Un texte percutant, faisant le départ dans l'asymétrie de traitement entre Israël, systématiquement collé au pilori et la violence omniprésente en terre islamique, considérée comme la règle d'or à laquelle les peuples doivent se soumettre. L'organisme qui se livrerait à ces iniquités serait, d'après la légende, censé représenté l'Union entre les Nations.
Nouveau « coup de force » onusien contre Israël
Une commission ad-hoc des Nations Unies, dirigée par le « militant des Droits de l’Homme » Ian Martin, vient de terminer la rédaction d’un rapport officiel sur l’opération « Plomb durci », menée par Israël dans la bande de Gaza , en janvier 2009 , en réponse à la terreur subit dans le Sud du pays . Cette commission a enquêté sur les tirs israéliens vers des établissements de l’ONU à Gaza.
Le rapport, biaisé, unilatéral et injuste rapporte une série d’accusations d’une gravité exceptionnelle à l’encontre de l’Eta Hébreu. Il reproche notamment à Tsahal d’avoir tiré intentionnellement en direction des établissements de l’ONU tout en sachant que ces tirs sont interdits ; d’avoir fait usage d’une force excessive et disproportionnée et, enfin, d’avoir visé des civils palestiniens sans raison apparente. Le rapport, ne fait presque aucune mention des opérations du Hamas, des tirs de roquettes vers des localités israéliennes et des civils israéliens touchés par ces tirs.
La commission qui a rédigé le rapport s’est rendue en Israël et dans la bande de Gaza en février 2009. Les membres de la commission ont également rencontré des représentants israéliens qui leur ont présenté les résultats des enquêtes israéliennes à ce sujet. Mais curieusement, le rapport de l’ONU ignore complètement les éléments communiqués par Israël, et des responsables israéliens.
Le rapport préconise, entre autres, la création d’une commission d’enquête indépendante pour examiner tous les aspects de l’opération israélienne afin de vérifier si Tsahal a violé la loi internationale ou commis des crimes de guerre.
Combien , mais combien de fois j'ai entendu avant, pendant et depuis l’opération « Plomb durci », que l'Armée Israélienne ou le Pays D'Israël, se livrait à un génocide sur la population palestinienne ?
Tout est fait en sorte que se soit la faute aux israéliens ...!!! En tout cas il y a des vidéos qui démontrent que le Hamas a fait usage de véhicules et de bâtiments appartenant aux Nations Unies et a tiré des roquettes à partir de zones contiguës à ces sites. Dans aucun les installations de l’ONU n’ont été visées intentionnellement. Lors de certains incidents les Forces de Défense d’Israël ont même davantage limité leur champ d’action que le Droit international ne le requiert et ont agi avec modération pour éviter de blesser des civils.
Tsahal été confrontés à une situation allant à l’inverse de la logique : c’est l’armée israélienne qui défend les civils contre le Hamas. Mais la mort de civils gazaouis est très bonne pour les diplomates de l’ONU qui peuvent ainsi noyer les médias internationaux de tels rapports unilatéraux et injustes alors que le Hamas s’est constamment réfugié dans des écoles de l’ONU, des mosquées ou des hôpitaux, pour s’y cacher ou pour y entreposer des armes.
La stratégie du Hamas serait alors celle de causer des dégâts dans les bâtiments et les installations de l’ONU pour provoquer un mouvement de condamnation universelle contre Israël. Malgré cela Israël respecte le principe de distinction posé par le droit international, et refuse de se laisser prendre en otage par des terroristes sans scrupules qui utilisent leur population comme bouclier humain dans les écoles et les installations onusiennes.
Dans la stratégie du Hamas les écoles sont les lieux les plus privilégiés pour mener le combat : Que font ces tireurs de roquettes dans cette école ? (Voir vidéo1) .Dans la stratégie du Hamas les ambulances de l’ONU sont aussi utilisées pour transporter les troupes, en violation du droit humanitaire international : Que disent les diplomates de l’Onu ? (Voir vidéo 2)
Pourquoi cette commission qui a enquêté sur les tirs israéliens vers des établissements de l’ONU à Gaza n’envisagera pas d’enquêter sur les tactiques du Hamas qui dissimule des explosifs et centres de tir dans les écoles financé par l’ONU à Gaza ? (voir vidéo3). Pourquoi Ian Martin, le président de commission ad-hoc des Nations Unies, ne rapporte pas le fait que le Hamas dissimule dans les mosquées (lieux sensés être destinés à la spiritualité) des armes ( voir vidéo 4).
Le Hamas qui n’a pas découvert encore que la vie humaine est un bien infiniment précieux qui doit être protéger était prêt à tout durant la guerre de janvier dernier ; viser délibérément la population civile israélienne, tirer des missiles et des obus à partir de zones civiles (écoles, hôpitaux..), utiliser des symboles humanitaires tels que des ambulances pour tenter de jouir de l'impunité et recruter, former des enfants à la guerre, les utiliser comme boucliers humains.
Mais les responsables de l’ONU ont prient l’habitude d’accuser Israël, sans savoir se qui se passe exactement. On aura une fois de plus tout vu. Le Hamas tue, viole, se livre à des actes de barbarie sous l'oeil bienveillant de l’ONU (et oui le pli est bien pris dans cette partie du monde). Il faut dire qu’avec l’ONU on marche vraiment sur la tête et tout est fait pour conditionner nos esprits à accepter cette politique suicidaire pro palestinienne et arabo-islamique. Alors on accuse s-y-s-t-é-m-a-t-i-q-u-e-m-e-n-t Tsahal, afin d'enfoncer encore le clou de cette infâme propagande.
C’est à peine incroyable !!! l’ONU voulait accuser par un coup de force Israël pour "crime contre de guerre " , mais pour les arabo-musulmans qui marient les enfants avec des hommes qui ont trois , à quatre fois leur age , qui tuent les femmes adultère ,le Hamas qui éduque une population pour se faire sauter en Israël , et le bourrage de crâne depuis le jeune age , les boucliers humain que le Hamas utilise , les manifestations avec des slogans antisémites autorisés dans les pays arabes et même au cœur de l’Europe , la banalisation de la Shoah , les agressions des juifs dans le monde entier , les crimes d'honneur commis par des musulmans ,les scheiks qui diffusent la haine dans les télés arabes et qui encouragent les musulmans à exterminer les juifs jusqu'au dernier comme le sinistre Karadawi et autres alors pourquoi l'ONU ne condamne pas tout ces crimes ?
L’ONU ne s'accorde pas le droit de discuter des meurtres, de viols de fillettes légalisés, des violence faite pour adultère (ces adultères sont parfois des viols et c'est la victime qui est lapidée, comble de la bêtise islamiste) meurtres pour apostat, pour l'honneur, coupage de main ou fouet pour vols.
Pourquoi l’ONU ne dénonce pas les exactions de ceux qui commettent réellement des crimes contre l'humanité, à savoir les fanatiques de l’Islam ?
Voyons donc ces dernières décennies ce que cette culture de la mort a provoqué dans leur propre rang :
- Plus de 200.000 musulmans Algériens ont été massacrés par d’autres musulmans Algériens ces quinze dernières années - Plus de 30.000 citoyens syriens musulmans avaient été massacrés par les autorités (Hama en 1983) - Saddam Hussein a enterré vivants plus de 300.000 chiites, et a gazé 182.000 Kurdes entre 1986 et 1989 pendant l’opération Al-Anfal - Entre 1992 et 1994, 200.000 musulmans mourraient en Yougoslavie - Entre 1992 et 1995, ce sont 100.000 morts bosniaques que l’on enregistre - En 1996, 45.000 tchétchènes musulmans trouvent la mort sous les mains de leurs frères - Entre 2005 et 2009 , au Darfour on compte 400.000 musulmans assassinés - Au plus fort des bombardements de Gaza, le 5 janvier dernier , une femme musulmane, fidèle et pieuse, s’est faite exploser en Irak dans une mosquée chiite, tuant une trentaine d’innocents.
Alors j’ai envie de dire à L’ONU, que je vais, entre deux Qassams du Hamas, essayer de trouver le temps de pleurer ces 1.457.000 musulmans massacrés par d’autres musulmans que ni les arabes, ni leurs amis n’ont jamais pleurés, et ensuite je verrai s’il me reste encore des larmes pour les 1100 Gazaouis morts à Gaza !!
Le négationnisme a partie liée au courant antisioniste ultra de ces dernières années. Il rend compte, pour partie, des convergences rouge-brun sur le terrain des falsificateurs de l’Histoire. À partir de positions radicalement opposées, deux discours antinomiques en viennent à s’aligner sur une rhétorique commune. Mais le négationnisme ne cherche pas la réhabilitation du IIIe Reich, ni « seulement » une re‑légitimation de l’antisémitisme. Il est aussi, surtout peut‑être, l’expression masquée du refus de l’indépendance nationale du peuple juif. Lire
Italie – Le Président du Senat lie l’antisémitisme à l’antisionisme (07-11-2008)
mercredi 6 mai 2009
Le Président du Senat, Renato Schifani, a déclaré qu’il y avait trop de voix ambigües parmi les intellectuels et les medias, sur la légitimité de l’existence de l’Etat d’Israël". Mr. Schifani a trouvé l’occasion de renouveler son soutien à Israël lors de l’inauguration d’une exposition photographique intitulée : "Israël - 60 Ans", tenue à la Bibliothèque du Senat à la Piazza Del Minerva.
Lors d’une récente visite à Auschwitz, Mr. Schifani avait déclaré : "Nous sommes tous Israéliens". Il a dit que derrière l’antisionisme, qui argumente contre la création de l’Etat d’Israël, il y a des germes d’antisémitisme, le même antisémitisme qui a donné naissance aux camps de concentration.
"Certains", a-t-il dit, "se référent à mes paroles comme à une confusion superflue entre le peuple juif qui a subi l’Holocauste et l’Etat d’Israël". "Mais mon intention était de lier les deux extrémités du fil de cette terrible histoire, tout en dénonçant la tendance d’antisémitisme qui frappe encore certaines sociétés Européennes, heureusement peu nombreuses, se cachant derrière le masque de l’antisionisme".
Mr Schifani a clarifié : "L’antisionisme ne s’applique pas à ceux qui critiquent certains aspects de la politique Israélienne mais à la non-reconnaissance du droit d’existence d’Israël."
Appréciant le fait que "la grande majorité des forces politiques sont en accord sur la solidarité apporte sur une grande échelle à Israël", il a poursuivi en disant que "la décision de rejeter toute forme de violence et d’extrémisme et d’ouvrir un dialogue le plus ouvert possible ainsi que d’autres négociations diplomatiques est primordiale pour terminer le chapitre douloureux du conflit Israélo-palestinien."
"Je ne suis pas en quête d'une nouvelle religion. Je suis très heureux avec l'ancienne, qui est le judaïsme." (Leonard Cohen)
Leonard Cohen a annoncé qu'il va faire une tournée en Israël en septembre. La déception est immense dans le camp des boycotteurs.
Immédiatement les professeurs Haim Bresheeth, Hilary Rose et Jonathan Rosenhead du Comité britannique pour les universités de Palestine lui ont adressé une lettre ouverte très lyrique qui commence ainsi :
"Vos chansons ont fait partie de la bande sonore de notre vie – comme une respiration pour certaines d’entre elles. Mais nous ne comprenons pas votre décision d'effectuer une tournée en Israël en septembre de cette année."
Et pourtant, dans le paragraphe suivant, les boycotteurs commettent une erreur. Ils font appel à Cohen non pas en tant que juif, mais en tant que bouddhiste.
Or selon Jonathan Freedland [photo], bien que Leonard Cohen se soit retiré dans un monastère bouddhiste, il n'a jamais renié la foi dans laquelle il a été élevé. "Je ne suis pas en quête d'une nouvelle religion", a-il dit déclaré. "Je suis très heureux avec l'ancienne, qui est le judaïsme."
CARREFOUR REVENDIQUE SA NEUTRALITE. HENRI CUKIERMAN , PRESIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE FRANCE-ISRAËL S'EXPRIME DANS "RUE89"
mai 03
Par Daniel Rouach Rubrique: Boycott Publié le 3 mai 2009 à 11:24
IsraelValley est très bien plaçé pour suivre les évènements qui se déroulent autour de la mise en place d’un boycott (très limitée) de produits israéliens en France. Comment réagir ?
Notre site est un journal d’informations et n’a pas vocation de se transformer en plate-forme politique. Aucun appel ne sera donc lançé pour la mise en place d’actions contre-offensives.
Le Président de la Chambre de Commerce France-Israël est en liaison avec les autorités pour que la loi républicaine soit respectée.
Dans rue89.com (extraits) que nous citons sans commentaires : “Les appels au boycott des produits israéliens ne sont pas une nouveauté dans la mouvance pro-palestinienne. Mais l’action de samedi dernier s’inscrit dans une une stratégie de communication offensive via Internet.
Une dizaine d’opérations a déjà été menée dans des magasins Carrefour d’Ile-de-France. Les images tournées dans l’hypermarché d’Aulnay-sous-Bois et diffusées sur Dailymotion et Youtube auraient été vues plus de 450 000 fois.
Le groupe CARREFOUR affirme garantir la fiabilité de l’affichage de l’origine des produits vendus dans ses magasins et revendique sa neutralité :
Toujours dans rue89.com : “Selon Carrefour : « Il ne nous appartient pas de prendre parti et nos magasins n’ont pas vocation à devenir un lieu d’affrontements politiques, religieux, ou idéologiques. Nous prenons ces affaires très au sérieux, notre priorité est d’assurer la sécurité de nos collaborateurs et de nos clients. »
Une neutralité saluée par Henri Cukierman, le président de la Chambre de commerce France Israël, pour qui “les grands groupes de distribution ont une réaction saine et intelligente en ne se laissant pas influencer par ces groupuscules”.
“Les clients doivent pouvoir être libres de leurs achats !”, insiste-t-il, qualifiant ce type d’actions d’”agitation grotesque”.
L´écrivain américano-égyptien Magdi Khalil critique l´invitation d´Ahmadinejad à Durban II : un président raciste pour participer à une conférence contre le racisme
Ci-dessous des extraits d´une interview de l´écrivain américano-égyptien Magdi Khalil, diffusée sur Al-Jazeera le 19 avril 2009 :
Magdi Khalil :Tout d´abord, il me semble évident que les délibérations se focalisent sur Israël, sur la base de ce qui s´est passé en Afrique du Sud en 2001. La deuxième chose qui est très claire est la présence du président iranien. Ce président raciste va participer [à une conférence] contre le racisme. Ce président appelle à la destruction d´un Etat membre de l´Union européenne. Comment une chose pareille est-elle possible ? Comment le président iranien peut-il être invité à une conférence qui appelle à la tolérance et à combattre le racisme ? Comment ce président peut-il être invité ?
Permettez-moi de déclarer très simplement que la conférence d´Afrique du Sud s´est focalisée sur la question du sionisme, de savoir si sionisme équivaut à racisme. Mais nombreux sont ceux dans le monde qui estiment que la loi religieuse islamique telle qu´elle est appliquée en Somalie, en Afghanistan, au Soudan et en Arabie saoudite, est pire que le racisme.
Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le sitewww.memri.org/french.
Le leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) voulait, en se rendant à Gaza, "témoigner de sa solidarité avec la population palestinienne et avec ceux qui, en Israël, s’opposent à la politique criminelle de leur Etat". Peine perdue : Olivier Besancenot a été refoulé, lundi 20 avril, à la frontière entre Israël et la bande de Gaza.
"On a été reconduits par les autorités israéliennes", a expliqué M. Besancenot. C’est un "refus catégorique. On nous a dit non", a-t-il ajouté en précisant avoir attendu deux ou trois heures en vain au point de passage d’Erez, entre Israël et le territoire palestinien. "La raison invoquée, c’est que les délégations politiques n’ont pas le droit de rentrer à Gaza", contrairement aux délégations humanitaires et diplomatiques.
Un responsable militaire israélien a expliqué ne pas être au courant du cas spécifique de M. Besancenot et de sa délégation, indiquant que "pour obtenir l’autorisation d’entrer à Gaza, une demande doit être déposée plusieurs jours à l’avance auprès de l’armée qui décide en dernière instance".
Le dirigeant du NPA a rencontré samedi des militants d’extrême gauche, israéliens et palestiniens, juifs et arabes, engagés "dans la lutte contre l’occupation israélienne". Il s’est entretenu dimanche à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, avec Hussein Khader, député du parti Fatah de M. Abbas. Son retour en France est prévu mardi.
Peut-on sortir de l’engrenage de « l’antisémitisme au nom de l’autre », élevé au rang de précepte universel, lors de Durban I ? Comment en est-on arrivé à de tels actes de « piraterie » du droit international ? En quoi la haine du Juif n’est-elle que le premier coup de semonce, avant érosion de la liberté d’opinion, de la presse ou du droit des femmes ? Pourquoi la France tient-elle tant à réécrire le « brouillon » de cette farce d’humanisme dévoyé? Pourquoi, in fine, le boycott, par les pays démocratiques, de la Conférence de Durban II à Genève reste la seule alternative crédible pour l’avenir des « droits de l’homme » ?
Par Marc Brzustowski
Introduction
Dans un article de la revue Contact J (n° 223, de mars 2009), l’ancien ambassadeur d’Israël en France, l’historien Elie Barnavi, témoigne de son action auprès de ses homologues français, durant la période de Durban I (Afrique du Sud), entre la fin du mois d’août et le 9 septembre 2001. Il met en garde contre les principes initiateurs de ces dérives et en appelle à l’analyse des causes, plutôt qu’à l’atténuation des effets. L’hystérisation de masse, dans les rues et les tribunes internationales, loin d’apaiser les conflits et les injustices, n’a pas d’incidence que dans les textes. Comment ne pas se rappeler que les mots tuent ?
Ce mode de « happening » a un impact souterrain, analogue à la tectonique des plaques, sur les grands équilibres géostratégiques : il réactive le « choc des civilisations », en distillant un conflit de valeurs, par brouillage des lignes entre le « négociable » et ce qui ne l’est pas. L’ex-Ambassadeur d’Israël rappelle sur quel festival de racisme antijuif la première conférence a débouché. Sa prochaine réédition à Genève, entre le 19 et le 24 avril de cette année, a toutes les chances de donner libre cours à d’autres excès, si les Gouvernements occidentaux ne se montrent pas intransigeants face à tous les dérapages annoncés.
Nous situerons le contexte international des deux conférences, l’instrumentalisation de la lutte antiraciste et des droits de l’homme par les régimes qui en sont les pires ennemis (Lybie, Iran, Pakistan, Cuba…). Nous verrons ainsi que l’antisionisme, par effet d’exclusive et d’aubaine, sert de masque à la subversion généralisée des règles adoptées par les démocraties pour garantir les conditions du vivre-ensemble. L’objectif de ces « grandes messes » où « il faut être là » pour être vu, est de leur substituer des principes régressifs, mais conformes à la promotion de la Chari’a : répression du blasphème assimilé au racisme suprême et supériorité de la religion (laquelle ?) sur les droits universels, d’où il ressort : une limitation du droit d’expression, de la liberté de la presse, la captation des droits des minorités et des femmes, l’immunité apportée à certains régimes totalitaires, la mise en accusation de la laïcité, tout en se livrant à l’hyperbole diabolisatrice concernant une seule et même démocratie avancée : Israël, dont l’existence même est insupportable aux fondements de la Oumma.
DuDurban I, une pierre noire sur le chemin de l’histoire universelle :
Rappelons les faits, tout d’abord. L’organisation de 2001 a donné lieu à deux forums : l’un gouvernemental (170 pays présents) et l’autre regroupant quelques 6000 ONG, un chiffre record. Chacun d’entre eux devait faire des recommandations finales qui continuent d’opérer dans le formatage des prochaines sessions. Si la seconde instance a donné lieu à des outrances comportementales, on, a également assisté, dans la première, à une focalisation sur la situation proche-orientale.
Le lundi 3 septembre, face à l’usage répété d’un « langage de haine » à son encontre : « purification ethnique », « apartheid », « génocide », « crimes racistes », « holocauste », Israël quitte la session, en coordination avec les Etats-Unis. Les pays arabes crient « victoire ! » face à ces défections majeures : ils sont parvenus à transformer un « conflit politique et territorial en conflit racial, religieux et existentiel » (Rabbin Michaël Melchior, Ministre adjoint des Affaires étrangères). L’Union Européenne tient jusqu’au bout pour veiller à ce que soit supprimée cette rhétorique. Mais, en l’échange de l’introduction d’une « mémoire de l’Holocauste », l’Organisation de la Conférence Islamique exige le maintien des paragraphes spécifiques consacrées à la Palestine, Israël devenant le seul pays visé spécialement dans l’ensemble du document. Premier acte de poids, équivalant à une rédition sous condition de l’U.E : l’antisionisme, l’anti-israélisme sont devenus internationalement « légitimes », même et surtout au « nom de la Shoah » ! Le tour de passe-passe sémantique a parfaitement fonctionné…
Certaines avancées ont, néanmoins, concerné les Roms/Gitans/ Sintis. En revanche, il a été impossible d’évoquer les discriminations de castes et la situation des Dalit (Intouchables) en Inde ou celles commises contre les minorités en Chine (Tibétains). La traite et l’esclavage ne sont condamnés que lorsqu’il est question de la traite transatlantique, car plusieurs pays arabes et africains se sont opposés à l’évocation de l’esclavage contemporain (traite transsaharienne ou par l’Océan Indien).
Concernant le forum des ONG, les groupes anti-démocratiques ont pris les réunions en otage, empêchant la prise de parole des femmes, etc. En raison du « langage de haine », la Haute Commissaire aux droits de l’homme, Mary Robinson s’est vue obligée de refuser de transmettre le document final des ONG aux membres des Gouvernements.Elle s’est, ensuite, levée à un dîner d’une ONG pour déclarer: «Cette conférence a pour objectif d’aboutir à plus de dignité humaine. Mon mari est caricaturiste, j’adore les caricatures politiques, mais quand je vois le racisme dans cette brochure de caricatures, éditée par l’Union des Avocats arabes, je dois dire que je suis juive… Je sais que vous autres ne comprendrez pas facilement, mais vous êtes mes amis, aussi je vous dis que je suis juive et que je n’accepterai pas que cette dissension sabote la conférence.»
Un Un préambule au « révisionnisme en temps réel » à propos du terrorisme international
Un détournement symbolique ne vient jamais seul. Deux jours après cette mascarade, les Twin Towers du WTC de New York s’effondraient, saignées à mort de tous leurs occupants par l’impact de deux Boeing détournés par Al Qaeda, aussitôt transmutés en missiles humains. Ils emportaient vers l’abîme 2973 personnes tuées et 24 autres disparues. Plusieurs milliers de blessés, notamment secouristes, sont atteints de maladies induites par inhalation de poussières toxiques. Le concept de Jihad Global était né, inutile de le préciser : dans la douleur.
Bien qu’il ne soit pas là question d’établir un lien de cause à effet, la conférence a précédé l’évènement majeur du tournant tragique de ce début de XXIè siècle. Mais, ses travaux l’ont aussi succédé, comme pour mieux effacer les traces du crime. Par son caractère mondialisé, elle annonçait bien autre chose que ce qu’on pouvait lire d’hideux, sur les caricatures et affiches, slogans, pancartes et banderoles brandies dans le vacarme haineux de Durban : l’antisémitisme, l’antisionisme révèlent là leur caractère de « faux-nez » dans un théâtre d’ombre et de cruauté extorqué à Dante Alighieri. Leur rôle principal et universel est de dissimuler, en cercles concentriques, d’autres racismes, tentatives génocidaires, et décrets d’oppression au nom de principes dévoyés de « Justice », derrière la propagande détournée contre l’Etat Juif, traîné en paria au ban des Nations. Le déchaînement anti-juif de 2001 n’était que la partie émergée d’un iceberg qui n’a pas tardé à faire surface…
A-t-on décrypté le « message subliminal » ? Les sessions programmatiques de Durban II, depuis 2001, n’ont eu de cesse de désigner « l’Occident » comme responsable des Twin Towers, de Madrid 2004 ou de Londres 2005. Le seul « racisme » qu’il faut déduire du 11 septembre pour le condamner, c’est, bien évidemment ( !), « l’Islamophobie » qui en serait la seule cause et conséquence.
Un Un contexte global favorable au marchandage
Aujourd’hui, Barack Obama souhaite tendre la main à l’Iran. Des missions d’exploration (mandatées par l’éclectique Madame Hillary Clinton) rendent visite aux ennemis de l’Amérique, comme la Syrie ou les Taliban. Un véritable « vent de panique » bouscule les lignes alliées (Irakiens, Kurdes, Saoudiens, Pakistanais…), selon l’éditorialiste d’origine iranienne, Amir Tahéri (New York Post, 17 mars 2009). Le Royaume-Uni ou la Belgique invitent le Hezbollah à Londres et au Parlement belge. Toutes les conditions semblent réunies pour que l’on assiste à un nouveau détournement des conventions internationales présidant aux droits de l’homme. La France le sent et « anticipe », dans une attitude conciliatrice qui s’apparente à de la compromission.
Israël reste en ligne de mire, peu de temps après l’opération « Oferet Tetsuka » (« Plomb Durci »), de janvier 2009, à Gaza. Non qu’il soit interdit de discuter, voire de critiquer la décision prise Gouvernement israélien, avec l’assentiment consensuel de tout le pays, camp de la paix compris (la chanteuse Achinoam Nini, le prof. Yehoshua Leibovitz, les écrivains Amos Oz, David Grosmann, etc.) ; mais parce que l’on sait, d’ores et déjà, que toutes les condamnations et tentatives actuelles de judiciarisation du conflit n’ont, une fois encore, qu’un seul but : politiser à l’extrême la question des droits de l’homme, hystériser les masses dans le monde, au sujet de la seule « injustice » qui vaille : la situation des « réfugiés palestiniens » maintenus en camps de fortune par toutes les puissances arabes de la Région depuis 61 ans, excepté dans l’Etat Juif qui leur a offert la citoyenneté et entamé un processus de paix avec le Fatah. Nous sommes bien au-delà de tout ce qui n’a jamais été entrepris pour se ruer au secours des Darfouris (plus de 200 000 tués à cette heure), des Tibétains, des Congolais, des Rwandais, des ex-Yougoslaves, toutes ethnies confondues, etc. De fait, la campagne anti-israélienne actuelle, orchestrée à grands renforts de médias, arrive à point nommé, pour contrer par la rue, le Tribunal Pénal International de La Haye, qui vient d’inaugurer deux procédures que l’on attend depuis longtemps : l’inculpation du maître du Soudan, Omar el-Béchir et la mise en place du Tribunal pour le Liban, autour de l’assassinat de Rafic Harriri. Celui-ci instruira le premier procès international des commanditaires du terrorisme, en l’occurrence, cette fois, le régime syrien des Assad et ses nervis hauts-gradés, relayés, au pays des cèdres, par le Hezbollah. Faire du bruit, porter plainte par voie d’ONG, permettra de crier à « l’Injustice » d’un « deux poids-deux mesures » de facture « occidentale ».
VeVers une capitulation des démocraties, avec la France en « bourgeois de Calais » ?
Le menu gratiné de ces séances prévues pour 2009 n’a, au départ, rien à envier à sa sœur aînée.Le Bureau du comité préparatoire, d’août 2007, compte la Libye comme présidente, Cuba rapporteur, la République islamique d’Iran comme vice-présidente ou le Pakistan, porte-parole agressif de l’Organisation de la Conférence Islamique. Le décor était planté.
Sous l’égide du russe Boychenko un groupe de travail (Russie, Belgique, Norvège Egypte) a amendé les textes initiaux, en mars 2009, de façon à ce qu’ils paraissent plus consensuels. Un nouveau texte de 17 pages vise à lever l’hypothèque du boycott (Israël, le Canada, l’Italie et plusieurs pays européens l’ont annoncé), en gommant les questions qui fâchent. Il a été élaboré aux forceps, sous la pression de la France. Concrètement, dès le premier paragraphe du « nouveau » document, même si Israël n’y est plus mentionné, les principes enterrinés lors de Durban I restent toujours valables. Ainsi en est-il de la déclaration qui veut que les Palestiniens, plutôt que d’être au cœur d’un conflit politique et territorial, subiraient, ipso facto un « racisme » (lire : l’« apartheid » d’un pouvoir « colonisateur »). « Lors du dîner annuel du CRIF, en février 2008, le président Nicolas Sarkozy a lancé ce fameux slogan des « lignes rouges » à ne pas franchir. Force est de constater que durant plus d’un an, les fameuses lignes rouges n’ont jamais été clairement définies et qu’elles ont évolué au gré de l’avancement des négociations » (extrait de l’interview de Malka Marcovitch). L’intérêt de la France est de préserver toutes ses chances à « l’Union pour la Méditerranée » et de demeurer la puissance protectrice à l’égard de l’Afrique. Rama Yadé n’a, par exemple, pas reçu les associations féminines qui le demandaient, traitant les discriminations faites aux femmes d’un revers de manche, durant toute cette période de tractations.
Pire, selon Malka Marcovitch, la focalisation légitime sur l’antisionisme bien réel de 2001, empêche de voir à quel point tous les principes gouvernant les sociétés démocratiques sont la cible d’un terrorisme intellectuel d’Etats désignant la seule « islamophobie » comme « racisme absolu ». La laïcité, la liberté de la presse, le droit des femmes en sortiront laminés.
L’antisionisme est, avant tout un puissant catalyseur de haine. Il prend source dans le récit islamique qui veut que l’Islam soit venu remplacer Judaïsme et Christianisme et non vivre à leurs côtés. Selon cette lecture musulmane, l’histoire « réelle » prend naissance en 622 de l’ère commune. Toute revendication de l’existence de deux royaumes juifs, 1300 ans plus tôt, est renvoyée à l’archaïsme d’une « préhistoire » précédant « la Révélation » faite à Mahomet, et lui fait perdre automatiquement son sens. S’en prendre de façon obsessionnelle à la présence de cet Etat sur le territoire d’un waqf, permet, par extension, la révision et l’inversion de l’ensemble de l’histoire passée et présente des peuples, et de se livrer à toutes sortes de manipulations culpabilisatrices des démocraties. Les Etats de droit ont, les premiers, aboli l’esclavage, initialement, instauré la « Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen », combattu les divers totalitarismes et instauré les procès de Nuremberg, les Nations-Unies, le TPI, le principe d’ingérence, etc. Ainsi, en terme de droit international, par exemple, la condamnation par le TPI, du planificateur des massacres ethnico-religieux au Darfour, Omar El Béchir, est interprétée par ses défenseurs comme l’expression « hérétique » d’un droit des grandes puissances hérité du « colonialisme ».
Selon Malka Marcovitch, encore : « La DPA (Déclaration et Plateforme d’Action) a intronisé les religions « comme valeurs intrinsèques » et « l’islamophobie » a été introduite pour la première fois dans un texte onusien… cette plateforme a permis de construire le monstrueux édifice constitué de multiples comités de l’ONU qui visent à redéfinir les normes universelles, où la lutte légitime contre le racisme est instrumentalisée pour donner un rôle politique aux religions, en particulier à l’Islam, et à promouvoir le relativisme culturel. »… Elle décrit le « nouveau » texte de 17 pages comme « Une espèce de verbiage cosmétique qui cache on ne peut plus mal la régression et la capitulation de nos démocraties. Concernant la liberté d’expression, la terminologie de diffamation des religions a en effet disparu. Il est demandé en remplacement à ce que la haine raciale ou religieuse, qui constitue une discrimination, soit interdite par la loi. Dans le même temps, le texte s’inquiète que les médias dans leurs diverses formes contribuent à l’incitation à la haine raciale ou des communautés religieuses. Sont également mis à l’honneur les rapports du rapporteur spécial sur les formes contemporaines de racisme qui a consacré ces 7 dernières années à traquer "l’islamophobie" –affaire des « caricatures danoises, Charlie Hebdo- et à condamner la diffamation des religions !!! »
Conclusion : ne jamais dîner avec le diable, même avec une longue cuiller…
Nous laisserons à Malka Marcovitch et Elie Barnavi le soin de conclure :
Malka M. : « Si la France, qui a encore une aura symbolique auprès de nombreux peuples du monde, part en ayant bradé leurs revendications, elle sortira avec une image calamiteuse. Certaines ONG antiracistes qui ne défendent plus rien mais qui ont un rôle politique grandissant et participent à ces dérives, auront vite fait d’instrumentaliser pareil départ. Si la France se retire aujourd’hui en condamnant le fait que l’on ne pourra pas, encore une fois, parler du racisme dans le monde, elle sera admirée et respectée. Malheureusement, j’ai le sentiment que c’est trop tard. Le nouveau texte, présenté le 18 mars, a un drôle de petit goût nauséabond de déjà vu. Notre diplomatie crie victoire. Je ne peux m’empêcher de penser à Chamberlain et Daladier acclamés par la foule à leur retour de Munich en septembre 1938. »
Selon E. Barnavi, plutôt qu’un consensus de façade, l’inflexibilité des pays démocratiques de la planète doit se traduire par une mise à plat de la représentativité dans l’organisation de ce type d’évènements onusiens et des instances qui y travaillent depuis des années. Le pouvoir au sein de ces instances est distribué par grands blocs géographiques : les 22 pays arabes au Maghreb, Proche et Moyen-Orient ou les 57 pays islamiques de par le monde, y votent comme un seul homme. Ces régimes et d’autres, comme la Chine, s’y taillent la part belle en imposant leur vision du monde au reste de l’humanité. De nouveaux modes de cooptation sont possibles : « Il importe donc de casser la logique géographique, en lui substituant une logique alphabétique.On obtiendrait ainsi des groupes hétérogènes, démocraties et dictatures mélangées, ce qui aurait au moins l’avantage de battre en brèche le phénomène si connu du vote automatique et créerait une émulation plus saine au sein des groupes ».
L’expression est de Malka Marcovitch, observatrice de premier rang de l’ensemble du processus.
A. Finkielkraut : Au Nom de l’Autre. Réflexions sur l’antisémitisme qui vient. Paris, Ed : Gallimard, 2003
Antique sagesse juive des règles de préservation du Lachon Ha ra !
- Les fameuses lignes « rouges », selon le Quai d’Orsay, qui n’en finit pas de « mettre de l’eau dans son vin ».
Source : Malka Marcovitch : De Durban I à Durban II. Quels enjeux pour la lutte antiraciste, les droits humains et la démocratie, février 2001 (texte communiqué à la Communauté de Rennes).
Dans la « Divine Comédie », Lucifer a creusé l’enfer, dans sa chute, sous la ville de Jérusalem, au centre de la Terre.
Les USA n'iront pas à la conférence de l'Onu sur le racisme
Par Reuters, publié le 18/04/2009 à 22:58
WASHINGTON - Les Etats-Unis boycotteront la conférence des Nations unies sur le racisme prévue la semaine prochaine à Genève en raison de la formulation "contestable" du document final préparé pour cette réunion, annonce le département d'Etat américain.
"Il paraît maintenant certain que les inquiétudes qui subsistent ne trouveront pas de réponse dans le document qui doit être adopté la semaine prochaine à la conférence", a déclaré Robert Wood, porte-parole du département d'Etat.
La conférence "Durban II" se tient du 20 au 24 avril. L'Onu organise ce nouveau forum dans l'espoir de surmonter les séquelles laissées par sa première conférence sur le même thème, tenue en 2001 en Afrique du Sud. Israël et les Etats-Unis s'en étaient retirés parce que des pays arabes avaient tenté d'y assimiler le sionisme au racisme.
Certains blogs n'ont pas la fonction "rechercher". Le mieux est de faire une recherche avancée sur Google en tapant le terme recherché et l'adresse du site.
Livres Malka Marcovich, Les Nations Désunies : Comment l'ONU enterre les droits de l'homme, Jacob-Duvernet. Préface d'Elisabeth de Fontenay. Claude Levenson, Jean-Claude Buhrer, L'ONU contre les droits de l'homme, Mille et Une nuits.
Films A ne pas manquer, le 21 avril à 20h45 sur Arte, le documentaire de Caroline Fourest et Fiammetta Venner sur la bataille des droits de l'homme et Durban II.
Amnesty International a abandonné les Juifs à la Conférence de Durban
"Amnesty [...] a abandonné les Juifs à Durban."(Shimon Samuels, Centre Simon Wiesenthal)
"Il suffit d'observer les préparatifs de la conférence de l'ONU sur le racisme (Durban II), qui se tiendra à Genève du 20 au 24 avril, pour prendre conscience de l'état permanent d'accusé qui est réservé à l'Europe et aux États-Unis."(Ivan Rioufol, éditorialiste)
"L'Etat d'Israël y est accusé d'être par essence raciste. En revanche, il n'est jamais fait mention du Darfour ou du Zimbabwe."(Bertrand Delanoë, maire de Paris)
"La Conférence mondiale contre le racisme organisée à Durban du 28 août au 7 septembre 2001 fut le fiasco que l’on sait en raison du déchaînement de haine antisémite et antioccidentale au sein du Forum des ONG conjoint à la conférence onusienne. On se souvient qu’y circulaient des tracts anti-juifs d’une rare violence dont certains glorifiaient la figure d’Hitler, que sur certains stands des Protocoles des Sages de Sion étaient distribués, que "des morts aux Juifs" ont été scandés par près de 2000 personnes suite au discours du "leader maximo" cubain. [...] Mais quatre jours après la fin de l'effarante conférence anti-raciste-raciste de Durban, survenait l'événement marquant de ce début de XXIe siècle: les attentats du 11 septembre. L'effroi dans lequel ils ont plongé le monde a éludé alors la réflexion sur ce qui venait de se jouer à Durban [...]." (Barbara Lefebvre, enseignante)
A l’approche de la conférence dite de Durban II, NGO Monitor a publié un guide"Durban II Resource Guide". Les passages consacrés au rôle joué par Amnesty International au Forum des ONG qui se tenait en marge de Durban I en 2001 dans la stigmatisation d'Israël sont particulièrement éclairants. On trouvera un résumé ci-dessous.
Passivité face à l'harcèlement de délégués juifs
A Durban, des délégués juifs furent l’objet d’attaques verbales et de menaces de violence physique pendant toute la durée de la conférence. Amnesty International et Human Rights Watch, les deux ONG de défense des droits de l’homme les plus puissantes, sont restées passives face à cet harcèlement.
Déclaration finale du Forum des ONG
La déclaration finale du Forum des ONG est un concentré d'accusations dirigées contre Israël.
Israël y est qualifié d'"État raciste", accusé de commettre des "actes de génocide" et de "crimes contre l'humanité", de mener une politique d’"épuration ethnique" et on y dénonce l'existence d'un "apartheid israélien". Par contre, la violence et le terrorisme des Palestiniens ne figure nulle part. Malgré ce déséquilibre flagrant, Amnesty a déclaré que le "document [était] largement positif". On ne dit pas mieux.
Le document recommande qu'on applique :
" [...] une politique d'isolement complet et total d'Israël en tant qu'État d'apartheid [...] l'imposition de sanctions globales et obligatoires et d"embargos, la cessation complète de tous les liens (diplomatiques, économiques, sociaux, de coopération, de coopération militaire et de formation) entre tous les États et Israël".
La notion d'antisémitisme fut redéfinie et élargie: le "racisme anti-arabe" y fut incorporé.
Tandis que certaines associations, notamment juives et européennes, protestèrent contre l'adoption de cette déclaration, Amnesty a gardé le silence. Par après, une fois qu'elle commença à être publiquement critiquée, Amnesty prit ses distances par rapport à la déclaration et à l'ambiance empreinte d'antisémitisme qui avait régné pendant la conférence, tout en considérant, répétons-le, que la déclaration des ONG était un "document largement positif".
A Durban, Amnesty a contribué à la stigmatisation d’Israël. Par exemple, un journaliste du JTA a noté qu'un communiqué de presse émanant d'Amnesty fut distribué détaillant plusieurs cas de racisme et de violations des droits de l'homme dans le monde entier. Mais seul le nom d'Israël était mentionné.
NGO Monitor a pu observer que la déclaration finale du Forum des ONG sert de plan d'action et de stratégie aux ONG pro-palestiniennes radicales qui ont participé à sa rédaction, ainsi qu'à bon nombre d'ONG internationales qui les ont soutenues dans la diabolisation d’Israël. ONG Monitor appelle cet plan d’action : "la Stratégie de Durban".
Amnesty et "la Stratégie de Durban"
- Fausses allégations sur le "massacre" de Jénine (2002).
- Campagnes en faveur de boycotts et de poursuites judiciaires contre Arien Sharon en Belgique (2001) et la société Caterpillar (2005).
- Appel à imposer un embargo sur les ventes d’armes à Israël.
- Accusations infondées qu'Israël a commis des "crimes de guerre" et lancé des "attaques délibérées contre des civils" pendant la seconde guerre du Liban (2006). Se basant sur des "témoins oculaires", Amnesty a allégué que le Hezbollah n’opérait pas au milieu de populations civiles.
- Focalisation disproportionnée sur Israël pendant le conflit de Gaza (2007-2008) et emploi de termes comme "punition collective", "puissance occupante", "force indiscriminée", tout en ignorant des violations aux droits de l'homme plus sérieuses commises dans la région.
"Un texte final émanant de ce forum [Forum des ONG] assimilait les violations commises massivement par les Israéliens dans les Territoires occupés à un "génocide". Malgré les interventions répétées de notre organisation auprès des autorités israéliennes concernant leurs lois discriminatoires et certaines lois violant le droit international, Amnesty ne cautionna pas cette déclaration, s’en tenant purement et simplement aux normes du droit international (le terme de génocide doit être employé avec prudence). Amnesty International considéra néanmoins la déclaration des ONG comme un document largement positif, donnant la parole à toutes les personnes victimes de racisme, où qu’elles soient, y compris à celles que l’on entend rarement."
Tovah Lazaroff et Hilary Leila Krieger | Jerusalem Post édition Francaise
jeudi 16 avril 2009
La nouvelle version du texte préliminaire de la conférence contre le racisme prévue la semaine prochaine à Genève serait pire encore que la précédente concernant Israël. "Le nouveau texte n’apporte aucune amélioration. Au contraire, il est pire que le précédent parce qu’il se réfère [à Israël] comme d’une occupation étrangère", explique l’ambassadeur israélien des Nations unies à Genève, Roni Leshno.
En outre, dès le premier paragraphe, le nouveau texte reprend les conclusions de la conférence contre le racisme qui avait eu lieu à Durban en 2001, où Israël avait été mis au ban. Israël et les Etats-Unis avaient quitté la conférence à cause de l’ambiance antisémite qui y régnait.
Israël, le Canada et l’Italie ont déjà prévenu qu’ils boycotteraient le prochain rassemblement de Genève surnommé Durban II.
Les Etats-Unis attendaient de voir la version du nouveau texte de la conférence avant de se prononcer définitivement. Après en avoir eu connaissance, des responsables de l’administration Obama ont contacté les leaders de la communauté juive, leur assurant que les changements effectués dans le texte de Durban II n’étaient pas suffisants pour permettre leur participation.
De son côté, le haut-commissaire aux droits de l’Homme Navi Pillay a accueilli positivement le nouveau texte de 17 pages qui confirme celui de Durban I.
Elle a exhorté tous les Etats à participer à la conférence : "Des vies sont en jeu", a-t-elle dit lors de la réunion du comité préparatoire de la conférence.
"L’avenir et l’espoir des victimes du racisme repose entre vos mains. En huit ans [depuis la conférence de 2001], les mesures anti-raciales n’ont pas réussi à faire reculer les pratiques discriminatoires et l’intolérance des débris répugnants de l’histoire."
"Les objectifs de la déclaration et du programme d’action de Durban n’ont pas été atteints. Cette réalité devrait nous inciter à trouver un terrain d’entente sur la lutte contre le racisme. Pour parvenir à ce but, les outils exposés dans la déclaration et le programme d’action sont à portée de main si nous restons attachés à ces objectifs", estime Pillay.
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Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité
Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.