Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 mai 2007 4 03 /05 /mai /2007 08:55
Al-Qaida se finance en France et en Espagne
2 mai 2007 - Diane Cambon - Le Figaro

De plus, l’Espagne est considérée comme « la terre perdue » qui doit être récupérée coûte que coûte au même titre que Jérusalem. Le mythe d’al-Andalus - lié à la domination arabe d’une bonne partie de la péninsule entre le VIIIe et le XVe siècle - apparaît de plus en plus comme un argument central pour justifier des attentats sur le sol espagnol

D’après un rapport des services secrets espagnols (CNI) et des RG français, la plupart des financements de la guerre sainte au Maghreb viendrait d’Europe. Les terroristes islamistes basés au Maghreb financeraient leurs attentats avec de l’argent issu essentiellement d’Espagne, mais aussi de France. Publiée hier par le quotidien espagnol El Pais, proche du gouvernement socialiste, l’information provient d’un rapport des services secrets espagnols (CNI) et des renseignements généraux français (RG). Depuis l’an dernier, une équipe commune, parmi laquelle figurent des juges, procureurs et policiers, enquête sur un « réseau de financement complexe », échafaudé par des groupuscules radicaux liés à al-Qaida, en plein essor en Algérie et au Maroc.

L’Espagne, plus encore que l’Europe méridionale dans la ligne de mire du terrorisme islamique, hébergerait des cellules dormantes du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, aujourd’hui associé à al-Qaida. Selon El Pais, ces cellules, basées essentiellement sur le littoral méditerranéen espagnol (Alicante, la Catalogne...), seraient chargées de collecter l’argent en France et en Espagne. Le recours à la charité mais aussi celui à la petite délinquance (vente de haschisch, vols de voitures et autres larcins) seraient les principales sources de revenus des terroristes. En 2005, la Guardia Civil a désarticulé un réseau d’islamistes basé sur la Costa del Sol et dont la spécialisation était les cambriolages dans des maisons de luxe. On sait aussi que les explosifs utilisés pour les attentats islamistes du 11 mars 2004 à Madrid (191 morts) ont été achetés à des anciens mineurs délinquants, en échange de briques de haschisch.

Vigilance accrue avec la présidentielle

Le financement de la guerre sainte passerait également par le recours aux paradis fiscaux, selon le journal. El Pais cite une enquête de l’Audience nationale, la plus haute instance judiciaire espagnole, selon laquelle des fonds en provenance des Bahamas seraient arrivés entre les mains d’un des membres du réseau en Espagne, un Algérien, qui a depuis pris la fuite. Les versements financiers, quelque 18 000 euros, auraient été camouflés par une société fantoche, une entreprise d’informatique japonaise.

Toujours selon le rapport cité par El Pais, les services secrets français et espagnols auraient augmenté le niveau d’alerte dans les deux pays. La vigilance s’est accrue en France avec la tenue de l’élection présidentielle. En Espagne, le ministère de l’Intérieur a annoncé que le niveau 2 sur 3 de danger avait été déclenché depuis l’ouverture en février du méga-procès contre les 29 supposés auteurs, majoritairement maghrébins, des attentats du 11 mars 2004. En outre, l’Espagne a reçu en février les menaces directes « d’actions violentes » de la part du numéro deux d’al-Qaida, Ayman aL-Zawahiri. Al-Qaida reproche à l’actuel leader José Luis Zapatero d’avoir augmenté les contingents militaires en Afghanistan.

De plus, l’Espagne est considérée comme « la terre perdue » qui doit être récupérée coûte que coûte au même titre que Jérusalem. Le mythe d’al-Andalus - lié à la domination arabe d’une bonne partie de la péninsule entre le VIIIe et le XVe siècle - apparaît de plus en plus comme un argument central pour justifier des attentats sur le sol espagnol

Partager cet article
Repost0
1 mai 2007 2 01 /05 /mai /2007 11:47
Abu Ayyub al Masri: Dead or Alive?
Iraqi, US Officials Stress Reports From Sunni Tribes Have Yet to Be Confirmed
Posted 1 hr. 41 min. ago
BBCBaghdad, IRAQ: (FILES) This file picture shows a grab taken from a video broadcast 01 October 2006 by the Iraqi government in Baghdad showing Al-Qaeda's leader in Iraq, Abu Ayyub al-Masri.
Sabah Arar/AFP/Getty
BBCBaghdad, IRAQ: (FILES) This file picture shows a grab taken from a video broadcast 01 October 2006 by the Iraqi government in Baghdad showing Al-Qaeda's leader in Iraq, Abu Ayyub al-Masri.

Confusion has begun to temper earlier reports that al Qaeda in Iraq leader, Abu Ayyub al-Masri, has been killed in a firefight between his followers and Sunni tribes north of Baghdad.

Earlier wire reporting cited various Interior Ministry representatives stating that Masri had been killed, but government spokesman Ali al-Dabbagh has since clarified for Iraqiya state television:

"This does not represent an official government announcement but is only information that reached the Iraqi Interior Ministry about internal fighting between groups and within al Qaeda."

Dabbagh also added that "DNA tests should be done and we have to bring someone to identify the body. We will make an official announcement when we confirm that this person is Abu Ayyub al-Masri."

Us military spokesman Lt. Col. Christopher Garver said they had not yet confirmed reports of Masri's death, stating "We are in discussions with the Iraqis over how they obtained this intelligence. If we do have a body, we are going to conduct DNA tests, and that will take several days. If there is no body, that makes it harder."

Interior Ministry spokesman, Brigadier-General Abdul Kareem Khalaf, earlier told Reuters that Masri was killed in a battle near a bridge in the small town of al-Nibayi, north of Baghdad.

"We have definite intelligence reports that al Masri was killed today," he said.

Both Khalaf and another Interior Ministry source said the Iraqi authorities did not have Masri's body, but the source added that "our people had seen the body".

Khalaf also told Iraqiya in a phone interview that, "We have strong intelligence that he was killed in clashes today" near the town of Taji, he said. "The clashes took place between groups within al-Qaeda. Our forces were not involved."

Deputy Prime Minister Barham Salih, citing security and intelligence reports, also told Reuters he understood Masri had been killed on Monday.

Masri took over from Abu Musab al Zarqawi after the insurgent leader's death in June 2006, and the US has had a $5 million reward on his head.




Breaking News
Ministry: Al-Qa'ida in Iraq Leader Killed
Abu Ayyub al-Masri Dead in Fighting between Militants Near Taji, Spokesman Says
Posted 0 hr. 39 min. ago
A picture released by the US Army 15 June 2006 shows undated picture of Abu Ayyub al-Masri, alias Sheikh Abu Hamza al-Muhajir, who is believed to be the successor of slain Al-Qaeda in Iraq leader Abu Musab al-Zarqawi.
AFP/Getty Images.
A picture released by the US Army 15 June 2006 shows undated picture of Abu Ayyub al-Masri, alias Sheikh Abu Hamza al-Muhajir, who is believed to be the successor of slain Al-Qaeda in Iraq leader Abu Musab al-Zarqawi.

Abu Ayyub al-Masri has been killed in Taji, north of Baghdad, the Iraqi Interior Ministry has said.

Al-Masri, the apparent head of al-Qa'ida in Iraq, was killed in a fight between militants, Abu al-Kareem Khalaf, the ministry spokesperson, announced.

SCIRI's Buratha News Net reports in Arabic that Khalaf's comments were delivered in a direct interview witthe state-run al-Iraqiya sattelite news network.

The militant leader was killed in the "Naba'i" area of Taji, Khalaf said.

The militant's death did not involve US or Iraqi forces, he said.

"We have not seen his corpse yet," the spokesman said, but stated that the ministry had the information on the basis of reliable intelligence.

Khalaf told Reuters, "We have definite intelligence reports that al-Masri was killed today."

US forces have said that they cannot confirm al-Masri's death, Reuters reports.

Al-Masri is also believed to be known by the nom de guerre Abu Hamza al-Muhajir.

The Egyptian militant succeeded Abu Musab al-Zarqawi as the leader of the al-Qa'ida in Mesopotamia organization, after al-Zarqawi was killed by American operations in June 2006.

In the following November, Al-Masri joined the so-called "Islamic State of Iraq," an umbrella group of Sunni extremist organizations.

Under the name Abu Hamza al-Muhajir, al-Masri was recently named "minister of war" by the so-called Islamic State of Iraq in a video statement released by the group.

Last week, the "Islamic State of Iraq" took apparent responsibility for an attack in Diyala Province that killed 9 US soldiers. The statement purportedly issued by the group after the attack said that the suicide vehicle-borne bomb attack had been planned by the group's "ministry of war."

Partager cet article
Repost0
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 23:16
La palestinianisation » de l’Europe

Eurabia
Par Jamie Glazov
FrontPageMagazine.com | 26 avril 2007

Traduction: Pistache, 29 avril 2007.

L’invitée de Frontpage est aujourd’hui Bat Ye’or, la plus grande autorité qui soit sur la dhimmitude. Son dernier essai est Eurabia: l’axe euro-arabe, qui vient de sortir en italien.

 

FP: Bat Ye’or, bienvenue dans Frontpage.

Bat Ye’or: Heureuse d’être ici à nouveau. Merci Jamie.

FP: Votre livre sur Eurabia est sorti en français en 2006, et paraît maintenant en italien. Des versions en néerlandais et en hébreu suivront cet automne. Y a-t-il des différences avec la version américaine?

Bat Ye’or: Oui, il y a des différences. J’ai écrit l’édition américaine en 2004, espérant alerter le public américain des changements qui affectent profondément l’Europe sur les plans démographiques, religieux, culturels et démocratiques. Ces transformations modifieront les relations de l’Europe avec l’Amérique et agrandiront le fossé qui les sépare. Cette situation n’est pas particulièrement liée au président Bush, bien que sa forte foi chrétienne soit une raison majeure de son impopularité en Europe. Le problème central est lié à la satellisation de l’Europe par le monde arabe et musulman – le résultat d’une politique poursuivie depuis plus de trente ans par choix, par crainte et par cupidité. Le poids démographique arabe et musulman en Europe s’associe au flux des capitaux arabes, à la globalisation des marchés, et aux énormes investissements financiers européens dans les pays arabes.

Tout ceci crée d’importants liens euro-arabes ainsi que des pressions, qui déterminent une politique basée sur l’opportunisme économique. L’Union Européenne gère plusieurs programmes pour les étudiants arabes. Elle finance d’innombrables ONGs pro-arabes, et a établi de puissants réseaux euro-arabes pour coordonner une position commune contre les U.S.A. et Israël dans le monde académique, chez les intellectuels, les journalistes, et les syndicalistes. Les États européens financent et charpentent la guerre idéologique palestinienne contre Israël. Nous avons récemment vu le Syndicat National des Journalistes de Grande-Bretagne voter en faveur du boycott des produits israéliens. L’an dernier, c’était l’Association Nationale des Professeurs de l’Enseignement Supérieur (NATFHE en anglais) qui votait l’adoption d’un « boycott silencieux » des universités israéliennes et de leurs professeurs et étudiants. Cette politique est mise en place par les réseaux euro-arabes qui unissent les associations européennes et arabes.

Bruce Bawer - While Europe sleptIl y a une collaboration pesante, presque d’acier, à tous les niveaux institutionnels entre l’Europe et les pays de la Ligue Arabe. L’anti-américanisme européen et l’anti-sionisme s’élaborent au sein de cet organe de liaison arabo-musulman. A moins que l’Amérique n’accepte d’entrer dans un processus destructif de reddition et de soutien moral à l’idéologie jihadiste, similaire à celui qui corrompt l’Europe, l’hostilité européenne ne disparaîtra pas ; au contraire, elle s’accroîtra. L’Europe est maintenant enchaînée au monde arabo-musulman et ne peut se désengager ou changer de cap. Blair a essayé de le faire et a échoué lamentablement. En fait, après dix ans à la tête de son gouvernement, il porte une responsabilité majeure dans cette triste situation.

FP: Qu’est-ce qui a changé depuis la publication de Eurabia: l’axe euro-arabe en Amérique (janvier 2005)?

Bat Ye’or: La situation s’est aggravée sur tous les fronts. Aux débuts de la guerre en Irak (au printemps 2003), il y avait quelque espoir qu’un gouvernement démocratique arrive au pouvoir et donne la justice et la paix à son peuple. Mais l’élimination de la tyrannie, grâce aux forces de la Coalition, n’a fait que mettre en évidence les pires forces délétères et inhumaines qui consument les sociétés arabo-musulmanes. La guerre en Irak a exposé les erreurs américaines, les divisions occidentales et l’imprévoyance pour confronter le jihad mondial. La situation chaotique que l’on voit là-bas et le processus de nucléarisation de l’Iran ont fortifié les islamistes. De plus, la lamentable réponse du gouvernement Olmert au Hezbollah au Liban et le triomphe électoral du Hamas à Gaza ont conforté l’impression d’une débâcle israélienne et occidentale dans le monde arabe et musulman. La Grande-Bretagne a été humiliée et n’a pas réagit fermement au kidnapping de quinze de ses marins par l’Iran. Au lieu de cela, les journalistes et le monde universitaire britanniques s’en sont violemment pris à Israël pour apaiser les gouvernements musulmans et en particulier les Palestiniens qui avaient enlevé, contre espoir de rançon, un journaliste de la BBC. Un tel comportement est typique de la dhimmitude : le Chrétien dhimmi, ayant trop peur d’attaquer son oppresseur musulman, retourne sa frustration impuissante contre une innocente victime dhimmie plus faible, le Juif. Ces relations triangulaires sont une constante dans le tissu social et politique de la dhimmitude pendant plus d’un millénaire et jusqu’à nos jours.

La haine de l’Amérique, la culture antisémite, l’inversion cynique de la vérité, le soutien donné aux tueurs et aux ravisseurs et le fait de prendre parti pour eux, expriment un humiliant sentiment d’impuissance. La Grande-Bretagne est devenue le chien qui aboie pour ses protecteurs : les islamistes et les Palestiniens. Cette situation ne se limite pas à la Grande-Bretagne, mais peut-être est-ce parce que l’Angleterre fut l’une des nations les plus fières et les plus puissantes d’Europe, l’une parmi les trois pays victoriaux les plus importants de la Seconde Guerre Mondiale, que cette déchéance et cette humiliation auto-consenties sont si traumatisantes. Certains Européens s’opposent bien sûr à de telles politiques, mais les directives européennes ont tendance à entraver les droits démocratiques par un contrôle totalitaire, telle une nasse, de la culture, des médias, et des universités.

Qui plus est, de l’autre côté de l’Atlantique, l’alliance latino-arabe encouragée par Zapatero « l’Andalou » isole davantage l’Amérique. La tactique visant à diviser l’Occident pour l’affaiblir est en train de réussir.

FP: Vous avez introduit un nouveau concept: le « palestinisme ». Qu’est-ce que cela signifie exactement?

Bat Ye’or: Je pense que c’est précisément le palestinisme qui est à l’origine de la décadence de l’Europe. C’est une idéologie basée sur une théologie du remplacement, dans laquelle la Palestine remplace Israël. Ayant été conçue et promue par des intellectuels et des politiciens européens et arabes travaillant de concert, elle combine le pire des deux cultures. Pour le monde arabe et musulman, le palestinisme incarne l’idéologie et les intentions du jihad contre un peuple dhimmi rebelle. Il est donc fondé sur une culture et une théologie musulmane qui refuse l’indépendance territoriale et la souveraineté à un peuple non musulman quel qu’il soit.

Le palestinisme s’oppose à Israël sur deux points principaux :

1) les Juifs, étant un peuple dhimmi, ne peuvent gouverner des Musulmans, et encore moins libérer et gouverner leur pays, tout particulièrement s’il a été conquis et colonisé par le jihad dans le passé – ce qui est le cas d’Israël, de l’Espagne, des Balkans, de la Hongrie et d’autres parties de l’Europe. Les Juifs doivent être ramenés sous le joug de l’islam. Et ceci s’applique aussi, bien entendu, aux Chrétiens ; Chrétiens comme Juifs doivent être réduits à la soumission et à la dhimmitude.

2) La doctrine musulmane rejette la Bible, elle n’accepte pas qu’elle constitue l’histoire du peuple d’Israël et la source du christianisme. Les Musulmans croient que le récit biblique, tel qu’il est transcrit dans le Coran, est l’histoire du peuple musulman et de prophètes musulmans. Pour cette raison, ils nient le patrimoine historique et ancestral des Juifs et des Chrétiens en Terre Saine. Pour eux, les deux Testaments ont une source islamique, et décrivent une histoire islamique puisque les personnages de la Bible et Jésus lui-même (Issa) étaient musulmans. Le judaïsme et le christianisme sont considérés comme des falsifications de l’islam. C’est au cœur même de l’idéologie – disons même de la doctrine – du palestinisme, et de sa guerre contre Israël.

Les courants européens ont ajouté à tout cela un antisémitisme chrétien traditionnel, qui condamne les Juifs à l’exil perpétuel jusqu’à leur conversion. La guerre palestinienne contre Israël, fortement encouragée par beaucoup en Europe, se révéla être une magnifique opportunité de poursuivre et de maintenir une culture de haine et de dénigrement des Juifs – aujourd’hui, de l’état d’Israël – et d’offrir un soutien moral et politique à un second holocauste. L’Europe s’est avérée être le plus grand supporter et le plus grand bailleur de fonds des Palestiniens, ainsi que leur mentor idéologique.

FP: L’Europe s’est « palestinisée », n’est-ce pas? Quelles ont été les conséquences de tout ceci pour l’Europe?

Bat Ye’or: Les conséquences pour l’Europe sont multiples et variées, profondes et, semble-t-il, irréversibles. Le palestinisme a été l’outil le plus efficace pour diviser, affaiblir et détruire l’Occident. Mais ce processus ne put avoir lieu que parce qu’un appareil institutionnel, la Communauté Européenne – devenue l’Union Européenne en 1993 – en a fait un instrument de politique étrangère.

Tandis que dans le monde arabe et musulman le palestinisme était l’outil des jihadistes pour éradiquer l’indépendance et la liberté du peuple dhimmi juif, sa signification fut autre en Europe. Le soutien non officiel de la Communauté Européenne au jihad de la Ligue Arabe pour délégitimer Israël a rétabli une culture de haine qui est autodestructrice pour l’Europe elle-même. Quoique les Européens en pensent aujourd’hui, l’intégralité de leur culture spirituelle et humaniste vient des prophètes bibliques, de la libération des Hébreux de l’esclavage, de la promotion de l’égalité et de la dignité des êtres humains, des valeurs salvifiques que sont l’humilité, l’autocritique, la demande du pardon, de l’éloge de la paix et de la séparation de la religion et de l’État, etc. Toutes les fêtes chrétiennes sont des fêtes juives christianisées. Les livres saints judaïques sont les livres saints chrétiens.

Rejoindre le camp des jihadistes implique la suppression de ces liens qui charpentent et soutiennent le christianisme, l’affaiblissant ainsi, et le laissant prêt à s’écrouler. Et la haine détruit davantage celui qui la couve que sa victime. S’allier aux jihadistes signifie adhérer à l’idéologie jihadiste qui cherche à imposer une règle islamique totalitaire au monde entier, une vision qui ne conçoit pas la diversité humaine en termes d’égalité, et qui n’accepte ni la critique, ni la liberté d’expression, ni d’opinion. Cela signifie que tant le christianisme que le judaïsme, en tant que religions et que civilisations, doivent être récusés et méritent d’être détruits.

Le palestinisme s’efforce de supprimer les liens entre le christianisme et le judaïsme parce qu’il professe que le christianisme est né de l’islam, d’un Jésus qui était un prophète musulman – l’Issa coranique – et très différent du Jésus juif dépeint par les quatre évangélistes – eux-mêmes nourris de l’Ancien Testament et non du Coran. En Europe, le remplacement théologique du judaïsme déclenché par le palestinisme affecte aussi la politique. A l’exception de commentaires désobligeants, les médias évitent de mentionner Israël, comme si déjà il n’existait plus, le supprimant ainsi par un boycott muet. Une autre tendance européenne consiste à imposer une stricte similarité historique et une équivalence entre Israël et les Arabes ou les Palestiniens, alors que leur histoire et leurs institutions sont fort différentes.

Puisque le palestinisme est maintenant l’idéologie principale en Europe, il a déterminé le soutien européen aux stratégies des jihadistes. Et le jihad n’est pas n’importe quelle guerre, il constitue à lui seul un recueil guerrier complet, avec ses stratégies sacrées et ses tactiques rituelles. L’Europe a légitimé les intentions de l’OLP de détruire Israël dès les années septante, ses enlèvements et ses massacres de civils, ses détournements d’avions, son terrorisme, par le rejet de la responsabilité de ces crimes sur les victimes plutôt que sur leurs auteurs. Pour pouvoir justifier des actes si contraires aux valeurs humanistes et morales, l’Europe dût diaboliser Israël, le dépeindre comme le plus grand ennemi de la paix, et a ce faisant rajeuni sa passion de haïr Israël, lui imputant ses propres crimes.

Ce n’est pas tout. La plupart des Européens ne sont pas d’accord avec cette politique. Beaucoup l’ont dénoncée et combattue. Mais par le biais d’une campagne coordonnée et suivie des réseaux de l’Union Européenne, un système s’est mis en place ; il relie la politique, les marchés, la culture, les universités, les médias et les faiseurs d’opinion, sur l’ensemble des États membres afin d’imposer une culture méprisable du mensonge et du déni de la réalité nécessaire pour soutenir la politique étrangère pro-palestinienne de l’Europe.

FP: Tout ceci est très déprimant, Bat Ye’or. Y a-t-il quelque espoir dans la confrontation entre l’Occident et l’islam militant ? L’Europe est-elle perdue pour de bon ? Que devrions-nous faire, nous qui sommes dans le monde libre ? Que pouvons-nous faire ?

Bat Ye’or: Le seul espoir pour l’Occident réside dans sa perception des visées du jihad mondial et de ses dangers. Ce n’est pas seulement une guerre militaire, c’est aussi – et même plus – un débat spirituel, intellectuel et politique. Mais l’Union Européenne prend un chemin opposé, en imposant même un lexique[*] qui censure le mot « jihad » et l’exclut de la discussion, éliminant son historicité. La lâcheté de la position européenne déçoit de nombreux Musulmans courageux qui luttent pour la modernisation et la démocratisation de la pensée et des sociétés musulmanes. Les Européens sont si bien conditionnés par le palestinisme à haïr l’Amérique et Israël qu’ils sont non seulement en plein déni, mais aussi complètement anesthésiés.

Cox & Forkum

Que pouvons-nous faire ? D’abord, en Europe comme aux États-Unis, nous réapproprier nos universités qui sont devenues des bastions du « saïdisme ». Enracinée dans le palestinisme, cette école créée d’après l’Égyptien chrétien Edward Saïd a remplacé la science et la méthodologie orientaliste par l’ignorance et l’endoctrinement à la haine contre Israël et l’Occident. Nous devons aussi poser au grand jour le débat d’idées, le rendre public, sans censure, ni boycott ni menaces. C’est le seul moyen de prévenir un racisme né de la frustration et de l’impuissance. Mais – par-dessus tout – les Européens doivent décider de leurs valeurs, de leur futur, et défendre leurs institutions démocratiques et s’opposer à la subversion de leur culture. Ils doivent reprendre le contrôle de leur propre sécurité plutôt que de mendier la protection des jihadistes et d’accepter d’être rançonnés.

FP: Bat Ye’or, merci de vous être jointe à nous.

Bat Ye’or: Merci de m’avoir invitée, Jamie.

________________

Edité le 30/05 pour implémenter les corrections proposées par Mme Bat Ye’or. Qu’elle en soit remerciée! 

[*] On parlait déjà de ce lexique il y a un an, lorsqu’il était en cours de rédaction. J’avais déjà alors traduit une dépêche et commenté ce projet dans ce billet.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 21:06

"Where they burn books, they will end in burning human beings."
The Pakistani Taliban



Col. (res.) Jonathan Fighel
ICT Senior Researcher
April 11, 2007

 

Nazi book burning


(1933 May 10 Berlin book burning -- taken from the U.S. National Archives)


In his 1821 play, Almansor, the German writer Heinrich Heine referring to the burning of the Koran, the Muslim holy book, during the Spanish Inquisition famously wrote: "Where they burn books, they will end in burning human beings." ("Dort, wo man Bücher verbrennt, verbrennt man am Ende auch Menschen.") One century later, Heine's books were among the thousands of volumes that were torched by the Nazis in Berlin’s Opernplatz in an outburst that did, in fact, foreshadow the blazing ovens of the Holocaust. 

Althaugh there is no comparison between the potency of the events, one can not turn a blind eye from the growing power of the Taliban in Pakistan as lately demonstrated in Islamabad. A creeping campaign to “Talebanise” Pakistan has spread from tribal areas on the Afghan border right to the heart of the capital; the radical clerics openly preach Jihad (holy war) and defy the writ of the state. On 7 April 2007, the Arabic news paper “Sharq Al Awssat” outraged a chilly reminder from Islamabad, Pakistan, where radical Islamic frantic, intoxicated young Salafists, members of the religious Madrasas’ student organizations, declared Jihad in a symbolic manifestation of burning video and music CD’s which was described as “Taliban style” by the newspaper.1 What’s more, the radical Islamic leader in Pakistan, Mawlana Abd El Aziz Azmah, Imam of the “Red Mosque”, issued a warning that suicide attacks will be launched as a tool to implement and impose the “Sharia” Islamic law in Pakistan if the government will use force to defuse the activities that is concentrated around the “Red Mosque” in Islamabad. In addition, Azmah demanded an establishment of “Sharia courts” within a month that will rid “satanic manifestations” in the capital as stores sell video and music CD’s and alcoholic beverages. According to TimesOnline, Abd El Aziz Azmah has "10,000 men and women students, mostly from tribal areas near the Afghan border, who are ready to die for their cause”.2

On 31 March 2007, the same group issued a warning to the Pakistani authorities to shut down entertainment establishments and burned two video stores and a local electric power station in Kohat, a border town with Afghanistan.3 It should be noted that the violent radical Islamic activities in the geographical proximity to the Afghan border is very much inspired and influenced by the Taliban.

In April 2007, it was reported that students of the “Quranic schools” in Islamabad launched a radical extreme campaign named “Prevention of Vice”, aimed at eradicating Western manifestations in the public domain. This is a mechanism whose sources are well known in Afghanistan and within the Wahabi Saudi Arabian regime as implemented by “The Commission for the Promotion of Virtue and the Prevention of Vice” (the Saudi religious police).4 This mechanism, which hinders social development and the freedom of expression, impedes the rights of mobility and privacy, and ultimately stops the development of a free society. 

According to reports from Islamabad, President Musharraf is worried about losing the support of Islamist parties in the presidential and parliamentary elections over the next year. Some accuse him of tolerating the Lal Masjid (Red Mosque) and other madrassas to justify continued military rule. 

It seems that President Musharraf does not have many choices due to this phenomenon of symbolically burning cultural icons. President Musharraf may or may not win the upcoming elections, but the country is still headed in a downward spiral, as history has shown us from the murky books’ burnings in Berlin.

 

Pakistan book burning

http://www.aawsat.com/details.asp?section=1&issue=10357&article=413924

 

1 http://www.aawsat.com/details.asp?section=1&issue=10357&article=413924 
2 http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/asia/article1620554.ece
3 http://www.alwatan.com.sa/daily/2007-03-31/first_page/first_page08.htm
4 http://www.alarabiya.net/Articles/2007/04/03/33161.htm 

 

Partager cet article
Repost0
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 19:14

Load 'Em Up

Load 'Em Up

U.S. Army Soldiers move to the UH-60 Black Hawk after searching the area for items of interest during an aerial response force mission, Iraq, March 31. Soldiers are assigned to the 1st Platoon, Alpha Company, 2nd Battalion, 35th Infantry Regiment, Schofield Barracks, Hawaii. U.S. Air Force photo by Master Sgt. Andy Dunaway.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 19:07

Afghanistan/Terrorisme : 136 talibans tués depuis vendredi dans la province d’Herat

Toutes les nouvelles en provenance d’Afghanistan ne sont pas mauvaises : l’armée américaine a annoncé la mort de 136 talibans depuis vendredi dernier, dans des combats qui se sont déroulés dans la province d’Herat qui jouxte la frontière iranienne (ouest de l’Afghanistan).

Généralement plus calme que ses voisines du sud et de l’est, Herat connaît depuis quelques temps un regain d’activité des islamistes armés. Les forces de la coalition, appuyées par l’aviation et des troupes afghanes ont attaqué la vallée de Zerkoh, dans le sud du district de Shindad. Selon le communiqué, les forces régulières ont reçu l’appui d’un bombardier AC-130 qui a mitraillé 26 talibans. 7 positions ennemies, dont l’une abritant une cellule terroriste, présumée responsable d’une fabrique de voitures piégées, auraient été détruites au cours de 14 heures de combats intenses pour la seule journée de dimanche.

L’armée américaine a également annoncé que 2 hauts responsables rebelles avaient été tués pendant ces combats. Ce matin, plusieurs personnes ont manifesté à Shindand et investit un bâtiment du gouvernement pour protester contre la mort de plusieurs civils pendant cette opération. Une femme et une adolescente sont en effet décédées alors qu’elles se trouvaient sous les tirs croisés entre les soldats et les rebelles. Des renforts de police ont été dépêchés sur place pour empêcher la foule d’entrer dans une base militaire. Des coups de feu ont été tirés et au moins une vingtaine de civils auraient été blessés.

Par ailleurs, l’OTAN a annoncé que 2000 soldats avaient été déployés ce lundi matin avec des soldats afghans dans une opération baptisée « Silicone », sous commandement britannique. Cette offensive, dans le cadre de l’Opération Achille, viserait à reprendre le contrôle de la province d’Helmand dans le sud-ouest de l’Afghanistan. L’opération Achille vise une reconstruction de l’Afghanistan indépendante de la culture d’opium et de marijuana. La source de revenu des habitants provient en effet essentiellement de cette dernière qui rassemble à elle seule 90% de la distribution mondiale de la drogue.

Partager cet article
Repost0
30 avril 2007 1 30 /04 /avril /2007 07:31

Guerres : Terrorisme : la stratégie guerrière d’al-Qaida au Maghreb Par Hakim A. le 29/04/2007 (24 lectures) - Articles du même auteur

Selon Roland Jacquard et Atmane Tazaghart * " les attentats d’Alger et de Casablanca marquent le début de l’unification des groupes salafistes qui veulent combattre l’Occident. La récente vague d’attentats qui a secoué Alger et Casablanca a montré la mainmise d’al-Qaida sur les groupes islamiques armés au Maghreb. Objectif de cette nouvelle internationale terroriste : organiser un conflit comparable à celui de l’Afghanistan aux portes de l’Europe sous la forme d’un front régional dirigé contre l’Occident.

Bien avant l’apparition officielle, fin janvier dernier, d’une coalition salafiste régionale appelée al-Qaida au pays du Maghreb islamique, le processus de récupération des maquis djihadistes maghrébins par al-Qaida avait été amorcé dès le début de l’année 2002, après la chute des bases d’al-Qaida en Afghanistan.
Cette nouvelle vague d’Afghans maghrébins de retour au pays (après celle du début des années 90 à la fin de la guerre antisoviétique) avait bouleversé les rapports de force au sein des islamistes radicaux locaux. Trois groupes armés directement affiliés à al-Qaida ont été créés début 2003 : le Groupe islamique combattant libyen (GICL) dirigé par Abou Abdallah al-Sadek, le Groupe islamique combattant tunisien (GICT) de Tarek Maroufi et surtout le Groupe islamique combattant marocain (GICM), fondé par Abdelkrim al-Medjati devenu, après avoir « réussi » les attentats de Madrid, en mars 2004, émir de tous les réseaux d’al-Qaida en Europe et au Maghreb.
Deux autres figures de cette nouvelle vague afghane sont à l’origine des deux groupuscules impliqués dans les attentats de Casablanca, en mai 2003. De retour d’Afghanistan, al-Miloudi Zakaria a créé al-Sirat al-Moustaqim (le droit chemin) et Mohamed Rafiki, alias Abou Hafs al-Maghribi, a fédéré les différents courants de la nébuleuse Salafiya Djihadiya, dont le maître à penser est le cheikh Mohamed al-Fizazi.

Plus de 2 000 combattants
Cependant, c’est en Algérie qu’al-Qaida a réussi son plus grand coup de force. Les 400 djihadistes internationalistes ayant rejoint le maquis algérien après la chute du sanctuaire afghan ont destitué l’émir fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab, qui refusait toute alliance avec al-Qaida et toute action armée en dehors du territoire algérien.

Aussitôt intronisé émir du GSPC, le chef de file de ce courant internationaliste, Nabil Sahraoui, a fait officiellement allégeance à al-Qaida, le 11 septembre 2003. Deux ans plus tard, son successeur, l’émir actuel du groupe, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud, a scellé une alliance stratégique avec Zarqawi en Irak. Une alliance renouvelée et validée par le numéro deux d’al-Qaida, Aymen al-Zawahiri, le 11 septembre dernier, avec une recommandation explicite au GSPC : s’attaquer tout particulièrement à la France. (Les services spéciaux espagnols viennent d’ailleurs de mettre en garde la France sur un risque élevé d’attentat avant l’élection du 6 mai)

L’unification des groupes salafistes algériens sous la houlette du GSPC a été confiée à Mohamed Walbani, alias Abou Bilal al-Albani, le successeur d’Abdelkrim al-Medjati (tué en Arabie saoudite en mai 2004) à la tête du département Europe et Maghreb d’al-Qaida. Infiltré clandestinement en Algérie, al-Albani, dont la tête a été mise à prix par le FBI cinq millions de dollars, a sillonné pendant trois mois les maquis de l’ouest puis du centre algérien, distribuant une énorme manne financière. Lors de son arrestation à la veille de Noël dernier, en Kabylie, il était en possession de 3 millions de dollars, 7 millions d’euros et une somme plus importante encore en dinars algériens.

Avant sa chute, il avait fédéré les Protecteurs de la prédication salafiste (PPS) de Mohamed Ben Slim, le Groupe salafiste pour la prédication et le djihad (GSPD) d’Abdelkader Souane, le Groupe salafiste combattant (GSC) de Yahya Djouadi et le Groupe Hijra wal-Takfir (exil et excommunication) d’Ahmed Guellila. Ainsi le GSPC, qui compte environ 1 200 combattants, s’est vu renforcé par plus 900 éléments djihadistes. C’est donc tout naturellement que les autres groupes liés à cette mouvance, au Maroc, en Tunisie et en Libye, ont décidé de le rejoindre, fin janvier dernier, pour constituer al-Qaida au pays du Maghreb islamique.

Les récents attentats d’Alger et de Casablanca illustrent la réalité de cette alliance, notamment par le modus operandi propre à al-Qaida, à savoir le recours à des kamikazes et la planification de plusieurs attentats simultanés. Mais la mutation la plus inquiétante est d’ordre idéologique :

il ne s’agit plus pour ces groupes armés maghrébins de lutter contre les pouvoirs en place dans leurs pays, mais de constituer un front régional s’inscrivant dans le cadre du djihad mondialisé que prône al-Qaida.

Illustration de ce tournant inquiétant : l’ouvrage du numéro deux d’al-Qaida Aymen al-Zawahiri, intitulé Glorifier l’étendard de l’Islam, largement diffusé depuis le début de l’année par les réseaux du GSPC. Il préconise l’abandon temporaire du djihad contre l’ennemi proche (les pouvoirs en place dans les pays musulmans) pour se concentrer sur l’ennemi lointain : l’Occident ! "

* Spécialistes en matière de terrorisme, dernier ouvrage paru Ben Laden, la destruction programmée de l’Occident (éditions Picollec).

Le Figaro-28-04-07
Partager cet article
Repost0
29 avril 2007 7 29 /04 /avril /2007 08:41

 

S'agit-il du chaînon manquant entre Al Qaeda et l'Iran? Al Iraqi a commandité le premier attentat de la nébuleuse en Israël en mai 2003, et est le cerveau des attentats de Londres, en juillet 2005. On atend plus de révélations sur son rôle exact de cheville ouvrière entre l'Iran et Ben Laden....

 

Abd al Hadi Engineered First al Qaeda attacks in Israel and Britain

DEBKAfile Exclusive Report

April 28, 2007, 12:49 PM (GMT+02:00)

Omar Sharif, who disappeared after Mike's Place 2003 bombing
 

Omar Sharif, who disappeared after Mike's Place 2003 bombing

 

The CIA’s capture of one of Osama bin Laden’s most talented operations officers, Abd al Hadi al-Iraq, Abu Abdullah, 45, is a major American counter-terror coup which turns some hidden pages in al Qaeda’s arcane, bloodstained record.

Picked up last year, presumably while crossing from Iran into his native Iraq, he underwent exhaustive interrogation before being transferred to the Pentagon and the Guantanamo Bay interment center. A Pentagon spokesman Bryan Whitman refused to confirm when or where he was captured, only that he was tasked with managing al Qaeda’s affairs and possibly focus on operations outside Iraq against Western targets.

Under US interrogation, his rich experience in charting al Qaeda’s offensive in the West has come to light. Al Hadi is now credited with plotting the first direct al Qaeda suicide attack inside Israel on direct orders from Osama bin Laden.

Two British Muslims were sent to blow up the US embassy in Tel Aviv on April 30, 2003. Instead, they bombed a Tel Aviv seafront bar, Mike’s Place, killing three Israelis and injuring 60.

Al Hadi was quick to spot the potential of young British Muslims of Pakistani origin, who are English-speaking and carry EU passports. Their recruitment was a major feat of this Iraqi-born terrorist commander’s global strategy. Two years later (according to the Sunday Times), he is said to have masterminded the July 7 suicide bombings on the British tube and a bus, leaving 52 dead and hundreds injured..

Asif Muhammed Hanif and Omar Khan Sharif, the Mike’s Place bombers, were headhunted at the radical Finsbury Park mosque in London. So too was Richard Reid, the failed shoe bomber serving time in the United States for attempting to blow up an American Airlines plane bound for Miami from Paris in Dec. 2002.

Past investigations established that Hanif, Sharif and Reid all spent time at Hamas training camps in the Gaza Strip before they embarked on their missions.

The al Hadi case confirms once again the farsightedness and long preparations al Qaeda invests in operational planning. In each case, every effort is made to wipe clean any leads to the chain of command after the suicide bombers are dead; the planners have a preset escape route that leaves counter-terror agents very few clues to work with.

Despite the close cooperation between the Israeli, American and British secret services in probing the Mike’s Place attack in 2003, the full scope and depth of Al Qaeda’s mobilization drive in Britain were not appreciated in time to avert the 7/7 bombings on London transport two years later. To this day, no one knows who exactly prepared the explosives used in Tel Aviv and gave the two bombers their instructions.

Full details of the Mike’s Place bombing, the 4th anniversary of which falls in exactly two days, appeared in DEBKAfile on June 3, 2003. Click HERE

This attack was a flop for its planners in more ways than one, but it served as a useful dry run for the attacks which followed. Asif Hanif managed to detonate his bomb vest, but his partner did not. Omar Sharif escaped and two weeks later, a body identified by Israeli security services as his was washed up on the Jaffa coast.

Despite the expanded information-sharing arrangements allied counter-terror agencies, neither the British nor the Israeli secret services has been granted access to al Hadi to perhaps fill in some of the gaps in their investigations.

The optimistic assessments of some al Qaeda pundits in the West that Osama bin Laden is no more than an ideological figurehead of a fragmented terrorist organization was no doubt refuted by al Hadi. On April 25, Taiban commander Mullah Dadullah also asserted that bin Laden is still actively directing al Qaeda operations in Iraq and Afghanistan, as DEBKAfile’s terror experts have consistently reported.

Partager cet article
Repost0
25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 08:33

La guerre d'usure bancaire se poursuit, avec pour but d'affaiblir à terme les forces hostiles qui menacent la Région :

Les sanctions américaines ont été étendues à 14 personnes, compagnies et agences, incluant la marine et l'aviation militaires syrienne ainsi que le Hezbollah. Elles sont toutes pénalisées pour avoir transféré des armes sophistiquées, de la technologie appliquée aux missiles ou du matériel intervenant dans la composition d'armes de destruction massive depuis et en direction de l'Iran et de la Syrie.


Debkafile ( http://www.debka.com/) insiste sur le fait que l'effet le plus important sera ressenti en ce qui concerne les exportations iraniennes d'armement à destination des compagnies indiennes.

 

La liste d'interdiction pour au moins deux ans contient 3 firmes chinoises et 2 malaisiennes, ainsi qu'une firme singapourie et une compagnie mexicaine. C'est la première fois que l'armée de mer et de l'air syrinne ainsi que le Hezbollah sont nommément citées en tant que violant les accords de l'Act de non-prolifération iranien et syrien.

Partager cet article
Repost0
25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 08:23

Afghanistan : 200 Talibans encerclés dans le sud du pays

(ajout : au moins 13 d'entre eux auraient été tués ce matin par les forces de l'OTAN)

Les autorités afghanes ont annoncé ce mardi qu’elles avaient encerclé 200 Talibans dans un village de la province d’Uruzgan, au sud de l’Afghanistan. Parmi les rebelles figurerait le chef militaire, le mollah Daddulah. Si l’information a été confirmée par les autorités afghanes, qui ont fixé un ultimatum pour la reddition des islamistes, ces derniers ont toutefois nié subir un quelconque siège. Par ailleurs, deux Talibans ont été tués et huit autres arrêtés dans la province de Farah (Ouest) dans de violents affrontements avec les forces de la coalition.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis