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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 22:55

 

Obama-Irantarget (Copier)

 

 

 

Dans une interview, largement diffusée dans l’Atlantic Republic, vendredi 2 mars, le Président américain Barack Obama s’en est tenu à la ligne qu'il a prétendu que « les Israéliens partagent », d’après laquelle « L’Iran ne dispose pas encore d’une arme nucléaire et n’est pas encore en position d’obtenir une arme nucléaire, sans que nous ayons un temps relativement long devant nous… ». Selon Debkafile : Cette évaluation n’est certainement pas partagée par les Israéliens.

 

Dans un article publié jeudi, par le New York Times, l’ancien chef des renseignements militaires d’Israël, Amos Yadlin a écrit :

 

“Demander aux dirigeants d’Israël de respecter l’agenda de l’Amérique, et, ainsi laisser la fenêtre d’opportunité d’Israël se refermer, c’est faire de Washington un protecteur de facto de la sécurité d’Israël – un bond énorme qui vouerait le destin des Israéliens à être directement confrontés à une bombe iranienne imminente ».

 

Ces deux points de vue représentent le nœud de discorde fondamentale entre le Président américain Barack Obama et le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou, trois jours avant qu’ils ne se rencontrent à la Maison Blanche, pour discuter comment et quand arrêter l’Iran dans sa course au nucléaire.

 

Lorsqu’Obama a insisté : “Je ne bluffe pas… Lorsque les Etats-Unis disent qu’il est inacceptable que l’Iran obtienne la bombe nucléaire, nous pensons vraiment ce que nous disons”, il ne faisait jamais que déclarer que sa politique demeure inchangée, juste avant cette rencontre.

 

Il a poursuivi en réitérant l’efficacité des pressions diplomatiques et des sanctions économiques contre le régime iranien.

 

Durant les derniers jours, des officiers de haut-rang américains et des sources du Pentagone ont été enrôlés dans le but de formuler des paroles fermes à l’intention des oreilles iraniennes, pour dire aux Israéliens que l’Administration était engagée envers leur sécurité et prête à rendre disponibles les moyens militaires pour détruire la menace nucléaire iranienne. C’était un exercice consistant à assouplir l’opinion israélienne et juive, juste avant l’interview du Président par l’Atlantic et sa négation des positions du gouvernement israélien.

 

L’interview a dit à Israël et aux 14 000 délégués assistant à la convention de l’AIPAC, s’ouvrant à Washington, dimanche 4 mars, de ne pas s’attendre à ce que le discours du Président Obama augure du moindre changement de politique américaine face à l’Iran.

 

Lorsqu’Obama a déclaré : “Je pense que le peuple israélien le comprend”, en référence au refrain : “Toutes les options sont sur la table”, il a préféré ignorer l’écart grandissant entre sa présentation de l’avancée du programme du nucléaire de l’Iran et les conclusions, totalement différents, atteintes par les dirigeants politiques, les experts militaires et du renseignement israéliens.

 

Le point de vue israélien a été posé clairement par Yadlin, lorsqu’il a écrit : “Ce moment décisif serait atteint, lorsque l’Iran sera sur le point de sanctuariser ses installations nucléaires contre une attaque réussie – ce que les dirigeants d’Israël ont appelé « la zone d’immunité ».

 

Les sources militaires et du renseignement de Debkafile notent que, non seulement Israël, mais également le renseignement américain et l’Agence Internationale à l’Energie Atomique de l’ONU, sont convaincus que l’Iran se trouve déjà dans sa seconde phase et, probablement la troisième, de son opération visant à enterrer ses installations nucléaires dans une ou plusieurs zones d’immunité.

 

 

L’interview du Président américain choisit d’ignorer cette sinistre évolution.

 

 

Israël sait que les Etats-Unis disposent des moyens de détruire les installations nucléaires iraniennes, même si elles sont enterrées dans des « zones d’Immunité ». Israël manque de moyens équivalents.

 

Lorsqu’il déclare : “Le peuple israélien comprend que les Etats-Unis ne bluffe pas, lorsqu’il dit que “toutes les options sont sur la table”, Obama, sans aucun doute, se rappelle que le désaccord avec Netanyahou remonte à six mois, lorsque le Premier ministre israélien lui a demandé, en privé, dans les coulisses de l’Assemblée Générale de l’ONU, d’exprimer un consensus américano-israélien autour de « lignes rouges » imposées au programme nucléaire iranien, au-delà desquelles le Président américain s’engagerait à frapper l’Iran. En retour, Israël promettrait de suspendre toute attaque de l’Iran et suivrait les Etats-Unis sur la gestion de ce dossier.

 

Le Président américain avait rejeté sa proposition.

 

Israël n’a pas renoncé à sa position, que Yadlin a exprimé très clairement : “Ce qui est nécessaire c’est une garantie américaine à toute épreuve que, si Israël se retient d’agir en fonction de sa propre fenêtre d’opportunité – et si toutes les autres options ont échoué à stopper la quête iranienne de la bombe –Washington agira pour empêcher l’émergence d’un Iran nucléaire, à partir du moment où il est encore en capacité de le faire »

 

L’absence de cette assurance américaine empêche Israël de se tenir à l’engagement de se refréner d’attaquer l’Iran, quels que soient tous les arguments purement verbaux qui sont lancés à son gouvernement, de la part de Washington.

 

http://www.debka.com/article/21788/

 

DEBKAfile Reportage spécial 2 mars 2012, 8:03 PM (GMT+02:00) 

 

.Adaptation : Marc Brzustowski

 

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 21:30

En Somalie, les troupes kényanes progressent à petit pas
En Somalie, les troupes kényanes progressent à petit pas © AFP

 

Le torse drapé de munitions, armé d'une mitrailleuse, le soldat kényan Philip Namanda jette un oeil sur le maquis brûlant du sud de la Somalie,

surveillant une éventuelle attaque de la guérilla des insurgés islamistes shebab.

"C'est un travail rude, mais nous sommes de rudes soldats", affirme crânement Namanda, sur le poste avancé de Tabda, quelque 80 km à l'intérieur du territoire somalien. Les forces kényanes sont entrées dans le pays en octobre, officiellement en représailles à des attaques des shebab dans le nord du Kenya.

Depuis l'avancée initiale, leur progression est cependant limitée. L'invasion a commencé en pleine saison des pluies, les véhicules se sont enlisés dans la boue, et depuis que le sol est sec, les troupes sont harcelées par les attaques de type guérilla des shebab.

Même à 40 km à l'est de la ligne de front, autour de Beles Qoqani, les soldats sont nerveux derrière les sacs de sable.

Les frappes aériennes et les offensives au sol ont contraint les insurgés à se diviser en petits groupes, qui lancent des attaques et embuscades pour tester les défenses kényanes, explique le général de brigade Johson Ondieki.

Et pour l'heure, l'offensive kényane semble au point mort.

Les officiers affirment que le moral est bon. Apparemment inspirés par les films de guerre hollywoodiens, les soldats ont marqué leurs casques de slogans divers : "Autorisé à tuer", "Guerrier".

D'autres livrent tout de même des réflexions moins combatives. "J'ai une famille et elle me manque," glisse Philip Namanda, 32 ans, montrant les noms de sa femme et ses trois enfants inscrits sur son casque. Il est en charge d'un groupe de journalistes emmenés sur le terrain par l'armée kényane.

Le commandant du secteur, Jeff Nyagah, balaie pourtant les critiques.

"Nous pourrions avancer et prendre des villes et territoires aux shebab dès demain," affirme-t-il. "Mais qu'est-ce qui se passerait ? Les shebab se mêleraient à la population pour attaquer, donc nous menons une opération de pacification pour ne pas mettre en péril les gains déjà engrangés".

L'exemple éthiopien

Le Kenya semble aussi échaudé par l'exemple éthiopien : entre 2006 et 2009, Addis Abeba avait envoyé 30. 000 hommes pour renverser, déjà, un mouvement islamiste qui régnait sur l'essentiel du sud somalien. Son armée s'était retirée trois ans plus tard sans avoir rétabli un ordre durable. Elle avait même créé les conditions d'émergence des shebab.

Financer l'opération est aussi un problème pour Nairobi. Des soldats se plaignent d'ailleurs de retards dans les salaires.

Lors de la conférence internationale de Londres sur l'avenir de la Somalie jeudi, le Kenya tentera d'obtenir des soutiens à une intégration de ses troupes dans la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) : le budget kényan serait allégé d'une partie du poids de l'intervention.

L'Amisom est aujourd'hui composée de 9. 700 soldats, mais son mandat lui permet d'en mobiliser 12. 000 et le Conseil de sécurité de l'ONU devrait encore approuver mercredi une augmentation du plafond à 17. 731 hommes.

La force de l'UA se bat aux côtés des troupes somaliennes dans et autour de Mogadiscio. L'Amisom, les Kenyans mais aussi l'armée éthiopienne qui progresse peu à peu vers la ville de Baïdoa plus à l'ouest, accroissent la pression sur les shebab.

Mais l'armée kényane est consciente que l'offensive militaire ne résoudra pas, seule, le chaos somalien. Le pays est miné depuis 20 ans par une instabilité politique et des violences qui alimentent des crises alimentaires à répétition.

"Dans les zones libérées (. . . ) il n'y a pas assez de nourriture et de soins médicaux, il manque de l'eau potable," lâche le général de brigade Ondieki.

"La sécurité s'est améliorée," reconnaît de son côté un chef coutumier local de Tabda, Mohamed Mahmud. "Mais les médicaments et la nourriture ont été bloqués par les combats. "


Lire l'article sur Jeuneafrique.com : En Somalie, les troupes kényanes progressent à petit pas | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 
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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 21:22

 

Les troupes éthiopiennes et du gouvernement de transition somalien (TFG) ont pris mercredi Baïdoa, bastion des insurgés islamistes somaliens à 250 km au nord-ouest de Mogadiscio, sans rencontrer de résistance, selon un responsable militaire somalien et des habitants.

Les troupes éthiopiennes et du gouvernement de transition somalien (TFG) ont pris mercredi Baïdoa, bastion des insurgés islamistes somaliens à 250 km au nord-ouest de Mogadiscio, sans rencontrer de résistance, selon un responsable militaire somalien et des habitants.

Les troupes éthiopiennes et du gouvernement de transition somalien (TFG) ont pris mercredi Baïdoa, bastion des insurgés islamistes somaliens à 250 km au nord-ouest de Mogadiscio, sans rencontrer de résistance, selon un responsable militaire somalien et des habitants.

"Nous avons pris le contrôle de Baïdoa sans un seul coup de feu," a affirmé à l'AFP par téléphone depuis cette ville un responsable militaire somalien, Muhidin Ali, précisant que les insurgés shebab "avaient fui la ville avant que notre armée atteigne la ville, désertée".

"Nous sommes au centre-ville et nous avançons vers les différents coins de la ville, pour nous assurer que nous en avons le contrôle total", a-t-il ajouté.

"Je peux voir des soldats éthiopiens et somaliens qui sont entrés dans la ville depuis l'ouest", a déclaré à l'AFP au téléphone un autre habitant de Baïdoa, Ali Adam.

"Il n'y a plus de combats", a affirmé un autre résident, Adbulahi Hassan, "les soldats éthiopiens et somaliens ont pris position au commissariat sur le principal carrefour en ville".

"Les gens sont dans les rues et regardent les soldats qui progressent petit à petit dans les différents quartiers de la ville", a-t-il ajouté.

Les insurgés shebab avaient pris la ville en 2009, et celle-ci était devenue l'un de leurs bastions stratégiques du sud somalien avec la ville portuaire de Kismayo, poumon économique de la rébellion islamiste.

Avant de passer sous contrôle shebab, Baïdoa avait abrité pendant trois ans le Parlement somalien de transition. A Londres, le Premier ministre somalien Abdiweli Mohamed Ali, a confirmé que les forces gouvernementales avaient pris Baïdoa.

Pour leur part les shebab ont reconnu leur départ de Baidoa, affirmant l'avoir abandonné pour des raisons "tactiques". Leur emprise sur le centre et le sud de la Somalie se réduit depuis l'intervention des troupes kényanes en octobre et éthiopiennes le mois suivant.

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 21:55

07.01.2012, 12:12 - Monde 
Actualisé le 07.01.12, 12:20 

Kenya-Somalie: quelque 60 islamistes ont été tués

http://www.lacote.ch/fr/monde/kenya-somalie-quelque-60-islamistes-ont-ete-tues-604-226698

 

Un raid aérien mené par l'armée kényane a fait quelque 60 tués parmi les islamistes somaliens dans le sud du pays.
© KEYSTONE

Un raid aérien kényan a fait quelque 60 morts parmi les islamistes somaliens.

Une soixantaine de combattants islamistes somaliens ont été tués dans le sud de la Somalie lors d'un raid aérien mené par l'armée kényane, a affirmé samedi le porte-parole de l'armée kényane. Une cinquantaine de miliciens shebabs ont également été blessés.

Les frappes des avions kényans ont visé des positions rebelles à Garbahare, dans la région de Gedo (sud). «Nous continuerons à les frapper jusqu'à briser complètement leur colonne vertébrale... et nous savourerons alors ce moment», a ajouté le porte-parole, le colonel Cyrus Oguna.

Les shebabs, affiliés à Al-Qaïda, rejettent régulièrement les bilans de l'armée kényane, qualifiés de mensonges. Et aucune source indépendante ne peut les confirmer.

Le Kenya a envoyé des troupes en Somalie pour combattre les miliciens islamistes soupçonnées d'une série d'attaques et d'enlèvements d'Occidentaux sur son sol. Les militaires kényans combattent avec les forces somaliennes soutenant le gouvernement de Mogadiscio.

Les milices shebab contrôlent une grande partie du centre et du sud de la Somalie. Mais elles doivent faire face à une pression croissante des forces gouvernementales appuyées par une force d'intervention régionale.

L'armée éthiopienne est entrée en Somalie en novembre et s'est battue en décembre avec les forces pro-gouvernementales pour le contrôle de la ville de Beledweyne (centre). Une force de l'Union africaine, composée de 10'000 hommes, soutient en outre le fragile gouvernement de Mogadiscio, soutenu par les pays occidentaux, face aux attaques des combattants islamistes.

Par ats/afp

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 00:49

Israël va aider la coalition est-africaine contre le fondamentalisme et l’Iran

armée-kenyane-300x237 (Copier)

Le Premier Ministre du Kenya, Raila Odinga a achevé sa vbisite en Israël, cette semaine, avec la promesse en mains, de la part du Président Shimon Peres et du Premier Ministre Binayamin Netanyahou qu’ils l’aideront à établir une nouvelle alliance, afin de combattre l’extension de l’Islam fondamentaliste parmi les nations africaines à prédominance chrétienne : l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie et le Sud-Soudan. Leurs populations combinées ensemble font un total de 138 millions d‘habitants.

Selon les sources militaires de Debkafile, Israël a accepté de fournir des drones, des vedettes rapides, des instructeurs, des munitions, des véhicules blindés et des équipements de surveillance électronique au Kenya. Ceci a été discuté avec le Premier Ministre kenyan et le Ministre de la sécurité intérieure, George Saitoti, qui l’accompagnait durant sa visite. Le 16 octobre, le Kenya a envoyé des troupes à l’intérieur de la Somalie voisine, pour combattre le groupe Al Shabab, lié à al Qaeda, après une série d’enlèvements transfrontaliers…



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/#ixzz1doxhCfPj
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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 23:49

 

Les avions de chasse kenyans bombardent une ville du Sud de la Somalie : 12 miliciens d’Al Shabaab tués.

COMMUNIQUES ISRAEL FLASH

Au moins douze miliciens islamistes ont été tués par des bombardiers kenyans, dimanche, dans une frappe à Jilib, une ville au sud de la Somalie, selon les dires de résidents et de responsables locaux, alors que la nation est-africaine combat pour débarrasser la Somalie des rebelles islamistes d’al Shabaab…



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/#ixzz1cJAiscA3
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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 10:16

Photo du jour: l’aide israélienne au développement agro-humain – Nigéria 2006

Mashav - Partenariat Israel - Nigéria dans le domaine du droit des femmes - Minna 2006

MASHAV est un programme d’entraide et de coopération à destination de pays en développement et auxquels Israel apporte son savoir faire et sa technologie par le biais de sessions de formations en Israel ou localement dans les pays concernés, afin de diffuser ce qui a fait la réussite du sionismel associer innovation, développement humain et autosuffisance alimentaire. Trois conditions qui manquent cruellement dans de nombreux pays non industrialisés et qui ne sont pas prises en compte par les aides fournies par les puissances économiques comme la France, la Chine ou l’O.C.I. qui ne visent qu’à assurer ou consolider leur hégémonie.



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/#ixzz1YI2kOK8D
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15 août 2011 1 15 /08 /août /2011 08:44

 

Si les antisionistes hystériques et belliqueux comme Besancenot, Kiil-Nielsen, Boumediene-Thiery, des "flottilles" anti-juives se mettaient à ouvrir les yeux, s'ils étaient dotés d'un minimum de concience humaine -ce qui n'est pas prêt d'arriver-, ils comprendraient à vitesse TGV que leurs actions ne servent qu'à vulgariser la cause des terroristes et à enfoncer un peu plus les vrais réfugiés dans la misère la plus sombre. Comme c'est le cas aujourd'hui en Somalie. Tout l'argent détourné pour leurs causes sélectives ne parviendra jamais à ceux qui en ont vraiment besoin. Ils ne sont pas là, ni leurs amis, puisqu'ils bénéficient des subsides pro-Hamas de toutes les confréries de l'obscurantisme. Et qu'ils ne peuvent être au four et au moulin, pour offrir de l'eau à Mogadiscio.
Gad 
Les croisés, ces juifs: où est le monde arabo-musulman?*

http://www.tchadforum.com/node/8372


 

Les croisés, ces juifs

le 27.07.11 | 01h00


La Corne de l’Afrique, principalement la Somalie, souffre d’une terrible sécheresse qui a provoqué la mort de dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes. La communauté internationale a fini par réagir avec du retard, mais l’a fait. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a commencé, depuis hier, à acheminer les secours. La FAO a réuni une assemblée générale extraordinaire à Rome pour mettre au point un plan d’urgence destiné à la région.


Le monde musulman, par contre, a brillé par son absence.


L’Organisation de la conférence islamique (OCI) dont le siège est à Djeddah, n’a pas jugé utile de bouger le petit doigt. Il n’y a même pas eu de messages de solidarité en direction des victimes, à croire que les pays islamiques sont totalement insensibles devant la souffrance d’autrui.


Pourtant, le malheur touche surtout un pays musulman, en l’occurrence la Somalie. Le Coran fait de la solidarité entre musulmans un principe sacré pour lequel les fidèles rendront compte. Or, ce sont ce que le dictateur Mouammar El Gueddafi et les islamistes appellent «les croisés et les juifs» qui ont décidé de secourir le peuple somalien et les autres peuples d’Afrique de l’Est. Même les shebab, ces terroristes islamistes qui occupent une partie du territoire somalien et qui avaient expulsé, il y a quelques années, les ONG européennes parce que composées «de croisés et de juifs», ont appelé ces dernières à revenir pour aider les populations malades et affamées.


Dans tout cela, l’humanisme arabe, s’il existe, ne se manifeste pas.


Seule la mer Rouge sépare la Somalie des riches Etats pétroliers du Golfe. La puissante Arabie Saoudite fait la sourde oreille. Pourtant, sa responsabilité est grande dans le drame que vivent actuellement les Somaliens. C’est elle qui a armé les shebab, avec le concours du dictateur soudanais Omar El Béchir, et qui a provoqué l’éclatement de la Somalie. Elle finance le crime, la destruction pour l’expansion de la doctrine wahhabite. Mais la compassion n’existe pas chez les Saoudiens dès qu’il s’agit d’aller alléger les souffrances d’autres musulmans. Et dire que cela a lieu à la veille du mois sacré du Ramadhan, point de piété et d’entraide s’il en est.


Tayeb Belghiche

*L'ajout est de la Rédaction de TchadForum.

http://www.elwatan.com/edito/les-croises-ces-juifs-27-07-2011-134161_171...

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 08:39

 

 

 

A.Palestinienne/TV - Caricature diabolisant les Américains et les Israéliens responsables de la division du Soudan


Adapté par Aschkel - © 2011 www.aschkel.info

pmw

 

Lire aussi 

Honte à m.Abbas qui soutient le président soudanais accusé de génocide au darfour

 

Le hamas et hezbollah ont exprimé leur sympathie au président génocidaire soudanais

 

Même si le Génocidaire l'a en travers de la gorge, et se ferait bien un deuxième génocide, il a dû féliciter

son homologue du sud pour la reconnaissance du Sud Soudan par la Communauté internationale.

Pour rappel, Abbas considère que toutes les crises du "Printemps arabe" sont une conspiration israélienne, évidemment.

Aschkel

lexpress

 

 

La caricature suivante est parue dans le quotidien jordanien Al-Dustour et a été diffusée à la télévision officielle de l'Autorité palestinienne.

Le texte en haut à droite :  – La division du Soudan.

Un américain et un juif caricaturés de façon grossière boivent à la santé de la division du Soudan dans des gobelets remplis de pétrole.

Le texte dans les deux bulles est une acclamation, de style hourra !

 

M.Abbas avait, dans le passé, exprimé son opposition à la division du Soudan, qu'un proche collaborateur avait décrié comme une conspiration israélienne.

 

Dans une lettre au président Omar El BECHIR, le GENOCIDAIRE des Darfouris, Abbas avait déclaré que le leadership et le peuple palestinien avait une foi totale dans la sagesse du président soudanais Omar El Béchir et qu'ils soutenaient l'unité du Soudan et de son peuple.

 

Evidemment, le 'Hamas avait fait pareille déclaration.

 

L'Autorité palestinienne a fait valoir que la division soudanaise est une conspirration israélienne visant à provoquer une diminution de l'attention de la "cause palestinienne" aux yeux de l'opinion mondiale et de la faire passer pour une question secondaire.

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 11:29

 

 

 

Sud-Soudan Israel. Une reconnaissance stratégique.

 

 


 

Par Dominique BOURRA

Le gouvernement israélien reconnaît  le Sud-Soudan dans la foulée de la proclamation d’indépendance d’hier. Jérusalem a assuré Juba (capitale du Sud-Soudan) de son soutien, vient d’annoncer dans un communiqué le Bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

De nombreux experts israéliens sont actuellement présents au Sud-Soudan, notamment dans l’agriculture. Le nombre de clandestins soudanais en Israël est estimé à  8.700. Moins de 20% d’entre eux (1.600) viennent  du Sud Soudan. Tous sont  entrés illégalement sur le territoire israélien via les filières du Sinaï égyptien.

Israël reconnaît le Sud-Soudan, et nous lui souhaitons du succès, a déclaré Benjamin Netanyahu en conseil des ministres. « Ce pays aspire à la paix, et nous serons heureux de coopérer avec lui pour contribuer à sa prospérité », a-t-il ajouté, selon le communiqué.

Le ministre de l’Intérieur israélien a pour sa part appelé a entamer des négociations immédiates pour le Sud Soudan pour organiser le retour de plusieurs centaines de migrants soudanais qui ont traversé la frontière illégalement au cours des dernières années (lire l’article « Sinaïstan terre de tous les trafics »ici).

La reconnaissance du Sud Soudan intervient alors qu’Israël tente, selon Haaretz,  de bloquer la reconnaissance d’un État palestinien par l’ONU en septembre. La position israélienne maintient qu’un État palestinien ne peut être établi que dans la négociation et pas unilatéralement.

L’exemple du Sud Soudan est ainsi mis en avant puisque dans ce cas l’indépendance a fait suite à des négociations et à un accord conclu avec le Nord. Le nouvel état du Sud Soudan, 54ème État africain, proclamé hier, a ainsi été reconnu officiellement par Khartoum.

Afin de trouver un débouché sur la mer, le Sud Soudan, totalement enclavé, a récemment passé un accord avec le Kenya pour disposer d’un port sur l’Océan Indien. Un pipeline sera également raccordé au réseau kényan afin de permettre l’exportation de l’importante production pétrolière sud-soudanaise. (La Banque Mondiale a d’ores et déjà accordé une ligne de 75 millions de dollars pour les projets d’infrastructures).Le brut alimentera la raffinerie de Lamu à côté de Mombassa au Kenya.

Les trois quarts des réserves pétrolières soudanaises se trouvent au Sud Soudan qui hérite ainsi d’un pactole  potentiel de 6,5 milliards de barils. Le Sud Soudan apparaît déjà comme le troisième producteur de pétrole en Afrique après le Nigeria et l’Angola.   A suivre.

D.B.
Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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