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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 20:23

 

 

Affaire Al-Dura : Israël parle enfin


dimanche 19 mai 2013

 

L'AUTEUR
Gil Mihaely 

Gil Mihaely est historien et directeur de la publication de Causeur.

 

http://www.causeur.fr/israel-al-dura-enderlin,22567

Au terme d’une enquête minutieuse, un rapport officiel invalide les dires d’Enderlin.

Le gouvernement israélien vient de publier un rapport officiel commandé par le premier ministre Netanyahou pour mettre fin à la controverse autour du reportage de Charles Enderlin, que France 2 avait diffusé le 30 septembre 2000, montrant un enfant palestinien – Mohamed Al-Dura – touché par balles dans les bras de son père Jamal Al-Dura.

Cette enquête conclut que l’absence de preuves permettant d’appuyer les propos du journaliste était manifeste avant même la diffusion du reportage.

Autrement dit, il s’agit dans le meilleur des cas d’une faute professionnelle grave de la part des responsables de la télévision publique française qui ont décidé de diffuser les images et le commentaire qui les accompagne.

Malheureusement, les conséquences de ces erreurs sont terribles. Rapidement diffusé dans le monde entier, ce reportage erroné a gravé dans la mémoire collective l’image choquante d’un enfant mourant dans les bras de son père sous une pluie d’acier. Les dégâts se sont révélés particulièrement dévastateurs dans le monde musulman où elles ont encouragé la haine et la violence.

Pour Israël, il s’agit d’un véritable revirement car dans les jours suivant la diffusion du reportage, les officiers de l’état-major et du commandement du Front Sud avaient accepté la possibilité que des balles israéliennes aient pu accidentellement atteindre le garçon.

À l’époque, alors que la deuxième intifada faisait rage dans la bande de Gaza (où les images ont été filmées) mais aussi en Cisjordanie et dans certaines zones à l’intérieur des frontières internationalement reconnues d’Israël, le haut commandement de l’armée, tenant en estime Charles Enderlin et la télévision publique française, n’avait pas imaginé que de telles erreurs étaient possibles. Les propos d’Enderlin étaient donc pris pour argent comptant. Mais très rapidement, dès novembre 2000, des sources officielles israéliennes ont commencé à émettre des doutes quant à l’authenticité du reportage de France 2.

Pendant plus d’une décennie, l’attitude générale du gouvernement israélien a été de ne pas s’impliquer dans une affaire où il n’avait que des coups à prendre. Certains officiels ont espéré qu’en mettant de côté ces images, le reportage sur Mohamed al-Dura serait oublié et qu’il ne causerait plus de dégâts. Du coup, des particuliers comme Philippe Karsenty ont mené un combat quasi-solitaire, affrontant l’indifférence israélienne voire parfois une franche hostilité.

Aujourd’hui, après avoir examiné de façon exhaustive les éléments liés à l’affaire al Dura, la commission constate que les faits rapportés dans le reportage de France 2 sont sans fondements. C’est désormais la position officielle du gouvernement israélien. Contrairement à ce qui est affirmé dans le commentaire du reportage, les images montrent clairement qu’à la fin des rushes de France 2, le garçon est vivant et qu’il bouge de façon délibérée. Il n’y a aucune preuve que Jamal et son fils aient été blessés.

En revanche, de nombreux indices amènent à penser qu’ils n’ont reçu aucune balle. De plus, l’analyse balistique montre que les impacts de balles sur le mur, retrouvées autour des al-Dura, ne pouvaient venir de la position israélienne.

Quant aux déclarations du caméraman de France 2, Talal Abu Rahma (qui a filmé la scène, Charles Enderlin étant resté à Jérusalem), elles se sont révélées souvent contradictoires et mensongères. En dépit de tout cela, France 2 et Charles Enderlin, qui a commenté le reportage, ont refusé de reconnaître leurs erreurs. Ils ont même réaffirmé leurs accusations initiales.

Bien que tardive, l’adoption de ce rapport par le gouvernement israélien est néanmoins important. Depuis l’automne 2000, comme me l’avait objecté un ancien garde des sceaux, ceux qui se battaient pour rétablir la vérité dans cette affaire étaient obligés d’expliquer pourquoi le gouvernement israélien ne soutenait pas leur combat. Avant la décision de la cour d’appel dans le procès en diffamation engagé par France 2 contre Philippe Karsenty, attendue le 22 mai, c’est peut être un premier signe que les arguments avancés depuis si longtemps tombent enfin sur des oreilles attentives.

Gil Mihaely est historien et directeur de la publication de Causeur.

NDLR Il y a 13 ans l’affaire Al-Dura éclatait, faisant des dégâts considérables. Voilà que le Gouvernement d’Israël, dont le mutisme a servi d’argument pour la défense d’Antenne 2 et de Charles Enderlin, sort enfin un rapport qui rétablit tardivement la vérité.

Oui, Antenne 2 et Charles Enderlin sont coupables d’avoir sciemment menti, et d’avoir participé à la dégradation de l’image d’Israël et des Juifs, alimentant ainsi l’antisémitisme, en France et dans le Monde avec son cortège d’agressions.

Oui, le combat quasi solitaire de Philippe Karsenty, et de ses rares compagnons, était justifié. Il faut lui être reconnaissant de l’avoir mené au prix de son propre déshonneur dans les médias français, tant il a reçu des coups injustes. Mais il n’a pas eu le soutien clair de l’État qu’il a défendu contre vents et marées. Certes, des initiatives privées lui ont permis de mener à bien son combat grâce aux documents et analyses qu’il a produit, pendant ces longues années de procédures juridiques.

Mais sachons aussi dire, les erreurs voire les fautes commises en France et en Israël par la révoltante insuffisance d’écoute et de soutien aux militants de la cause sioniste, par des instances dont la tâche essentielle, voire primordiale, est la défense du peuple juif et pas seulement d’Israël.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que ces instances se montrent inopérantes en termes de communication. Le récent silence de l’ambassade d’Israël sur la condamnation de l’OLP dans l’affaire VEOLIA-ALSTHOM, dans le scandale Goldstone et d’autres encore, en dit long sur la nécessité de revoir leur mode de fonctionnement et l’efficacité des personnes en charge de ces missions.

Il est anormal que pour certains combats, auprès d’instances nationales ou Européennes, les représentants d’Israël se dispensent de la mobilisation dont font preuve de simples militants.

 

Publication of the Report of the Government Review Committee Regarding the France 2 Al-Durrah

 

19/05/2013

Publication of the Report of the Government Review Committee Regarding the France 2 Al-Durrah Report, its Consequences and Implications.

The Government Review Committee : "The France 2 report’s central claims and accusations had no basis in the material which the station had in its possession at the time…There is no evidence that the IDF was in any way responsible for causing any of the alleged injuries to Jamal or the boy".

Prime Minister Benjamin Netanyahu received today the report of the Government Review Committee on "The France 2 Al-Durrah Report, its Consequences and Implications." The report was presented by the Minister of International Affairs, Strategy and Intelligence Yuval Steinitz, in the presence of Director General of the Ministry of International Affairs and Strategy, Yossi Kuperwasser.

Prime Minister Netanyahu directed then Minister of Strategic Affairs Yaalon to set up the governmental review committee in September 2012. The purpose of the committee was to examine the Al-Durrah affair in light of the continued damage it has caused to Israel, and to formulate the Government of Israel’s position with regards to it.

Prime Minister Benjamin Netanyahu : "It is important to focus on this incident – which has slandered Israel’s reputation. This is a manifestation of the ongoing, mendacious campaign to delegitimize Israel. There is only one way to counter lies, and that is through the truth. Only the truth can prevail over lies."

Minister of International Affairs, Strategy and Intelligence Yuval Steinitz : " The Al-Durrah affair is a modern-day blood libel against the State of Israel, alongside other blood libels like the claims of an alleged massacre in Jenin. The France 2 report was utterly baseless."

The Al-Durrah affair has its origins in a media report first aired by the French public television channel France 2 on September 30, 2000. The report claimed to show the killing of a Palestinian boy, targeted along with his father, according to the report, by fire from an Israeli position. The story was quickly relayed worldwide by the international media, which repeated the report’s claim. The report had the immediate effect of harming Israel’s international standing and fanning the flames of terror and hate.

Since that day, the narrative spawned by the France 2 report has served as an inspiration and justification for terrorism, anti-Semitism, and the delegitimization of Israel. The echoes of the Al-Durrah report, both in terms of accusations against Israel and in terms of media reports adopted uncritically by the international media which are later revealed to be false or misleading, have continued to resonate in the media coverage of Israel’s operations against terrorist organizations.

In light of the Al-Durrah narrative’s continued deleterious consequences, Prime Minister Benjamin Netanyahu directed then Minister of Strategic Affairs Yaalon with setting up the governmental review committee. The committee was comprised of representatives of relevant government ministries and official bodies, and consulted with outside experts. Following an extensive review of materials related to the affair, the committee determines that :

• The France 2 report’s central claims and accusations had no basis in the material which the station had in its possession at the time of the report : o Contrary to the report’s claim that the boy is killed, the committee’s review of the raw footage showed that in the final scenes, which were not broadcast by France 2, the boy is seen to be alive. o The review revealed that there is no evidence that Jamal or the boy were wounded in the manner claimed in the report, and that the footage does not depict Jamal as having been badly injured. In contrast, there are numerous indications that the two were not struck by bullets at all. o The review showed that it is highly-doubtful that bullet holes in the vicinity of the two could have had their source in fire from the Israeli position, as implied in the France 2 report.

• The report was edited and narrated in such a way as to create the misleading impression that it substantiated the claims made therein.

• Over time numerous additional inconsistencies and contradictions have come to light, and question marks have been raised regarding nearly every aspect of the report.

• The report relied entirely on the station’s local stringer, without additional evidence for his claims, and this despite the fact that there were numerous other media crews on the scene. The stringer’s various claims regarding the affair in the years since the incident have been characterized by repeated contradictions and falsehoods.

The Al-Durrah affair demonstrates the need for media outlets to implement the highest professional and ethical standards when covering asymmetric conflicts. There is a particular need for international media outlets to critically evaluate information provided by local stringers, especially in arenas in which repeated attempts to stage or fabricate media items have been documented.

An additional lesson of the Al-Durrah affair is that countries which scrupulously adhere to the international laws of armed conflict must not remain complacent in the face of misleading or mendacious media coverage. Rather they must investigate the claims in a thorough and timely manner and present their findings to the public.

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19 mai 2013 7 19 /05 /mai /2013 19:00

 

Enderlin - Al Dura Faux

Le Jerusalem Post a récemment révélé que le gouvernement israélien allait publier un rapport officiel sur l’affaire al Dura. 

C’est chose faite puisqu’aujourd’hui, le site officiel du bureau du Premier Ministre israélien a rendu public ce rapport (accessible ici en hébreu et ici en anglaisqui fut établi grâce à la collaboration de plusieurs ministères en faisant appel à de nombreuses expertises extérieures.
En voici les grandes lignes :

-         Le rapport israélien reconnait l’effet dévastateur qu’ont eu ces images dans le monde entier, images qui ont incité à la haine, au terrorisme et à l’antisémitisme ;

-         Le rapport affirme que les enquêtes et expertises ont prouvé que de nombreuses affirmations importantes du reportage de France 2 étaient fausses, et que les autres étaient plus que douteuses ;

-         Le rapport reconnait que c’était une erreur de penser que l’effet dévastateur des images de Mohamed al Dura allait disparaitre avec le temps ;

-         Le rapport rappelle que ces images ont pu influencer Mohamed Merah, l’assassin de Toulouse en mars 2012 ;

-         Le rapport a conclu que « les faits rapportés dans le reportage de France 2 sont sans fondements. Contrairement à ce qui est affirmé dans le reportage, les images montrent clairement qu’à la fin des rushes de France 2, le garçon est vivant et qu’il bouge de façon délibérée et intentionnelle. Il n’y a aucune preuve que Jamal et le garçon aient été blessés. Il y a en revanche de nombreux éléments qui amènent à penser que les deux n’ont reçu aucune balle. Il n’y a aucune preuve que l’armée israélienne ait blessé Jamal et le garçon. De plus, l’analyse balistique montre que les impacts de balles sur le mur, retrouvés autour des al Dura, ne pouvaient venir de la position israélienne. L’absence de preuves permettant d’appuyer leurs accusations principales aurait dû être évidente pour France 2, avant même la diffusion de leur reportage. »

-         Le rapport évoque les preuves supplémentaires « qui confirment que le reportage sur Mohamed al Dura était trompeur » et que « des incohérences et des contradictions additionnelles ont été relevées dans le reportage dont presque chaque élément est apparu discutable. Les déclarations du caméraman de France 2, Talal Abu Rahma, se sont révélées souvent contradictoires et mensongères. En dépit de tout cela, France 2 et Charles Enderlin, leur correspondant à Jérusalem qui a commenté le reportage, ont refusé de reconnaître leurs erreurs. Bien au contraire, ils ont même réaffirmé leurs accusations initiales. »

-         Le rapport rappelle que « l’affaire al Dura est la preuve que les médias doivent s’appliquer à utiliser les plus hauts standards éthiques et professionnels lorsqu’ils couvrent des guerres asymétriques. Les médias internationaux doivent analyser de façon critique l’information fournie par leurs correspondants locaux, particulièrement dans des théâtres d’opérations où l’on a pu observer de nombreuses mises en scène et tentatives de manipulations des médias. Les médias doivent aussi reconnaître leurs erreurs et accepter d’être critiqués par ceux qui les observent. »

-         Le rapport affirme que « compte tenu des preuves qui ont été mises à jour, France 2 aurait dû revenir sur ses accusations initiales et sur celles de son journaliste qui affirmait que Mohamed al Dura avait été la cible intentionnelle de tirs israéliens et qu’il était décédé dans le reportage. France 2 aurait dû s’excuser pour le montage trompeur qui a été diffusé et pour s’être basée, sans hésitation, sur le témoignage de son caméraman de Gaza. »

Ce rapport confirme donc les accusations de ceux qui, notamment Nahum Shahaf et Philippe Karsenty, accusaient France 2 et Charles Enderlin d’avoir diffusé une mise en scène le 30 septembre 2000.

Reste maintenant à savoir comment les médias français et internationaux répercuteront cette information capitale qui vient d’être rendue publique et qui remet en cause leurs pratiques journalistiques.

Interrogé par téléphone, Philippe Karsenty a déclaré : « C’est avant tout une victoire pour la vérité et pour ceux qui luttent afin qu’elle soit connue dans le monde entier. C’est un grand pas en avant pour la société israélienne. Je suis curieux de lire la façon dont les médias français rendront compte de ce nouveau développement. »
Questionné pour savoir si ce rapport allait avoir une quelconque incidence sur l’arrêt de la Cour d’appel qui est attendu mercredi prochain dans le procès qui l’oppose à Charles Enderlin et France 2, Philippe Karsenty a répondu : « Je ne le pense pas car la décision des magistrats est certainement déjà prise. Si je suis relaxé, cela ne fera que renforcer la position de ceux qui se battent pour la vérité. Dans le cas contraire, j’attendrai la lecture de l’arrêt pour commenter. En tout état de cause, si l’arrêt ne m’était pas favorable, cela ne transformera pas une mise en scène en reportage authentique. Cela ne fera que retarder un peu plus le dévoilement de la mascarade de France 2. »

 Claude Jeanderet – JSSNews 

 

Philippe Karsenty  

 

Retrouvez-moi sur: http://www.karsenty.fr

Conférence al Dura en français:

Philippe Karsenty au Club de la Presse, avec Jean Claude Bourret (1ère partie) et 2ème partie

 

Al Dura lecture in English:

The al Dura Hoax (in Los Angeles)

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 09:54

 

Shmuel Trigano (Copier)

Le « mur des cons », un indice capital

 

 

Shmuel Trigano, 


mardi 14 mai 2013 

 

http://www.desinfos.com/spip.php?article35932

 

L’affaire du « mur des cons » constitue un indice extrêmement important sur le plan de la compréhension du phénomène du nouvel antisémitisme et notamment à ses débuts, qui remontent au tournant du troisième millénaire. Elle permet de corroborer des hypothèses qui avaient été émises au plus fort de sa montée en puissance.
L’un des principaux constats faits, alors[1], fut l’étonnement devant l’uniformité - et le caractère massivement idéologique - du discours « informatif » des médias concernant Israël. Nous croyions vivre dans une société pluraliste où les conflits d’opinion faisaient rage et où tout pouvait se dire et nous nous retrouvions soudain dans un pays où la même opinion s’affichait de partout, d’un bout à l’autre du spectre idéologique et où nous n’arrivions pas à faire entendre notre voix malgré des efforts de probation, de démonstration. Nous avions du mal à accepter l’idée, que nous jugions trop facile, que cette uniformité pouvait découler d’une directive et d’une doctrine officielles.

 

En quête d’une explication, nous avions alors avancé (et Clément Weill Raynal fut de ceux-là[2]), que la source de ce discours, pour tous les organes de presse, pouvait remonter jusqu’à la principale agence d’information, l’Agence France Presse, elle même en rapport étroit avec le Quai d’Orsay - et donc la politique d’Etat pro-arabe du régime chiraquien – mais aussi dépendante de ses principaux clients, les pays arabes.

 

La chose fut illustrée par de nombreux exemples. Je me souviens notamment comment l’AFP réécrivait les discours de Yasser Arafat pour les rendre plus « politiquement corrects », comment elle ne rapportait que la version palestinienne des faits, et quelques scandales de fausses nouvelles ou de photos truquées, etc

 

Penser de telles choses constituait un choc profond pour nos âmes respectueuses de l’ordre public, des conventions de vérité et de l’honnèteté intellectuelle. Plusieurs entreprises militantes avaient tenté alors de rectifier les choses par l’analyse, laréinformation, l’évidence des faits. On peut dire aujourd’hui qu’elles ont échoué à se faire entendre que le plan du grand publics. Le pot de terre contre le pot de fer ! Aujourd’hui, au terme de dix ans de ce régime, une version fabriquée de la réalité s’est installée dans les esprits au point que l’on ne peut même plus la contester sur la scène publique tant elle a occulté la réalité des faits et passe pour la vérité, à commencer dans les cadres universitaires.

 

L’affaire du mur des cons ajoute un nouvel élément de compréhension. Elle prouve de façon irréfutable que des groupes corporatifs, en l’occurrence la classe journalistique, à laquelle on peut rajouter le cercle des célébrités que l’on retrouve de plateau télévisé en plateau, et la classe juridique sont mues par des idéologies, ont un agenda politique et pratiquent la mise au ban d’une catégorie de personnalités et d’opinions, sous le couvert grandiloquent de la liberté d’expression, de la morale et de la justice républicaine. Ces milieux professionnels, censés être au service du public partagent le privilège de n’être contrôlés et évalués par aucune instance. Ils ne sont pas élus. Ce sont de véritables corporations qui cultivent et assènent une version partisane de la réalité ou jugent en fonction d’elle : elles font régner en leur sein une doctrine officielle[3] qui sanctionne tout contrevenant externe bien sûr mais surtout pouvant venir de ses rangs, ce qui se passe avec Clément Weill Raynal.

 

Du coup, le discours dominant sur les Juifs et sur Israël, principale source de l’animosité envers les Juifs tout court, prend une autre portée, bien plus grave. Il apparaît être structurel, identifié à des pouvoirs. Ainsi s’expliquent l’immense difficulté des acteurs publics, dès les années 2000, à reconnaître et combattre pour ce qu’il est le nouvel antisémitisme, l’inimitié de principe dans les médias publics envers les affaires juives et israéliennes, le classement sans suite de nombreuses affaires d’antisémitisme, la complaisance envers des discours provocateurs, la diffusion de documents militants, la censure des opinions et des personnes qui sont hors du « mainstream », la permanence d’un discours d’inimitié envers les Juifs et Israël dans les médias...

 

La société qui accueille de tels dévoiements s’avère profondément malade et rend possible tous les aventurismes politiques. J’ai avancé l’idée[4] que ces deux corporations, en compagnie de deux autres, le milieu académique et la finance internationale, étaient les principaux foyers d’une idéologie aujourd’hui dominante, le post-modernisme, adepte d’une version utopique de la démocratie qui consacre le déclin de la nation et des droits des citoyens au profit d’un usage dévoyé des droits de l’homme, qui promeut la démocratie participative en lieu et place de la démocratie représentative, qui oppose la gouvernance au gouvernement, le multiculturalisme à la nation, et dont l’ambition va jusqu’à mettre en œuvre une nouvelle doctrine de la condition humaine (à travers la théorie des genres). Ces corporations agissent, à partir de leur position de pouvoir incontrôlée, à la façon de « raids » lancés sur le domaine public en vue de sa destabilisation : « enquêtes d’investigation », « mises en examen », « sondages » sont les armes de cette stratégie.

 

Le présent blog tient la chronique de de cette décomposition sociale et politique, plus spécialement pour ce qui concerne la condition juive. Le nouvel antisémitisme fut « le canari dans la mine » d’une crise qui s’avère concerner le régime démocratique, spécialement dans l’Union Européenne et qui annonce des lendemains qui déchantent.

 



[1] On peut retrouver la chronique au fil des ans dans les publications de l’Observatoire du monde juif (http://obs.monde.juif.free.fr) et de la revue Controverses (controverses.fr). Cf. notamment Bulletin de l’Observatoire du monde juif, n° 2, mars 2002, « Les agences de presse et la couverture de la deuxième intifada. Déontologie journalistique et choix idéologiques face à Israël », http://obs.monde.juif.free.fr/pdf/omj02.pdf

[2] C. Weill Raynal, « L’agence France Presse, le récit contre les faits », http://obs.monde.juif.free.fr/pdf/omj02.pdf

 

[3] C’est plutôt comique de voir le Syndicat National des Journalistes-CGT et France Télévisions condamner la divulgation du mur des cons par Clément Weill Raynal ("vol d’images" !) alors que le pseudo « journalisme d’investigation » pratiqué par la corporation ne cesse de dénoncer, mettre en cause, dévoiler, sans doute avec la connivence des milieux judiciaires, des éléments couverts par le secret d’instruction. La pratique de l’accusation publique, de la dénonciation d’individus est devenu le nec plus ultra du « journalisme ». On comprend ainsi comment le syndicat des journalistes vient à la rescousse du syndicat de la magistrature, responsable du « mur des cons ».

[4] Cf. La nouvelle idéologie dominante, le post-modernismeEditions Hermann, 2012, où l’on trouvera une analyse du modèle de pensée et d’action de cette domination qui se présente sous une forme libertaire et dans le déni d’une volonté de puissance, bien au contraire : de libération.


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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 21:05

Clément Weill-Raynal, le journaliste ayant filmé le fameux "Mur des cons", a été convoqué mardi 14 mai par son employeur pour décider d'une éventuelle sanction.

Alors que l'on vient d'apprendre que Clément Weill-Raynal, le journaliste ayant filmé le fameux "Mur des cons", a été convoqué mardi 14 mai par son employeur pour décider d'une éventuelle sanction, un grand rassemblement de soutien sera organisé le jour-même devant les locaux de France Télévisions. Pour lui, et pour la liberté de la Presse !

Nous venons d’apprendre que Clément Weill-Raynal est convoqué mardi prochain par son employeur pour un entretien préalable à une éventuelle sanction.

Sa "faute" présumée ? Avoir filmé le "Mur des cons" du Syndicat de la magistrature et avoir montré cet enregistrement à un tiers qui l’a communiqué au site Atlantico.

Est-ce un mensonge ? Non ! Un faux ? Non ! Une manipulation ? Non !

Un journaliste est-il tenu au respect de l’omerta et au mutisme quand il est témoin du comportement de magistrats qui font douter de la neutralité de la justice ? Non !

Comble du dévoiement, c’est un syndicat du personnel qui pousse à des sanctions.

Lorsqu’on observe la réaction de France Télévisions, sans doute dictée par la peur de déplaire au-dit syndicat, on a la preuve qu’il y avait peu de chances pour que les images du "Mur des cons" soient diffusées sur ses antennes !

Clément Weill-Raynal a fait son devoir de citoyen. Accomplissons le nôtre en nous rassemblant pour le soutenir le :

MARDI 14 mai à 12 heures

7, Esplanade Henri de France

Paris 15ème

devant le siège de France Télévisions ! 

Vous pouvez également soutenir Clément Weill-Raynal en signant la pétition pour l'abandon d'éventuelles sanctions de France 3 : Pétition de soutien à Clément Weill-Raynal

Contact : Serge FEDERBUSCH Conseiller du Xème arrondissement de Paris

Président du Parti des Libertés   /   info@partideslibertes.org


En savoir plus sur http://www.atlantico.fr/decryptage/rassemblement-soutien-clement-weil-raynal-mardi-14-mai-devant-siege-france-televisions-serge-federbusch-720442.html#DXLbFw5bbJTr1WZW.99 
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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 17:56

 

Victoire d’Israël face à la propagande Palestinienne.

 



dimanche 12 mai 2013, par Israël, par Palestine

 

http://www.jforum.fr/forum/israel/article/victoire-d-israel-face-a-la

Premières leçons a tiré du Jugement de la Cour d’Appel de Versailles :


Cette information totalement passée sous silence par les médias en dit long sur leur gêne et leur parti pris. Seuls des sites juifs militants la reprennent alors qu’elles authentiques, tandis que des sites pro-palestiniens se révoltent de cette décision.

Le 22 mars 2013, La Cour d’Appel de Versailles a condamné l’OLP et L’Association France Palestine Solidarité a verser 30.000,00 euro aux sociétés Alsthom, 30.000,00 euro à Alsthom Transports et 30.000,00 euro à Veolia Transports.


La Cour d’Appel de Versailles vient en effet de débouter l’OLP et l’Association Palestine Solidarité de leurs prétentions de faire condamner trois sociétés françaises et l’État Français pour avoir conclu, en 2006, un contrat de construction du tramway à Jérusalem mis en service le 19 août 2011.


l’OLP et l’Association France Palestine Solidarité, après avoir assigné devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre les sociétés Alstom, Alstom Transport et Véolia Transport et après les jugements de 2009 et 2011, où elles ont été déboutées et condamnées aux dépens, ont fait appel le 7 juillet 2011.


L’OLP considérant que l’État d’Israël occupe illégalement le territoire palestinien soutenait, au regard des règles coutumières, du droit humanitaire, des nombreux articles évoqués du droit international et de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme que le tramway était illicite et violait les normes internationales par son accès aux colons israéliens et par les dommages pour le peuple palestinien dû aux démolitions et constructions.

La Cour d’Appel de Versailles a considéré qu’Israël “pouvait et même devait rétablir une activité normale” et a ”admis que les mesures d’administration pouvaient concerner toutes les activités généralement exercées par les autorités étatiques (vie sociale, économique et commerciale)" ; " Les textes internationaux visés sont des actes signés entre États. Les obligations ou interdictions qu’ils contiennent s’adressent aux États...aussi, il ne peut être considéré que ces normes internationales conventionnelles ouvrent aux particuliers ou à l’entité (le peuple palestinien) que l’OLP indique représenter, le droit de les invoquer directement devant une juridiction.”

Il n’y a pas non plus “de fondement à la détermination de la violation des textes de droit humanitaire invoqué dans la présente procédure”.


À propos de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui “n’a pas un caractère contraignant, les violations désignées ne sont pas démontrées puisque l’arrêt d’activité du tramway s’applique à tous les usagers”


De cette décision, on peut tirer plusieurs conclusions :

- Pour la première fois, semble-t-il une haute juridiction française (Cour d’Appel de Versailles) en se basant sur le droit international vient de condamner les prétentions de l’OLP, donc de l’autorité palestinienne et de l’Association Palestine Solidarité de vouloir isoler Israël par une mesure de boycott.


- Dans son jugement exemplaire, on voit qu’au regard du droit international, l’OLP est recevable dans ses volontés d’attaquer Israël, par contre elle ne peut se prévaloir d’aucun droit. Ces règles de droit international qu’elle a voulu faire valoir ne s’appliquent qu’entre deux États et l’autorité palestinienne n’est pas un état.


- Cette même OLP, dont le Président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas se revendique et qui est subventionnée par la France, a eu l’audace de poursuivre la France en justice dans cette affaire, cette France qui continue à les subventionner !


- Ce jugement reconnaît en fait à Israël le droit et le devoir de rétablir une activité normale et admet que les mesures d’administration peuvent concerner toutes les activités généralement exercées par les autorités étatiques (vie sociale, économique et commerciale), donc à priori de construire dans les Territoires acquis en 1967.

- Tout en nous réjouissant d’un pareil jugement qui est un immense succès pour Israël et un désaveu et une défaite cinglante pour l’autorité palestinienne, on reste confondu devant le silence consternant des médias et des milieux politiques nationaux et internationaux.

- La propagande arabe, l’ONU, les politiques... peuvent décider que la terre est plate mais le droit international prime.

Rappels importants sur la prétendue "occupation des territoires de Cisjordanie et de Gaza"

Le Gouvernement d’Israël avait commandé deux rapports sur la légalité des implantations dans les territoires libérés.

Le premier date de 2005, signé par la juge Talya SASON portait sur la légalité des implantations non autorisées par l’État d’Israël. La conclusion de ce rapport était claire, dans la mesure où l’État n’était pas à l’origine de ces constructions, qu’elles étaient le fruit d’actions illégales, ces implantations conservaient leurs caractères illégaux. La juge Talya SASON qui s’est montré très critique à l’égard du Gouvernement et des habitants de Judée-Samarie s’était présentée sur la liste MERETZ d’extrême gauche, et son rapport était un rapport digne du Syndicat de la Magistrature à savoir un acte militant et non un acte de juriste.


La presse et les médias ont généralisé le caractère d’illégalité à toutes les implantations, et s’en servent comme argument, pour l’opposer à un autre rapport celui-ci de 2012 signé par le juge Edmond LÉVY.

Le second rapport date de 2012, signé par le juge honoraire Edmond LÉVY qui conclut lui sur la légalité des implantations juives ayant été initié par l’État d’Israël :

Les points essentiels du rapport Lévy

- Selon le droit international, Israël n’a pas le statut d’occupant en Judée-Samarie.

- Les avant-postes et les localités juives de Judée et de Samarie ont été construits avec l’aide et le soutien de l’État, qui en est responsable.(bien qu’en théorie illégaux, le fait que l’Etat d’Israël n’ai rien fait contre, revient à une autorisation tacite, ce qui réduit voire annule le caractère dit illégale)

- L’État doit, sous cinq ans, dresser une liste complète de tous les propriétaires terriens au-delà de la ligne Verte. Les terrains dont la propriété n’aura pas été prouvée seront automatiquement considérés comme appartenant à l’État.

- La création de nouvelles localités devra s’opérer dans le cadre de la loi et selon le principe de la transparence, pour éviter la construction sur des terrains palestiniens.

- Les maisons qui s’avéreraient avoir été construites sur des terrains appartenant à des Palestiniens ne seront pas détruites, leurs habitants ayant agi en toute bonne foi. Des compensations financières seront proposées aux propriétaires.

- La construction à l’intérieur des limites municipales ne devra plus être soumise à des autorisations spéciales mais uniquement à un permis de construire délivré par la localité. Jusqu’à ce que ce système s’installe, le rapport déconseille de procéder à la destruction de maisons.

Pour cela, le juge, Edmond LÉVY s’est quant à lui basé sur la Convention de Genève en date du 12 août 1949 et la Convention de La Haye de 1907.

la Convention de Genève stipule entre autres :

CHAPITRE I - Dispositions Générales Article 2

En dehors des dispositions qui doivent entrer en vigueur dès le temps de paix, la présente Convention s’appliquera en cas de guerre déclarée ou de tout autre conflit armé surgissant entre deux ou plusieurs des Hautes Parties contractantes, même si l’état de guerre n’est pas reconnu par l’une d’elles.


Or l’Autorité palestiniennes n’est pas signataire, ni contractante, et n’a pas le statut d’État. C’est ce que va indiquer la Cour d’Appel de Versailles.

CONVENTION DE GENÈVE RELATIVE À LA PROTECTION DES PERSONNES CIVILES EN TEMPS DE GUERRE DU 12 AOÛT 1949 - TITRE III Statut.et.traitement. Des personnes protégées. SECTION III territoires occupés

Article 49

Les transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé dans le territoire de la Puissance occupante ou dans celui de tout autre état, occupé ou non, sont interdits, quel qu’en soit le motif.

Toutefois, la Puissance occupante pourra procéder à l’évacuation totale ou partielle d’une région occupée déterminée, si la sécurité de la population ou d’impérieuses raisons militaires l’exigent. Les évacuations ne pourront entraîner le déplacement de personnes protégées qu’à l’intérieur du territoire occupé, sauf en cas d’impossibilité matérielle. La population ainsi évacuée (NDLR et non la population ayant quitté le territoire) sera ramenée dans ses foyers aussitôt que les hostilités dans ce secteur auront pris fin.

La Puissance occupante, en procédant à ces transferts ou à ces évacuations, devra faire en sorte, dans la mesure du possible, que les personnes protégées soient accueillies dans des installations convenables, que les déplacements soient effectués dans des conditions satisfaisantes de salubrité, d’hygiène, de sécurité et d’alimentation et que les membres d’une même famille ne soient pas séparés les uns des autres. Article 53

Il est interdit à la Puissance occupante de détruire des biens mobiliers ou immobiliers, appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées (La démonstration juridique de cette propriété étant la condition sine quoi non de l’application de cet article) , à l’état ou à des collectivités publiques, à des organisations sociales ou coopératives, sauf dans les cas où ces destructions seraient rendues absolument nécessaires par les opérations militaires..

Or nous savons que l’occupation par des Arabes venus du Liban, de Syrie, d’Irak, de Jordanie, d’Égypte et d’ailleurs s’est faite souvent de manière sauvage, dans les années 1920-1930 quand le yéchouve juif a créé des conditions économiques attractives à l’époque.


Mais la chose la plus importante vient de la CONVENTION de LA HAYE de 1907,

Article 2.

Les dispositions contenues dans le Règlement visé à l’article 1er ainsi que dans la présente convention ne sont applicables qu’entre les Puissances contractantes et seulement si les belligérants sont tous parties à la Convention.

Or les Palestiniens se réfèrent à une entité n’ayant aucun caractère de "Puissance", puisque l’autorité dite Palestinienne reconnue à tord par les accords d’Oslo n’a d’autorité légale ni sur une population, ni sur un territoire.

Article 3.

La Partie belligérante qui violerait les dispositions dudit Règlement sera tenue à indemnité, s’il y a lieu. Elle sera responsable de tous actes commis par les personnes faisant partie de sa force armée.

De facto nous savons bien que ce sont les forces armées arabes qui ont, au lendemain de la déclaration d’indépendance de l’État d’Israël, cherché à envahir le jeune État. Et les cinq armistices signés avec les cinq envahisseurs de l’époque n’ont jamais voulu reconnaitre les lignes d’armistice comme frontière. Ce qui fait d’Israël le seul État reconnu ayant tout pu sur des territoires qui lui appartiennent en partie tandis que d’autres étant sans propriétaires connus pourraient lui revenir de droit.

En cela le rapport du juge Edmond LÉVY a toute sa pertinence, et tout tribunal devant statuer sur l’occupation des territoires, serait bien en peine d’en désigner un autre propriétaire sauf accord de paix, que l’État d’Israël.

Nos rabbins avaient donc bien raison en déclarant :" Le monde tient sur trois piliers la Justice, la Vérité, et la Paix"

Aucun tribunal jugeant en droit ne pourra faire abstraction des lois et conventions en vigueur. De même il sera forcé d’établir la Vérité. La vérité est la condition sine quoi non à tout accord de paix, faute de quoi, il portera les germes de sa caducité.

Vous trouverez plus de détails dans l’analyse de Jean Patrick Grumberg

SIONA / DREUZ / JFORUM

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12 mai 2013 7 12 /05 /mai /2013 16:25

Rapport officiel du gouvernement israélien : la « mort » de Mohamed al Dura était bien une mise en scène

 

al dura faux

 

Le vendredi 10 mai, l’hebdomadaire israélien Sof HaShavoua (l’édition du week-end du Jerusalem Post) a révélé que le gouvernement israélien allait prochainement publier un rapport sur l’affaire al Dura dans lequel il est clairement affirmé que la « mort » du petit Mohamed était une mise en scène.

Cela rejoint les conclusions qui avaient été émises depuis bien longtemps par le scientifique Nahum Shahaf, puis par le regretté Gérard Huber, par Stéphane Juffa et bien-sûr par Philippe Karsenty, qui a mené le combat en justice en France pour faire jaillir la vérité (la prochaine décision sera rendue par la Cour d’appel le 22 mai 2013).

Un revirement historique

C’est un revirement, et une information importante, car au départ, le gouvernement israélien avait admis que l’armée pouvait avoir abattu l’enfant, de façon non intentionnelle bien sûr. Puis, après enquête, l’armée avait conclu qu’elle n’avait pu toucher l’enfant, mais les dégâts étaient causés et les officiels israéliens n’avaient pas souhaité revenir sur l’affaire.

L’affaire Merah a changé la donne

Néanmoins, selon nos sources, il semblerait que les crimes de Mohamed Merah à Toulouse en mars 2012 aient changé la donne. En effet, pendant de nombreuses années, les Israéliens ont espéré que l’affaire se tasserait et qu’elle serait oubliée avec le temps.

Dans le même temps, des intellectuels, au premier rang desquels Philippe Karsenty, avaient insisté pour que l’Etat d’Israël revoie sa position compte tenu de l’utilisation massive de l’image de Mohamed al Dura dans le monde arabo-musulman et dans les médias occidentaux.

BAMAKO

Or, avant d’être abattu par les policiers français, le criminel de Toulouse a affirmé avoir tué des enfants juifs pour venger la mort des enfants palestiniens de Gaza ; d’autres faisant clairement référence à la « mort » de Mohamed al Dura.

La révélation du rapport et de la teneur de ses conclusions est due au député Nachman Shaï qui a récemment interrogé le ministre de la Défense israélien, Moshe Yaalon. Ce dernier a révélé que la commission d’enquête a travaillé de façon discrète et scrupuleuse sous les ordres du général Yossi Kuperwasser. La commission était composée d’un grand nombre de spécialistes et d’experts scientifiques.

Une accusation grave contre France 2 et Charles Enderlin

Ce rapport officiel est une accusation grave contre France 2, Charles Enderlin et même pour la France, sa diplomatie qui a fait remettre au journaliste français la Légion d’honneur en 2009, et l’establishment français qui a toujours protégé le reportage mensonger de France 2. Pour mémoire, France 2 est une chaîne de télévision publique détenue à 100% par l’Etat français et dont le président est nommé directement par le Président de la République française.

Selon nos sources, les autorités françaises ont été informées en amont de la préparation de ce rapport mais elles n’ont pas souhaité coopérer.

© Claude Jeanderet pour www.Dreuz.info

 

Philippe Karsenty  

 

Retrouvez-moi sur: http://www.karsenty.fr

 

Conférence al Dura en français:

Philippe Karsenty au Club de la Presse, avec Jean Claude Bourret (1ère partie) et 2ème partie

 


 

Al Dura lecture in English:

The al Dura Hoax (in Los Angeles)

 

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7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 22:24

Au bal des faux-c : la Finul ne cesse de reculer face aux intrusions du Hezbollah au Sud-Liban : http://www.dailystar.com.lb/News/Politics/2013/May-01/215662-unifil-increasingly-frustrated-with-hezbollah.ashx

 

Syrie : ONU, Israël doit cesser ses survols du Liban
mardi 7 mai 2013 - 20h53
Logo MédiArabe.Info

Les Nations unies ont indiqué aujourd’hui avoir demandé à Israël de cesser ses survols du Liban, qui ont augmenté ces derniers jours à la suite des raids israéliens en Syrie.

La Finul (Forces intérimaire des Nations Unies au Liban) a protesté formellement auprès des autorités israéliennes après avoir constaté depuis une semaine une intensification des survols du Liban par des avions militaires israéliens, a indiqué le porte-parole de l’ONU Martin Nesirky.

Ces survols constituent « une violation de la souveraineté du Liban et de la résolution 1701 des Nations unies », qui prévoyait un cessez-le-feu à la suite de l’incursion militaire israélienne au sud Liban en 2006.

« Nous sommes au courant des préoccupations exprimées par le gouvernement libanais à cet égard », a-t-il déclaré à la presse. La FINUL « a protesté fermement » auprès de l’armée israélienne, « lui demandant de cesser ces survols ».

Israël a mené vendredi et dimanche deux frappes aériennes en Syrie, qui visaient des armes destinées au Hezbollah libanais, suscitant des craintes d’une riposte de la part du Hezbollah. (Le Figaro).

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 17:37

 

 

Jusqu'où ira le sectarisme, l'iniquité de désinformer et d'insulter à la tête du client? Un an d'hémiplégie, ça suffit!


Mur des cons : pétition pour Clément Weill-Raynal

France 3 doit abandonner ses menaces de sanction

 

Lien pour signature : http://www.causeur.fr/clement-weill-raynal-mur-cons,22357#

Publié le 06 mai 2013 à 12:00 dans Médias

Mots-clés : 

weill raynal filippetti

Un syndicat qui représente 30% des magistrats, le Syndicat de la magistrature, a affiché dans ses locaux un “mur des cons”. Les personnes mises en cause sont des hommes politiques, des intellectuels, des journalistes, des juges, pour l’essentiel classés à droite.
Figurent aussi sur ce “mur des cons” les parents de deux victimes de criminels récidivistes.
La divulgation de ce que ce syndicat qualifie de “blague de potaches” suscite une vaste indignation dans l’opinion et un doute, légitime, sur l’impartialité des juges adhérents du SM.
Mais cette question majeure risque aujourd’hui d’être occultée par un règlement de comptes interne à France Télévisions contre le journaliste qui a révélé l’existence de ce mur. Clément Weill-Raynal est aujourd’hui menacé de sanctions par sa direction à la demande du Syndicat National des Journalistes et de la CGT. Ces deux organisations veulent ainsi punir le chroniqueur judiciaire de France 3 d’avoir fait son travail et dévoilé un scandale concernant le Syndicat de la magistrature dont la CGT et le SNJ sont politiquement proches.
Nous demandons que cesse cette chasse à l’homme. Au nom de la liberté d’informer, nous soutenons Clément Weill-Raynal.

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 10:01

 

 

 

 

 

 

 

  pk-sarkozy1 thumb (Copier)

 

L’arrêt de la cour d’appel de Paris dans le procès al Dura qui oppose Philippe Karsenty à Charles Enderlin et France 2 est attendu pour le 22 mai alors qu’il était attendu pour le 3 avril (déclaration de Philippe du 3 avril).

Voici un article qui soulève une question importante :

-                   L’entourage de Christiane Taubira est-il intervenu à la Cour d’appel de Paris sur le procès al Dura ? 

Philippe Karsenty vient d’être désigné par le magazine américain The Algemeiner parmi les 100 personnes qui influencent positivement Israël et le monde juif.
Voici une présentation du sens de cette liste, voici les 100 « influents » et voici leur portrait de Philippe.

-         Quatre Français parmi les cent personnes qui influencent positivement Israël et le monde juif


Cette distinction n’aurait pas été possible sans vous, ses amis et soutiens, qui lui avez donné la force de se battre pour la vérité. Philippe souhaite vous en remercier.


A partir demain, dimanche 5 mai, Philippe Karsenty sera à Budapest pour participer à l’assemblée plénière du Congrès Juif Mondial.


Conférence al Dura en français:

Philippe Karsenty invité de Rencontres et échanges au Sénat, sur les médias

 

 

 


 

 

 

Al Dura lecture in English:

The al Dura Hoax (in Los Angeles)

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 17:39

 

 

 

 

 

 

 

 

Google "reconnaît" la Palestine

http://www.lorientlejour.com/article/812872/google-reconnait-la-palestine-.html

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olj.com | 03/05/2013

 

La nouvelle version palestinienne du moteur de recherche Google. Capture d'écran.
La nouvelle version palestinienne du moteur de recherche Google. Capture d'écran.

 

 

 

Internet "Ce changement soulève des questions", estime Israël.

Google a créé la surprise cette semaine en reconnaissant de facto la Palestine, via une modification de la mention qui figure sous son logo sur la page principale de sa version palestinienne "google.ps", a rapporté jeudi le site Palestine News Network


Depuis la mise en place de "google.ps" en 2009, le célèbre moteur de recherche identifiait la page comme celle des "Territoires palestiniens", d'après une capture d'écran prise du site des archives d'internet Way Back Machine.


Désormais, la mention "Territoires palestiniens" est remplacée par "Palestine". La décision du géant américain du web intervient après la reconnaissance de l'Etat de Palestine par les Nations unies, note Foreign Policy sur son site.

Une reconnaissance à laquelle les Etats-unis se sont vivement opposés.

 

L'Assemblée générale de l'ONU a accordé le 29 novembre 2012 à la Palestine le statut d'"Etat observateur" au sein des Nations unies, où elle siégeait jusqu'alors en tant qu'"entité" observatrice, par un vote à 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. Les autorités palestiniennes ont en conséquence commencé à se désigner comme "Etat de Palestine" dans leurs correspondances diplomatiques, pour lesquelles des timbres à cet intitulé ont même été émis.

 

Dans la foulée de ce vote, le Saint-Siège a, pour la première fois le 1er février dernier, employé officiellement le terme d'"Etat de Palestine".

 
Sur Twitter, beaucoup d'utilisateurs se sont félicités de ce petit geste de la part du géant du web, certains le qualifiant de "victoire".


"#Victoire Google +reconnaît+ la Palestine", écrit Tiwliwla_girl.


"Google reconnaît la Palestine. Un changement mineur, mais une victoire pour les partisans de l'Etat palestinien", indique de son côté Sadaf Basharat, une pakistanaise.

 

Le changement est intervenu le 1er mai, a précisé à l'AFP un porte-parole de Google, Nathan Tyler, dans un communiqué. "Nous changeons le nom de +Territoires palestiniens+ en +Palestine+ dans tous nos produits. Nous consultons une série de sources et d'autorités pour nommer les pays. Dans ce cas, nous suivons l'ONU, l'Icann (régulateur des noms de domaine sur internet, NDLR) l'ISO (Organisation internationale de normalisation, NDLR) et d'autres organisations internationales", a-t-il expliqué.

 

Les défenseurs de la cause palestinienne appellent néanmoins toujours Google à modifier son application "Google Maps" pour qu'elle présente un Etat de Palestine, alors qu'aujourd'hui elle ne comprend que l'option "Territoires palestiniens".

 

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor a regretté la décision de Google. "Ce changement soulève des questions sur les raisons derrière cette implication surprenante d'une entreprise internet privée dans la politique internationale, et d'une manière controversée", a-t-il déclaré à l'AFP.

 

Slate rappelle que depuis plusieurs années, "Google investit des millions dans le développement technologique palestinien, dans l'objectif d'être à la tête des moteurs de recherches en langue arabe (...)"



Pour mémoire
Pour la première fois, le Saint-Siège a utilisé la formule "Etat de Palestine"

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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