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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 08:48

MEMRI Middle East Media Research Institute

 

Special Dispatch n° 5306



Un chroniqueur saoudien : les religieux ont corrompu l´esprit des jeunes avec une idéologie violente et sanguinaire



Dans un article paru dans le quotidien saoudien Al-Jazirah, le chroniqueur Abd Al-Aziz Al-Samari critique la société arabe en général et la société saoudienne en particulier, estimant qu´elles bannissent la diversité d´opinion et considèrent tous ceux qui expriment des vues divergentes comme des ennemis. Et d’ajouter que certaines autorités religieuses saoudiennes prêchent l´extrémisme et corrompent les esprits des jeunes avec une idéologie violente et sanguinaire. Il appelle les autorités saoudiennes à purger les programmes scolaires de tout contenu extrémiste, et à remplacer les méthodes actuelles d´éducation, basées sur un endoctrinement rigide, par un programme culturel favorisant le pluralisme et le respect d’autrui.


Ci-dessous quelques extraits de l’article :
[1]


« [...] Nos débats politiques et religieux, culturels et sociaux, indiquent que les Arabes ne respectent que leurs propres opinions, et considèrent autrui comme un ennemi qu’il faut réprimer à tout prix. Ceci est vrai pour tous les courants [du monde arabe], et devient plus manifeste dans les pays où les révolutions du [printemps] arabe ont eu lieu. [Dans ces pays], tous ont chanté le refrain de la liberté. Toutefois, [ils ne parlaient pas vraiment] du genre de liberté prônée par la pensée humaniste à travers les âges, mais plutôt de la liberté limitée par ceux [qui se trouvent] au pouvoir.


« Parfois, je m’interroge sur le langage utilisé par les personnes qui veulent rejeter l’opinion d’autrui. Elles [essayent de] surprendre par une question que l’on entend souvent dans notre société : ‘Mon frère, pourquoi n´écris-tu pas sur des choses que tu connais, et non des choses qui relèvent du domaine d’expertise d’autrui ? Par cette question, ils entendent... nier à autrui le droit de réfléchir [par lui-même] et de débattre de toute question d´intérêt public, dans n´importe quel domaine. [Mais le fait est que] toute personne a le droit d´écrire et d´exprimer son opinion sur toute question d´intérêt public, et tout le monde a le droit d´exprimer un avis opposé, sans contraintes, tant qu´il s´abstient de nuire à ceux auxquels il s´oppose.


« Je crois que les sociétés plus du nord jouissent d’une plus grande tradition de débat et de pluralisme que [les sociétés] de la péninsule Arabique. Pour la raison que l´âge d´or [de l’histoire] arabe et musulmane a fait l´impasse sur les populations de la péninsule Arabique, pour des raisons géographiques et en raison du caractère monolithique de notre pensée religieuse. Cela dit, les sociétés du nord souffrent [aussi] d’un extrémisme relatif qui limite la démocratie, le pluralisme et la tolérance envers autrui. Ce qui se passe [actuellement] en Egypte et en Tunisie est la preuve vivante du rejet de la tolérance par les Arabes et de leur désir de contrôler la pensée des gens. [Mais] je crois que, dans la société saoudienne, la résistance à la diversité d´opinion... est encore plus forte, et que c´est l´un des plus grands dangers pour l´avenir de la patrie. Mon expérience pas-si-limitée dans l’écriture et l’expression de mes opinions m´apprend que la société saoudienne est encore rigide dans sa pensée et non réceptive face à la diversité – reflétant une tradition profondément ancrée d´exclusion et d´extrémisme.


« Nous sommes confrontés à un grave danger qui pourrait conduire à la catastrophe. Le danger d´endoctrinement dans les écoles et les rapports [biaisés] des médias ne peuvent être surmontés que par un programme culturel à très grande échelle. Nous n´avons d´autre choix que de repenser les méthodes éducatives [des jeunes] par un endoctrinement dogmatique. L´une des conséquences [de cette méthode] est le terrorisme religieux, qui est une expression radicale [des visions qui] excluent autrui et peut conduire à la tuerie et à l’assassinat. C´est une erreur de penser que la culture de l´exclusion et de l´extrémisme nous vient de l´étranger. C´est [une tentative] pour nous soustraire de notre responsabilité envers notre société. Nous n´avons d´autre choix que de prendre conscience que l´esprit des Saoudiens est saturé par une opposition profonde à la diversité des opinions, à tel point que certains n´hésitent pas à menacer quiconque est en désaccord avec eux.


« Le fait de croire au droit d´expression d´opinions dissidentes est une valeur qui a des implications importantes que nous devons comprendre. Comme des religieux, penseurs et philosophes éclairés l’ont souligné, cela signifie que chacun a le droit de façonner son identité ou d´exprimer sa singularité, et la majorité doit respecter l´opinion de la minorité plutôt qu´imposer ses vues. Nous devons mettre en exergue les nobles idées apprises de nos ancêtres, [à savoir] que la [culture] arabe n´est pas raciste, mais que c´est [une culture] qui s´exprime par la langue arabe, la religion musulmane et la pensée humaniste... Dans leur âge d´or, les musulmans respectaient un large éventail d´opinions. C´était l´une des caractéristiques de leur glorieuse [culture] avant qu´elle ne soit détournée par des extrémistes dans ses années de déclin.


« ... Une part de la responsabilité [de cette situation] incombe au ministère de l´Éducation. Ses fonctionnaires doivent développer les programmes scolaires, modérer le ton extrémiste et sectaire de notre programme scolaire [actuel], qui s´oppose à l´approche humaniste, et entrer dans une nouvelle ère où les élèves apprendront à respecter les autres cultures. De plus, je charge certains religieux qui, jusqu´à récemment, ont prêché l’extrémisme, de s´excuser auprès de la société pour l´extrémisme qu´ils ont défendu ces dernières décennies. [Pendant des années,] ils ont corrompu les esprits de nos jeunes avec une idéologie violente et sanguinaire. Ensuite, ils ont quitté les cercles de l´extrémisme et ont gagné honneur et gloire, sans être tenus pour responsables de ce qu´ils avaient fait à notre pensée religieuse. Par ailleurs, il est important de faire connaître les [cas d’] extrémistes incarcérés qui ont renoncé à [leurs opinions extrémistes], afin que la société tout entière connaisse ce [phénomène] et lui apporte une dimension culturelle, comme cela s´est produit en Egypte, où des livres ont été publiés et des dialogues entamés, lesquels ont porté atteinte à l´extrémisme au sein de la société égyptienne.
[2]
 


Notes :


[1] Al-Jazirah (Arabie Saoudite), le 18 février 2013.
[2] Probablement une référence à l’organisation djihadiste égyptienne Al-Djamaa Al-Islamiya qui, en 1997, déclarait officiellement avoir mis un terme à toutes ses opérations armées à l´intérieur et à l´extérieur de l’Egypte et à toute incitation à commettre des attentats. Quelques années plus tard, ses dirigeants ont également publié un certain nombre de livres et d´articles où ils renonçaient à leur idéologie de violence. Voir Enquête et analyse de MEMRI n° 309,
The Al-Gama´a Al-Islamiyya Cessation of Violence: An Ideological Reversal, 22 décembre 2006.

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l’intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d’accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 08:05

 

 

 

 

Le nouveau Président d’Egypte, Muhammed Morsi (Copier)

Cet homme est-il le véritable commanditaire du lynchage de l'Ambassadeur Chris Stevens?

 

 

Par Cynthia Farahat

FrontPageMagazine.com

 
31 mai 2013


http://www.meforum.org/3521/benghazi-terrorists-egypt

 

L’attentat terroriste de Benghazi est bien plus embarrassant qu’on a pu le penser jusqu’à présent. Bien que cela n’ait été rapporté par aucun média américain, la possibilité se fait jour que le gouvernement égyptien ait pu jouer un rôle opérationnel dans cet attentat. Des vidéos sur Youtube du coup terroriste soulèvent un grave problème que seul quelqu’un qui parle arabe est capable de détecter : certains des terroristes parlent un dialecte égyptien de langue arabe.


Effectivement, l’une des séquences vidéos prises par un téléphone portable de l’un des agresseurs a été diffusée à l’époque où quatre Américains ont été tués. Elle montre une foule approchant des bâtiments américains en état de siège, s’adressant clairement aux terroristes dans un dialecte de la Haute Egypte : "Mahadesh, mahadesh yermi, Dr. Morsi ba'atna" — qui se traduit par : « Ne tirez pas, ne tirez pas, c’est le Dr Morsi qui nous envoie ! »


Les mots : "Mahadesh yermi", pour “ne tirez pas!” sont une façon de parler caractéristique de l’arabe égyptien, alors que les Libyens de Benghazi auraient dit : "Matermey" pour la même expression « Ne tirez pas ! ».


“Dr Morsi”, fait référence, bien sûr, au Président Mohamed Morsi d’Egypte. Le nom « Morsi » est égyptien et n’existe dans aucun autre pays parlant arabe.


L’implication du régime égyptien dans l’attentat de Benghazi aide aussi à comprendre pourquoi elle interdit aux Etats-Unis la possibilité d’interroger Abo Ahmed, un Egyptien soupçonné d’avoir participé à l’attentat terroriste.


Selon un  reportage de Fox News, Abo Ahmed avait contacté le dirigeant d’Al Qaeda, Ayman Al Zawahiri, à la fin 2012, lui demandant d’établir une base en Libye « pour tirer parti des conditions en Libye, après la révolution, dans le but d’acheter des armes et d’attirer des combattants étrangers ».

 

 

 


 

 

 

Les media égyptiens ont exigé une explication du régime égyptien sur la raison pour laquelle le nom de Morsi était mentionné par des Jihadistes durant l’assaut de l’Ambassade. Cette question est restée sans réponse, et, jusqu’à présent, rien n’a été dit à ce sujet, dans les médias anglophones.


Cet incident se situe dans un contexte plus large : le même jour que celui où le bâtiment américain a été attaqué à Benghazi, l’Ambassade américaine au Caire a aussi subi une attaque, qui s’est traduite par l'exhibition des étendards d’Al Qaeda flottant au-dessus de l’Ambassade, à la place des drapeaux américains. Selon des amis vivant à deux rues de l’ambassade américaine, la sécurité égyptienne s’est retirée et a cessé de protéger l’ambassade, un mois avant qu’elle ne soit attaquée – un développement sans précédent.


Des rapports réalisés par de nombreux dissidents égyptiens, à l’époque, qui comprennent celui du dissident égyptien de premier plan, Wael Abbas, sur son compte twitter, ont déclaré que les gens qui encerclaient l’ambassade américaine au Caire, n’étaient pas des manifestants, « mais des voyous embauchés par le régime ».


Quiconque a vécu en Egypte sait pertinemment que les citoyens égyptiens n’ont pas accès à l’entrée du quartier où est située l’ambassade américaine, sans passer à travers au moins deux barrages, où on leur demande de montrer leur carte d’identité personnelle, de déclarer la raison pour laquelle ils veulent entrer dans le quartier et fournir la preuve de leur but déclaré. Je le sais, parce que j’ai dû le faire des centaines de fois, au cours de ces dernières décennies.


Cette implication de l’Egypte peut expliquer la curieuse declaration du Président Obama, trois jours après l’attaque, lorsqu’il a affirmé : "l’Egypte n’est pas un allié ».


Cela ne devrait pas constituer une surprise que les Frères Musulmans (FM) s’engagent dans des attentats contre les Etats-Unis. L’idéologie des FM intègre des tactiques de guerre et soutient le terrorisme contre les Etats-Unis comme l’un de ses objectifs essentiels.


L’actuel cercle dirigeant des FM n’est pas gêné d’annoncer son soutien à Al Qaeda et aux attentats d’Osama Ben Laden contre les Etats-Unis. Le pilier des FM et Vice-Président du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), Essam El-Erian, a déclaré en Mai 2011 : « L’assassinat du dirigeant Osama Ben Laden ne signifie pas la fin de la guerre contre les ennemis d’Allah. La façon dont il a été tué révèle le visage hideux de la civilisation américaine ».


Pourtant, après la déclaration d’El-Erian sur son soutien total à Ben Laden, les officiels du Département d’Etat l’ont chaleureusement accueilli, en décembre 2012 [deux mois après le lynchage de Chris Stevens], aux Etats-Unis.

 

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Selon la doctrine Sunnite des FM, il n’est seulement autorisé à des dirigeants islamistes de maintenir une Hudna (une trêve islamique) pour une durée de dix ans avec une nation infidèle. Cela soulève la question de savoir pourquoi la rupture de cette trêve est à l’origine de l’attentat de Benghazi, le 11 septembre 2012. Cette attaque contre l’Amérique était, selon la doctrine islamiste, la seule façon de permettre aux FM de renouveler la trêve. Les FM peuvent aussi avoir eu, probablement, besoin de légitimer leur tutelle islamique parmi leurs disciples jihadistes, en choisissant de s’adonner au Jihad.


La duplicité et l’hypocrisie des FM demeurent des tactiques de guerre privilégiées. Tout en commerçant avec les Etats-Unis, Morsi lui-même pratique la tromperie, lorsque, par exemple, il appelle le Président Obama un menteur en arabe et un « ami » en anglais. La guerre des FM est alimentée et encouragée par la politique étrangère soumise et guidée par la haine de soi suicidaire de l’Administration Obama, qui élève les ennemis des Etats-Unis au-dessus des intérêts américains.


Mise à jour du 2 juin 2013 : les journaux Al-Fagr et Al-Shorouk ont diffusé des reportages sur l’article du FrontPageMagazine, au sujet d’une possible implication du régime égyptien dans l’attaque terroriste de Benghazi. Al-Shorouk a réclamé une explication de la part des dirigeants du Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) dont aucun n’a pu être joint.

 

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Cynthia Farahat est une militante politique égyptienne, écrivain, chercheuse et membre associée du Middle East Forum (Forum sur le Moyen-Orient).


Adaptation : Marc Brzustowski.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 23:19

 

 

 

 

 

 

Un prédicateur islamique appelle les sunnites à appuyer les rebelles syriens
 
 
OLJ/AFP | 02/06/2013

http://www.lorientlejour.com


De violents combats ont secoué samedi la ville syrienne de Qousseir. Rami Bleible/Reuters

 

De violents combats ont secoué samedi la ville syrienne de Qousseir. Rami Bleible/Reuters

syrie Violents combats à Qousseir, l'ONU s'inquiète pour les civils.

L'influent prédicateur islamique Youssef al-Qaradaoui a appelé les musulmans sunnites à rejoindre les rebelles pour combattre les forces du régime en Syrie, appuyées par le Hezbollah chiite libanais.

 

Cheikh Qaradaoui, un ressortissant du Qatar d'origine égyptienne, a appelé lors d'un rassemblement à Doha vendredi soir, "tout musulman ayant reçu un entraînement militaire à se rendre disponible" pour soutenir les rebelles en Syrie où le conflit a fait plus de 94.000 morts depuis mars 2011.


"Pourquoi devrions-nous rester impassibles pendant que l'Iran envoie des armes et des hommes (pour appuyer le régime syrien)", a-t-il dit, qualifiant le Hezbollah (parti de Dieu, en français), un allié des pouvoirs en Syrie et en Iran, de "parti de Satan".

 

Le puissant mouvement armé du Hezbollah est ouvertement impliqué dans le conflit en Syrie, où il combat les rebelles aux côtés des troupes du régime de Bachar el-Assad, soupçonné d'avoir pendant longtemps facilité le transfert d'armes de l'Iran au Hezbollah.


"Le chef du parti de Satan est venu pour combattre les sunnites. Maintenant nous savons ce que veulent les Iraniens. Ils veulent poursuivre les massacres pour tuer les sunnites", a poursuivi cheikh Qaradaoui.


"Comment 100 millions de chiites à travers le monde peuvent-ils vaincre 1,7 milliard de sunnites", a-t-il demandé. "C'est seulement parce que les musulmans sunnites sont faibles".

 

(Pour mémoire : « Le Hezbollah perd du terrain au sein de la communauté chiite... »)

 

Dans son appel à combattre le Hezbollah, qui a perdu des dizaines de combattants dans la ville syrienne de Qousseir (centre-ouest), près de la frontière libanaise, cheikh Qaradaoui a toutefois affirmé que "le combat n'est pas dirigé contre tous les chiites".

 

Au Liban, des sunnites se portent d'ailleurs volontaires pour renforcer les rangs de la rébellion syrienne.

Dans ce pays où les forces politiques sont divisées entre pro et anti-Assad, six roquettes se sont écrasées samedi près de la région du Hermel (Békaa), un bastion du Hezbollah, selon une source de sécurité qui n'a pas fait état de victimes.  Selon des médias locaux, deux autres roquettes se sont abattues en soirée dans les jurd de Brital, dans l'est de Baalbeck.

 

Alors que la communauté internationale s'inquiète du rôle croissant des groupes jihadistes au sein de la rébellion, le Conseil de sécurité de l'ONU a annoncé vendredi avoir ajouté le front al-Nosra dans sa liste d'organisations "terroristes", en raison de liens avec el-Qaëda.

 

 

Violents combats à Qousseir

En Syrie, les rebelles luttaient avec acharnement samedi pour défendre leurs positions à Qousseir, soumises à un déluge de feu de l'armée, appuyée par le Hezbollah, tandis que l'ONU s'inquiétait pour les civils pris au piège.

 

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales, les combats font rage à Qousseir (centre), longtemps place forte de la rébellion près de la frontière libanaise mais cible d'une offensive lancée le 19 mai.

Les rebelles sont désormais retranchés dans le nord de la ville, et leurs positions sont soumises à de violents bombardements à l'artillerie lourde de l'armée, qui cherche à ouvrir un passage sûr entre la capitale et le littoral, a précisé l'OSDH.

 

La Coalition nationale de l'opposition a salué dans un communiqué "le courage et la résistance" de la rébellion à Qousseir, où elle cherche "à repousser les envahisseurs", parmi lesquels les combattants du Hezbollah.

 

Des milliers de civils se trouvent encore à l'intérieur de la ville, selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui a confirmé qu'un millier de blessés restaient bloqués.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les combattants à laisser les civils quitter la ville et a rappelé qu'il était de la responsabilité du gouvernement de les protéger, "y compris de la menace de milices".

 

Dans un communiqué conjoint, la responsable de l'ONU pour l'humanitaire, Valerie Amos, et celle chargée des droits de l'Homme, Navi Pillay, se sont dites "extrêmement inquiètes" pour les civils de Qousseir.

"Nous comprenons qu'il pourrait y avoir jusqu'à 1.500 personnes blessées requérant une évacuation immédiate pour des soins médicaux d'urgence et que la situation générale à Qousseir est désespérée", insiste le texte.

Outres les civils piégés dans la ville, "plus de 10.000 habitants ont déjà fui dans les localités de la région (...). Ils ont besoin de toute urgence de nourriture, de couvertures, d'eau propre et de soins médicaux", ajoutent les deux responsables.

 

 

Damas critique la "sauvagerie" d'Ankara...

Plus au nord, l'armée a repris samedi le contrôle de deux localités à majorité alaouite dans la province de Hama (centre), après des combats contre les rebelles qui les occupaient depuis plusieurs semaines, selon l'OSDH, qui a recensé au moins 60 morts dans un bilan provisoire pour la journée de samedi.

 

Malgré les efforts diplomatiques, la guerre en Syrie ne donnait aucun signe de répit, l'opposition exigeant une nouvelle fois le départ du président Bachar el-Assad et l'arrêt des combats pour participer à la conférence internationale de paix. L'opposition a justifié les conditions posées pour sa participation à la conférence: "Assad ne respectera pas les efforts en vue d'un accord et les utilisera pour gagner plus de temps en vue de détruire, tuer et terroriser".

 

Le régime syrien a donné son accord de principe à cette conférence initiée par Moscou, un allié de M. Assad, et Washington qui soutient l'opposition, pour tenter de mettre fin aux violences qui ont fait plus de 94.000 morts, selon l'OSDH, depuis mars 2011. Une réunion regroupant les Nations unies, les États-Unis et la Russie est prévue le 5 juin à Genève pour préparer la conférence.

 

Par ailleurs, le gouvernement syrien, qui ne reconnaît pas l'ampleur de la contestation en Syrie, n'a pas hésité à vivement critiquer les violences policières à Istanbul, accusant les autorités d'Ankara, très hostiles envers Damas, de réagir avec "sauvagerie" à des "manifestations pacifiques".

 

 

Reportage

Des Syriens sous couvre-feu au Liban : les municipalités s’expliquent...

 

Eclairage

Pourquoi armer les rebelles est un pari beaucoup trop risqué pour Washington

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 11:56

 

L’engagement du Hezbollah à Qusayr peut entraîner le Liban dans un conflit plus vaste.

 


 

 

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Des membres du Hezbollah transportent le cercueil d’un combattant récemment tué au cours de la bataille qui se poursuit à Qusayr, une ville qui a vu s’élever les pertes, alors que l’implication du Hezbollah s’accroît en Syrie (AFP photo).

 

 

Des affrontements sont survenus à Beyrouth, mercredi soir, entre des Palestiniens et des membres du Mouvement Amal, a rapporté la chaîne de télévision MTV. Ces échanges de tirs se sont déroulés dans le quartier de Farhat, près du Stade de la Cité Sportive, au cours desquels on a fait usage de grenades.


Sans mise en contexte appropriée, cet incident pourrait juste être perçu  comme une nouvelle rixe insignifiante entre deux groupes armés. Mais, il s’est produit peu de temps après que le Jabhat al Nusra ait déclaré le début de ses opérations contre le Hezbollah à Beyrouth et dans la plaine de la Beqaa. Au même moment, diverses sources ont rapporté que le Hezbollah a demandé au Hamas de quitter Daniyeh (la banlieue sud de Beyrouth), à la suite de la découverte que le Hamas combat auprès de l’Armée Libre Syrienne, à Qusayr.


L’alliance du Hamas avec le Hezbollah et le régime Assad à Damas a toujours apporté au Hezbollah un certain contrôle sur les camps palestiniens du Liban – mais les choses sont drastiquement différentes, actuellement. Le Hamas n’est plus un allié d’Assad ou du Hezbollah, l’organisation a changé d’alliances et le Hamas est, désormais le meilleur ami et le protégé du Qatar.  


 Bien sûr, la découverte que ce même Hamas combatte, effectivement, à présent, le Hezbollah en Syrie, est une nouvelle à peine surprenante. Des sources proches du Hezbollah au Liban révèlent que la plupart des pertes du Hezbollah à Qusayr, sont dues à des mines que le Hezbollah et le Hamas utilisent contre les forces israéliennes – puisqu’après tout, les deux groupes ont été entraînés par la même armée. Les mêmes sources mentionnent que les mines à sous-munitions sont la cause de la plupart des pertes du Hezbollah.


 Bien que les cercles dirigeants du Hamas au Liban démentent que le Hezbollah leur ait demandé de quitter les banlieues sud, beaucoup doutent que cela se soit réellement produit. Le Hamas n’a jamais déclaré et ne déclarera jamais son implication militaire en Syrie, puisque l’organisation a toujours réussi à jouer soigneusement sur les deux tableaux. Le Hamas n’a jamais clairement et officiellement rompu ses relations avec l’Iran, pourtant, la nouvelle allégeance de son leadership au Qatar est un secret bien mal gardé.


 Après que Khaled Meshaal et d’autres responsables du Hamas ont été contraints de fuir les quartiers généraux du groupe en Syrie, Meshaal a, depuis lors, emménagé au Qatar, faisant de la petite cité-Etat du Golfe, les nouveaux quartiers généraux du Hamas. En outre, en octobre 2012, le Qatar a promis d’apporter un soutien financier de 400 millions de $ au Hamas, ce qui constitue un apport de financement crucial qui s’ajoutera aux subventions importantes, en provenance d’Iran.


 La loyauté du Hamas est, aujourd’hui, acquise au Qatar, et l’Etat du Golfe soutient et finance, de toute évidence, les rebelles syriens, particulièrement ceux qui se revendiquent comme Islamistes. Il est tout-à-fait logique que celui-ci demande au Hamas, étant la faction la mieux entraînée de la région, à part le Hezbollah, de se joindre aux rebelles en Syrie.


 Mais, cela signifie aussi que le Hezbollah et confronté à un nouveau danger au Liban, et les nouvelles de mercredi soir montrent que les camps palestiniens pourraient, à nouveau, être utilisés pour prendre part au conflit, sur le sol libanais, mais cette fois, contre le Hezbollah.


Ainsi, nous avons, ici, deux groupes de la soi-disant “résistance” qui combattent politiquement et, le plus problablement, militairement, l’un conte l’autre. Leurs affrontements en Syrie se déplaceront bientôt au Liban, et quand le Jabhat al-Nusra décidera, réellement, de lancer des attaques contre le Hezbollah au Liban, cela ne deviendra pas une surprise, si le Hamas et d’autres groupes islamistes des camps palestiniens se trouvent parmi ceux qui les mènent.


Maintenant que le parlement libanais a décidé de prolonger son mandat pour, au moins, 15 mois, un nouveau gouvernement ne sera, probablement, pas formé d’ici longtemps, à moins que le Premier Ministre désigné, Tammam Salam se soumette à l’exigence du Hezbollah qu’ilbmaintienne son contrôle sur le gouvernement et les institutions de l’Etat. Cela signifie que le Hezbollah, non seulement, fait encore partie intégrante de l’Etat libanais, mais qu’il doit aussi réussir à maintenir sa mainmise sur les institutions libanaises.


Par conséquent, toutes les institutions et secteurs du Liban  constitueront une cible pour quiconque veut attaquer ou faire pression sur le Hezbollah.


A partir du moment où le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a officiellement déclaré l’engagement militaire de son organisation en Syrie, invitant ainsi ses opposants à venir l’y combattre, le message de Nasrallah disait que le Liban, en tant qu’Etat, n’avait aucune importance et qu’il n’existe que pour servir le Hezbollah et les intérêts iraniens. Par le fait accompli, le Liban est contraint de se joindre au Hezbollah, dans sa guerre en Syrie.


Le Hezbollah est déterminé à remporter la bataille de Qusayr, quelles qu’en soient les conséquences, et il envoie désormais des troupes mieux équipées et entraînées vers cette ville. Nasrallah n’a, à Qusayr, pas d’autre choix que la victoire à la Pyrrhus, de façon à justifier le nombre énorme de pertes humaines revenant, chaque jour, de Syrie. Les pertes du Hezbollah à Qusayr esquintent sa réputation d’invincibilité, et le fait de gagner à tout prix (comme dans le scénario de la « divine » victoire de 2006) est devenu tout simplement non-négociable.


Cependant, que signifie la victoire à ce stade? Remporter la bataille de Qusayr peut vouloir dire perdre une guerre bien plus importante. Même si le Hezbollah parvient à conquérir Qusayr, il n’a pas réellement le pouvoir ou la capacité de tenir la ville. Finalement, le Hezbollah sera pourchassé jusqu’au Liban. Il n’existe pas de frontières ni d’institutions étatiques fonctionnelles pour stopper ce retour de flammes.


Mais, le Hezbollah a commis un dangereux et nouveau précédent, en lançant sa campagne en Syrie, puisqu’il entraîne le Liban dans un conflit voisin. Selon les critères idéologiques et l’entraînement militaire du Hezbollah –les pertes en hommes, peu importe qu’elles soient élevées, ne sont pas pertinentes, si leur résultat se solde par la victoire. Une telle mentalité est certaine de prolonger le conflit, ce que s’ingénie à faire le Hezbollah.


Cette fois, cependant, tout est différent.  Le Hezbollah s’est positionné, selon une approche sectaire calculée, en tant qu’ennemi des Islamistes sunnites qui s’emparent de la plupart de la région. Peu importe à quel point ils sont forts ni à quel point le conflit sera coûteux et long, le Hezbollah est déterminé à aller de l’avant. Pourtant, aujourd’hui, il est confronté à tous les Sunnites de la région, y compris le Hamas, et cela aura pour conséquence que le Hezbollah finira par perdre, définitivement, la bataille la plus importante.


En tant que petit pays multiconfessionnel, le Liban sera le grand perdant de cette partition régionale plus large. Par conséquent, l’unique choix qui reste au Liban est de maintenir le Hezbollah hors de toute institution d’Etat. Il ne peut plus faire partie du gouvernement ni du parlement. Le Hezbollah est, aujourd’hui, une force occupante en Syrie, et s’il garde le contrôle des institutions libanaises, cela signifie que le Liban sera perçu comme un Etat occupant. Le Liban doit, par conséquent, changer en exerçant son indépendance réelle.


Hanin Ghaddar est Rédactrice et Directrice de NOW.  Elle tweete :  @haningdr  

 

https://now.mmedia.me/lb/en/commentaryanalysis/hezbollah-vs-hamas


Adaptation : Marc Brzustowski.

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 10:09

 

 

 

 

 

 

Islam, l'épreuve française par Elisabeth Schemla

 

 

http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-paul-baquiast/100513/islam-lepreuve-francaise-par-elisabeth-schemla

 

Certains des (trop rares) commentateurs qui présentent le livre d'Elizabeth Schemla rendent hommage au courage de l'auteure. Est-il donc devenu si courageux, autrement dit si risqué, en France, aujourd'hui, d'écrire que la République doit lutter contre les emprises d'une religion en pleine volonté de conquête? Est-ce encourager les guerres ethniques de rappeler que cette religion est financée par les Etats les plus conservateurs et arriérées du monde (Arabie saoudite, Qatar), que ses valeurs (pour ne pas dire ses mots d'ordre), instaurer la charia, lutter contre l'émancipation des femmes, promouvoir le djihad, sont évidemment incompatibles avec celles de la civilisation européenne?


Pour notre part, nous ne pouvons que soutenir les thèses du livre et encourager sa lecture. Mais qu'en sera-t-il, dira-t-on, des positions que les non-musulmans français, c'est-à-dire la grande majorité de nos concitoyens, devraient tenir vis-à-vis des quelques 8 millions de français se revendiquant musulmans. Le livre de Elizabeth Schemla ne va-t-il pas les « stigmatiser », selon l'expression aujourd'hui si répandue qui interdit pratiquement tout regard, fut-il à volonté scientifique, sur cette religion et sa pénétration en France?


La réponse donnée par nos institutions (plus avancées en ce sens que celles en place dans d'autres pays européens), est celle de la laïcité. Si chacun est évidemment libre de croire ce qu'il veut, il ne doit pas être autorisé à afficher ou pratiquer ses croyances d'une façon s'opposant à celles des autres. Ceci non seulement dans l'espace public mais dans la sphère privée. Ainsi, même dans les relations privées entre sexes, notre société doit encourager les efforts d'émancipation des femmes qui voudraient échapper à la domination des hommes, domination totalement contradictoires avec les valeurs – encore malheureusement plus théoriques que pratiques, notamment dans le travail - que notre société s'efforce de promouvoir. La plupart des musulmans français le reconnaissent et n'en font pas un prétexte d'opposition avec leurs concitoyens.


Mais, dit Elizabeth Schemla, quelle attitude la République doit-elle adopter à l'égard des milliers d'imams, souvent importés et financés par les Etats whahabites ou salafistes, qui prêchent le contraire dans les mosquées françaises, transformant progressivement une fraction de ce que l'on a nommé la « génération islam » en pépinières de militants inassimilables, sinon de candidats au djihad?


Elizabeth Schemla propose que, par amendement à la loi de 1905, la République puisse financer le recrutement et la formation d'imams « neutres ». Nous pensons que cette solution serait irréaliste. Outre que des financements publics ne seraient pas une garantie à la neutralité des imams bénéficiaires, la source des financements arabes du Golfe, payés par des réserves inépuisables de pétro-dollars, ne serait pas tarie pour autant. Mieux vaut consacrer  les ressources budgétaires à l'Education Nationale. 


 La seule solution, amorcée avec timidité par le ministère de l'Intérieur français, relève de la lutte contre les troubles à l'ordre public. Il faut détecter et expulser tous ceux qui se livrent, au nom de leur religion, et notamment dans les mosquées ou dans les cercles gravitant autour de celles-ci, à des comportements ou des propos jugés incompatibles non seulement avec notre droit mais aussi avec nos valeurs sociétales. Sinon, ce sera la prolifération. La Grande Bretagne et l'Allemagne ont fini par s'en rendre compte.


Islam, l'épreuve française, par Elisabeth Schemla


Plon. Collection : Tribune libre 25 Avril 2013

Voir aussi: Observatoire de l'islamisation http://www.islamisation.fr/tag/elisabeth+schemla

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 20:47

 

 

Le Hezbollah pris la main dans le sac

Le Parti de Hassan Nasrallah menace les intérêts d’Israël au Nigeria

http://mediarabe.info/spip.php?article2339


A-t-il commandité les attentats contre le français Areva au Niger ? Rien n’est impossible


jeudi 30 mai 2013 - 20h02, par Mediarabe.info - Rome

Logo MédiArabe.Info

La télévision « Al Arabiya » cite à l’instant des sources israéliennes selon lesquelles « les autorités nigérianes ont démantelé deux cellules du Hezbollah libanais qui prévoyaient des attentats contre des intérêts israéliens ». Trois ressortissants libanais auraient récemment été arrêtés au nord du Nigeria.


Ces révélations interviennent alors que le Bahreïn a placé le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, interdisant à ses ressortissants et à ses partis politiques tout contact avec le Parti de Dieu. Le Conseil de Coopération du Golfe doit de son côté se réunir dimanche 2 juin prochain pour prendre la même mesure contre le mouvement de Hassan Nasrallah, qui se voit ainsi accusé non seulement de terrorisme, mais aussi de crime contre l’humanité en Syrie, à Al-Qussayr et dans les banlieues de Damas.


L’infiltration du Hezbollah en Afrique de l’ouest n’est pas nouvelle. Le parti a profité de la lutte contre le terrorisme wahhabite pour accélérer les conversions au chiisme. Pour s’en convaincre, il suffit de lire ou de relire nos révélations de mai 2008 concernant la création de cellules en Afrique.


Certains spécialistes de la lutte antiterroriste s’interrogent d’ailleurs sur une probable implication de l’Iran et du Hezbollah dans l’attentat commis au Niger contre les intérêts français, la semaine dernière. Les attaques contre Areva auraient ainsi été commanditées à Al-Qaïda en Afrique (AQMI), en sachant que les principaux chefs de l’organisation mère d’Ayman Al-Zawahiri sont réfugiés en Iran et sont de ce fait au service de Téhéran. L’attaque contre les Français est intervenue le jour même où Paris a accepté d’inscrire l’aile militaire du Hezbollah sur la liste noire des organisations terroristes. Aujourd’hui, ces soupçons sont encore plus crédibles, à la lumière du démantèlement des cellules du Hezbollah au Nigeria.


Cliquez ici pour lire ou relire le Hezbollah complètement mis à nu. Il n’est pas joli à voir


Mediarabe.info - Rome.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 19:32

 

 

 

Le Nigéria arrête 3 Libanais soupçonnés de liens avec le Hezbollah

Published: 

05.30.13, 19:37 / Israel News  

 

 

 

 Les autorités nigérianes ont déclaré avoir arrêté trois citoyens libanais dans le Nord du Nigéria, accusés de trafic d’armes et l’un d’entre eux, Mustafa Fawaz, le propriétaire du domicile, a reconnu être membre du Hezbollah.


 

Les trois suspects ont été arrêtés entre le 16 et le 28 mai, dans la plus grande ville du nord, à Kano, a dit dans un communiqué le Capitaine de Kano, Ikedichi Iweha. Les autorités dévoilent que des mines souterraines, 30 grenades, des fusils d'assaut kalashnikov, des munitions et des explosifs divers faisaient partie des armes trouvées et que le groupuscule avait prévu d’attaqué des cibles israéliennes et occidentales.


Le Nigéria est confronté au terrorisme du groupe Boko Haram, qui a fait des milliers de morts, depuis 2009. Les investigations se poursuivent pour découvrir si le Hezbollah a établi des liens avec le groupe terroriste affilié à Al Qaeda.

(Agences de presse).


http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4386456,00.html

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 16:03

 

 

MEMRI Middle East Media Research Institute 

 

Dépêche spéciale n° 5313

 

 

 

Le magazine taliban Azan appelle au djihad pour récupérer l´Andalus


Un nouveau magazine en anglais, dans la lignée de l’Inspire d´Al-Qaïda, publié par les talibans de la région frontalière entre l´Afghanistan et le Pakistan, s´occupe de recruter de jeunes musulmans pour la cause djihadiste, avec des appels à assassiner le président américain Barack Obama, des injonctions aux pirates islamiques à vaincre la technologie du drone et à déchiffrer les coordonnées cryptées. En outre, il veut attirer l´attention de jeunes djihadistes potentiels sur l’Andalus. *

Ce magazine, Azan, a été lancé par le biais d´un forum djihadiste pakistanais en ligne de « talibans du Khorassan », « Khorassan », désignant la région de l’Afghanistan et du Pakistan. [1] Il cite des dirigeants djihadistes passés et présents, y compris Oussama ben Laden et le mollah Omar, et contient plusieurs articles accusant l´armée pakistanaise et l´Arabie Saoudite de faciliter les frappes des drones américains contre les combattants djihadistes au Pakistan et au Yémen. On peut aussi y lire : « Nous nous battons dans le Khorassan, mais nos yeux sont tournés vers [la libération] de la Palestine [des mains d’Israël] ». [2]

Sont également inclus dans le magazine : un article de l’ancien chef d´Al-Qaïda Abu Mous’ab Al-Zarqawi, qui rejette la démocratie, et un autre de l’érudit islamique Maulana Abdullah Muhammadi, qui écarte le nationalisme territorial en faveur de l´islamisme mondial ; une interview de l´ancien commando militaire pakistanais et commandant taliban Adnan Rasheed, dans laquelle il annonce la formation d´un escadron de la mort pour exécuter l´ancien dirigeant militaire pakistanais, le général Pervez Musharraf ; une analyse des mouvements djihadistes présentés comme établissant un califat islamique mondial, etc.


* Selon la conception islamique, « l’Andalus » fait référence à la péninsule Ibérique, qui comprend l´Espagne, le Portugal et certaines parties de sud-est de la France.


L’article intiulé Amidst The Reconquest Of Andalus: Verdicts By Imam Ghazzali And Imam Tartushi (Pendant la reconquête de l’Andalus : verdicts de l’imam Ghazzali et de l’imam Tartushi) cite le Coran et des paroles du Prophète Mahomet appelant au djihad à reprendre l’Andalus et Al-Aqsa



Dans un article non signé ayant pour titre
Amidst The Reconquest Of Andalus: Verdicts By Imam Ghazzali And Imam Tartushi, le magazine déplore que les musulmans ne s’enorgueillissent plus de l’Andalus, où ils ont régné de 711 à 1492. Il observe : « Les musulmans ont gouverné l’Andalus pendant près de 700 ans, et quel beau règne c’était ! Il est réellement triste de constater aujourd´hui que les mécréants ont marginalisé les musulmans de leur histoire glorieuse ».


Il faut garder à l´esprit que toutes les forces djihadistes comme les talibans et Al-Qaïda tentent de récupérer les territoires autrefois gouvernés par des musulmans. Afin de relancer l´intérêt des jeunes musulmans pour l´histoire islamique de l’Andalus, le magazine djihadiste note que depuis 1031, des différends entre les mini-royaumes dirigés par les musulmans ont ouvert la voie à la Reconquista (reconquête de l´Espagne musulmane par les chrétiens).


"Ce fut également une période qui a connu un phénomène choquant - que nous expérimentons avec force aujourd´hui : les dirigeants musulmans combattant aux côtés des armées des Kafir [infidèles] pour lutter contre les rivaux musulmans [par exemple dans la guerre contre le terrorisme après le 9/11]. Certains rois musulmans avaient même entrepris d’imposer de lourds impôts aux rois chrétiens, comme pots-de-vin pour que les chrétiens ne les attaquent pas. Et ce en raison de leur lâcheté et de leur complaisance dans le luxe. »

 

L´article impute en outre l’affaiblissement de la loi islamique à la bid´a (innovation dans l´islam) et à la culture de la cupidité, à la débauche et à l´égarement importé de la philosophie grecque.


Il ajoute qu´aujourd´hui, les dirigeants et généraux musulmans aident le monde non-musulman, en apparence dans la guerre contre les talibans et Al-Qaïda. La cause de Yussuf bin Tashfin, note-t-il, fut soutenue par le philosophe andalous Ibn Al-Arabi et par des fatwas (décrets islamiques) de décisionnaires islamiques de renom comme l’imam Al-Ghazzali et l’imam Tartushi.


Le magazine présente également les décrets de l´imam Al-Ghazzali et de l’imam Tartushi visant à convaincre les jeunes musulmans que reprendre l’Andalus à l’époque contemporaine et combattre les dirigeants musulmans qui soutiennent les gouvernements non-musulmans est un devoir religieux. Citant un proverbe du prophète Mahomet selon lequel la jeunesse musulmane ne doit pas abandonner le djihad, il déclare : « Quand vos frères ont été tués dans [la bataille d´] Uhud, Allah a placé leurs âmes à l´intérieur d´oiseaux verts volant vers les fleuves du Paradis et mangent de ses fruits. Ils retournent ensuite vers des chandeliers d´or suspendus à l´ombre du Trône. Après avoir goûté au plaisir de leur nourriture, de leur boisson et de leur gîte, ils disaient : ‘nous souhaitons que nos frères sachent ce qu’Allah nous a donné afin qu’ils n’abandonnent pas le djihad ou la guerre’ ».


Le magazine présente également des versets coraniques et des paroles du prophète Mahomet pour inciter le djihad à reprendre l’Andalus. On peut y lire : « Combattez ceux qui ne croient pas en Allah... » Le magazine appelle à mener le djihad : « Nous te demandons, ô lecteur, de réfléchir à la situation des musulmans aujourd´hui : la charia totalement abolie, la terre musulmane occupée, les hommes et femmes musulmans emprisonnés, la Palestine et Al-Aqsa aux mains des Juifs, les Croisés grouillant sur la Terre Sainte de la Révélation - la péninsule Arabique - que faisons-nous ? Que nous diraient ces éminents savants s´ils voyaient les horreurs d´aujourd´hui et nos réactions face à elles ? Nenni ! Le temps du djihad est arrivé ! »


Notes :
[1] Jamia Hafsa Urdu Forum, le 5 mai 2013.

 

[2] Pour une analyse détaillée de la revue, voir Enquête et analyse n° 970 de MEMRI, New Taliban Magazine Appeals For Help To Defeat Drone Technology, Says: ´[Obama] Wanted Dead Only´; ´We Are Fighting In Khurasan But Our Eyes Are On Palestine´; Secret Jihadi Group In Pakistan Air Force Identified; Encrypted Email Contact Provided, le 8 mai 2013.

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org. 

 

Pour consulter l’intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d’accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 14:25

 

 

 

 

Le procureur argentin chargé de l’enquête sur l’attentat contre le centre communautaire juif AMIA de Buenos Aires en 1994 (84 morts) a accusé, mercredi 29 mai 2013, l’Iran de créer des réseaux terroristes dans de nombreux pays d’Amérique latine depuis les années 1980. 

 

http://www.guysen.com/fil-infos/argentine-le-procureur-general-accuse-liran-de-creer-de-reseaux-terroristes-dans-de-nombreux-pays-damerique-latine/


Dans un rapport de 500 pages, dont il transmettra les conclusions aux pays concernés, Alberto Nisman affirme apporter la preuve de l’existence d’un « réseau terroriste et d’espionnage » créé par l’Iran dont les ramifications s’étendent en Argentine, au Brésil, au Paraguay, en Uruguay, au Chili, en Colombie, en Guyana, à Trinité et Tobago et au Surinam, entre autres. Alberto Nisman affirme que de nouveaux éléments étayent la thèse selon laquelle Mohsen Rabbani, ancien attaché culturel iranien en Argentine, a été le cerveau de cet attentat et le « coordonnateur de l’infiltration iranienne en Amérique latine, en particulier en Guyana ». 

 

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 11:58

 

USA : New York Times, Obama a choisi le nouveau directeur du FBI
jeudi 30 mai 2013 - 08h44
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Le président américain Barack Obama a décidé de nommer à la direction du FBI un républicain ayant servi au Département de la Justice sous la présidence de George W. Bush, selon le New York Times. James Comey, 52 ans, est un ancien gestionnaire de fonds spéculatif qui enseigne actuellement à l’École de Droit de l’Université de Columbia. Il devrait remplacer Robert Mueller, qui doit quitter la direction du FBI en septembre. The Times cite deux personnes ayant connaissance du choix du président, mais la Maison Blanche a refusé de commenter cette information mercredi soir. Selon le journal, la date de la nomination du prochain directeur est inconnue. Robert Mueller était entré en fonction au FBI après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 et sous son influence, l’agence qui était vouée principalement à la lutte contre la criminalité en col blanc et le trafic de stupéfiants, est devenue un instrument des services secrets et du contre-terrorisme. James Comey a été conseiller général pour un important fonds spéculatif, Bridgewater Associates, dans le Connecticut, et son expérience devrait profiter au FBI qui doit faire face à des coupes de budget. (Europe1).

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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