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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 19:26

 

 

L’armée égyptienne a tué 32 membres du Hamas et arrêté 45 du même groupe.

jeudi 11 juillet 2013, par MarcBRZ

 

jforum.fr

 

Un responsable de la Sécurité égyptienne declare que les forces armées ont tué et arrêté plus de 200 hommes armés dans la Péninsule du Sinaï, dont des dizaines de membres du Hamas, qu’il accuse de « mettre le feu aux poudres », en exploitant la situation, après le renversement de Morsi.

Après l’éviction des Frères Musulmans, le Hamas apparaît dans la ligne de mire :

Une source militaire égyptienne a déclaré au journal Al-Hayat en arabe, mardi matin, que les forces de sécurité avaient déjà tué et arrêté plus de 200 hommes armés dans la Péninsule du Sinaï.

Il a dénombré, parmi ceux-ci, 32 membres du Hamas qui ont trouvé la mort et 45 de ses terroristes actuellement détenus. « Le Hamas cherche à envenimer la situation dans le Sinaï, après la déchéance de Morsi », a-t-il expliqué.

Certains de ces Jihadistes du Sinaï ont tenté, ce matin, d’assassiner le Commandant de la Seconde Armée de Combat, le Général Ahmed Wasfy, dans la zone de Sheikh Zuwaid. Une petite fille passant par là a été tuée, aucours d’un échange de tirs nourris entre ces bandes armées et le convoi chargé de la sécurité de cet officier supérieur. Waspy a pu ensuite déclaré qu’il n’était pas blessé.

Le Times britannique affirme que l’armée égyptienne aurait demandé l’autorisation à Israël de déployer les effectifs pour une vaste offensive antiterroriste, correspondant à une suspension provisoire des conditions prévues par les accords de paix Sadate-Begin de 1979. Cete coordination est absolument nécessaire et ne semble pas provoquer d’opposition d’ordre politique, de la part d’Israël. La chasse aux groupes affiliés à Al Qaeda et aux Frères Musulmans semblerait ouverte, pour un grand nettoyage de "Printemps"... Des milliers d’hommes de troupes égyptiens vont être envoyés dans le Sinaï pour effectuer cette tâche sécuritaire indispensable à la poursuite et à la bonne tenue de cet accord.

Samedi dernier, des hommes en ames ont tiré sur un prêtre copte et l’ont tué, dans le Nord du Sinaï. Cela isait partie de l’un des nombreuses attaques lancées par les insurgés islamistes, dont 4 tirs nourris contre des barrages ou check-points militaires dans la région.

Les attaques de ce samedi se sont déroulés à al-Mahajer et al-Safaa, près de Rafah, autant qu’à Sheikh Zuwaid et al-Kharouba. Ces violences faisaient suite à d’autres attaques, où cinq officiers de la police égyptienne et des garde-frontières ont été tués à El-Arish.

Roi Kais Publié le : 11.07.13, 10:05 / Israel News

NDLR : après la rupture avec Assad, puis avec l’Iran et les tensions avec le Hezbollah au Liban et en Syrie, le Hamas cumule et candidate dur pour le rôle "d’ennemi public n°1" au Moyen-Orient, voire de gibier à abattre.

Adaptation et comentaire : MB.jforum.fr

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 19:01

 

 

 

 

Par Marc Knobel

http://www.crif.org/fr/tribune/les-%C3%A9v%C3%A9nements-en-%C3%A9gypte-et-la-r%C3%A9action-de-l%E2%80%99uoif/37973

 

Des événements graves se déroulent actuellement en Égypte et une guerre civile n’est pas exclue, les Frères musulmans continuant de considérer la destitution de Mohamed Morsi comme « illégale ». En France, l’Union des Organisation Islamiques de France qui se classe dans la sphère intellectuelle des Frères Musulmans, vient de réagir.

 

« Le 3 janvier 2013, Mohamed Morsi avait rencontré au Caire le Secrétaire général de l’UOIF, Ahmed Jaballah »

 

Dans un communiqué publié sur son site Internet le 3 juillet 2013 (1), l’UOIF se dit « affligée par ce bouleversement dangereux en Égypte ». L’UOIF « condamne fermement le coup d’État qui vient de s’y produire » et « espère que l’Égypte ne fasse pas marche arrière ». « L’UOIF appelle le peuple égyptien, tous les partis politiques et forces vives du pays à faire preuve de responsabilité face à cette épreuve et à éviter le pire des scénarios, à savoir une guerre civile et le retour de la dictature ».  L’UOIF va cependant beaucoup plus loin puisqu’elle demande expressément au « gouvernement, aux partis politiques et aux représentations parlementaires français de mettre tout en œuvre pour que la liberté et la démocratie prévalent sur les intérêts personnels et militaires en Égypte ».

 

 

 

Rappelons que l'UOIF a été créée en 1983 par des émules de deux formations islamistes. D'un côté, des amis de Rachid Ghannouchi, créateur du groupe islamiste tunisien Ennadha et disciple des Frères musulmans. De l'autre, des admirateurs de Fayçal Mawlawi. Justement, sur le plan idéologique, l’UOIF est inspirée par les idées du cheikh Faycal Mawlawi (2) (ancien) Secrétaire général de la Jamaa Islamiya (3), l’une des principales mouvances islamistes (et terroristes) du Liban, bras droit de Youssouf al Qaradâwî au Conseil Européen de Fatwa et de la Recherche basée en Grande Bretagne. L’UOIF est également inspirée par le théoricien égyptien Youssef al Qaradâwî (4), de l'Union Internationale des Savants Musulmans (oulémas), membre de la confrérie des frères musulmans ainsi que du Conseil européen pour la Recherche et la Fatwa. L’UOIF est donc proche des Frères musulmans. Par ailleurs, l’UOIF partage le projet panislamique des Frères musulmans. (5) Exemple ? Dans un document intitulé « Critique pour une organisation musulmane », l'UOIF dénonce les « hérétiques » qui rejettent Ibn Taymiyya, Mohamed ibn Abdelwahab, Sayyid Qotb et Youssef al-Qaradâwî. Ces quatre théoriciens, qui constituent leurs seules références théologiques, comptent parmi les plus radicaux de l'islam fondamentaliste (6). Les deux derniers sont des Frères musulmans. Mais la preuve ultime vient des Frères musulmans eux-mêmes. Lorsqu'on demande aux Frères égyptiens: "Qui sont vos représentants en Europe?", ils répondent: "Le Conseil européen de la fatwa." Le Conseil est une fondation musulmane privée dont le siège se situe à Dublin, en Irlande. Il a vu le jour les 29 et 30 mars 1997 à l’initiative de l’Union des organisations islamiques en Europe (UOIE). Composé de membres cooptés dont les deux tiers résident en Europe, il est dirigé par le Qatariote d’origine égyptienne Youssef al-Qaradâwî (7).

 

Rappelons enfin que le 3 janvier 2013, Mohamed Morsi avait rencontré au Caire le Secrétaire général de l’UOIF, Ahmed Jaballah. (8)

 

Notes :

1. http://www.uoif-online.com/v3/spip.php?article1505

2. Voir par exemple sur le site de l’UOIF, le compte rendu d’un de ses livres, considéré comme un « livre référence », Simplification des règles des actes cultuels par le Cheikh Fayçal Mawlawi : http://www.uoif-online.com/v3/spip.php?article1267

3. Voir aussi : http://oumma.com/Deces-du-Cheikh-Faycal-Mawlawi

4. Voir à ce sujet http://www.crif.org/fr/tribune/de-quoi-fr%C3%A9mir/37920

5. Selon l’un de ses cadres Ahmed Djaballah, le premier stade du travail de l’UOIF se fera suivant la démocratie, le second sera l’instauration d’une société islamique ; cité par Mohamed Sifaoui, La France malade de l'islamisme, Le Cherche Midi, Paris, 2002, p. 49-50.

6. Voir à ce sujet Fiammetta Venner, OPA sur l’Islam de France, les ambitions de l’UOIF, Paris, Calmann-Lévy, 2005, 247 pages.

7. Fiammetta Venner, L’Express, 2 mai 2005.

8. Agence de presse du Qatar, 1er mars 2013.

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 11:54

Antisémitisme : Le CCOJB (Belgique) réagit aux événements de Paris‏

 

Bruxelles (06/07/2013) - Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (le CCOJB) ne commente guère des événements qui se déroulent hors de nos frontières. Cependant, le ton alarmiste de l’information donnée par le quotidien français "Le Figaro" de ce samedi 6 juillet et les propos du Procureur de la République de Paris à cette occasion, méritent que le CCOJB fasse ici une exception. [L’inquiétante cellule islamiste « Cannes-Torcy » passée au crible]

En effet, le démantèlement d’une nouvelle partie d’un ou plusieurs réseaux terroristes islamistes antisémites, a visé, selon le Parquet parisien, le "groupe terroriste le plus dangereux jamais démantelé depuis 1996" ! Comme le Procureur de la République, "Le Figaro" souligne encore avec des mots inhabituels "la venimosité des protagonistescomposée de "sociopathes antisémites", pour les uns, d’"endoctrinés par les sites radicaux" pour d’autres.

Le CCOJB rappelle qu’il a fallu un miracle pour que l’attentat à la grenade perpétré par cette cellule à Sarcelles, le 19 septembre dernier, à l’encontre d’un supermarché juif, ne se transforme en massacre.

Le CCOJB relève encore que cette ou ces cellules disposaient "de quoi concocter des machines de mort analogues à celles qui avaient ensanglanté le métro parisien, il y a dix-huit ans".

Le CCOJB relève aussi avec une forte inquiétude que les enquêteurs ont saisi une note manuscrite énumérant les sièges parisiens du CRIF (le pendant français du CCOJB), du Rassemblement des avocats juifs ou encore de l’Union des étudiants juifs de France ainsi que l’adresse d’une "personnalité très en vue dans la communauté juive".

Le CCOJB veut porter à l’attention de nos médias et de nos concitoyens ces faits qui ne peuvent être traités par le silence ou l’indifférence ou encore un fait divers, mais obligatoirement comme un révélateur et un avertissement de la plus haute gravité qui vaut pour la Belgique et nos Autorités politiques et judiciaires ou de police.

L’importation à la fois réelle ou prétextée du conflit moyen-oriental chez nous dissimule de moins en moins un antisémitisme extrêmement dangereux et violent.

Le CCOJB apprécierait particulièrement que la Ministre de l’Intérieur s’exprime à cet égard pour ce qui concerne notre pays, quelles que soient les agréables et légitimes réjouissances nationales du moment auxquelles le CCOJB s’est d’ailleurs associé avec grande joie.

Maurice Sosnowski - Président – CCOJB www.ccojb.be - Les Amis du CCOJB sur Facebook

philosemitismeblog.blogspot.fr

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 11:50

Analystes : Obama a forgé une Alliance Stratégique avec les Frères Musulmans.

WASHINGTON —Après qu’on ait filmé le Secrétaire d’Etat John Kerry, en vacances sur son yacht privé, au plus fort de la crise égyptienne, le Président Barack Obama a fait diffuser une déclaration, en début de matinée, dimanche 7 juillet, dont la tonalité est la suivante : « Les Etats-Unis ne sont alignés sur et ne soutiennent aucun parti ni groupe politique particulier en Egypte et condamnent « la poursuite des violences à travers toute l’Egypte ». Obama a cru bon de préciser ces points, lors d’une conférence téléphonique avec le Conseil National de Sécurité, depuis sa résidence d’été de Camp David.

En réalité, selon un analyste très en vue, Barry Rubin, il y a belle lurette que Barack Obama a lancé des initiatives en vue d’aboutir à une alliance des Etats-Unis avec le Mouvement des Frères Musulmans en Egypte (mais aussi en Turquie, auprès d’Erdogan).

L’analyste Barry Rubin, Directeur du Centre Gloria pour Israël, affirme qu’Obama a implicitement signalé ses intentions d’instaurer une telle alliancea priori contre-nature, dès qu’il a pris ses fonctions, en 2009.

Concernant tous les objectifs pratiques, les plus proches alliés des Etats-Unis ne sont plus Israël, l’Arabie Saoudite et les modérés en Egypte, mais une Egypte islamiste, ainsi que le régime islamiste en Turquie et les rebelles syriens emmenés par les Frères Musulmans », a expliqué Rubin dans le cadre de ses analyses récentes.

Rubin pense que l’alliance avec les Frères Musulmans forme la clé de voûte dela doctrine stratégique et sécuritaire américaine au Moyen-Orient. Il dit que cette doctrine est restéedissimulée au grand public, en Amérique, bien qu’il y soit fait allusion dès le discours du Cairede 2009.

“Il y a deux ans et demi, qui aurait jamais pu imaginer que les Etats-Unis aient pu concevoir une alliance avec les Frères Musulmans ?” s’interroge Rubin.

D’autres analystes partagent ce point de vue. Le Projet d’Investigation du Terrorisme a suivi à la trace le menu des invitations de la Maison Blanche, adressées aux membres dirigeants des Frères Musulmans et à d’autres groupes islamistes. Le 13 juin, deux semaines à peine avant l’éviction de Morsi, Obama accueillait en grandes pompes le Cheikh Abdallah Ben Bayahall, rien de moins que le Vice-Président de l’Union Internationale des « Universitaires » Musulmans, dirigée, en réalité, par l’Imam radical égyptien, réfugié au Qatar, Youssouf al Qaradawi, mais lui-même interdit de séjour aux Etats-Unis, en raison de ses appels réitérés au Jihad, son admiration pour Adolf Hitler et à sa fatwa de 2003 légitimant les Attentats-Suicide en Israël contre des civils.

 

 

“Cette Union des Universitaires Musulmans” affiche le palmarès d’une longue histoire de soutien inconditionnel au Hamas – dont un haut cadre dirigeant est membre de ce même syndicat trouble- et d’appel à la destruction d’Israël », affirme le P.I.T, dans des rapports réalisés par Steven Emerson et John Rossomando.

L’invité virtuel d’Obama à la Maison Blanche

La Maison Blanche a maquillé cette invitation comme faisant partie intégrante du programme de« prospection » (? ??) du monde musulman, de l’Administration. Ben Bayahall, qui est apparu sur son propre site internet, confortablement installé dans les salons de la Maison Blanche, a pu rencontrer des responsables de tout premier ordre, y compris le Conseiller à la Sécurité Nationale, Tom Donilon.

“Cette visite à la Maison Blanche soulève encore bien des questions sans réponse, pour savoirjusqu’à quel point l’Administration Obama est désireuse de continuer à courtiser les Frères Musulmans, aussi bien à l’intérieur des Etats-Unis qu’en matière de « politique étrangère », se demande, très perplexe, le P.I.T.

Un sondage a démontré que la Cour que fait l’Administration Obama aux Frères Musulmans divise profondément la Nation américaine. Dans une étude du 22 juin, réalisé par l’organisme Rasmussen, 51% des électeurs probables considèrent la catégorie des Musulmans radicaux comme une menace bien plus importante que le mouvement conservateur Tea Pary. Il n’y a que 29% des sondés pro-Obama qui soient d’accord avec cette proposition.

“Les Conservateurs perçoivent, majoritairement, les Musulmans radicaux comme la menace terroriste la plus grande”, a déclaré Rasmussen, le 27 juin. « Les Libéraux –ou Démocrates- sont plus équitablement divisés entre les Musulmans radicaux et Tea Party ».

worldtribune.com

Lire l’analyse en anglais de Barry Rubin dans le Jpost :[ A la différence de Madonna, le Moyen-Orient n’est pas une "fille matérialiste" [a Material Girl]->http://www.jpost.com/Opinion/Column...]

Adaptation : Marc Brzustowski jforum.fr


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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 23:05

 

 

... et de premières attaques dans le Sinaï. 

 

EgyptSecondArmia4.7.13

Véhicule blindé de la Seconde armée d’Egypte au Caire. 

 

Nouveau théâtre de crise égyptienne : vendredi 5 juillet,  les armées égyptienne et israélienne ont élevé leurs niveaux d’alerte des deux côtés de la frontière du Sinaï, à la suite de la déclaration des Frères Musulmans de faire du Sinaï le centre de la révolte et de la revanche, contre l’éviction du pouvoir de Mohamed Morsi, par l’armée égyptienne, mercredi 3 juillet. Après une attaque islamiste coordonnée dans le nord du Sinaï, l’armée égyptienne s’est mise au niveau d’alerte maximale, dans les provinces de Suez et du Nord Sinaï. Les postes-frontière du Sinaï vers la Bande de Gaza et Israël ont été fermés. Le porte-parole de l’armée au Caire a démenti tout état d’urgence –mais dit qu’il s’agissait d’une augmentation du niveau d’alerte.

 

Israël a imposé un black-out sur les nouvelles en provenance de cette région sous tension, mais Debkafile révèle l’arrivée de renforts envoyés vendredi, pour accroître la vigilance des unités qui se tiennent prêtes le long de la frontière égyptienne.

 

 

Les forces égyptiennes ont aussi fermé les trois passages souterrains qui rejoignent le cœur du pays au Sinaï sous le Canal de Suez. La troisième armée égyptienne a été déployée pour les sécuriser, sous le commandement u Général Major Osama Askar.

 

Des mesures supplémentaires imposées pour la sauvegarde de la navigation des cargos et pétroliers sur le Canal de Suez, contre tout éventuel tir de roquettes, à partir du Sinaï central, comprennent, notamment, le stationnement, le long de ses rivages, de batteries anti-missiles Patriot et de systèmes d’armement anti-aérien, selon les sources militaires de Debkafile.

 

Environ un tiers des fournitures pétrolières du monde, en provenance du Golfe Persique traverse le Canal de Suez, en route pour la Méditerranée et l’Europe.

 

Ces mesures d’urgence ont, fermement, été prises, vendredi, à la suite de l’instauration d’un « Conseil de Guerre » du Sinaï, par les Frères Musulmans, en vue de déclencher une rébellion contre l’armée, en collaboration avec le Hamas radical palestinien et le Jihad Islamique, aussi bien que les groupes Salafistes liés à al Qaeda, dans la Bande de Gaza et le Sinaï. La stratégie des Frères Musulmans, chassés du pouvoir, est perçue par les sources du renseignement comme conçue pour transformer la Péninsule du Sinaï en une zone de révolte et une plateforme pour des attaques contre Israël. Ils comptent sur le fait que l’armée est bien trop occupée à maintenir la sécurité dans les villes du cœur du pays, au Caire, Alexandrie et dans le Delta du Nil, pour disposer de troupes à gaspiller pour le Sinaï. Il ont l’intention de démontrer que l’armée est incapable, en un seul et même temps, de combattre le peuple égyptien, de défendre la navigation occidentale sur le Canal et le Golfe de Suez et d’empêcher les attentats contre Israël.

 

 

Le nouveau Conseil de Guerre du Sinaï, mis sur pied par les sbires de Morsi, a diffusé une vidéo menaçante, disant que «les Forces rebelles » prendraient pour cible tout agent et personnel de l’armée et de la police rencontré dans le Sinaï, en représailles pour le coup d’Etat militaire. Les sources militaires de Debkafile révèlent, également, que le Général-Major Ahmad Wasfi, chef de la Seconde Armée égyptienne, a déclaré, après une réunion d’urgence, aux quartiers-généraux du Ministre de la Défense, Abdel Fattah al-Sisi, vendredi, que l’armée égyptienne «  utiliserait la force pour empêcher la création d'un Califat Islamique dans le Sinaï » .

 

La nouvelle coalition islamique a lancé sa “révolte”, dans la nuit du jeudi 4 juillet, en tirant une bordée de roquettes Grad sur Eilat. Elles ont explosé sans faire de blessés, à l’extérieur de la grande ville israélienne du Sud. Le porte-parole de l’armée d’Israël a entouré cet évènement d’un voile de secret. Ils ont tiré des roquettes-grenades autopropulsées (RPG), des obus de mortier et des rafales de mitrailleuses lourdes contre les quartiers-généraux des renseignements militaires égyptiens, au nord de Rafah et sur l’aéroport d’El Arish, aussi bien que contre plusieurs installations militaires et des garde-frontières.

 

Nos sources mentionnent qu’ils ont attaqué par vagues successives, les hommes armés tirant à coups de mitrailleuses lourdes et de lance-roquettes montés sur des minivan, alors qu’ils tournaient autour des bâtiments. Des hélicoptères de l’armée ont finalement été envoyés pour mettre un terme à l’assaut. Aucune mention de pertes humaines ni de l’ampleur de cet épisode n’a été diffusé.

 

debka.com

DEBKAfile Reportage Exclusif  5 juillet 2013, 6:29 PM (IDT)

 

Adaptation : Marc Brzustowski.  

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 17:11

 

 

MEMRI Middle East Media Research Institute

 

 

Le PIT revendique l’attaque de Kachgar en avril et appelle les Ouïghours à mener le djihad


Le 22 juin 2013, le Parti islamique du Turkestan (PIT) publiait une nouvelle vidéo dans laquelle il revendiquait la responsabilité d´un incident violent intervenu le 23 avril 2013 dans la ville de Seriqbuya, dans la préfecture de Kashgar au Xinjiang. La vidéo montre une photo figée du chef du PIT, Abdallah Mansour, le visage flouté ; derrière lui apparaissent des images de l´attaque et des effets graphiques représentant des flammes. La déclaration de Mansour 
est prononcée en voix-off. Selon le compte-rendu des autorités chinoises sur l´incident, des « terroristes » ont attaqué « une communauté de travailleurs » qui inspectaient une maison, ainsi que des policiers venus les secourir, et y ont mis le feu. Neuf civils, six policiers et six Ouïgours ont été tués. [1]


Il convient de remarquer que, dans la vidéo, le PIT ne fournit aucune preuve de sa responsabilité, aucune information sur les assaillants, aucune image ou photo originale, aucun document authentique. Les photos des suites de l´attaque qui apparaissent dans la vidéo ont toutes été reprises des médias chinois.

  
La vidéo a été mise en ligne sur le forum djihadiste Shumoukh Al-Islam. Ci-dessous un résumé de ses principaux points, à partir d’une traduction en arabe fournie par le PIT :


Abdallah Mansour débute : « Avec l´aide et la grâce d´Allah, les moudjahidine ont rallié leurs rangs dans la zone de Seribuya et se sont dressés comme des lions contre un groupe de chiens du gouvernement chinois le 23 mars 2013 [sic, l´incident s’est produit le 23 avril, une erreur se serait glissée dans la version originale ou dans la traduction]. Ainsi, ils ont accompli le devoir de djihad pour Allah. Selon l´agence de presse chinoise, 15 grands chefs des incroyants ont été tués, Allah soit loué. »


Mansour félicite la nation musulmane, le peuple du Turkestan et en particulier « nos frères les moudjahidine » pour cette l´attaque. Il les loue pour leur adhésion à leur religion, leur réponse à « l´appel de Dieu » et de préférer le martyre pour Allah à une vie d´humiliation. Il ajoute qu´ils ont perpétré l´attaque pour soutenir leurs frères musulmans opprimés. S´adressant à la population ouïghoure, il l’appelle à mener le djihad contre le gouvernement chinois, disant : « O musulmans du fier Turkestan ! Aujourd´hui, vous devez remplir le devoir de djihad. L´oppression et l´assujettissement que vous subissez de la part du gouvernement chinois [doivent] vous inciter à vous tourner vers le djihad. » Mansour fustige également ces religieux qu´il appelle « les savants du régime », les accusant de collaborer avec le gouvernement chinois et d´essayer de dissuader les musulmans de remplir l´obligation religieuse du djihad.


Puis il s’en prend à la Chine et au Parti communiste, affirmant que les communistes combattent la religion des musulmans ouïghours et tentent de les en éloigner. Il déclare : « Les croyants chinois entraînent le peuple musulman vers l´abîme de l´incroyance. Si nous leur obéissons, nous leur ressemblerons. La [seule] façon de les empêcher de le faire est de prendre les armes et de mener le djihad contre l’ennemi criminel. Nos frères, les martyrs [qui ont perpétré l´attaque à Seriqbuya] savaient très bien tout cela, et le résultat fut la leçon que les Chinois ont apprise d´eux. »

 

Mansour exhorte les musulmans ouïghours à rejeter les « déclarations toxiques » des religieux fidèles aux communistes. Le chef du PIT prévient le gouvernement chinois que les « moudjahidine » continueront à se battre jusqu´à la destruction de ses fondements. Enfin, Mansour exhorte ses camarades, les moudjahidine, à s´acquitter de leur devoir de djihad, et les encourage en leur assurant que le martyre les attend. Il leur rappelle que leurs frères au Waziristan et en Syrie goûtent à la gloire en combattant le djihad et appelle ses frères du Turkestan à les rejoindre.

 

[1] Reuters, 24 avril 2013.

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l’intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d’accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 11:08

 

 

http://www.jforum.fr/forum/israel/article/des-rebelles-islamistes-syriens

 

Nous ne sommes pas en conflit avec Israël, affirme un groupe rebelle islamiste syrien.


La Brigade des Martyrs du Yarmouk, qui opère près de la frontière, fait l’éloge de l’assistance médicale d’Israël envers les réfugiés et les combattants.


Débat entre Experts, assez intriguant, puisque l’universitaire israélien Maoz suggère, dans le Ha’aretz, une "alliance stratégique régionale", tandis que l’universitaire arabo-américain Tamimi, reste sceptique sur la sincérité de ces éloges et déclarations.


Un groupe rebelle syrien opérant le long de la frontière israélienne, dans les hauteurs du Golan, a tenu à déclarer qu’il n’entretient pas de querelle avec Israël, et que son combat se focalise uniquement sur le renversement du Président Bachar al Assad, pas contre l’Etat Juif –et que cela restera ainsi.

 

S’entretenant en arabe, par téléphone avec le journal The Times of Israël, un porte-parole de la Brigade des Martyrs du Yarmouk –la milice qui a kidnappé des casques bleus de l’ONU, en mars et mai derniers – a déclaré : « Nous ne sommes là que pour combattre Assad ; nous ne voulons rien, concernant Israël et nous voulons qu’Israël le sache ».

 

Laeth Horan , porte-parole de la Brigade des Martyrs de Yarmouk (photo credit : Laeth Horan/Facebook)

L’essentiel du message de Laeth Horan à l’intention d’Israël, par le biais de cette conversation, consistait à formuler un pacte de non-agression, ce qui peut paraître surprenant, si on considère l’agenda ouvertement islamiste de ce groupe armé. Cela dit, les analystes sont restés divisés sur les prédispositions réelles à enterrer la hache guerre avec Israël, de la Brigade des Martyrs du Yarmouk et d’autres groupes sunnites de l’armée syrienne libre.


“Il n’y a pas d’enjeux entre nous et Israël. Nous n’avons d’exigences qu’envers Assad, et cela vaut aussi pour l’après-guerre », a réitéré Horan. « La Brigade des Martyrs du Yarmouk n’a pas d’aspirations internationales [Jihadiste globale] ; nous ne sommes en conflit que contre le régime Assad.


Il a ajouté qu’en dépit de la proximité de son groupe avec la frontière israélienne et des Hauteurs du Golan, qui fait l’objet de controverses, puisqu’Israël les détient depuis la guerre des Six- Jours, en 1967, « il n’y a rien entre eux et nous », et qu’il ne se passerait rien, « même sur une période des dix ans à venir ».


Au début du mois de juin, un porte-parole anonyme d’un autre groupe rebelle syrien, opérant près de la frontière turque, avait déclaré à la Radio israélienne que son groupe « espère en la paix et la sécurité vis-à-vis d’Israël, après la chute du régime Assad », mais qu’il ne voulait pas qu’Israël interfère dans la révolution en cours.


« La meilleure arme qu’Israël peut offrir aux rebelles est la reconnaissance de la justesse de leur cause », avait alors déclaré ce rebelle syrien au correspondant Eran Singer.


Dans sa conversation avec le Times of Israël, Horan est allé jusqu’à faire de rares éloges des efforts réalisés par Israël, dans le but de fournir une assistance médicale aux Syriens blessés près de la frontière avec Israël, lors des heurts entre les forces d’Assad et les rebelles.


“L’aide médicale que les réfugiés obtiennent de la part d’Israël est une très bonne chose », a-t-il tenu à préciser.


A ce jour, Israël a admis plusieurs dizaines de Syriens [on estime ce nombre à plus d’une centaine] pour être soignés dans ses hôpitaux et Tsahal a mis sur pied un hôpital de campagne sur la frontière [à Tal Hazaka], pour traiter les cas de blessures relativement bénignes. Au cours des affrontements du 6 juin, entre les rebelles syriens et les forces d’Assad, au carrefour frontalier de Quneitra, Tsahal a soigné 20 rebelles syriens pour blessures infligés durant les échanges de tirs, selon un rapport récemment publié par le secrétariat-général de l’ONU.


Horan a décrit la zone d’opérations de son groupe dans la zone bordée à l’ouest par la frontière israélo-syrienne, au sud, par la frontière jordano-syrienne et le fleuve Yarmouk, duquel il tire son appellation, et la ville de Dera’a, où le soulèvement contre Assad a débuté, il y a plus de deux ans. Il a démenti l’implication de la Brigade des Martyrs du Yarmouk dans l’attaque de la frontière à Quneitra, qui sépare la Syrie d’Israël et affirmé qu’il ne savait pas, précisément, quel groupe rebelle en est responsable. Un groupe rebelle avait, alors, conquis le carrefour frontalier de Quneitra le 6 juin et a, selon les rapports, infligé de « lourdes pertes » aux troupes du gouvernement qui tenaient le passage, étant en mesure de détruire 4 tanks. Les forces d’Assad se sont, alors rassemblées et ont délogé les rebelles. Certains des combats ont eu lieu à, à peine, 200 mètres du territoire israélien.


A propos du kidnapping, par son groupe, de membres du personnel de l’ONU et de la confiscation arbitraire de leurs véhicules, en de multiples occasions, au cours des mois derniers, Horan a déclaré que cela s’était produit dans le but de préserver les casques bleus de l’action des forces d’Assad. Il a admis que les véhicules blindés et camions de l’ONU étaient en possession de la brigade des Martyrs du Yarmouk- quoique brièvement. Il a prétendu qu’ils avaient, ensuite, été détruits par l’armée syrienne.


Des camions de l’UNDOF quittent le Camp Ziouani, à quelques centaines de mètres de la frontière, au passage frontalier de Quneitra (photo credit : Ilan Ben Zion/Times of Israel staff)

 

Les analystes de la situation en Syrie ont réagi aux déclarations du représentant de la Brigade des Martyrs du Yarmouk par des réponses diversifiées. Le Professeur (emeritus) Moshe Maoz, de l’Université Hébraïque, a reconnu que ces déclarations étaient probablement sincères et que, comme d’autres groupes rebelles, ils pouvaient souhaiter conclure un compromis avec Israël, après la chute d’Assad.

 

Maoz a discuté l’idée qu’Israël pourrait secrètement assister les principaux groupes rebelles sunnites, qui se situeraient dans la même ligne politique que la Brigade Des Martyrs du Yarmouk contre le gouvernement syrien, par une aide humanitaire, de façon à encourager un partenariat, dans une aire post-Assad. Dans un article récent du quotidien Ha’aretz, Maoz écrivait qu’Israël « devrait exprimer publiquement un soutien à l’Armée Syrienne Libre et aux cercles dirigeants civils du courant principal des rebelles musulmans, aussi bien laïc que religieux (mais qui comprend les Frères Musulmans, soutenus par le Qatar et la Turquie, où ils sont contestés à Istanbul et jusqu’au Caire).

 

“De cette façon, Israël signalerait aux rebelles sunnites et aux pays qui les soutiennent, qu’il veut rejoinder une alliance stratégique régionale, qui agira pour renverser le régime Assad et qui affaiblira ainsi l’Iran et le Hezbollah”, écrivait Maoz.

 

S’exprimant auprès du Times of Israël, Maoz a écarté la menace que des groupes radicaux, comme le Jabhat al Nusra pourrait réellement poser, dans une Syrie post-Assad, notant que « de près ou de loin, ce sont, généralement, des étrangers », et que leur aspiration à un Califat panislamiste intégrant la Syrie ne correspond pas « à l’agenda de la vaste majorité des Syriens ».

 

L’analyste de la Syrie, Aymenn al-Tamimi, chercheur à l’Institut Shillman-Ginsburg, du Forum pour le Moyen-Orient (Middle East Forum), au contraire, a déclaré être sceptique sur la sincérité de cette pétition de non-agression.

 

La Brigade des Martyrs du Yarmouk peut bien exhiber un mélange de traits de caractère de l’Armée Syrienne Libre et de l’Islam Sunnite, comme « courant principal rationnel », mais elle a aussi démontré sa volonté de coopérer avec le groupe Jabhat al Nusra, affilié à Al Qaeda et a, notamment, « accusé l’ennemi israélien » d’actes de provocaton et d’agression, depuis le « Golan occupé » contre « leur » territoire », fait remarquer Tamimi.

 

Bien que la priorité exprimée soit de se débarrasser des fidèles d’Assad, “si le régime tombe ou s’il est amené à fuir Dera’a, il n’y aura plus aucune manière, pour eux, de faire comme s’ils ignoraient le problème du Golan”, a ajouté Tamimi.

 

“La vaste majorité des Arabes Syriens, à tout le moins, ne veulent pas qu’Israël ait le droit d’exister, aussi ne pourrais-je pas prendre ces déclarations pour sincères », a-t-il affirmé, à propos des commentaires de ce porte-parole. « Cela s’adresse, très probablement, à des auditoires occidentaux [de façon à montrer « patte blanche »], conclut Tamimi.

 

L’Unité du Porte-Parole de Tsahal a réagi au communiqué de la Brigade des Martyrs du Yarmouk, en disant : « La guerre civile syrienne est un problème interne. Israël n’est pas impliqué dans ce conflit, mais Tsahal est, naturellement, prête à faire face à toute éventualité ».

 

timesofisrael.com

 

Adaptation : Marc Brzustowski : http://www.jforum.fr/forum/israel/article/des-rebelles-islamistes-syriens

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30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 12:18

 

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La Syrie sera-t-elle le "Vietnam de l’Iran" ?

dimanche 30 juin 2013, par

 

Spirale

bourbier

ruse

Armageddon

 

 

On a, depuis longtemps, ergoté sur les inconvénients et maigres avantages d’une intervention extérieure en Syrie, à commencer par celle des Etats-Unis, dans son rôle légendaire de « libérateur des peuples ». En réalité, cette ingérence est, déjà, largement en cours, mais pas de la part du camp qu’on attendait. L’Iran, a dépêché son supplétif du Hezbollah, mais aussi ses partisans chi’ites irakiens du LAFA (Liwa Abu Fadl al-Abbas), organisés et soutenus par la Force al Qods des Gardiens de la Révolution d’Iran.


Le LAFA absorbe une large proportion des éléments les plus aguerris, ayant combattu les forces américaines en Irak. Selon l’expert anglais Philipp Smyth, le nombre de terroristes de ce groupe de choc, présent en Syrie, fluctue entre 800 et 2000, répartis en trois groupes, en sus, donc du nombre de membres de sa milice poussés au combat, par Nasrallah.


- Le premier groupe s’appelle Asaib Ahl al-Haqq (AAH), dissident du mouvement dirigé par Muqtada al-Sadr, en 2006, avec le plein soutien de la Force al Qods.


- Le second est le Kataib Hezbollah (KH), un groupe d’élite de 400 combattants chi’ites expérimentés, directement placé sous la férule du Général Qassem Souleimani, l’homme-pivot du régime iranien.


- Le troisième est le Kataib Sayyid al-Shuhada (KSS), une force de 200 hommes, dirigée par Abu Mustafa al-Sheibani, un Chi’ite Irakien qui travaille directement sous les ordres de la Force Al Qods, depuis les années 1980.


Engagés volontaires, que Michael Knights désigne comme la « Légion étrangère » de l’Iran. L’expert de l’Institut de Washington préconise un certain nombre de mesures de rétorsion que l’Administration Obama devrait prendre, pour assécher le marigot de combattants chii’tes s’engageant dans les activités criminelles du régime Assad.


La question est la suivante : Obama est-il un faible qui dilapide les gains politiques modiques de son prédécesseur en Irak, en perdant son va-tout à la roulette syrienne ? Ou y a-t-il une stratégie, fondée sur un jeu de dupes ? Un article du 14 mai, intitulé : « Syrie : le Vietnam de l’Iran ? » , pourrait lever un coin du voile :

 

Lire la suite : www.jforum.fr/forum/international/article/la-syrie-sera-t-elle-le-vietnam-de?

 

 

 

 

Par : Marc Brzustowski.

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 21:23

 

 

[Jeu de Paume] Face à l'atterrante rhétorique de Marie-José Mondzain : recueillement et vérité.
Galila Bugala, 11 ans, 
 assassinée par le terroriste Sa’ed Awada le 18 juin 2002

***
   On le sait, le Jeu de Paume expose des photographies d'Ahlam Shibli parmi lesquelles, en particulier, on peut voir les images par lesquelles des familles palestiniennes entretiennent le souvenir de ceux des leurs qui se sont fait exploser au milieu de civils juifs israéliens dans le but d'en tuer un maximum.


   Le mot "terroriste" ne figure pas dans les légendes rédigées par Ahlma Shibli, qui emploie le langage habituel des soutiens au terrorisme palestinien : martyrs, résistance, etc... , qui vise --- aussi énorme le procédé soit-il --- à inverser les rôles, les assassins devenant dans ce langage des victimes.

   Plusieurs textes, dont nous invitons le lecteur à prendre connaissance, ont attiré l'attention sur cette scandaleuse exposition, en particulier la lettre de G. W. Goldnadel au ministre de la culture, et plusieurs textes publiés sur le site du CRIF, dont celui-ci, intitulé "Le parti pris du Musée du Jeu de Paume", de Mark Knobel.

L'émotion suscitée par l'apologie implicite du terrorisme --- accusation rejetée par le Jeu de Paume, dans des explications qui ne convaincront que ceux qui sont prêts à gober la transformation des bourreaux en victimes via le détournement des termes "martyr" et "martyre" de leur significations attestées dans notre langue --- aura malheureusement conduit certains à menacer le Jeu de Paume, ce que nous ne pouvons certes pas approuver. Mais il faut reconnaître que la violence symbolique que représente le tour de passe-passe qui nous est asséné (les assassins de Juifs deviennent des "Résistants", des "victimes", des "martyrs", tandis que leurs victimes réelles sont purement et simplement oubliées), pour être assez fréquent, n'en reste pas moins absolument insupportable pour ceux qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, un cerveau pour penser et un coeur pour aimer.


Shani Avi-Zedek, 15 ans,
 assassinée par le terroriste Sa’ed Awada le 18 juin 2002

   A la violence initiale des attentats, à la violence symbolique commise par Ahlam Shibli avec la complicité du Jeu de Paume, s'ajoute à présent celle d'un texte proprement atterrant, signé de la philosophe Marie-José Mondzain (par ailleurs auteur d'un livre intitulé " L'image peut-elle tuer ?)) et publié sur le site du Jeu de Paume et intitulé "Ne cédons pas !". Le lecteur y trouvera les expressions "gestes créatifs" et "exposition subtile" associées à l'exposition incriminée, et "gestes de résistance et de construction" associée aux actes terroristes eux-mêmes.

   Mme Mondzain prétend dans son texte que la photographe "a pris soin d’accompagner de textes clairs qui informent le spectateur des circonstances, des lieux dans lesquels les personnes, le plus souvent nommées, acquièrent leur visibilité." De quelle clarté Mme Mondzain parle-t-elle, lorsque les assassins sont appelés "martyrs" et lorsque les circonstances dans lesquelles ces personnes "le plus souvent nommées, acquièrent leur visibilité" --- comme l'écrit Mondzain dans un style particulièrement écoeurant --- sont expurgées de la moindre mention des centaines de victimes, enfants, femmes, hommes de tous âges, civils israéliens, juifs, visés par les assassins, jamais nommés, et qui donc "acquièrent ainsi une invisibilité", pour parler comme Mme Mondzain. Le mot "victime" n'apparaît qu'une fois dans le texte de Mondzain... pour désigner les terroristes !   



   Conformément à l'idéologie affichée du Hamas et des autres groupes terroristes ayant commandité les attentats en question, il s'agissait à chaque fois de chercher à tuer le maximum de Juifs, de tous âges, hommes ou femmes, enfants ou vieux. Nous ne répéterons jamais assez que confondre de tels actes terroristes avec de la "résistance" procède d'une confusion en tout point comparable à celle dont procédait naguère la propagande qui visait à présenter d'authentiques Résistants --- eux ne visaient pas les civils --- comme des "terroristes". Dans un sens comme dans l'autre, cette confusion est toujours aussi révoltante.


 

Iman Kabha, 26 ans,
assassiné par le terroriste Sa’ed Awada le 18 juin 2002



   Notre réponse, pacifique, consiste à alerter et à expliquer. Et à penser aux victimes des terroristes célébrés --- oui, célébrés, car c'est bien la fonction des dénominations "Résistants", "martyrs" ou "victimes" qui leurs sont appliquées --- par la photographe, la philosophe, les institutions et les groupes qui les soutiennent. C'est pourquoi nous écrivons ici le nom et publions la photographie de certaines de ces victimes, accompagnant cette publication d'une pensée, pour eux et pour leur proches, que nous ne connaissons pas personnellement mais dont nous nous sentons proches en humanité.


   Ainsi, selon Ahlam Shibli, Osama Buchkar, le 19 mai 2002, « s’est livré à une opération martyre à Natanya ». Oublié, Yosef Haviv, 70 ans, tué par l'explosion au marché de Netanya  du terroriste Buchkar dans cet attentat commandité par le Hamas et le FPLP. Devenus invisibles, Victor Tatrinov, 63 ans, et Arkady Vieselman, 39 ans, également assassinés par Buchkar. Gommés par le  "geste d’art" plein "d’énergie émotionnelle" (les mots de Mme Mondzain à propos de l'exposition du Jeu de Pame) les 59 personnes blessées dans cet attentat.


Arkady Vieselman, 
39 ans,
assassiné par le terroriste Osama Buchkar, le 19 mai 2002
Raisa Dikstein, 67 ans, 
assassinée par le terroriste Sa’ed Awada le 18 juin 2002




   Ainsi encore : Sa’ed Awada, dont la mère brandit le portrait : « martyr et membre d’al-Aqsa qui a mené le 18 juin 2002 une opération martyre à Jérusalem », selon la légende d'Ahlam Shibli, "victime volontaire ou non" selon Mme Mondzain, mais dont il n'est pas précisé que l'acte de "résistance" aura consisté à assassiner par auto-explosion dans un bus de la ligne n°32, à Jérusalem, Boaz Aluf, 54 ans, Shani Avi-Zedek, 15 ans, Leah Baruch, 59 ans, Mendel Bereson, 72 ans, Rafael Berger, 28 ans, Michal Biazi, 24 ans, Tatiana Braslavsky, 41 ans, Galila Bugala, 11 ans, Raisa Dikstein, 67 ans, Moshe Gottlieb, 70 ans, Baruch Gruani, 60 ans, Orit Hayla, 21 ans, Helena Ivan, 63 ans, Iman Kabha, 26 ans, Shiri Negari, 21 ans, Gila Nakav, 55 ans, Yelena Plagov, 42 ans, Liat Yagen, 24 ans, Rahamim Zidkiyahu, 51 ans, et à blesser 74 autres personnes.

 

Lire la Suite : http://zedanatole.blogspot.fr/2013/06/jeu-de-paume-face-latterrante.html

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 11:52

 

 

jihad-islamique-en-palestine2

 

 

 

 


Après des semaines de calme relatif, le Jihad Islamique pro-iranien de la Bande de Gaza a tiré une demi-douzaine de missiles Grad contre Beersheva et Ashkelon, avant l’aube, lundi matin. Il n’y a eu aucune victime. Selon Debkafile : cette attaque était une démonstration de force du Jihad, à la suite de la liquidation de son Commandant responsable des missiles par les forces spéciales du Hamas.


Dimanche 23 juin, les deux factions palestiniennes sont entrées dans une violente controverse,marquée par l’opposition du Jihad au cessez-le-feu accepté par le Hamas, après l’opération israélienne « Nuée de Défense », en novembre dernier.


Deux des quatre Grads visant Ashkelon ont été interceptés par Dôme de Fer, deux autres visant Beersheva ont explosé près de la ville bédouine de Rahat.


Cet épisode a débuté, lorsqu’une force du Hamas a tenté d’arrêté Raed Jundeir, le commandant responsable des missiles au Jihad islamique, pour l’amener à stopper les tirs occasionnels de roquettes contre Israël. Jundeir a résisté à son arrestation et a été tué dans les échanges de tirs qui s’en sont suivis. Le Hamas a prétendu qu’il avait été atteint par une balle perdue. Le Jihad a refusé de le croire et, pour venger sa mort, a lancé un barrage de missiles contre Israël. Là-dessus, le Hamas a évacué ses bases et postes de commandement, par anticipation d’une réplique israélienne, qui n’a pas été longue à venir. Les frappes aériennes israéliennes ont pris des caches d’armes pour cibles à Gaza, dans la région centrale de la Bande de Gaza, ainsi qu’une fosse de lancement de roquettes, dans le Sud. Le Ministre de la Défense Moshé « Booguy » Ya’alon a ordonné la fermeture des passages menant à Gaza.

 

DEBKAfile Reportage Spécial 24 juin 2013, 5:46 AM (IDT)

 

http://www.debka.com/article/23069/Palestinian-Jihad-Islami-fires-six-rockets-into-Israel-from-Gaza

 

Adaptation  : Marc Brzustowski

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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