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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 12:28

 

 

      A Julien, Derek, Ruben, Monique, Elyahou, et tant d'autres qui ont franchi le pas, ces temps derniers, A David, Clelia, un autre Ruben, Dany, Myriam, Esther et, et, et..., ces dernières années,

 

Baroukh Aba!

 

 

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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 08:16

 

 

Photos - Jérusalem - Hier, aujourd'hui et pour toujours . Vidéo en français 4000 ans en 5mn

 

Merci Jean 

 

 

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/144661

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 20:08

 

 

 

 

 

A peine le plan de partition de la Palestine mandataire était-il voté par l'Assemblée Générale de l'ONU le 29 novembre 1947, les milices arabescommencèrent à attaquer les villages juifs de Palestine. 
Dès janvier 1948, l'armée de la guerre sainte dirigée par Abd al Kader Husseini entame le blocus de Jérusalem et de ses 100 000 habitants juifs, empêchant tout ravitaillement, et attaquant les civils comme les infirmières et médecins de l'hôpital Hadassah massacrés le 13 avril 1948. 
Les troupes des pays arabes voisins, pour certaines déjà présentes dès février 1948, attaquent conjointement sur tous les fronts dès le lendemain de la déclaration d'indépendance de l'Etat juif naissant. 
C'est dans ce contexte qu'aura lieu entre mai et juin 1948 l'expulsion des populations juives de Jérusalem occupée par les Arabes.

Par Aschkel - Publié dans : JERUSALEM - Communauté : L'Equipe J.A.G - TOP NEWS - 
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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 09:05

 

La Shoah revisitée

 

Par Marc-André Charguéraud

 

 

             Conférences sur les réfugiés,

                 une politique spectacle.

                         1938 et 1943.

 

   Des gesticulations politiques pour calmer une opinion publique choquée par les persécutions puis le massacre des Juifs.

 

 

Fin 1937, 130 000 Juifs allemands ont quitté le Reich. Ils sont encore près de 500 000 dépouillés de tous leurs droits qui cherchent à fuir. Déjà le 27 décembre 1935, James McDonald, Haut Commissaire aux réfugiés venant d’Allemagne, alerte le monde : « Le programme du gouvernement allemand est conçu pour réduire les non-aryens à la misère (…) de façon à rendre leur situation intenable (…) et que ces importuns soient obligés de fuir l’Allemagne ».

 

Après le rattachement de l’Autriche à l’Allemagne en mars 1938, les méthodes appliquées par les nazis aux Juifs pour les forcer à fuir font frémir. Le «candidat » obligé à l’émigration doit régler la taxe d’émigration et la taxe juive, abandonner son logement, donner un pouvoir à sa banque pour qu’elle puisse disposer de ses biens au profit du régime et ne partir qu’avec ses effets personnels. On lui donne alors un passeport qu’il doit utiliser pour quitter le pays dans la quinzaine, sous peine d’être interné dans un camp de concentration, explique Adolf Eichmann. Une fois expulsés au-delà de la frontière autrichienne, ces Juifs sont souvent pourchassés d’un pays à l’autre par des autorités qui refusent de les recevoir.

 

Dans ce contexte, face à une opinion publique scandalisée, le président Roosevelt organise la Conférence d’Evian en juillet 1938. Roosevelt précise que le but de la conférence est de faciliter l’émigration d’Allemagne et d’Autriche de réfugiés politiques. Il faut ici traduire réfugiés politiques par réfugiés juifs, car Roosevelt ne veut jamais en parler en tant que tels. Mais le président s’empresse de fermer la porte. Dans son invitation il précise « qu’il ne sera demandé à aucun pays de recevoir un plus grand nombre d’immigrants que celui permis par les lois existantes ». Il ajoute que « le financement de l’installation des réfugiés restera la responsabilité des organisations privées ». Ces organisations n’ont pas été invitées à Evian. On décidera pour elles. Elles n’auront plus qu’à régler la facture. On peut se demander quelle était la raison d’être de la Conférence : aucun engagement d’admettre un réfugié supplémentaire, ni de dépenser un franc de plus.


Que décide une conférence sans résultats qui veut se survivre ? Elle crée un comité. C’est ainsi que naît le fameux Comité Intergouvernemental. Après la guerre, le sous-secrétaire d’état américain de l’époque écrit : « Le Comité aurait pu être responsable de succès exceptionnels avant et pendant les années de guerre, mais (...) les résultats ne dépassent guère zéro ».  Il faut dire à sa décharge qu’on ne lui a donné ni pouvoirs, ni financements.


Evian est la tribune où l’Occident annonce au monde désorienté l’abandon des Juifs du Reich à leurs tortionnaires nazis. Un abandon justifié pour les uns par le nombre de réfugiés qu’ils ont déjà accueillis, pour les autres par la crise économique et le chômage, pour d’autres encore par des déclarations antisémites. Evian aura servi à dire cyniquement tout haut ce que chacun pense et fait tout bas. Ce Munich juif préfigure le Munich diplomatique à venir.


Les gouvernants occidentaux semblent ignorer les drames humains sur lesquels ils se penchent. Des centaines de milliers de damnés du Reich ont cru chaque jour que la Conférence d’Evian allaient abréger leurs souffrances et les sauver. Or ils ont vécu un espoir dont l’existence même n’était qu’une illusion, une tromperie. Peut-on jouer ainsi avec les tourments d’autrui ? C’est odieux, et sans excuses. Anne O’Mc Cormick, éditorialiste du New-York Times, exprime le côté dramatique de ce théâtre absurde. « On a le coeur brisé à la pensée de ces queues d’êtres désespérés aux abords de nos consulats à Vienne ou dans d’autres villes, attendant avec impatience ce qui va arriver à Evian ».


On retrouve le même scénario lors de la Conférence des Bermudes en avril 1943.  A la grande différence de celle d’Evian, elle a lieu en pleine guerre et plusieurs millions de Juifs sont déjà morts. Sans en connaître l’ampleur, l’opinion publique  est consciente du drame et se manifeste. Les Parlements alliés emboîtent le pas. En Amérique, le Sénat et  la Chambre des Représentants adoptent la même résolution condamnant « les atrocités infligées aux populations civiles des pays occupés par les nazis et particulièrement les massacres de masse des hommes, des femmes et des enfants juifs ». En mars également, en Grande-Bretagne, les Communes donnent « leur soutien le plus complet à des mesures immédiates d’aide et d’asile temporaire aux réfugiés, aussi généreuses que possible dans le cadre des contraintes des opérations militaires ».


Le même mois, Stephan Wise, président du Congrès Juif Américain, écrit à Roosevelt : « Je vous supplie, cher Président, en tant que leader reconnu des forces démocratiques et humanitaires, de lancer une action, qui, même si elle ne peut pas mettre fin au plus grand crime perpétré contre des gens, pourrait tout de même sauver ces gens d’une disparition complète en offrant aux survivants un asile dans des sanctuaires créés sous les auspices des Nations Unies ». En mars 1943, lors d’une conférence de presse, le président Roosevelt appelle  « tous les peuples d’Europe et d’Asie à ouvrir temporairement leurs frontières à toutes les victimes de l’oppression. Nous trouverons un refuge pour eux... »

  

Un sauvetage, un refuge, c’est le but affiché de la conférence des Bermudes, mais la réalité est bien loin des bonnes intentions. Richard Law, représentant anglais à la Conférence, reconnaît sans ménagement que « les réfugiés et les personnes persécutées ne doivent pas être trompées (...) et avoir l’espoir qu’une aide va leur arriver, quand, en fait, nous sommes incapables de leur apporter le moindre secours immédiat ».


Que peut-on espérer de plus ? Les instructions reçues par les délégués américains et anglais sont si strictes qu’ils ne peuvent rien décider : impossibilité de modifier les lois sur l’immigration, de négocier avec les puissances de l’Axe, d’échanger des prisonniers, de lever le blocus, d’apporter des secours et d’utiliser des navires alliés pour le sauvetage.

 

  Comment s’étonner que dans une lettre à son ministre, Myron Taylor, un représentant américain, conclue avec une pointe de cynisme : « La Conférence des Bermudes fut, comme je l’avais pensé, parfaitement inefficace ».

 

A l’exception d’une déclaration d’intention, la Conférence ne prit que deux décisions mineures : l’établissement d’un camp en Afrique du Nord pour les réfugiés et la réactivation du Comité intergouvernemental pour les réfugiés, né à Evian. Il fallut attendre un an pour qu’un camp soit établi et il ne reçut que 630 personnes. Quant au Comité intergouvernemental, c’est paradoxalement une organisation de sauvetage dont le mandat exclut toute opération de sauvetage. Son programme consiste à apporter des secours à ceux qui, ayant pu fuir les pays occupés par les nazis, sont déjà sauvés.

  

 

Peter Bergson, chef d’un groupe de sionistes révisionnistes, fait figure d’outsider avec ses communications enflammées. Même s’il force le trait, sa pleine page dans le New York Times daté du 4 mai 1943 reflète assez fidèlement les sentiments du public. Sous le  titre en gros caractères « Pour les 5 000 000 de Juifs pris dans les filets meurtriers des nazis, les Bermudes n’ont été qu’une moquerie cruelle », Bergson s’indigne : « Victimes infortunées et condamnées de la tyrannie de Hitler ! Pauvres hommes et pauvres femmes de bonne foi de toute la terre ! Vous avez caressé une illusion. Vos espoirs ont été vains. Les Bermudes n’ont pas été l’aube d’une nouvelle époque, d’une époque d’humanité et de compassion où la pitié se transforme en actes. Les Bermudes ont été une moquerie …. »


 

Que les Alliés n’aient pas pu monter des opérations de sauvetage, n’aient pas eu le courage d’ouvrir leurs frontières aux réfugiés, on peut le leur reprocher. Mais tenir deux Conférences sur ces sujets pour faire semblant, susciter des espoirs et ne rien décider, c’est inadmissible et immoral. 

 

Copyright Marc-André Charguéraud. Genève mai 2011

 

 

Cet article est extrait d’un livre dont le premier tome paraîtra au premier semestre 2012 sous le titre :

La Shoah revisitée. 50 idées reçues et événements méconnus. 

BAUER Yehuda, American Jewry and the Holocaust : The AJJDC 1930-1945, Wayne State University Press, Detroit, 1981, p. 26. Calcul à partir des chiffres cités.

STRAUSS, Herbert A. Dir. Jewish Immigrants from the Nazi Period in the USA, K.G.Saur, New York, 1992, p. 291.

ROSENKRANZ, Herbert, The Anschluss and the Tragedy of Austrian Jewry, 1938-1945, in FRAENKEL Joseph, (direction) The Jews of Austria, Vallentine&Mitchell, Londres, 1967, p. 500.

WYMAN David, The Abandonment of the Jews and the Holocaust, 1941-1945, Pantheon, New York, 1984, p. 57.

SHERMAN Ari Johsua, Island of Refuge, Britain and Refugees from the Third Reich, 1933-1939, Paul Elek, Londres, 1973, p. 123.

WYMAN, op. cit. p. 51.

LEVIN Nora, The Jews in the Soviet Union Since 1917, Paradox of Survival, New York University Press, New York, 1988, p. 28.

LIPSTADT Deborah, Beyond Belief : the American Press and the Coming Holocaust, 1933-1945, Hartmore House, New York, 1985, p. 203.

FEINGOLD Henry L, The Politics of Rescue : The Roosevelt Administration and the Holocaus , 1938-1945, N J. Rutgers University Press, New Brunswick, 1970, p. 177.  

DRUKS Herbert, The Failure to Rescue, Robert Speller and Sons, New York, 1977, p. 37. Lettre datée du 4 mars 1943.

IBID. p. 51.

FEINGOLD, op. cit. p. 53.

PENKOWER Monty, The Efforts of the American Jewish Congress and the World Jewish Congress in the Years of the Holocaust, in FINGER Seymour Maxwell, direction, American Jewry and the Holocaust : A Report by the Research Director, his Staff and Independent Research Scholars Retained by the Director for the American Jewish Commission on the Holocaust, Holmes Meier, New York, 1984, annexe 4-1.

FEINGOLD, op. cit. p. 214.

FRIEDMAN Saul, No Haven for the Oppressed : United States Policy Towards Jewish Refugees 1938-1945, Wayne University Press, Detroit, 1973, p.

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 08:15

 

http://www.israel7.com

par Ygal Soleth

On peut sans risque d’exagération lui appliquer les termes de la prière de Hanoukka: «Tu as livré le grand nombre dans la main du petit nombre, des colosses dans les mains des faibles…». Il suffit de voir les difficultés endurées par les soldats de Tsahal, quand l’ennemi, sûr de sa robustesse physique, attaque sans ses armes, prêt à fracasser des crânes à coups de pierres, sachant que les Juifs reçoivent l’ordre de ne pas tirer sur les ennemis les plus acharnés, pourvu qu’ils n’aient pas d’armes à feu. De plus, si on veut objecter que l’armée d’Israël n’est pas restée inactive, il ne faut pas oublier que les Asmonéens se sont battus eux aussi avec abnégation.

Mais le miracle qui m’intéresse ici est d’un ordre fondamentalement différent, et qui passe totalement inaperçu. Je ne veux pas non plus parler du courage de porter le premier coup à un ennemi qui s’avance pour frapper, bien qu’il ait fait cruellement défaut lors de la guerre de Kippour, quand on a bêtement décidé de montrer au monde entier qu’Israël est pacifique, et que ce sont ses voisins qui cherchent à le détruire. Il faut savoir qu’on ne peut rien contre la mauvaise foi, ni contre la politique du pétrole pour laquelle Israël ne pèse pas lourd. Non, le miracle qui nous intéresse ici tient à l’un des résultats les plus probants aujourd’hui de cette guerre, résultat qu’il est cependant impossible d’attribuer aux démarches du pouvoir politique en Israël. On aurait pu en effet penser qu’après dix-neuf ans d’irrespect total des droits du peuple juif, qui n’a pas pu approcher le Mur Occidental entre 1948 et 1967, vestige du Temple de Jérusalem, détruit par Titus plus de dix-neuf siècles auparavant, le pouvoir israélien allait tenter une opération pour libérer les lieux saints ; qu’une requête allait être présentée à la Jordanie usurpatrice, ou aux grandes puissances, ou encore à l’Onu ; qu’un ultimatum allait être présenté, avant une attaque en bonne et due forme… Eh bien, non! S’il avait fallu attendre que la classe politique se mobilise pour récupérer le Mur de l’Espérance, situé seulement à quelques centaines de mètres de la ligne de l’armistice, aucun parti, ni les grandes formations, dont la toute nouvelle, le parti travailliste, qui a regroupé plusieurs petits partis sous l’injonction de Lévy Eshkol, ni Ben Gourion, ni aucun autre, de tout l’éventail qui siégeait alors à la Knesset, de l’extrême gauche à l’extrême droite, n’aurait entrepris la moindre démarche, pas même symbolique par acquis de conscience, pour mettre fin à ce préjudice. Ne parlons pas de la cité des Patriarches, berceau du judaïsme, à une trentaine de kilomètres plus au Sud. La situation était d’autant plus inquiétante que non seulement aucun effort n’avait été investi, mais que des mouvements déterminés à étendre la lutte à Jérusalem après l’indépendance ont été jugulés au moment où ils tentaient de s’armer et d’apporter leur contribution pour un élargissement des frontières plus à l’Est. Cette attitude générale explique peut-être l’indifférence politique qui prévaut depuis la guerre des Six jours en ce qui concerne le cœur historique de la terre d’Israël, indifférence quelque peu atténuée par l’annexion à l’Etat des parties de Jérusalem précédemment occupées par les descendants d’Abdallah.     

Un tout petit peu de recul nous fait donc comprendre que le renouvellement de la souveraineté juive sur la ville de l’avènement de la royauté du peuple d’Israël n’a absolument pas dépendu d’une initiative amorcée par Israël. Au contraire, le gouvernement israélien avait demandé à la Jordanie, après le début des combats, il y a 44 ans, de ne pas bouger et de rester en dehors de tout ça. Mais, craignant de perdre sa part du gâteau qui ne manquerait pas d’être partagé après le génocide promis par Nasser, qui lui avait fait croire qu’Israël était déjà coupé en deux, le petit monarque n’a pas pu s’empêcher de participer à ce qu’il avait pris pour une curée. Par conséquent, force est d’admettre que la reprise du Mur de l’espérance et de la cité d’Abraham, Isaac et Jacob a été imposée aux Juifs de l’extérieur. Certes, ils ne se sont pas laissé anéantir, ils ont même pris stratégiquement les décisions qui s’imposaient, mais ils n’avaient à première vu pas voulu cela. Bien évidemment, ils ont été très heureux du dénouement, puisque toutes les couches de la population se sont rendues alors à Jérusalem et à Hébron, pour renouer avec ce patrimoine, mais aucun parti, aucune manifestation n’a exigé de mettre fin à cette situation. Seuls les élèves du rabbin Tsvi Yéhouda Kook, qui dirigeait alors une importante école talmudique dans la partie occidentale de Jérusalem, se rappellent qu’il avait déploré, à l’occasion du jour de l’indépendance, en 1967, que Jérusalem, Sichem, et Hébron n’étaient pas entre nos mains.

Une question fondamentale se pose alors: la rédemption d’Israël, prévue par les textes bibliques, avec la promesse de la fin de l’exil, et ressentie en premier lieu par les nations avant de l’être par les Juifs – comme le laisse sous-entendre le Psaume CXXVI, quand «D. a fait pour eux des prodiges», tirade attribuée aux nations, précède «D. a fait pour nous des prodiges», parole attribuée prophétiquement à Israël – dépend-elle de la volonté d’Israël? A contrario, est-ce que l’Etat d’Israël peut initier la création de toutes pièces d’une autorité politique qu’il entretient financièrement, après avoir sauvé de la décrépitude un mouvement terroriste dont le chef en fin de carrière a été hissé sur le devant de la scène internationale, le faisant passer aux E-U de persona non gratta à invité officiel choyé, pour lui faire cadeau du cœur de la terre où il aspire à se retrouver depuis le début de l’exil?

Malgré ces observations, il convient toutefois de préciser que la majorité des Juifs sont loin d’approuver les «concessions douloureuses» que cherchent à leur imposer des élus qui trahissent les principes de leur parti et qui sont prêts, s’ils n’arrivent pas à imposer les changements voulus par leur revirement, à entraîner des membres du parti «père», arrivistes comme eux, dans un nouveau parti fabriqué de toutes pièces pour les besoins de la cause. Trois cent mille manifestants contre les accords d’Oslo et encore trois cent mille avant l’expulsion de Goush Katif n’ont en rien influé sur les décisions. Ces chiffres, bien qu’éloquents, pourraient peut-être ne pas représenter une majorité, à première vue, mais il ne faut pas trop se fier aux sondages qui veulent laisser entendre que le peuple approuverait dans l’ensemble ces manœuvres. Ceux-ci sont parfois vérifiables. Six mois après la mort de Rabin, les 4 à 7% d’avantage attribués à Pérès, grand amateur de concessions territoriales, dans les intentions de vote avancées par les différents quotidiens, ont été démentis par les élections, le lendemain. Le pourcentage réel, bien inférieur, l’a été encore davantage quand le peuple a choisi Sharon et non Barak. Mais là encore, le nouvel élu a retourné sa veste.

Toujours est-il que toutes les tentatives d’imposer au peuple une paix contre des «concessions douloureuses», aux résultats encore plus douloureux, se sont soldées par de cuisants échecs. Tous les arguments insensés martelés par les médias ont été démentis par la réalité. Le processus dit de paix et ses concessions ont fait plus d’attentats, plus de victimes, des bombardements inconnus auparavant, que la situation précédente, et il a installé de nouvelles organisations terroristes dans les terrains abandonnés, avec l’inefficacité chroniques des forces internationales supposées garantir le maintien de zones démilitarisées mais truffées de missiles et de terroristes. Et pourtant, la course folle ne sait pas s’arrêter: on prend les mêmes et on recommence, aurait dit Coluche, et on veut nous resservir de nouveaux fronts et de nouveaux bombardements, en provenance de l’Est, cette fois-ci. Non seulement on dénigre les aspirations du peuple en essayant de le priver de son essence, mais on veut intensifier le danger qui le menace. «La paix en trois mouvements», nous martelait-on à une certaine époque. Concrètement, les trois mouvements ont été les suivants:

  1. Retrait du Sud-Liban et bombardements jusqu’à Haïfa qui a conduit à la seconde guerre du Liban, d’où la menace est encore plus forte aujourd’hui.
  2. Retrait de Gaza et bombardements jusqu’à Ashdod et Béer-Cheva, ce qui a conduit à une guerre avec un mouvement terroriste relativement insignifiant jusque là.  
  3. On veut nous concocter un prétendu «Etat palestinien» pour se faire bombarder cette fois à Jérusalem, Tel-Aviv, etc.

La totale! Bien sûr, en aucun cas il ne faudrait s’attendre à de la compréhension de la part de la communauté internationale, pour qui il est normal qu’Israël se laisse bombarder sans broncher. En cas d’opération militaire, les condamnations sont déjà prêtes, mais pas contre ceux qui bombardent la population civile israélienne, bien sûr.

Il est donc permis d’être confiant, et de s’attendre à voir la promesse de la rédemption se réaliser, même si ceux qui prennent le pouvoir en Israël ne veulent pas de ce cadeau qui doit leur donner le vertige, et même si l’attitude des dirigeants consiste à appliquer de leur propre chef des décrets contre leurs propres habitants. Seulement, le chemin n’en sera que plus dur. Déjà, à l’époque du Talmud, des Sages avaient dit que la rédemption viendrait mais qu’ils préféraient ne pas observer les événements qui lui préluderaient. Mais, tout en pouvant à juste titre déplorer ces invraisemblables prises de positions des gouvernements israéliens qui rappellent le Livre blanc, il nous est permis de rester optimistes, et de partager les réjouissances de ce grand jour, aucune autorité juive n’ayant plus existé sur Jérusalem depuis près de deux mille ans.

par Ygal Soleth, recommandé par la rédaction

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 07:31
La libération de Jérusalem et la Guerre des SIX JOURS - VIDEOS HISTORIQUES

www.jforum.fr/forum/israel/article/yom-yeroushalaim-

 

lundi 30 mai 2011, par Jérusalem , par Israël, parGuerre Des Six Jours

Yom Yéroushalaïm Mercredi 1er Juin 2011, 28 Iyar 5771.

Il y a 44 ans Jérusalem, était libérée, et redevenait la Capitale éternelle de l’État d’Israël.

Ce jour de gloire est fêté en Israël, et dans les synagogues où un office spécial y est célébré par tous ceux qui sont attachés à la terre d’Israël et à Jérusalem sa Capitale.

Pour vous souvenir de ce que représentent les sacrifices consentis, par des hommes et des femmes qui ont pris sur eux d’écrire l’histoire du peuple juif, à qui nous devons notre fierté d’aujourd’hui pour tout ce qu’ils ont réalisé, nous mettons en ligne des vidéos qui retracent ces moments d’histoire.

A JERUSALEM NOUS SOUHAITONS UNE LONGUE VIE DE PAIX.

 

LA GUERRE DES SIX JOURS

 

LIBERATION DE JERUSALEM

 

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 11:33

Je remercie notre ami Marcel du Canada pour l'envoi de ce texte et de ces photos.

Vive Montréal !

Un shalom en particulier à Dora, Miche Pierre et les autres

Montréal Yom HaAstmaout 5771 

 

10 mai 2011 / 6 iyar 5771

 

 Israel-10-mai-2011-6-Iyar-5771-037--1-.jpg

 

Le 6 Iyar 5771, c’était  Yom HaAstmaout à Montréal ; Fête de l’Indépendance d’Israël : Plein de Monde, Plein de Drapeaux d’Israël, du Québec-Canada , du Carré Phillips au Parc Canada.

 Israel-10-mai-2011-6-Iyar-5771-047.jpg

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Israël est debout et chante cette Joie de son 63ème Anniversaire de Naissance : des Enfants aux AinéEs,  des Mamans aux Papas qui, portant avec Fierté le Drapeau,  étaient des Milliers à Célébrer le Lev d’Israël  et à se Réjouir de la Vie ce, sous le Regard  et l’Esprit de l’Amitié et de la Solidarité.

 Israel-10-mai-2011-6-Iyar-5771-069.jpg

Parmi les Autorités présentes, il y avait le Consul, M Yoram Elron et sa Dame, l’Équipe du Consulat d’Israël à Montréal ainsi que M Gérard Tremblay, Maire de Montréal, et autres Personnalités de Renom, Messieurs Delteil (ADQ), Mulcaire (NPD), et Gélinas (Amitiés Québec-Israël).

 Israël 10 mai 2011 6 Iyar 5771 058

Israël 10 mai 2011 6 Iyar 5771 101 Israël 10 mai 2011 6 Iyar 5771 110

Israël 10 mai 2011 6 Iyar 5771 118

Lors de son Allocution, M Yoram à souligner qu’Israël est un Pays-Nation,une Démocratie libre et volontaire qui cherche, depuis sa Naissance à Aujourd’hui-Demain, la Paix d’avec tout autant ses Voisins immédiats qu’avec l’ensemble des Pays Membres de l’ONU, dont le Canada-Québec, une Fierté à Découvrir et à Émanciper.

 

De plus, il a salué et remercié les Autorités du Canada et du Québec, M Stéphane Harper (Premier Ministre, Canada) et M Jean Charest (Premier Ministre, Québec),  qui continuent de Soutenir Israël et de l’Aimer.

 

Du même souffle, et des InvitéEs du Consul,  ce Yom HaAsmaout s’est terminé par une Réception à la Synagogue Shaar Hashomayim (425, rue Metcalfe, Westmount) et des Chants par une Équipe de Chanteuses-Chanteurs jeunes et chevronéEs (Voix Superbes) : Osé chalom … Hatkva !

 

Ce 6 Iyar 5771, c’Était, et c’Est toujours, Yom HaAstmaout 5771 de Lev chalom !

Amitiés Solidarités tout Israël !


12 mai 2011 / 8 iyar 5771

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 09:45

 

 

 


 

Vidéo - Hommage aux juifs tunisiens de Paris (mais aussi de toute la France - hommage aux juifs de France tout court !) 

 


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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 10:09

 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 09:57

 

 

Ecouter l'hymne national officiel israélien - Hatikva

ECOUTER ICI

 

 Traduction en français                                                   

Aussi longtemps qu'au fond du cœur 
L 'âme juive vibre, 
Vers les confins de l'Orient 
Un œil sur Sion observe. 
Nous n'avons pas encore perdu notre espoir 
Vieux de deux mille ans, 
De vivre en peuple libre sur notre terre, 
Terre de Sion et de Jérusalem. 
Vivre en peuple libre sur notre terre, 
Terre de Sion et de Jérusalem.

 

YA0.jpg

 

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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