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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 08:49

Nouveau bidonnage de Fr 2, cette fois à tir moucheté en caoutchouc?



Selon Libération, bidonnage possible

 

Voir sur le site de Libé: "Une vidéo amateur sème le trouble entre Israéliens et Palestiniens". 

 

Selon l'ONG, l'incident s'est produit le 7 juillet dans le village de Nilin, dans le nord de la Cisjordanie. Une zone à laquelle l'armée a imposé un couvre-feu après des manifestations contre la construction de la barrière de sécurité, qualifiée de «mur de l'apartheid» par les Palestiniens.

Après une plainte de l'association et la diffusion de la cassette vidéo par une télévision palestinienne, l'armée a annoncé l'ouverture d'une enquête sur cet incident.

« Le soldat a été arrêté pour interrogatoire. A la fin de l'enquête, des mesures seront prises »,

a déclaré un porte-parole de l'armée. Cependant, les images soulèvent de nombreuses questions.

« Il est aisé de se rendre compte, en visionnant le film, qu'il y a des ruptures et que les images n'ont pas été filmées en une seule fois (...) Où sont les séquences manquantes ? Que contiennent-elles ? Pourquoi les images ont-elles été montées après coup? »,

s'interroge Avital Leibovich, porte-parole de l'armée chargée de la presse étrangère. Quoi qu'il en soit, le ministre de la défense israélienne, Ehud Barak, a, d'ores et déjà, condamné l'incident.

«Les soldats ne doivent pas agir ainsi»,

a-t-il déclaré lors d'une intervention télévisée.

B'Tselem affirme que le manifestant, Ashraf Abou Rahma, 27 ans, a été légèrement blessé à la jambe. De son côté, l'armée assure qu'il est rentré chez lui avec un doigt de pied enflé et n'a pas porté plainte. La veille, douze Palestiniens avaient été blessés par balles en caoutchouc, selon les services d'urgence palestiniens.

----------------------------

Mis en ligne le 21 juillet 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org

Commentaire lessakele : Ce qui en tous cas est certain, prouvé, démontré, c'est l'utilisation de cette ONG, financée par l'UE, à fins de diabolisation d'Israël depuis de très nombreuses années :
B´Tselem

         

  • Website:  www.btselem.org
  • Israeli NGO founded "to change Israeli policy in the Occupied Territories."
  • Prolific producer of reports from the West Bank and Gaza Strip that are regularly used by international NGOs such as Amnesty International, Human Rights Watch as well as a number of Palestinian NGOs.
  • Despite its self-declared political aims to change policy, it receives considerable international funding, mainly from European governments.
  • Recipient of Ford Foundation funding.
     

     B'tselem Essentials:

  • NGO Monitor Reports: NGO Monitor´s Analysis of B’Tselem’s Annual Report for 2007
    March 13, 2008
  • NGO Monitor Reports: B´Tselem´s Gaza Report - Ideology Instead of Facts
    March 13, 2008
  • Claims in B´tselem/Hamoked report lack credibility, NGO Monitor, May 07, 2007
  • B´Tselem´s Annual Casualty Figures Questioned, Tamar Sternthal, CAMERA,
    January 03, 2007


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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 17:41

Le deuxième assassinat de l’ambassadeur de France au Liban, Louis Delamarre

EXCLUSIF : Le deuxième assassinat de l’ambassadeur de France au Liban, Louis Delamarre

Le FIGARO pratique la censure pour "couvrir" Bachar Al-Assad et son régime

vendredi 11 juillet 2008 - 16h02, par Khaled Asmar - Beyrouth

Logo MédiArabe.Info

Assassiné en septembre 1981 à Beyrouth, l’ambassadeur de France au Liban, Louis Delamarre, vient d’être tué une deuxième fois par la direction du journal LE FIGARO, qui a interviewé Assad avant son voyage à paris. Jamais deux sans trois, Louis Delamarre sera humilié une nouvelle fois le 14 juillet. Le "diplomate-martyr" le sera au même titre que des milliers de Français qui gardent le souvenir des leurs, assassinés au Drakkar, en octobre 1983.

En effet, à quelques jours du sommet de l’UPM et du défilé du 14 juillet à Paris, auxquels le président syrien Bachar Al-Assad est convié, nous avons appris que des proches de l’ancien ambassadeur de France à Beyrouth, Louis Delamarre, assassiné par ou sur ordre du régime du Baas, ont été censurés par « Le Figaro ». Ils avaient signé une tribune dénonçant le « deuxième assassinat de leur père et oncle » que constitue l’invitation adressée à Bachar Al-Assad avant que celui-ci ou son pays ne se soient repentis.

Cette censure, et le refus de la direction politique du « Figaro » de publier l’opinion des Delamarre, hostile à Damas, interviennent au moment où Etienne Mougeotte réalisait depuis la capitale syrienne une longue interview avec le Président Assad (interview réalisée le 7 et publiée le 8 juillet).

Louis Delamarre aura ainsi été assassiné une deuxième fois, avant que les familles et les des Casques Bleus Français tués au Liban ne soient humiliés collectivement dans deux jours à l’occasion du 14 juillet. Ils font partie de ces Français, de plus en plus nombreux, qui se sentent « déshonorés » par la présence d’Assad au défilé du 14 juillet, pourtant destiné à honorer l’armée française - ou ce qui en reste - et à célébrer la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.

Khaled Asmar

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 18:56

Comment la DGSE a failli annoncer la mort d’Ingrid Betancourt, la veille de sa libération

Comment la DGSE a failli annoncer la mort d’Ingrid Betancourt, la veille de sa libération Comment la DGSE a failli annoncer la mort d’Ingrid Betancourt, la veille de sa libération
8 juillet 2008, 16:45, Bakchich.info


cer la mort d'Ingrid Bétancourt la veille de sa libération. DGSE failli annoncer mort Ingrid Bétancourt veille libération. Comment la DGSE a failli annoncer la mort d’Ingrid Betancourt, la veille de sa libération - blog politique

La veille de l’annonce de la libération d’Ingrid Betancourt, les services secrets ont failli diffuser une note annonçant son décès. Le document, provenant de la cellule chargée de suivre l’affaire de l’otage des FARC, est resté dans un coffre. Le récit exclusif de « Bakchich ».

Le 1er juillet 2008, en fin de journée, un haut cadre de la DGSE a sauté au plafond. Le chef du Service d’Exploitation du Renseignement (SER), Jean-Pierre Boucher, venait de recevoir une note explosive. Le SER est l’un des trois services de la direction du renseignement des services secrets français. Boucher est celui qui supervise toutes les notes qui sont destinées aux plus hautes autorités de l’État. Notamment aux « quatre grands », comme on dit dans le jargon de la Piscine : l’Élysée, le Premier ministre, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, destinataires des documents les plus sensibles. Jean-Pierre Boucher a, ce soir-là, saisi son paquet de cigarettes, des Marlboro Light, et s’est précipité vers la fenêtre pour en griller une. Depuis qu’il est interdit de fumer dans les locaux de l’administration, que ne faut-il pas faire. L’hiver, pour éviter d’avoir froid, l’homme met sa casquette et se penche, à la limite de la chute, pour tirer sur son mégot.

...  (Article complet... Bakchich.info)
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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 19:55

Gilad Shalit, cause indéfendable? I. Rioufol

Gilad Shalit, cause indéfendable?

Par Ivan Rioufol le 7 juillet 2008

Existerait-il une hiérarchie entre les otages binationaux de mouvements terroristes ? Si l’opinion s’est passionnée jusqu’à l’excès pour la libération de la franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue durant plus de six ans par les Farc, elle ne porte aucun intérêt au sort du jeune soldat franco-israélien, Gilad Shalit. Ce dernier a été enlevé en juin 2006 par le Hamas et il est détenu depuis à Gaza. Il y a un an, deux élus UMP de Paris (Martine Weill-Raynal et Jacques Bohbot) avaient demandé, en vain, au maire de Paris, Bertrand Delanoë, de placer le portrait de Shalit à côté de celui de Betancourt (accroché en 2004 et enlevé vendredi soir), sur la façade de l’Hôtel de Ville. Ne serait-il pas temps de réparer cette injustice ?

"Je voudrais que mes derniers mots soient pour le soldat Shalit et pour ses parents. Nous ne l’oublions pas", avait déclaré Nicolas Sarkozy, dès l’annonce, mercredi soir, de la libération d’Ingrid Betancourt par l’armée. Mais la gauche pacifiste, qui n’a jamais caché ses indulgences pour la "guérilla" des Farc et leur idéal guévariste, a  de semblables compréhensions pour "l’activisme" du Hamas face à Israël. Le comité de soutien à Ingrid Betancourt, le chanteur Renaud en tête, avait toujours prôné la négociation avec les terroristes, en faisant passer le président Alvaro Uribe pour le responsable du sort des otages. Cette stratégie a été spectaculairement démentie. Néanmoins elle fait du soldat Shalit une cause indéfendable pour les professionnels de l’indignation.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/

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23 juin 2008 1 23 /06 /juin /2008 07:05

Gil Mihaely, éditorialiste du "Yediot Ahronot", au Président Sarkozy: "On attend des excuses"

Gil Mihaely, éditorialiste du "Yediot Ahronot", au Président Sarkozy: "On attend des excuses"
Gil Mihaely, qui comme on le sait, est l'un des animateurs du site "Causeur", d'Elisabeth Lévy, est aussi, ce que l'on sait moins, éditorialiste du journal israélien "Yedioth Aharonot". C'est à ce titre qu'a été publié, en ce jour de l'arrivée du Président Sarkozy en Israël, pour une visite officielle, cette interpellation audacieuse, quoique respectueuse. J'ai fait de mon mieux pour traduire ce texte au style limpide et clair, très israélien. J'ai ajouté la version originale pour que les doués puissent éventuellement corriger ma traduction, ou au moins l'améliorer. Quant aux esprits chagrins qui trouveront que ce texte ne contient rien d'original concernant l'affaire al-Dura, il devront se souvenir qu'il n'est pas écrit pour des Français, mais pour les Israéliens, qui, au cas où certains l'ignoreraient, sont très peu au courant de cette affaire, comme le déplore Dror Yemini, qui a publié hier un article sur le sujet, que je résumerai dès que j'en trouverai le temps. (Menahem Macina).

22/06/08

 

Texte original : "Mehaqim le-hitnatslout"

 

Traduction française de l’hébreu : Menahem Macina

 

Paris

 

 

Monsieur le Président Nicolas Sarkozy,

 

Il y a tout juste un mois, France 2, la plus importante chaîne publique de télévision de France, a perdu un procès en diffamation dans ce qu’on appelle "L’affaire Mohammed al-Dura". Les juges de la Cour d’appel de Paris, qui ont réformé le jugement de première instance, ont expliqué leur décision de manière claire et sans ambiguïté : le reportage diffusé par la chaîne française, le 30 septembre 2000, et qui a causé une vague mondiale de stupeur, soulève de graves questions qui n’ont pas reçu de réponses adéquates.

Les juges ont examiné avec soin les enquêtes qu’a réalisées l’accusé, Philippe Karsenty, et sur lesquelles il a fondé sa critique affirmant qu'il s’agit d’un travail journalistique négligé, dont la fiabilité est douteuse. Ils ont conclu qu’il y avait un écart intolérable entre le récit de Charles Enderlin et les images que le journaliste palestinien, Talal Abu Rahma, a filmées sur les lieux et lui a envoyées. Selon eux, les doutes et les problèmes sont trop nombreux et sérieux pour qu’il soit possible de ne pas en tenir compte.

C'est Charles Enderlin, correspondant en Israël de la Deuxième chaîne de télévision française, qui a réalisé le reportage sur la base du matériau que lui avait envoyé Talal Abu Rahma. Il s'agit d'un journaliste confirmé, respecté et expérimenté, qui connaît très bien la région et les gens qui y travaillent.

Il ne faut pas non plus négliger le fait que, depuis la diffusion du reportage,  lui et sa famille ont été victimes d’un harcèlement insupportable, un comportement qui a conduit beaucoup de ses collègues à le soutenir et, ce faisant, à refuser d’examiner les faits en eux-mêmes. C’est une attitude qui, si compréhensible qu’elle soit, n’est pas acceptable.

Comme tout individu, Enderlin peut aussi se tromper, et, dans le cas qui nous occupe, les conséquences de cette erreur ont été graves. Il suffit de souligner le fait que, dans la vidéo de la mise à mort du journaliste Daniel Pearl, on distingue, derrière les assassins, la célèbre image de Mohammed al-Dura et de son père.

Il y a près de huit ans, Enderlin a affirmé, de manière tranchée, que l’un et l’autre avaient été la cible de tirs israéliens. Quatre ans plus tard, la directrice de la chaîne a émis un son de cloche différent : on ne peut décider avec certitude qui étaient les tireurs, ni d’où ils ont tiré. Il faut rappeler également que Talal Abu Rahma, qui a livré, depuis, plusieurs versions contradictoires de l’événement, a reconnu avec fierté son appartenance à l’appareil de propagande de l’OLP.

Ces faits et d’autres entachent le crédit de Charles Enderlin. Comme l’ont écrit, dans leur décision, les juges de la Cour d’appel, on ne peut plus écarter d’un revers de main les questions gênantes soulevées par les experts et par plusieurs journalistes qui ont enquêté sur cette affaire au cours des années écoulées, et qui soulèvent de graves doutes sur la vraisemblance du récit qu’a diffusé dans le monde la chaîne officielle française.


Depuis le premier instant, Monsieur le Président, cette affaire n'a pas été moins française qu’israélienne ou palestinienne, et durant les années qui se sont écoulées depuis, la France a été la principale arène du combat pour la découverte de la vérité dans cette affaire. C’est également le cas, jusqu’ici, du dernier acte qui s’est déroulé dans un tribunal français lequel a examiné la plainte en diffamation qu’un organisme public français a déposée contre un citoyen français.


Monsieur le Président, il ne s’agit pas d'entacher l’honneur d’un homme : ce n’est pas une "affaire Enderlin", ni même une affaire "al-Dura". Ce qui est mis sur le plateau de la balance, c’est la crédibilité de l’information, prunelle de l’œil de la démocratie, et en particulier celle d’une chaîne publique française centrale. Les dimensions de cette affaire ont dépassé le cadre étroit de la communication pour se muer en une affaire d’Etat. Il semblerait convenable que le Président de la République se prononce là-dessus. Sa visite en Israël lui en fournit l'occasion appropriée.

 

Gil Mihaely 


© Yedioth Aharonot

 

Mis en ligne le 22 juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
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21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 08:17

« circulez ! Y a rien à voir ! », Philippe Bensoussan et Jacques Tarnero

La bonne conscience est en marche : « circulez ! Y a rien à voir ! »
20 juin 2008 - Philippe Bensoussan et Jacques Tarnero, auteurs du film " Décryptages"

Est-il possible, en France, en 2008 de commenter le conflit israélo arabe sans participer aux fureurs, aux insultes, aux délires qu’il suscite ? Est-il possible de mettre en cause des récits, des images, sans pour autant hurler à la conspiration, au complot d’où qu’il vienne ? Est-il possible d’admettre que l’on se serait trompé ?


Lire l’article sur : http://www.crif.org/

De quelle autorité morale se prévalent celles et ceux qui accusent de « lynchage médiatique » ceux qui veulent connaître la vérité d’une affaire dramatique, aux effets tous aussi dramatiques ? De quelle vertu autoproclamée se parent-ils pour prétendre à priori avoir raison et détenir la vérité ? Ne se sont-ils jamais trompés ? N’ont-ils jamais eu des certitudes démenties plus tard par des réalités qu’on ne voulait pas voir ? N’y a-t-il pas eu pendant des années un interdit de penser « l’avenir radieux » ou le « socialisme réel » ? N’a-t-on jamais été aveugle sur les bavures des « justes causes » ? La « cause palestinienne » n’a-t-elle pas engendré des cécités qui loin de la servir, ont contribué à l’enfermer dans une fiction idéologiquement enchantée ?

Quelle est l’affaire ? La polémique Enderlin, Karsenty, Al Durrah.

Quels sont les faits ?

Ils sont simples. Le 30 septembre 2000 un commentaire de Charles Enderlin accompagnait les images de la mort d’un enfant palestinien à l’abri de son père sous le feu supposé de soldats israéliens. Images terribles, fascinantes, hypnotisantes car le spectateur sait que l’enfant va mourir. Images effrayantes de cet enfant hurlant de terreur, insupportables pour tous parents qui s’identifient à la scène, qui partagent la souffrance du père, sa terreur morale de sentir venir la pire des catastrophes. Images conduisant immédiatement à la détestation radicale des responsables de cette horreur. La mort avait pénétré chaque foyer-télé et avec elle le dégoût et la tristesse. C’est donc cela Israël ? La pureté des armes ? Les valeureux soldats juifs ? Des assassins comme les autres. Toute cette mécanique psychique s’est immédiatement mise en place dans des millions de cerveaux-télé.

Les choses étaient clairement dites : cet enfant était la victime choisie des tirs israéliens.

Aujourd’hui rien n’est moins évident.

D’autres personnes, d’autres journalistes, tous aussi compétents et responsables que Charles Enderlin ont émis des doutes légitimes. Le visionnage d’autres images ont montré des mises en scène de combats fictifs où des enfants et des adultes palestiniens jouent les blessés et les morts. A-t-on jamais montré ces images à la télévision ? Non, jamais. Pourquoi ? Par ailleurs, rien ne permet de conclure à une origine israélienne des tirs. De nombreuses expertises arrivent à cette conclusion.

On pourrait cependant estimer que les images filmées par le cadreur de Charles Enderlin à Netzarim ne correspondaient pas à ces mises en scènes et que la fusillade, bien réelle ce même jour, avait eu pour conséquence la mort de Mohamed Al Durah. Cependant d’autres rushs de la scène Al Durah restent troublants et posent des questions légitimes : on y voit l’enfant, supposé décédé, lever un coude et regarder la caméra. Un chiffon rouge y tient lieu de tache de sang. Le père de Mohamad, Jamal al Durah, présenté comme grièvement blessé ne laisse voir aucune tache de sang sur son vêtement. Pourquoi ? Deux jours plus tard cet homme est présenté à la presse. En guise de preuve, on fait voir ses blessures. Celles ci ne correspondent en rien à des blessures causées par des impacts de balles reçues ce 30 septembre 2000. Les cicatrices ainsi exhibées correspondent à d’autres blessures, provoquées par des armes blanches et soignées en 1994 par un médecin israélien à qui le blessé Jamal al Durah avait été confié par un hôpital palestinien. Ce chirurgien militaire a opéré Mr Al Durah, lui a rendu l’usage de son bras estropié par des coups de haches reçus à Gaza en 1994. Le dossier médical retrouvé atteste de ces faits. Enfin, Charles Enderlin prétend avoir coupé au montage les images de l’agonie de l’enfant, parce que jugées insoutenables. Ces images n’ont jamais été vues, jamais montrées au tribunal qui aurait été à même d’en constater l’authenticité. Ces éléments amènent à penser que ce qui a été donné à voir au téléspectateur d’Antenne 2 ne correspondait pas à la réalité des faits.

Il n’est pas question de dire ici que Charles Enderlin était l’organisateur d’une quelconque mise en scène. A-t-il pris soin de vérifier l’authenticité de ce que son cadreur avait rapporté ? L’urgence du scoop n’a-t-elle pas pris le pas sur le souci de vérité ? Il n’est pas question de conspiration, sinon au bout du compte de l’enfermement vaniteux de celui qui ne veut pas reconnaître les incohérences et qui use de son statut comme argument d’autorité, comme preuve suffisante de sa vérité. S’il y a « complot », c’est celui des complicités corporatistes. Celles qui couvrent et qui font silence sur les questions posées.

Sous d’autres latitudes une telle avalanche de questions aurait incité à montrer au public ou au moins aux juges, tous les éléments prouvant la bonne foi afin de couper court à ce qui est aujourd’hui présenté comme diffamatoire. Un journaliste, reconnu pour sa grande connaissance du sujet et du terrain, pour ses compétences professionnelles, est-il, pour autant et pour les raisons précédemment citées, à l’abri de toute erreur, de toute faute ? Est-il à l’abri de toute vanité qui lui ferait dénier toute erreur d’appréciation possible ?

Il y a sans doute, à Paris, des lynchages médiatiques, mais il y a eu bien pire ailleurs. Deux soldats israéliens furent lynchés à mort à Ramallah par une foule qui voulait se venger d’un crime dont ces soldats étaient solidairement responsables, celui de la mort d’un enfant palestinien le 30 septembre 2000 à Gaza.

Le « circulez ! Y a rien à voir », qui condamne tout commentaire, toute critique, toute mise en cause du travail de Charles Enderlin à propos d’une affaire précise, aux conséquences dramatiques, relève d’un interdit de comprendre, d’une insulte à l’intelligence de ceux qui prétendent vouloir réfléchir aux mécaniques qui construisent l’histoire. Ces images de la mort de l’enfant palestinien ont ajouté de la haine à la violence de la seconde intifada. Des centaines de personnes y ont perdu la vie. Nous ne sommes pas au sein d’un débat futile de la Rive Gauche ou de la susceptibilité narcissique d’un journaliste. Pour une affaire d’une telle gravité, l’argument qui consiste à présenter la vérité des images montrées à la télévision comme « correspondant à la réalité de la situation non seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie » (Charles Enderlin. Le Figaro 27 janvier 2005) est irrecevable : ce n’est pas parce que les choses auraient pu être qu’elles ont été.

Le lendemain de la diffusion de ces images, à la radio, une journaliste avertie, estimait que ces images annulaient, effaçaient symboliquement celle de l’enfant juif en culotte courte, mis en joue par un SS dans le ghetto de Varsovie. Si Mohamad al Durah était devenu le nouvel enfant juif, qui était le nouveau SS ? La réponse fut apportée dans les mois qui suivirent, quand dans des manifestations le signe « égal » fut mis entre la croix gammée et l’étoile juive.

Les pétitions qui dénoncent l’acharnement judiciaire sont le corollaire d’un acharnement à une dissimulation tout aussi acharnée. Qui des pétitionnaires a pris soin de regarder ces autres images ? Qui a considéré ces autres faits, ces autres arguments ? Ce sont des attitudes réflexes nourries d’à priori, de déjà pensé, au nom de raisons diverses, d’intérêts supérieurs qui ont trop souvent privilégié les croyances idéologiques au détriment de la vérité des faits.

Nous reposons la question : a t on le droit de savoir ? A-t-on le droit de voir ce qui n’a pas été montré ? A-t-on le droit de contester la vérité supposée d’images montrées au vu d’autres images permettant de penser que ce qui a été donné à voir était incomplet ? Est-il intellectuellement obscène de penser de poser ces questions ? A-t-on le droit de mettre en cause ce qui pouvait paraître à certains comme allant de soi, évident, de toute vérité, quand on peut connaître d’autres faits, d’autres informations, d’autres images qui corrigent ces à priori ? A-t-on le droit de demander des comptes ou bien au contraire il faut estimer que certaines personnes mises en cause seraient au dessus du droit commun ? Statut étonnant pour une entreprise relevant du sacro saint service public.

Les média ne sont pas des catégories morales et les journalistes ne sont pas des êtres de vertu structurellement habités par un souci constant de vérité, des personnes à priori au dessus de tout soupçon. Faut-il rappeler les fausses images du faux massacre de Timissoara, une interview télévisée bidonnée de Fidel Castro ou un article rapportant de faux viols commis par les soldats israéliens ? Si parfois les erreurs sont reconnues, imputables à de providentielles « erreurs techniques », la plus part du temps, la faute s’évanouit comme l’eau glisse sur les plumes du canard sorti de la mare.

Pour avoir osé analyser dans les années 2000, les raisons de la déferlante médiatique haineuse en France contre Israël et réalisé le film, Décryptage, les auteurs de ces lignes se sont vus disqualifiés, insultés, traités de menteur, d’imposteurs, de fascistes, d’agents du « complot-sioniste-international » . Nous pointions dans ce film les racines de ce mal français dont la relation tordue au « signe juif » est le symptôme. Nous pensions, naïvement, aujourd’hui, que le temps avait fait son travail thérapeutique. Nous pensions que monde avait cessé de croire aux contes idéologiques. Nous pensions que les mythologies politiques étaient tombées avec le mur de Berlin.

Nous nous sommes trompés. L’addition des vanités et de la bienpensance produit les mêmes effets. Le politiquement correct veut que les images de victimes imaginaires ou réelles leur donnent toujours raison. Peu importe si ces victimes ont été poussées devant pour faire de belles images au JT de 20 heures. Peu importe si les morts du « massacre de Jenine » remontaient seuls sur leur civière. En 1982 un journaliste avisé commentait ainsi le siège de Beyrouth par la soldatesque sanguinaire du monstre Sharon : « la solution finale de la question palestinienne est commencée par Israël ». Il ne fut pas sanctionné pour ce commentaire crapuleux mais pour s’être moqué de la princesse Grace de Monaco.

Certains, en France, ont pris connaissance, depuis peu, que la pensée du Président Mao n’avait jamais fait pousser le riz plus rapidement que la nature, la pensée d’Arafat non plus. Dans l’affaire présente, la « vérité du contexte » invoquée en défense ne saurait se substituer à la vérité des faits mais nous le savons, en France on adore toujours se tromper avec Sartre plutôt qu’avoir raison avec Aron.

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15 juin 2008 7 15 /06 /juin /2008 04:51

les médias, pouvoir intouchable, Ivan Rioufol

Bloc-notes: les médias, pouvoir intouchable
Par Ivan Rioufol le 13 juin 2008 0h01 | Lien permanent | Commentaires (98) | Trackbacks (0)

Le Nouvel Observateur vient de publier un appel, soutenu par de talentueux confrères, dénonçant une "campagne obstinée et haineuse" contre Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem. Le texte reproche à "des individus" de contester la véracité d’un de ses reportages montrant Mohammed al-Doura, 12 ans, "tué par des tirs venus de la position israélienne le 30 septembre 2000 dans la bande de Gaza, lors d’un affrontement entre l’armée israélienne et des éléments armés palestiniens". Enderlin, journaliste infaillible?

La pétition suggère qu’un reporter, singulièrement dans une zone de conflit, ne saurait être jugé que par ses pairs: un esprit de corps qui a pour effet d’imposer une vérité, en décrédibilisant les contradicteurs. La presse soviétique procédait pareillement. Certes, les médias aiment mieux donner des leçons qu’en recevoir. Mais l’omerta sur la contestation de ces faits, qui ont eu de considérables répercussions au Proche-Orient, fait injure à la démocratie.

La diffusion par France 2 de la mort de l’enfant auprès de son père blessé avait attisé la deuxième intifada. Deux réservistes israéliens allaient être lynchés par des Palestiniens. Ceux qui, devant une caméra vidéo, tranchèrent la tête du journaliste américain Daniel Pearl, en 2002 au Pakistan, avaient la photo de la scène. Elle ébranla des esprits aussi avisés que Catherine Nay: "La mort de Mohammed annule, efface celle de l’enfant juif, les mains en l’air devant les SS, dans le ghetto de Varsovie."

 Or, des contre-enquêtes contredisent désormais cette version d’Enderlin, qui n’était pas sur place. C’est son cameraman palestinien, Talal Abou Rahma, militant du Fatah, qui a fourni les images en attribuant les tirs aux Israéliens. Depuis, des expertises font douter de cette thèse. Les rushes, qui montrent des Palestiniens mimant de fausses blessures, font dire également à Philippe Karsenty, directeur d’une agence de notation des médias, qu’il y a même "mise en scène" et "imposture" sur l’agonie filmée. Poursuivi pour diffamation, la cour d’appel de Paris vient de lui reconnaître son "droit de libre critique".

Rien ne permet d’accuser Enderlin, professionnel visiblement estimé, de désinformation. Mais rien ne justifie de le présenter comme au-dessus des critiques. Pourtant, c’est bien un corporatisme absurde qui maintient la chape de plomb sur "l’affaire al-Dura". Dans Marianne, cette semaine, l’historien Elie Barnavi propose une commission d’enquête indépendante. Elle est devenue indispensable. Les amis d’Enderlin ne peuvent cautionner davantage un crime de lèse-majesté.


Exemples d’autoprotection
Le pouvoir médiatique ne peut ainsi s’autoprotéger sans tomber dans l’arbitraire qu’il dénonce par ailleurs. Or ce travers revient assez régulièrement. Michel Legris, qui vient de nous quitter, en avait fait les frais après avoir dénoncé, en 1976, dans un livre à succès (Le Monde tel qu’il est, Plon), la politisation sournoise de cette "institution", mise au service de la gauche derrière un apparent équilibre journalistique. Pour avoir osé mettre en cause la prétendue rigueur du quotidien du soir, dont il avait démissionné en 1972, Legris allait devoir attendre 1985 avant de retrouver un employeur, avec L’Express. Le lynchage de Dominique Baudis, accusé sur la place publique, en 2003, pour des crimes inventés par des affabulateurs, n’a pas davantage conduit à l’autocritique des médias suiveurs. Sans parler du scandale d’Outreau. Quant au "Watergate français", promis par une meute aux trousses de Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, il y a longtemps qu’il s’est effiloché. Le dossier aura pourtant mobilisé deux juges d’instruction parmi les plus en vue. Il est tellement vide concernant l’ancien premier ministre, mis en examen pour complicité de dénonciation calomnieuse, que le parquet a dû requérir un supplément d’information sur son implication présumée. Depuis, les multiples procureurs autoproclamés ont-ils émis des bémols sur leurs convictions de culpabilité?


L’ombre de Sarkozy?
Faudrait-il aussi comprendre l’annonce du départ de Patrick Poivre d’Arvor du journal de TF1 et son remplacement par Laurence Ferrari comme une reprise en main de la droite? Cette analyse saugrenue semble pourtant acquise par des commentaires mimétiques qui veulent voir l’ombre de Nicolas Sarkozy derrière le jeu de chaises musicales dans l’audiovisuel. En réalité, cette affaire illustre surtout le nombrilisme de bien des médias, tentés de transformer leurs propres histoires en événements d’envergure. Le talentueux grand prêtre du "Journal de 20 heures", esprit libre et indépendant, ne méritait sûrement pas, après vingt et un ans de présence, une telle éviction brutale dont il s'est d’ailleurs plaint publiquement hier. Mais son départ ne justifie pas les effarements d’une caste criant au complot. Pour autant, si la droite a aussi dans l’idée de chercher à rééquilibrer la traditionnelle prééminence des "progressistes" dans la majorité des rédactions, elle n’en est pas blâmable. Les médias, chasse gardée de la gauche?


Pensée unique
Les "nonistes" irlandais, accusés par leurs médias (comme le furent les "nonistes" français) de ne rien comprendre à rien, seront-ils minoritaires à l’issue du référendum d’hier? En France, cette pensée unique des "ouiistes" avait été rejetée par 55 % des électeurs…
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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 14:54

Nouvelles fausses révélations excitantes sur la guerre de l’été 2006 entre Israël et le Hezbollah

Dossier spécial sur la guerre médiatique - quatrième partie

Nouvelles fausses révélations excitantes sur la guerre de l’été 2006 entre Israël et le Hezbollah

Leur médiocrité n’a pas de limite, y compris dans la fabrication des mensonges

mercredi 11 juin 2008 - 23h46, par Khaled Asmar - Beyrouth

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Les menteurs ont de plus en plus de mal à berner les lecteurs, surtout quand leurs mensonges sont cousus de fil blanc. Le drame c’est qu’ils sont obligés d’inventer en permanence de nouveaux mensonges pour justifier leurs précédentes farces.

C’est ainsi que fonctionnent la propagande syro-iranienne et le réseau médiatique du Hezbollah libanais, disséminé à travers le monde. Après avoir exploité une kyrielle de sites et de blogs basés en Occident, pour justifier leurs mensonges et leur donner un certain crédit, ils nous servent aujourd’hui des plats réchauffés qui ont le mérite de dévoiler à l’intelligence des lecteurs les mensonges antérieurs. Par exemple, le quotidien algérien « El-Khabar », qui concurrence le journal « Ech-Chorouk » dans la médiocrité, affirme ce 11 juin qu’un rapport secret français émanant du Quai d’Orsay attribue l’assassinat de Rafic Hariri à Israël et révèle les secrets de la guerre de 33 jours entre Israël et le Hezbollah (été 2006).

« El-Khabar » n’est peut-être pas fautif, puisqu’il attribue l’information à un site syrien, « Sada Souria » (l’écho de Syrie), lequel avait publié la même information le 10 juin. L’erreur du journal algérien ne réside pas seulement dans le fait qu’il prend pour « argent comptant » les révélations du site syrien, mais surtout dans le fait qu’il ne se donne pas la peine de les vérifier. Or, l’article publié à Damas, puis à Alger le lendemain, remonte au mois d’avril 2007. Déjà, la source d’origine est très douteuse, puisqu’il s’agit d’un site américain semblable au « Réseau Voltaire ». Les gérants du site « TBRnews.org » revendiquent leur hostilité à la politique de George Bush. Ils sont accusés d’être des néonazis, des communistes, des antisémites, des haïsseurs des chrétiens…

Sous la plume du brillantissime Brian Harring, ce site avait ainsi publié, le 1er avril 2007, une « analyse » attribuant à une note des services français qu’un fonctionnaire du Quai d’Orsay lui aurait transmise, et révélant que « les Israéliens ont assassiné Rafic Hariri ». La supposée note secrète des Services français, de 300 pages, affirme selon Harring qu’« Israël a menti sur ses pertes lors de la guerre de l’été précédent ». Selon l’auteur, « ce ne sont pas 119 morts que Tsahal a perdus dans sa guerre contre le parti chiite, mais 2.300 morts (deux mille trois cent) et 700 blessés ». D’ailleurs, avance l’auteur, « cette guerre n’était pas une réaction à l’opération du Hezbollah du 12 juillet, mais bel et bien une guerre préparée et planifiée par les Etats-Unis et l’Etat hébreu ». [On pourrait légitimement s’interroger sur les raisons qui ont poussé le Hezbollah à accepter un cessez-le-feu, alors qu’il était en bonne voie pour exterminer l’Etat sioniste !!].

Le 6 avril 2007, le site palestinien altermondialiste « ISM » (International Solidarity Movement) et membre du « Réseau Voltaire », a publié l’analyse de Harring traduite par Marcel Charbonnier, un membre du réseau de Thierry Meyssan. Quatorze mois plus tard, le site syrien « Sada Souria » s’y réfère, devançant d’un jour le quotidien algérien « El-Khabar ».

En conclusion, non seulement il conviendrait de dire que l’analyse originale est complètement infondée, mais surtout, il faudrait rechercher les raisons de sa rediffusion plus d’un an plus tard. Ses auteurs seraient-ils à court d’idées alors que toute leur propagande est dévoilée au grand jour ? Ou au contraire, en servant un « plat réchauffé », cherchent-ils à préparer les esprits à de nouveaux événements qu’ils souhaiteraient attribuer aux sionistes ?

Or, cette propagande peut en cacher une autre. Il est en effet important de souligner que le site syrien « Sada Souria » révèle, le 11 juin, que « plusieurs services de renseignements s’attendent à une nouvelle vague d’attentats terroristes qu’Al-Qaïda prépareraient contre plusieurs pays arabes dont l’Arabie, et contre deux pays européens. La logistique matérielle et humaine est prête pour frapper de grands coups », souligne la même source. Selon notre lecture, la Syrie ne digère pas la position saoudienne dans le dossier libanais, et ne supporte pas le refus de Riyad de normaliser avec Damas, après les accords interlibanais signés à Doha, sous l’égide du Qatar et de la Ligue arabe. Les services syriens prépareraient ainsi le terrain et les esprits pour punir l’Arabie et mettre ainsi à exécution les menaces proférées par Bachar Al-Assad et Farouk Chareh contre le régime saoudien. Quant aux pays européens, l’Espagne serait en ligne de mire, surtout depuis que Madrid ait décidé, le 6 juin 2008, d’extrader le marchand d’armes syrien, Mounzer Al-Kassar, aux Etats-Unis (arrêté le 7 juin 2007 à Madrid). Ainsi, Damas serait sur le point d’étendre son alliance avec Al-Qaïda au-delà du théâtre habituel en Irak et au Liban, pour lui commanditer des attentats d’envergure en Arabie, en Espagne et ailleurs. C’est ce qui semble justifier l’arrestation, le 10 juin en Espagne, de huit islamistes algériens présumés liés à l’organisation de Bin Laden.

En définitive, par sa médiocrité et la légèreté de ses analyses, récupérées sans discernement ni vérification sur des sites douteux, la presse algérienne sert le terrorisme dont son pays est la première victime. Que ce soit volontairement ou involontairement, « El-Khabar » se discrédite lamentablement.

Dans la même série, à lire (ou relire)

Comment le Hezbollah libanais exploite-t-il la presse algérienne ?

Le Liban vit une véritable guerre psychologique par médias interposés

Le quotidien algérien « Ech-Chorouk » confirme son statut de porte-parole du Hezbollah

Plus le mensonge est flagrant, moins son auteur est crédible : avec sa nouvelle campagne, le Hezbollah se contredit

Khaled Asmar - Beyrouth

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 18:50

L’honneur du journalisme, Elie Barnavi [A propos de l’affaire Al-Dura]

L’honneur du journalisme, Elie Barnavi [A propos de l’affaire Al-Dura]
Un texte admirable d’équilibre et d’équité. Extraits : « A qui la faute de cette omerta ? A l’esprit de corps, pardi. Charles Enderlin est un journaliste chevronné et respectable ; or, un tel journaliste ne saurait manquer aux règles élémentaires de la pro­fession ; donc, Charles Enderlin n'a pas fauté. Allons, messieurs les Journalistes, vous savez bien que ce syllogisme est vicié, et que nul n'a le monopole de la vérité… Alors, plutôt que de confondre dans un même opprobre ceux qui doutent parce qu'ils veulent com­prendre, et ceux qui condamnent parce que la haine partisane leur tient lieu de jugeote, mieux vaudrait vous rallier à l'idée d'une commission d'enquête indépendante. ». A diffuser largement. (Menahem Macina).
Imprimer    Envoyer à un ami 

Texte repris de Marianne du 7 au 13 juin 2008.

 

Le 30 septembre 2000, une scène insoutenable faisait le tour du monde. Au carrefour de Netzarim, à la lisière de la bande de Gaza, un petit garçon était tué par balle dans les bras de son père, qui tentait pathétiquement de le protéger. Commentée en "prime time" par Charles Enderlin, le correspondant de France 2 à Jérusalem, l’image atroce offrait à la deuxième Intifada, qui venait à peine de commencer, son premier martyr, un cri de ralliement et un inépuisable thème de pro­pagande. Depuis que juifs et Arabes s'affrontent sur ce bout de terre, rien n’a eu un effet aussi dévastateur sur l'image d'Israël et de ses armes que la mort du petit Mohammed al-Doura, Seule la tuerie de Deir Yassin, le 9 avril 1948, a eu des conséquences plus graves. Telle est la puissance de la télévision.

En arrivant à Paris, trois mois plus tard, j'ai dû m'intéresser, malgré moi, à une affaire al-Doura qui refusait de se faire oublier. Des esprits bien intention­nés voulaient enrôler l'ambassade d'Israël dans une croisade contre France 2 ; des journalistes moins bien intentionnés souhaitaient savoir ce que l'humaniste et homme de gauche, que j'étais censé être, pensait de l'assassinat en direct d'un enfant .J’expliquais aux uns qu'il valait mieux ne pas remuer cette boue, que le mal était fait et qu'il n'y avait, à s'acharner contre l’évidence des images, que des coups à prendre, Aux autres, que moi aussi j'avais été bouleversé par l'in­dicible horreur de la mort d'un enfant, mais que ce  n’était certes pas un « assassinat », l’armée d'Israël, que j'avais quelque raison de connaître de l'intérieur, n'ayant pas l'habitude de massacrer des enfants, et que le seul moyen d'éviter d'autres affaires al-Doura était de mettre fin à la violence et de retourner à la table des négociations. J'avais raison avec ceux-ci, mais peut-être tort avec ceux-là.

En effet, l’acharnement de quelques francs-tireurs - pas tous des sionistes excités - mit au jour des faits troublants qui jetaient un doute sérieux sur la version des faits offerte par France 2. Ainsi, il s'avéra bientôt que Talal Abou Rahma, le cameraman d'Enderlin - lequel n'était pas présent sur les lieux lors des faits - n'était point ce profession­nel au-dessus de la mêlée que vantait son patron, mais, de son propre aveu - et il s'en faisait gloire -, un propagandiste au service de la cause palestinienne. Bien plus tard, on devait apprendre aussi que les cicatrices exhibées par le père de Mohammed étaient dues à des coups de couteau [et de hache - NDLR d’upjf.org] subis au cours d'une rixe à Gaza et soignés dans un hôpital israélien. Et bien d'autres choses encore.

Petit à petit, au fil des mois et des années, des enquêtes, des polémiques et des procès,  le tableau se brouilla encore davantage. II existe déjà une épaisse littérature à ce sujet, qui charrie le meilleur et le pire. La querelle se noua autour des rushes, dont on n'avait monté qu'une petite partie. Que cachaient les autres ? L'agonie de l'en­fant, qu'Enderlin disait avoir voulu épargner à ses téléspectateurs ? Ou des images moins douloureuses, mais aussi plus préjudiciables à sa version des événe­ments ? Sous la pression, France 2 finit par permettre à des happy few triés sur le volet, de les visionner. On découvrit que la plupart des « affrontements » filmés avant la scène finale étaient du théâtre au bénéfice des caméras. Et l'on a vu le petit Mohammed lever la tête après les tirs censés l’avoir tué et jeter un regard furtif à la caméra. France 2 perdit de sa superbe ; ce qui nous était présenté comme vérité dure comme roc, en octobre 2000, dans la bouche du médiateur de la chaîne, ne fut plus, dans celle de sa directrice, qu’aveu désolé d'ignorance, quatre ans plus tard.

Alors, que s’est-il vraiment passé, ce tragique 30 septembre, au carrefour de Netzarim ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que l’on est en droit de se poser des questions déplaisantes, et que celles-ci méritent une réponse honnête. Or, la presse française a été, là-dessus, d'une totale discrétion. N'est-il pas étonnant que le Monde fut le seul organe de presse national à rendre compte du procès gagné devant la 11e chambre de la cour d’appel, par Philippe Karsenty, cet animateur d'un site de « notation des médias », accusé de diffamation par Enderlin et France 2 ? Ce n'était pourtant pas une mince affaire que ce procès intenté par la principale chaîne publique française, et qui touche à la déontologie du métier de journaliste, la presse internationale ne s'y est pas trompée, qui s'en est fait largement l’écho.

A qui la faute de cette omerta ? A l’esprit de corps, pardi. Charles Enderlin est un journaliste chevronné et respectable ; or, un tel journaliste ne saurait manquer aux règles élémentaires de la pro­fession ; donc, Charles Enderlin n'a pas fauté. Allons, messieurs les Journalistes, vous savez bien que ce syllogisme est vicié, et que nul n'a le monopole de la vérité, dont les voies sont parfois tortueuses et inattendues. J'imagine qu'une pétition va bientôt circuler, où il sera question de l'honneur bafoué d'un confrère injustement décrié par une meute de sionistes d'extrême droite. Nous n’en serons pas plus avancés pour autant, ni Charles, ni vous, ni les citoyens de ce pays, encore moins la vérité.

Alors, plutôt que de confondre dans un même opprobre ceux qui doutent parce qu'ils veulent com­prendre, et ceux qui condamnent parce que la haine partisane leur tient lieu de jugeote, mieux vaudrait vous rallier à l'idée d'une commission d'enquête indépendante. Car il y va de l'honneur de votre pro­fession, le chien, de garde de la démocratie, dit-on.

 

Elie Barnavi *


©
Marianne

 

* Historien, ancien ambassadeur d’Israël en France

 

Mis en ligne le 8 juin 2008, par M. Macina, sur le site upjf.org
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7 juin 2008 6 07 /06 /juin /2008 13:18

Le « quatrième pouvoir » en France, et l’Orient compliqué

Le « quatrième pouvoir » en France, et l’Orient compliqué
Par Simon Frajdenrajch, analyste
 
Dans sa dernière livraison au Figaro du 6 juin, (http://www.lefigaro.fr/debats/2008/06/06/01005-20080606ARTFIG00361-sarkozy-doit-fixer-un-cap-clair-au-moyen-orient.php) Georges Malbrunot « grand reporter » au service Etranger du Figaro, revient à la charge sur son obsession : la réintégration du Hezbollah au Liban, et du Hamas en « Palestine » dans le jeu politique « international », comme si ces organisations dont l’emblème est une kalachnikov dans une main, et un coran dans l’autre, étaient politiquement fréquentables.
Par là, il nous prouve encore une fois qu’il est un agent zélé du quai d’Orsay, où il prend ses informations pseudo confidentielles, en se donnant des airs de nous exposer savamment une position que les analystes du Quai lui ont concoctée. Jusqu’où va cette connivence ?
Depuis les procès en diffamation à répétition que Charles Enderlin et sa maison mère, France 2, ont fait à de pauvres clampins qui ont osé mettre en doute la parole du « maître journaliste » Charles Enderlin, je ne me risquerai pas à avancer d’hypothèse. Mais les liens de dépendance apparaissent puissants.
Ainsi, après avoir titré son papier : « Sarkozy doit fixer un cap clair au Moyen-Orient », Malbrunot évoque le voyage que le Président accomplit aujourd’hui à Beyrouth, puis les 22 et 23 juin en Israël, et notre grand reporter fait mine de nous décrypter « l’Orient compliqué ». Il commence très honnêtement son pensum :
 
… «  L'issue de la récente crise libanaise que le président vient spectaculairement célébrer à Beyrouth doit peu à la diplomatie française. Ses vainqueurs le Hezbollah chiite et ses parrains iranien et syrien ne sont pas ceux que la France soutenait. Est-ce à dire que Paris va réévaluer son appui à la majorité pro-occidentale du 14 mars, défaite par le mouvement chiite et ses alliés chrétiens ? Officiellement, il n'en est pas question. Pourtant, la diplomatie française va devoir tenir compte de la minorité de blocage, au sein du gouvernement libanais, que le Hezbollah pourra désormais brandir pour s'opposer à toute décision contraire à ses choix » …
 
Hélas, les choses se gâtent très rapidement : ayant introduit le rôle politique du Hezbollah, qui se serait refait une virginité après l’accord de Doha avec la majorité libanaise anti-syrienne, et grâce aux chausse-pied syrien et iranien, notre maître journaliste va oser des équivalences morales aussi spécieuses qu’improbables :

… « Entre morale et realpolitik, l'Élysée devra trancher. Heureusement, contrairement à Jacques Chirac (1), Nicolas Sarkozy prône «le dialogue avec tous les Libanais», y compris les anciens «terroristes» du Hezbollah.

Passons pudiquement sur le dialogue avec le Hezbollah que le président Chirac se serait interdit, alors qu’après le massacre de 58 parachutistes français à la caserne du Drakkar en 1982 par des miliciens du Hezbollah, et l’assassinat de l’ambassadeur de France à Beyrouth la même année, puis les enlèvements du journalistes français dans les années 1984-88, Chirac n’a pas craint de siéger à côté d’Hassan Nasrallah, hilare, incapable de jacter le moindre mot de français, au sommet de la francophonie à Beyrouth en 2002 (1).

C’est alors que notre maître journaliste va porter l’estocade si bien préparée par les torreros du quai d’Orsay :

… « 
Pourquoi, alors, au nom de ce réalisme ne parlerait-on pas également aux islamistes palestiniens du Hamas ? Paris vient de le faire tout en démentant l'avoir fait. Problème de calendrier, avant la visite du chef de l'État en Israël. Exigence de discrétion rompue. Peut-être. Mais sur ce point aussi, les ambiguïtés doivent être levées. »…

La semaine dernière, sur une indiscrétion savamment dosée du Quai d’Orsay, l’ancien ambassadeur de France M. de la Messuzière avait révélé ses contacts « officieux » avec le Hamas, que Bernard Kouchner avait dû reconnaître tout en minimisant leur portée sur une grande radio nationale le lendemain matin : « ce sont des contacts, pas des relations » avait-il avoué. « On se touche mais on ne couche pas » comme le soulignait avec malice Pierre Lefèbvre.

Hélas pour nos amis du Quai, Tzipi Livni, ministre des affaires étrangères d’Israël, et sérieuse candidate à la succession d’Ehud Olmert, était de passage à Paris la semaine suivante : le président lui assura qu’il n’était pas question que la France noue des contacts avec le Hamas.

Le président Sarkozy se rend dans deux semaines en Israël, et il ne voulait pas de couac. Malbrunot et le quai d’Orsay croient que leur sortie sur rapprochement entre la France le Hamas n’était que prématurée.

De passage en Grèce hier, où il fut reçu comme un enfant du pays, le président Sarkozy n’a pas manqué d’évoquer ses racines du côté maternel, issues d’une riche famille juive de Salonique. Il n’oubliera sans doute pas que le Peuple juif, dignement représenté en Israël, est le Peuple de la mémoire…

Simon Frajdenrajch, 7 juin 2008

Notes :

(1) Rappelons au passage qu’à toutes les occasions où des hommes politiques français, de tous bords (Villepin, Sarkozy, Delanoe, …), veulent caresser les responsables de la communauté juive française dans le sens du poil, ils promettent la main sur le cœur qu’ils feront tout leur possible pour qu’Israël se joigne au Club de la Francophonie  - ce qui serait amplement justifié puisque Israël compte un million de francophones sur 7,2 millions d’habitants, ce dont ne sauraient se vanter ni l’Albanie, ni même le Vietnam, membres du club ; mais hélas, hélas, il y a cette fichue règle de l’unanimité… Et comme précisément le Liban s’oppose à l’entrée d’Israël dans ce Club.

Ce petit jeu dure depuis des décennies : devinez  quel(s) pays devrai(en)t se sentir contrit(s) ?

Dans le même ordre d’Idée, l’Algérie exige des « clarifications » sur la participation d’Israël, avant d’accepter de se joindre au projet d’« Union pour la Méditerranée », le nouveau machin voulu par Sarkozy sous l’impulsion de son mentor Claude Guéant.

Aussi réjouissons-nous : l’intransigeance haineuse de l’Algérie fera capoter un projet placé dans le droit fil du processus de Barcelone, promis à noyer l’Europe sous le flot de la rive Sud de la Méditerranée, où le respect des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, de la liberté d’expression, de religion…  sont broyés par l’islam dominant.
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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

 

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