grande partie de l'argent est allée aux centres d'études islamiques: le Centre d'Oxford pour les études islamiques a reçu £ 75,000,000 d'une douzaine de dirigeants du Moyen-Orient, y compris de feu roi Fahd d'Arabie saoudite, de l'un des neveux du roi actuel, le Prince Alwaleed bin Talal, qui  a donné £ 8,000,000 à Cambridge et la même somme à Edimbourg. Puis il y eut Centre pour le Moyen-Orient du LSE , qui a obtenu £ 9,000,000 en provenance des Émirats arabes unis; cette semaine, la majorité du conseil d'administration du centre a poussé pour boycotter Israël.

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 22:03

    logo-lien-aschkel-copie-1.jpgMagazineMars 2011


non boycott israel

Lutter contre l'Apartheid,

 le racisme et le mensonge.

Aschkel.info magazine mars 2011

 © 2011 www.aschkel.info


La « Semaine de l’Apartheid d’Israël » en cours dans les universités à travers le monde, en se focalisant seulement sur les imperfections de la seule démocratie du Moyen-Orient, est soigneusement conçue pour couvrir des problèmes infiniment plus sérieux d’apartheid réel dans les nations arabes et musulmanes. La question est pourquoi tant d’étudiants s’identifient avec des régimes qui dénigrent les femmes, les homosexuels, les non musulmans, les contestataires, les défenseurs de l’environnement et les avocats des droits de l’homme, tout en diabolisant un régime démocratique qui accorde des droits égaux aux femmes (le juge à la Cour Suprême et la Présidente du Parlement d’Israël sont des femmes), aux homosexuels (il y a des généraux ouvertement homosexuels dans l’armée israélienne, aux non juifs (Musulmans et Chrétiens occupent de hautes fonctions  en Israël) et aux contestataires (pratiquement tous les Israéliens contestent quelque chose).

Israël a le meilleur niveau en matière d’environnement au Moyen-Orient, il exporte plus de technologie pour la préservation de la vie que tout autre pays dans la région et il a sacrifié davantage pour la paix que tout autre pays au Moyen-Orient. Pourtant sur beaucoup de campus de collèges universitaires, Israël l’égalitaire est un paria, alors que le Hamas terroriste, sexiste, homophobe, antisémite est un champion. Il y a quelque chose de vraiment insensé dans ce tableau.Alan M. Dershowitz

Aschkel.info-mag 03-11-Lutter contre l'apartheid, le racism Aschkel.info-mag 03-11-Lutter contre l'apartheid


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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 21:38

 

 


elderofziyon.blogspot.com

 

(h/t Suzanne et Naftali) 

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

 Ci-jointe la liste des faiseurs pro-palestiniens de contrefaçon anti-juive, dont la bêtise nourrie à la haine surpasse de loin la démence sanguinaire de Kadhafi :

 

 

4 mars 2011 ... Site d'Information et de Solidarité avec la cause palestinienne, pour la défense des droits imprescriptibles du peuple palestinien.
www.info-palestine.net › ... › Monde arabe › Informations - En cache

 

4 mars 2011 ... Le site en langue hébraïque Inyan Merkazi indique qu'une société israélienne procède actuellement au recrutement dans plusieurs pays (...)
www.europalestine.com/spip.php?article5954 - En cache

Israël et les mercenaires derrière Kadhafi. TOL PRESSE DU 02/03/2011 à 04:29. TRADUIT PAR TOL NOUS NE VOUS GARANTISSONS PAS LA FIABILITE DE LA TRADUCTION ...
tchadonline.com/israel-et-les-mercenaires-derriere-kadhafi/ - En cache

2 mars 2011 ... Des médias israéliens ont révélé hier que l'établissement de sécurité israélienne - et avec l'autorisation du gouvernementisraélien - est à ...
savoir-la-verite.blog.tdg.ch/.../a2e9ee9db3f92f8c9f450c40d95d72e8.html - En cache

Recherche google : israël kadhafi mercenaire· 

2 messages - 2 auteurs

« Israël » met à la disposition de Kadhafi des mercenaires. Salam « Israël » met à la disposition de Kadhafi des mercenaires Après avoir obtenu le feu vert ...
www.yabiladi.com/.../israel-disposition-kadhafi-mercenaires-66-4179715.html - En cache

3 mars 2011 ... Mercenariat pour la Libye: tout se prépare dans une basemilitaire à N'Djamena.Le siteinternet d'Aljazeera révèle une information très grave ...
sos-crise.over-blog.com/article-israel-met-a-la-disposition-de-kadhafi-des-mercenaires-68546417.html - En cache

2 mars 2011 ... Israël met des mercenaires à la disposition de Kadhafi. Press TV - La société israélienne de fabrication d'armes, "Global CST", a mis, ...
french.irib.ir/.../109990-israel-met-des-mercenaires-a-la-disposition-de-kadhafi - En cache

4 mars 2011 ... Le site en langue hébraïque Inyan Merkazi indique qu'une société israélienne procède actuellement au recrutement dans plusieurs pays ...
www.politique-actu.com/.../libye...israelienne...mercenaires...kadhafi/243068/

3 mars 2011 ... Après avoir obtenu le feu vert de Tel-Aviv, la société israélienne de fabrication d'armes, "Global CST", a mis, à la disposition du ...
www.alterinfo.net › Brèves - En cache

 - 08:23 

4 mars 2011 ... Citant des sources égyptiennes, le site en langue hébraïque, Inyan Merkazi (News Israel), indique [...]

 


Des sites internet arabes et anti-israéliens ont regorgé jusqu’à plus soif, durant les tous derniers jours, de cette histoire montée de toutes pièces (cette version provient du Tehran Times:)

 

Une société de vente d’armement israélienne, Global CST, aurait, selon ce que rapportent ces sites, et ce, avec l’autorisation de Tel Aviv, fourni au tyran libyen Kadhafi, des mercenaires africains afin d’éradiquer les manifestants anti-gouvernementaux.

Des sources égyptiennes ont révélé que la société israélienne a, jusqu’à present, fourni au régime Kadhafi, jusqu’à 50 000 mercenaires africains pour attaquer les manifestants civils anti-gouvernementaux en Libye.


La société d’armement avait déjà été accusé, dans un pays africain, de ventes illegales d’armes, selon ce que pretend le site News-Israël.

 

Des sources affirment que Global CST a obtenu par avance la permission des responsables israéliens de fournir ces mercenaires à Kadhafi.

 

Comme toute bonne rumeur qui se respecte, celle-ci conserve un lien infime avec une forme de vérité.


Premièrement, la source originelle de cette publication a été le site internet israélien Inyan Mercazi (Problèmes centraux). L’article, ici, cite des sources égyptiennes anonymes égyptiennes qui portent ces accusations, comprenant celle selon laquelle le PDG de la société a rencontré Netanyahou et d’autres responsables israéliens et qu’il aurait reçu une approbation explicite pour fournir des armes et des hommes à Kadhafi. 

Ainsi, nous voyons déjà dès le depart que la source originale de cet article est suspecte. Aucun document n’est, bien sûr, reproduit, aucune prevue n’est apportée, et, d’abord, comment une source égyptienne pourrait-elle bien savoir que le PDG de Global CST aurait rencontré des dirigeants israéliens, laissant même de côté ce qui aurait bien pu transpiré de ces rencontres ?

Toutes ces accusations sans fondement sont réitérées sans la moindre confirmation de la part d’Inyan Mercazi.


Le site israélien apporte alors quelque substance : que la société avait autrefois été empêtrée dans une affaire de vente d’armes à un quelconque pays africain, par le passé, et, qui plus est, qu’elle fournit effectivement des services sécuritaires à travers le monde entier.


Jetons un oeil sur l’incident antérieur, pour autant qu’il apporte quelque lumière sur l’absurdité de cette rumeur :


Du Ha'aretz, 6 Mai 2010:

 Le Ministère de la Défense a récemment condamné Global CST et son propriétaire, le Général Major (à la retraite) Israël Ziv, pour avoir dévié du permis restrictif qui lui avait été délivré par le Ministère, en signant un contrat avec le Gouvernement de Guinée pour y mettre sur pied et entraîné des forces spéciales et leur fournir des armes. Selon des sources au sein du Ministère de la Défense, il a été convenu d’une amende d’environ 90 000 shekels, qui ne serait pas transférée vers les coffres de l’état, mais qu’en échange de quoi, la société devrait l’investir dans le développement de stages de formation à l’intention de ses employés, lors desquels ils auraient été formés au manuel fourni par le Ministère de la défense, de façon à ce qu’ils soient aptes à en exporter les règles. Global CST a démenti avoir été sanctionné, mais a confirmé qu’on lui avait donné l’ordre de revoir la formation de ses employés.

 

Cela signifie que la société ne pourra rien faire sans l’approbation du gouvernement israélien. Aussi, si on veut vraiment croire en cette rumeur, on doit d’abord admettre qu’Israël soutient l’envoi de mercenaires à Kadhafi.

 
Est-ce vraiment une coincidence que ce soit la même rumeur qui ait emerge dans les tous premiers jours du soulèvement libyen, lorsque les deux bords indistinctement accusaient l’autre de collusion avec les Sionistes?

En refaisant à l’envers le parcours de cette rumeur, il ne subsiste pas le moindre soupçon de preuve et elle défie toute logique. Cela, bien évidemment, n’arrête pas les gens qui haïssent Israël de s’emparer de cette histoire, sous prétexte qu’elle aurait été citée dans un journal israélien, comme relevant d’une vérité non-questionnable.  


Ma'an a mordu à l’hameçon de ce récit, d’où elle a été propagée en direction d’Al Jazeera, où elle s’est transformée en un recrutement massif de 50 000 mercenaires depuis le Sud-µSoudan, le Tchad, le Nigéria – et de Guinée, ce même pays dont on sait qu’il est interdit à Global CST de faire affaire avec!

 

De façon intéressante, le chef de Global CST, le Général Yisraël Ziv,  a envoyé une lettre à Al Jazeera pour démentir entièrement cette histoire, la désignant comme absurd, ridicule et dégoûtante, et en affirmant que le montage de ces mensonges par Al Jazeera portait une ombre au travail légitime de sécurité réalisé par la société (elle a effectué ce travail de sécurisation partout dans le monde, notamment en Géorgie).


Bien entendu, il est désormais trop tard, et aucun de ces sites internet ne se tracasserait à devoir publier un démenti explicite d’une histoire totalement dénuée de fondement depuis le tout début. Les contempteurs d’Israël n’ont absolument pas besoin de la moindre preuve pour établir leurs mensonges, après tout – juste d’un simple clou pour y suspendre leurs mensonges, comme il leur était fourni sans effort, cette fois –par mégarde- par un journal israélien. 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 08:57

Merci chère DORA

Dora Marrache-copie-1


 

ISRAËL : HARCÈLEMENT ET DÉLÉGITIMATION (1/4)

Par Dora Marrache

 © 2011 www.aschkel.info

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Nous vivons à l’heure actuelle de grands bouleversements dont personne ne peut prédire sans risque d’erreur les conséquences qui peuvent être pour le meilleur ou pour le pire. Et dans cette situation, Israël,  pour le moment du moins, s’en tire à bon compte. Pour une fois, Israël n’est pas tenu responsable des révolutions dans les pays arabes, même si des hommes politiques laissent entendre que la dégradation de la situation dans les pays arabes est imputable à Israël. C’est le cas notamment du Président Saleh du Yemen qui  vient d’affirmer que les soulèvements des populations arabes « sont une tempête orchestrée depuis Tel-Aviv, sous la supervision de Washington », tandis que Kadhafi, lui, rend responsable Al-Qaïda. Très étonnant de la part de ce dernier, un antisioniste de principe qui prônait le démantèlement de l’État,  qui spolia les biens des Juifs et qui les contraignit à partir en laissant se développer une atmosphère anti-israélienne et anti-juive.

Mais pour une fois, le peuple ne semble guère concerné par le conflit israélo-palestinien. Dans les manifestations, on ne voit pas de

pancartes criant «Mort aux Juifs !», «Israël assassin!». Les peuples auraient-ils enfin compris que leurs gouvernements se servaient d’Israël comme bouc émissaire pour faire diversion et leur faire oublier leurs problèmes intérieurs : chômage, misère, absence des libertés les plus fondamentales ? Peut-être pas, mais ils ont au moins compris qu’ils doivent prendre leur destin en main, ils ont compris que ce n’est pas en rejetant la responsabilité sur Israël qu’ils réussiront à obtenir tout ce qu’ils envient à ce petit pays.

Toutefois, ne nous berçons  pas d’illusions : la diabolisation d’Israël se poursuit, le désir de s’approprier  la Terre d’Israël est toujours bien vivant et ce désir ne peut qu’engendrer la violence et perpétuer le conflit, un conflit qui dure depuis 63 ans.  Certains évoquent l’urgence de le résoudre, veulent mettre des dates-butoirs. Mais où est l’urgence ? S’il attend depuis plus d’un demi-siècle, il peut encore attendre quelques années. D’ailleurs, pour le résoudre, il faut d’abord que les deux partenaires veuillent la paix et qu’ils affirment la vouloir. Il faut que soit mis un terme au double langage, il faut des gestes réciproques. S’il existe une solution, comme le dit Joseph Farah, un journaliste arabo-américain, « elle se doit de commencer par rétablir la Vérité. La poursuite du mensonge n’apportera que plus de chaos »

De toute façon, aujourd’hui avec les révolutions qui secouent le monde arabe et dont on ne peut prévoir les conséquences que ce soit à court ou à moyen terme, ni les Israéliens ni les Palestiniens ne pensent à s’asseoir à la table des négociations. En attendant de voir si la démocratie peut s’installer dans ces pays, c’est plutôt la politique du « wait and see » qui doit prévaloir.

 

 

Mais aujourd’hui, ce qui doit nous inquiéter au plus haut point, c’est le harcèlement  et la délégitimation dont l’État d’Israël est victime. Les Nations-Unies, cette assemblée de nations  qui étaient unies pour proclamer la création de l’État d’Israël, a tourné casaque et les États membres sont unis maintenant pour délégitimer l’État qu’ils ont créé.

 

Aujourd’hui, au sein de cette organisation, et un peu partout dans le monde, on remet en question jusqu’au droit à l’existence d’Israël. Des 200 états membres de l’ONU, seul l’État d’Israël est celui dont l’existence pose problème. L’ONU n’a qu’une politique quand il s’agit du conflit israélo-palestinien: celle de deux poids deux mesures. On ne se contente plus de critiquer son gouvernement, on met en cause l’État d’Israël dans sa totalité et, par voie de conséquence, son peuple auquel on dénie le droit de vivre sur sa terre. Israël pose et posera toujours problème aux peuples de la région et même au reste de la planète.

 

Au temps de la Guerre froide, le grand problème concernait l’antagonisme Est/Ouest ; aujourd’hui, il concerne l’antagonisme Israël/ le reste de la planète. Souvenons-nous de ce sondage commandé par l’Union européenne en 2003 et qui révélait que pour les Européens l’État d’Israël est perçu comme la plus grande menace pour la paix dans le monde. Et c’était en 2003 !

 

Aujourd’hui tout se joue entre ennemis d’Israël qui souhaitent  rien de moins que sa disparition et quelques voix qui s’élèvent par ci par là pour exprimer leur soutien à Israël et défendre son droit à l’existence. Le monde est devenu un immense tribunal où l’accusé est Israël. L’État hébreu, et à travers lui le peuple juif, est ainsi mis continuellement au banc des accusés et c’est, comme le disait Camus, « une sentence insupportable d’être éternellement accusé ». Mais il est venu le temps où les juges doivent être jugés pour leur aveuglement, pour leur verdict qui n’est rien de moins qu’une condamnation à mort. Sous quelle accusation ?   Coupable d’exister !

 

En fait, les avocats qui représentent la partie civile ne sont pas, contrairement à ce qu’ils laissent entendre, des gens animés par un sens aigu de la justice.  Les événements en Lybie nous fournissent une preuve supplémentaire de leur hypocrisie, de leur soi-disant empathie pour les Palestiniens. Toutes ces organisations  et tous ces intellectuels de Gauche, qui se prétendent animés par des principes humanistes et des valeurs universelles, nous assourdissent par leur silence dans le cas de la Lybie. Comment peut-on se dire humain et plein d’empathie face à la souffrance d’autrui quand on reste les bras croisés face aux massacres qui se déroulent en Lybie ? C’est maintenant qu’ils devraient parler de génocide, mais ils ne le feront pas, la Lybie n’est pas Israël. Qu’ils le veuillent ou non, leur silence doit être interprété comme un refus de parler et nous sommes par conséquent en droit de leur demander pourquoi ils ont choisi de se taire. Quand a éclaté l’Opération Plomb durci, les manifestants anti-israéliens ont envahi toutes les grandes villes du monde pour crier au génocide avec pour conséquences inévitables un augmentation des actes antisémites à travers toute l’Europe. Et aujourd’hui, où sont-ils tous ces manifestants soi-disant solidaires de ceux qui souffrent? Sont-ils en train de lutter aux côtés des Lybiens? Sont-ils à la solde de Kadhafi ? La vie d’un Lybien a-t-elle à leurs yeux moins de valeur que celle d’un Palestinien ?

 

Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont en commun la haine de celui qu’ils considèrent comme l’agresseur des Palestiniens, Israël en l’occurrence. Sinon pourquoi ne s’insurgent-ils pas contre les autres agresseurs dans le monde qui sont infiniment plus nombreux et plus virulents que les Israéliens ?

 

La Gauche et toutes les nations comprendront-elles un jour que leur souhait de voir une paix juste et durable s’établir au Moyen-Orient passe par l’éradication pure et simple du peuple juif de la Terre d’Israël?

D’ailleurs, une publicité publiée récemment dans le National Géographic nous apprend que « la Palestine s’étend de la Méditerranée au Jourdain, là où l’Afrique et le Moyen-Orient se rencontrent » et invite le touriste à visiter « cette Terre sainte ». Et voilà comment on s’y prend pour faire disparaître Israël ! Certes, l’Autorité de contrôle de la publicité a été saisie de l’affaire, mais quand bien même elle exigerait le retrait de cette publicité, le mal aura déjà été fait et cette pub se sera gravée dans l’esprit d’un grand nombre de lecteurs. Israël est un territoire minuscule, mais il est depuis toujours très convoité : « Israël, nous dit Joseph Farah, ne représente que O,1% de la superficie régionale !

Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout. »

 

Quoi qu’il en soit, si l’État d’Israël  aspire à la paix- et il y aspire peut-être plus qu’aucun autre peuple- l’alternative qui s’offre à lui est la suivante : soit il abandonne sa Terre au profit des Palestiniens qui lui concèderont éventuellement le droit d’y vivre sous contrôle islamique avec au mieux le statut de dhimmis, soit il accepte « le droit au retour » des quelque 4,5millions de Palestiniens. Dans un cas comme dans l’autre, Israël signe son arrêt de mort.

 

Certes ce n’est pas la première fois, et ce ne sera certainement pas la dernière, que dans l’histoire du peuple juif on aspire à l’éliminer. Et sa façon  de se défendre consiste finalement en un mot : RÉSISTER! « Je plie, mais ne romps pas», tel est le message qu’il envoie.  On peut vouloir le supprimer, mais même s’il est coincé avec pour seule issue la mer, il tient bon. Il n’a d’autre choix que la résistance à l’ennemi grâce à Tsahal, qui pourrait avoir pour devise« pro aris et focis », donc « pour un dieu et le pays » ou littéralement «  pour nos autels et foyers ». Et j’ajouterais pour que jamais plus les Juifs ne connaissent l’errance.

 

Comment en est-on arrivé là ? Comment en est-on arrivé à contester le droit à l’existence d’un État légitime ? Comment peut-on contester le droit à la l’auto-défense d’un État légitime ? Je n’ai nullement la prétention de répondre à la question, je voudrais juste tenter de remonter le fil des événements et essayer de comprendre.

 

En 1948, l’ONU procède au partage de la Palestine et, aussitôt, les États arabes s’y opposent et se jurent d’éliminer le nouvel État. Comme Israël est né trois ans après la Shoah, on en a donc conclu que, n’eût été ce génocide, l’État d’Israël n’aurait jamais vu le jour. Or, nous savons qu’il n’en est rien, et que bien avant l’arrivée des rescapés de la Shoah, déjà des centaines de milliers d’habitants juifs  s’y étaient installés.

 

Il s’en est suivi un conflit qui n’a jamais pris fin, un conflit qui s’éternise. Plus de soixante ans que ce petit pays ne peut vivre en paix, qu’il est contraint d’être toujours aux aguets.  Comment expliquer qu’un conflit qui ne concerne qu’un tout petit territoire – 50 000 km2 et à peine un peu plus de 7millions d’habitants - puisse devenir le centre de l’actualité, le pays sur lequel se focalisent les medias du monde entier, celui qui  attire le plus d’envoyés spéciaux,  alors que d’autres conflits (Corée du Nord, Darfour, Soudan, etc.) qui ont fait des centaines de milliers de victimes, donc rien de comparable avec le conflit israélo-palestinien, semblent laisser les medias indifférents ?

 

Il est évident qu’Israël est victime de harcèlement de la part de ses voisins et d’un nombre sans cesse croissant d’États dont il est devenu le bouc émissaire. La relation qu’il entretient avec eux pourrait être qualifiée de perverse parce que teintée de sentiments ambivalents de la part de ses ennemis.

 

Alors, pourquoi ce harcèlement ? Pourquoi réserve-t-on à Israël un traitement particulier ?

 

ISRAEL, un état qui à première vue ressemble à beaucoup d’autres : un chef d’état, un drapeau, un hymne national, une armée et des citoyens qui ressemblent à s’y méprendre à tous les citoyens du monde.

Mais il n’est pas un état comme les autres :

c’est un État qui suscite la haine !

Qu’on déteste un État qui agresse ses voisins, qui le provoque sans cesse, qui viole ses lois, passe encore. Mais qu’on voue une haine farouche à un État qui ne demande que le droit de vivre en paix peut sembler aberrant. En réalité, on en veut à Israël non pas pour ce qu’il fait, ni même pour ce qu’il a, on lui en veut pour ce qu’il est, à savoir un État juif : c’est dans ces deux mots qu’il faut trouver la raison de la détestation d’Israël.

 

C’est un État juif, donc un État peuplé essentiellement de Juifs, ce qui veut dire de citoyens différents des autres citoyens du monde. Car les Juifs, où qu’ils soient et quoi qu’ils fassent, et même quand ils ne font rien, suscitent la haine. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils ont toujours été choisis comme boucs émissaires. Aujourd’hui, le rôle de bouc émissaire est tenu par l’État d’Israël. Cela fait-il une différence ? Je n’en vois aucune, l’existence d’Israël et celle du peuple juif étant à mes yeux indissociables.

 

Alors on en revient à la question fondamentale : pourquoi cette haine à l’égard du Juif, donc pourquoi l’antisémitisme ? Beaucoup ont tenté de répondre à la question et parmi la multiplicité des réponses, il en est une que presque tous retiennent parce qu’elle déresponsabilise en quelque sorte l’antisémite, c’est celle de Sartre qui pourrait se résumer ainsi : « L’antisémite, dit-il, est un homme qui a peur. » On pourrait penser qu’il a peur des Juifs, mais ce n’est pas le cas dans la pensée de Sartre. Alors peur de qui ? Peur de quoi ? « De lui-même, répond Sartre, de sa conscience, de sa liberté, de ses instincts… » et il précise bien : « de tout sauf des Juifs. L’antisémitisme en un mot, c’est la peur devant la condition humaine. » 

Quant aux autres raisons qu’on invoquait pour justifier l’antisémitisme traditionnel, force est d’admettre qu’elles ont été reléguées à l’arrière-plan parce qu’elles ne résistent pas à l’examen. On ne hait plus le Juif parce qu’il est un peuple déicide, un peuple d’usuriers.

 

On nous dit qu’on le hait parce qu’il est sioniste, autrement dit favorable à l’existence d’un État pour les Juifs. Donc on le hait parce qu’il aspire, comme tous les peuples du monde, à vivre en paix dans son propre pays ! Donc on lui dénie le droit d’avoir comme tous les peuples un pays ! Certes,  il suffit de voir les privilèges dont jouissent les juifs antisionistes pour en avoir confirmation. Ceux-là se fondent dans la masse, embrassent les idées de la masse, défendent les exigences des ennemis d’Israël, disparaissent. On ne devrait pas les considérer comme Juifs, même s’ils revendiquent ce « titre » car il leur ouvre toutes grandes les portes de tous les États ennemis d’Israël- et ils sont très nombreux - qui se servent d’eux pour légitimer leur haine d’Israël. Car pour moi être juif c’est s’engager, c’est militer en tant que juif dans quelque domaine que ce soit – culturel, politique, religieux ou autre – et on est juif même si on se limite à réagir aux propos haineux que lancent les détracteurs d’Israël ou encore à lutter contre la désinformation.

 

Dora Marrache

Chroniqueuse

Radio-Shalom Montréal

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 21:44
Le Jour de la Haine de Stéphane Hessel

 

http://www.libertyvox.com/article.php?id=455


Stéphane Hessel passe à la moulinette d’André Dufour.

Au 19ème siècle, Karl Marx et Friedrich Engels appelaient dans leur Manifeste Communiste à «s’indigner» du  sort, effectivement peu enviable, des ouvriers et appelaient la classe ouvrière à se mobiliser sous la direction du Parti Communiste afin de réaliser la Révolution qui portera le prolétariat au pouvoir. La monde allait changer de face après avoir, du passé, fait table rase.

Un détail de ce Manifeste avait cependant échappé à la vigilance de la plupart des lecteurs : La Révolution victorieuse mobilisera les ouvriers en armée du travail qui, sans égard pour leur vie privée et affective, les enverra travailler selon les besoins de la Révolution sur n’importe quel point du territoire, fut-il très éloigné. Nul n’a réalisé que les travailleurs seront de ce fait beaucoup moins libres et plus malheureux que sous le régime capitaliste, nul n’aurait cru que cette clause portait en germe le goulag et aussi, pour créer l’Homme nouveau, les exterminations par dizaines de millions d’êtres humains en URSS, en Chine, au Viet-Nâm, au Cambodge, en Corée du Nord et, durant quelques années, en Afrique.

Au 20ème siècle, le romancier britannique George Orwell décrivait dans son roman «1984» une société totalitaire issue d’une révolution reposant sur l’inversion des valeurs et la perversion du sens, gouvernée de main ferme par Big Brother qui, une fois par an, appelle la population soumise et étroitement surveillée, à «s’indigner» contre un mystérieux opposant ennemi du peuple nommé Goldstein : cette «fête» est appelée «Journée de la Haine».

Le 21ème  siècle voit se révéler un nouveau Big Brother de la pensée orthodoxe, canalisant toutes les «Journées de la Haine» contre une série d’iniquités, la plupart réelles, dont notre société est responsable. Ce nouvel évangile et nouveau Manifeste Communiste appelle ceux qui veulent bien le lire à s’indigner. L’indignation est-elle forcément une vertu en soi ? Parfois, peut-être. Mais l’indignation est avant tout un réflexe que les candidats dictateurs préfèrent développer chez leurs sujets, plutôt que la réflexion, celle-ci développant l’esprit critique, chose que les autocrates détestent au plus haut point.

Stéphane Hessel, auteur de ces appels à l’indignation, est certes, par sa stature d’icône du politiquement correct, trop âgé pour rêver d’une carrière de dictateur d’un pays (Encore qu’un certain Maréchal, auréolé d’un passé militaire glorieux, et qui avait la haine des mensonges, avait à peu près le même âge que Hessel quand il abrogea la République pour lui substituer  sa personne dont il faisait don à la France). Vaniteux, narcissique et un tantinet mythomane, l’auteur des indignations se contenterait, par fausse modestie, du rôle de Big Brother de la pensée, seul à décider contre qui ou contre quoi il faut prioritairement s’indigner. Et, comme son collègue imaginé par Orwell, il a trouvé en l’Etat d’Israël son Goldstein. Ce petit pays hors normes polarise à lui seul toutes les iniquités du monde.

Certes, Hessel sait que l’iniquité règne un peu partout dans le monde, il sait, mais il est loin d’être le premier à le dénoncer ;  ils sait que la Chine à elle seule exécute chaque année, chaque jour même, plus de condamnés à mort que l’ensemble des autres pays de la Planète, que cette puissance occupe et colonise le Tibet, mais l’indigné  ne désigne pas par «colons» les Hans qui s’y installent massivement pour y devenir majoritaires ni n’appelle à boycotter les produits chinois ;  il ne dit mot de la tyrannie dans les Etats arabes et de la misère de cette population dont les pays regorgent d’immenses richesses qui ne profitent qu’aux plus riches ; il l’ignorerait peut-être encore si les populations de ces pays n’étaient pas en train de le lui rappeler ; mais cela ne suffit pas à cet indigné pour appeler au boycott des produits pétroliers de ces pays. Cet homme indigné n’a pas été jusqu’à s’indigner de la présidence de la commission des droits de l’homme de l’ONU accordée à la Libye du terroriste Kadhafi grâce au vote favorable de la France entre autres (politique arabe oblige) ; peut-être y voyait-il de l’humour. Il sait et le dit, son indignation devant ces centaines de millions d’êtres humains qui essaient de survivre au dessous du seuil de pauvreté… indignez-vous, indignez-vous… appelle-t-il. Même si bien d’autres ne l’ont pas attendu pour dénoncer ce scandale, on en est tout attendri.

Le monde a trouvé son nouveau prophète, sa nouvelle icône et celle-ci nous invite à passer à l’acte en boycottant les produits non pas de la Turquie qui occupe et colonise la moitié de Chypre (Etat membre de l’U.E, bravo la solidarité européenne), qui nie le génocide arménien et persécute les Kurdes jusqu’au-delà de ses frontières ;  non pas   les Etats africains appauvris par la kleptomanie de leurs  gouvernements  ;  non pas du Sri Lanka, le sort des Tamouls n’étant pas une raison suffisante pour se priver de thé du five o’klock. Ce sont du reste des trop gros morceaux pour ce petit Grand Homme, c’est hors de sa portée. Non, le seul et unique pays abritant moins d’un sur mille habitants de la planète dont il appelle à boycotter les produits, et aussi les échanges culturels, c’est Israël. À croire que ce «résistant» français, se prétendant ici ou là co-auteur de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, s’inspire d’un précédent qu’il connaît mieux que nous pour y avoir jadis grandi :  l’Allemagne nazie des années 30 qui imposait le boycott des entreprises juives comme «hors d’œuvre» de la «Endlösung», c'est-à-dire la Solution Finale.

Si les Juifs sont peut-être le «Peuple élu»,  Israël est le pays élu de la haine de Stéphane Hessel au point qu’il déroge à ses nobles principes dès qu’il s’agit de ce pays et uniquement contre ce pays. Cela devient chez lui une idée fixe, obsessionnelle. Par exemple, il exècre et condamne la violence (Bravo ! Bravo !,  acclament les gogos) sauf celle que les terroristes palestiniens ou pro-palestiniens exercent  contre Israël. Là il déclare les «comprendre» et donc «justifier».  Ces Juifs sont des éternels «privilégiés» puisqu’ils sont les seuls à «mériter» les actes de terrorisme comme ils sont seuls à devoir être boycottés. Ces ingrats n’ont-ils pas l’impudence de se protéger contre les pogromistes et même de riposter de façon «disproportionnée» aux attaques des «pauvres» Palestiniens? C’est sans doute contre nature ou du moins, contre une vieille habitude bien ancrée dans les cultures tant chrétiennes ou issues du christianisme que musulmanes.

N’est-ce pas Le Pen, et comment s’en étonner, qui est l’auteur de la déclaration suivante ?  

 «La politique d’occupation allemande était, si on la compare par exemple avec la politique d’occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une politique relativement inoffensive, si l’on fait abstraction d’éléments d’exception (!) comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art».

Eh bien, quitte à chagriner les gogos qui se pâment devant la prose de leur icône, l’auteur de ces lignes qui attachent plus d’importance aux tableaux volés (ils ont une valeur marchande) qu’aux Juifs poussés dans les chambres à gaz ou mitraillés par les Einsatzkommando (quelle est la cote d’un garçonnet juif de surcroît gazé ?) n’est autre que l’admirable et noble vieillard Stéphane Hessel.

Ainsi, drapé de haute moralité, d’un passé honorable et de nobles principes, il rêve, comme tout idéologue, d’instaurer un monde parfait, une société dans laquelle nul homme ne sera victime de l’arbitraire, de la faim, des privations, de l’absence de soins médicaux et d’instruction. Un monde où toutes les nations vivront en paix, un monde messianique, bref un monde sans Juifs, un monde «Judenrein» comme on le disait dans la langue maternelle de «l’indigné», et comme cela fut mis à exécution.

Comment en serait-il autrement si les Juifs sont, parmi les nations, les seuls à se voir contester le droit à un Etat, droit d’autant plus justifié qu’avant la création de l’Etat d’Israël, ils étaient indésirables dans la plupart des Etats du monde, au point que pratiquement tous les Etats européens occupés par l’Allemagne nazie, devançant parfois  ses exigences, comme ce fut le cas de l’Etat Français avec son Statut des Juifs, ont collaboré à leur arrestation et les ont livrés aux camps d’extermination allemands ?

Hessel antisémite ? Impensable, disent ses fans. N’est-il pas Juif lui même et surtout homme de gauche ? Pour ce qui est du Juif, Hessel, né de père allemand d’origine juive mais converti au protestantisme et de mère allemande «pure aryenne» de religion protestante, n’a pas grand-chose de juif si ce n’est selon les critères des nazis et du Statut des Juifs de Pétain.

Quant à la gauche, on feint d’oublier que les propagateurs de l’antisémitisme étaient fort nombreux et actifs tant à gauche qu’à droite. L’antisémitisme socialiste de Joseph Proudhon, assorti de xénophobie et de machisme est bien connu, ainsi que celui de Karl Marx, né d’une mère juive et d’un père d’origine juive converti au protestantisme. Son livre «La question juive» ainsi que ses injures antisémites contre ceux qui ne partageaient pas son dogme lui auraient valu, de nos jours, maintes condamnations pénales. Alors oui, l’antisémitisme d’Hessel n’est pas si impensable qu’on le prétend, il l’habille simplement du vocable plus «présentable» dont Staline avait lancé la mode : antisionisme.

Alors l’«Indignez-vous» de Hessel, c’est aussi à la mode de nos jours et comporte le même taux d’imposture que l’appel de Stockholm lancé naguère par les Staliniens fondateurs du Mouvement de la Paix  sous l’emblème de la colombe de Picasso, que tant d’idiots utiles signaient et faisaient signer («si tu ne signes pas, c’est que tu veux la guerre !» me disait-on). Les gogos d’hier vieillissent ou sont déjà morts, des nouveaux gogos, plus jeunes les relaient. La vie et la mort continuent ainsi. Avec ou sans Stéphane Hessel. J’attends cet enfant de la fable d’Andersen qui s’exclamait, alors que tous les courtisans s’extasiaient sur le prétendu habit de l’Empereur confectionné par des imposteurs «L’empereur est nu !».

© André Dufour pour LibertyVox

Hessel en 2009 en "séance" du "Tribunal Russel" en compagnie d'une belle brochette...

Hessel et son "amie" Leila Shahid, petite-nièce du Grand Mufti de Jérusalem Al-Husseini...

"Grand Tonton" passant des troupes SS musulmanes en revue.... Bon sang ne saurait mentir.

Amis de la Liberté de la XVIIème chambre correctionnelle : Les illustrations et commentaires sont de la responsabilité de la Rédaction et non de l'auteur... 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 07:28
Inutile de jeter de l'huile sur le feu, l'exclusion "de 3 mois" de Sammy Ghozlan du Bureau du CRIF, en tant que "coopté" fait le bonheur d'Euro-Palestine et signe une recherche d'exclusive, notamment dans l'affaire de l'ENS, où Madame Monique Canto-Sperber se voit assignée d'une "plainte" pour censure, là où elle n'a pas voulu se laisser instrumentaliser par les antisionistes radicaux.

Au lieu de rassembler, de coordonner ou de, simplement, se démarquer de J-Call, le CRIF fait le jeu de la division partisane.

 

 

Pourquoi le Crif sanctionne-t-il Sammy Ghozlan ?

vendredi 4 mars 2011

http://jforum.fr

A la fin février, Richard Prasquier a fait savoir à Sammy Ghozlan qu’il le suspendait du Crif pour trois mois. Visiblement, le Président du Conseil représentatif des institutions juives de France reproche au Président du BNVCA (Bureau de vigilance contre l’antisémitisme), qui est également membre du Comité directeur du Crif, de trop nombreuses prises de position sans concertation, qui empiètent sur le domaine d’action du Crif.

Sammy Ghozlan, parmi les nombreuses actions concrètes qu’il mène au sein du BNVCA pour lutter contre l’antisémitisme, a notamment porté plainte contre Stéphane Hessel. Voilà un exemple de ce que lui reproche Richard Prasquier, d’avoir pris cette position sans se concerter avec le Crif.

Richard Prasquier ne s’en cache pas lui-même. Le conflit d’intérêt est parfaitement explicite. Ainsi il déclare que des actions menées par Sammy Ghozlan se situent « dans un périmètre qui est celui du Crif ou celui du Service de Protection de la Communauté Juive (SPCJ) ».

A quelques distances de cette rivalité affichée, on comprend très vite que tout cela nuit considérablement à la communauté juive de France. On a reproché au Crif et aux juifs de tirer les ficelles lorsque la conférence de Stéphane Hessel a été annulé à l’ENS. Tous les détracteurs avides ont pu alimenter le discours anti-juif et en nourrir les badauds...

Raphaël Draï en parlait déjà si récemment... La « communauté spectacle » semble avoir encore de longs jours devant elle... (extrait : )

 

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LES DANGERS DE LA « COMMUNAUTE – SPECTACLE », Raphaël DRAÏ

 

Depuis l’année 2000, la communauté juive de France est affrontée aux manifestations constantes et récurrentes d’un mélange persécutoire d’antisionisme et d’antisémitisme. Elle y fait face avec courage, constance et détermination. Et parfois se produisent des pataquès comme celui qui a suivi l’interdiction, par la direction de l’Ecole Normale Supérieure, du meeting que se proposait d’y tenir le mouvement de boycott contre Israël. Alors, qui dit vrai s’agissant de la mesure d’interdiction de ce meeting, lequel s’est finalement reporté place du Panthéon où le CRIF s’est  fait  conspuer ? A lire le communiqué  du CRIF sur ce sujet  rien n’établit que son président soit personnellement intervenu pour  provoquer ce qui est présenté désormais comme un «  acte de censure ».

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Ce n’est pas en sanctionnant Sammy Ghozlan, qu’il le fera partir du devant de la scène médiatique, la preuve. Ce n’est pas en cherchant à interdire la conférence de Stéphane Hessel qu’il l’empêchera de parler. Ce n’est pas en se vantant publiquement d’avoir eu une certaine influence sur Madame Monique Canto-Sperber Directrice de l’ENS, qu’il se sera grandit bien au contraire. Les initiatives personnelles de cette nature semblent toutes se retourner contre leur auteur et tout cela est regrettable. Monsieur Richard Prasquier devrait consulter plus son Comité Directeur.

Sammy Ghozlan est un militant communautaire de longue date. Il est souvent seul à aider les victimes d’agression antisémite, et présent sur le terrain. C’est un professionnel et c’est ce qui fait la différence avec le SPCJ.

A voire les félicitations adressées au CRIF par CAPJPO-Europalestine à la suite de cette initiative on peut se demander jusqu’où iront les méfaits de la de cette soif médiatique.

L’alfa et l’oméga de l’action communautaire ne se résume plus qu’à la "COM", alors qu’on ferait mieux de s’occuper des vrais problèmes de la Communauté.

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Lettre de Richard Prasquier adressée à Sammy Gozlan

Mon cher Sammy,

Nous avons eu beaucoup de discussions sur les actions que tu mènes de façon indépendante, sans prendre l’avis du CRIF, sur les sujets les plus divers, touchant à la situation en France comme celle de l’étranger.

Comme je te I’ai dit à de nombreuses reprises, il n’a jamais été de mon intention de vouloir « détruire » le BNVCA, et tu m’accorderas que j’ai été parmi ceux qui t’ont exprimé de la façon la plus continue leur admiration pour ton travail, et le désir que ce travail soit reconnu par l’ensemble des institutions communautaires officielles.

Nous en sommes actuellement à un moment où tes différentes appartenances rendent tes initiatives mal lisibles par les pouvoirs publics. Dans la mesure où tu es connu comme membre du comité directeur du CRIF, elles suggèrent que le CRIF est derrière tes actions. Or cela, tu ne l’ignores pas, n’a pas toujours été le cas, et il est arrivé que je te demande de ne pas effectuer des actes, à la suite desquels tu n’as pas jugé utile, de façon spontanée ou sur la demande du bureau du BNVCA, de suivre mes conseils.

Dans ces conditions, j’ai décidé de te retirer la fonction de membre coopté du comité directeur. J’ajoute que je le conçois comme une période de suspension de 3 mois, pendant lesquels je m’engage de ne pas nommer d’autre personne à ta place, sur un total de cinq membres cooptés. A la suite de cette période de 3 mois., nous referons le point ensemble, et j’espère alors qu’une meilleure articulation de tes initiatives vis-à-vis du CRIF pemettra de reprendre une coopération à laquelle à titre personnel, j’attache grand prix.

Je te prie de croire, Mon cher Sammy, en I’expression de ma persistante et profonde amitié.

Richard Prasquier,

Président

Paris, le 24 février 2011

Pourquoi le Crif sanctionne-t-il Sammy Gozlan ? 3/3

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Réaction de Roger Pinto

Le Président de Siona et membre du Comité directeur du Crif. Il prend la défense de Sammy Gozlan et signale que cette décision a été prise sans que le Comité directeur soit concerté...

Je suis consterné d’apprendre que Sammy GHOZLAN est, par décision du Président du Crif, suspendu pour 3 mois de ses fonctions au Comité Directeur.

Je considère que cette décision est absurde et infondée. Elle est en plus humiliante pour un militant dont le travail sur le terrain est connu de tous.

Notre Communauté qui doit faire face à tant de problèmes et à de nombreux défis aurait pu se passer d’une querelle aussi dérisoire.

Je propose que le Comité Directeur du Crif se réunisse d’urgence pour analyser une décision qui est de sa seule compétence.

Roger Pinto

Pourquoi le Crif sanctionne-t-il Sammy Gozlan ? 2/3

Par JForum.fr

 


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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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