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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 07:33

 

 

 

Netanyahou demande aux arabes de dire la vérité à haute voix

29 Novembre 2010 - Juif.org

Netanyahou demande aux arabes de dire la vérité à haute voix - © Juif.org
Le double langage des dirigeants arabes comme toujours !

« C’est un jour historique pour les relations entre le journalisme et la diplomatie, » a déclaré le premier ministre Benyamin Netanyahou lundi après la découverte de centaines de milliers de documents publiés par le site Wikileaks. Lors d’une réunion à Tel Aviv, Netanyahou a déclaré aux journalistes : « votre travail deviendra beaucoup plus difficile à faire, comme le nôtre. »
 
Les documents ont révélé, entre autres choses, que de nombreux dirigeants arabes ont appelé les Etats-Unis à attaquer l’Iran. « Si cette exposition fait que les dirigeants de la région s’abstiennent à l’avenir de dire ce qu’ils pensent dan des entretiens privés, alors nous avons un problème, » a déclaré Netanyahou.
 
« Mais si les dirigeants font leurs déclarations en public, il y aura un changement important. Lorsque des dirigeants sont prêts à raconter la vérité à leur peuple, cela favorise la paix. » Le premier ministre a ajouté que « la paix fondé sur la vérité à une chance durable. »
 
Selon Netanyahou, la fuite entraînera que les documents seront exposés à moins de personnes. « La fuite de télégrammes. Nous, en Israël, avons déjà appris ce danger, et nous nous sommes adaptés à cette réalité. »
 
Il a noté que cette nouvelle réalité a incité le gouvernement à limiter les réunions à deux ou quatre personnes. « Chaque personne que vous ajoutez entraîne la possibilité d’une fuite, » a-t-il noté.
 
« La plus grande menace pour la paix est la course à l’armement du régime iranien, et ce qui est le plus important, c’est que de nombreux dirigeants et gouvernements au Proche Orient se rendent compte de cette menace. Il y a un écart entre ce qui est dit publiquement et ce qui a été dit à huis clos, » a déclaré le premier ministre.
 
« Les dirigeants rendent compte qu’il y a une nouvelle menace, et une nouvelle compréhension. Je ne me souviens pas qu’il ait eu une telle compréhension au Proche Orient dans le passé. J’espère que les dirigeants auront le courage de dire publiquement à leur peuple ce qu’ils ont dit sur l’Iran. »
 
Netanyahou a également abordé le processus de paix et a blâmé les palestiniens pour l’impasse actuelle. Il a noté que le processus ne dépend pas seulement d’Israël. « Les palestiniens sont ceux qui n’ont pris aucune mesure. »

Revue de presse de l'ambassade d'Israel

WIKILEAKS : LES FAITS

La recette du Mossad pour provoquer une révolution en Iran / Ronen Bergman – Yediot Aharonot

Le site Wikileaks a commencé hier à rendre publics des documents classés du département d’Etat américain, révélant des secrets que nombre de pays auraient préféré garder strictement confidentiels, ainsi que des informations embarrassantes sur la façon dont les Américains voient le monde, y compris leurs alliés.

Selon des informations publiées par les médias, 2.217 de ces documents concernent Israël. L’angle israélien porte notamment sur les pressions qu’Israël exerce sur les Etats-Unis pour qu’ils trouvent une solution à la course iranienne à l’arme nucléaire.

L’un des documents révèle qu’en mai 2009, Netanyahu a informé les Américains que le président égyptien Hosni Moubarak et lui étaient d’avis que l’Iran était déjà nucléarisé et estimaient que la situation était ‘dangereuse’. Un autre document affirme que le ministre de la Défense Ehud Barak a indiqué en juin 2009 que le monde disposait d’une fenêtre d’opportunités de 6 à 18 mois pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Au-delà de ce créneau, indiquait-t-il, « toute solution militaire causerait des dommages inacceptables ».

Plusieurs documents montrent que les Etats-Unis croient qu’Israël envisage d’attaquer l’Iran. Selon un document américain interne, Israël « a jugé l’année 2010 comme une année critique après laquelle il sera difficile de porter atteinte à l’Iran ». Israël, lit-on dans ce document, attend que les Etats-Unis lui transfèrent des bombes destructrices de bunkers de type GBU-28.

Selon un autre document, le chef du Mossad Meïr Dagan a évoqué en 2007 avec le représentant du président Bush un plan israélien pour susciter un changement de régime en Iran à l’aide des minorités et des étudiants et ce, dans le cadre d’une stratégie israélienne à cinq piliers contre l’Iran, dont les quatre autres piliers sont les négociations diplomatiques, les sanctions, empêcher le transfert vers l’Iran de connaissances et de matériaux nécessaires pour le développement du nucléaire et, enfin, « des mesures secrètes ». Un an plus tard, la révolte des étudiants iraniens a éclaté.

Wikileaks : réactions israeliennes

Moubarak : « Netanyahu est charmant mais ne tient jamais sa parole » / Itamar Eichner et Yaniv Halili - Yediot Aharonot

Que disent les documents de Wikileaks sur le Premier ministre Netanyahu ? En lisant un message envoyé par un diplomate américain en poste au Caire, citant des propos qui lui ont été tenus par le président Hosni Moubarak, il n’est pas clair si Netanyahu devrait rougir de plaisir ou de honte. Selon Moubarak, « Netanyahu est élégant et charmant, mais ne tient jamais sa parole ». Moubarak l’aurait également dit à Netanyahu en personne.

Selon des ministres israéliens, les contacts sur le gel de la construction en Cisjordanie sont actuellement suspendus, les Etats-Unis s’employant à limiter les dégâts causés par Wikileaks. Pour un ministre de premier plan, le grand perdant de l’affaire Wikileaks est le processus de paix au Proche-Orient. « Cette affaire est à l’échelle de la chute d’un empire. Lorsque les Etats-Unis sont faibles, le premier perdant est Israël. C’est mauvais pour Israël, directement comme indirectement et ce, avant même que soit publiée la première critique à l’égard des dirigeants israéliens », a indiqué ce ministre avant la publication des documents.

Le vice ministre des Affaires étrangères, Dany Ayalon, a déclaré hier : « aucun document ne saurait porter atteinte à l’amitié israélo-américaine. Je ne prends pas ces choses trop au sérieux. Il faut être patient. Connaissant de près les relations israélo-américaines, je peux juger que l’ensemble des intérêts communs constitue la base de ces relations et non pas un événement ponctuel ».

Le Premier ministre Netanyahu et le ministre de la Défense Barak ont tenu ces derniers jours des réunions fermées avec des ministres dans lesquelles ils ont estimé que la publication des documents Wikileaks pourrait retarder les contacts avec l’administration américaine en vue de l’élaboration d’ententes permettant la reprise du gel de la construction en échange d’un package d’avantages américains à Israël.

WIKILEAKS : COMMENTAIRES

Les banalités de Wikileaks / Aluf Benn – Haaretz

Le « chapitre israélien » des télégrammes américains n’a révélé quasiment aucun élément nouveau sur les échanges entre Jérusalem et Washington. Ces documents secrets de l’ambassade américaine à Tel-Aviv montrent que les responsables des services de renseignements israéliens et des milieux de la Défense disent exactement les mêmes messages lorsqu’ils rencontrent de hauts fonctionnaires américains, des membres du congrès, ou des journalistes et des députés israéliens.

Wikileaks n’est pas parvenu à pénétrer les canaux sensibles des relations israélo-américaines, et même après cette publication, nous ne savons toujours pas ce qui s’est dit entre Netanyahu et Obama, ou entre Olmert et Sharon et Bush, ou entre Meïr Dagan et ses homologues au sein de la CIA et d’autres services américains.

Les télégrammes de Wikileaks tournent beaucoup autour de l’Iran, mais ne révèlent pas si ou quand Israël attaquera ses installations nucléaires. Les officiels israéliens se sont avérés beaucoup plus prudents que les dirigeants arabes, qui pressaient les Américains d’attaquer.

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 16:49

 

http://dan-levy.over-blog.com/article-karsenty-deconstructeur-de-propagande-contempo

 

 Rien n’aurait laissé penser qu’homme seul allait un jour réussir à dépouiller le journaliste militant Charles Enderlin du costume respectable qu’il s’était taillé au long d’une longue carrière professionnelle.


         Une entreprise d’autant plus aléatoire que Philippe Karsenty, en stigmatisant la « déontologie journalistique » de l’envoyé permanent de la chaîne publique France 2 en Israël, ne s’est pas seulement mesuré à la toute puissance du lobby médiatico-politique français (1). Il s’est aussi et surtout confronté à l’un des mythes les plus mensongers de la nouvelle conscience collective eurabienne, celui du faible palestinien victime d’un cruel bourreau israélien illustré par l’Affaire Al Doura, du nom d’un adolescent prétendument assassiné par l’armée israélienne le 30 septembre 2000 au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza.

          

charles_enderlin.jpg

Charles Enderlin, journaliste militant


         Cette « vérité » irréfutable filmée par le cameraman Talal Abou Rahma en l’absence sur les lieux de son « patron » Charles Enderlin, qui puise son inspiration dans les bons vieux stéréotypes antisémites recyclés, s’est répandue en Occident avec le concours professionnel actif et la bénédiction morale de cette corporation de l’ « Information » qui se proclame aujourd’hui diffamée par un hérétique, Philippe Karsenty.

 

         Ce que cette Affaire Al Doura nous révèle, c’est moins l’existence d’une collusion malsaine pour la démocratie entre les médias et le monde politique, que le degré d’engagement militant confinant au fanatisme qui obscurcit le regard et trouble le jugement d’un grand nombre de ces nouveaux missionnaires de l’ « Information ».

 

         Car indifférent à l’abondance de témoignages et de preuves scientifiques qui, à tout le moins, interrogent valablement la réalité du reportage (2) de Charles Enderlin diffusé par France 2 le 30 septembre 2000, et ignorant les conclusions, très critiques pour lui et son employeur, de l’action en justice entreprise par Philippe Karsenty, l’envoyé permanent de la chaîne publique à Jérusalem n’est pour autant jamais revenu sur son montage, son commentaire et ses conclusions.

 

         Diffusé le deuxième jour de la seconde Intifada par toutes les chaînes d’information de la planète auxquelles France 2 avait, fait exceptionnel, offert cette « mise à mort » symbolique, le « reportage » de Charles Enderlin et du cameraman Talal Abou Rahma alimentera une campagne mondiale de diabolisation et de délégitimation de l’Etat Juif en présentant ses soldats, et avec eux, ses citoyens, sous les traits d’assassins sadiques d’un enfant recroquevillé derrière un père impuissant.

 

         Plus de mille Israéliens et quatre mille Palestiniens paieront de leurs vies les conséquences de ces images, du commentaire hautement contestable de Charles Enderlin et de sa conclusion.

 

         Et en février 2002, c’est sous la photo du « martyr » Mohamed Al Doura et pour venger sa « mémoire » que le journaliste juif américain Daniel Pearl sera égorgé par des fanatiques islamistes.

 

         Aujourd’hui accueilli sur de nombreux plateaux de télévisions français qui contribuent ainsi consciencieusement à la promotion de son dernier ouvrage (« Un enfant est mort ») et de sa « vérité » sur l’Affaire Al Doura, l’intouchable employé de France Télévision campe sur des positions pourtant sévèrement ébranlées.

 

         Pendant ce temps, Philippe Karsenty parcourt les plus prestigieuses universités du monde. Reçu à Harvard, mais aussi à Chicago, Montréal, New York, Genève, Londres, Milan, Jérusalem ou encore à Istanbul, il dénonce inlassablement l’« imposture médiatique » de l’Affaire Al Doura.

 

         L’Union des Etudiants Juifs de Belgique ne pouvait manquer d’inscrire l’Université Libre de Bruxelles - mercredi 8 décembre 2010 - dans la tournée académique de Philippe Karsenty.


affiche-Karsenty.jpg


(1) La lettre de soutien écrite par le Président Jacques Chirac en 2004 valant certificat d’honorabilité pour le « soldat » Charles Enderlin en témoigne.

(2) Voir le rapport de l’expert en balistique qui déclarera devant la cour française « aucun élément objectif ne nous permet de conclure que l’enfant a été tué et son père blessé dans les conditions qui ressortent du reportage de France 2. »

 

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Dernière avancée dans l'Affaire al Doura: le Bureau du Premier Ministre israélien affirme officiellement que l'armée israélienne n'a pas tué Mohamed al Doura (voir ici)

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 14:42

 

 

Il devient amusant de constater que toutes ces émissions sur commande invitent bien Enderlin, mais se battent dans le vide contre un fantôme et que l'invitation à son principal contradicteur, Philippe Karsenty (rarement ou jamais nommé, mais en tant que tenant principal de la contre-inforamtion) pourrait peut-être offrir le cachet du sérieux aux têtes plates de la désinformation française. Il se défend âprement, Enderlin, mais il se défend contre qui ou quoi? Vous ne le saurez jamais! Peut-être que toute cette publicité par le vide finira t-elle par éveiller plus de soupçons quant à la vigueur de tous ces démentis successifs mis bout à bout (tabou) contre une vérité jugée recevable devant un Tribunal... : encore une remise en cause officielle contre la chose jugée. D'autre de conception du respect de la loi... 

Rendez-vous avec Patrick Pesnot, X et Charles Enderlin Victor Perez

 

BANN-PEREZ.jpg

 

Rendez-vous avec Patrick Pesnot, X et Charles Enderlin

 Victor Perez

L’émission de France Inter du 27 novembre, intitulée « Rendez- vous avec X » (1), animée par le journaliste Patrick Pesnot est, à elle seule, un exemple parfait de l’air du temps qui court enFrance mais aussi en Europe. Un air du temps qui occulte, pour le moins, le bon sens, l’intelligence, l’honnêteté et développe l’animosité envers tout soutien d’Israël. Air du temps authentifié par un certain X accordant, lors de cette diffusion, son avis ‘’éclairé’’ sur l’affaireMohamed A-Dura, cet enfant qui fut « assassiné » selon France 2 par les soldats israéliens.

 

Dès le début de l’émission l’animateur précise pour les auditeurs ce qu’il a vu et entendu dans ce fameux reportage de quelques secondes, filmé le 30 septembre 2000 par Talal Abou Rahmé, le caméraman officiel de la chaîne française pour la région de Gaza.

 

Ainsi, il atteste que Mohamed A-Dura « (…) gît à terre(…). Il est touché à l’abdomen. Le bras gauche est replié sous son ventre. On voit une blessure sur l’avant-bras droit du père. L’enfant bouge brièvement puis s’immobilise. Le père, prostré, est adossé au mur ».

 

Selon cette description, le père est blessé à l’avant-bras droit. Mais selon le commentaire deCharles Enderlin, repris par Patrick Pesnot, « Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venant de la position israélienne. Mohammed a douze ans. Son père tente de le protéger. Il fait des signes… Mais une nouvelle rafale. Mohammed est mort et son père gravement blessé. ». Singulière contradiction !

 

Chacun admettra qu’il existe des blessures plus graves que celle occasionnée par un projectile sur un avant-bras. Une ‘’blessure’’ qui n’explique nullement cependant l’évacuation de Jamal A-Dura vers un  hôpital jordanien quelques jours plus tard. Patrick Pesnot nous confirme donc, bien involontairement, être incapable de dénombrer les autres blessures du père et que tous les doutes, à ce sujet, sont largement justifiés.

 

Autre assertion, cette fois-ci du sieur X, rajoutant à l’air du temps anti-israélien. Pour ce dernier, Talal Abou Rahmé « est un caméraman très expérimenté dont le travail a été honoré par plusieurs récompenses ». Ce qui, à ses yeux, contrarie toute dévalorisation de son témoignage quant à l’origine des tirs. Et s’il y a ‘’dépréciation’’ de ses dires c’est uniquement, nous assure t-il, dû à ses origines ‘’palestiniennes’’. Accusation terrible de racisme primaire ! D’autant plus si l’on se souvient qu’Arlette Chabot elle-même, alors patronne de la rédaction de France 2, affirma son impossibilité de préciser l’origine des ‘’tirs mortels’’.

 

Alors ! Chabot ‘raciste’’ ?

 

Sur la même veine de dénigrement, est affirmé lors de l’émission que Tsahal a toujours refusé de participer à « une enquête indépendante » sur le sujet. Outre que l’on se demande ce que signifie « indépendante » et que la participation de l’armée israélienne n’est absolument pas indispensable, il est fait ici oubli de l’enquête convenue par le Crif et l’ancien Président de France Télévision Patrick de Carolis et qui n’est toujours pas en chantier. Faut-il accuser, alors, le Crif d’en être le responsable ? Celui-ci assure que « Les raisons qu’il (Charles Enderlin) donne (dans son dernier livre) du blocage de la commission d’enquête demandée par le CRIF à France 2 sont fausses ».

 

Enderlin n’a pas jugé utile de répondre à cette charge.

 

Il est dit encore, que « l’état hébreu n’entend pas être mêlé à cette thèse conspirationiste » anti-Enderlin. C’est ici omettre le communiqué récent du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou attestant, entre beaucoup d’autres choses,  « des doutes sur le bien-fondé  des affirmations de la chaine française FRANCE 2, telles qu'elles ont été diffusées le 30 septembre 2000 ». Omission volontaire (X n’étant pas sensé entant qu’expert dans l’émission ignorer les dessous de l’affaire) qui corrobore l’intention de désinformer les auditeurs.

 

L’un des derniers points relevé ici concerne l’énoncé d’une des thèses « perverse » des « propagandistes » selon le vocabulaire de X. Un des trois scénarios de ces derniers affirmerait « que les Palestiniens auraient eux-mêmes sciemment tué Mohamed à des fins de propagande » pour pouvoir accuser ensuite les Israéliens. Trame qui supposerait, selon X, « que le père du petit Mohamed aurait accepté que l’on tue son fils sous ses yeux ». X étant probablement un ‘’innocent’’, il est inconcevable pour lui de penser un court instant que les auteurs de cette scène, membres du HamasFatah ou autres organisations criminelles aient oublié de communiquer au père l’épilogue de l’épisode !

 

En revanche, les contradicteurs d’Enderlin sont à ses yeux capables du pire.

 

L’impression que l’on retire de cette émission est une insulte à l’intelligence remplaçant la réflexion. Réflexion qui amène, bon gré malgré, l’auditeur à s’interroger quant à l’éternelle absence des débats des principaux tenants de l’accusation. Au vu des émissions et écrits à charge qui se multiplient sur le sujet, le silence qui leur est imposé par tous les grands médias n’est qu’aveu de la fébrilité qui gagne ces derniers. Une agitation qui les contraindra tôt ou tard à ouvrir publiquement la controverse et à finalement reconnaître que l’envoyé permanent deFrance 2 à Jérusalem s’est fourvoyé en affirmant le décès d’un enfant faute d’éléments incontestables.

 

Ce qui au détour révélera les ‘’bons apôtres’’, tels Pesnot et X, comme des propagateurs d’une thèse nauséabonde à l’encontre des défenseurs d’Israël forcément ‘’racistes’’ et ‘’d’extrême droite’’.

 

Victor PEREZ ©

Liens :

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28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 08:18

 

 

Ma conférence de LA en vidéo / Summum de la campagne pro-Enderlin / En Israël du lundi 29 novembre au jeudi 2 décembre / Conférences et débat à Bruxelles le 8 décembre / Revue de presse

Philippe Karsenty

dimanche 28 novembre 2010
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -


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Depuis deux mois, la campagne destinée à promouvoir le livre de Charles Enderlin – « Un enfant est mort » - fait rage dans les médias français. De retour des Etats-Unis - si vous souhaitez visionner une de mes conférences de Los Angeles, cliquez ici - je découvre que le summum de cette campagne vient d’être atteint par France-Inter ce samedi 27 novembre 2010 au cours de l’émission «  Rendez-vous avec X  » de Patrick Pesnot.

Vous pouvez écouter cette émission en cliquant ici

Pour réagir à cette émission de France-Inter, je vous invite àécrire directement au médiateur de France-Inter en cliquant ici. Ne négligez pas cette action, cela peut avoir un effet.

Radio-Canada a offert une interview complaisante à Charles Enderlin. Pour l’écouter, cliquez ici.

La meilleure analyse (en anglais) du livre de Charles Enderlin est celle de Nidra Poller .

Pour ce qui me concerne, je serai en Israël, particulièrement àHerzliya, entre le lundi 29 novembre et le jeudi 2 décembrepour un voyage lié à mon activité de maire-adjoint de Neuilly-sur-Seine. Je n’y effectuerai donc aucune conférence.

Le mercredi 8 décembre 2010, j’effectuerai une présentation à l’Université Libre de Bruxelles qui sera suivie d’un débat avec Ouri Wesoly, un soutien de Charles Enderlin, qui a publié ceci : « L’exemple Enderlin ».

Voici quelques médias, principalement étrangers, qui ont traité de l’affaire de façon plus honorable : 
- A Child Is Not Dead : Philippe Karsenty and the Al Dura Hoax <http://pajamasmedia.com/blog/a-child-is-not-dead-philippe-karsenty-and-the-al-dura-hoax/
- Interview radio de Frank Gaffney <http://www.securefreedomradio.org/2010/11/11/november-11-2010-mark-krikorian-philippe-karsenty-sara-carter/
- Karsenty continues to expose al-Dura ‘hoax’ <http://www.cjnews.com/index.php?option=com_content&task=view&id=20307&Itemid=86
- 21st century blood libel debunked – again <http://www.jewishtribune.ca/TribuneV2/index.php/201011243763/21st-century-blood-libel-debunked-again.html
- Gérard Brazon-Puteaux-libre <http://puteaux-libre.over-blog.com/article-affaire-al-dura-des-novelles-de-philippe-karsenty-61114191.html>

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 14:17

 

 

Avis aux journalistes scrupuleux des faits - la Cisjordanie n'existe plus depuis 1967, le mot palestinien pour désigner les arabes a été créé il y a 40 ans

 

 

 

Frontière de la Palestine mandataire

 

 

Le Territoire du Foyer National Juif a été réduit de 77 % pour créer la transjordanie ou la Palestine Arabe

 

Article associé

L’histoire d’Israël en cartes

>La Diplomatie au Moyen-Orient- Israël, l'Etat-Nation du Peuple Juif : De la Conférence de San-Rémo (1920) aux pourparlers Netanyahu-Abbas.

 

 

 

En 1947 un nouveau partage s'impose cyniquement aux juifs, partager ce qu'il reste de leur territoire soit 23 % - Les arabes refusent et attaquent.

 

Objectivite.Utiliser les mots justes !

 


Une preuve textuelle du contraire ?


Voici les frontières de l’état arabe telles que décrites par la résolution 181 (lire l’intégralité de la résolution 181 II de l’ONU):


Frontières

 
A. L’État arabe

 
La région de l’État arabe comprise dans la Galilée occidentale est limitée (…) La frontière sud-ouest de la partie de l’État arabe comprise dans la Galilée (…) La frontière de la région accidentée de Samarie et de Judée part du Jourdain, au confluent de l’oued Malih, au sud-est de Beissan et prend franchement la direction ouest jusqu’à atteindre la route de Beissan à Jéricho (…). La limite nord de la partie arabe de la plaine côtière, partant d’un point situé entre (…)
 »


Suite au refus arabe du partage de la Palestine  occidentale [ndrl - La palestine juive qui devait encore être partagée - voir nos cartes], la région arabe de Galilée est devenue israélienne; la région arabe de la plaine côtière est devenue la bande de Gaza et la Judée-Samarie sera sans doute divisée en une partie palestinienne et une partie israélienne le jour où une paix serait signée.


La Cisjordanie n’existe plus depuis 1967. Nous sommes 43 ans plus tard… Les journalistes et les citoyens nommaient-ils le Canada « Nouvelle-France » en 1803 (43 ans après la conquête britannique)? Je ne le crois pas.


Les ennemis d’ Israël  utilisent consciemment le langage le plus délégitimant pour nommer les choses en Israël :


- Gel de la colonisation au lieu de gel des constructions.
- Colonie (quand ce n’est pas colonie de peuplement!) au lieu d’implantation ou de localité.
- Colon au lieu d’habitant.
- Esplanade des mosquées au lieu de Mont du Temple.
- Cisjordanie au lieu de Judée-Samarie.
- Mur (quand ce n’est pas mur de la honte ou mur d’apartheid!) au lieu de barrière ou clôture de sécurité.
- Abordage au lieu d’arraisonnement, quand la marine israélienne arraisonne un navire pseudo-humanitaire la plupart du temps dépourvu de toute aide réelle.

 

etc.......

Ils sont en mission. On peut les comprendre. Malheureusement, comme les critiques des radicaux d’ Israël  occupent tant de tribunes médiatico-journalistiques depuis 40 ans, leur langage délégitimant s’est tellement ancré dans les esprits que même les « amis d’ Israël  » l’utilisent parfois, par automatisme. Ce langage orienté devrait cesser au profit d’un langage plus neutre et inclusif. Avec plus d’ objectivité. …

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 12:42

 

 

En prenant le parti de ne traiter que des effets du conflit, sans en évoquer les causes, Carmignac joue sur la corde sensible et... "sur du velours". Il s'affiche en tant que financier de l'antisionisme, puisque prenant le parti de la GESTION par le Hamas de la Bande de Gaza, suite au retrait de 2005, mis en oeuvre par Ariel Sharon. Il prend le parti du coup d'Etat du Hamas contre les hommes de l'Autorité Palestinienne en juin 2007 et s'affiche du côté du refus de tout "processus de paix", "Plomb Durci" n'étant plus alors que la conséquence d'un bombardement sans réplique ou presque d'Israël et de ses citoyens (de ses victimes, incidemment) durant 8 ans et plus particulièrement, qui s'est intensifié, lorsque le Hamas a ravi le pouvoir au Fatah. En comparant le retranchement de toute vélléité de négociation et de cohabitation, inscrit en lettres de sang par le Hamas dans sa propre Charte, aux camps d'extermination nazie, Carmignac fait oeuvre de révisionnisme le plus confondant, puisque le Hamas, qu'il soutient, n'a jamais eu comme vocation de tolérer aucune présence juive à ses côtés. Raison de son isolement physique (pour ne pas qu'il nuise par voie de terrorisme), mais aussi diplomatique, y compris par la France et l'Europe, qui l'ont couché sur leur liste noire des mouvements terroristes. Quant à Khaï Wiedenhöfer, ayant fait ses "humanités" à Damas, on comprend mieux d'où lui vient son "objectivité".      

 

http://www.europe-israel.org/2010/11/25/carmignac-gestion-le-mecene-de-la-desinformation-palestinienne-par-jean-marc-moskowicz/

 

 

carmignac_fondation

Enfin après plusieurs articles et une action de distribution de tracts, le puzzle autour de l’expo GAZA 2010 se reconstitue. Les motivations de Monsieur Edouard apparaissent enfin au grand jour…

Au Musée d’Art Moderne se tient l’exposition GAZA 2010 du « faux-tographe » et « faux-tojournaliste » Kai Wiedenhöfer. Nous en avons longuement parlé dans divers articles. 

Nous avions interpelé Monsieur Edouard Carmignac afin qu’il expose ses motivations à financer un concours photos avec pour thème Gaza, puis une exposition et un livre GAZA 2010. Monsieur Edouard Carmignac n’a pas daigné répondre et refuse de nous parler au téléphone…

Mais la vérité se fait jour quant à ses motivations, même si certaines ne sont pas expressément formulées.

Voici ce qu’écrit Véronique CHEMLA sur le sujet :

La Fondation Carmignac


Créée en 2000 « pour promouvoir l’art contemporain », la Fondation Carmignac souhaite « faire partager le goût [du] président-fondateur [de Carmignac Gestion, société de gestion d’actifs], Edouard Carmignac, et de ses équipes, pour l’art contemporain ».

Elle organise ce Prix Carmignac Gestion du Photojournalisme 2009 « constitué d’une bourse de 50 000 euros permettant au lauréat la réalisation d’un sujet autour d’un thème imposé ». Cette Fondation veut « contribuer à défendre, non seulement l’indépendance financière de cette profession gravement fragilisée, mais également son indispensable indépendance d’esprit ». Un prix richement doté car la Fondation veut « donner les moyens à ces témoins essentiels du monde contemporain de continuer à se rendre dans des zones délaissées par les medias de masse, afin de faire leur travail avec le temps nécessaire à l’approfondissement des questions ».

Pourquoi Edouard Carmignac a-t-il choisi Gaza comme thème 2009 ? L’explication a été donnée aux journalistes lors du vernissage presse le 4 novembre 2010 :

« Il est inacceptable de voir les victimes de l’une des plus terribles tragédies du siècle rester pratiquement oubliées et abandonnées de tous. Vu d’Europe, ce n’est pas parce que la réalité effroyable des camps de concentration nazis a vu le jour sur le sol de notre continent que l’on peut accepter aujourd’hui la réalité de ce qui est devenu en 60 ans, avec la radicalisation du conflit israélo-palestinien, un véritable camp d’internement des Palestiniens aux portes d’Israël. Il ne s’agit pas ici de prendre parti pour un camp ou un autre, pour un camp contre un autre, mais de montrer la réalité nue, dans toute son atrocité. Et de contribuer ainsi, non seulement au devoir de témoignage du photojournaliste qu’est Kai Waidenhöfer, mais aussi à la prise de conscience des citoyens que nous sommes tous. Ces photos choqueront sans doute, et c’est aussi leur rôle pour contribuer à faire émerger la vérité. Le prix Carmignac Gestion n’a en effet d’autre vocation que de contribuer à faire la lumière sur un sujet qui nous tient à cœur ».

Aux journalistes indignés par ce parallèle infamant camp nazi/bande de Gaza et ce parti pris non assumé, Carmignac Gestion se récriait sans argumenter ni convaincre.

En plus de cette bourse généreuse, Carmignac Gestion « accompagne le lauréat après son reportage en lui offrant une exposition et une monographie, publiée par Steidl Publishers ». Un luxueux catalogue The Book of Destruction Gaza – One Year After the 2009 War offert aux journalistes avec… le résumé en français, de 20 pages, du rapport Goldstone.

Quant au dossier de presse bilingue français/anglais, il s’apparente à un opuscule de propagande anti-israélienne.

Monsieur Edouard Carmignac se lâche enfin « Le prix Carmignac Gestion n’a d’autre vocation que de contribuer à faire la lumière sur un sujet qui nous tient à cœur ».

Ainsi on apprend que Monsieur Carmignac a épousé la dernière cause à la mode, la cause « politiquement correcte », celle des Palestiniens. Mais pas n’importe quel Palestinien, non Monsieur Carmignac a choisi Gaza et donc de soutenir ainsi le Hamas, organisation islamo-terroriste qui opprime le peuple Gazaoui en premier lieu…

Que faut-il  voir dans cet opération de mécénat d’un prétendu journaliste-photographe épinglé à plusieurs reprises pour son manque d’objectivité, pour ses positions pro-palestiniennes ?

Plusieurs lectures sont possibles :

  • Soit Monsieur Carmignac est un grand humaniste, mais dans ce cas on peut s’étonner de son humaniste sélectif : si l’exposition montre des photos de personnes mutilées et blessées, les légendes de l’exposition n’indique pas que certaines de ces personnes ont été mutilées par le Hamas. Toute l’exposition laisse entendre que l’armée Israélienne est responsable de cette dévastation. Or au détour d’une interview sur France 2, Kai Wiedenhöfer, poussé dans ses retranchements, fini par lâcher que certaines victimes sont des victimes du Hamas. L’exposition ‘en fait état nulle part…
  • Soit Monsieur Carmignac est un homme habile qui, en choisissant le thème de Gaza et Kai Wiedenhöfer pro-palestinien connu, a « une idée derrière la tête ». En effet, le soutien à la « cause palestinienne » fait recette en ces temps difficiles de pressions internationales sur Israël. Mais dans l’esprit d’un financier habile comme Monsieur Carmignac il peut devenir un argument très « vendeur » auprès des capitaux Arabes et Islamiques… Et investir quelques milliers d’euros dans une opération de mécénat « orientée » d’une exposition totalement partiale et mensongère peut attirer de nombreux clients.

Revenons sur le contenu de l’exposition afin de démontrer que ce n’est ni une exposition artistique, ni une exposition « neutre ».

Elle s’intitule GAZA 2010 et d’après ce titre le visiteur s’attend à voir des photos de Gaza aujourd’hui. Cette exposition choquante présente 85 photographies en couleurs « autour de deux thèmes majeurs, les décombres et les portraits : 35 photographies de bâtiments détruits dont 10 panoramiques montrant les stigmates des bombardements et 50 portraits de Gazaouis blessés au cours de l’opération Plomb durci ».

N’y a-t-il aujourd’hui à Gaza 2010 que des décombres et des blessés ? Nous avons à plusieurs reprises montrés qu’au contraire Gaza est en plein « boom » économique.

 

Flyer distribué devant l'exposition GAZA 2010

Gaza affiche un taux de croissance à faire pâlir l’Union Européenne : 16% annonce le FMI.
Gaza est en plein essor : hôtels de luxe, belles villas, plages bondées, ouverture de centres commerciaux, etc… les photos que nous avons distribués sur le tract créé par Jean-Patrick Grumberg et Drzz.info le prouvent. Et pour les sceptiques il est utile de préciser que toutes ces photos viennent de sites internet palestiniens. D’’ailleurs le drapeau Palestinien y flotte ainsi que la mention « Gaza » sur plusieurs photos.
Gaza souffre d’obésité ! Dans le classement mondial de The Economist, les Gazaouis sont en 3ème position mondiale de populations souffrantes d’obésité…


Et comme nous l’avons indiqué plus haut, l’exposition omet volontairement de préciser que certaines des victimes présentées en photos sont des victimes du Hamas et non de l’Opération Plomb Durci.

Enfin comment vérifier la véracité de photos ? Ont-elles été toutes prises à Gaza ? A quelle date ? Dans quel lieu ?

Compte tenu de ce qui précède, on peut s’interroger sur leur véracité. Il est si facile de photographier un immeuble dévasté ou une personne mutilée n’importe où sur la planète et de dire « regarder voilà Gaza et les conséquences de l’attaque Israélienne ». L’Irak et l’Afghanistan sont des champs de ruines où ce genre de sujet foisonne, mais pas Gaza !

Monsieur Carmignac est bien trop intelligent pour ignorer tout cela…

Dès lors on ne peut qu’en conclure que cette opération de mécénat est un acte « politique » de désinformation contre l’Etat d’Israël.

Et comme le dit l’adage, « A qui profite le crime ? »

Carmignac Gestion, comme toute société, attend nécessairement des retombées de ses opérations de mécénat. Certaines sociétés choisissent de parrainer des voiliers de compétitions, des équipes de sport, des expositions artistiques.

Carmignac fait un choix très différent en investissant dans la désinformation pro-palestinienne. La clientèle potentielle que cette opération de mécénat peut attirer est la clientèle des riches investisseurs des pays de l’Organisation de la Conférence Islamique.

Si Monsieur Carmignac a résolument choisi de parrainer la désinformation pro-palestinienne il entre dans le « combat politique » contre Israël.

Dès lors il nous semble important d’en informer l’ensemble de la communauté financière internationale, notamment les investisseurs soutenant Israël, afin que chacun en tire les conséquences qu’il le souhaite.

Jean-Marc MOSKOWICZ

A lire sur le sujet un dossier complet de Véronique CHEMLA :

« Gaza 2010 » de Kai Wiedenhöfer


Vidéo réalisée par Denis Benkemoun avec des photos de Gaza issues de sites Palestiniens:

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 20:26

 

 

 

 

cyberwar.jpg


La cyber-guerre, manipulations des opinions ou réalité

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Certains libéraux américains accusent l'administration fédérale et le Congrès de donner une importance excessive aux menaces régulièrement évoquées de cyber-terrorisme ou de cyber-guerre.

e terme désigne les attaques de toutes sortes pouvant mettre en péril le fonctionnement du cœur des sociétés et des Etats modernes, les centres nerveux informatiques et les réseaux de télécommunication. Il peut s'agir d'intrusions plus ou moins nombreuses et réussies dans les systèmes. Celles-ci se produisent fréquemment mais apparemment sans conséquences notables. Il pourrait s'agir aussi d'offensive déterminées visant à paralyser durablement des points vitaux, à mettre en danger le fonctionnement de services publics entiers et finalement à provoquer des millions de morts. Le risque, dans ces divers cas, présente un aspect particulier. Il tient à l'anonymat des auteurs rendant difficile les ripostes, comme à l'imprévisibilité des agressions.

Depuis quelques années, dès avant l'arrivée à la Maison Blanche de Barack Obama, ces risques avaient mobilisé l'attention des décideurs américains. On avait parlé d'un nouveau front, décisif, dans la guerre contre le terrorisme et pour la sécurité nationale. Il en était résulté d'importantes dépenses visant à mettre en place des contre-mesures et des “retaliations”. Le tout se traduit par des contrats de recherche/ développement mobilisant des moyens humains et budgétaires de plus en plus importants. Ce sont, disent les rares opposants à ces politiques, autant de moyens qui sont détournés des vrais investissements industriels dont l'Amérique aurait besoin pour lutter contre la crise.

Il faut donc, y compris en Europe si le concept de défense européenne a conservé quelque sens, s'interroger sur ces menaces. Sont-elles réelles, faut-il y consacrer des moyens substantiels, revoir éventuellement pour les “durcir” l'ensemble des procédures transitant par les réseaux? Faut-il au contraire y voir des instruments de propagande, une sorte de nouvelle forme de « stratégie de la peur », par lesquels certaines puissances tenteraient de s'imposer au reste du monde? Il est évidemment quasi impossible de répondre à ces questions du fait que, semble-t-il, les services de renseignements occidentaux ne communiquent pas leurs sources aux responsables politiques, du fait aussi que dans beaucoup de cas, ils semblent ne pas bien connaître ce qui se passe exactement dans des pays présentés comme des agresseurs potentiels, Chine, Corée du Nord et Iran notamment.

Sur le long terme cependant, il ne fait aucun doute que la complexification et l'intrication de ce que nous nommons par ailleurs des systèmes anthropotechniques faisant appel aux technologies de l'information génèrera un terrain de plus en plus favorable à des perturbations spontanées ou provoquées mettant en difficulté les réseaux militaires et civils. Un système hypercomplexe génère nécessairement des “bruits” aléatoires, qui ne sont pas nécessairement l'effet de volontés malveillantes.

On peut considérer à cet égard que les “hackers” font partie de ces bruits. On ne les empêchera jamais de se manifester, de même que l'on ne peut empêcher a priori la survenue d'incidents d'exploitation dans une centrale nucléaire. Il convient par contre de les rendre aussi inoffensifs que possible par des mesures préventives de cloisonnement (containment).

D'une façon générale, il serait prudent que les concepteurs des grands systèmes s'efforcent, quant il est encore temps, de les rendre aussi robustes que possible, en prévoyant notamment des fonctionnements de secours ou par défaut susceptibles de prendre le relais en cas de défaillance. On ne doit pas oublier sur ce plan les risques n'ayant rien à voir avec la cyber-guerre tenant à l'éventualité non nulle de flashes ionisant provenant du Soleil, dont les astronomes rappellent régulièrement le danger (1).

Trois évènements récents obligent à s'interroger sur les mythes et la réalité de la cyber-guerre.

Le virus Stuxnet

On sait que ce virus ou ver (2), dénoncé par les autorités iraniennes comme une agression occidentale, peut-être israélienne, à l'encontre de leurs installations d'enrichissement nucléaire, a été (apparemment) pris très au sérieux par l'ensemble des experts en cybersécurité. Il serait susceptible de mettre en danger le fonctionnement de l'ensemble des installations critiques mondiales, notamment les systèmes de distribution des eaux, les centrales énergétiques ou les usines chimiques. Le virus vise en particulier les systèmes de contrôle dits SCADA, ou Supervisory Control And Data Acquisition.

Le directeur du National Cybersecurity and Communications Integration Center (NCCIC) dépendant du Département américain de la Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security) l'a décrit devant une commission du Sénat non seulement comme un danger mais un “game changer”, un agent changeant significativement les règles du jeu en ce domaine.

Stuxnet, ver spécifique du système d'exploitation Microsoft Window, vise à ce jour les calculateurs contrôleurs vendus par l'industriel allemand Siemens à l'industrie pétrolière, aux centrales énergétiques, aux barrages et à la distribution d'eau. Ce fut en Iran qu'il a été découvert pour la première fois l'été dernier, dans une centrale nucléaire fournie par les Russes et située près de la ville de Bushehr. Selon la firme spécialisée dans la protection contre les virus informatiques Symantec, il aurait été conçu spécialement pour bloquer, ou plus exactement pour favoriser l'emballement des moteurs des centrifugeuses iraniennes produisant de l'uranium enrichi. Mais selon le responsable du Global Intelligence Network de Symantec, il pourrait s'attaquer à des infrastructures critiques partout dans le monde.

La structure de Stuxnet est si complexe, selon Symantec, qu'elle n'a pu être décryptée immédiatement. Elle est hors de portée des possibilités de hackers ne disposant pas d'un équipement informatique exceptionnel. Un anti-virus est désormais au point, mais le danger demeure car des variants du ver pourraient être prochainement mis en circulation, s'attaquant aux mêmes machines ou à d'autres. Le code pourrait être facilement adapté pour cibler tous les systèmes de contrôle de par le monde.

Pour les Agences de sécurité, il s'agirait d'une menace dépassant largement tout ce qui avait été observé jusqu'ici. De plus la spécificité de vers tels que Stuxnet tiendrait à leur capacité d'entrer dans les ordinateurs sans se faire remarquer, pirater par ingénierie inverse les données et applications confidentielles des entreprises et des administrations, changer les modalités de programmation des systèmes afin de préparer des catastrophes tout en modifiant l'environnement informatique et physique de façon à ce que ces changements ne soient pas décelables avant l'offensive terminale. Jusqu'à ce moment, les contre-feux et anti-virus installés par l'utilisateur lui signaleraient que tout est normal.

Aucun gouvernement n'a jusqu'à présent présenté officiellement d'hypothèses relatives aux sources du virus, sauf les Gardiens de la Révolution iraniens qui dénoncent une agression d'Israël, soutenue par les Etats-Unis, à l'encontre de l'Iran. Il faudrait cependant que, si attaque délibérée il y avait eu, les responsables de l'opération aient fait preuve d'une légèreté peu vraisemblable de la part de grands services. Il en est un peu de même de la guerre des virus informatiques et de la guerre microbiologique. Les agents utilisés peuvent se retourner rapidement contre l'émetteur et le contaminer à son tour.

D'où l'hypothèse (certes en forme de parabole) que nous présentons ici: le virus Stuxnet aurait émergé spontanément de la compétition biologique qui oppose les agents informatiques dans le système nerveux global du monde. De telles émergences pouvant se reproduire à tous moments, il serait temps de cloisonner et spécifier de façon indépendante les grands systèmes de contrôle des équipements mondiaux.

Les agressions chinoises

Mais pour les responsables de la cybersécurité américains, le principal danger d'agression provient actuellement non pas de “bruits” imprévisibles dans un système complexe, mais d'attaques délibérées réalisées par des universités chinoise disposant d'une compétence scientifique hors pair. Un rapport a été présenté le 17 novembre devant le Congrès américain, détaillant un certain nombre d'attaques menées en avril dernier contre les échanges Internet sensibles de divers sites gouvernementaux civils et militaires américains par une société d'Etat chinoise. Les données auraient été transmises vers des routeurs situés en Chine (Rapport annuel de US-China Economic and Security Review Commission). Le relais aurait été pris par China Telecom. Des quantités considérables d'emails provenant des organisations attaquées auraient circulé pendant quelques heures ou jours en Chine. Mais aucune autorité chinoise n'aurait revendiqué la responsabilité de l'opération ni paru, apparemment, en tirer de bénéfices. China Telecom a nié vigoureusement, comme l'on pouvait s'y attendre, avoir été à l'origine de tels détournements de trafic.

Taïwan de son côté s'est plainte de nombreuses effractions dont auraient souffert ou souffriraient encore des bureaux d'administrations ou de cours de justice. 500.000 agressions par mois auraient été recensées à certaines époque. Mais dans ce cas, Taïwan incrimine moins la Chine que des hackers individuels, taïwanais ou étrangers. On pourrait répondre que la menace serait si considérable dans ce cas qu'il est difficile de la prendre au sérieux.

Dans les cas signalés aux Etats-Unis, on peut aussi s'interroger. S'agit-il de démonstrations visant à démontrer la sophistication technique acquise par les organisations chinoise en matière de piratage? S'agit seulement de l'œuvre de hackers individuels travaillant soit pour la Chine soit pour d'autres pays de la zone? S'agirait-il même d'un coup monté par les services de sécurité américains eux-mêmes (Department of Homeland Security, US Secret Service, Department of Defense ) pour mettre en évidence l'insuffisante protection que leur accorde la législation actuelle et la nécessité de renforcer les investissements de défense.

Ceux qui soupçonnent une certaine manipulation officielle seront confortés par une déclaration faite le 16 novembre, émanant du secrétaire à la défense Robert Gates (Ministre de G.W.Bush maintenu par Barack Obama). Selon lui, les cyber-attaques constituent une menace de plus en plus élevée, qui nécessite des efforts conjoints de protection de l'ensemble des agences civiles et militaires américaines. Le danger est si grand que si une cyber-guerre éclatait, les Etats-Unis seraient aujourd'hui condamnés à la perdre.

Le ministre a demandé au Pentagone de renforcer ses mesures de sécurité et souhaite que les fournisseurs de matériels militaires fassent de même. C'est souvent de leur côté en effet que des failles peuvent apparaître. Pour mener cette nouvelle politique, des ressources importantes vont être débloquées. La National Security Agency aura la haute main sur la contre-offensive en cours, y compris dans le domaine civil. On ne peut compter, selon Robert Gates, sur d'autres agences pour faire ce travail, car elles manquent de moyens et d'expérience.

Les considérations relatives aux droits civils seront prises en compte, s'il y a lieu, par une coopération entre la NSA et les services du Department of Homeland Security, selon des dispositions que Barack Obama vient de ratifier récemment. Les organisations de défense des droits ont réagi – assez mollement pourtant à une époque où la mode consiste à dénoncer les invasions de la sphère privée par l'Etat fédéral.

L'Otan dans la cyber-guerre

Le chef de la Sécurité des réseaux utilisés par l'état-major politique de l'Otan à Bruxelles et par ses centres de commandement opérationnel à Mons est un certain Dr Suleyman Anil, ingénieur turc (?) dirigeant la Cyber Defence and Countermeasures Branch de l'Organisation. Il dispose dorénavant d'équipes et de crédits renforcés. L'Otan se prépare en effet, elle-aussi à la cyber-guerre.

Le sujet a été mis à l'ordre du jour de la réunion des membres de l'organisation les 19 et 20 novembre à Lisbonne. Il s'agira d'une des priorités retenues par le nouveau “concept stratégique” fixant les objectifs de l'Otan pour la prochaine décennie. Les ordinateurs de l'Otan subiraient plus de 100 attaques par jour, s'échelonnant entre l'insignifiant et le danger réel. Beaucoup proviennent de virus introduits par les clés USB utilisées par les fonctionnaires mais d'autres de sources plus professionnelles. Les Serbes en avaient fait une première démonstration en 1999, répandant des e-mails de protestation contre les bombardements au Kosovo. Depuis 2002, la cyber-sécurité est désormais assurée par une division spécialisée qui vient d'être réorganisée. Les évènements récents, notamment l'offensive du virus Stuxnet, sont présentés comme renforçant l'urgence d'une meilleure protection.

Pour ce faire, les membres de l'Otan avaient décidé de coopérer plus étroitement avec les Etats-Unis en créant le centre de Tallin, en Baltique, sous le nom de Cooperative Cyber Defence Centre of Excellence. Nous avions à l'époque fait valoir quelques inquiétudes en provenance des services européens. Ce Centre est nécessairement aussi un excellent moyen de pénétration par les services américains des administrations et des industriels européens travaillant dans l'orbite de l'Otan. Les services russes, qui ne sont pas nés de la dernière pluie, ne manqueront pas de faire valoir le point si la coopération Otan-Russie était officialisée.

Sur le plan pratique, les services de l'Otan estiment que l'Organisation ne pourra pas être complètement protégée avant 2013. Un plan d'action conjointe avait été lancé en 2005. Des “memoranda of understanding” ont été signés avec 7 gouvernements membres de l'Alliance. Ils supposent des échanges de données et mises en conformité de procédures, mais on devine qu'à juste titre les grands Etats sont réticents à laisser par la force des choses aux Etats-Unis la haute main sur l'ensemble. Néanmoins, des exercices de cyber-défense sont organisés tous les ans, impliquant tous les membres. La “Cyber-Coalition 2010” a simulé de multiples cyber-attaques contre l'Otan et les Etats membres, destinées à tester leur processus de décision.

Nos lecteurs ne s'étonneront pas de nos profondes réserves à l'égard de toute ces gesticulations. Si l'Europe, dans le domaine de la cyber-défense comme dans les autres domaines de la défense militaire et économique, voulait vraiment être efficace, elle prendrait ses distances à l'égard de l'envahissement patronage américain. Elle se serait doté depuis longtemps d'un Etat-major opérationnel inter-Etats, doté de capacités purement européennes, complétant les moyens militaires propres à tel ou tel Etat. On en est de plus en plus loin aujourd'hui. La cyber-guerre mettra de plus en plus l'Europe de la défense (dans la mesure où l'on peut encore employer ce terme), comme les moyens de défense des Etats, à la merci des manipulations des Etats-Unis ou de simples hackers agissant pour leur compte.

 

Jean-Paul Baquiast

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 13:05

 

 

Mediapart, ou la nuit des longs ragots et autre Reductio Ad Hitlerum plénelienne

 

Par Marc Brzustowski, 

 

Pour © 2010 lessakele,  © 2010 aschkel.info

et © 2010 Europe Israël

 

 

casques_expo_gaza2

On le sait, la nuit, tous les chats sont gris. Mais, la réactivité des médias à courir après le moindre ragot juteux, est, peu à peu, en train de ramener le statut déontologique de « journaliste » à celui de nocturne fouilleur de poubelles. Mention spéciale : tout est bon dans le cochon. Ou : "tout ce qui est exagéré est insignifiant".

 

C’est le cas de MEDIAPART, le petit canard déchaîné d’Edwy Plenel, congédié, il y a peu, par ces Messieurs du "Monde", lors de pertes vertigineuses d’audience sous sa houlette trotskyste. Et après les révélations de P. Péan et P.Cohen, dans "La Face cachée du Monde, du contre-pouvoir aux abus de pouvoir (Mille-et-une nuits, 2003)"...

 

Voilà que le journal en ligne d’Edwy le Magnifique nous relate une terrible « Nuit de Cristal » Sioniste, lors de laquelle des œuvres d’art,  « à savoir les toiles de Pablo Picasso, Henri Matisse, Amadeo Modigliani, Marc Chagall ou Henri Matisse ! » (sic.), auraient purement et simplement frisé l’autodafé, que dis-je, la destruction massive !

 

« Dans la furie de leur assaut, ils ont de tenté de saccager les multiples oeuvres exposées aux côtés des photographies de Gaza dans l'enceinte du Musée d'Art Moderne, »

 

Il y aurait donc des traces de ces tentatives de dégradation? Et Edwy est en mesure de les aligner devant un auditoire, une Cour de Justice?

 

C’est, pourtant, écrit en toutes lettres de feu :

 

http://www.mediapart.fr/club/blog/velveth/231110/tentative-de-destruction-dune-expo-sur-gaza-au-musee-dart-moderne


Et, selon le journal que n’aurait pas renié le petit Goebbels illustré, la preuve du racisme foncier de ces « mercenaires encagoulés », bottés, « casqués », est bien qu’ils aient tenté de détruire Modigliani et Chagall. Non, messieurs, ces symboles juifs de « l’art dégénéré », ne méritent plus d’être exposés dans aucun Musée français. Ils devraient rejoindre rapidement les monticules de papiers, dont les écrits de Freud, Walter Benjamin, Einstein, Bergson, Lévi-Strauss, Lévi-Bruhl, Lev Davidowitch Bronst... (non pas lui! mon livre de chevet!)… et j’en passe et de bien pires, que s’apprêtaient, en toute impunité, à brûler ces « nervis », devant le peuple de Paris médusé, interdit, coît….

 


 

Heureusement que la bonne presse bien-pensante, fidèle à ses idéaux révolutionnant la réalité plus vite que la lumière, est là pour nous mettre en garde. Comme disait Léon, alias Lev Davidovitch Bronstein « si le soleil est contre-révolutionnaire, alors il faudra éteindre le soleil » ! Et Edwy, rédacteur en chef, de viser ce tissu d’inventions tendances, en se frottant les mains de fédérer toutes les Euro-Palestines de France et de Navarre pour le relèvement des « damnés de la Terre ».


Florilège (allez encore une petite rasade ?, après le décès tragique de Coluche, Mediapart prend la relève) : « Les affidés de la Ligue de Défense Juive (LDJ) ont tenté, dimanche dernier, de détruire cette exposition « Une trentaine de nervis sans doute affiliés à la LDJ dont certains étaient encagoulés et munis de casques de moto ont attaqué, dimanche après-midi, le Musée d'Art Moderne de Paris (11 Avenue Wilson, 7016 »,  « Les mercenaires, adeptes de l'extrême droite israélienne, … »,  « a été barré par le service de sécurité du musée qui a du faire preuve de courage. ».


Quel courage ! Et dans le XVIè, en plein jour! Lèves-toi, peuple de Paris, les loups sionistes sont entrés dans Paname ! Aux armes, aux barricades !


Mais les faits sont têtus. La trentaine de personnes rassemblée pacifiquement, à l’appel de deux sites en ligne, DRZZ (hacké le lendemain par les « nervis cybernétiques » proches de la tendance Mediapart) et Europe-Israël, se sont contentés de distribuer un flyer apportant un autre éclairage sur la réalité de Gaza 2010 : hôtels de luxe, belles voitures, plages bondées… une vérité en valant une autre. La LDJ, dans cette « affaire » (qui se noierait dans un verre d’eau si la rumeur n'enflait de suffisance), n’a fait que prêter son concours logistique, selon les objectifs déterminés avec les organisateurs du rassemblement. Le seul esclandre est relatif aux propos antisémites proférés par un employé du musée, devant témoins policiers oculaires. Une plainte a donc été déposée. Mais à charge contre l’employé du Musée, qui ne pourra s’être vu opposer aucune sorte de violence (quel courage encore une fois! Ëtre antisémite déclaré en 2010 fait montre de la vitalité et du fond de commerce de ces fonctionnaires enfin reconnus pour leurs mérites).


 Europe_Israel_Gaza_2010_1777

Dangereux nervis en pleine action

 

Le genre de « Reductio ad Hitlerum » du Canard Plénélien, et le désir frénétique d’assimiler les jeunes et moins jeunes Juifs de Paris et de France aux pires images des débuts de leurs propres persécutions en Allemagne hitlérienne -comme si, donc, c'étaient eux mêmes qui les avaient commises, au top du hit parade, crême de la crême de la culpabilité renversante-, tient de l’appel à la haine contre la moindre manifestation indocile de la Communauté juive de France rétive au discours tout prêt concocté par des officines aux sources factuelles plus que douteuses. Il n'est nullement question de vérifier des dires orientés ou d'investiguer, salir suffira (Il l'a déjà fait autrefois, en supervisant la publication de ragots plus infamants les uns que les autres, à l'encontre de Dominique Baudis ou d'autres, pourquoi se gênerait-il?).


Il est un exemple paradigmatique des entreprises forcenées de l’extrême-gauche antisioniste et, par là même antisémite (puisqu'une fois Israël délégitimé, il ne faudra plus que passer à l'étape suivante de l'exil ou du massacre de ses citoyens), de substituer les malheurs historiques des uns à ceux, plus actuels, des autres. Ces évènements sont relatifs à la domination par des groupes terroristes déclencheurs de guerres forcément « injustes », à Gaza en 2008-2009. C’est l’œuvre d’un « négationnisme en temps réel » qui ne conçoit aucune limite dans la manipulation des faits les plus obtus et consignés dans tous les rapports de police face à la réalité de ce qui a bien pu se passer, aux portes du Musée d’Art moderne, ce 21 novembre.


On se demande ce que fait la police, ce que fait le Ministre de l’Intérieur, face à de tels « débordements » pastichés par les articles de Mediapart. Si ce que dit ce journal est vrai, alors « Brice Hortefeux, je vous somme de les arrêter ! ».


A moins que MEDIAPART ait trouvé là de nouveaux créneaux de financement, ce coup de pub en valant un autre, pour Carmignac-Gestion, promoteur de cette expo orientée et ne souffrant nulle contradiction ?


Pauvre Edwy, pauvre France servie par une presse aux ordres et aux réflexes pavloviens destructeurs d’une seule chose : la liberté et la pluralité d’opinions.

 

(On se la refait, mais en anglais? : 

 

http://www.jewpi.com/mediapart-or-the-night-of-the-long-gossip-and-other-reductio-ad-hitlerum-plenelienne/)

 

 

Mediapart, or the night of the long gossip and other Reductio Ad Hitlerum plénelienne
Wednesday, November 24, 2010 Mediapart, or the long night of gossip and other Reductio Ad Hitlerum plénelienne Mediapart, or the long night of gossip and other Reductio Ad Hitlerum plénelienne By Marc Brzustowski For lessakele © 2010, © 2010 and © 2010 Europe aschkel.info Israel is well known, at night, all cats are gray. Read More
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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 12:26

 

 

Mise au point

 

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=22514&artyd=121
 

A propos de Stéphane Hessel : la réponse de Taguieff à Rue89
23/11/10
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- - Thème: Antisémitisme

 

 

 

Par Pierre-André Taguieff, le 22/11/2010, dans Rue89. 

 
Mis en cause dans votre article intitulé « Stéphane Hessel violemment attaqué pour sa critique d'Israël » (Rue89, 13 novembre 2010), je me vois dans l'obligation de vous répondre. J'ai publié une trentaine de livres, des centaines d'articles dans des revues savantes et donné de nombreuses interviews retravaillées, y compris sur cette polémique forcée. Dans mon dernier livre, « La nouvelle propagande antijuive » (Paris, PUF), vous ne trouverez nulle mention de l'« icône » Hessel. Ce n'est pas moi qui ai décidé de le prendre pour cible. Mais ce sont bien les adulateurs et les exploiteurs idéologiques de cette « figure morale » qui ont lancé une chasse à l'homme contre moi. Ce qui m'a conduit à considérer de près le cas Hessel. Comment ne pas me défendre contre des accusations portées avec mauvaise foi ? J'aborderai successivement quatre points.
 
1. La phrase virulente sur Hessel que vous m'attribuez est douteuse
 
Elle ne provient pas de l'un de mes textes publiés (livre, article ou interview) et mes accusateurs prétendent l'avoir récupérée dans les poubelles de Facebook. Je ne saurais en confirmer l'authenticité, puisque, sur mon « mur » Facebook (accès restreint), j'ai supprimé rapidement tout le passage de la discussion sur la campagne BDS (« Boycott, désinvestissement, sanctions ») dirigée contre Israël et, en particulier, sur le rôle de grand légitimateur qu'y joue, depuis le 15 juin 2010, Stéphane Hessel. Posté dans la soirée du 14 octobre 2010, ce passage dans lequel je variais sur la fameuse épigramme de Voltaire contre Fréron, où il est question de « serpent » particulièrement venimeux, m'a semblé inutilement polémique, et je l'ai supprimé quelques heures plus tard, pensant que la dimension littéraire de la satire ne serait pas perçue et que la métaphore polémique serait malencontreusement prise à la lettre. Ne trouvez-vous pas scandaleux, comme l'a fait le MRAP le 18 octobre 2010, d'attaquer un auteur non pas sur la base de ses écrits, mais à partir d'un extrait approximatif du brouillon d'une discussion entre « amis » qu'il a lui-même jeté au panier ? Au cours de cette vive discussion, j'ai formulé clairement mon opinion sur les positions anti-israéliennes, de plus en plus radicales, de l'ancien diplomate :
 
« Il aurait certainement pu finir sa vie d'une façon plus digne, sans appeler à la haine contre Israël, joignant sa voix à celles des pires antijuifs. Même le grand âge ne rend pas imperméable à la vanité, et ne met pas fin au goût d'être applaudi. » Il n'y a ici rien de haineux, mais bien plutôt l'aveu d'une déception, ou d'une désillusion. Ces propos lisibles sur mon « mur » ne sont évidemment jamais cités par mes accusateurs, preuve de leur mauvaise foi. Vous les citez partiellement, et je salue votre honnêteté intellectuelle. Pourquoi faudrait-il considérer Hessel comme incritiquable, quoi qu'il fasse ? Pourquoi tout jugement critique sur Hessel est-il perçu comme un acte sacrilège ?
 
2. Vous affirmez que le père de Hessel « était juif »…
 
… tandis que d'autres parlent des « origines juives » de l'ancien diplomate. Je n'en aurais jamais parlé s'il ne les invoquait lui-même régulièrement au cours de ses interventions publiques contre Israël. Pour ma part, je ne fais que me référer à ses propres déclarations sur la question, qui s'avèrent contradictoires. Cette identité juive est clairement rejetée par Hessel lui-même dans l'un de ses livres : « Je ne me considère pas comme juif » (Stéphane Hessel, « Citoyen sans frontières », Paris, Fayard, 2009, p. 75). Dans ses mémoires, Hessel précise quant à ses grands-parents paternels :
« Au tournant du siècle, Heinrich Hessel et sa femme Fanny rompirent avec la tradition juive, s'établirent à Berlin et firent baptiser leurs enfants dans la religion luthérienne. » (« Danse avec le siècle », Paris, Le Seuil, 1997, p. 10) Leur fils Franz, le père de Stefan, fut donc un Allemand élevé par des parents luthériens. Affirmer aujourd'hui, avec insistance, que Stéphane Hessel est « de père juif », « d'origine juive » ou encore « juif par son père » relève d'une étrange conception racialiste de la filiation, ne tenant nul compte des dimensions respectivement culturelle et politique de l'identité personnelle. Les « origines juives » de Stéphane Hessel se réduisent donc à ses arrière-grands-parents paternels. Toutefois, dans certains contextes militants, Hessel se présente volontiers, n'hésitant pas à se contredire, comme étant « à moitié » juif (Paris, 7 octobre 2010), comme si cela devait le protéger de tout soupçon d'antisémitisme. Il est permis de s'interroger sur cette judéité à éclipses.
 
3. Contrairement à ce que vous laissez entendre, je n'ai rien contre l'homme Hessel…
 
… que je respecte en tant qu'ancien résistant et ancien déporté. Personne ne saurait nier le fait qu'il a été résistant (à Londres de mars 1941 à la fin mars 1944, puis en France après son parachutage), qu'il fut arrêté en tant que tel le 10 juillet 1944 par la Gestapo et qu'il subit, durant environ huit mois (du 12 août 1944 au 4 avril 1945), le sort d'un déporté politique dans les camps de Buchenwald, Rottleberode et Dora. Ce n'est nullement lui manquer de respect que de rappeler, comme de nombreux travaux historiques l'ont établi, qu'il existait plusieurs catégories de déportés dans les camps nazis, et que Hessel fut un déporté politique (en tant que résistant : triangle rouge) et non pas un déporté racial (en tant que juif : triangle jaune). C'est en ce sens qu'il ne saurait, stricto sensu, être présenté comme un « survivant » ou un « rescapé de la Shoah », c'est-à-dire du génocide des juifs d'Europe. Je ne fais bien évidemment pas de hiérarchie entre les différentes catégories de déportés : je ne fais que rappeler une distinction que tout le monde devrait connaître. En tant que déporté politique, à l'en croire, Hessel fit preuve d'un remarquable esprit d'initiative ainsi que d'une exceptionnelle capacité de séduction qu'il exerça avec succès, au camp de Rottleberode, auprès d'auxiliaires de l'administration du camp qui constituaient un groupe de déportés politiques relativement privilégiés, les « détenus de fonction », appelés « Prominenten », ou « détenus prééminents occupant une charge majeure au sein de l'administration concentrationnaire ». Le jeune déporté politique Hessel y bénéficia d'un traitement de faveur. Il ne s'en cache pas dans ses mémoires :
« En décembre 1944 […], je suis pris en sympathie par les deux Prominenten de ce petit camp, le Kapo Walter et le Schreiber Ulbricht. Ils me font porter pâle et travailler auprès d'eux. Je profite des privilèges que ces déportés expérimentés ont acquis pour eux et pour leurs protégés : meilleure nourriture, un peu plus de place dans les châlits. Je dois ces faveurs à ma pratique de la langue allemande. […] Grâce à eux, je m'initie au fonctionnement administratif du camp. Ces tâches gestionnaires, d'ailleurs complexes, les SS les ont confiées aux détenus. Le climat humain dépend de la façon dont ces détenus de fonction, ces Prominenten s'acquittent de leur travail. […]. Walter et Ulbricht sont des politiques. […] Ils aiment bien m'écouter réciter des vers de Goethe ou de Hölderlin. […] Celui qui sait raconter, dans un camp, bénéficie de la meilleure des protections. » (« Danse avec le siècle », pp. 90-91). Hessel lève donc lui-même une partie du voile sur les raisons de sa survie dans l'un des camps nazis où il fut déporté. Son témoignage confirme les éléments d'information que j'ai cités et commentés sur Radio J le 20 octobre 2010. Et, puisque, dans l'actuel contexte de terrorisme intellectuel, il faut souligner même ce qui relève de l'évidence, je déclare me féliciter du fait qu'il a survécu.
 
4. Je ne fais nullement campagne contre Hessel
 
Je réagis à une campagne lancée contre moi, et j'exerce mon droit de critiquer librement les positions extrémistes que Hessel a prises ces dernières années contre Israël, dont il met en question la légitimité et qu'il propose d'exclure de l'ONU. Et je m'efforce de comprendre pourquoi et comment il en est arrivé là. Faut-il, pour échapper aux foudres des tenants du nouvel ordre moral propalestinien, que je me prosterne devant l'idole ? Et ce dans un contexte où, contraint et forcé par le dévoilement progressif, sur le Net, de la vérité historique sur un moment-clé de sa carrière diplomatique, il vient enfin de reconnaître publiquement, dans son interview publiée le 18 novembre 2010 par Politis, qu'il n'a pas été l'un des « corédacteurs » de la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, mais un simple témoin de son élaboration :
« On peut donc dire que j'ai assisté à sa rédaction de très près et de bout en bout, mais de là à prétendre que j'en ai été co-rédacteur ! » Il soutenait encore le contraire une semaine plus tôt, dans une interview publiée par Mediapart le 11 novembre :
« Je suis […] l'un des participants à la rédaction de cette déclaration universelle. »
S'il a dit vrai le 18 novembre, il mentait le 11. Un masque est tombé. La vie légendaire de l'« icône » commence à s'effilocher. Il est temps d'en tirer les leçons, en cessant de répéter pieusement qu'il a « participé à la rédaction » de la déclaration de 1948. Les « débuts » de Hessel apparaissent ainsi beaucoup moins « époustouflants » que vous ne le dites.
Voici les liens vers deux mises au point que j'ai publiées sur « l'affaire » (Hessel ? Taguieff ? ) : ici et là. Lien vers la pétition me soutenant.
 
Photo : D.R.
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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 11:09

 

 

 

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Non au mythe

de l'apartheid

 

 

 

Boycotteurs d'Israël attrapés en flagrant délit de mensonge (encore une x)

philosemitisme

 

encore et toujours des mensonges !

L'insolente bonne performance de l'économie israélienne insupporte nos chers boycotteurs qui annoncent une succession de succès ... toujours démentis.  

Le dernier en date nous vient des Pays-Bas.  Adri Nieuwhof et Guus Hoelen ont annoncé triomphalemet sur Electronic Intifida (texte immédiatement traduit en français par CAPJPO-EuroPalestine) un mirifique faux succès, tout en se contredisant: "La première caisse de retraite néerlandaise, le Pensioenfonds Zorg en Welzijn (PFZW [...] a informé Electronic Intifada qu’il se désengageait de la plupart des actifs israéliens détenus dans ses portefeuilles".  De la plupart seulement ?  Un coup de fil deBen Cohen [1], qui avait flairé la magouille, aux prétendus boycotteurs/ désinvestisseurs a permis d'établir qu'il s'agitssait d'un hoax, c'est-à-dire ces deux aimables farceurs avaient pris une certaine liberté avec la vérité.

"BDS (Boycott-Désinvestissement-Sanction) fait un adepte de plus....et de taille ! (ndlr)
Le principal fonds de pension hollandais liquide ses actifs israéliens
19 novembre 2010, par Michel Flament - coordinateur
L’internalisation intense des actions entrant dans le champ d’application des recommandations de BDS international prend une envergure telle que, sans conteste, les effets sur l’économie, et notamment sur l’économie de guerre, d’Israël en sont largement perceptibles. 
La réprobation universelle dont est l’objet le gouvernement de ce pays qui vit en marge des Lois et Conventions internationales finira bien par provoquer, en dépit des simpiternels réflexes nationalistes savamment entretenus, une dislocation d’une apparente unité nationale déjà largement fissurée et nous n’en voulons pour preuves que les mesures prises par le gouvernement en place tendant à museler pénalement et administrativement tous les mouvements pacifistes et de défense des droits de l’homme de + en + nombreux mais aussi de plus en plus poursuivis.
Cette fois-ci, le temps ne joue plus en faveur de l’Etat colonialiste et criminel."

Ben Cohen rétablit la vérité sur le site Hufftington Post (Another Israel Divestment Hoax):

When I read this report on the Electronic Intifada website claiming that the largest pension fund in The Netherlands had divested from the Israeli companies in its portfolio, it struck me that the campaign to subject Israel to a regime of Boycotts, Divestment and Sanctions - BDS for short - had hit a milestone. No longer, I said to myself, is this a matter of campus gesture politics. The long-awaited South Africa effect is finally manifesting. Then it occurred to me that the story might not be true. I contacted the fund's managers, the Dutch company PGGM, and they confirmed my suspicions. 

If you read the Electronic Intifada piece closely, you'll notice the giveaway line "...divested from almost all the Israeli companies in its portfolio," begging the question of why, if you've embraced the BDS gospel, would you not divest from every single one? Again, the answer is that the Dutch fund didn't divest in the first place. That is why, in its portfolios that deal with developed markets, you will find two Israeli companies - the software developer Checkpoint (now there's a line for all you budding comedians) and the supermarket chain SuperSol. [...]"

[1] Ben Cohen is Associate Director of Communications for AJC. A former BBC producer and reporter, he is the editor of AJC’s Z Word blog and AJC’s online news show, Reality Check. He is a contributor to the Jerusalem PostTabletHarry’s Place, the Jewish Political Studies ReviewCongress Blog and other outlets.  He comments on Middle East affairs for a range of national and global broadcast media, including CNNAl Arabiya and NPR.
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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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