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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 22:13

 

 

 

BANN-PEREZ.jpg

 

 

Charles Enderlin et le CCLJ

Par Victor Perez

 Article associé

La Campagne de mensonge planifiée, d’insulte à la vérité factuelle et d’intoxication caractérisée par l’AFP au Profit de Charles EGO Enderlin

Le Centre Communautaire Laïc Juif  (1) possède une charte qui donne envie d’y adhérer. Une charte décrivant un programme « Basé sur l’esprit du libre examen, de la tolérance à l’égard d’opinions contradictoires et du refus de tout dogme » et qui renforce « notre solidarité avec Israël et avec toutes les communautés juives dans le monde qui mènent le combat pour assurer leur existence physique, morale et culturelle ».

 

Un seul mot d’ordre donc ! Juifs de la planète, unissez vous derrière le CCLJ.

 

Le hic, est qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. Ainsi, lors de l’évocation de l’affaire Mohamed A-Dura, dans un article intitulé « L'exemple Enderlin » (2), aucun poncif dégradant n’est compté lorsqu’il s’agit de décrire « un groupe de Juifs français et d’Israéliens francophones », « de la droite dure ou de l’ultra-droite », « obsédés par l’idée de ‘’ réinformer’’ une opinion publique ‘’ désinformée’’ en permanence par la totalité de la presse mondiale, journalistes juifs inclus ». « L’occasion leur a semblé bonne de montrer à ces derniers les risques qu’ils encourraient s’ils ne faisaient pas leur boulot de Juif : être agressé, couvert d’insultes, de mensonges, de menaces, calomnié, harcelé… Comme l’exemple Enderlin ».

 

Un Charles Enderlin décrit en cet article comme « un journaliste chevronné, honnête, soucieux de déontologie, attaché aux faits » !

 

A lire ces quelques lignes, on ne peut douter que la vérité n’est pas ailleurs qu’entre les mainsd’Ouri Wesoly, l’auteur de l’article. En conséquence, vient à l’esprit quelques questions saugrenues que l’on est presque gêné de poser.

 

Ainsi, la première d’entre elles est de savoir pour qu’elles raisons France 2 n’a toujours pas diffusé sur sa fréquence, à titre d’information, le documentaire de la chaîne allemande ARDréalisé par Esther Schapira ?

 

La seconde, est de connaître les raisons d’un boycott généralisé de Philippe KARSENTY sur toutes les fréquences françaises ! Un français parcourant les universités les plus prestigieuses de la planète aux fins d’informer de sa théorie sur cette affaire et cependant interdit d’antennes dans son propre pays !

 

La troisième concerne les juges ayant innocenté Philippe KARSENTY de toute diffamation à l’encontre de France 2 et son envoyé permanent en Israël. Sont-ils eux aussi des « Juifs de droite et d’ultra-droite » ?

 

La suivante est plus terre à terre. Quelles preuves détient le CCLJ qui lui permette une telle certitude dans la véracité de la mort de l’enfant quelque soit ses assassins ?  Véracité pourtant mise en doute ironiquement dans le même article et à dessein de ridiculiser ces ‘’mauvais juifs’’ : « Sauf que les Al Dura n’avaient pas été touchés puisqu’on ne voyait aucune trace de sang. Et le petit Mohammed n’avait pas davantage été tué puisqu’il bougeait encore après son décès ».

 

Peut-on être touché par des projectiles de M16 sans saigner et bouger après sa mort ? C’est ce qu’affirment les inconditionnels d’Enderlin.

 

On y perdrait presque son Judaïsme laïc belge à poser ces simples questions et à s’apercevoir qu’au final « l’esprit libre » et la « tolérance à l’égard d’opinions contradictoires » ne sont que de vains mots dans ce centre communautaire. D’autant plus lorsque l’on sait que les images précédant l’événement ne sont que des images de mises en scènes, et que nul autre caméraman, pourtant nombreux sur place ce jour, n’a filmé les départs en ambulance de l’enfant et du père ou tout autre fait relatif à l’affaire.

 

On en vient donc, immanquablement, à s’interroger quant à l’objectif recherché par cette attaque frontale à l’encontre de ceux qui ont reçu dernièrement, dans ce combat, le soutien du gouvernement de Benjamin Netanyahou !?

 

Il n’est pas trop de rappeler que ce centre appuie les ‘’intellectuels’’ juifs de JCall dans sa lutte contre ce dit gouvernement et sa légitimité. Un centre donc d’orientation gauche fétide n’ayant aucun scrupule à diviser le peuple juif à des fins politiques. Une politique qui, dans l’attente du pouvoir, s’accoquine avec des individus tels Daniel Cohn-Bendit signataire d’une pétition en faveur des boycotteurs d’Israël.

 

Ce qui s’apparente à tout, sauf à une solidarité avec Israël comme attesté par le programme de ce centre communautaire. Triste constat !

 

Victor PEREZ ©

 

 

 

 

Liens :

 

(1) : http://www.cclj.be/structures

 

(2) : http://www.cclj.be/article/2/1399

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 11:44

 

 

Qui a créé Stuxnet ? La Black Hat d’Abu Dahbi sortira-t-elle les auteurs du chapeau? Les pistes du marché noir et du détournement sont évoquées.

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La  Black Hat 2010 d’Abu Dhabi, sommet mondial de la cybersécurité, réunit aujourd’hui et demain (11 novembre) les meilleurs experts mondiaux du secteur. Au menu, les dernières analyses sur les failles du monde numérique au quotidien: applications  diverses,  téléphonie mobile,  distributeurs de billets etc, et bien sûr sur toutes les lèvres: “Stuxnet” (*).   Des questions aussi simples que: “ qui a conçu le ver, à quels fins, avec qui ? ” restent en effet – théoriquement – sans réponses.

Le très sérieux expert en sécurité Dark Reading dans un pré-papier sur la Black Hat,  met à contribution Tom Parker de Securicon.  A l’inverse des démarches forensiques habituelles qui tentent d’analyser comment fonctionne le ver (ou le cheval de Troie) et comment il dérègle sa cible, Tom Parker semble avoir mis au point une méthodologie  différente pour remonter aux auteurs. Tout est dans l’écriture du code. Des corrélations sont ensuite établies avec des concepteurs potentiels.  Parker en dira plus à la Black Hat sur le fonctionnement de son outil.

Dark Reading cite un autre expert: Greg Hoglund , fondateur de HBgary et  spécialiste des empreintes dans l’écriture des codes.  Greg a mis au point un logiciel permettant de tracer les auteurs d’un code malveillant à partir d’observations récurrentes. Il a ainsi démontré l’origine de l’attaque ”Aurora” grâce à une méthodologie claire fondée sur la combinaison d’éléments multiples (qui vont de la sémantique aux structures d’algorithmes en passant par le social engineering). 

L’outil développé pour le traçage permet une visualisation des points intéressants. Greg Hoglund  établit un parallèle avec les empreintes digitales. On peut établir des corrélations mais on ne peut identifier les coupables (individus ou organisations) que grâce à des bases de données ad hoc. C’est donc ensuite aux entités gouvernementales chargées de faire respecter la loi de procéder à l’identification puis aux arrestations éventuelles.   D’après ses travaux, les cybercriminels à l’origine des gros malwares ne seraient pas des milliers mais seulement quelques centaines dans le monde.

Concernant Stuxnet, Tom Parker estime qu’il s’agit du travail d’au moins 5 personnes.  Selon lui, le logiciel malveillant a échappé au contrôle des concepteurs initiaux et s’est répandu partout dans le monde.  Il penche donc pour la vente ou la cession du petit bijou informatique, par une organisation à une autre organisation. L’utilisateur final étant moins avancé technologiquement que les auteurs du code. Première hypothèse, il s’agit d’une cession d’Etat à Etat de type marché noir. Deuxième hypothèse le ver en circulation a été  détecté par une puissance tierce qui a tenté de le détourner à son profit, mais de manière beaucoup plus maladroite que le concepteur original.  D’où la contamination générale.  En l’attente de nouveaux éléments demain à Abu Dhabi. A suivre.

 

(*) Le logiciel malveillant Stuxnet a été découvert le 17 juin 2010 par la société bioélorusse “VirusBlokAda” . Le 14 juillet 2010, l’expert allemand en reverse engineering informatique, Frank  Boldewin met pour la première fois en évidence le ciblage par le cheval de Troie de l’interface homme-machine SIMATIC WinCC de Siemens. Ce logiciel  permet de visualiser les processus automatisés de sites industriels. (La méthode de connexion, et le mot de passe utilisé, seront anonymement divulgués sur Twitter 2 jours plus tard).

 

Dominique Bourra, CEO NanoJV.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com 

 

“Stuxnet est un travail d’amateur !” Gadi Evron brise le mythe.

Dissection.  (Genèse de l’affaire Stuxnet).

Selon plusieurs experts israéliens, Stuxnet n’est pas un code d’origine militaire.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 22:21

 

 

Les médias pour arme
Par JPOST.FR 
02.11.10

digg del.icio.us facebook

Déligitimiser Israël aux yeux du monde. Pour Danny Ayalon, vice-ministre des Affaires étrangères, les armes de l'Autorité palestinienne (AP) ont évolué. Désormais, prime un combat politique diffamatoire qui vise à calomnier l'Etat hébreu sur la scène internationale.


PHOTO: AP , JPOST

"L'AP a tenté de nous vaincre militairement, économiquement, et via le terrorisme. Sans succès. La ligne de front se situe désormais sur le terrain politico-juridique", expliquait le vice-ministre aux militants venus assister à un séminaire sur les relations publiques de l'Etat d'Israël.

Et d'ajouter : "Nous devons comprendre que nous sommes face à un ennemi opiniâtre, qui manipule Internet et les associations humanitaires de façon particulièrement sophistiquée."

La communication : une arme réelle

Pour Ayalon, si la campagne de délégitimation persiste, elle constituera un véritable obstacle à la paix. Il soutient que pour venir à bout de ce danger, Israël doit s'unir. "Nous avons besoin d'un réseau plus large que les institutions officielles. Au 21e siècle, la communauté toute entière doit faire front pour résoudre ces problèmes."

Et d'assurer que le gouvernement est prêt à soutenir financièrement une campagne de réhabilitation de l'Etat hébreu. Redorer son image ne sera, toutefois, pas une mince affaire. "Nous ne pourrons faire ça seuls", précise Ayalon.

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 21:13

 

 

 

Charles Gouz fête les dix ans de desinfos.com

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=22244&artyd=11


03/11/10
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- - Thème: Crif

 

 

 

Voici dix ans, vous avez fondé desinfos.com .Qu’est-ce qui a conduit quelqu’un comme vous, qui n’avez pas un passé journalistique à vous lancer dans une telle aventure ?
 
Je suis issu d’une famille engagée depuis longtemps dans le soutien à Israël, mon Père était un militant de la première heure de l’AUJF et j’ai hérité de cette passion et de l’amour d’Israël.  La reprise de la 2e intifada, en septembre 2000 et le déchaînement médiatique contre Israël, m’ont incité à œuvrer contre la désinformation. Mon passé comme co-fondateur et animateur de Radio J en 1981, a ressurgi.
 
Il y a 10 ans, les nouvelles technologies commençaient à permettre une diffusion élargie des news sur Internet. J’ai vite compris que chaque citoyen pouvait participer au recoupement de l’actualité et des sources et donc contribuer à une information plus juste. Les journalistes n’avaient plus cette exclusivité qui pouvait être partagée !
 
Vous avez raison de souligner  l'aventure que représente pour un simple citoyen de devenir un peu journaliste. Passionné d’informatique et amoureux d’Israël, je me suis donc lancé en septembre 2000, tout seul, dans ce grand projet de desinfos.com !
 
Les choses ont-elles évolué depuis 10 ans ?
 
Les choses ont beaucoup évolué car la "caisse de résonance" est devenue mondiale et immédiate. En quelques clics, l'information juste ou fausse fait le tour de la planète. Il faut travailler en temps réel et réagir immédiatement, ma femme Elise me voit souvent boucler la Lettre de Desinfos.com tard dans la nuit.... La réaction à la calomnie contre Israël ne doit pas attendre !
 
La désinformation est toujours présente mais elle est maintenant limitée aux médias profondément anti-israéliens.
 
L’échange d’articles est quotidien et généralisé entre les sites agissant pour la défense d’Israël, ce qui permet une réactivité importante et efficace en cas de nécessité.
 
Qui sont vos lecteurs ?
 
Ils sont variés et sont loin de tous appartenir à la communauté. Je souhaitais un site ouvert à tous et le pari a été gagné. Le courrier des lecteurs montre cette diversité. Ainsi, le site participe à un échange de vue franc, mais qui dans l’ensemble demeure courtois.
Aujourd'hui, selon l’actualité entre 3.000 et 10.000 personnes consultent le site quotidiennement pour faire la part des choses et disposer d'un éclairage plus équilibré. Environ 5000 internautes sont inscrits à la newsletter quotidienne.
 
Desinfos.com touche maintenant la jeune génération par sa présence sur Twitter et Facebook.
 
Avez-vous une ligne politique ?
 
Oui, une seule, la défense de l'existence d'Israël, comme seule patrie du peuple Juif ! Pour le reste, ma seule exigence est de pouvoir faire valoir des points de vue plus justes et équilibrés sur l'actualité.
C'est une ligne souvent bien difficile à tenir et dans l'affaire Al Dura par exemple, la vérité a encore du mal à faire son chemin...
 
Pour l’avenir du peuple juif et d’Israël, faites vous partie des optimistes ou des pessimistes ?
 
Avec ce que le Peuple Juif a connu et surmonté, lorsqu’on voit ce qu’est devenu Israël en 60 ans, comment ne pas être optimiste…
 
Je suis donc résolument optimiste et le combat contre l'antisémitisme ne date malheureusement pas d'hier. Il se continue par la lutte contre la volonté de délégitimer Israël. Mon action - bien modeste - est de participer activement à ce combat pour mes enfants et petits-enfants. Ils sauront que leur "Papy" a, en quelque sorte, résisté à sa manière et avec les armes que lui a donné la révolution de l'internet. A chaque époque, nous avons des luttes à mener pour notre existence. Notre temps est celui de l'information.
 
Dans 10 ans, desinfos existera-t-il toujours ?
 
Certainement et sous d'autres formes encore plus adaptées aux nouvelles technologies. Il est important que les jeunes générations s'impliquent dans ce travail de lutte contre la désinformation (qui restera lui permanent). Les bonnes volontés sont les bienvenues !
 
 
Photo : D.R.
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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 22:23

 

http://www.israel7.com/2010/10/%C2%ABpourquoi-avoir-attendu-dix-ans%C2%BB/


Par Yéochoua Sultan 

 

Le document du 21 octobre qui met Tsahal et l’Etat d’Israël hors de cause, et qui fait suite à une campagne de désinformation qui dure depuis dix ans, n’a été révélé dans la presse israélienne que le 31 octobre. En effet, Philippe Karsenty, qui lutte depuis huit ans contre cette campagne calomnieuse, accusant Israël du meurtre d’un enfant arabe au carrefour de Netzarim, a obtenu gain de cause. L’urgence de cette dernière démarche, consistant à la publication de ce document, a été justifiée par un regain de l’intérêt suscité par cette affaire, en raison de la publication médiatisée d’un livre, Un enfant est mort, dont l’auteur n’est autre que le correspondant par qui le scandale arriva. Ce dernier a réfuté récemment sur les plateaux de télévision les objections rappelant les verdicts des différents procès, en faveur de Karsenty, accusé par lui et par son employeur, de diffamation. Enderlin a effectivement soutenu qu’aucun démenti officiel n’avait jamais été émis par les autorités israéliennes, prouvant donc selon lui qu’il ne mentait pas.

Yuli Edelstein, le ministre de l’Information, a reconnu qu’il eût mieux fallu que ce courrier délivré en français et en hébreu fût publié bien plus tôt, peu après le début de l’affaire. «Dans le monde entier, cette affaire d’al-Dura alimente la propagande antisémite, a-t-il déclaré. Aujourd’hui encore, sa « mort » est marquée comme un jour de deuil national auprès de l’AP et de plusieurs autres pays.» Il a évoqué l’obligation qui incombait à Israël d’effectuer une enquête approfondie au plus vite, et que cette lenteur a contrasté avec l’empressement du côté adverse prompt à monter cette affaire en épingle.   

Il a ajouté: «Aujourd’hui, il est clair qu’il a été injuste de faire endosser la responsabilité de cette affaire à Tsahal et à l’Etat d’Israël. Les éléments d’enquête démentent radicalement les accusations qui ont été soutenues à l’encontre d’Israël. Ces accusations n’ont pas alors été vérifiées par les médias internationaux. »

Edelstein reconnaît que les efforts qui ont été fait pour rejeter ces accusations «sont le fait de quelques personnes de bonne volonté, en Israël et dans le monde, à l’image de Philippe Karsenty, qui a été jusqu’à être traîné devant les tribunaux mais qui a eu raison de ses contradicteurs. En revanche, aujourd’hui, nous avons un courrier officiel du bureau du Premier ministre, et il représentera un tremplin en faveur de l’avancement de la position israélienne aussi bien en Israël qu’à travers le monde.»

Il a cependant considéré qu’un tel démenti à l’époque des faits aurait été interprété comme une tentative de refuser d’assumer ses responsabilité, bien qu’il critique dans un même élan la rapidité avec laquelle le porte-parole de Tsahal avait fait part des excuses de l’armée. «A présent, il convient également de réexaminer le film produit par le caméraman de France 2. Il faut faire éclater au grand jour s’il s’agissait d’un vrai ou d’un faux, fabriqué de toutes pièces. Dans ce contexte, il faut savoir que même les tribunaux français, quand ils ont exigé que leur soit présenté le film dans son intégralité, n’ont pas obtenu ce qu’ils demandaient. »

Le ministre reste pourtant sceptique, bien qu’il reconnaisse l’importance de cette victoire: «Il faut certes se servir de cette annonce officielle émanant du bureau du Premier ministre, mais il ne faut pas perdre de vue que ce document n’aura aucun effet sur ceux pour qui nous pouvons être accusés a priori de tout crime possible.» En outre, il réfute l’analyse selon laquelle le mutisme voulu des autorités à la suite de ce scandale a été une maladresse. Il soutient en effet qu’une telle prise de position aurait pu au contraire provoquer des attaques encore plus virulentes contre l’Etat d’Israël. 

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 20:07

 

 

Palestiniens de Judée Samarie : un document remarquable démontre que leur progrès économique est au cœur de l’action israélienne

 

Hélène Keller-Lind

dimanche 31 octobre 2010
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -



Dans la désinformation systématique dont Israël fait l’objet un aspect est assez méconnu . Un document officiel israélien démontre pourtant à quel point le travail de l’État hébreu pour l’amélioration du sort des Palestiniens dans les Territoires à l’Est de la Ligne Verte est essentiel. Il qui explique pour une très large part que l’économie palestinienne – largement basée sur les énormes dons de fonds extérieurs – se porte particulièrement bien. Ce qui serait impossible sans cette aide israélienne indispensable. L’attribuer à la seule gouvernance de Salam Fayyad est un exemple majeur de désinformation.


COGAT, une coordination israélo-palestinienne de près de 30 ans

COGAT, tel est le maître mot dès lors que l’on évoque l’action d’Israël dans la majorité desTerritoires situés à l’Est de la Ligne Verte. Mais qui le connaît...Or cet organisme israélien,établi en 1982, qui regroupe des représentants dedifférents ministères israélienset del’armée - il reste des questions desécuriténon résolues, on le sait - fonctionne en8 Bureaux de Liaison et de coordination régionaux, comprenant Israéliens et Palestiniens, gère toute l’interaction entre Israël et les Palestiniens – excepté les actes terroristes ou de boycott palestiniens->http://www.desinfos.com/spip.php?pa...] -mais aussi lesIsraéliens, de Judée Samarie. Ces régions se situent à et autour des villes palestiniennes deJénine, Naplouse, Tulkarem, Kalqiliah, Ramallah, Bethlehem, Hébron, Jericho et la périphérie de Jérusalem. 

Pour une plus grandeefficacitéces Bureaux ont plusieursdépartements  : agriculture, transports, commerce et industrie, travail et emploi, communications, un coordinateur pour les projets économiques, un coordinateur pour le commerce extérieur, un coordinateur mixte. Ils travaillent enétroite collaboration avec des Palestiniens à tous niveaux.

Cette coopération se fait auquotidienet dans les moindres détails. Il ne s’agitpas d’une administration de répression ou de « colonisation », mais degestionavec participation israélo-palestinienne essentielle pour assurer au mieux « le bien être des administrés »arabes ou juifs sur le plan civil. Point n’est besoin donc de mouches du coche affirmant que ce sont elles qui permettent ces rencontres et dialogues. Même siun projet de zone industrielle franco-palestinienne nous en coutera 100 millions d’€, en plus du reste des largesses françaises qui ne se limitent pas à l’aide de l’AFD....Cela ne peut remplacer ce travail de gestion quotidien dans tous les domaines et à tous les niveaux qu’Israël fait avec l’Autorité palestinienneet lesorganisations internationales. C’est d’ailleurs avec l’accord de COGAT que tout se fait, y compris les réalisations de l’ADF.

Il convient de rappeler comment sont répartis les rôles en Judée Samarie. Israël a appliqué lesAccords Intérimairessignés en1995et laJudée Samarie a été divisée en trois régions adminisratives.Israëla gardé le contrôle de la Zone Coù ne vivent que150.000 Palestiniens. La plupart de ce qui relève de l’administration civile en Zones A et B, soit 40 % de la Judée Samarie, a été transféré àl’Autorité palestinienne. Une coopération étroite y existe entre celle-ci et les autorités israéliennes. Par le biais de COGAT.

COGAT fait du progrès économique palestinien une priorité

La division économie de COGAT, qui a fait duprogrès économique palestinienun enjeu important pour 2010, tient compte des nécessités sur le plan de la sécurité tout en facilitant la circulation, grâce à desmesurescomme l’extension des horairesd’ouverture des terminaux commerciaux et du Pont Allenby, l’entrée des Arabes israéliens dans les villes de Judée Samarie, l’augmentation du nombre depermis de travail à 25.000 avec une validité passant de 3 à 6 mois, un accès àIsraëlàplus de 600 hommes d’affairespalestiniens et leur famille proche. Elle met en place desvisites d’étude, séminaires et atelierspour des hommes d’affaires et professionnels palestiniens en Israël. Et inclut la présence de Palestiniens dans les foires commercialesetexpositionsen Israël. C’est également grâce à elle que l’utilisation d’explosifs est autorisée depuis septembre 2009 dans les carrières, ce qui a contribué àdévelopperce secteur ainsi que celui de laconstruction... Les conditions de permis sont le smêms que pour les carrières en Israël. La liste est trèslongue...

Il y a une coopérationcommerciale, y compris le commerce extérieur, etéconomiqueà tous niveaux, dans le respect des accords signés en 1994. Avec des rencontreshebdomadaireset des demandes des demandes depermistraitées en général en 24 ou 48 heures. Uneexemptionpour les étiquettes en hébreu des produits vendus sur le marché palestinien est même accordée !

En2009, ce sont 289 licences d’imporation qui ont été accordées, 1199 exemptions de standards et étiquetage, etc. En un an il n’y a euque 10 % de demandes de licences d’importations refusées. Pour des raisons toujours valables.

Bref,la coordination entre Israël et les Palestniens pour améliorer l’économie palestinienne est primordiale. Le volume d’échanges quotidiens est énorme

Rien n’est jamais parfait, surtout sur fond d’incitation antisémite, mais le rôle du gouvernement israélien dans l’envolée économique palestinienne est essentiel

Dire que tout est parfait seraitabsurde. Quelle administration peut se targuer de fonctionner parfaitement...De plus le terrain est relativementhostileet la menace d’attentats terroristesest malheureusement toujours réelle.Lesadministrésde l’Autorité palestinienne sontéduqués à la haine des Juifs et d’Israël, présenté comme illégitime et, de ce fait, plus de 50 % des Palestiniens veulent voir disparaître l’État hébreu .L’Autorité palestiniennea mis en place unboycottdes produits fabriqués dans les implantations ou y ayant transité et une interdiction de travaillerdans ces implantations ou souutient la campagne de BDS en occident. On imagine donc que dans ces condtions les rapports ne sont donc pas toujours au beau fixe...

Pourtant, en dépit de tous ces facteurs négatifs, cette gestion fonctionne.La meilleure preuve en étant l’envolée de l’économie palestinienne– sous perfusion extérieure et qui vit artificiellement grâce auxmillions venus de l’étranger->http://www.desinfos.com/spip.php?pa...– . Elle est mieux gérée que par le passé, ce qui n’était pas difficile, maislacorruption continue à régner, à un degré sans doute moindre.Dire que cette embellie ne serait due qu’au seul Salam Fayyadrelève de l’escroquerie intellectuelle...Celui-ci n’a réclamé des donateurs« que » 885.000 € cette année, en plus de toutes eles autres subventions et donations...Le travail énorme réalisé par legouvernement israélienqui y consacre des ressources très importantes est lacondition sine qua non...

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 20:02

 

 

 

 

Pour y voir un peu plus clair

par  Yves Montenay de L'Institut Turgot

1 octobre 2010

 

 

Yves Montenay lors d'une réunion à l'Institut Turgot (avril 2009)On se souvient que pendant les années 1970 il était de bon ton de pourfendre le monopole occidental des agences de presse. On souhaitait « un nouvel ordre mondial de l'information », c'est-à-dire en gros une information venant du Sud.

Nous étions alors dans les utopies du « nouvel ordre mondial » tous azimuts (« stabilisation » du prix des matières premières, « démocratisation » de l’ONU etc.) J’avais à l’époque ferraillé contre ces délires dans Le socialisme contre le tiers monde.

Puis tout cela s’était atténué avec la prise de conscience que donner la majorité à l’ONU aux partis communistes russes, chinois et affiliés ou enrichir les autocrates du Sud n’était pas l’idéal, tandis que capotaient les accords de cours de stabilisation des matières premières.

On s’était en particulier aperçu que "l’information" venue du Sud (et, alors, de l’Est) n'en n'était pas une, venant de régimes liberticides.

A partir de 1976 (chute de Saïgon), et de 1979 (Invasion de l’Afghanistan), l’URSS remplaça les EU dans le rôle du « méchant », puis disparut avec la plupart des partis frères, tandis que les PC chinois et vietnamien réussissaient un remarquable tête à queue. Il y eut un mouvement intellectuel parallèle avec « les nouveaux philosophes » qui entama en France la majorité intellectuelle marxisante.

Mais l’empreinte dans les esprits restait coriace, et les altermondialistes reprirent le flambeau (D’où ma nouvelle réaction avec''Le mythe du fossé Nord-Sud)''. Les altermondialistes s’allièrent aux islamistes radicaux contre l’Occident, avant de s’apercevoir qu’ils divergeaient sur tout le reste et de se retrouver par ailleurs « trahis » par une des « victimes », selon eux, de l’Occident, la Chine, qui se développa en ignorant leurs idées. Et voici que ces deux ex-amis mettent en œuvre concrètement ce « nouvel ordre de l’information », sans en reprendre l’utopie gaucho-libertaire.

Il ne s’agit plus de parlotes sorbonnardes ou onusiennes, mais de conquérir les médias : radio, télévision et Internet. Cela en s’appuyant sur l’argent du pétrole pour les uns, sur la percée dans l'industrie, les services qualifiés, puis la recherche scientifique pour les autres, Chine en tête. L’argent du pétrole va à la Russie, à l’Arabie, à l’Iran et de là cascade vers diverses entreprises hostiles par conviction ou intérêt, via l’action étatique (Iran, Arabie …) ou le détournement de l’importante charité musulmane, voire par simple racket physique ou moral.

Le résultat concret est que le rôle mondial qu'ont eu la BBC, CNN ou la Voix de l'Amérique est en train de s’affaiblir. Ces grands réseaux diffusant les idées occidentales buttent sur de plus en plus d'obstacles et sont de plus en plus concurrencés. The Economist du 14 août nous en donne ci-dessous quelques exemples.

Les obstacles sont le refus des autorités locales de retransmettre en FM : ainsi la Voix de l'Amérique en russe n'est plus relayée que par une radio locale au lieu de 85 en 2003. Plus grave est la concurrence dans les têtes des auditeurs et spectateurs : depuis 2006 la Chine, l'Iran, le Japon ont lancé des chaînes internationales d'information en anglais et bien d’autres langues. La seule chaîne chinoise d'informations internationales a un budget de 15 fois celui de son homologue de la BBC, et à des programmes dans un plus grand nombre de langues. Parallèlement la BBC et La voix de l'Amérique ont fortement diminué leurs émissions en ondes courtes tandis que la radio internationale chinoise les doublait. Les réseaux locaux s'ajoutent à cette concurrence : le Kenya est passé ainsi d'une chaîne nationale à 20 télévisions et 80 radios.

Le Qatar mérite une mention spéciale : ce petit émirat, en froid avec l’Arabie Saoudite, a lancé la chaîne Al Jezirah en 1996. Cette chaîne a eu immédiatement un grand succès, étant en tête dans sa région avec 39 % des auditeurs contre 1 % pour la chaîne lancée par l'Amérique pour la concurrencer. Elle a internationalisé son action en lançant un réseau en anglais qui s'appuie sur 80 bureaux locaux, avec un effort particulier vers l'Afrique. Sa percée vient de sa relative liberté de ton, qui contraste avec le terne et le convenu des chaînes nationales officielles. Les citoyens des pays arabes pouvaient enfin avoir sur leur propre pays d’autres nouvelles que celles acceptées par la censure. C’était un grand progrès, l’ouverture d’une fenêtre sur l’extérieur, avec un grand professionnalisme et « un très bon arabe, très agréable à écouter » me disent de nombreux Maghrébins. Vu d’Occident, c’est certes « une fenêtre sur l’extérieur », mais elle donne sur la cour, entendez qu’elle est très arabocentrée. C’est un atout, car les chaînes françaises reçues au Maghreb se soucient d’abord de leur audience en France, et ne donnent pas à leurs interlocuteurs du Sud suffisamment de nouvelles de la région qui les intéresse. De plus, comparées à Al Jezirah qui est très pro palestinienne, elle semblent pro-israéliennes (alors qu’Israël les accuse d’être pro-palestiniennes), et leur crédibilité en souffre. Or Al Jezirah « se talibanise » d’après ses propres présentatrices, après avoir « lancé » Ben Laden en diffusant ses communiqués (ce qui ne doit pas faire oublier que ledit Ben Laden à été « créé » par les Américains pour contrer les soviétiques en Afghanistan ).

La bataille est également rude sur Internet, qui est bon marché et bien adapté aux audiences dispersées. C’est devenu un média de masse qui concurrence la presse et la télévision. Là aussi d’abord américain, puis occidental au sens large (les Sud-Coréens et les Japonais ont été parmi les premiers à s’y engouffrer), il est maintenant répandu partout où l’électricité est présente, en Chine bien sûr, mais aussi dans une grande partie du reste du monde, avec un retard important pour l’Afrique subsaharienne. Il bénéficie aux Occidentaux : en Russie, si la diffusion traditionnelle de La voix de l'Amérique recule, ses vidéos sont de plus en plus téléchargées, mais la Chine, l’Iran, la Tunisie et bien d’autres s’opposent à son usage « occidentalisant » (libéralisme politique, de mœurs, de croyance…) en le bloquant de mille façons (voire le bras de fer entre Google et le gouvernement chinois) et en s’en servant de manière offensive. De même pour les islamistes, dont les sites vont du rappel des traditions musulmanes (ou présentées comme telles à un public mal formé) au manuel de maniement des explosifs et à l’appel au meurtre. On en est arrivé à une guerre au sens propre, où les services secrets paralysent ou détournent les sites de l’adversaire.

Ainsi, sans que le terme soit réapparu, « le nouvel ordre mondial de l’information » prôné par les gauchistes de naguère se met en place sous nos yeux. C’est notamment une conséquence logique de la diffusion de l’efficacité économique par les idées libérales (ou, plus concrètement, par certaines d’entre elles au détriment des autres). Heureusement la baisse fantastique du coût de l’information permet à des acteurs « de la société civile » d’entrer aussi dans la danse. La suite des événements se jouera largement entre elle et les dictatures locales. Le rôle de l’Occident sera certes réduit, mais il restera important pour le soutien en idées, en expérience politique et historique et, espérons-le, en motivation. On me répondra que je suis un optimiste incurable.

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 20:06

 

 

Humoir noir & espionnage. Le nouveau surnom du Canard ? “Farces News !” (*)


  
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Autant le Canard Enchaîné sert avec la maestria d’un chef étoilé les derniers cancanages, babillages et pipelettages de la buvette de l’assemblée ou des alcôves de la République, autant ses analyses moyen-orientales sentent le réchauffé et le complot en boîte. Question de culture d’entreprise peut-être. Il paraît que chaque fois qu’une porte claque au Canard, la rédaction sursaute: “ciel mon Mossad!”. 

Plus sérieusement, dans sa dernière livraison (**), le palmipède se met en chasse d’un bon scoop. Au menu le virus Stuxnet et l’explosion de l’usine de missiles en Iran. Enfin, se dit-on un travail journalistique fouillé va nous éclairer sur deux bien grands mystères de l’actualité récente. Foin des égarements de blogueurs, des déraillements télévisuels, place à la presse d’investigation.

Malheureusement, le Canard fidèle à son habitude, sort les rations de combat et l’ouvre-boîte.  Passons sur la date de péremption car  Stuxnet a défrayé la chronique fin septembre et tout ce qui était communicable semble avoir été dit.  Voyons tout de même ce que nous sert maitre Canard. Verbatim : «après une première attaque en juin, quelque 30 000 ordinateurs iraniens en fonction dans les sites industriels et nucléaires, la plupart équipés de logiciels Siemens, sont tombés en rideau le 25 septembre dernier. Tous victimes d’un virus baptisé Stuxnet”.

Et là on reste bouche bée face à l’ampleur de la révélation. Des milliers d’ordinateurs commandant les centrales iraniennes sont tombés en rideau s’il vous plaît le même jour (on ne révèle pas l’heure et la minute car le canard sait protéger ses sources). Et on se dit là, chapeau, celui qui a fait cela, ce n’est vraiment pas un amateur. Bingo, car le Canard, fine plume, enchaîne : “une opération que n’ont pu mener des amateurs même très experts en virus”.  

Nom d’un petit bonhomme,  se dit-on, qui donc peut-il bien être derrière pareil exploit ? Mais le Canard poursuit : “plus perfide encore, trois explosions ont endommagé le 12 octobre, une usine enterrée dans les monts de Zagros” situés en Iran. Et là bien sûr c’est le déclic, le virus, les centrales iraniennes, l’usine d’armement enterrée…Bon sang mais c’est bien sûr. Et le Canard fanfaronne “à l’Etat Major des armées le doute n’est guère de mise: une action plus que plausible des Israéliens”. 

Alors là si c’est l’Etat Major qui le dit, circulez simples mortels et puis « plus que plausible », ça en impose franchement. C’est archi-signé qu’on vous dit. Et si vous ne lisez pas les romans à frissons, on vous souffle le nom du coupable: c’est le Mosssad (ciel!) et mieux encore pauvres  profanes, c’est le « Komemiut » (prononcer Komemiout) la branche action. Alors là,  si l’on est debout on s’assied. Komemiout, on ne sait pas très bien ce que c’est, ni d’où ça sort, mais le côté Komintern, Khomeiny, et  puis un zeste de iout qui fait un peu parapluie bulgare. Franchement terrifiant. On ne veut pas en savoir plus, c’est vrai, cela foutrait presque les chocottes ce truc: si tu ne manges pas ta soupe, j’appelle Komemiout.

Bon reprenons. Les faits maintenant. Le virus “Stuxnet” est un cheval de Troie en circulation depuis 2009. Il a été découvert en juin par une petite société d’antivirus paragouvernementale biélorusse qui travaille avec l’Iran. Presque tous les pays du monde dont les USA ont été touchés, avec une proportion élevée d’infections mesurée  en Iran, Inde, Indonésie qui ne sont pas des modèles (surtout l’Iran) en protection antivirus. Il n’y a pas eu d’attaques et encore moins de pannes synchronisées le 25 septembre. Ni avant, ni après cette date d’ailleurs, pour la bonne raison que le seul dégât que peut commettre le “virus” est de dérégler un processus industriel donné, très ciblé, en fonction d’un code de programmation précis, de préférence connu à l’avance.  Aucun expert sérieux au monde ne valide aujourd’hui la thèse ciblée spécifiquement sur l’Iran. Aucun expert ne peut dire non plus quel système industriel en particulier était visé.

 Rien de concret ne permet d’établir que l’infrastructure nucléaire iranienne a été touchée et les seules supputations concernent Natanz et portent sur une baisse éventuelle de production mesurée l’an dernier sur la fois d’un document wikileaks. Les 30 000 ordinateurs dont parle le Canard sont des ordinateurs situés en Iran sans aucun lien pour la plupart avec quoi que ce soit de stratégique. Ils ont été contaminés par Stuxnet comme des millions d’ordinateurs dans le monde.

Bref tout l’argument du Canard est du grand, du très grand n’importe quoi. On est étonné d’ailleurs que les experts ne tombent pas sur le Canard pour lui clouer le bec, tant le mur du çon est cette fois pulvérisé.  On reviendra  juste un instant sur l’affaire de l’usine souterraine pour souligner l’indigence des arguments: les éléments de preuve se résumant à “plus que plausible” et plus loin “avec sans doute une forte assistance des services américains” ben voyons, les américains ne sont jamais bien loin.

Ce nouveau dérapage du Canard prêterait à sourire, s’il ne s’inscrivait dans une petite campagne de déstabilisation qui dure depuis des années et vise à peu près tout ce que la France compte d’alliés hors Europe. Au premier plan desquels: les Etats-Unis et Israël.

(*) L’agence de Presse iranienne « Fars News » fait figure de modèle de rigueur journalistique en comparaison de notre hebdo satirique national, l’homonymie est donc totalement fortuite.

(**) Canard Enchaîné du 27 octobre 2010, p. 3 “Sabotages barbouzards en Iran”.

 

DB.

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

 

 

Humour noir. Cancanages dans la « Mare Nostrum » : LE CANARD ENCHAINE RACONTE TINTIN AU PAYS DES ESPIONS.

Afghanistan. Humour noir. Le Canard fait feu sur Petraeus avec un pistolet à bouchon. Un blessé léger: l’information.

COOPERATION DE DEFENSE FRANCO-ISRAELIENNE: LE NON SCOOP DU CANARD ENCHAINE.

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 12:26

 

 

 

Philippe 1

 

Chers amis


Comme je vous l’avais écrit récemment, j’ai prolongé mon séjour en Israël (à Tel-Aviv) jusqu’au dimanche 31 octobre afin de favoriser l’évolution positive des médias et des autorités israéliennes au sujet de l’Affaire al Doura.

Le bureau du Premier Ministre israélien a diffusé jeudi dernier le communiqué suivant qui a été repris sur le site de l’ambassade d’Israël en France :
Communiqué du Bureau du Premier Ministre israélien sur l’affaire Mohammed Al-dura
Le communiqué en français cliquez ici

Charles Enderlin y a répondu de la façon suivante : Le Directorat national de l’information et le complot… cliquez ici

Même s’il reste de nombreux journalistes qui prennent la défense de Charles Enderlin en France (ici, ici ou là), mais aussi en Israël (ici), les médias (principalement israéliens et américains) comprennent de mieux en mieux l’Affaire et ses conséquences historiques.

Concentré sur mes objectifs politiques et médiatiques, je n’avais pas l’intention d’effectuer de présentation publique.

Néanmoins, à la suite de ces derniers développements favorables, je ferai une présentation ce samedi soir (30 octobre) à 20h à Herzliya Pitouah à l’adresse suivante : Wingate 90.

J’y présenterai les preuves de la mise en scène de France 2 et je ferai le point sur l’évolution du dossier, tant en France qu’en Israël.

A bientôt,

 

Lisez ou relisez Les interviews données sur les sites franco-israéliens par Philippe ici en Israel.

 

Interview exclusive de Philippe Karsenty :  

« Il est temps que la vérité  

sur « l’affaire al-Doura » sorte au grand jour,  

on ne peut accepter l’inacceptable »

 Par notre équipe


Interview d’une Rock Star ? – par Jean-Patrick Grumberg

 Pour DRZZ.fr


Par Claire Dana-Picard pour Israel7

 et 

Israël se prononce dans l'Affaire Al Dura: "un massacre qui n'a jamais eu lieu "

Au Canada chez Point de Bascule

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 19:17

 

 

 

M-AL-DOURA.jpg 

 

 

« Il est temps que la vérité sur « l’affaire al-Doura »  sorte au grand jour, on ne peut accepter l’inacceptable » 

 

Une interview exclusive de Philippe Karsenty, conjointement préparée par Aschkel, Marc Brzustowski, le magazine Méteor, et réalisée par Michaëla Benhaim.


Pour © 2010 aschkel.info, © 2010 lessakele et © 2010 Météor Magazine

 

 

 

Philippe-1.pngMalgré un emploi du temps chargé, Philippe Karsenty nous a fait le plaisir de nous accorder une interview pendant son bref séjour en Israël. Depuis huit ans, Philippe Karsenty se bat pour rétablir la vérité sur « l’affaire al- Doura ». Suite à la récente sortie du livre de Charles Enderlin « Un enfant est mort », Philippe Karsenty s’est déplacé pour rencontrer des officiels israéliens.

 

Pas de mausolée pour l’enfant martyr ?

 

Michaëla Benhaim : Mohammed al Dura est-il bien mort et connaît-on le lieu de sa tombe avec certitude, car il est étrange que les Palestiniens, vu l’ampleur de l’affaire, n’en n’aient pas fait un lieu de culte, voire même un lieu de pèlerinage ?

 

Philippe Karsenty : Ce que l’on peut affirmer et certifier, c’est que l’enfant que l’on voit à la fin du reportage de France2 n’est pas mort. Ce reportage de Charles Enderlin est une mise en scène pure et simple. Pour le reste, cela fait dix ans que cela s’est passé, Gaza est une zone dangereuse. Je n’ai aucun moyen de savoir ce qui s’est passé dans les heures, les jours, les années qui ont suivi. Mon « travail » s’arrête lorsque le caméraman de France 2 coupe sa caméra et que Charles Enderlin affirme que l’enfant est mort alors que ce n’est pas vrai.

 

M.B : Pour quelle raison le rapport d’expertise prouvant que c’est une supercherie n’a pas été publié à travers le monde ? Ce rapport figure t-il dans le dossier judiciaire ?

 

P.K : Le rapport balistique qui dénonce la supercherie est accessible à tous sur le site de Media-Ratings (www.M-R.fr) depuis deux ans. Ce rapport figure dans le dossier judiciaire.

 

 

M.B : le 22 octobre 2010, un communiqué officiel du bureau du 1er ministre Benyamin Netanyahou a été publié. Il est très accusateur contre France2 et Charles Enderlin. Comment expliquez-vous ce revirement et pourquoi ?

 

P.K : L’attitude des autorités israéliennes a, pendant plusieurs années, été décevante. J’ai l’impression qu’ils n’avaient pas saisi l’ampleur et l’importance de cette affaire. Aujourd’hui, grâce - et j’insiste sur le mot grâce - à la sortie du livre de Charles Enderlin et au tapage médiatique qu’il a entraîné en France, les Israéliens se sont réveillés et ont réalisé que cette histoire n’a eu de cesse de prospérer dans le monde entier et a continué à causer des ravages. D’autant plus qu’Enderlin a rajouté dans son livre des éléments concernant les Israéliens. A chaque intervention dans les médias (France 2, France Culture, France Inter, le Monde…) il a soutenu certains arguments, entre autres, des plus saugrenus : il a affirmé qu’Israël confirme que son cameraman palestinien, Talal Abu Rahma est « blanc comme neige » et qu’il a le soutien de l’armée israélienne. Ainsi, il continue à embarquer les Israéliens dans ses analyses mensongères et accusatrices contre Israël.

 

Notre silence est instrumentalisé !

« L’affaire al Doura » est une des accusations les plus graves contre l’Etat d’Israël depuis sa création. C’est l’image qui a, sans aucun doute, le plus choqué dans le monde, cette dernière décennie.

 

 

BAMAKO.jpg

Bamako

 

 

Le travail de fourmis effectué par un grand nombre de personnes, dont moi, a donné ses fruits pour, finalement, atteindre un grand nombre d’intellectuels, de journalistes et enfin d’hommes politiques israéliens, mais aussi françaisBeaucoup ont ouvert les yeux et se demandent comment se fait-il qu’avec un montage aussi grossier, nous nous soyons tous fait manipuler !

 

 

M.B : Pourquoi, le gouvernement israélien ne poursuit-il pas Charles Enderlin devant un tribunal du pays  tout en sachant qu’il est également Israélien ?

 

P.K : Je n’ai pas à me mêler de la justice israélienne. L’objet de mes passages en Israël est, d’une part, d’avancer au niveau des rencontres avec des politiques, et d’autre part d’avancer au niveau médiatique, faire passer le message afin que gouvernement comprenne que la situation est intenable. Il y a quelques personnes qui bloquaient- on va parler au passé, sans les nommer - parce que cette affaire ne les arrangeait pas. « L’affaire al Doura » est une affaire d’un intérêt général contre l’intérêt privé. Personne n’a d’intérêt particulier à ce que la vérité sorte au grand jour. « Seuls » l’ensemble des citoyens israéliens, des Juifs et des hommes épris de vérité dans le monde entier, y compris les Français, y ont intérêt ! C’est bon pour la démocratie, celle de la France, entre autres, qui devrait faire le ménage dans ses medias. En revanche il y a beaucoup de gens qui ont à perdre dans cette affaire, dont certains en Israël continuent à défendre Charles Enderlin pour couvrir leurs propres erreurs passées. Au sein de l’establishment israélien, Enderlin est encore très puissant et soutenu malgré ses « états de service ». Mais les choses sont en train de changer.

 

 

M.B : Justement, nous assistons à une prise à partie virulente de Ben Dror Yemini dans le quotidien « Maariv », contre la mollesse des gouvernements sur cette question depuis l’année 2000 : peut-on parler de pression médiatique sur l’actuel gouvernement, ou qu’il était tout simplement temps de percer l’abcès ? 

 

P.K : Je rencontre beaucoup d’officiels israéliens et je pense que oui, les medias les motivent un peu. Cette histoire montre une fois de plus le pouvoir des médias. C’est un média, France 2, qui a créé ce « bidonnage », et  ce sont les medias qui se sont unis pour le défendre. J’ai rencontré des gens de presse formidables, également des gens de bonne volonté en Israël qui m’ont confié « tu comprends, on connaît Charles depuis tellement longtemps, ça m’embête de …. ». Pour moi, le problème n’est pas Charles Enderlin, mais le tort que cette histoire a causé à Israël et au reste du monde. Il est grand temps que cette histoire soit rectifiée.

 

 

M.B : Vous allez rentrer en France. Charles Enderlin y dispose toujours d’appuis officiels qui n’hésitent pas à prendre en otage le public par voie de presse ou par l’entremise d’un livre « Un enfant est mort ». Ces milieux continuent d’accuser une grande partie de la communauté juive et vous-même de « thèse conspirationniste ». Ce communiqué vous permet-il de rouvrir le dossier en vue de l’établissement des faits, malgré l’ostracisme qui règne dans ce pays sur cette question ?

 

P.K : Tout se fait par étapes. J’avance progressivement au niveau politique et médiatique en France et  en Israël, et à un moment donné, cela va coûter trop cher à France 2, et à l’Etat français, de s’entêter et de couvrir ce bidonnage. Ils seront obligés de lâcher. Le nouveau président de France Télévisions, Remy  Pflimlin , qui semblait avoir de bonnes dispositions lors de sa prise de fonction, ne serait-ce que pour découvrir la vérité, n’a rien fait jusque-là et a refusé toute avancée. Il a aussi largement donné l’antenne à Enderlin à la parution de son livre sans lui apporter de contradiction. C’est absolument scandaleux. A un moment donné, tous ceux qui ont participé à cette mascarade avaleront leur chapeau !


Il y a aussi un problème avec certains diplomates en Israël, pas tous : il existe une pseudo élite, un establishment, qui entretient des relations consanguines avec les medias et qui a peur de les confronter. Mais de la même façon que l’on n’apaise jamais les terroristes ni les dictateurs, l’apaisement n’a jamais fonctionné avec les medias diffamateurs. S’ils se comportent de façon criminelle comme l’a fait France 2, il faut les traiter comme tels. Quand un media donne une information fausse, il faut la réfuter et faire payer un prix aux médias et aux journalistes menteurs.

 

Le mensonge ne peut être combattu que par la vérité !

 

En Israël, les  autorités savent très bien se défendre face aux attaques militaires. Mais je déplore que lorsque cela devient médiatique,  elles perdent leurs moyens. Diplomatiquement, c’est carrément la catastrophe ! Le bilan diplomatique du ministère des Affaires étrangères israélien  est mauvais si on analyse leurs résultats sur les 10 dernières années. Médiatiquement et diplomatiquement, l’image d’Israël est en faillite. Il est grand temps de changer leur façon de faire de la diplomatie et leurs méthodes de communication pour obtenir des résultats plus favorables !

 

 

M.B : Pensez-vous que cette position officielle de l’Etat d’Israël ouvre un nouveau chapitre diplomatique qui contraint des personnalités comme Valérie Hoffenberg à revoir leur jugement, alors qu’il ne s’agissait auparavant que du combat d’un « franc-tireur » ?

 

P.K : Il y a une réponse toute simple à faire au sujet de Valérie Hoffenberg : elle ne m’intéresse plus et les seules choses qui parlent « en sa faveur » sont les remerciements que lui a fait Charles Enderlin dans son livre, pour n’avoir pas participé au combat « al-Doura ». Je suis uniquement à la recherche de la vérité. A un moment donné, j’ai été contraint de cibler certaines personnes, car elles faisaient obstacle à la progression de la vérité, car j’ai toujours dit que ceux ou celles qui se mettraient entre moi et la vérité, je les écarterai. Quand ces personnes qui ont fait obstruction se sont manifestées de façon bruyante ou en coulisses pour m’empêcher d’atteindre mon objectif, j’ai été obligé de les neutraliser. Je n’ai plus aucune raison de me plaindre de Valerie Hoffenberg puisqu’elle ne s’occupe plus de cette affaire.

 

 

M.B : Jusqu'à présent, la France se contentait de surfer sur le silence d’Israël, comme la commission Golstone ou comme l’enquête de l’ONU sur la flottille. Cette reconnaissance tardive peut-elle permettre de faire voler en éclats cette omerta, face à laquelle celui qui se tait a toujours tort ?

 

P.K : C’est indéniable, celui qui se tait a toujours tort. Je pense que l’on a une trop grande indulgence actuellement envers la diplomatie française. Par exemple, Bernard Kouchner a fait remettre la Légion d’Honneur à Charles Enderlin après qu’il ait perdu son procès contre moi. Je constate que l’on a tous un regard assez critique sur la diplomatie américaine de Barak Obama. Moi aussi. Néanmoins, je note que la diplomatie américaine d’Obama s’est beaucoup mieux comportée vis-à-vis d’Israël que celle de la France de Sarkozy. L’analyse précise du vote des résolutions à l’ONU, effectuée par des expertes telles que Malka Marcovitch ou Ann Bayefsky, prouve que l’administration américaine a voté contre le rapport Goldstone, ainsi que contre la plupart des résolutions qui accablaient Israël à l’ONU. Il n’en n’est pas de même pour l’administration Sarkozy - un président mal influencé, mal entouré, avec des conseillers diplomatiques peu compétents - et qui s’est laissé guider pour finalement épouser la ligne diplomatique du Quai d’Orsay.

 

 

M.B : Est-ce finalement la reconnaissance du caractère d’exemple que vous attribuez à « l’affaire al-Doura », avec toutes les conséquences en terme de délégitimation, que nous commençons juste à comprendre et à voir sous un autre angle aujourd’hui ?

 

P.K : Dans « l’affaire al-Doura », comme dans l’affaire Goldstone, les antisémites se servent à chaque fois d’un Juif : Charles Enderlin d’un coté, ou Richard Goldstone de l’autre, pour valider leurs accusations les plus accablantes envers l’Etat d’Israël.

 

On a toujours besoin d’un Juif pour accabler les Juifs. C’est une histoire qui se répète depuis 3000 ans.

 

Lors d’une conférence à laquelle j’avais participé à Jérusalem en février 2010, l’assistance m’avait hué au départ parce que j’avais commencé en remerciant Goldstone pour son rapport. En réalité, je remerciais Richard Goldstone d’avoir ouvert les yeux à de nombreux Israéliens. Le fait de ne pas répondre aux mensonges des medias a un prix. On constate que le rapport Goldstone est fait de plusieurs choses : de mensonges médiatiques répétés dans le rapport et de mensonges d’ONG qui n’ont fait que pomper leurs mensonges dans ceux des medias.


Grâce à Golstone, il y a eu un déclic en Israël. Toute cette campagne qui est menée contre I’ Etat juif est une vraie campagne antisémite internationale et si vous pensiez que l’antisémitisme est démodé, c’est faux ; ils lui ont juste trouvé une autre dénomination : « l’antisionisme », ce qui est en fait la même chose. En France, en 2009, il y a quand même eu un Parti Antisioniste qui a été autorisé à se présenter aux élections européennes ; c’est vous dire la tolérance que l’on a aujourd’hui envers ce phénomène !


Nous sommes actuellement dans une situation d’antisémitisme pur avec malheureusement des Juifs en Israël qui servent ces ennemis-là.

 

 

M.B : Un dernier mot sur le livre de Charles Enderlin « Un enfant est mort » qu’il est d’ailleurs possible de lire directement sur internet

 

P.K  : La grande thèse du livre d’Enderlin est de dire qu’en fin de compte on s’est attaqué à « l’affaire al-Doura » afin de décrédibiliser ses livres « d’histoire » tel que le « Rêve brisé ». Charles Enderlin est celui qui a tenté et réussi en France à reconstruire l’Histoire, il est parvenu [selon lui] à casser le consensus historique international. Ainsi, à l’époque, en l’an 2000, lorsque tous les négociateurs avaient constaté qu’Arafat avait refusé les offres généreuses d’Ehoud Barak ; Enderlin, lui, avait totalement démenti cette version des faits en 2002 en affirmant que Barak n’avait jamais fait d’offre généreuse à Arafat. Il affirme que c’est uniquement pour lutter contre ses livres « d’histoire »  que l’on cherche à le décrédibiliser sur al-Doura. C’est faux. al-Doura est un bidonnage. Le livre qu’il vient de publier sur l’affaire n’est qu’un tissu de mensonges. Quand on voit comment il peut mentir sur des choses aussi facilement vérifiables que celles qui se trouvent dans ce livre, quand on observe sa mauvaise foi et sa capacité à écarter les faits qui gênent le message idéologique qu’il souhaite répandre, on doit légitimement douter du contenu de ses précédents livres. Par conséquent, dès mon retour à Paris, je vais mettre en place une équipe de chercheurs qui va éplucher ses livres, regarder les faits et interroger les personnes citées (si elles sont encore en vie) pour voir si elles confirment ou infirment, les propos avancés par Enderlin. Nous publierons un rapport dans les mois qui viennent.

 

Merci Philippe Karsenty

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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