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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 10:29

 

 

Guysen TV : "The End". Merci à Guy Senbel, son fondateur.
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Daniel Rouach | France-israël

“Guysen tv cessera d’émettre demain dimanche à minuit, merci de votre fidélité durant toutes ces années”. Cette annonce bien triste recouvre le fil info de Guysen qui disparait en silence dans le cyberespace. Guy Sembel, inventeur de Guysen, aura revolutionné l’image d’Israël dans les pays francophones. Son travail acharné n’est pas perdu car sur les écrans va bientôt apparaître une nouvelle Chaîne qui va émettre de Yaffo en Israël.


La chaîne Guysen, fondée en 2002, devait son nom à son créateur, Guy Senbel, notamment connu pour être le Président du goupe de presse Guysen International News. Il aura également fondé, au cours de sa carrière le Rallye de la Paix, ainsi que l’ONG franco-israélienne « Hatzalah » (sauveteurs sans frontières), qui s’est illustrée pendant la catastrophe de Haïti en janvier 2010.


Guysen TV était, jusqu’aujourd’hui diffusée sur le web, ainsi que sur certains bouquets comme ceux de la Free, Numéricable, Orange, NeufBox, Bouygues Télécom, ou encore Alice.

Voilà ce que nous écrivions en Janvier 2009 : "Le journal en ligne Guysen est en train de lancer, en plein milieu de la guerre contre le Hamas, une campagne pour renflouer les caisses. Leader incontesté sur internet en langue française, le journal en ligne a prouvé depuis bien longtemps sa capacité a se refaire.


IsraelValley qui se focalise sur l’économie et l’industrie du high-tech soutient sans réserve les efforts de ce journal qui lutte sans cesse contre la désinformation sur Israël. Sans Guysen, de nombreux francophones vont se sentir bien seuls, incompris et abandonnés.


L’auteur de ces lignes n’oubliera jamais un appel téléphonique du fondateur du site qui en me joignant un soir me passe “en direct” sur le portable mon fils qui se trouvait être sur un site très dangereux. Guysen, a toujours su être là au bon moment et sera à jamais dans notre coeur. Bonne chance".


En Juillet 2006, Guysen était victime d’une cyberattaque : "Selon les ingénieurs chargés de la maintenance du site Guysen Israël News, " l’attaque était très sérieuse et aurait pu avoir des conséquences désastreuses si nous n’avions pas intercepté le virus à temps".

‘Team Evil’, spécialisé dans l’attaque de site israéliens et américains, est connu des services de police du web israélien pour avoir, à plusieurs reprises par le passé, tenté de ‘craquer’ des sites israéliens.


En avril dernier, et pour la première fois, le groupe voyait ses efforts couronnés de ‘succès’ en Israël puisqu’il parvenait à pirater plusieurs sites de grosses tailles, et parmi eux, ceux de l’institut israélien de recherche biologique et de McDonalds Israël".


ISRAELVALLEY PLUS


AFP Jérusalem : "L’ex-directeur de la stratégie de l’Audiovisuel Extérieur de la France (AEF) Frank Melloul a été nommé PDG d’une nouvelle chaîne d’information internationale multilingue israélienne qui doit commencer à émettre au premier semestre de 2013, a-t-il indiqué jeudi à l’AFP. Frank Melloul va diriger, à partir de début 2013, cette station TV qui se veut selon lui “une chaîne multilingue internationale avec un regard israélien” après avoir quitté mercredi ses fonctions à l’AEF".

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 12:47

  oligarchie et sionismefr-affiche-240x340

 

Affiche de "L’Oligarchie et le Sionisme"
Télérama, Libération, Le Nouvel Obs, Le Point, L'Express, Le Figaro, Europe 1, Ouest-France, TF1, Première, Allociné, Evene... Aucun de ces médias n’est complotiste ou d'extrême droite. Pourtant, tous assurent depuis la semaine dernière la promotion sur leurs sites du dernier film de Béatrice Pignède : «L’Oligarchie et le Sionisme».

Brisons immédiatement le suspense : ce documentaire prétendument «indépendant» (il est distribué par la même officine iranienne qui a produit l’année dernière le film de Dieudonné, «L’Antisémite») ne donne pas dans la subtilité. Infiltrés dans tous les pays occidentaux, les «réseaux sionistes» actionneraient partout les leviers de pouvoir pour imposer leur loi et mettre en œuvre leur plan de domination, le «Nouvel Ordre Mondial». Le «Sionisme», idéologie mortifère par laquelle l’«Oligarchie» étendrait son règne sur le monde, s’emploierait en effet à exploiter les événements de la Seconde Guerre mondiale à des fins politiques en jouant cyniquement sur la mauvaise conscience des Européens et en interdisant toute discussion libre sur la réalité de la Shoah. Avant-poste de cet impérialisme prédateur, l’Etat d’Israël menacerait à lui seul l’équilibre de la planète.

«L’Oligarchie et le Sionisme» fait intervenir à leur insu quelques-uns de ceux qui sont censés incarner l’élite honnie : Jacques Attali, Bernard Henri Lévy, Barack Obama… Mais ce sont les interviews de personnalités bien connues de la complosphère qui donnent au documentaire son fil conducteur : Thierry Meyssan, Alain Soral, Jacob Cohen, Gilad Atzmon ou encore Webster Tarpley.

Les vulgates anticapitaliste (la condamnation des «banksters», de Wall Street, de la «spéculation financière»...) et populiste (les «élites mondialisées», «l'oligarchie»...) n'ont d’autre fonction ici que de faire passer en contrebande un discours complotiste radical. Reposant tout entier sur une reformulation syncrétique du mythe du complot juif mondial (avec l’euphémisation qui convient à la sensibilité de l’époque : on ne dira pas «juif» mais «sioniste»), le film de Béatrice Pignède va au-devant du procès en antisémitisme qui pourrait lui être fait en faisant intervenir des auteurs d’origine juive et/ou de nationalité israélienne comme Jacob Cohen et Gilad Atzmon, déjà cités, mais aussi et surtout Shlomo Sand, l’auteur du best-seller Comment le peuple juif fut inventé ? (Fayard, 2008).

Qu’on ne s’y trompe pas : l'«antisionisme» revendiqué par Béatrice Pignède n’a rien à voir avec la critique d'une politique conjoncturelle, celle des gouvernements qui ont pu se succéder à la tête de l’Etat d’Israël. Il ne relève pas d’un anticolonialisme que satisferait le retrait d'Israël des territoires occupés à l’issue de la guerre des Six Jours et la création d’un Etat palestinien. Il ne procède pas non plus d’un internationalisme qui tiendrait en suspicion, par principe, tout mouvement national d'où qu'il vienne. L’antisionisme revendiqué ici va au-delà de la contestation de la légitimité de l'Etat d'Israël. Il fantasme l’existence d’un «pouvoir sioniste mondial» qui constituerait le seul obstacle à la paix dans le monde et à la réconciliation de l’humanité avec elle-même.

Cet antisionisme métaphysique, démonologique, ne prétend pas combattre un mouvement national - le sionisme - envisagé dans la diversité de ses expressions historiques, mais une hydre maléfique qui tire les ficelles du monde en coulisses. Projetant sur les «Sionistes» les traditionnels stéréotypes négatifs prêtés aux Juifs – réputés «riches», «cosmopolites», «élitistes», «ethnocentristes», «subversifs», «intrigants», «belliqueux»… –, cet antisionisme est-il autre chose qu’un antisémitisme par procuration ? Et qu'il se trouve des personnalités juives pour y apporter leur caution doit-il étonner ?

Béatrice Pignède ne fait nullement mystère de son adhésion à la thèse d'un complot «sioniste» mondial. C’est ainsi que l’année dernière, elle relayait sur sa page Facebook un schéma présentant le «Lobby sioniste israélien» comme le grand tireur de ficelles des gouvernements occidentaux et de l’ONU, accompagné d’un commentaire en anglais commençant par ces mots : «Le Sionisme est la principale cause des guerres et des meurtres».
Les Protocoles des Oligarques de Sion s'invitent dans vos médias préférés

Ancienne journaliste à l’émission «Arrêt sur images» (elle a réalisé un documentaire avec Daniel Schneidermann en 2000), Béatrice Pignède évolue depuis une dizaine d'années dans la galaxie Meyssan-Dieudonné, mouvance interlope où fraternisent rouges-bruns, nostalgiques du IIIème Reich, agents d'influence du régime iranien et conspirationnistes hardcore à laquelle elle a d'ailleurs consacré en 2009 un documentaire en forme de réhabilitation («Sans forme de politesse : regard sur la mouvance Dieudonné»). Francesco Condemi, avec qui elle a réalisé près d’une dizaine de films et cofondé Clap36, sa boîte de production associative, s'était présenté aux élections européennes de 2009 sur la «Liste antisioniste» de Dieudonné, Alain Soral et Yahia Gouasmi. On retrouve comme membre d’honneur de Clap36 un autre candidat de la «Liste antisioniste», Christian Cotten, qui s’était fait remarquer en 2009 pour avoir accusé l’OMS de préparer une vaccination de masse forcée.

C’est en compagnie de Robert Faurisson et Dieudonné que Béatrice Pignède s’est rendue en février 2012 au Festival international du film de Téhéran. Elle y présentait son précédent documentaire, «Main basse sur la mémoire», un réquisitoire dirigé contre la loi Gayssot réprimant le négationnisme et dans lequel elle interviewait Faurisson, complaisamment présenté comme «l'un des chefs de file du courant révisionniste» (*). Elle a pu croiser à cette occasion le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad : une rencontre immortalisée par un cliché mis en ligne fièrement sur le site de Clap36. En février 2013, Béatrice Pignède a renouvelé le voyage dans la capitale iranienne pour participer à la «3ème Conférence internationale sur l'Hollywoodisme» aux côtés, toujours, de Dieudonné, mais aussi de Thierry Meyssan, Francesco Condemi, Maria Poumier, Paul-Eric Blanrue et Thomas Werlet. C'est en compagnie de ce dernier, chef d'un groupuscule d'extrême droite radical, que la réalisatrice de «L'Oligarchie et le Sionisme» a été interviewée sur la chaîne d'Etat iranienne francophone Sahar TV. Elle y vante, sans rire, les mérites du modèle économique et social iranien avant de chanter les louanges de la Révolution islamique et de l’ayatollah Khomeiny.

Zéon, autre protagoniste de la galaxie Dieudonné, s'est illustré par une série de détournements et de dessins équivoques quand ils ne sont pas carrément antisémites. C'est lui qui a signé l’affiche du documentaire de Béatrice Pignède. Elle mérite à elle seule un décryptage tant elle condense les lieux communs de l'imaginaire conspirationniste contemporain le plus radical.

Le mot «SIONISME», écrit en lettres de sang dégoulinantes, et le monstre chimérique qui trône au centre du dessin évoquent un mauvais film d’horreur. Mi-squelette humain mi-araignée, la créature surmonte un globe terrestre en forme de puzzle qu'elle supplicie entre ses griffes qui sont comme autant de dards menaçants. Les doigts crochus de ses mains squelettiques ont arraché une pièce du puzzle, l'Etat d'Israël.

Le buste de la créature est vêtu d'un veston éraillé frappé d'une dizaine d'écussons. On reconnaît les emblèmes du Club Bilderberg, de l'AIPAC, de la banque Goldman Sachs, du Crif, de la banque Rothschild, du Council on Foreign Relations, du Mossad, de l'Otan, d'Al-Qaïda et du Qatar. Dans les bras du sinistre personnage repose une faux dont la lame est barrée du mot «SPECULATION». La tête, dont la mâchoire consiste en deux rangées horizontales de lingots d'or formant l'inscription «FEDERAL RESERVE», est coiffé d'un haut de forme, élimé lui aussi, entouré d'un drapeau israélien entremêlé avec l'inscription «Wall Street». La cavité nasale abrite une petite pyramide surmontée de l'Œil d'Horus (symbole du «Nouvel Ordre Mondial» dans la contre-culture complotiste). Les boutons de manchette, enfin, sont en or : l'équerre et le compas maçonniques à gauche, l'étoile de David à droite.

Les Protocoles des Oligarques de Sion s'invitent dans vos médias préférés
Du film d'horreur, façon Protocoles des Sages de Sion, on n'est finalement pas loin, l'affiche de «L’Oligarchie et le Sionisme» ne faisant que recycler un classique de la caricature antisémite.

Sur la complosphère, il se murmure déjà que le film de Béatrice Pignède fait l'objet de «pressions» visant à le censurer. En fait de censure, la bande annonce est disponible sur l'ensemble du Net depuis sa sortie le 22 mai dernier. Si «L'Oligarchie et le Sionisme» ne trouve pas de distributeur de poids, n'est-ce pas simplement parce que ses relents antisémites et paranoïaques le disqualifient irrémédiablement ?


 


Béatrice Pignède et Thomas Werlet à la Télévision Iranienne (04/02/2013)
 
Note :
(*) Faurisson n'est jamais présenté par Pignède comme un «négationniste». Les mots ont leur importance : ceux qui contestent l'existence des chambres à gaz homicides refusent en effet cette épithète, lui préférant celle de «révisionniste». Leur recherche de respectabilité et leur prétention à la scientificité les conduisent en effet à estimer qu'ils constituent une école historique à part entière en désaccord avec le courant historique dominant qu'ils qualifient d'«exterminationniste».

Voir aussi :
* Du « complot juif » au « complot sioniste » (1917-1939), par Georges Bensoussan.
Jeudi 30 Mai 2013
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 08:31

 

 

 

 

 

 

 

 

 

France 2 et Charles Enderlin menacent de déposer plainte contre deux ministres israéliens

 

 

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http://www.israel-infos.net/France-2-et-Charles-Enderlin-menacent-de-deposer-plainte-contre-deux-ministres-israeliens-10421.html

 

 

 

 

 

par Gerard Fredj
La semaine dernière, le gouvernement israélien endossait le rapport d'une commission ad hoc qui concluait que Mohamed Al-Dura n'avait pas été tué par l'armée israélienne, sous entendant par la meme le caractère spécieux du reportage de la chaine de télévision France 2 et de son correspondant en Israël, Charles Enderlin.

Aujourd'hui, France 2 et Charles Enderlin, exigent qu'Israël donne accès à toutes les informations recueillies dans le cadre de l'enquête et les rende publiques, une information révèle par Haaretz mais étonnamment qui n'a été reprise ni par le reste de la presse israélienne ( l'article étant relégué sur le blog de Barak Ravid, un des éditorialistes vedette du quotidien, qui couvre notamment les affaires diplomatiques), ni par la presse nationale française.
Seuls quelques sites pro palestiniens s'en s'en font l'écho.

La chaîne française menace donc d'entamer une action judiciaire contre le ministre de la Défense Moshe Yaalon et stratégique et le ministre en charge, notamment, du renseignement, Youval Steinitz - qui a supervisé l'enquête – si les éléments de l'enquête ne lui sont pas communiqués.

France 2 et Charles Enderlin ont transmis une lettre aux deux ministres, par l'intermédiaire du cabinet d'avocats, Gilead Sher, demandant un certain nombre d'éléments en particulier la lettre de mission de la commission d'enquête, sa composition, les témoignages recueillis ainsi que le détail des débats.

"Nos clients sont aujourd'hui lésés puisqu'ils n'ont pas pu faire valoir leurs arguments, et alors que cette commission toutes les règles élémentaires de justice dans cette affaire, ils exigent de recevoir immédiatement toutes les informations" demandées, faute de quoi ils saisiront les tribunaux" affirmerait le cabinet d'avocats.
Une démarche confirmée par Louise Sportas, l'avocate de Charles Enderlin.

La lettre insiste sur le fait que ni France2, ni Charles Enderlin n'ont été contactés par la commission pour exprimer leur point de vue, dans le cadre de ses travaux, ou avant la publication du rapport (contrairement à ce qu'affirme le document selon lequel ni la chaine ni le journaliste n'avaient souhaité témoigner).
" Cela est significatif de la manière dont l'enquête a été conduite et de ses objectifs.
On peut se demander sérieusement quel est l'objectif du rapport et de sa publication treize ans après les faits", précise le courrier.

La commission d'enquête est accusée de présenter une vision "unilatérale et déformée", la date publication du rapport n'étant pas innocente, selon les avocats, alors que les tribunaux français doivent se prononcer sur la plainte en diffamation de France Z contre Philippe Karsenty, un délibéré repoussé à deux reprises.

Dans un tweet, jeudi soir, Charles Enderlin, affirmait, sur les menaces de poursuites judiciaires contre Israël : " Faux!" puis dans un second tweet, " Faux! Pas contre Israël en fait : procédure pour les infos de la commission sur Al Dura si ministère ne les donne pas".
Alors contre qui la procédure?

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:43

 

 

Al Dura, pourquoi Charles Enderlin n'a rien vérifié

 

 

 

http://observatoiredumoyenorient.blogspot.fr/2013/05/al-dura-pourquoi-charles-enderlin-na.html

 

 

Arnold Roth a publié sur son blog (via Elder Of  Ziyon)  une information capitale, qui est restée inaperçue depuis 6 ans, sur les motivation du journaliste de France , Charles Enderlin lors de l'affaire Al-Dura.

Enderlin, l'homme de France2 en Israël, celui qui a  personnellement monté la vidéo de la "mort" de Mohammad Al Dura, diffusée dans le monde entier le 30 Septembre 2000, a été interviewé dans Haaretz le 1er Novembre 2007, à l'occasion du septième anniversaire approximatif  des événements connus sous le nom de l'affaire Al-Dura. 





C'est une longue interview avec le journaliste du journal israélien HAARETZ, Adi Schwartz. Elle est publiée à la fois en hébreu et en anglais. Les deux versions sont toujours en ligne aujourd'hui: en hébreu («בואו נראה את זה שוב    » : "revoyons tout ceci à nouveau")  ici  et en anglais (« In the footsteps of the al-Dura controversy ": " sur la piste de la controverse Al_Dura") ici . Le journaliste, après avoir examiné la controverse au sujet de qui a tiré sur Mohammad Al Dura, et de  la façon dont certains médias se sont prononcés, a demandé à Charles Enderlin: 

Avec le recul, est-il possible que vous étiez trop empressé ce soir-là?
Voici la version de la réponse en anglais du Haaretz :

I don't think so. Besides, the moment I saw that nobody was asking me anything officially, I started feeling more strongly that the story was true. Que je vous traduis en français :

Je ne le pense pas. Par ailleurs, du moment où j'ai constaté qu’officiellement personne ne me demandait rien,  le sentiment que l'histoire était vraie s'est renforcé.
Et voici la réponse  de Charles Enderlin au  HAARETZ,  en hébreu  à la même question:
לא חושב. אם לא הייתי אומר שהילד והאב היו קורבנות לירי שבא מכיוון עמדת צה"ל, בעזה היו אומרים, איך אנדרלן לא אומר שזה צה"ל  ? 
 Ce qui se traduit en français 
Je ne le pense pas.  Si je n'avais pas dit que le garçon et le père ont été victimes de tirs émanant de la direction de la position israélienne,  à Gaza ils auraient dit: "Comment se fait-il qu'Enderlin ne dit pas que c'était l'armée israélienne? "






Vous comprenez ? C'est un aperçu utile sur la façon dont travaillent et pensent certains journalistes et agences de nouvelles.   
Pour rappel, le 30 Septembre 2000, pendant ces événements à Gaza, Charles Enderlin se trouvait dans son bureau de Jérusalem.  L'unique élément de preuve visuelle à sa disposition était une  vidéo envoyée par transfert numérique par un sous-traitant à Gaza.  
Sa source était un cameraman palestinien arabe,  Talal Abu Rahma .  
Est-ce que Charles Enderlin a scrupuleusement vérifié  qu'il s'agissait d'un document authentique avant de se convaincre qu'il s'agit bien de ce que le document prétend - de l'assassinat délibéré et de sang-froid d'un enfant et la blessure due son père par les forces israéliennes?  
Compte tenu de ce que la plupart d'entre nous savons de la précision relative de l'information factuelle provenant des deux côtés du conflit entre Israéliens et Arabes palestiniens, avait-il le moindre doute ? At-il cherché à vérifier de façon indépendante? Un deuxième avis ? Un troisième ? At-il parlé avec l'un des autres photographes qui étaient présent là bas au moment de la vidéo,  à Netzarim? ? Ou aux agences des photographes et cameraman ?  
La réponse, que nous n'avons pas vu signalée nulle part ailleurs au cours de toutes ces années (corrigez-nous s'il vous plaît si nous avons tort sur ​​ce point),  est la suivante:  évidemment qu'il pensait qu'il ne pouvait pas y aller et vérifier les faits parce qu'il se disait  (c'est ainsi que nous comprenons ses simples mots hébreux) : que diraient-ils alors de lui, Charles Enderlin, là-bas à Gaza?  
Enderlin a déclaré au journal Ha'aretz qu'il a supposé que c'était exact - et que toute enquête de sa part, lui aurait donné une mauvaise image auprès des gens à Gaza  
Ha'aretz semble avoir délibérément aseptisé cette partie de l'interview pour son auditoire anglophone et francophone, c'est pourquoi il n'a pas été remarqué par qui que ce soit jusqu'à la semaine dernière.  
Nous avons vu des journalistes et des ONG croire sur parole et relayer systématiquement les accusations des arabes palestiniens de crimes israéliens, sans la moindre  vérification des faits. C'est ainsi que se passent les choses en Israël et dans les territoires. 
Enderlin, de son propre aveu, confirmait les doubles standards journalistiques de ne pas prendre la peine de revérifier les faits quand ils cadrent si bien avec le récit anti-Israël.
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 07:43

 

 

Al Dura, pourquoi Charles Enderlin n'a rien vérifié

 

 

 

http://observatoiredumoyenorient.blogspot.fr/2013/05/al-dura-pourquoi-charles-enderlin-na.html

 

 

Arnold Roth a publié sur son blog (via Elder Of  Ziyon)  une information capitale, qui est restée inaperçue depuis 6 ans, sur les motivation du journaliste de France , Charles Enderlin lors de l'affaire Al-Dura.

Enderlin, l'homme de France2 en Israël, celui qui a  personnellement monté la vidéo de la "mort" de Mohammad Al Dura, diffusée dans le monde entier le 30 Septembre 2000, a été interviewé dans Haaretz le 1er Novembre 2007, à l'occasion du septième anniversaire approximatif  des événements connus sous le nom de l'affaire Al-Dura. 





C'est une longue interview avec le journaliste du journal israélien HAARETZ, Adi Schwartz. Elle est publiée à la fois en hébreu et en anglais. Les deux versions sont toujours en ligne aujourd'hui: en hébreu («בואו נראה את זה שוב    » : "revoyons tout ceci à nouveau")  ici  et en anglais (« In the footsteps of the al-Dura controversy ": " sur la piste de la controverse Al_Dura") ici . Le journaliste, après avoir examiné la controverse au sujet de qui a tiré sur Mohammad Al Dura, et de  la façon dont certains médias se sont prononcés, a demandé à Charles Enderlin: 

Avec le recul, est-il possible que vous étiez trop empressé ce soir-là?
Voici la version de la réponse en anglais du Haaretz :

I don't think so. Besides, the moment I saw that nobody was asking me anything officially, I started feeling more strongly that the story was true. Que je vous traduis en français :

Je ne le pense pas. Par ailleurs, du moment où j'ai constaté qu’officiellement personne ne me demandait rien,  le sentiment que l'histoire était vraie s'est renforcé.
Et voici la réponse  de Charles Enderlin au  HAARETZ,  en hébreu  à la même question:
לא חושב. אם לא הייתי אומר שהילד והאב היו קורבנות לירי שבא מכיוון עמדת צה"ל, בעזה היו אומרים, איך אנדרלן לא אומר שזה צה"ל  ? 
 Ce qui se traduit en français 
Je ne le pense pas.  Si je n'avais pas dit que le garçon et le père ont été victimes de tirs émanant de la direction de la position israélienne,  à Gaza ils auraient dit: "Comment se fait-il qu'Enderlin ne dit pas que c'était l'armée israélienne? "






Vous comprenez ? C'est un aperçu utile sur la façon dont travaillent et pensent certains journalistes et agences de nouvelles.   
Pour rappel, le 30 Septembre 2000, pendant ces événements à Gaza, Charles Enderlin se trouvait dans son bureau de Jérusalem.  L'unique élément de preuve visuelle à sa disposition était une  vidéo envoyée par transfert numérique par un sous-traitant à Gaza.  
Sa source était un cameraman palestinien arabe,  Talal Abu Rahma .  
Est-ce que Charles Enderlin a scrupuleusement vérifié  qu'il s'agissait d'un document authentique avant de se convaincre qu'il s'agit bien de ce que le document prétend - de l'assassinat délibéré et de sang-froid d'un enfant et la blessure due son père par les forces israéliennes?  
Compte tenu de ce que la plupart d'entre nous savons de la précision relative de l'information factuelle provenant des deux côtés du conflit entre Israéliens et Arabes palestiniens, avait-il le moindre doute ? At-il cherché à vérifier de façon indépendante? Un deuxième avis ? Un troisième ? At-il parlé avec l'un des autres photographes qui étaient présent là bas au moment de la vidéo,  à Netzarim? ? Ou aux agences des photographes et cameraman ?  
La réponse, que nous n'avons pas vu signalée nulle part ailleurs au cours de toutes ces années (corrigez-nous s'il vous plaît si nous avons tort sur ​​ce point),  est la suivante:  évidemment qu'il pensait qu'il ne pouvait pas y aller et vérifier les faits parce qu'il se disait  (c'est ainsi que nous comprenons ses simples mots hébreux) : que diraient-ils alors de lui, Charles Enderlin, là-bas à Gaza?  
Enderlin a déclaré au journal Ha'aretz qu'il a supposé que c'était exact - et que toute enquête de sa part, lui aurait donné une mauvaise image auprès des gens à Gaza  
Ha'aretz semble avoir délibérément aseptisé cette partie de l'interview pour son auditoire anglophone et francophone, c'est pourquoi il n'a pas été remarqué par qui que ce soit jusqu'à la semaine dernière.  
Nous avons vu des journalistes et des ONG croire sur parole et relayer systématiquement les accusations des arabes palestiniens de crimes israéliens, sans la moindre  vérification des faits. C'est ainsi que se passent les choses en Israël et dans les territoires. 
Enderlin, de son propre aveu, confirmait les doubles standards journalistiques de ne pas prendre la peine de revérifier les faits quand ils cadrent si bien avec le récit anti-Israël.
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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 19:03

 

 

 

 

France Télévisions ment, France Télévisions ment, France Télévisions ment
Classé dans: Les dossiers,Société |
 
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Karsenty-francetelevision

 

 

 

http://www.dreuz.info/2013/05/france-televisions-ment-france-televisions-ment-france-televisions-ment/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+

 

Cela fait maintenant plus de 12 ans que France 2 a diffusé la mise en scène de la « mort » de Mohamed al Dura. Ce reportage a provoqué d’innombrables catastrophes, au Proche-Orient mais aussi en France avec les crimes de Mohamed Merah à Toulouse en mars 2012.


Pendant toutes ces années, le caméraman de France 2 a menti pour couvrir sa mise en scène.


Pendant toutes ces années, Charles Enderlin a menti pour couvrir, au mieux, son incompétence lorsqu’il a monté et commenté ce reportage avec « imprudence ».


Pendant toutes ces années, différents niveaux hiérarchiques du groupe de télévision publique français ont menti pour couvrir les fautes de leurs collaborateurs.


La nouveauté est que maintenant, c’est officiellement France Télévisions qui ment pour couvrir tout cela, mais surtout, qui nous prend pour des imbéciles.


Pour lire le communiqué de France Télévisions, cliquer ici.


En effet, ils se moquent de nous en se proposant de participer « à une enquête indépendante, réalisée selon les critères internationaux, à Gaza et en Israël, là où les faits en cause se sont déroulés ». Ignorent-il que Gaza n’est pas un pays comme la Suisse, un endroit dans lequel une « enquête indépendante, réalisée selon les critères internationaux » serait pour le moins difficile? Ne savent-ils pas que le Hamas y règne en maître ?


Et contrairement à ce qu’affirme France Télévisions, la forfaiture n’a pas été réalisée à Gaza mais dans ses locaux, à Jérusalem et à Paris, là où le reportage a été monté, diffusé puis protégé depuis tant d’années. C’est l’argent public français qui a financé cette propagande et c’est avec de l’argent public français que la justice française a été instrumentalisée pour faire taire les critiques.


France Télévisions ment en affirmant que ce rapport ne contient aucun élément nouveau. En effet, lorsque j’avais rencontré le président de France Télévisions en janvier 2011, il m’avait répondu que le fait que les Israéliens ne demandent pas de compte à sa chaîne prouvait que tout était en ordre.


Maintenant qu’ils lui en demandent, la chaîne fait semblant de ne pas entendre.


France Télévisions affirme que ce rapport contient des « affirmations erronées ».


Pourrions-nous savoir quelles sont ces « informations erronées » ?


France Télévisions ment aussi quand elle affirme qu’elle n’a « jamais été saisie ni interrogée par cette commission et n’a appris son existence qu’au moment de la publication du rapport ». Cela est faux.


En effet, l’ambassadeur de France en Israël, Christophe Bigot, a transmis à France Télévisions l’invitation à participer aux travaux de la commission chargée de rédiger ce rapport, mission dont lui-même avait été saisi par le gouvernement israélien.


Pourquoi l’ambassadeur de France ne se manifeste-t-il pas ?


Je tiens à préciser que sur un seul sujet, France Télévisions dit la vérité : « cette décision [l’arrêt de la Cour d’appel de Paris qui sera rendu le 26 juin] ne portera pas sur la véracité des accusations ». C’est exactement ce que j’ai toujours affirmé en rappelant que ce qui était discuté en justice, c’est l’article que j’ai diffusé en novembre 2004 où j’accusais France 2 d’avoir diffusé une mise en scène. Mais si France Télévisions a conscience de cela, pourquoi David Pujadas a-t-il prétendu au 20h du 28 février 2012 que la cassation de l’arrêt qui m’avait relaxé était la preuve que le reportage de France 2 était authentique ?


France Télévisions ment en affirmant que j’ai renoncé à établir la véracité de mes accusations. Je les maintiens et je les appuie avec encore plus de force que je ne l’avais fait en 2004. La réalité concernant ce passage de leur communiqué est que tous les médias qui sont poursuivis en diffamation se défendent sur le terrain de la bonne foi qui est un concept juridique spécifique distinct de la notion de « bonne foi » dans la vie courante. En effet, les quatre critères juridiques de la bonne foi qui doivent tous être réunis sont la poursuite d’un but légitime, l’absence d’animosité personnelle, le sérieux de l’enquête et la prudence dans l’expression.


D’ailleurs, je peux dès à présent affirmer que si la Cour d’appel de Paris venait à me condamner pour diffamation le 26 juin 2013, ce ne serait que pour des raisons de formalisme juridique concernant la date de présentation des preuves, ce qui n’a rien à voir avec l’authenticité de leur reportage. Cette éventuelle condamnation n’empêchera pas l’enfant « mort » de lever le coude après sa mort, pas plus qu’elle ne mettra de sang sur les corps et sur les vêtements des « victimes » qui auraient reçu 15 balles d’armes de guerre et qui, malgré cela, sont restés immaculés.


Par conséquent, si je venais à être condamné, je vous informe dès à présent que je diffuserai à nouveau  l’article incriminé daté du jour de sa republication, le 26 juin 2013.


J’userai de ma popularité à l’étranger, notamment aux Etats-Unis,  pour poursuivre  la publication d’articles au plan international, afin de  faire reconnaitre l’étendue de l’imposture médiatique que continue à protéger France Télévisions.


Mais surtout, je constaterai que la France, n’est pas un pays mûr pour affronter la vérité et que sa propension à s’acclimater au mensonge la conduit à s’acclimater à l’antisémitisme.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Philippe Karsenty pour www.Dreuz.info

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 18:09

 

 

L’affaire al-Doura : un rapport accablant sur la désinformation et sur une déontologie bafouée et meurtrie

freddy_eytanLe dernier rapport publié par la commission gouvernementale dirigée par Yossi Kupwasser, directeur général du ministère des Affaires stratégiques et internationales, devrait servir de leçon aux correspondants des médias étrangers installés en Israël. Ce rapport alerte précisément sur la grande responsabilité de la presse internationale et son rôle dans un conflit aussi sensible et explosif que l’est le conflit palestino-israélien. Certes, nous regrettons profondément que ce rapport accablant soit publié 13 ans après le déclenchement de la Seconde Intifada, mais nous devons aussi saluer et rendre hommage à tous ceux qui ont contribué avec acharnement à ce que des vérités sur le travail quotidien de certains journalistes engagés jaillissent au grand jour.

Jamais dans l’histoire de ce conflit l’on a versé tant d’encre et… de sang après la « mort d’un enfant palestinien ». Le débat demeure houleux, voire obsessionnel, et aujourd’hui encore chacun campe sur ses arguments et sur ses opinions politiques et idéologiques.

Des experts en balistique, d’anciens militaires israéliens et français se sont aussi penchés sur ce dossier. On a examiné le terrain, les tirs, les projectiles, les armes, et on a révisé les dossiers médicaux dont certains figurent dans les annexes de ce rapport gouvernemental. Donc, presque tout a été dit sur cette affaire tristement célèbre et il apparaît, en lisant attentivement les 37 pages du rapport et ses annexes, qu’il n’y a aucune preuve que Jamal al-Doura ou son fils Mohammed aient été blessés comme le présente le reportage de France 2, et encore moins que Tsahal ait été responsable de ces prétendues blessures. L’enfant apparaît vivant à la fin des scènes de rush !

Plus grave encore, ce reportage de 27 secondes a été une « source d’inspiration » et a servi à justifier le terrorisme, l’antisémitisme, et la délégitimation de l’Etat juif. L’image choc a été diffusée et rediffusée sur toutes les chaînes de la planète et a déclenché dans les territoires et en Israël des vagues de protestation, de haine et de violence.

Depuis lors, « les soldats de Tsahal sont désormais des tueurs à gage et des assassins d’enfants innocents. » « Les soldats juifs se comportent comme des nazis… » Et l’enfant palestinien devient martyr et comparé à la célèbre photo de l’enfant juif du ghetto de Varsovie, levant les bras devant un soldat allemand…

Dans les pays arabes, la mort du petit Mohammed est sur toutes les lèvres. Des milliers de photos sont affichées sur les murs des rues et dans les appartements. Les nouveau-nés prennent le nom de Mohammed al-Doura. Des timbres nationaux et des places publiques aussi. L’enfant tué « avec préméditation » devient le symbole de la lutte des Palestiniens contre l’occupation israélienne dans les territoires et dans les pays islamiques, tandis que de furtives et tacites connivences de certains journalistes, observateurs, intellectuels et diplomates alimentent le débat public et pointent du doigt « les malheurs de l’occupation israélienne ». Car comment expliquer cette fameuse pétition publiée dans le Nouvel Observateur ? Comment des personnalités, dont deux anciens ministres français, peuvent-ils signer aveuglement une pétition qui dit sans équivoque que « le petit Mohamed al-Doura a été tué par des tirs venus de la position israélienne ». Quelle preuve ont-ils ? Sont-ils allés sur le terrain ? Le journaliste de France2, décoré de la Légion d’Honneur, n’était d’ailleurs même pas sur le « lieu du crime ». Au nom de quelle justice tous se prononcent-ils ?

Dans cette affaire « montée de toutes pièces », la désinformation, la manipulation et le mensonge ont donc gagné et les chefs palestiniens, orfèvres en la matière, se réjouissent en se frottant les mains dans l’allégresse devant la colère et la frustration compréhensives des autorités israéliennes.  

En fait, l’affaire al-Doura comporte un très grand nombre de contradictions, d’arrangements, de contre-vérités, et démontre la nécessité pour les médias de se conformer aux plus hauts niveaux des standards professionnels et éthiques lorsqu’ils couvrent des affrontements, et particulièrement des conflits asymétriques comme le conflit palestino-israélien. Dans ce cas précis, il ne s’agit pas de violer les règles de sécurité ou de défense imposées par la censure militaire, qui ne pouvait d’ailleurs interdire la diffusion de ce reportage, mais souligner que certains correspondants étrangers se permettent systématiquement de bafouer le métier même de journaliste, sachant parfaitement qu’ils bénéficient d’une liberté absolue dans l’exercice de leur fonction car l’Etat juif est un pays démocratique par excellence dans un environnement totalitaire et sanguinaire.

Rappelons que la vérification des sources et leur croisement, la relecture et la correction du travail journalistique ainsi que le respect scrupuleux des standards de l’objectivité sont primordiaux et indiscutables à la lumière des événements et de l’actualité brûlante.

Le premier principe de la Déclaration des principes de conduite des journalistes adoptée par la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) est très clair: « le respect de la vérité et le droit du public à la vérité est le premier devoir du journaliste ». Il y est aussi dit que le journaliste « ne doit pas supprimer des éléments ou les falsifier » et que dans le cas où il avait connaissance d’une erreur, le journaliste doit immédiatement la rectifier. Les règles d’éthique professionnelle du Conseil de la presse israélienne consistent avant toute publication de quelque matériel que ce soit (article ou reportage audio/vidéo) de procéder à un travail de vérification complète. L’urgence d’une publication ne devrait en aucun cas obliger à négliger cette minutieuse et indispensable recherche. Le code éthique de la Société américaine des Journalistes professionnels souligne également la nécessité de croiser les sources et de les vérifier plusieurs fois et par différents moyens pour éviter toute erreur. Il ajoute que le journaliste ne peut modifier ou changer le contenu d’une photo ou d’une vidéo. Dans le cas où il devait corriger une erreur, le journaliste doit partager cette nouvelle information et expliquer au public son erreur, de façon à entamer une relation constructive entre le monde de la presse et l’opinion publique.

Enfin, la Résolution 1003 sur l’éthique du journalisme adoptée par le Parlement du Conseil de l’Europe indique notamment que la poursuite de la vérité doit être « faite avec les moyens appropriés de vérification et de preuve ».

Dans les pays démocratiques, il n’est pas nécessaire d’obtenir une licence ou un permis pour pouvoir exercer le métier de journaliste. Certains tombent souvent dans le piège de la manipulation exercée volontairement ou involontairement par les différentes sources, par des informateurs qui se trouvent sur le terrain ou par des politiques. Parfois, la nouvelle est lancée sans vérification sérieuse et reprise automatiquement par tous les médias français. Le choix des termes employés tels que « terroriste », « occupation », « combattant », « militant », « attentat », joue un rôle important et donne le ton sur le traitement de l’information dans la dépêche. Le vocabulaire utilisé dans la couverture des conflits doit être scrupuleusement équilibré. Les bureaux des rédactions étrangères gonflent et grossissent souvent des nouvelles sur des raids de Tsahal et sur les victimes parmi la population palestinienne, tandis que les victimes israéliennes du terrorisme et des roquettes sur les villages israéliens sont minimisées. Un attentat contre des soldats israéliens ou des colons est présenté comme « légitime », passant même parfois inaperçu. Les motifs sont et demeurent d’ordre idéologique et politique !

Tsahal est l’une des rares armées au monde qui enquête minutieusement sur chaque incident et reconnaît sans équivoque les erreurs commises. Des soldats et officiers israéliens sont parfois inculpés ; mais comment ne pas condamner les dirigeants palestiniens et les parents d’élèves qui encouragent les jets de pierres et les provocations quotidiennes ? Pourquoi les afficher sur le devant de la scène ? Pourquoi se servir d’enfants et de femmes comme boucliers humains ? Dans les pays démocratiques, les enfants sont toujours protégés et à l’abri. Il est interdit de manifester à l’école et dans les rues et leurs visages ne sont pas dévoilés à la télévision, dans les reportages sur des criminels ou dans la couverture de l’actualité brûlante d’un conflit armé. Les Palestiniens, le Hamas en particulier, « emploient » quotidiennement les enfants. Ils le font systématiquement, sans remords ni scrupule. Sur les tableaux dans les écoles, « l’instituteur » inscrit un lexique abject glorifiant la haine du juif et les « professeurs » enseignent aux élèves que l’Etat juif n’existe pas ; il ne figure d’ailleurs sur aucune carte géographique.

 C’est dans ce contexte compliqué et sensible que les correspondants étrangers devraient accomplir leur travail professionnel. La critique est certes légitime mais les préjudices, la désinformation et la délégitimation sont inadmissibles ! Nous devons poursuivre sans relâche notre combat pour que ce fléau cesse d’animer une certaine presse. Nous devons mettre au pilori cette minorité de journalistes prétentieux, ces intellectuels engagés et moralistes prétendant détenir le monopole de la vérité, prenant souvent partie avec mépris et arrogance sur tous les sujets qui concernent notre conflit avec les Palestiniens.

Freddy Eytan

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 07:40

 

 

L’affaire Dreyfus de l’antisionisme

 

Shmuel Trigano

dimanche 26 mai 2013  
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -


 
Le récent rapport du gouvernement israélien sur l’affaire Al Dura vient confirmer, cette fois-ci de la part d’un État, que la mort de l’enfant Al Dura sous les balles de l’armée israélienne était un faux, en tout cas le produit d’une défaillance déontologique de la chaîne publique FR2. Et lorsque l’on connaît l’exigence des commissions d’enquêtes israéliennes, de telles conclusions peuvent être tenues pour crédibles.

Que cela ait pris 12 ans pour le faire est un gage de crédibilité mais aussi l’aveu d’une terrible insuffisance et d’une incompétence notoire de la diplomatie israélienne qui a perdu la bataille de la désinformation, c’est à dire de la guerre psychologique menée sur le plan mondial par les Palestiniens et leurs alliés.

Il faut à ce propos signaler que nous devons ce résultat surtout à l’obstination et à la résolution d’un seul homme, Philippe Karsenty, qui s’est voué à faire triompher la vérité depuis de longues années.

La chose, si elle est énorme est tout à fait plausible, si l’on en juge à la lumière du passé, où il fut démontré que les chaînes de télévision françaises (et les autres !) pouvaient produire des faux, comme « l’interview » de Fidel Castro par Poivre d’Arvor ou le « charnier » de Timisoara ! Nous sommes, par ailleurs, tous les jours, comme spectateurs des chaînes françaises et notamment de FR2, témoins du préjugé et du prisme idéologique qui gouvernent l’information sur Israël ou le monde juif (très subtils car ce biais s’accompagne toujours du service de célébration de la mémoire de la Shoah).

Mais ce faux, en l’occurrence, a engendré une histoire. Cette mort est devenue l’emblême d’une crise antisémite virulente dans le monde musulman. Ce fut le drapeau de l’Intifada et des « banlieues » d’Europe. Elle a redonné vie au mythe archaïque du crime rituel. La cruauté supposée d’Israël, accusé de « tuer des enfants » de façon préméditée, a nourri le « nouvel antisémitisme » dans le monde (rappelons nous le meurtre de Daniel Pearl au nom de Al Dura) et en Europe, jusqu’à inspirer à Merah le meurtre d’enfants juifs.

Dans l’ère nouvelle de la haine des Juifs, le mythe Al Dura a joué le même rôle cristallisateur que l’Affaire Dreyfus dans l’ère de l’antisémitisme - qu’il faut distinguer de l’antisionisme car ses modalités sont différentes. Il a été produit et s’est répandu, cette fois-ci, non plus dans les milieux de l’armée, comme au XIXème siècle, mais dans le nouveau centre du pouvoir qu’est le pouvoir médiatique. Dans l’ère de la mondialisation, ce n’est plus le complot juif contre l’Etat-nation qui est stigmatisé mais au contraire l’Etat-nation israélien qui apparaît comme une menace pour « l’humanité » (crime « rituel », « apartheid », etc).

Il est triste de constater que cela s’est à nouveau produit en France. A l’inverse de l’Affaire Dreyfus, cependant, l’opinion française ne s’est pas divisée face à cette opération. L’unanimité du haro sur Israël n’a pas souffert de faille. Une grande partie du leadership juif, quant à lui, a préféré opter, durant une longue période des années 2000, pour la politique pratiquée par les Israélites du XIXème siècle, à savoir la stratégie du « gros dos ». Mais comme au XIXème siècle, il s’est tout de même levé quelques Bernard Lazare.

Si les faits sont comparables, peut-on espérer qu’en France se produise quelque chose qui ressemblerait à ce qu’a aussi engendré l’Affaire Dreyfus, à savoir le sursaut que fut l’invention du sionisme politique, la réponse la plus efficcace et pertinente au nouveau type de défi que les Juifs avaient à relever ? Il faudrait en l’occurrence ré-inventer Israël. Cela ne dépend, cette fois encore, que des Juifs eux-mêmes !

*A partir d’une tribune sur Radio J, le vendredi 24 mai 2013.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 16:07

http://www.crif.org/fr/actualites/traductions-fran%C3%A7aises-de-qualit%C3%A9-du-r%C3%A9sum%C3%A9-et-de-la-conclusion-du-rapport-isra%C3%A9lien-sur-l%E2%80%99affaire-al-dura/37064

 

Par Philippe Karsenty

 

Résumé :

 

Le 30 septembre 2000, France 2 a diffusé un reportage qui prétendait montrer, selon la version de la télévision publique française, la mort d'un enfant palestinien tué intentionnellement par des soldats israéliens. Ce reportage fut rapidement diffusé dans le monde entier par les médias internationaux, répercutant la version des faits fournie par le journaliste de France 2. Les images de Jamal al Dura, et du garçon qui fut plus tard identifié comme Mohamed al Dura, ont eu un impact planétaire dévastateur pour la réputation d’Israël. De plus, elles ont encouragé la haine et le terrorisme.

 

 

Depuis ce jour-là, les actions d’Israël ont été vues au travers du prisme offert par le reportage de France 2 qui a inspiré nombre de terroristes, d’actes antisémites et abouti à délégitimer l’État d’Israël.

 

Les répercussions du reportage de France 2, tant en ce qui concerne l’image d’Israël que l’attitude des médias occidentaux avec leurs correspondants locaux, continuent à se faire ressentir dans la couverture médiatique de la guerre que mène Israël contre les organisations terroristes.

 

En même temps, les enquêtes et les expertises ont prouvé que de nombreuses affirmations importantes du reportage de France 2 étaient fausses, et que les autres étaient plus que douteuses. Tandis que certains ont espéré qu’en mettant de côté ces images, le reportage sur Mohamed al Dura serait oublié et qu’il ne causerait plus de dégâts, il est devenu de plus en plus évident que ce ne serait pas le cas.

 

En raison de la persistance des conséquences dramatiques[1] liées à la diffusion du reportage al Dura, le Premier Ministre Benjamin Netanyahu a demandé au vice-premier ministre et ministre des Affaires stratégiques, M. Moshe Ya’alon, de mettre en place une commission gouvernementale chargée de réexaminer l’intégralité des éléments liés au reportage al Dura du 30 septembre 2000, les images elles-mêmes, mais aussi ce qui s’est passé par la suite, afin de fixer la position officielle de l’État d’Israël et d’en tirer les conclusions nécessaires. La commission, composée de représentants de plusieurs ministères, a aussi fait appel à des expertises extérieures[2].

 

Après avoir examiné de façon exhaustive les éléments liés à l’affaire al Dura, la commission a conclu que les faits rapportés dans le reportage de France 2 sont sans fondements. Contrairement à ce qui est affirmé dans le reportage, les images montrent clairement qu’à la fin des rushes de France 2, le garçon est vivant et qu’il bouge de façon délibérée et intentionnelle. Il n’y a aucune preuve que Jamal et le garçon aient été blessés. Il y a en revanche de nombreux éléments qui amènent à penser que les deux n’ont reçu aucune balle. Il n’y a aucune preuve que l’armée israélienne ait blessé Jamal et le garçon. De plus, l’analyse balistique montre que les impacts de balles sur le mur, retrouvés autour des al Dura, ne pouvaient venir de la position israélienne. L’absence de preuves permettant d’appuyer leurs accusations principales aurait dû être évidente pour France 2, avant même la diffusion de leur reportage. Néanmoins, les images ont été montées et commentées de façon à donner l’impression qu’elles soutenaient les accusations énoncée précédemment.

 

Avec le temps, des preuves supplémentaires ont été apportées qui confirment que le reportage sur Mohamed al Dura était trompeur. Des incohérences et des contradictions additionnelles ont été relevées dans le reportage dont presque chaque élément est apparu discutable. Les déclarations du caméraman de France 2, Talal Abu Rahma, se sont révélées souvent contradictoires et mensongères. En dépit de tout cela, France 2 et Charles Enderlin, leur correspondant à Jérusalem qui a commenté le reportage, ont refusé de reconnaître leurs erreurs. Bien au contraire, ils ont même réaffirmé leurs accusations initiales.

 

Il faut rappeler que, depuis novembre 2000, des sources officielles israéliennes ont constamment répété qu’Israël avait de gros doutes sur l’authenticité du reportage de France 2. Alors que juste après que les faits se sont déroulés, quelques officiels israéliens ont accepté la possibilité que des balles israéliennes aient pu toucher le garçon par accident  (certainement pas de façon intentionnelle), d’autres déclarations officielles ultérieures, effectuées après des enquêtes plus complètes, rejetaient catégoriquement, ou considéraient comme hautement improbable, la version des faits donnée par France 2.

 

L’affaire al Dura est la preuve que les médias doivent s’appliquer à utiliser les plus hauts standards éthiques et professionnels lorsqu’ils couvrent des guerres asymétriques. Les médias internationaux doivent analyser de façon critique l’information fournie par leurs correspondants locaux, particulièrement dans des théâtres d’opérations où l’on a pu observer de nombreuses mises en scène et tentatives de manipulations des médias. Les médias doivent aussi reconnaître leurs erreurs et accepter d’être critiqués par ceux qui les observent. Compte tenu des preuves qui ont été mises à jour, France 2 aurait dû revenir sur ses accusations initiales et sur celles de son journaliste qui affirmait que Mohamed al Dura avait été la cible intentionnelle de tirs israéliens et qu’il était décédé dans le reportage. France 2 aurait dû s’excuser pour le montage trompeur qui a été diffusé et pour s’être basée, sans hésitation, sur le témoignage de son caméraman de Gaza.

 

Une autre leçon à tirer de l’affaire al Dura est que les pays qui respectent les règles de droit des conflits armés ne doivent pas rester silencieux face aux couvertures médiatiques mensongères et trompeuses. Les conséquences potentiellement dramatiques de telles manipulations montrent qu’elles doivent être combattues pour permettre à la vérité d’apparaître au grand jour. Les Etats doivent donc analyser sérieusement, et sans délai, les affirmations des médias afin de pouvoir présenter les résultats de leurs propres enquêtes.

 

Conclusion

 

Plus de douze ans après la diffusion du reportage de France 2 sur les al Dura, il est nécessaire de le corriger afin de réduire ses effets dévastateurs. De façon plus générale, l’affaire al Dura devrait alerter les médias et les journalistes qui couvrent le conflit israélo-arabe. Dans quasiment chaque conflit qui s’est déroulé depuis l’affaire al Dura - de l’opération « Bouclier de défense » (2002), en passant par la seconde guerre du Liban (2006) ou l’opération « Plomb durci » (2008-2009), « Pilier de défense » (2012) et l’affaire du Mavi Marmara (2010) – les mêmes phénomènes de manipulations médiatiques ont été observés de la part de médias occidentaux qui affirmaient qu’Israël attaquait délibérément les civils, et particulièrement les enfants. De nombreuses fois, des mises en scène et des accusations infondées ont été présentées comme des faits réels ; parfois de façon intentionnelle, d’autres fois par négligence. Alors que certaines informations ont été corrigées ultérieurement, elles ont néanmoins incité à la haine et au terrorisme tout en contribuant au processus de délégitimisation de l’État d’Israël. La plupart des informations trompeuses étaient dues aux correspondants locaux qui travaillaient pour des médias internationaux. L’affaire al Dura rappelle qu’il faut redoubler de prudence lorsque l’information reçue est en provenance de tels correspondants locaux qui ne sont pas toujours objectifs et qui, souvent, travaillent dans des environnements non-démocratiques.

 

Indépendamment du contexte israélien, l’affaire al Dura révèle les difficultés que rencontrent les médias occidentaux lorsqu’ils sont amenés à couvrir des guerres asymétriques. Les journalistes y sont des éléments essentiels de la bataille pour gagner l’opinion publique. De leur côté, les états non démocratiques et les entités non étatiques possèdent un avantage sur les démocraties en communiquant rapidement, sans avoir à vérifier l’authenticité de leurs déclarations. Les différentes pressions subies dans de telles situations imposent aux médias et aux journalistes d’être très rigoureux en vérifiant les informations et les images reçues, tout en séparant les faits des déclarations et en corrigeant leurs erreurs lorsqu’elles surviennent.

 

En même temps, l’affaire al Dura confirme que les pays qui respectent les lois internationales, tout en devant affronter des organisations terroristes, ne peuvent rester silencieux face à la diffusion de fausses informations. Les conséquences potentiellement dramatiques de tels reportages, à court-terme et à long-terme, montrent bien que nos démocraties ne peuvent espérer voir ces polémiques disparaitre d’elles-mêmes. Nous devons analyser précisément les affirmations des médias afin de présenter rapidement nos conclusions à l’opinion publique.

 

Nous espérons qu’en ayant présenté la position officielle de l’État d’Israël au sujet de l’affaire a Dura, en ayant décrit ses conséquences et implications, nous parviendrons à limiter une partie des dégâts causés par ce reportage mensonger et que nous éviterons que de tels incidents se reproduisent à l’avenir.

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24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:22

 

A voir absolument : http://www.youtube.com/watch?v=xE-ly1IvU70&feature=share

 

 

 

Muhammad aDura lives and other PR victories
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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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