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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 17:35

 

Loi de la guerre : Israël est incollable
Par DOV PREMINGER 
08.04.10

 

 

 

 

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1270724838565&pagename=JFrench/JPArticle/ShowFull

L'équipe israélienne du Centre interdisciplinaire de Herzliya (IDC) a décroché la première place. Elle a récemment battu 44 universités rivales, lors de la compétition Jean-Pictet sur le droit humanitaire international.


PHOTO: DOV PREMINGER , JPOST

Cette compétition d'une semaine s'est tenue du 20 au 27 mars, dans la région canadienne du Québec. Elle rassemblait des équipes du monde entier venues tester leurs connaissances dans le domaine du droit international, qui définit les "lois de la guerre".

"Le fait qu'une équipe israélienne gagne une compétition dans un domaine où Israël est si souvent critiqué est significatif", déclare la responsable académique de l'équipe, Daphné Richemond-Barak. "La compétition Jean-Pictet est la plus prestigieuse du monde dans ce domaine."

Lors de cette épreuve, les équipes incarnaient les rôles de représentants des affaires étrangères, d'avocats militaires ou de la Croix rouge. Elles étaient interrogées par des juges, et notées par un jury. Parmi les "juges", Philippe Kirsch, premier président de la Cour pénale internationale de La Haye.

La recette de la victoire ? "Le travail d'équipe", insiste Jonathan Braverman, membre de l'équipe d'IDC. Pour pouvoir participer à la compétition, l'équipe a d'abord remporté un concours national.

Le droit humanitaire : protéger les civils

Qu'est-ce que le droit humanitaire international, au juste? "En bref, causer le plus de dommages à l'ennemi tout en minimisant ceux infligés aux civils", résume Ido Rosenzweig, détenteur du prix de meilleur orateur de la compétition nationale deux ans plus tôt, et "coach" de l'équipe d'IDC. Quatre principes généraux en découlent : distinguer les soldats des civils, évaluer les cibles en fonction de la nécessité militaire, garder le sens de la proportionnalité et faire preuve d'humanité envers l'ennemi.

A la suite de la victoire finale contre les universités de New York et de Montréal, l'équipe israélienne a été applaudie par ses adversaires. Notamment les équipes de l'Iran, du Liban et de la Jordanie.

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 16:43

 

 

 

Le groupe de travail juridique de Scholars for Peace in the Middle East publie une déclaration sur l'utilisation abusive de la compétence juridique universelle

 

http://www.cicad.ch/index.php?id=2683&tx_ttnews[tt_news]=7945&tx_ttnews[backPid]=2682&cHash=66568599a4


 


Le groupe de travail juridique de Scholars for Peace in the Middle East (SPME - Universitaires pour la paix au Moyen Orient) a publié lundi sa première déclaration majeure, soulignant la mauvaise utilisation des juridictions universelles (au Royaume-Uni et ailleurs) et insistant sur la nécessité de réformes. Au regard des récents événements impliquant le harcèlement de responsables israéliens, le panel international de spécialistes du droit a rappelé aux responsables mondiaux que l'application sélective, la sous-application et la sur-application du droit exacerbent les risques d'incertitude juridique, d'imprévisibilité, de confusion, de disparités et d'iniquités. De plus, poursuit le groupe, les pratiques abusives peuvent mettre en danger les relations pacifiques entre les nations, en restreignant les voyages internationaux effectués par les responsables gouvernementaux et en provocant des mesures de rétorsion par les États dont les responsables sont assujettis aux juridictions extraterritoriales. Détaillant les risques liés à la mauvaise utilisation de l'arsenal juridique, le groupe de travail juridique propose une série de recommandations spécifiques de réformes destinées à éviter les procédures judiciaires aux visées politiques...

 

Le groupe a approuvé sans équivoque la déclaration du mois de mars du gouvernement britannique: le service de poursuites judiciaires de la Couronne se déclare compétent pour juger les crimes de guerre et toutes autres violations de la loi internationale, mettant un terme au système actuel dans lequel les magistrats sont obligés de considérer le dossier de mandat d'arrêt présenté par tout individu.

 

Pour appuyer l'importance de ce problème, le conseil de direction du SPME a adopté à l'unanimité la déclaration et les recommandations du groupe de travail juridique.

 

Gouverné et dirigé par des universitaires, le SPME est une communauté populaire de plus de 30 000 professeurs du second degré et de l'enseignement supérieur, chercheurs, administrateurs, enseignants, bibliothécaires et étudiants provenant de plus de 3500 campus du monde entier. Comme notre nom l'indique, nous nous battons pour la paix au Moyen Orient: un monde dans lequel Israël existe en tant qu'État juif souverain avec des frontières sécurisées et dont les voisins ont accès à leurs aspirations légitimes et pacifiques. En tant qu'universitaires, nous sommes engagés dans la promotion de la recherche, de l'éducation et des services qui aideront à parvenir à cette paix juste. Nous nous battons également pour une région dans laquelle les droits de l'Homme, la stabilité et le développement économique prospèrent et bénéficient à tous sans exception.

 

Dans le cadre de notre mission, nous sommes depuis quelque temps inquiets de l'utilisation abusive de la notion de compétence universelle utilisée comme extension de ce qui est devenu une guerre juridique contre Israël et d'autres nations démocratiques. Le groupe de travail juridique de SPME, composé de professeurs de droit des États-Unis, du Canada, d'Europe et d'Israël, a publié une déclaration sur l'utilisation abusive de la notion de compétence universelle.

 

Le professeur Kenneth L. Marcus, titulaire de la chaire du groupe de travail, a déclaré: Il est absurde de vouloir poursuivre Tzipi Livni et Condi Rice alors que Mahmoud Ahmadinejad et Kim Jong-il bénéficient d'une impunité totale. Le temps des réformes est clairement arrivé.

 

Le professeur Peter Haas, président de SPME, a noté: Le nouveau modèle de guerre juridique est un obstacle à la paix au Moyen Orient. La mauvaise utilisation des outils judiciaires comme armes de guerre ne fait qu'aggraver les tensions et affaiblit la probabilité d'une issue diplomatique au conflit.

 

Le professeur émérite Samuel Edelman, directeur général de SMPE, a déclaré: Le groupe de travail de SMPE est composé d'un panel d'experts en droit venus du monde entier. Leurs recommandations ne sont pas anachroniques, à la lumière des réformes qu'envisage enfin le gouvernement britannique. Mais les problèmes ne se limitent pas au Royaume-Uni, ou à l'Espagne, ils doivent concerner l'ensemble des gouvernements à travers le monde.

 

Déclaration du SMPE sur l'utilisation abusive de la notion de compétence universelle

 

Au cours des dernières années, la notion de compétence universelle a été à l'origine de controverses incessantes. Les critiques ont mis en cause à la fois le bien-fondé des procédures lorsque ces dernières apparaissaient comme non légitimes (comme dans le cas du mandat d'arrêt britannique émis contre Tzipi Livni et les menaces de poursuites contre George W. Bush et Condoleeza Rice) et l'échec de leur application lorsqu'elles semblent appropriées (comme dans le cas de Mahmoud Ahmadinejad et de Kim Jong-il). Les risques de poursuites animées par des motivations politiques sont inhérents à la notion de compétence universelle, tout comme les concessions de processus, l'abandon des normes légales et l'abrogation de la souveraineté nationale. L'application sélective, la sous-application ou la sur-application des textes exacerbent les risques d'incertitude légale, d'imprévisibilité, de confusion, de disparités et d'iniquités. Un exercice sélectif de ce pouvoir peut également créer une impression de politisation, de paternalisme, de néocolonianisme, d'agression ou d'un point de vue biaisé. De plus, les pratiques abusives peuvent mettre en danger les relations pacifiques entre les nations en restreignant les voyages internationaux effectués par les responsables gouvernementaux et en provoquant des mesures de rétorsion par les États dont les responsables sont assujettis aux juridictions extraterritoriales.

 

Dans la plupart des cas, les actions juridiques doivent être menées par des corps judiciaires de l'État au sein duquel les textes en vigueur n'ont pas été respectés, afin de favoriser les chances de découvertes de preuves, d'augmenter la valeur dissuasive des procédures et de s'assurer que l'accusé est responsable dans le cadre de lois qu'il connait et d'un système auquel il a, au moins implicitement, donné son accord. Il existe plusieurs exceptions légitimes à cette règle, mais chacune doit être clairement circonstanciée de manière à limiter les abus potentiels.

 

L'application de la notion de compétence universelle par un tribunal local, toujours considérée comme une exception par les textes internationaux, peut constituer une grave faute juridique dans certaines circonstances. Pour cette raison, la compétence universelle doit être considérée comme une mesure extraordinaire sujette au soin le plus strict et aux plus grandes précautions. Les États qui sont chargés de l'exercice de compétence universelle ont l'obligation de s'assurer que des protections adéquates sont établies et permettent d'assurer l'intégrité de la procédure judiciaire, de prévenir tout abus criminel et toute déstabilisation des relations pacifiques avec les autres États.

 

Spécifiquement, tous les États doivent limiter l'utilisation potentiellement abusive de la notion de compétence universelle en mettant en place quatre mesures préventives de base : (i) la définition de circonstances spéciales, telles que la limitation des faits qui peuvent entraîner la mise en accusation ou la nécessité d'une médiation entre l'État et la transgression supposée, (ii) la mise à disposition de mécanismes permettant de prévenir toute politisation des actions judiciaires, (iii) la reconnaissance d'immunités qualifiées pour certains responsables gouvernementaux et (iv) l'exigence d'épuisement préalable de tous les recours locaux adéquats disponibles. Certaines de ces limitations sont contenues dans l'opinion exprimée par la Cour internationale de Justice concernant le dossier des Mandats d'arrêts (11 avril 2000).

 

Selon les attendus des juges Higgings, Kooijmans et Buergenthal de la CIJ, des circonstances spéciales sont nécessaires au lancement de poursuites dans le cadre de la compétence universelle. Ces dernières peuvent intégrer une demande d'une source externe auprès du bureau chargé des poursuites. Cette source peut être la famille de la victime. Ce point a pour objectif d'améliorer l'élimination de poursuites motivées par des pensées politiques. Une limitation alternative pouvant être proposée consisterait à exiger une médiation entre l'État exerçant la juridiction et le crime supposé. Cette exigence permettrait de limiter le travail de la juridiction aux cas dans lesquels un ressortissant de l'État exerçant la juridiction est victime ou accusé ou encore dans lesquels l'État est mandaté par traité à l'exercice de ce droit.

 

De nombreuses limitations sont nécessaires afin de limiter le risque de politisation des procédures juridiques. Un de ces mécanismes est la nécessité d'approbation préalable par un responsable approprié, tel qu'un ministre de la Justice, avant que les actions juridiques ne puissent être lancées. Une autre limitation, suggérée par la CIJ, serait de réserver l'exercice des poursuites à un procureur indépendant issu d'un certain organe de l'État, réduisant ainsi la probabilité que les charges ne relèvent d'une volonté politique. A ce jour, de nombreux cas portés à la connaissance d'une juridiction internationale ont souffert de politisation, officielle ou en provenance du secteur privé, sans que ces dernières ne servent en rien la cause de la justice. L'initiative des procureurs doit être mise dans les mains d'un système de justice criminelle souverain - qui implique le consentement du ministère de la Justice pour toute accusation ou accord de procéder - afin de prévenir toute agitation légale en provenance du secteur privé destinée à prendre le contrôle du calendrier des poursuites dont seuls les responsables officiels doivent être maîtres. D'un autre côté, la poursuite elle-même doit être prise en charge par une équipe indépendante de toute pression exercée par les branches politiques du gouvernement, afin d'empêcher le système judiciaire d'être mal utilisé à des fins de politique intérieure.

 

L'épuisement des moyens légaux est un critère de limitation important d'une utilisation non nécessaire de la compétence universelle. Comme l'explique la CIJ, cette exigence implique que tout État qui choisit de se tourner vers la compétence universelle in absentia doit en premier lieu offrir à l'État dont la personne accusée est ressortissante la possibilité d'agir au regard des charges soulevées . Cette limitation protège à la fois le concert des nations et respecte la volonté des États au sein desquels les faits supposés ont eu lieu de faire appel aux juridictions internationales. Certains commentateurs ont observé que le suivi international de procédures juridiques locales, lié à la perspective de procédures menées par la suite à l'étranger (assujetties aux limitations de double mise en danger) améliorerait la probabilité de poursuites engagées de bonne foi. Cette exigence doit toutefois être limitée aux cas pour lesquels les réponses locales sont adéquates et disponibles, de manière à s'assurer que les objectifs de la compétence universelle ne sont pas restreints.

 

La CIJ reconnaît qu' aucun exercice de juridiction criminelle ne peut être mené sans briser l'inviolabilité ou enfreindre l'immunité des personnes concernées, [mais] entamer une enquête sur la base de laquelle un mandat d'arrêt peut être émis a posteriori ne viole pas en droit ces principes. En d'autres termes, les États exerçant une compétence universelle peuvent poursuivre leur exercice mais ne doivent alors en aucun cas être en charge des investigations. L'exercice de la compétence universelle implique nécessairement de nombreux privilèges, dont une immunité qualifiée pour les responsables de l'État. Ce privilège doit être reconnu aux anciens et actuels responsables politiques. Il doit également être reconnu pour certains responsables de rang inférieur. Une compétence universelle ne peut être utilisée d'une manière qui fragiliserait le droit fondamental à l'auto-défense des États souverains.

 

POUR CES RAISONS

 

Nous demandons à l'ensemble des États de fournir les garanties légales adéquates qui permettront de prévenir les procédures judiciaires motivées politiquement, utilisant de manière abusive les lois permettant la saisie de la notion de compétence universelle. Si nécessaire, les lois intérieures doivent être corrigées ou amendées dans ce sens.

 

Nous accueillons favorablement la déclaration du gouvernement britannique du 4 mars 2010 selon laquelle ... le service de poursuites judiciaires de la Couronne se déclare compétent pour juger les crimes de guerre et toutes autres violations de la loi internationale, mettant un terme au système actuel dans lequel les magistrats sont obligés de considérer le dossier de mandat d'arrêt présenté par tout individu.

 

Nous encourageons le gouvernement britannique et tous les autres gouvernements à agir au plus vite pour assurer l'intégrité judiciaire, éviter les tensions entre les nations et restaurer une bonne entente entre les nations amies.

 

Membres du groupe de travail juridique du SPME

 

Kenneth L. Marcus (chaire)

 

Lillie & Nathan Ackerman Chaire égalité et justice en Amérique, CUNY/Baruch College & Directeur, initiative contre l'antisémitisme et l'anti-israélisme, Institut de recherches juives et communautaires, USA

 

Marc Cogen
Professeur de droit international
Université de Gand, Belgique

 

Karen Eltis
Professeur associé de droit
Université d'Ottawa, Canada

 

Ed Morgan
Professeur de droit
Université de Toronto, Canada

 

Mohammed Saif-Alden Wattad
Maître de conférences en droit
Ecole de droit Zefat, Israël

 

Sources:
- texte original: 
PR Newswire - lundi 5 avril 2010
- traduction: 
generation-nt.com - mardi 6 avril 2010



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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 22:00

 

 

06-04-2010

http://www.decitre.fr/gi/59/9782804104559FS.gifLe « récit impossible » est une étude très détaillée de l’influence des médias sur le conflit israélo-arabe. Le lecteur décèle, au long des pages, à la fois la touche de l’historien et celle du sociologue qui cherche à expliquer et à justifier plutôt qu’à prendre position. L’auteur n’a pas voulu d’un texte technique mais d’un ouvrage didactique sous forme de survol de l’histoire de l’Etat juif à travers la façon dont sont rapportés les.....

Par:Jacques Benillouche

évènements dramatiques. L’affaire Al-Dura est abordée en premier chapitre pour illustrer la responsabilité des médias dans l’exposé des faits et les risques encourus lorsqu’ils ne sont pas tangibles. Al-Dura est le nom du jeune palestinien tué en 2000 dont les images contestées ont été reprises par France-2.

A ce sujet, l’auteur met en évidence le dilemme de tout journaliste israélien ou juif qui, parce qu’il fait parti de la « famille », est enclin à défendre Israël mais qui perd de sa crédibilité lorsqu’il ne devient plus critique.

La presse a connu, vis-à-vis d’Israël, un avant et un après 1967. L’auteur date de la Guerre des Six-jours le changement de la politique éditoriale de la plupart des journaux occidentaux. Après avoir enflammé les passions, la guerre a amené des institutions comme le Monde à modifier leur positionnement à mille lieues de l’emphase de l’éditorial du 16 mai 1948 :

« Le nouvel Etat d’Israël a été conçu de sueur, de sang et de larmes. Autant que les exploits des combattants de la Haganah ou des exaltés de l’Irgoun, la souffrance des six millions d’israélites immolés par le nazisme a concouru à lui donner le jour ».

La guerre de 1967 a transformé les arabes de Palestine en Palestiniens tandis que les correspondants de presse locaux, tous juifs, ont été remplacés par des envoyés spéciaux issus de la mouvance de la gauche radicale.

Il n’y a alors qu’un pas, franchi allègrement, pour qualifier dorénavant les journalistes de militants, parfois en conflit avec leur rédaction en chef à l’étranger. Jérôme Bourdon survole l’Histoire de l’Etat d’Israël tout en faisant œuvre d’explorateur des thèses contradictoires qui émaillent l’évolution des idées.

Mais il n’arrive pas à faire un parallèle judicieux entre les publications des deux camps car la presse palestinienne est encore en état de balbutiements. Cependant, il permet d’approfondir les deux Intifada en ne se bornant pas aux médias français mais à toute la presse européenne et anglo-saxonne.

Il explique aussi, par des faits et des exemples, la lente évolution dans la presse d’un antisionisme virant progressivement vers un antisémitisme exacerbé. Mais il démontre comment cette évolution a entrainé de fait une islamophobie justifiant comment des journalistes étiquetés viscéralement à gauche ont basculé « brutalement du soutien aux palestiniens à une condamnation sans nuance ».

Le lecteur trouvera dans cet ouvrage, dont l’approche reste très objective, les clefs du conflit israélo-arabe à travers les relations de la presse mondiale avec le monde politique. Mais il sera inquiété par le paradoxe soulevé par Jérôme Bourdon expliquant « qu’alors que bien des médias croient qu’avec une fonction de veille ils luttent pour la paix, ils produisent souvent l’inverse ».

Il laisse à entendre que les médias n’existent plus uniquement pour informer mais pour prendre part aux querelles idéologiques.

La frontière entre le militant et le journaliste devient donc, selon lui, floue. De toutes ces démonstrations, le malaise des journalistes se battant toujours pour prouver leur objectivité prédomine la relation entre le politique et les médias.

Par:Jacques Benillouche 

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 21:59

 

http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=17929

 

Nantes : le maire cède aux pressions des anti-israéliens

Hélène Keller-Lind

vendredi 2 avril 2010


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« Les élu-e-s alternatifs de Nantes, » n’hésitent pas à manier la diffamation pour faire annuler une conférence dans le cadre de la Semaine de la Francophonie.

Le Québec, le Japon, l’Inde ou Israël étaient auprogramme des conférences de la Semaine de la Francophonie de Nantes.


Or, s’il fut bien question de Madras Tokyo ou du Lac Megantic, la conférence qui devait être donnée par Maître Charles Meyer, et « Muriel Touaty, directrice du Technion, une institution pionnière de l’innovation technologique et scientifique au niveau de l’humanité et à son bénéfice, » pour reprendre les termes du Vice-président exécutif de l’Alliance France-Israël, a été purement et simplement annulée.

Ce n’est pas qu’Israël n’ait pas de lien avec la francophonie étant donné que, comme le rappelle Charles Meyer dans une lettre ouverte au Député-maire P.S. de Nantes, Jean-Marc Ayrault,
Israël est un « pays dont 20% de la population est francophone, dont de nombreux intellectuels, écrivains, universitaires et journalistes sont de culture française. » 

Pourtant, « les élu-e-s alternatifs de Nantes, » prétendent sur leur blog que cette conférence du 24 mars, si elle avait eu lieu, se serait tenue « frauduleusement dans le cadre de la semaine de la Francophonie. »

Mais ce n’est pas tout car, pour les citer : « Alertés par les responsables de l’association France Palestine Solidarité sur le parrainage donné par la ville de Nantes à une conférence du vice-président de l’association France - Israël, Louisette Guibert et Bertrand Vrain sont intervenus auprès de M. Ayrault, député maire de Nantes  »

Et de poursuivre, s’adressant au maire : « Tu n’es pas sans savoir que l’association France-Israël est présidée par William-Gilles Goldnadel, avocat de la pamphlétaire islamophobe Orianna Fallaci. Selon un rapport du MRAP il se ferait une spécialité de ............. et aurait des liens avec .... »
Les points de suspension remplacent des affirmations diffamatoires publiées sur Internet et envoyées au maire, du propre aveu des signataires et que nous ne reprendrons pas ici. En effet Charles Meyer écrit à Jean-Marc Ayrault : « Vous ne pouvez méconnaître que le rapport du MRAP, invoqué pour dénigrer la personnalité du président Gilles William Goldnadel, a été jugé diffamatoire par un arrêt de la Cour d’Appel de Paris, passé en force de chose jugée. » Et il ajoute : « Gilles William Goldnadel engage donc immédiatement des poursuites judiciaires contre ceux qui colportent la diffamation judiciairement établie. »

Les conseillers municipaux Louisette Guibert et Bertrand Vrain relayent donc les « informations » du MRAP et de France-Palestine Solidarité, sans se donner la peine d’en vérifier l’exactitude. Quant au maire, premier magistrat de la ville, il a bel et bien accédé à la demande d’annulation ainsi présentée sans faire effectuer la moindre vérification, semble-t-il, prenant une décision d’annulation et donc d’interdiction sur la base des propos diffamatoires qui lui ont été présentés. 

D’où la colère de Charles Meyer qui lui écrit : « Ainsi vous avez plié le genou devant l’insolence du mensonge, de la diffamation, de la haine obsessionnelle d’Israël. Vous avez plié le genou devant ceux qui méprisent des assassinats de chrétiens au Niger, au Soudan, les assassinats inter-palestiniens et autres désastres humanitaires pour focaliser leur misérable animosité sur la création de logements à Jérusalem. 

Vous avez cédé à la pression de la haine nauséabonde de ceux qui dans les manifestations crient « Mort aux Juifs ».Vous avez aussi baissé pavillon devant ceux qui s’opposent par la violence à la parole, à son expression et qui tentent de museler la vérité. Vous avez commis une faute grave contre la liberté d’expression, la liberté de réunion, contre les valeurs de la démocratie. Vous avez aussi, en encourageant l’extrémisme fascisant, donné un soutien à ceux qui veulent l’anéantissement d’Israël, seule véritable démocratie du Proche-Orient. »
Et il rappelle ce qu’est l’Association France-Israël : « une association non confessionnelle et apolitique. Son Comité Directeur est composé de personnalités de gauche et de droite, parlementaires et anciens ministres (notamment socialistes). L’Association s’efforce de promouvoir l’amitié entre les peuples de France et d’Israël et la vérité. »

Cet épisode déplorable vient s’ajouter à tous les cas de boycott illégal qui menacent de plus en plus la démocratie en France.
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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 21:02

  
David G. Littman s'adressant au Conseil des droits de l'homme, à l'ONU.     
Thème : Plans de partages de la Palestine ( 1922 & 1947), et les réfugiés.     





 
 
 
 






Citation:
Note de la rédaction du site :Commentaires de David G. Littman, devant le Conseil des droits de l'homme à l'ONU, concernant les plans de partage de la Palestine (années 1922 & 1947) et les réfugiés.Le plan de partage de la Palestine, imposée par le Royaume-Uni en 1922, ainsi que celui promulgué à l’Assemblée Générale de l’ONU en 1947, et la situation des réfugiés arabes et Juifs, vue par la Ligue Arabe.

Les commentaires de David G.Littman, représentant des ONG à l’ONU, à Genève pour l’Association for World Education (AWE) et l’Union mondiale pour le judaïsme libéral (WUPJ).
La déclaration orale ci-dessus, a été conçue et communiquée par David G. Littman pour le WUPJ ; "Je fus arrêté par le Président (le Vice-président) au bout de 2 minutes et 16 secondes – le microphone a été coupé à 2 min. 26sec. , (deux ONG ont été autorisées à parler, respectivement, peu après, à 2 minutes et 33 secondes, ainsi qu’au bout de 2 minutes et 37 secondes. En contre partie, les Etats membres et les observateurs n’ont jamais été interrompus, un de leurs délégués à déborder sur le temps officiel, de 3 ou 2 minutes, prenant parfois deux fois plus de temps de parole, lorsqu’il s’agissait d’haranguer Israël, les ONG sont généralement traités avec beaucoup de magnanimité par le Président belge).
Notre conclusion, concernant la comparaison du traitement des réfugiés juifs et arabes palestiniens fut terminé au bout de 10 secondes, (c’est à dire à 2min. 25sec.) : " Ils ne reçoivent aucune aide internationale, alors que les réfugiés arabes palestiniens et leurs descendants en obtiennent par l’UNRWA, si le " lieu de résidence usuel était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 ou juin 1967 " - ou bien celui de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents. ‘C’est un cas unique au monde ".
Si vous avez manqué les derniers commentaires de David Littman, auprès du Conseil Général des Nations Unies pour les droits de l’homme (voir ci-dessous). Littman est un modèle international. Il connaît, où sont enterrés tous les corps, au sens figuré et littéral.












 
UNION MONDIALE POUR LE JUDAISME PROGRESSISTE.     
 
LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DE L’ONU – 13ième session ( 1-26 mars 2010) : Déclaration du représentant, David G. LITTMAN – lundi (12 :50) le, 22 mars 2010.     
 
" Situation des droits de l’homme en Palestine… ( Gaza – suivi du rapport Goldstone)     
[Les mots entre crochets ne figurent pas dans la vidéo ci-dessus, de 2min. 50 ]     
 
 
 
 
 
 
[Je vous remercie, Monsieur le Président. Il y a de cela cinq mois, à la douzième session extraordinaire, le Conseil a adopté une résolution sur le rapport Goldstone et Gaza, parrainé par l’OCI (Organisation de la Conférence islamique), le MNA (Mouvement des non alignés) et les Groupes africains et arabes – comme à son habitude, à la majorité absolue ], qui souligne que : " le droit à la vie est, le plus fondamental de tous les droits de l’homme " A/ARC/S612/L – 14 octobre 2010].    
Monsieur le Président, nous tenons à souligner à nouveau que le "droit à la vie" est contredit par omission flagrante dans les 452 pages du rapport Goldstone [A/HRC/1248], concernant la cause profonde de la tragédie de Gaza. Je me réfère de nouveau à la charte du Hamas, qui appelle purement et simplement à tuer des Juifs et à la destruction d’Israël, ce texte qui, comme Mein Kampf, se rapportant, enfin, à un "faux grossier" [ Des Protocoles des Sages de Sion], un texte qui inspire un régime djihadiste terroriste – ayant des liens avec le Hezbollah et l’Iran – prompt à enseigner systématiquement une culture de la haine et de la mort, aux enfants et aux adultes dans les écoles, aux médias et à la télévision. Nous recommandons la lecture du rapport datant de la semaine dernière, de MEMRI (1), qui fournit la preuve des liens du Hamas et son contrôle sur la télévision Al-Aqsa, séquence vidéo qui montrent comment les enfants de Gaza reçoivent l’enseignement pour devenir des "martyrs du djihad", en tuant les Juifs et leurs alliés. Ces allégories sanguinaires, présentées à la TV sont là, pour tous ceux ayant des yeux pour le voir et des oreilles pour entendre.[Les titres sont clairs : Ils diffusent que ces fils d'Israël sont des singes et des porcs, méritant le feu de l’enfer, par l’envoi de roquette kassam" / "Le djihad contre les Juifs continuera jusqu’à leur anéantissement / Un palestinien qui tuera un Juif sera récompensé comme s’il en avait tué 30 millions / tuer tous les Juifs ne nous indemnisera pas de manière satisfaisante, pour le réel "Holocauste" de Gaza. Avec cette preuve visuelle, irréfutable, le département du Trésor américain, a imposé la semaine dernière, des sanctions à l’encontre de la télévision Al-Aqsa. Les fonctionnaires du Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Italie, …ont été informés de tout cela. (MEMRI, également PMW et Intelligence & Terrorism Information Center : La réponse du Hamas au Rapport Goldstone : Hamas et menace des terroristes de la bande de Gaza)]
Monsieur le Président, des millions d’Allemands (et pas seulement des nazis), ont lu Mein Kampf de Hitler – sa "lutte" aryenne, principalement dirigée contre les Juifs qui a conduit à la monstrueuse solution finale -, très peu de personnes se sont senties concernées dans le monde par de telles incitations à la haine. Aujourd’hui, peu sont ceux montrant de l’intérêt pour la charte génocidaire du Hamas, et son Djihad "lutte" pour tuer des Juifs et effacer Israël de la carte (avec l’aide de tout le monde), que nous dénonçons depuis 1989, et cela en vain. Peu, sont ceux qui se sont inquiétés en lisant, de quelle manière les Juifs, le Judaïsme et Israël sont visés :
"Israël, le judaïsme et les Juifs défient l’islam et les Musulmans. "Que les lâches ne dorment jamais !" (Article 2Cool ou bien l’article 7 reprenant un "hadith" qui est encore largement prêché dans les sermons et enseigné, appelant les Musulmans du monde entier à combattre et tuer tous les Juifs, (3), et au 8ième article, ces slogans sont repris dans la Charte des Frères musulmans, inspirant de futurs "candidats aux suicides", dans le monde entier", notamment comme aux Etats-Unis "Djihad Jane", (4), et citant la préface de son fondateur Hassan al-Banna, appel politisé : "Israël existe et continuera à exister jusqu’à ce que l’islam l’efface, tout comme il en a effacé d’autres avant lui. " cf : Des déclarations écrites. (5) [David G. Littman, avait cité tout cela, une première fois lors de la 45 ieme session.
Monsieur le Président, nous vous demandons, comment le juge Goldstone, ses collègues, le Secrétaire général, le Haut Commissaire aux droits de l’homme, des fonctionnaires de l’ONU, l’UNESCO, l’UNICEF, l’OCI, le Conseil et la "communauté internationale" ont pu ignorer volontairement, ces appels, incitant ouvertement des enfants à tuer [une incitation directe et publique à commettre un " génocide ", est punissable en vertu des articles 3 et 4 de la Convention de 1948], ainsi qu’ignorer les diffamations intolérables à l’encontre de la religion : Le judaïsme – tout ceci au nom d’Allah et de l’islam, tandis que, le Conseil s’apprête à adopter une autre résolution sur "la lutte contre la diffamation des religions" ? [La première ayant été lancée en 1999 par l’OCI]

Monsieur le Président, les historiens de demain se demanderont, pourquoi ce silence étrange, pourquoi cette étrange faculté d’oublier des horreurs passées, des horreurs planifiées par l’incitation directe et publique à la fois politisée et génocidaire ? La semaine prochaine, seront fêtées la Pâque chrétienne, et la Pâque Juive – l’Exode de l’Egypte à la Terre promise d’Israël [cf : Coran, sourate V : 23-26], suivra le 11 avril, la Commémoration officielle de la Shoah (ndlr :Yom Ha’Shoah) / Journée du Souvenir de l’Holocauste. Le moment est venu, monsieur, pour ce Conseil de dénoncer tout ceci et la Charte du Hamas, de ne plus garder le silence – tout en désirant une véritable paix et non une "résolution" de plus. Un dernier mot d’Othello dans Shakespeare: "Le silence cette terrible cloche". [II III 175]Je vous remercie, Monsieur le Président.



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Références :

1. MEMRI: Hamas. Special Announcements N° 107 (18 March 2010) 
2. [url:cd4143f4b9=http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334]http://www.terrorism-info.org.il/site/content/t1.asp?Sid=13&Pid=334[/url:cd4143f4b9]
3. “HAMAS aspires to implement Allah's promise, whatever time it may take. The Prophet, prayer and peace be upon him, said: ‘The Hour [Day of Judgment] will not come until Muslims will fight the Jews and kill them; until the Jews hide behind rocks and trees, which will cry: O Muslim O Abdallah [slave of Allah], there is a Jew behind me, come and kill him. This will not apply to the Gharqad tree which is a Jewish tree.’” 
4. “Allah is its target, the Prophet is its model, the Koran its Constitution; Jihad is its path, and death for the sake of Allah is the loftiest of its wishes.” (Article Cool .This ‘saying’ – from the 1928 Charter of the Muslim Brotherhood, of which Hamas is a wing, according to its 1988 Charter, article 2 – is recorded from al-Bukhari and Muslim, both considered by serious Islamic scholars as highly reliable sources for the hadith or ‘sayings’ of the Prophet Muhammad.] 
5. See detailed written statement E/CN.4/2003/NGO/226: The 1988 Genocidal Charter of HAMAS: an evil legacy for ‘Jihadist- Martyrdom’ bombers. See also: A/HRC/S-1/NGO/4 (2006);A/HRC/S-9/NGO/3 (2009)

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Hanna : webmaster 
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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 12:51
Une contribution d'Hanna à l'amélioration constante du Paysage audio-visuel français! 

Deux mots sur les programmes télé, et l'antisionisme !

http://sionisme.xooit.com/t18363-Deux-mots-sur-les-programmes-tele-et-l-antisionisme.htm#p55471


Hier, 28 mars 2010, était diffusé, le vrai faux 'reportage" d'Eyal Sivan, sur France 5, a une heure où tous les téléspecteurs sont susceptibles d'être devant leur "petit écran", en contre partie, à une heure d'écoute où la grande majorité de téléspectateurs sera passé, en position "sommeil" (23 h 30),  a été diffusé, un reportage sur le voyage d'un survivant de la Shoah et de sa famille, sur les lieux de son enfance brisée, de sa ville natale aux camps d'Auschwitz, Mauthausen et Dachau. Documentaire réalisé par, Moshe Zimerman, et que vous pouvez voir, sur le site d'Arté + 7. La rediffusion de ce reportage aura lieu, à une heure tout autant tardive : 
Rediffusions :
06.04.2010 à 03:00
Nombre "d'antisionistes", reprochent à la communauté juive de se servir de la Shoah pour attirer l'empathie des occidentaux sur elle-même et Israël ! Or en parcourant le web, ce matin, j'ai pu constaté que le "reportage" du cinéaste antisioniste Eyal Sivan a créé un véritable buzz sur Internet, non seulement, les sites de programmes télé, l'ont tous annoncé, mais il a été relayé par toute la frange associative palestinienne, ainsi que par tous les "antisionistes" notoires du Net, plus de 20 pages sur Google.

L'antisionisme serait-il devenu plus lucratif que les témoignages des Juifs concernant les pogroms, la Shoah, l'antisémitisme sévisant en Europe et ailleurs...? 
N'y voyez-vous pas là, une véritable coalition entre les associations palestiniennes et pro-palestiniennes, ainsi que le cortège "d'antisionistes", appuyée par les médias traditionnels ?
N'y voyez-vous pas là, une propension des organes télévisuels à apporter de "l'eau à leur moulin", en diffusant ce reportage anti-israélien, à une excellente heure d'écoute ?http://www.primo-info.eu/recherche.php
A en croire les heures de programmations, cela ne fait aucun doute ! De plus c'est satisfaire les "appétîts" voraces de toute cette frange antisioniste ....
Revenons, sur Eyal Sivan : 
Ce cinéaste est né en Israël et à passer son enfance à Jérusalem, il a quitté Israël, depuis de fort longues années (1985).
Je vous invite à lire quelques articles sur l'homme, et son "art cinématographique " ! 
Dans un article de Primo-Europe, vous pourrez y lire que ce cinéaste avait assuré que :  le Mémorial du Yad Vashem avait été édifié sur le site d'un village palestinien dévasté pendant la guerre d'indépendance.
Mais un journaliste digne de ce nom, lui avait fait remarquer, après de nombreuses consultations auprès d'universitaires et spécialistes de la géographie "palestinienne", qu'il apparaîtrait que un tel village n'avait jamais existé. Le journaliste, lui aura donc posé la question "fatidique" à savoir : D'où peut bien lui venir une telle information ?
- Celui-ci aurait répondu, qu'il l'avait lu dans....UN ROMAN !
les reportages à connotation idéologiques pro-palestiniennes, dans des buts de nuire à Israël, les Juifs, et le sionisme, vont "bon train" ! Après toutes ces lectures, je vous laisse le soin d'en tirer les conclusions qui à mes yeux sont évidentes : La marche de la délégitimation de l'Etat d'Israël, insidieuse, ce révèle au grand jour, et de plus en plus avec l'appui de relais télévisuels ! Quant à la souffrance et l'extermination des Juifs en Europe, elles sont souvent mises (heures d'écoutes) "en sommeil" comme les téléspectateurs !
Bonne lecture !!

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 09:40



Pour aschkel.info et lessakele


Benilou

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LE RETOUR AUX RELENTS ANTI-ISRAELIENS DU QUAI D’ORSAY

Par Jacques BENILLOUCHE

Hervé de Charette, qui fut ministre des Affaires étrangères de 1995 à 1997, considère le témoignage du général Buchwalter comme "une opinion parmi tant d'autres".


Hervé Marie-Joseph de Charette de La Contrie cherche à exister. Complètement oublié des français, il s’attendait à revenir au devant de l’actualité à l’occasion des élections régionales mais il n’a pas supporté que le parti UMP, auquel il appartenait, ait préféré renouveler ses militants pour laisser la place aux jeunes en ne lui attribuant aucune place sur ses listes. Profondément vexé, il a préféré tourner sa veste en quittant son mouvement pour rejoindre le parti croupion du Nouveau Centre où là, plus ancien dans le grade le plus élevé, il arrive à faire entendre sa voix lors des questions au gouvernement.

 

Volonté d’exister

 

            Le 24 mars, Hervé de Charrette s’en est pris à Bernard Kouchner à l’Assemblée Nationale à l’occasion des questions au gouvernement. Son réquisitoire contre Israël a été jugé excessif selon les propres termes du ministre des affaires étrangères qui faisait implicitement référence à Talleyrand qui avait dit : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». Il a commencé son interpellation par : « jusqu’à quand l’Europe et avec elle la France vont-elles continuer de supporter sans réagir la politique réactionnaire du gouvernement israélien à l’égard du peuple palestinien ». Le député donnait le ton ensuite en faisant  suivre son texte d’une série de vérités et contre-vérités qu’il avait décidé d’égrener tandis que le ministre réagissait par des moues et des mimiques, laissant apparaitre son agacement.

            Un député français a bien sûr le droit de fustiger l’Etat d’Israël mais le jeu de la démocratie n’autorise pas les excès ou un parti-pris car les critiques perdent toujours de leur force exemplaire si elles ne sont pas accompagnées de solutions originales pour résoudre le problème israélo-arabe. Bernard Kouchner a d’ailleurs soulevé ce point en faisant comprendre à son collègue que les condamnations, déversées dans la haine et non justifiées de propositions, étaient stériles.

            Pourtant Hervé de Charrette aurait pu faire preuve de pragmatisme lorsqu’il a été ministre des affaires étrangères du gouvernement Juppé de 1995 à 1997. Or il ne semble pas avoir laissé un souvenir impérissable dans une fonction où il avait autorité pour faire avancer le débat israélo-arabe. L’Histoire, ou plutôt le Parlement, n’a aucune trace d’une quelconque initiative dans ce domaine. Le journal Libération n’avait pas été tendre en mars 1997 lorsqu’il avait mis le doigt sur son incompétence. « Depuis qu'il s'est trouvé parachuté à la tête du Quai d'Orsay après l'élection de Jacques Chirac, ce protégé de Valéry Giscard d'Estaing sait qu'il doit affronter les railleries de ses pairs, dont certains trouvent incongrue la présence de ce néophyte à la tête de la diplomatie française. Une présence qui, il est vrai, doit plus aux subtils accommodements au sein de la droite qu'à un génie particulier pour gérer les affaires du monde. ». Dont acte.

 

Lobby pro-arabe

 

            Il faut dire que ce soudain intérêt pour une région où même les Grands se sont cassé les dents s’explique par la nouvelle fonction de président de la Chambre de Commerce franco-arabe qu’il occupe depuis juin 2008. Il était important de mentionner ce statut pour expliquer que son intervention perd de sa neutralité et surtout de sa crédibilité puisqu’elle peut être interprétée comme une activité de lobbying pro-arabe développée en France.

            Dans sa démarche Hervé de Charrette ne fait que reprendre la tradition du Quai d’Orsay, dont il fut l’animateur pendant deux ans, qui à toutes les époques et sous différents régimes, a entretenu à l’égard d’Israël une haine permanente. On se souvient peu, en effet, que le ministère des affaires étrangères français s’était opposé à la création d’un Etat juif en 1947 en proposant au gouvernement l’abstention lors du vote historique à l’ONU du 29 novembre. Nous devons à Léon Blum d’avoir fait infléchir la décision finale. Mais, alors que les Etats-Unis et l’URSS avait reconnu l’Etat d’Israël dès le 15 mai 1948, le ministère français avait attendu le 29 janvier 1949 pour envoyer une missive officielle de reconnaissance. Cette carence sélective n’avait pas empêché l’avènement d’une période idyllique, s’étendant de 1956 à 1967, entre la France et Israël malgré l’animosité qui imprégnait les sentiments du Quai d’Orsay. Les relations se sont cependant aggravées à l’arrivée au pouvoir du Général de Gaulle. Son ministre Couve de Murville décida de vider le Quai des amis d’Israël et il recruta des diplomates, issus de la vieille aristocratie catholique à particule, profondément pro-arabes, qui réussirent à défaire en quelques mois les liens amicaux tissés avec l’Etat juif pendant dix ans.

            Hervé de Charrette s’inspira certainement de ceux-là. Lors d’un entretien le 12 octobre 2009 à Oumma.tv il avait affirmé  l’intérêt que porte la France à la finance islamique. Il veut en effet afficher clairement « l’ambition de la France qui est de faire de Paris, une des plus grandes places de la finance islamique en Europe ». Son intervention devant ses collègues s’explique mieux à présent puisqu’il fait parti d’un lobby pro-arabe chargé d’islamiser encore un peu plus la France. Certes il veut faire pendant à ses collègues qui militent dans le camp opposé pro-israélien mais leurs convictions affichées au grand jour n’ont pas la prétention d’intervenir dans la structure communautaire interne de la France et dans la conception religieuse du pays. Il n’avait pas besoin de passer par une question sournoise au gouvernement, teintée d’un militantisme pro-arabe exacerbé, pour stigmatiser le seul Israël dans un conflit complexe qui nécessite que les pays étrangers fassent preuve d’un souci d’équilibre pour être entendu par l’une ou l’autre des parties. L’agacement de Bernard Kouchner tendait à faire comprendre qu’il ne sert à rien de mettre de l’huile sur le feu alors que toutes les énergies sont nécessaires pour convaincre les antagonistes de se rencontrer.
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 12:08


Rien de nouveau sous le soleil : l'Iran et la Syrie font pression sur l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe votent contre. Et Kouchner se drape dans la toge du défenseur de la veuve et de l'oprhelin, sans jamais mettre en cause qu'ils soient d'abord la première victime du Hamas et de l'inttransigeance de leurs dirigeants corrompus.



25-03-2010


http://pputhod.blog.lemonde.fr/files/2007/01/070112222949dxr35r4v0_le-conseil-de-securite-de-l-onu-le-10-janvier-200b.jpg

 

Le Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies a adopté mercredi, à 31 contre 9 avec 7 abstentions, trois résolutions condamant Israël. Il demande de retirer Tsahal des territoires qu'il considère comme "syriens et palestiniens", de cesser toute activité militaire dans ces mêmes territoires. Une autre résolution qui prévoit une indemnistaion du gouvernement israélien aux Palestiniens ayant souffert de l'opération "Plomb Durci" devrait être adoptée jeudi. Les Etats-Unis et l'Union Européenne ont voté contre......

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon affirme qu'il va inciter les dirigeants arabes ce week-end à soutenir les négociations indirectes entre les Palestiniens et les Israéliens en dépit de leur colère face à l'approbation par Israël de nouvelles constructions à Jérusalem-Est. Il a déclaré qu'il est crucial que les pays arabes aident à créer "une atmosphère favorable" pour que les pourparlers soient une réussite. Ban Ki-moon se rendra au sommet de la Ligue arabe à Syrte, en Libye, les 27 et 28 mars ,alors que Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a défendu hier  devant les députés de l'assemblée nationale l'action menée par l'Europe pour ''défendre les droits du peuple palestinien''. Hervé de Charettte, ancien chef de la diplomatie française l'avait alors interpellé l'implorant ''d entendre l'appel de la Palestine qui, depuis des années, subit l'injustice de l'histoire''. Lors de cette séance, Bernard Kouchner a aussi affirmé que la France n'avait jamais ''reconnu l'annexion de Jérusalem-Est par Israël''.

 

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 00:08

 

Point de vue
La dérive des pro-Palestiniens, par Michaël Ghnassia


Une campagne BDS – pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions – tente de s'implanter en France contre l'Etat d'Israël, en incitant les Français à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays.


Initiée par des organisations ou des personnalités propalestiniennes, et soutenue par certains partis politiques, elle vise les citoyens israéliens (universitaires, chercheurs, sportifs, cinéastes, écrivains) et produits provenant des compagnies israéliennes (nouvelles technologies, fruits et légumes, couches et lingettes pour bébés, cosmétiques, livres, films, spectacles de danse et musicaux, œuvres d'art, médicaments…). Des listes de produits sont mêmes proposées, les organisateurs s'étant pour le moment abstenus de mettre en ligne des listes de noms.


Présentée comme une action citoyenne et non-violente, il s'agit en fait d'une provocation à la discrimination en raison de la nationalité, délit puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende par l'article 24, alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881. Si elle est suivie d'effets, les articles 225-1 et 225-2 2° du Code pénal prévoient des peines pouvant aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement. Plusieurs condamnations ont déjà été prononcées, notamment par la plus haute juridiction française dans un arrêt du 28 septembre 2004 (pourvoi n°03-87450), sur le même fondement que celui qui condamne la préférence nationale défendue par le Front national. Il n'y a donc rien d'étonnant, contrairement à ce que tente de faire croire certain (voir l'opinion de M. Etienne Tête publié sur LeMonde.fr le 26 février 2010), à ce que la Cour européenne des droits de l'homme confirme de telles décisions.


Mais au-delà d'une infraction pénale, le boycott promu par la campagne BDS est une hérésie morale. Il s'agit de réinstaurer au XXIe siècle une punition disparue depuis des millénaires dans nos sociétés  : la "punition collective". "On ne fera point mourir les pères pour les enfants, on ne fera point non plus mourir les enfants pour les pères, mais on fera mourir chacun pour son péché", disait déjà la Bible (Deutéronome, 24.16). La justice des hommes s'est construite sur ce principe de la responsabilité individuelle, qui est aujourd'hui un droit fondamental à valeur constitutionnel, consacré par la Déclaration des droits de l'homme et l'ensemble des conventions internationales. Or, ici, en prétendant combattre l'injustice par des moyens illégaux, en mettant au banc de l'humanité l'ensemble des citoyens d'un pays, les propalestiniens ne font qu'encourager la haine et la violence à leur égard.


Quant aux explications fournies pour tenter de justifier cette campagne, elles sont mensongères. La campagne BDS laisse croire que les produits boycottés proviendraient des "territoires palestiniens", ce qui est faux sauf à considérer que l'ensemble de l'Etat d'Israël est une colonie. En outre, elle prétend que le boycott ne viserait pas à "discriminer une population", "la société israélienne ni les individus qui la composent", tout en demandant un boycott généralisé des produits et des Israéliens, accusés sans distinction de cautionner "activement ou passivement, l'oppression de l'Etat d'Israël". Or, 20 % des Israéliens sont des Arabes d'origine palestinienne, musulmans ou chrétiens, qui seraient directement visés par ce boycott. Et, selon de récents sondages, 75 % des Israéliens soutiennent la tenue de négociations avec les Palestiniens, 47 % considèrent que le gel des implantations est important et trois Israéliens sur quatre estiment que la perpétuation de la situation actuelle, sans progrès politique en direction des Palestiniens, est une mauvaise chose pour Israël, autant d'opinions partagées par une majorité d'Israéliens, ce qui ne semble pas permettre de les épargner de la vindicte des boycotteurs.


L'objet de cette campagne-propagande n'a finalement pour but que de réduire une nation, composée d'individus aux opinions et aux engagements aussi différents que ceux qui peuvent exister en France, en un unique ennemi désincarné et sans humanité : l'"Israélien" ou le " sioniste ". Aujourd'hui, selon la campagne BDS, les Israéliens ne méritent plus aucune considération en tant qu'individu car ils sont chacun d'eux l'incarnation du "colon raciste". Demain, ce seront les "sionistes" du monde entier qu'il faudra boycotter comme étant les complices des Israéliens. Et après-demain, à qui le tour ?


Cette volonté de stigmatiser les individus est renforcée par une campagne de délégitimation de l'Etat d'Israël, notamment par le recours à des chronologies tronquées, des informations erronées et une dérive sémantique. Ainsi, les militants de la campagne BDS n'hésitent pas à s'autodésigner comme des "Justes" par référence aux "Justes parmi les nations" qui sauvèrent des juifs au péril de leur vie pendant la dernière guerre mondiale. Ils font référence aux "ordres iniques" de la ministre de la justice qui demandent des poursuites à leur encontre et illustrent leur site Internet de fils barbelés. Tout cela ne sert qu'un dessein : renvoyer le sort des Palestiniens à l'extermination des juifs d'Europe. On est ici dans une totale schizophrénie, où la campagne BDS tout en se défendant de tout antisémitisme, cultive insidieusement "l'enseignement du mépris" de l'Etat juif et de ses citoyens.


Ainsi, selon la campagne BDS, il y aurait 7 millions d'Israéliens-coupables qui opprimeraient 11 millions de Palestiniens-victimes obligés de vivre (y compris les Palestiniens de l'étranger) "une ségrégation quotidienne". En revanche, pas un reproche, pas une ligne, pas un mot sur le Hamas, le Hezbollah, la Syrie ou l'Iran, qui n'admettent toujours pas l'existence d'un Etat différent au cœur du Moyen-Orient.


Si une telle campagne discriminatoire à l'égard de tout un pays devait prendre, il en serait fini de toute possibilité de vivre-ensemble. En effet, pourquoi boycotter les Israéliens et ne pas boycotter les Russes pour les exactions en Tchétchénie et en Géorgie, les Américains pour la prison de Guantanamo et les occupations de l'Irak et de l'Afghanistan, les Iraniens pour les répressions faites aux femmes et aux homosexuels, les Chinois pour l'occupation du Tibet et les Français pour la rétention et l'expulsion des mineurs étrangers.


La défense d'un peuple et de son droit à l'autodétermination doit pouvoir se passer de la provocation à la haine et à la discrimination d'un autre peuple. Si les pro-Palestiniens souhaitent encourager la paix dans cette région, ils ne devraient pas inciter les Français à discriminer les Israéliens ou "à soutenir des institutions (…) palestiniennes, sans exiger en retour qu'elles développent un partenariat avec des organisations israéliennes". Au contraire, nous devrions promouvoir toutes les initiatives qui permettent aux Israéliens et aux Palestiniens de renouer le dialogue, de vivre, de produire et de créer ensemble, en Israël, en Palestine et dans le monde.


A défaut, les boycotteurs auront gagné, mais l'humanité sera anéantie.


Michaël Ghnassia est avocat au barreau de Paris.

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 12:06
Discours du Professeur Alan Dershowitz a l'AIPAC




AUCUN PAYS DANS LE MONDE N'A FAIT CE QU' ISRAEL A PU FAIRE EN 61 ANS ......









Traduction et adaptation du discours de Monsieur Dershowitz par Hanna pour sionisme.xooit.com


Merci. Merci. "Wow", quelle merveilleuse conférence. Quel grand spectacle de soutien pour Israël, à un moment aussi critique (Applaudissements).


Le monde devrait être, fier et devrait apprécier les réalisations incroyables et ce que fait Israël. Aucun pays au monde n’a autant fait pour le monde en 61 ans, comme l’a fait Israël – (applaudissements) – Les exportations des technologies israéliennes ont sauvé plus de vies musulmanes et arabes que l’ensemble des pays arabes et musulmans réunis. (Applaudissements).

Les réalisations de haute technologie d’Israël, dépassent, celles de l’ensemble de l’Europe et de la plupart es pays d'Asie. Israël a accompli plus pour l’environnement que pratiquement n’importe quel pays dans le monde. Israël a enseigné au monde comment mener des guerres contre le terrorisme sur le plan éthique en ayant, le souci d’éviter les pertes civiles (Applaudissements).
Israël : Aucun pays dans le monde, face à des menaces comparables, a un meilleur bilan concernant les droits de l’homme que celui d’Israël. Et, si vous ne le croyez pas, écoutez Richard Kemp, quand il décrit et compare Israël aux autres armées du monde, face aux menaces des terroristes qui se cachent parmi les civils.


Lorsque le juge Brennan, probablement le plus libéral des juges, ayant siégé à la Cour suprême, est allé en Israël il a dit ceci : "Si jamais, le terrorisme s'importe aux Etats-Unis, il n’existera qu’un seul pays, susceptible d’apprendre aux Etats-Unis, comment lutter contre le terrorisme de manière équilibrée afin de respecter les droits de l’homme". Au sujet d'Israël, il devrait être exprimé de la fierté et de la reconnaissance. (Applaudissements).

Mais, au lieu de cela, Israël, est le seul pays au monde aujourd’hui, dont la légitimité continue d’être remise en question, sans cesse mise en doute, constamment remise en question.


C’est, d’autant plus paradoxal, absurde, qu'étant donné qu'aucun pays n’a jamais été établi, sur des bases juridiques plus solides. Israël a été établi, après que les déclarations de la Société des nations ont été acceptées, par les Nations Unies, selon la loi internationale, malgré cela, sa légitimité demeure contestée. Comparez-le à d’autres pays, qui ont commencé avec les révolutions ou ont pris tout simplement, une terre appartenant à d’autres gens, Israël, a payé pour chaque centimètre, de son territoire, payé avec de l’argent, payé par le sang de ses enfants. (Applaudissements)

Ce processus de délégitimation a véritablement débuté en 1975, lorsque les Nations Unies ont pris tellement de temps, et tant d’énergie dans des discussions afin de savoir si le Sionisme était du racisme. Et, savez-vous, ce qui se passait au même moment, en 1975, moment où les Nations Unies se perdaient dans des discussions ridicules et fanatiques ? Un million de personnes étaient assassinées dans un génocides au Cambodge, sans que les Nations Unies n'y prêtent  la moindre attention. Ils étaient bien trop occupés à délégitimer et condamner Israël. Après 1975, ce fut par la Conférence de Durban en 2001, que la stratégie de délégitimation s’y est établie, et y a pris racine. Ce qui a été fait, c’est retourné contre Israël. Ils ont accusé Israël de racisme, ils ont accusé Israël d’apartheid, ils ont accusé Israël de génocide, en accusant Israël de créer un holocauste.

Ce qui a été fait est contraire à l’entière conception des droits de l'homme. A la suite de Durban, les campagnes de boycott ont été lancées à l’encontre des institutions israéliennes, des institutions universitaires, des institutions qui essaient de guérir le cancer et les maladies du cœur, ainsi que la maladie de Parkinson. Et, cela continue à ce jour – Au moment même où nous parlons, la Norvège et l’Angleterre poursuivent les campagnes de boycott à l’encontre des institutions universitaires israéliennes. Vous savez ce qui est arrivé la dernière fois qu'ils ont essayé de boycotter Israël en Angleterre ? Quelques-uns d'entre nous, ont édité une pétition, qui a pour titre : " Si vous boycottez l'Israël, ce sont vos universités qui en souffriront, nous ne viendrons plus parler dans vos universités." Nous avons fait circuler cette pétition, pensant que nous n’aurions que 400 ou 500 signatures, or, ce sont 11 000 universitaires américains, des prix Nobel, des Présidents d’Universités, qui ont signé cette pétition – (Applaudissements)


Le message était clair : "Si vous essayer de boycotter Israël, à votre tour, c'est vous qui serez boycottés, et ce sont vos universités qui en souffriront". Les universités en Israël sont parmi les plus grandes de ce monde, aujourd’hui, personne ne devrait tenter de boycotter ces grandes universités, ces lieux de science.

Ensuite, est arrivé le concept que nous appelons "la guerre partisane, par le droit international", instaurant des campagnes pour délégitimer Israël, en utilisant la tactique juridique, des moyens légaux, en utilisant le droit international, en utilisant le droit humanitaire, en utilisant tout cela afin de le retourner contre Israël, les campagnes de désinvestissement, de distorsions des droits de l’homme. Quand l’année dernière, vint Durban II, et la tentative de recommencer de nouveau, nous étions prêts et nous sommes allés à Genève, et nous nous sommes défendus. Et, nous avons gagné à Durban II. Ils ont invité Ahmadinejad. Nous avons invité Elie Wiesel.

Nous avons dit : "Qui est la personne qui parle des droits de l'homme aujourd'hui ?" (Applaudissements).

-Un des moments forts- l'un des moments forts de ma vie, fut quand j'ai été arrêté par la police suisse pour avoir osé essayer d'affronter Ahmadinejad, pour avoir juste voulu lui poser une question : "Niez-vous l'Holocauste ? Avez-vous été à Auschwitz ? Quels sont les livres que vous avez lus sur l'Holocauste ?" Difficile pour lui de débattre sur sa négation de l'Holocauste. Il nie l'Holocauste, en essayant d'apporter l'opprobe sur le peuple juif d'Israël, pour cela j'ai été arrêté, seulement pour avoir oser l'affronter de manière pacifique. Mais, à Durban, les étudiants se sont soulevés contre Ahmadinejad et il a été hué, et les gens sont sortis, nous avons gagné à la seconde rencontre, à Durban. (Applaudissements)


Le message important est, "Nous ripostons. Nous ne nous asseyons pas sur ces genres d'abus". Et quand Richard Goldstone - (Applaudissements)

 - Lorsque Richard Goldstone, que la honte soit sur lui, a accepté de siéger dans une commission qui était tellement à sens unique, nous nous sommes défendus, "Inégal ?". Savez-vous qui sont les trois personnes qui siègent à la Commission ? L'un d'eux, est un colonel irlandais, qui avant même de siéger à la Commission, croyait que des soldats israéliens avaient capturé des soldats irlandais et les avaient tués de sang-froid, et qu'il allait pouvoir se venger. Il a estimé qu'Israël n'avait pas le droit légitime à se défendre. Il siégeait à la Commission. Une femme britannique, bien avant d'avoir entendu une quelconque preuve, a dit qu'Israël était coupable de crime de guerre. Elle siégeait à la Commission.
Une femme musulmane originaire du Pakistan a dit "Vous devez croire les Palestiniens, ils disent toujours la vérité". Elle siègeait à la Commission. Bien évidemment, pour donner un certificat de cacheroute, certifié casher, ils ont introduit Richard Goldstone, la caution symbolique  juive à la Commission, comme un gage, et quand les gens ont fait valoir leur mécontentement sur le contenu du rapport Goldstone ou ont essayé de débattre avec lui, comme j'ai essayé moi-même, sa réponse fut "Non, je suis un Juif, ma fille habite en Israël. Je suis juste, correct. Vous ne pouvez pas me poser des questions, parce que je suis un Juif".

Tout ce que nous avons obtenu, c'est un argument ad hominem qui n'a rien à voir avec les  contrefaçons du rapport Golstone. Et, nous avons la preuve enregistrée sur bande vidéo, montrant que Goldstone a eu tort. Israël a tenté désespérément d'éviter les pertes civiles alors que le Hamas - (Applaudissements)

- alors que le Hamas tirait depuis la population civile lui servant de bouclier humain. Le fait est, que les campagnes de délégitimation, jusqu'à présent, se limitent essentiellement à l'Organisation des Nations Unies et aux pays européens. Ils n'ont pas réussi aux Etats-Unis.

Pourquoi ? Parce qu’aux Etats-Unis, grâce à l'AIPAC et grâce au fait que nous avons un appui considérable parmi les gens du Congrès ainsi que parmi le peuple des Etats-Unis, Israël est connu pour être un grand ami de l'Amérique et Israël, obtient des côtes de popularité élévées à chaque sondage d'opinion publique et c'est la raison pour laquelle tous les efforts pour délégitimer Israël aux Etats-Unis ont échoué. Mais, je voudrais vous parler d'une nouvelle campagne qui pourrait réussir si nous ne nous défendons pas. La nouvelle menace, la nouvelle tentative d'importer la délégitimation aux Etats-Unis, provient de gens, comme Walton Mearsheimer qui a écrit un livre rétrograde.

Walton Mearsheimer, dans sa vision concernant l'AIPAC, dit évidemment beaucoup de choses. Il croit que vous êtes l'organisation la plus influente dans le monde, que vous contrôlez ce que font les Etats-Unis. Ce qu'il ne parvient pas à comprendre, c'est pourquoi l'AIPAC est forte, c'est parce que la force va à la force, parce que les Américains soutiennent Israël et parce que les Américains soutiennent Israël, les parlementaires soutiennent également Israël.

Il y a un lobby à Washington qui n'a pas de soutien public, Walton Mearsheimer aurait pu écrire à son sujet. Son nom, est le lobby saoudien - Sans soutien public, une grande influence n'a pas de pouvoir. C'est un paradoxe, mais ce n'est pas un paradoxe de la démocratie, d’une loi qui donnerait une certaine influence à Washington à un groupe populaire, soutenu par le public américain. Ensuite, vient Jimmy Carter, tentant de délégitimer Israël, en utilisant le mot "apartheid". Jimmy Carter, cet homme qui ne veut pas employer le mot génocide pour le Darfour, parce qu'il dit : "Il faut être prudent, il faut faire attention à la façon dont on utilise le langage", cet homme, utilise le mot "apartheid" pour décrire la seule démocratie du Moyen-Orient Israël.

Maintenant, l'argument le plus récent et le plus sérieux, le plus grave, jamais porté contre Israël, dans les temps modernes, est celui qui circule, depuis peu, partout sur l'Internet, notamment, que les actions israéliennes mettent en danger les troupes américaines en Irak et en Afghanistan. Nous pouvons le lire partout sur Internet, dans les médias traditionnels. Les titres "Israël, est un danger pour les troupes américaines." Rick Sanchez de CNN : "Cela commence à devenir dangereux pour nous, Biden a prétendument dit à Netanyahu : "Ce que vous faites, porte atteinte à la sécurité de nos troupes," [inaudible].

Les Etats-Unis disent à Israël : " Vous nuisez à la sécurité de nos troupes américaines. Petraeus a déclaré " Israël accrédite Al-Qaeda, l'intransigeance d'Israël pourrait coûter des vies américaines". Diverses variations de cet argument faux et dangereux, ont déjà été reprises par Joe Klein du Time Magazine, par Roger Cowen du New York Times, Walton Mearsheimer, Brzezinski et d'autres. Le Vice Président Biden et le Général Petraeus ont apparemment désavoué cet argument, bien que leurs déclarations, viennent à l'appui de leurs conclusions.

Peu importe quelle est la source de l'argument qui a été reprise, malheureusement, leurs propres vies sont utilisées pour véhiculer la campagne de délégitimation aux Etats-Unis d'Amérique. C'est l'argument le plus dangereux jamais mis en avant dans la campagne en cours contre Israël, parce que son objectif a pour but de réduire le soutien à Israël parmi les Américains traditionnels, qui comme chacun d'entre nous dans cette salle, soutiennent nos troupes américaines luttant à l'étranger. (Applaudissements)

C'est un argument ironique et insidieux, essentiellement parce que l'axe de la politique israélienne à l'égard des troupes des Etats-Unis, est que : Israël n'a jamais voulu mettre nos troupes en danger. C'est la raison pour laquelle, il ne demande jamais aux soldats américains de se battre pour Israël, comme beaucoup d'alliés. En fait, cela tend à faire d'Israël, le bouc émissaire de la mort de soldats américains aux mains des terroristes islamiques. Cet argument est devenu une arme puissante dans la campagne pour diaboliser et délégitimer Israël dans l'esprit de la population américaine. Plus que tout, c'est un argument complètement faux dans les faits, entièrement faux. Il n'y a absolument aucun rapport entre les actions d'Israël et la sécurité des troupes américaines, aucune. Prenons l'année 2000-2001, que faisait Israël en 2001-2001 - en novembre, en décembre, en janvier ?

Il offrait la paix aux Palestiniens à Camp David et Taba. Ils offraient aux Palestiniens 100 pour cent de la bande de Gaza, 97 pour cent de la Cisjordanie, ils proposaient de diviser Jérusalem, ils offraient 35 milliards de dollars de réparation. Que se passait-il pendant ces mois ? Osama Bin Laden planifiait la destruction du World Trade Center.

Il n'y a aucune relation entre les actions israéliennes et la haine, et les actions des extrémistes islamistes contre les Etats-Unis. En 2005, Israël quitte Gaza - quitte unilatéralement Gaza - C'est exactement ce que tout le monde réclamait, et en même temps, il y a eu une légère augmentation de violence contre les troupes américaines en Irak. Durant l'opération "Plomb durci", et plus récemment quand Jérusalem a fait l'annonce de nouvelles constructions, aucune escalade de violence significative n'a eu lieu contre les troupes américaines en Irak. Il n'y a aucun rapport. C'est une invention. Je défie ceux qui avancent cet argument, de le prouver, ou alors qu'ils se taisent. Prouvez, votre point de vue ou cessez d'employer cet argument fanatique.

(Applaudissements).


Ils se trompent. Et, pensez - pensez aux implications - pensez aux implications de cet argument. Les conséquences de cet argument, sont : La délégitimation d'Israël dans l'esprit de la population américaine, pourquoi ? Parce que pour les extrémistes musulmans, ce n'est pas ce que fait l'Amérique qui importe. Ce n'est pas ce qu'Israël fait. C'est ce qu'est Israël. C'est ce qu'est l'Amérique.

Les extrémistes islamistes ne peuvent accepter la notion d'une démocratie laïque, une démocratie qui accorde des droits égaux aux femmes, l'égalité des droits pour tous. C'est ce que nous sommes qu'ils détestent, pas ce que nous faisons. C'est pour cela que c'est une partie importante de la campagne de délégitimation d'Israël, Israël ne peut rien faire qui satisferait les extrémistes islamiques pour menacer les troupes américaines. Il n'y a rien qu'Israël pourrait faire. Si Israël faisait la paix demain en renonçant unilatéralement à tous ses droits, cela n'aurait aucun impact. Le grief des extrémistes islamiques, c'est l'existence d'Israël et Israël ne va pas s'arrêter d'exister pour satisfaire les extrémistes islamiques. (Applaudissements)

Pas plus que les Etats-Unis - Les Etats-Unis, ne peuvent rien faire pour arrêter les menaces des extrémistes islamiques à l'encontre des Américains, à moins de retirer toutes ses troupes au Moyen-Orient, ce que les Etats-Unis ne feront pas. La réalité est qu'il n'y a rien qu'Israël ou les Etats-Unis puissent faire pour arrêter les extrémistes islamiques. Par contre, il y a quelque chose que l'Autorité palestinienne puisse faire pour les Etats-Unis, c'est faire cesser les incitations quotidiennes des extrémistes. Il suffit d'aller sur Memory.org. Il suffit de regarder la télévision palestinienne quotidiennement, pour s'apercevoir que c'est l'incitation qui met en danger les troupes américaines, aussi ils peuvent arrêter d'enseigner à leurs enfants de nous détester, en cessant de donner des noms d'assassins d'Américains et d'enfants et citoyens israéliens, à des places publiques en Cisjordanie.

Une place porte le nom d'un assassin qui a tué une femme américaine et qui a tué de nombreux Israéliens. En faisant cela, en nommant une place publique, vous encouragez vos enfants à suivre le chemin de cet assassin et vous incitez à la violence contre les troupes américaines et contre les citoyens américains. Donc, concentrons-nous sur ceux qui haïssent l'Amérique, et ceux qui incitent au terrorisme contre nos troupes plutôt que se focaliser sur une courageuse nation, qui aide militairement et avec intelligence tout en ne demandant jamais aux troupes américaines de les protéger. Je veux mentionner deux propositions, à toute personne qui jète l'opprobe sur Israël, deux simples propositions.

Premièrement, si les ennemis d'Israël sont prêts à déposer les armes, sont prêts à arrêter le terrorisme et à arrêter les tirs de roquettes, il y aura la paix. Quelqu'un conteste-t-il cela ? Deuxièmement, si Israël venait à déposer les armes, il y aurait un génocide. Telle est la réalité. C'est la vérité et ces deux déclarations doivent être gardées à l'esprit.

Et puis, je voudrais parler très brièvement de trois leçons à tirer de l'Holocauste, que je connais et que j'ai apprises grâce à mon amitié avec Elie Wiesel. La première leçon est, que la morale sans la puissance militaire ne suffit pas. Nous avions de la moralité pendant la Seconde Guerre mondiale, mais nous n'avions pas la capacité pour défendre la communauté juive. Merci à Dieu pour Israël. Merci à Dieu pour ses forces militaires. Merci à Dieu pour la capacité que nous avons maintenant pour défendre notre moralité. (Applaudissements)

La deuxième leçon : La deuxième leçon est, que la puissance militaire sans morale est dangereuse. C'est la raison pour laquelle l'armée israélienne tire les leçons de l'éthique. C'est pour cela qu'il y a un concept de sainteté militaire. C'est pour cela qu'il y a des professeurs aidant à former éthiquement les militaires. Et, la troisième pour Israël, et peut-être la plus importante, est que nous devons garder à l'esprit, lorsque nous tous, nous traitons avec l'Iran, c'est que vous devez toujours croire les menaces de vos ennemis, plus que les promesses de vos amis. (Applaudissements)

C'est la raison pour laquelle, Israël doit resté totalement autonome. Et ainsi, - et donc, pour terminer, je tiens à vous remercier pour votre soutien à cette grande nation assiégée. Je tiens à vous dire que l'alliance israélo-américaine est bonne pour l'Amérique. C'est bon pour Israël, c'est bon pour la démocratie, c'est bon pour les droits de l'homme, c'est bon pour la paix, c'est bon pour le monde.

Faisons en sorte que, entre ces deux grandes démocraties, cette relation, cette alliance aille de succès en succès. Merci beaucoup. (Applaudissements)

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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