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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 10:49

Demjanjuk : Serge Klarsfeld se constituera partie civile

 
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13.05.2009, 09h01 | Mise à jour : 09h25

Avocat de la cause des déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, 73 ans, entend se constituer partie civile en Allemagne contre John Demjanjuk, le gardien du camp de Sobibor où près de 4 000 Juifs français ont péri en 1943 qui vient d'être extradé des Etats-Unis vers l'Allemagne pour être jugé. L'avocat se félicite que le crime nazi soit poursuivi jusqu'à son «dernier souffle».

 
En savoir plus
Un criminel nazi expulsé vers l'Allemagne
 


Vous êtes déjà à l'origine de l'enquête judiciaire menée en France contre Demjanjuk au nom de l'association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France.


Serge Klarsfeld
: Nous nous sommes constitués partie civile en France en 1993 en raison de la participation de Demjanjuk à l'extermination de plusieurs milliers de Juifs de France en mars 1943, à la période où il est arrivé au camp de Sobibor. En effet, de France, sont partis quatre convois vers Sobibor en mars 1943 avec 4.000 Juifs au total, dont le convoi 52 où se trouvaient 800 Juifs de Marseille arrêtés lors de la grande rafle du Vieux port. Il y a eu moins d'une quinzaine de survivants.


A votre connaissance, existe-t-il des témoins français vivants ou des témoignages écrits sur son rôle à Sobibor ?


Serge Klarsfeld : La justice française n'a pas pu recueillir de témoignage parce qu'il n'y a plus de survivant. Sur la quinzaine de rescapés des quatre convois partis de France, seules deux personnes sont entrées à Sobibor. Les autres avaient été transférées dès leur arrivée au camp de Majdanek ou à Auschwitz, après une tentative d'évasion. Les deux de Sobibor ont réussi à s'évader lors de la grande révolte du camp. Mais nous n'avons pas leur témoignage.

Il existe en revanche des témoignages écrits provenant de l'ex-Union soviétique comme celui d'Ignats Danilchenko, ancien garde SS de Sobibor. En 1949, il a ainsi décrit le rôle de son collègue Demjanjuk: "en tant que garde SS, il a participé à la destruction massive de civils juifs, les a empêchés de fuir avant l'extermination et les a escortés aux chambres à gaz où l'extermination de ces gens étaient perpétrée par la suffocation due au gaz issu d'un moteur spécial".


Vous avez passé une partie de votre vie à chasser les criminels nazis. Que représente pour vous le cas Demjanjuk ?


Serge Klarsfeld : C'est un personnage qui a exercé des fonctions subalternes. Il était de ceux que les déportés voyaient lorsqu'ils arrivaient au camp, ceux qui les poussaient dans l'usine de mort qu'étaient les chambres à gaz. Il représente le dernier contact des déportés avec la brutalité nazie. Demjanjuk représente tous les gardes, comme Papon représentait l'administration préfectorale. Personnellement, j'aurais préféré que l'on juge en leur temps les cadres du régime nazi. Aujourd'hui, il ne reste que les petits. Mais ce qui est positif, c'est que jusqu'au dernier souffle du dernier criminel, le crime nazi est poursuivi. Un homme comme Demjanjuk sert la notion de justice, celle de ne pas laisser les criminels impunis, même s'ils sont âgés.

Selon vous, quel était le mobile d'un homme comme Demjanjuk. Ne peut-il pas se défendre en affirmant ne pas avoir eu d'autre choix que d'obéir aux ordres ?


Serge Klarsfeld : Les historiens allemands qui ont travaillé sur des cas précis montrent qu'on avait le choix. La défense de Demjanjuk dira certainement qu'il craignait d'être tué, qu'il n'a survécu que parce qu'il a accepté de faire ce qu'on lui demandait, qu'il n'était pas heureux de faire cela. Pour moi, c'est la conjonction entre quelqu'un de primitif qui a assouvi sa haine du Juif et quelqu'un qui se savait plus en sécurité en tant que gardien SS que comme prisonnier dans un camp de prisonniers soviétique. Mais ce sera à la justice allemande d'établir l'implication personnelle de Demjanjuk, les caractéristiques de son action.

 

 

Leparisien.fr

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 20:01
Dilligenté par l'Aschkel-Orient-Express de 20h 02,

2. Le Birobidjan, Etat juif de Staline !

Menora à la Gare, quotidien yiddish, avenue Chalom Aleikhem...

par Félix Perez Yerouchalmi et Jean-Marie Chauvier, journaliste à Bruxelles. 
R. Weinberg : Le Birobidjan, Ed. Autrement ; P. Braun : Le Birobidjan, Ed Laffont.

Cérémonie pour le 70e anniversaire du Birobidjan juif
        Savez-vous qu’il existe toujours en Russie une "Région Autonome Juive» ? 
C'est 
avec le statut de terre d’accueil pour les Juifs que Staline la crée au début des années 30 (15 ans avant Israël). Au Birobidjan, à 8000 kilomètres de Moscou, dans les marécages de l’Orient sibérien, près de la frontière avec la Chine. Dix ans plus tard, on y compte 37000 Juifs et sa langue officielle est le yiddish !
Bienvenue chez les  ... juifs du bout du monde
"L’Etat autonome juif du Birobidjan" (son nom officiel actuel) est loin : après un long voyage jusqu'à Moscou, correspondance interminable, puis, nouveau vol de 9 heures (!) en ligne intérieure russe vers la frontière chinoise. Nouvelle correspondance à rallonge, puis, le si mythique transsibérien dans lequel, après 300 km de Taïga, on ne sait plus très bien où on est ni l’heure qu’il est.
Bienvenue chez les juifs du bout du monde...
         Le "Birobidjan Stern" est le quotidien local russe et Yiddish, le monument devant la gare est une immense Menora, la grande artère est l'avenue Chalom Aleilhem et les rues y sont nommés en yiddish, la Vodka y est explicitement "kacher"...
La Crimée ou le Birobidjan ?
        L'idée de création d’un territoire juif en URSS remonte à la Révolution d'Octobre. Puis, avant que Staline n’impose centralisme et russification, le contexte des années 30 devient favorable à un certain fédéralisme et au développement des cultures nationales (ce qui contribue à ce que l’URSS ait malgré tout conservé sa diversité linguistique). 
        Le Birobidjan avait été créé après des tentatives d’établir un territoire juif notamment en Crimée où des communes agricoles juives s’étaient formées (jusqu’au génocide nazi) qui s'étaient heurtées à de fortes oppositions locales. (Au point que ce projet de "Région Juive de Crimée" encouragé après-guerre par les Juifs US, fut un des prétextes de la répression antisémite déclenchée par Staline de 1948 jusqu’à sa mort en 1953). 
Les Motivations de Staline
        Ne visant nullement la Palestine historique, le "Birobidjan des juifs", version soviétisée du sionisme consistait à former des territoires ethniques :  comme la "Volga des allemands", "la Crimée des Tartares" ou la "Géorgie des Abkhazes". Différence majeure cependant : ces derniers exemples autonomisaient des natifs de leur terre sur leur terre alors que le Birobidjan n'avait aucun rapport avec les juifs. 
        Staline entendait-il, après l’émancipation des Juifs par la Révolution, créer une république juive pour satisfaire les aspirations nationalistes ? Visait-il à détourner de la Palestine l'attention de sa communauté juive. Voulait-il éloigner les juifs des centres de pouvoir? Ou en profitait-il pour peupler une région stratégique, aux frontières de la Chine? 

Beaux débuts, mais sans suites...
        Malgré des débuts difficiles, dans une région désertique de la Sibérie orientale, la région connut un certain développement économique ainsi qu'un essor culturel considérable à travers le yiddish. Les autorités s'efforcèrent d'y stimuler l'immigration juive en y proposant des plans de développement industriels avec gratuité du voyage. La langue yiddish redevint obligatoire dans les écoles avec une maison d'édition et  un journal yiddish, le Birobidjan Stern. 
        Le Birobidjan juif fut étouffé dans l'œuf après la création d'Israël. Redoutant que la communauté juive ne se montre déloyale, Staline lança sa campagne visant à supprimer toute vie culturelle juive, qui culmina par la conspiration contre les médecins Juifs.
        En 1958, Khrouchtchev déclara que "la tentative d'établir une république juive avait échoué les Juifs étant 'indisciplinés' et rétifs au travail coopératif".
       Gorbatchev et sa 'Perestroïka' incitèrent fonctionnaires et militants juifs à ressusciter la spécificité juive de la région qui comptait encore 10000 juifs. 
Le Birobidjan juif : bilan        
        Après l’implosion de l’URSS en 1991, ses habitants juifs émigrèrent, à l'exception de 7000 de ses 40000 juifs.La "Région Autonome Juive" du Birobidjan était l’un des 89 membres de la "Fédération de Russie", formée après la dislocation de l’URSS et avant le regroupement de "Régions" au nom de la «rationalité» économique (regroupement administratif qui fait penser aux propositions Balladur). Il existe encore une synagogue, des écriteaux en yiddish, une école juive et des associations juives.
        Hormis un sursaut dans l'après-guerre, la région perdit ses juifs censés faire sa spécificité, au profit d' Israël, second (!) Etat juif du siècle...   La comparaison avec Israël serait excessive : le Birobidjan n’est restée qu'une «autonomie» et sa population juive, limitée. Le yiddish ne constituait pas une base suffisante pour que l'on puisse fonder une  identité juive, et le refus de l'hébreu niait la double nature d'Israël, peuple et religion.
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 14:09

Ces jours-ci, nous fêtons, notamment en Galilée, du côté de Sfat et surtout : Méron, où le pélerinage en l'honneur de Rabbi Shimon Bar Yoraï est continu, tout au long de l'année, et principalement en ce moment, la fête de Lag Baomer, à laquelle la personnalité de ce Tsadik est plus étroitement attachée. Aschkel, je crois, nous en dira plus sur le contexte de cette fête, entre Pessah et Shavouot. Une petite présentation de la trace de la vie (ou des vies) de cet homme, Grand devant la Sagesse et devant l'histoire (contexte de la destruction du IInd Temple, des persécutions romaines, etc.) n'est pas superflue, pour les "nuls que nous demeurons" face à l'insondable... L'intérêt, ici, n'est pas de prétendre être détenteur d'un quelconque savoir, mais d'entretenir le sens et le goût de se poser des questions, qui soient autant de flêches dans la bonne direction, pour un esprit restant aguerri et vif.


A la mémoire des Tsadikim

Rabbi Shimon Bar Yohaï


http://hevratpinto.org/tsadikim/rabbi_shimon_bar_yohai.php

 

Rabbi Shimon Bar Yohaï est l’un des hommes les plus remarquables qui aient jamais vécu, et il y en a très peu à qui les contemporains aussi bien que la postérité aient accordé autant de considération. Du temps qu’il vivait, on avait coutume de dire : «Heureuse l’époque où se trouve un homme comme Rabbi Shimon Bar Yohaï». Et aujourd’hui encore des dizaines de milliers de juifs vont en pèlerinage sur sa tombe le jour anniversaire de sa mort (le 18 Iyar, 33e jour de l’Omer) pour y prier.

Ce grand homme s’est élevé par ses propres moyens d’une situation des plus désavantageuses. Dans Yérouchalmi on relève que Rabbi Akiva refusa de recevoir Rabbi Shimon parmi ses disciples, et qu’il ne l’a fait qu’après lui avoir fait passer un examen. Son père Yohaï était du côté de Romains pendant l’époque terrible des persécutions d’Adrien (Pessa’Hime 112a). C’est probablement la raison pour laquelle Rabbi Akiva refusa de prendre le jeune Rabbi Shimon parmi ses disciples. Mais celui-ci réussit tout de même à s’imposer, et ainsi il fut, avec ses compagnons Rabbi José, Rabbi Meïr, Rabbi Yéhouda et Rabbi Néhemya, l’un des piliers de la Torah.

Contrairement à son père, Rabbi Shimon fut poursuivi par les Romains et condamné à mort, si bien qu’il dut se cacher avec son fils Rabbi Eléazar pendant treize ans dans une caverne où il étudia incessamment la Torah avec lui. Après la mort de l’empereur Adrien, il fut envoyé à Rome par ses coreligionnaires. Là, il réussit à guérir une princesse impériale d’une grave  maladie ; à la suite de cela, l’empereur Antonin suspendit les décrets d’Adrien.

Dans un autre domaine que celui du Talmud, Rabbi Shimon Bar Yohaï a aussi atteint une grande importance, c’est dans la connaissance mystique de la Kabbale, dont il est devenu le principal interprète. Quand on dit qu’il est l’auteur du saint livre du Zohar, il ne faut pourtant pas entendre par là qu’il l’ait écrit, mais que les Sages après lui, son fils et ses disciples, ont reçu leur science de lui, si bien que le Zohar porte l’empreinte de son esprit. Un jour l’un de ses disciples alla à l’étranger et s’y adonna au commerce. Chargé de grandes richesses, il rentra dans son pays. Alors ses anciens condisciples furent aussi saisis de l’amour du gain et voulurent aussi renoncer aux études et acquérir des richesses. Rabbi Shimon l’apprit et il conduisit ses élèves dans une vaste plaine. Là il pria Dieu de couvrir d’or toute la plaine. Et il en fut ainsi. «Celui dont le coeur tient à l’or» dit le Maître, «Qu’il prenne ce qu’il veut, mais sachez que celui qui prend maintenant de cet or perd sa part à la vie éternelle». Aucune main ne s’étendit, vers l’or et les disciples abandonnèrent l’idée d’échanger le bien précieux de la Torah contre de l’or (Midrach-Rabba, Pèkoudè).

 






sur le livre du Zohar

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Shimon bar Yohai partie 1 le secret de la torah
Shimon bar Yohai partie 2 le secret des secret.

 

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 22:14
Réflexion sur le nominal du pays, chez Aryeh, de Géopolitique Biblique, transmis par Aschkel


Je viens de me rendre compte d'un phénomène linguistique curieux: en français, tous les pays, à l'exception de certaines îles-pays, sont précédés par un article défini ou un pronom variable, comme disent les grammairiens; à savoir le, la, les. On dit en effet: la France, le Kurdistan, les Etats-Unis, la Turquie, les Pays-Bas... Faites l'expérience, ça marche à tous les coups.

Comme j'ai la manie de me poser des questions que personne ne se pose en général, j'ai essayé de savoir pourquoi ? En faisant une rapide recherche j'ai découvert que des îles comme Chypre, Singapour, Madagascar, Oman, Malte , Cuba et quelques autres étaient dispensées du le-la-les d'usage.

Pour ce qui est de Chypre, le nom serait dérivé soit du cyprès (l'arbre) soit du mot cuivre ou bronze, en je ne sais quelle langue; les spécialistes divergent. Donc, le nom de cette charmante île provient d'un végétal ou d'un minéral mais il serait absurde de l'appeler "le Cyprès" ou "le Cuivre". Le nom de Malte viendrait deMelitus qui signifierait miel en grec. Cuba signifierait  en langage Taino "là où les terres fertiles sont abondantes", et ainsi de suite.


Les autres pays, en règle générale, portent le nom de leurs premiers habitants: les Francs, les Danois, les Kurdes, les Etats-uniens... Et Israëlalors ? Ce n'est pas une île à priori, bien que le pays nage dans un océan d'hostilité, et pourtant, elle ou il, est dispensé(e) du pronom variable le ou la . Pourquoi ? Israël est le seul pays à ma connaissance, à porter le nom non pas d'un métal, d'un arbre, d'un aliment, d'une caractéristique géographique, mais d'un homme. Israël est en effet le nom que reçut Jacob après sa lutte homérique avec l'ange.

Lorsque les pères fondateurs de l'état cherchèrent un nom pour désigner le pays à naître, ils pensèrent aussi à "Yéhouda", ce qui, du point de vue historique, se justifiait mieux; les 10 Tribus d'Israël s'étaient perdues corps et âme au delà du fleuve mythique Sambation, ou plus prosaïquement s'étaient assimilées parmi les nations. Mais de toutes façons , on n'aurait pas pu désigner l'Etat des juifs par "le Yéhouda". Donc, l'Etat d'Israël, bien qu'il ne soit pas une île, serait le seul pays à ne pas être tributaire d'un article défini, en français, puisqu'il se réfère à un nom propre, voire à un conglomérat de Tribus disparues.


Ce phénomène linguistique ne se pose pas en anglais et dans d'autres langues, pourquoi le retrouve t-on dans la langue de Molière ? Autre question: pourquoi les musulmans n'ont pas désigné leur pays, ou un pays, "Ismaël", comme les juifs l'ont fait avec Israël ? Je laisse la réponse à la première question aux grammairiens et aux linguistes, mais je vais tenter de répondre à la seconde. Les Jordaniens ont choisi de se faire appeler par le nom du fleuve Jourdain, les saoudiens ont pris le parti de se définir par rapport à une dynastie, et les palestiniens se réfèrent à la terre des Plistin, et plus vraisemblablement, à la dénomination décrétée par les Romains, lorsqu'ils ont tenté d'effacer toute trace des juifs sur la terre sainte.

Je distingue une autre raison, c'est le peu de cas que font en définitive les musulmans d'Ismaël, pourtant fils d'Abraham, mais aussi d'Agar la servante, complètement occultée, et ce, alors que le Coran précise qu'Abraham a tenté de sacrifier Ismaël et non pas Isaac, d'où l'Aïd el Kébir et le sacrifice du mouton. Ismaël, à l'instar d'autres prophètes homologués dans le Coran; voir mon article à ce sujet, est noyé dans la masse, un parmi d'autres; même Jésus lui est supérieur dans la hiérarchie prophétique islamique. Et pourtant, il devrait, en toute logique, figurer en tête des personnages fondateurs de l'entité islamique, tout au moins sur un plan symbolique. Il est intéressant d'ailleurs de constater que bon nombre de rabbins du temps du Talmud s'appelaient Ismaël, ce qui montre bien la considération que portent les juifs à ce personnage. Je vois mal, à contrario un Musulman se faire appeler Israël. Malgré tous les emprunts qu'on faits les musulmans à la Bible, à commencer par les patriarches, les rois, les prophètes, on sent bien qu'Ismaël ne compte pas vraiment et, par voie de conséquence, les emprunts faits à la Torah sont secondaires dans la religion musulmane. 

Donc, pour faire simple, Israël est le seul pays au monde, jusqu'à preuve du contraire, à être désigné par le nom d'un de ses pères fondateurs et/ou par un Etat composé de dix tribus disparues, et n'a pas besoin à ce titre ni de la ni de le pour exister. Je gage que parfois ça doit donner de l'urticaire aux autres Etats. Un pays qui n'a pas besoin d'article, se démarque des autres et se prononce plus fièrement; en français du moins. Cette singularité grammaticale vient se rajouter aux nombreuses autres spécificités de l'Etat juif. Personne ne la mentionne mais elle doit suivre son chemin dans l'inconscience des nations et des individus; une autre raison d'antisionisme primaire, sans doute!!


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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 10:33
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after a year off from celebration in Ashkelon city because of the security threat in south of Israel, the residents of Ashkelon go into the streets to celebrate Israel 61th Independence day. Photo by Edi Israel / Flash 90



http://www.flash90.com/




 
   
The Mayumana group perform in Jerusalem on Apr 29, 2009. during the Israel Prize
 award ceremony. The Israel Prize is an award handed out by the State of Israel.
 It is presented annually, on Israeli Independence Day, in a state ceremony in
Jerusalem. Photo by Kobi Gideon / FLASH90.
 
 
Search Words 
INDEPENDENCE 
DAY

  Israeli are celebrating Israel's 61st Independence Day, in Tel Aviv. April 28, 2009. . Photo:Roni Schutzer/Flash90

 

   
   
   
   
   
   
   
 
   
   
   
   
   































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26 avril 2009 7 26 /04 /avril /2009 09:26
Permalink: http://zenit.org/article-20790?l=french
http://www.mollat.com/cache/couvertures/9782749906614.jpg
La Shoah par balles : Intervention du P. Patrick Desbois

http://image.evene.fr/img/galerie/1-17246-13006.jpg
http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ukraine/images/expo4_02_l.jpg

« Actualité de l’antisémitisme et de l’intolérance », à Genève


ROME, Vendredi 24 avril 2009 (ZENIT.org) - « Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas, condamner les enfants assassinés dans la Shoah au silence, nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas construire un monde moderne sur les milliers de fosses communes inconnues des juifs assassinés », déclare le P. Patrick Desbois, président de Yahad In Unum, bien connu pour son acharnement à ne pas laisser le silence engloutir la « Shoah par balles », commise par le IIIe Reich en Biélorussie et en Ukraine.

 

Pendant la conférence de l'ONU à Genève sur le racisme dite « Durban II » (20-24 avril 2009) s'est tenu le symposium « Actualité de l'antisémitisme et de l'intolérance ».

Le P. Patrick Desbois s'y est exprimé le jour de la commémoration de la Shoah (YomhaShoah, 21 avril 2009) aux côtés notamment de Bernard-Henri Lévy, Élie Wiesel et Nathan Chtcharansky.

Nous reprenons ci-dessous le texte intégral de cette intervention, publiée par le site « Yahad-In Unum ».

Intervention de Patrick Desbois

Président de Yahad In unum

Depuis plus de 5 ans, l' association Yahad-in Unum - « Ensemble » en hébreu et en latin part en Biélorussie et en Ukraine pour rechercher les fosses communes des Juifs, des Tziganes fusillés entre 1941 et 1944 par les unités du III° Reich.

Les voisins ukrainiens et biélorusses des Juifs assassinés veulent parler avant de mourir. Ils avaient été réquisitionnés par les nazis pour creuser les fosses, au petit matin, pour transporter les Juifs du village à la fosse en chariots, à cheval, pour combler les fosses alors que les Juifs ne sont bien souvent que blessés

par les tirs, Yahad-in_Unum a retrouvé plus de 850 sites d'extermination, la plupart étant inconnus, et établi les preuves balistiques, archivistiques, de mémoire orale, qui montrent sans aucun doute possible que des femmes, des enfants, des vieillards ont été fusillés en Ukraine et en Biélorussie, uniquement parce qu'ils étaient Juifs. A Bodgdanivka, la fosse contient plus de 42000 juifs.

http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ukraine/images/expo1_01_l.jpg

Plus de deux millions de juifs ont été tués comme des animaux et enterrés comme des animaux dans des fossés, derrière les églises, dans des parcs.

C'était la Shoah par balles

A l'Est de l'Europe la vérité de la Shoah réside dans la conscience des pauvres.

Il y a une semaine j'étais en Biélorussie avec mon équipe.

Ivan, 78 ans, raconte :

Chaque fois que les nazis assassinaient des familles juives dans le Ghetto de Brest, nous, les prisonniers soviétique, étions forcés d'emballer dans des grandes caisses en bois les biens des juifs pour les vendre aux enchères sur le marché. Dans chaque caisse nous devions mettre une paire de chaussure, une robe, des bijoux, puis fermer la caisse. Après l'extermination totale du Ghetto, il a fallu faire venir plusieurs camions pour emmener les caisses des biens juifs au marché de la ville. Les pauvres gens de l'Est veulent aujourd'hui que nous sachions qu'un continent entier fût transformé en continent d'extermination.

Hanna, tremblante, les yeux baissés murmure :

Moi j'ai été forcée de marcher sur les corps des Juifs après chaque fusillade pour faire de la place dans la fosse.

Puis ma classe de jeunes filles juives est arrivée. Ils ont tiré. J'ai du marché sur elles comme les autres.

Nous avons retrouvé plus de 900 témoins ukrainiens ou biélorusses présents aux fusillades des juifs.

Pourquoi Yahad-in_Unum sacrifie son énergie pour retrouver les fosses des Juifs tués dans la Shoah par balles ?

Tout d'abord pour leur rendre dignité et qu'ils puissent enfin recevoir un kaddish.

Ils ont été tués comme des animaux et enterrés comme des bêtes. Aujourd'hui bien souvent, des maraudeurs ouvrent les fosses pour chercher l'or dentaire.

Mais aussi parce qu'il y a aujourd'hui sur notre planète des individus et des groupes qui organisent une propagande pour prétendre que la Shoah n'a pas existée, que c'est un mensonge pour justifier la naissance d'Etat d'Israël. Le négationnisme n'est pas une position intellectuelle. Il n'y a pas de négationniste sans antisémitisme. Le négationnisme veut ôter de façon odieuse toute légitimité au peuple juif.

Certains négationnistes se prétendent catholiques, d'autres sont président de l'Iran, tous sont issus de la même lignée. Le négationnisme est un héritage d'Himmler et d'Heydrich qui en juillet 42 ont décidé de déterrer et brûler les corps des juifs fusillés dans l'opération secrète appelée 1005.

L'opération 1005 était la maison mère des négationnistes.

Ne l'oublions pas ! Le premier négationnisme était un négationnisme de brasiers. Yahad-in Unum, ensemble nous ne travaillons par pour demain, mais pour après-demain lorsque les survivants seront rares parmi nous.

Nous travaillons pour que le Monde sache qu'il y a eu des Hommes et de Femmes qui voulurent construire un Monde en éradiquant de la Terre le peuple du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.

La Shoah fut le fruit noir de l'antisémitisme.

L'antisémitisme est un péché contre Dieu et contre l'Humanité, répétait le pape Jean Paul II.

Malheureusement un péché ne meurt jamais.

Beaucoup cherchent à ce que nos voix se taisent.

Nous ne nous tairons pas, car le sang d'Olga, 4 ans, fusillée à Simferopol, de Itzrik, 7 ans, fusillé à Busk, d'Edip, 16 ans, fusillé à Tarnopil . Le sang d'Abel assassiné par Caïn ne cesse de crier vers le Ciel. Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas, condamner les enfants assassinés dans la Shoah au silence, nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas construire un monde moderne sur les milliers de fosses communes inconnues des juifs assassinés.

Nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas bâtir le monde en demandant à Abel de se taire.


© Innovative Media, Inc.

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 07:46
"Rome et Jérusalem. Le choc de deux civilisations", de Martin Goodman : pourquoi Rome détruisit le temple de Jérusalem
LE MONDE DES LIVRES | 23.04.09 | 10h58


Le sous-titre inutilement racoleur et historiquement absurde pourrait conduire à négliger ce livre important. Martin Goodman, l'un des meilleurs historiens du judaïsme hellénistique, ne vise pas à raconter, une fois de plus, les conflits qui secouent la Judée entre le temps de Pompée (siège de Jérusalem en 63 av. J.-C.) et la révolte de Bar Kokhba (132-135 ap. J.-C.). Il se propose de mettre en parallèle société juive et société romaine pour expliquer les raisons profondes de ces affrontements.

 

Le livre met bien en relief les conceptions des uns et des autres dans des domaines tels que l'idée du temps et de l'histoire, l'éducation, le rôle des prêtres, l'importance de la Loi, les interdits alimentaires, le rôle des femmes, la place des loisirs, l'administration des biens ou l'exercice du pouvoir politique. Ces sujets sont abordés avec pertinence, et beaucoup découvriront une société juive beaucoup moins figée dans son refus de la culture grecque qu'on ne l'a longtemps prétendu.

A partir de ce tableau impressionnant, l'historien anglais tente d'expliquer les conflits, notamment la révolte de 66-70. Son récit rompt avec la vision déterministe selon laquelle l'hostilité des juifs de Judée à Rome n'aurait cessé de croître pour déboucher sur l'inévitable destruction du Temple. Reprenant la thèse qu'il avait brillamment développée dans The Ruling Class of Judaea (Cambridge University Press, 1987), il montre que la révolte survient quand les élites de Judée, désespérant de pouvoir contrôler les excès des administrateurs, rompent avec Rome et prennent la tête des mécontents.

Contre une vision monolithique des sociétés, Goodman insiste sur la différence de comportement qui existe non seulement entre les juifs de Judée et ceux d'Asie Mineure ou de Rome, mais aussi avec d'autres beaucoup plus proches, comme ceux qui peuplent, en compagnie d'Arabes, des villages des rives sud de la mer Morte. De même, il souligne combien la culture dominante n'est pas celle de Rome, mais l'hellénisme, qui pénètre toutes les sociétés de Méditerranée orientale depuis Alexandre.

AU MILIEU DES PAÏENS

Pourtant, son livre peut fausser les perspectives en mettant sur le même plan deux entités moins cohérentes qu'il n'y paraît et en érigeant en "conflit de civilisation" des affrontements certes vitaux pour une partie des juifs, mais marginaux pour l'ensemble des Romains. Tous les juifs, à l'exception de ceux de Mésopotamie, sont soumis à Rome à partir de la réduction de l'Egypte en province romaine en 30 av. J.-C. Mais, pour les juifs pieux de Judée, ce ne sont pas tant les us et coutumes des Romains de Rome qui font problème, que ceux des populations païennes auprès desquelles ils vivent, Grecs, Syriens et Arabes hellénisés - pour ne rien dire des élites juives séduites par la culture dominante.

De plus, les nombreux pèlerins juifs venus de toute la Méditerranée à Jérusalem prouvent que des juifs peuvent s'accommoder de la vie au milieu des païens. Goodman souligne en de trop brefs passages qu'une partie de ces juifs sont des païens convertis ou simples "craignant-Dieu" (semi-convertis), qui n'ont pas nécessairement les mêmes réflexes de défense face aux images ou à la fréquentation des Gentils. En privilégiant une description du judaïsme fondée sur son émanation judéenne, et en le comparant à une société romaine avec laquelle les juifs n'ont guère de contacts réels (sauf ceux de Rome et d'Italie), il risque de donner l'illusion que les différences de conceptions entre Rome et Jérusalem expliquent des affrontements qui ne furent en réalité qu'épisodiques, localisés en Judée, à Alexandrie ou à Cyrène. La grande richesse de son livre ne peut qu'inciter à sa lecture, à condition de ne jamais perdre de vue que le judaïsme palestinien n'est pas tout le judaïsme. Et que Rome n'a pas détruit le Temple, puis refondé Jérusalem comme colonie pour éliminer une rivale, mais pour punir une ville révoltée, et que, tout compte fait, comme Goodman le dit lui-même, Rome a plus souvent protégé les juifs qu'elle ne les a combattus, et moins encore persécutés. Sur un objet historique où les enjeux idéologiques oblitèrent souvent le jugement, Martin Goodman apporte une contribution majeure, avec la liberté de celui qui maîtrise la documentation et tente d'en tirer les conclusions les plus convaincantes.


ROME ET JÉRUSALEM. LE CHOC DE DEUX CIVILISATIONS (ROME AND JERUSALEM. THE CLASH OF ANCIENT CIVILIZATIONS) de Martin Goodman. Traduit de l'anglais par Michel Bessières, Agnès Botz et Sylvie Kleiman-Lafon. Perrin, "Pour l'Histoire", 778 p., 28 €.
Maurice Sartre
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 12:03
Yad Vashem on the web
Archives  Photo: AP
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Holocaust Remembrance Authority offers number of ways for people from all over the world to educate themselves on the Shoah, including YouTube video channel, websites in Farsi, Arabic

 

Ynet

Published:  04.21.09, 10:49 / Israel Culture
Yad Vashem in Arabic

Yad Vashem's Arabic website includes academic articles translated into Arabic, testimonies of Holocaust survivors, maps, archived documents, multi-media slideshow of images from the Auschwitz concentration camp, and the stories of Righteous Gentiles, including Muslims from Turkey and Albania.

 

It also features the documentary film "We Were There" that follows the joint visit of Arabs and Jews to Auschwitz, and Yad Vashem exhibits such as the exhibit: BESA: A Code of Honor - Muslim Albanians Who Rescued Jews During the Holocaust.

 

Yad Vashem in Farsi

Perhaps in response to Iranian President Mahmoud Ahmadinejad's continuous "PR" attempts against the State of Israel, the Yad Vashem Authority has launched a version of its website in the Farsi language, in order to educate Iran's citizens on the extermination of Europe's Jews by the Nazis.

 

The Farsi-language website includes 20 historical chapters, with dozens of photographs arranged in chronological order starting from the rise of Nazism to the Nuremberg Trials. The site also features the poems of Abramek Koplowicz, a Jewish boy who perished in Auschwitz when he was just 14-years-old.

 

Yad Vashem's YouTube Channel

Yad Vashem has begun posting films on the video sharing website YouTube, in EnglishArabic and on special channels. The video channels show short films, between two and 10 minutes long, that include testimonies, personal stories, lectures on the Holocaust, and footage of world leaders' visits to the Yad Vashem Museum in Jerusalem.


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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 11:40
Israël se souvient de ses six millions de morts

israel-infos.net

mardi 21 avril 2009

Alors que la veille de ce jour du Souvenir de la Shoah, le président Iranien a déclaré à la tribune de "Durban II" à Genève, que "sous le prétexte de la souffrance des juifs il y a 60 ans, un Etat, le plus cruel et raciste, a été créé", Israël se souvient ce mardi des 6 millions de victimes de la machine d’anéantissement nazie.

Comme chaque année, à 10h00 du matin, une sonnerie d’une durée de deux minutes retentira dans tout le pays, pendant lesquelles la grande majorité des habitants respecteront, debouts, le silence total, pour commémorer la mémoire des victimes de la Shoah.

Immédiatement après, débutera la cérémonie officielle principale de cette journée, à Yad Vashem, en présence du président de l’Etat, du Premier ministre, de la présidente de la Cour suprême, et de très nombreuses autres personnalités, ainsi que des représentants des rescapés, et des écoliers.

Antisémitisme

Protestation contre Ahmadinejad

Des dizaines de représentants de 23 pays présents au sommet "Durban II" à Genève, contre le racisme, se sont levés à l'unisson et quitté la salle en plein discours du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dès que celui-ci a commencé à débiter sa litanie maintenant traditionnelle, négationniste et férocement anti-israélienne, décriant notamment "la création de l'Etat des juifs, raciste, sur la base de la deuxième guerre mondiale".

Juste avant le début de son intervention, des représentants de l'Union des étudiants français, présents dans la salle, se sont levés - coiffés de perruques multicolores de clown - en lançant des objets mous qui ont atteint l'estrade où se trouvait Ahmadinejad, aux cris de "Raciste!", avant d'être évacués par les forces de l'ordre. Des étudiants israéliens ayant également perturbé le discours de l'Iranien, ont aussi été sortis de la conférence.

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 15:13

Italie : la communauté juive à la rescousse

14/04/2009
Ariel David/AP

Une vingtaine de rescapés de la Shoah et leurs descendants ainsi que des membres influents de la communauté juive italienne se sont rendus dans les Abruzzes lundi pour aider les victimes du séisme, en souvenir des familles que des habitants de la région avaient sauvées des nazis.

Au moins cinq familles juives représentant un total d'une trentaine de personnes ont été cachées dans les hameaux de montagne de Fossa et de Casentino de la mi-1943 à l'arrivée des Alliés un an plus tard, selon les survivants. "Je ne serais pas ici sans ces gens. Nous devons les aider", a expliqué Alberto Di Consiglio, dont les parents ont trouvé refuge dans le hameau de Fossa pendant la guerre.

Plus de 100 villages de toile ont été montés autour de la ville de L'Aquila et des autres 26 localités et villages affectés par le tremblement de terre du 6 avril dans le centre de l'Italie. La catastrophe a fait 294 morts et quelque 55 000 déplacés.

Dans l'une des tentes, Alberto Di Consiglio a réussi à retrouver Nello De Bernardinis, 74 ans, le fils du couple qui a sauvé son père et huit autres de membres de sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale.

De Bernardinis a salué le geste de la communauté juive, en ajoutant qu'il aurait peut-être besoin d'aide, mais plus tard, pour les récoltes. Di Consiglio a promis qu'il viendrait avec toute sa famille.

Riccardo Pacifici, qui dirige la communauté juive de Rome, a précisé qu'il était en train d'accomplir les démarches pour faire reconnaître des gens comme les Bernardinis parmi les Justes du mémorial de la Shoah de Yad Vashem, à Jérusalem.

La responsable des Justes à Yad Vashem, Irena Steinfeldt, a déclaré ne pas être au courant des histoires de Fossa et Casentino, mais qu'elle en connaissait d'autres semblables dans la même région, souvent celles de juifs de Rome s'étant réfugiés dans des villages des environs. Un prêtre, Don Gaetano Tantalo, a ainsi été fait Juste en 1978.

© 2008 Le Jerusalem Post édition Francaise
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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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