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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 10:27

Itamar, l'omerta française

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 No 163 23 mars 2011, Media

Pour les médias français, les victimes d’Itamar sont avant tout des « colons ». Donc coupables. Même quand Mahmoud Abbas lui-même qualifie les assassins de « criminels inhumains »…

http://www.hamodia.fr/

La civilisation repose d’abord sur le respect de la vie d’autrui : « Tu ne tueras pas ». Puis sur celui des morts. 


À Itamar, en Samarie, des assassins pénètrent en pleine nuit dans un village juif. Ils forcent une porte, s’introduisent dans une maison. Des enfants dorment. Un bébé geint dans son berceau. Dans la chambre voisine, les parents rêvent. Les assassins frappent. Sans bruit. Sans pitié. À coups de couteau. Cinq vies sont détruites. Le lendemain, en Cisjordanie, à Gaza, les organisations nationalistes ou islamistes palestiniennes distribuent des bonbons et d’autres douceurs aux passants. Pour fêter l’événement.


Une partie des médias occidentaux, et tout particulièrement les médias français, a pour ainsi dire ignoré ce crime, et l'émotion qu'il a provoquée en Israël. Certes, la couverture, la « une », ne pouvait revenir qu’aux événements de très grande ampleur qui se déroulaient au même moment, du Japon à la Libye. Mais Itamar n’a même pas été traité en dernière page. Un média généraliste, sur papier ou en ligne, publie en moyenne une demi-douzaine d’éditoriaux par jour ou par semaine : aucun, en France, n’a été consacré au quintuple meurtre. Ce n’est plus hiérarchiser l’information ou le commentaire. C’est entrer dans une logique d’omission. Ou plus précisément d’omerta.
Pourquoi une telle attitude ? Les médias concernés n’ont pas voulu s’en expliquer. Mais leur raisonnement va de soi. Selon eux, Itamar est une « colonie », dans ce qui est censé être un pays occupé, « la Palestine ». Les victimes sont donc coupables. Plutôt que de le rappeler, il vaut mieux étouffer l’affaire dans son ensemble... Simple affaire de décence, en quelque sorte.
Curieusement, les médias omertistes n’ont pas songé à reconsidérer leur attitude quand le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré deux jours plus tard que le massacre d’Itamar était « méprisable, immoral et inhumain » : ce qui revenait à récuser l’idée d’une culpabilité intrinsèque des « colons ». Abbas est le chef d’État de la « Palestine occupée ». Venant de lui, l’objection revêt quelque autorité. Les médias n’ont pas voulu en tenir compte. Ils suivent leur logique. Aux faits de s’y plier, coûte que coûte.
Si Abbas condamne le crime perpétré à Itamar, ce n’est pas par sympathie excessive envers des Israéliens ou des Juifs. Mais parce qu’il doit tenir compte - au moins par moments - d’un environnement international et de quelques règles du droit. L’Autorité palestinienne existe en vertu des accords d’Oslo de 1993. Ceux-ci prennent acte, parallèlement, de la présence de localités civiles israéliennes en Judée et en Samarie : sous réserve d’en négocier le statut définitif dans le cadre d’un traité de paix israélo-palestinien. La version anglaise du texte, qui fait foi, ne parle pas de « colonies israéliennes », au sens que ces mots revêtent aujourd’hui en français, mais emploie le terme neutre de settlements, « établissements », qui s’applique à toute installation d’une population, quelle qu’elle soit, dans un endroit donné. Bien entendu, les habitants de ces localités ont droit, comme tout être humain, à la sécurité et à la tranquillité.
Mais pour la plupart des journalistes et intellectuels français, ce sont là des arguties. Les Juifs d’Itamar et des autres « colonies » ne peuvent être que des « colons ». D’où ces milieux tiennent-ils leurs convictions ? On est tenté de répondre : du gouvernement français, qui ne cesse de le dire et de le répéter. Ils en dépendent, en effet, à un point confondant : qu’ils soient universitaires d’État (il n’y a pas d’université privée digne de ce nom en France) ; stipendiaires de fondations étatiques ou paraétatiques ; employés salariés ou prestataires de médias d’État (télévisions, radios, sites en ligne) ou liés directement ou indirectement à l’État. Mais en même temps, le gouvernement dépend d’eux, ou plutôt de la doxa ou pensée unique, mi-maurrassienne, mi-marxiste, qu’ils ne cessent de produire, reproduire, délayer, depuis plusieurs décennies. 
Ce système clos, étanche, bloque sans cesse les vrais débats et explique les nécroses, de plus en plus visibles, du jeu politique français. Mais ceci est une autre histoire. 

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 08:17

 

Massacre d'Itamar - Le silence éloquent des médias français...mais quand ils publient....

 

 

 

 

Lire aussi -

Attentat d'Itamar : ce que pensent les médias occidentaux 

Lettre ouverte à Monsieur Daniel Directeur-fondateur du Nouvel Observateur Par Charles-Etienne Nephtali

Ne le savions-nous pas auparavant ? Il ya des femmes, des hommes, des enfants et .....les colons ?

Assassinat d’une famille juive: les médias français n’en disent pas un mot ! Photos du massacre autorisées à la publication par la famille

Si Jésus vivait à notre époque, et revenait vivre sur sa terre ancestrale la Judée-Samarie il serait appelé "colon extrémiste".


Par Laly DERAI

hamodia

 

Alors que pendant près d'une semaine le cœur de l'État d'Israël a battu au rythme de la douleur des familles Fogel et Ben Ichaï, frappées dans leur chair, en France la couverture médiatique du massacre d'Itamar a été souvent minimale et fréquemment biaisée. Hamodia a enquêté, dans le pire des cas, sur l'étonnant silence de nombreux médias français et, dans le meilleur, sur leur subjectivité. Affirmer ensuite qu'il n'y a pas deux poids et deux mesures dans le traitement des événements au Proche-Orient pourrait s'apparenter à de la malhonnêteté. 

Quelle terrible nature !! Incroyable !!


Pas un mot sur un massacre

On se souvient de cette image récente d'un jeune Palestinien du village de Silwan près des murailles de la Vieille Ville de Jérusalem, projeté en l'air par le véhicule d'un résident israélien après avoir tenté de le lapider. Cette photo, très forte, avait fait la une de nombreux quotidiens internationaux après avoir été reprise par l'ensemble des médias électroniques. Dans ce cas, les médias s'étaient empressés de blâmer la cruauté du chauffeur israélien sans insister sur l'agression première du jeune palestinien. Si cette presse et ces médias n'usaient pas d'un double langage dans leur couverture de l'actualité proche-orientale, alors on se serait attendu à ce que l'assassinat de cinq membres d'une même famille, dont trois enfants, en partie de nationalité française, soit mis en évidence dans les journaux télévisés et les colonnes des grands quotidiens en France et à l'étranger. Malheureusement, c'est le contraire qui s'est produit. 

De facto, les médias français se sont d'abord tus dans leur ensemble avant de se contenter plus tardivement d'informer non pas sur le massacre de la famille Fogel mais sur ses répercussions concrètes ou hypothétiques. 
L'exemple le plus marquant est celui de France 2. La chaîne publique qui est déjà dans le collimateur communautaire juif depuis l'affaire Al Dura, n'a pas jugé bon de mentionner le massacre de la famille Fogel ni dans ses journaux du samedi (13 h et 20 h), ni dans ceux du dimanche (13 h et 20 h). Il faudra attendre le lundi 14 mars et la décision du gouvernement israélien de construire 500 unités de logement en Judée Samarie pour que les téléspectateurs français, et parmi eux de nombreux juifs, découvrent qu'un massacre s'est produit à Itamar. 

À cette date, France 2 parle d'un « Projet immobilier pour les colonies de Cisjordanie », expliquant que « les autorités israéliennes ont approuvé, dimanche, la mise en chantier de ce projet, au lendemain de l'assassinat d'un couple de colons et de leurs trois enfants, dont un bébé ». Quelques mots pour un massacre. Ce seront les seuls puisque juste après, France 2 nous souligne que « le gouvernement israélien a élevé le niveau d'alerte de la police de crainte de représailles anti-palestiniennes après ce crime ». Voici donc ce qui préoccupe la chaîne : le « projet immobilier » et les « représailles anti-palestiniennes ». Une prise de position qui choque certains internautes. Ceux-ci affirment être « indignés que la rédaction ait jugé inutile de rapporter le massacre d'une famille innocente alors qu'elle se fait un devoir d'annoncer les constructions comme pièce maîtresse des actualités au Proche-Orient! »

Le topo est quasiment semblable sur TF1 qui, après avoir fait silence sur le crime, se réveille le 13 mars en titrant : « Israël accélère la colonisation en Cisjordanie ». 
À RTL, pas un mot sur le massacre. Idem pour France Info. Europe 1 reprend la dépêche de l'AFP parlant du blocus imposé sur Naplouse suite à l'attentat. 

Quant à l'hypothétique vengeance israélienne, elle est le fil conducteur de la majeure partie des articles traitant du massacre d'Itamar. Ainsi, le Figaro titre, le dimanche 13 mars : « Colons : Israël craint des représailles ».

Dans son blog, Charles Enderlin, le correspondant de France 2 en Israël, explique ce silence en invoquant la couverture du méga événement que représente le tremblement de terre au Japon et le Tsunami qui l'a suivi. Mais toujours dans ce blog, il remet en cause la thèse de l'attentat terroriste palestinien. Jugez plutôt : « Vendredi soir, une famille israélienne - les parents et deux enfants en bas âge et un bébé sont assassinés à coups de couteau. On ne sait rien du ou des assassins. Les meurtres ne sont pas revendiqués. Des détails épouvantables sont diffusés par les Israéliens secouant encore plus le public israélien. Tout le monde est persuadé qu'il s'agit d'un attentat palestinien. Mahmoud Abbas, le président de l'autorité autonome condamne cet acte « inhumain ».

Problème : cette affaire tombe en plein tremblement de terre / Tsunami / crise nucléaire au Japon. La plupart des chaînes généralistes européennes y consacrent la quasi-totalité de leurs journaux et passent à la trappe par manque de temps la plupart des autres sujets, aussi importants soient-ils ». 
Par contre, la décision du gouvernement de construire des centaines d'unités de logement, elle, mérite d' « oublier » pour quelques instants le tremblement de terre au Japon. Double langage avons-nous dit… ?



La terminologie problématique 


Lorsque la presse écrite prend enfin la peine de relater le massacre d'Itamar, elle le fait avec la sémantique suggestive qui lui est propre. Dans ces articles, le terme de « famille de colons » pour parler des Fogel, revient de manière presque obsessive et tous l'utilisent : Le Monde, Le Parisien, Nouvel Obs, Le Figaro, France 2, France 24... Certains parlent de « colons assassinés », d'autres de « colons tués » (Nouvel Obs), mais le ton est donné. Et cette terminologie suscite la colère des internautes comme celle-ci, postée sur le site du Nouvel Obs : « Le parti pris des termes utilisés me fait vomir. Il ne s'agit plus d'une famille, mais de colons ! On marche sur la tête !! Un bébé de quelques mois a été décapité ! Le nouvel Obs ou comment déshumaniser. C'est une famille qui a été décimée bon sang !! Un grand bravo au professionnalisme du journaliste... » 


Pour le Figaro, c'est manifestement le barrage imposé au village de Awarta et à la ville de Ch'hem (Naplouse), d'où sont manifestement venus les auteurs du massacre, qui dérange. Dans son papier datant du samedi 12, le premier concernant ce qui s'est passé à Itamar, et intitulé « Naplouse (sic) : assassinat de cinq Israéliens », pas moins des deux tiers de l'article sont consacrés au blocus. Le second article, qui parle de la condamnation de l'assassinat par le président de l'Autorité palestinienne et son Premier ministre, se termine en ces termes : « La situation était très tendue depuis des jours entre paysans palestiniens et colons juifs extrémistes dans cette région agricole du nord de la Cisjordanie. L'agression de samedi est la plus meurtrière depuis plusieurs mois. Commise en plein Chabbat, au terme d'une relative accalmie, elle devrait être suivie de représailles israéliennes ». Des paysans palestiniens contre des colons juifs extrémistes : on imagine déjà la confrontation... 

Mais c'est surtout le mot « selon » qui a particulièrement dérangé une partie du lectorat juif de la presse française. En effet, dans la majeure partie des papiers consacrés à l'assassinat de la famille Fogel, on pouvait lire : « Les soldats ont d'abord établi des barrages sur les routes alentour pour retrouver le ou les Palestiniens qui, selon les autorités israéliennes, ont tué les cinq membres d'une même famille dans la colonie juive d'Itamar ». Ou encore : « Les victimes sont un père et une mère ainsi que leurs enfants de 11 et 3 ans et un bébé de trois mois. Ils ont été poignardés chez eux dans leur lit, selon les médias israéliens ». 


Mais que les Juifs de France ou les Israéliens francophones se consolent : les médias français ne sont pas les seuls à avoir choisi de parler de ce drame au conditionnel (voir encadré). La CNN a en effet émis des doutes sur le caractère terroriste en utilisant des guillemets dans son titre : « Une famille israélienne tuée dans une ‘attaque terroriste’, selon l'armée israélienne ». Des guillemets que la chaîne s'est empressée de retirer après une plainte très acerbe du directeur du bureau de presse du gouvernement israélien (GPO), Oren Helman. Dommage qu'Oren Helman ne lise pas la presse française !!...

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 17:38
« COLONS JUIFS » : DE LA DIFFAMATION A L’ASSASSINAT

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 Les dramatiques événements du Japon ont quelques peu relégués le reste de l’actualité au second plan, mais tout de même… on ne peut qu’être frappé de l’étonnante discrétion de la presse française qui n’a rendu compte qu’en quelques lignes du sauvage assassinat d’une famille, qui n’avait que d’autre tort que d’être juive, et d’habiter la localité d’Itamar, en Judée-Samarie.

Ce silence a une explication : l’assassinat de la famille Fogel, les deux parents et de leurs trois enfants dont un bébé, est la parfaite traduction en acte du programme d’une Autorité Palestinienne que l’on dit « modérée » et pour qui la paix est synonyme d’une Judée et d’une Samarie débarrassées de ses populations juives. Le malaise, qui explique ce silence, est d’autant plus perceptible que les diplomaties françaises et européennes ont totalement souscrit à ce programme d’épuration ethnique en feignant de ne pas s’apercevoir qu’ils contrevenaient au principe les plus élémentaires du droit et de la morale internationales. Pour justifier l’injustifiable, la diabolisation de ceux que l’on appelle les « Colons » juifs est devenue au fil des ans l’un des thèmes centraux de la propagande palestinienne. Cette propagande est  parvenue à faire en sorte que la haine du « Colon juif » soit finalement la chose la mieux partagé dans nos contrées.

A cet égard, est-il acceptable qu’une agence de presse, réputée objective, comme l’Agence France-Presse désigne le plus souvent les habitants  juifs de Judée-Samarie sous l’expression de « colons extrémistes » sans jamais affubler ceux qui les attaquent du même qualificatif.

Ce week-end encore, et malgré le quintuple assassinat d’Itamar, l’AFP a continué de stigmatiser « l’extrémisme des colons juifs ». Les assassins de la famille Fogel ont en revanche été désignés de manière beaucoup plus neutre.

Enfin – et il n’y a pas en la matière pire mensonge que le mensonge par omission – les agences et la presse dans son ensemble ont observé un black-out total sur les manifestations de joie qui ont éclaté dans les rues de Gaza, à l’annonce d’une famille juive qui avait été massacrée. Cette information, qui pourtant a été largement rapportée par la presse israélienne, n’a visiblement pas été jugée digne d’intéresser l’opinion publique française.

 

Clément WEILL-RAYNAL

Chronique sur RCJ

14/03/11

Distribution de gâteaux à Gaza après l'assassinat à Itamar

distribution-gateaux-gaza-itamar.jpg

(DR)

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 16:04
 / Amos Harel – Haaretz

Un lien de cause à effet potentiellement catastrophique, entre la préservation du secret, spécialité israélienne, et les règles de la bonne communication? 

Quoi que dise et fasse Israël pour expliquer les causes de sa politique, l'a priori négatif de l'opération de "propagande" viendrait-elle toujours faire écran? 

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

vendredi 18 mars 2011
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -




La chance qu’Israël parvienne à tirer un profit politique ou médiatique de la prise d’assaut de la cargaison de missiles iraniens était limitée dès le départ. Mais une gestion étrange de l’événement organisé hier au port d’Ashdod l’a réduite à néant.

Les renseignements et les commandos marins avaient fait un très bon travail dans l’arraisonnement du Victoria. Mais dans les circonstances actuelles, il est très difficile de traduire ce succès opérationnel en un levier diplomatique. Ce n’est pas seulement le fait que les médias globaux se consacrent cette semaine au Japon. Le Premier ministre Netanyahu, qui fait face aux pressions américaines et européennes pour la prise d’une initiative diplomatique vis-à-vis des Palestiniens, souhaitait « vendre » la saisie des missiles comme une preuve de la politique meurtrière des Palestiniens. En apparence, après le massacre d’Itamar, cela aurait dû être un travail facile pour un communiquant comme Netanyahu.

Le problème est que le monde ne se presse pas « d’acheter » l’argument israélien. Les Etats-Unis et l’Europe font aujourd’hui une distinction claire entre l’Autorité palestinienne et les organisations islamistes. Contrairement à l’affaire du navire « Karine A », saisi en janvier 2002, cette fois-ci les missiles interceptés sur le « Victoria » sont destinés au Hamas et au Jihad islamique, et les affirmations (en partie justifiées) de Netanyahu contre l’incitation à la haine menée par l’Autorité palestinienne ne convainquent pas vraiment les Européens ou les Américains.

La marine avait fait tous les préparatifs en vue de la visite de Netanyahu sur le quai d’ Ashdod. Les soldats avaient déchargé les conteneurs toute la nuit. A partir de ce moment-là, les choses se sont compliquées. Le Shabak a retenu une partie des journalistes étrangers pendant plus d’une heure avant de les laisser passer le contrôle de sécurité. Pas étonnant donc que nombre d’entre eux a décidé de quitter les lieux. On peut supposer que dès le départ ils n’étaient pas enthousiastes face à ce qui leur semblait être une démonstration israélienne de propagande.

Il est possible que les contraintes imposées par le Shabak soient indispensables. Mais dans ce cas-là, était-ce vraiment nécessaire que B. Netanyahu et Ehud Barak mènent l’évènement sur le quai ?

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 12:09

 

De pire en pire..........

 

Charles Enderlin et la défense de la presse coûte que coûte

 

Victor Perez

 

L’envoyé permanent de France 2 à Jérusalem est, d’abord et avant tout, un membre à part entière de la caste journalistique censée nous informer. La défense de celle-ci doit donc être absolue, quitte à tordre le bon sens et l’intelligence du lectorat. Et son dernier texte intitulé « La tuerie d’Itamar et les chaînes de télévision »  le démontre.

 

Sur son blog, Charles Enderlin s’en prend aux « autorités israéliennes » et à « de nombreux blogueurs » qui accusent « notamment France 2 de ne pas avoir diffusé de reportage sur Itamar ». La raison de cela étant, selon lui, le « tremblement de terre/Tsunami/crise nucléaire au Japon. » auxquels « la plupart des chaînes généralistes européennes y consacrent la quasi totalité de leurs journaux et passent à la trappe par manque de temps la plupart des autres sujets aussi importants soient-ils ».

 

En conséquence, la ‘’malveillance’’ des autorités et blogueurs israéliens ne peut être qualifiée autrement que comme « une nouvelle campagne de diffamation contre les médias internationaux » !

 

De la part d’Enderlin fallait-il s’attendre à une autre conclusion ? Celle d’un peuple israélien paranoïaque qui voit des complots partout sauf en son sein !

 

Cependant, à y regarder de plus près, certaines questions s’imposent quant à savoir si les « médias internationaux » mènent une campagne anti-israélienne comme le démentent les idéologues, véritables pairs d’Enderlin.

 

Faut-il rappeler de prime abord que peu de médias, francophones pour ne parler que de ceux là, ont parlé de ces meurtres et encore moins diffusé les photos des victimes ? Difficile de croire que sur leur nombre incroyable, aucun n’a trouvé une à deux minutes ou quelques lignes pour en informer leur lectorat comme il se doit ! Comme il est rude d’admettre également que, lorsque faisant leur ‘’métier’’, se soient des « colons » qui furent assassinés et non pas une famille, dont un nourrisson de trois mois !

 

Ce qui dénote, pour le moins, une furieuse partialité et confirme que les médias désireux d’innocenter les ‘’Palestiniens’’, donc anti-israéliens, n’auraient pas couvert ni employé un autre vocabulaire au sujet de ce crime ignoble.

 

Coïncidence donc ? A voir !

 

La question de l’anti-israélisme de ces médias se pose d’autant plus, que lors de la même semaine les autorités israéliennes arraisonnèrent le bateau Victoria qui contenait cinquante tonnes d’armes destinées aux Hamas. Les journalistes de ces mêmes « médias internationaux » furent invités à venir filmer l’armement exposé au port d’Ashdod. Le hic étant, que la plupart d’entre eux, pour des raisons d’attente et de sécurité ‘’exagérées’’, décidèrent de rebrousser chemin et d’ignorer leur devoir d’information. Ces mêmes ‘’journalistes’’ qui n’hésitent cependant pas à braver le danger et à exiger des autorités israéliennes un laisser passer lors de tout conflit.

 

Un ‘’palestinien’’, forcément « civil » et « assassiné » par les Juifs… ça c’est une information ! N’est-ce pas Charles ?

 

Leur lectorat a donc été une nouvelle fois ménagé face à une information nuisant aux ‘’Palestiniens’’. Pas mêmes les images et photos prises par les médias israéliens ne lui ont été diffusées !

 

Ce qui justifie pleinement l’interrogation, voire confirme l’anti-israélisme des « médias internationaux » et déconsidère un peu plus, si cela est encore possible, l’envoyé permanent (hélas) de France 2.

 

Une problématique que Charles Enderlin ne dénonce évidemment pas dans son texte. Ce dont il préfère informer ses lecteurs, est la rumeur ‘’palestinienne’’ qui coure et qui assure que le meurtrier d’Itamar est un thaïlandais employé par la famille Fogel. Un ‘’assassin’’ qui aurait -selon la police- visité auparavant la maison voisine -qui se révéla vide de tout occupant- avant de commettre son méfait.

 

Un travailleur qui, selon tout bon sens, avait ses entrées libres dans l’implantation Itamar et n’avait nul besoin d’escalader son grillage. Ni d’ailleurs de pénétrer dans une maison voisine, la sachant d’avance vide par sa proximité avec les cinq victimes. Sauf à commettre un cambriolage. Objectif qui ne fut pas celui du ou des meurtriers.

 

Des petites questions à la portée de chacun et que Charles Enderlin néglige. Un parti-pris qui le contraint, en conclusion de son billet, à interroger ses lecteurs : « Et si les criminels sont palestiniens, quels étaient leurs mobiles? » (Sic).

 

Faut-il commenter ?

 

Question posée par un journaliste qui, selon ses pairs, est le ‘’meilleur professionnel du conflit’’ (re sic).

 

Victor PEREZ ©

Par Victor Perez
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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 16:25

 

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 20:31

 

 

 

 

 

      

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 14:36

 

 

http://www.israel7.com/2011/03/carte-de-presse-pour-les-diffamateurs/


 

en lien avec : http://lessakele.over-blog.fr/article-philippe-karsenty-interview-exclusive-une-grande-gueule-a-l-assemblee-nationale-69277542.html

*

La Commission parlementaire de l’Alyah et de l’Absorption de la Knesset a débattu mardi 15 mars, de l’Affaire Mouhamad Al-Dura et de la couverture qu’en a faite  France 2. En effet, la chaine française publique continue d’accuser les militaires de Tsahal d’avoir tiré sur l’enfant.

M. Philippe Karsenty, en voyage en Israël pour, entre autres, annoncer sa candidature aux élections législatives pour la circonscription des Français de l’étranger, a été invité à cette audience à la Knesset. Cela fait neuf ans qu’il mène inlassablement une lutte sysiphienne pour démontrer que les images retransmises par France 2 ont été mises en scène et que les commentaires du correspondant Charles Enderlin n’étaient que désinformation. (Pour écouter sa dernière interview, cliquer ici).

Le Président de la Commission, le député Danny Danon (Likoud) a insisté sur le fait que Karsenty a réussi à poruver qu’il y a eu provocation et  conspiration de la part des correspondants étrangers qui ont tissé ce mensonge : « Nos ennemis ne s’embarrassent pas de scrupule pour employer des moyens inadmissibles et mensongers afin de noircir notre image. C’est pourquoi des cas comme celui-ci où la vérité est enfin exposée de façon irréfutable sont très importants dans le cadre de la lutte pour la légitimité d’Israël. »

Lors de sa présentation devant les députés de la Commission, Philippe Karsenty a démontré que les militaires de Tsahal ne pouvaient pas avoir tiré sur l’enfant. Il a fait visionner également de nombreux rushes pris par d’autres cameramen lors de cette même journée et au même endroit, le carrefour de Netzarim, où les émeutiers Arabes jouaient des scènes : faisant semblant d’avoir été touchés par des balles, tombant par terre, puis une fois qu’ils croyaient que les caméras ne les filmaient plus, se relevaient en courant.

« Il s’agit d’une diffamation terrible, d’une manipulation des Palestiniens et lors de toutes les procédures en cours entre moi et France 2 , aucun des éléments balistiques et biométriques n’ont jamais été remis en cause», affirme Philippe Karsenty.

Karsenty rejette l’argument soutenant qu’il s’agit d’une affaire vieille et donc oubliée par l’opinion publique : « les antisémites et les Arabes continuent de colporter cette calomnie dans le monde entier. Dans des manuels scolaires en Europe, cette diffamation y est racontée comme un évènement réel. »

Yarden Vatikaï, le directeur du desk d’information national a révélé que le ministère des Affaires étrangères a envisagé de mener des poursuites juridiques contre France 2 pour diffamation. Il a ajouté que pour la première fois, une position homogène et officielle a été adoptée par le Gouvernement israélien, à savoir que de sérieux doutes sont à imputer à la fiabilité de France 2 et dans la conduite non professionnelle de la presse internationale dans cette affaire.

Danny Seaman, l’ancien Directeur général du Bureau national pour le journalisme et aujourd’hui, directeur adjoint du ministère de l’Information et de la Diaspora, a indiqué que son ministère adoptait entièrement la version de Philippe Karsenty : « J’ai visionné des centaines d’heures de rushes et je n’ai pas été convaincu immédiatement. Aujourd’hui, il est plus qu’indéniable que France 2 et Charles Enderlin ont gravement failli à leur devoir d’éthique journalistique. L’Etat d’Israël ne l’a pas privé de sa carte de presse, non pas parce qu’il aurait informé comme il le faut dans cette affaire, mais par principe de la liberté de la presse ».

Danny Seaman conclut : « Il y a relation directe entre la position de la presse française dans l’Affaire Al-Dura ainsi que la tentative de présenter l’Etat d’Israël comme un tueur d’enfants, avec la non-couverture médiatique du massacre d’un couple et de trois de ses enfants en âge tendre à Itamar » 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 14:10

DIMANCHE 13 MARS 2011

Jorge Marirrodriga analyse le traitement médiatique de l'assassinat d'une famille juive
http://philosemitismeblog.blogspot.com
Une très bonne analyse (traduction) du journaliste espagnolJorge Marirrodriga sur le traitement journalistique de l'assassinat d'une famille entière par un terroriste palestinien. 

Les faits: Quelque part dans le monde un homme entre dans une maison et tue avec un poignard un couple et trois enfants dont les âges vont de 11 ans, trois ans et quelques mois [le bébé fut décapité].

Avec ces seules données: Nous, les journalistes, nous rapportons la nouvelle et dans 100% des cas nous mettons l'accent sur le bas âge des victimes, le manque de scrupules du meurtrier, le caractère injustifiable de son acte et, entre les lignes et les adjectifs, nous exprimons notre peine au regard d'un acte d'une telle sauvagerie.

Si le meurtrier est un Israélien et la famille palestinienne: Nous autres journalistes, nous rapportons la nouvelle et dans 100% des cas nous mettons l'accent sur le bas âge des victimes, le manque de scrupules du meurtrier, le caractère injustifiable de son acte et, entre les lignes et les adjectifs, nous exprimons notre peine au regard d'un acte d'une telle sauvagerie. Nous ajoutons que c'est une goutte d'eau dans la souffrance des Palestiniens aux mains d'Israël et ainsi transférons la culpabilité d'un homme sur un pays tout entier. Et il est même probable nous fassions des reproches si quelqu'un dans notre pays ose défendre Israël.

Si le meurtrier est un Palestinien et la famille israélienne:   Nous autres journalistes, nous rapportons la nouvelle, mais les enfants (même le nouveau-né) sont convertis automatiquement en "colons" et nous mettons l'accent sur le "messianisme" et la mentalité d'"extrême droite" des morts (même du nouveau-né). C'est précisément ainsi que certains agences de presse, radios, télévisions et médias espagnols rapportent les faits.

Ne sommes-nous pas, les journalistes, qui les vrais colonisateurs des têtes d'autrui ?

Source: Sobre Israel opinamos todos, le blog de Jorge Marirrodriga (Colonizando)
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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 08:48
Ghilad Shalit : Polémique entre TF1 et SIONA

 

jforum.fr/forum

lundi 14 mars 2011

A la suite de la demande du Président de Siona, Monsieur Roger Pinto, faite aux différentes télévisions, leur reprochant de ne pas comptabiliser dans les otages français le franco-israélien Guilad Shalit, seul BFM TV a pris en compte sa requête.

A ses relances répétées, Monsieur Jean-Marc Pillas, médiateur de TF1, lui a écrit à ce sujet. Roger Pinto s’est empressé de lui répondre...

Lettre de Jean-Marc Pillas à Roger Pinto, Président de Siona

Le cas du caporal Gilad Shalit de l’armée israélienne n’a en rien été occulté par les médias. Nous avons parlé de cette affaire à plusieurs reprises et particulièrement à chaque fois qu’il y avait un semblant d’évolution dans ce dossier. Nous avons à plusieurs reprises interrogé le père de Gilad Shalit en Israël et en France.

Cependant vous semblez ignorer que le binational (franco-israélien) Gilad Shalit a été enlevé en tant que soldat de l’armée israélienne portant l’uniforme de cette armée et non en tant que journaliste français ou employé français d’une entreprise française à l’étranger. C’est pour cette raison qu’il n’est pas considéré comme un « otage français ».

Israël est un pays souverain et si Gilad Shalit est binational il n’en est pas moins un résident permanent de l’Etat d’Israël. De plus il a été enlevé dans le cadre du conflit israélo-palestinien dans lequel la France n’est aucunement impliquée. Il appartient en premier lieu à l’Etat d’Israël et aux médias israéliens de se mobiliser pour obtenir la libération de ce soldat même si la France participe à ces efforts.

Trouveriez-vous logique que la France comptabilise comme otage français un soldat américain d’origine française détenu par les talibans en Afghanistan ? Vous vous présentez comme parlant au nom de la communauté juive. J’imagine que vous voulez parler de la communauté juive française !? Etes vous bien certains de la représenter dans sa totalité ? La France est la France, Israël est Israël et la communauté juive française est française avant tout, aussi longtemps que ses membres ne font pas leur Alyah.

Je pense qu’il n’est pas très sain de vouloir importer en France le conflit qui oppose Israël aux palestiniens ainsi que toutes ses conséquences.

Cordialement.

Jean-Marc Pillas, Médiateur de TF1

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Réponse de Roger Pinto, Président de Siona

Monsieur,

Nous accusons réception de votre courriel du 10 mars 2011.

Permettez-nous de vous manifester nos plus expresses réserves sur la pertinence de vos arguments.

D’abord, vous semblez oublier que la double-nationalité donne à celui qui l’obtient, les mêmes droits dans les deux pays. Même si Guilad Shalit habite Israël, il est, ne vous en déplaise, français à part entière.

Guilad Shalit, qui faisait son service militaire, a été enlevé en territoire israélien et en situation de non-belligérance. Il est détenu depuis presque cinq ans par les terroristes du Hamas en violation flagrante des règles internationales.

Pour rafraîchir votre mémoire qui semble défaillante, nous devons vous rappeler que la France entière, Président de la République en tête, s’étaient mobilisés pour Ingrid Bétancourt qui, comme Guilad Shalit, avait la double nationalité. Madame Bétancourt était franco-colombienne et résidait en permanence en Colombie. Elle a été enlevée par les F.A.R.C alors qu’elle était en campagne électorale dans son pays de résidence.

Vous nous interrogez « si nous trouverions logique que la France comptabilise comme otage français un soldat américain d’origine française détenu par les Talibans en Afghanistan ». Cette comparaison curieuse échappe totalement à notre compréhension.

Vous nous interpellez aussi sur notre droit de parler au nom de la communauté juive, tout en tenant à nous préciser que la communauté juive de France est française avant tout ! Qui vous a dit le contraire ? Nous devinons vos allusions qui essayent de nous entraîner dans un terrain plus que douteux.

Et vous terminez enfin en nous reprochant « d’importer en France le conflit qui oppose Israël aux Palestiniens ainsi que toutes ses conséquences ». Une telle affirmation est tout à fait fallacieuse !

J’ajouterais qu’en défendant le franco-israélien Guilad Shalit, nous le faisons aussi au plan humanitaire ; c’est un combat universel pour lequel vous semblez totalement insensible.

Nous avons l’intention d’alerter Monsieur le Président de TF1 pour lui demander si les positions de son médiateur correspondent à la ligne politique et morale de la chaîne.

Salutations distinguées,

Roger Pinto, Président de Siona

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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