Le très islamolâtre journal parisien "Le Monde" exige implicitement la fermeture des fouiles archéologiques et des départements d'histoire de toutes les universités, qui oseraient s'interroger sur le passé de l'humanité.
Avec le Monde, retour à l'âge de pierre et à l'obscurantisme assurés!
Les dangereux délires du quotidien Le Monde Encore une histoire de « colons »
par Alain Rubin
Décidément, le quotidien parisien « Le Monde », ne veut pas faire mentir sa réputation d’organe officieux du nationalisme palestinien. C’est ainsi que son numéro du jeudi 21 février consacre deux grandes colonnes à dénoncer les exploits odieux des « colons ». Et quel est leur crime le dernier en date ?
Eh bien voilà mesdames et messieurs, ces abominables colons sionistes, dans leur délire visant à établir la présence juive plusieurs fois millénaire à Jérusalem, et donc la légitimité de leur retour, utilisent l’archéologie. Vous imaginez ? L’archéologie, ils se servent même de l’archéologie. Si encore ils envoyaient des femmes juives faibles d’esprit se faire exploser dans les quartiers arabes de la capitale du roi David et de Salomon, on pourrait encore comprendre, ce serait la preuve d’un véritable désespoir, mais l’archéologie ? Ils investiguent, font appel à l’histoire et à ses traces physiques.
« Ces travaux d’excavation menacent nos maisons… (Ils ont) favorisé l’intrusion de familles juives dans cette zone jusqu’alors peuplée exclusivement de Palestiniens. (…) en l’espace d’une vingtaine d’année, moyennant harcèlement juridique, falsification de documents et –écoutez bien bonnes gens, écoutez bien et observez l’ignominie de ces gens- et le recrutement de collaborateurs (des méchants Palestiniens traîtres qui acceptent de vendre leur maisons à un Juif ou à plusieurs d’entre eux), Eldad a réussi à s’emparer de plus de cent cinquante habitations au cœur de Silwan (l’ancienne Siloé biblique).
Une question : s’emparer comment ? Ces maisons n’ont pas été vendues et achetées ? Elles ont été prises à force armée ?
Si vendues, semble t’il, mais par des Arabes vendus à des Juifs colons.
Vous rendez vous compte ? Elle est belle la « Palestine laïque et démocratique » des portes parole officieux du nationalisme palestinien. A suivre leur raisonnement tortueux, elle doit être « Juden rein » la Palestine ! C’est d’ailleurs ce que ne cesse de rappeler Ahmadinejad qui a reçu récemment deux journalistes du « Monde diplomatique ». Y aurait pas comme un rapport ?
Le métro parisien sillonne sous Paris depuis plus d’un siècle, cela n’a jamais fait crouler un immeuble, mais là, attention ! Ces sionistes sont réellement de répugnants personnages qu’on peut s’attendre à tout. Ils ont imaginé un tunnel « qui mène juste en dessous de la mosquée Al Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, distante d’environ cinq cent mètres ».
Le correspondant du monde nous rappelle au passage, qu’il en a fallu bien moins pour déclencher de précédentes émeutes. Il aurait pu aussi rappeler, qu’en 1929, l’ami et allié militaire d’Adolphe Hitler, le grand Mufti de Jérusalem fit distribuer des cartes postales truquées. Elles montraient la mosquée d’Omar avec le drapeau sioniste flottant au sommet. Cette criminelle machination permit à Husseini de provoquer les pogromes d’août 1929, accompagné de sauvages massacres de gens inoffensifs à Hébron, Safed et Jérusalem, ville majoritairement juive jusqu’en 1948 quand la Jordanie l’annexa et expulsa ses habitants Juifs. On peut s’interroger. Que cherche le quotidien « Le Monde », sinon fournir une caution morale aux futures bombes humaines, en nous chantant l’air bien connu : ils l’ont bien cherché.
Alain Rubin
___________________________
Travaux à Jérusalem : attention, toujours : danger
21 février 2008 - par David Ruzié, professeur émérite des universités, spécialiste de droit international
Une fois encore, le correspondant à Jérusalem du journal Le Monde, prend un malin plaisir à se faire le porte-parole des Palestiniens, hostiles à toute initiative de nature à étayer la présence ancestrale juive à Jérusalem.
Cette fois, sous le titre « accrocheur » : « Les fouilles archéologiques, outil politique des colons de Jérusalem », paru dans le numéro daté du 21 février, Benjamin Barthe fait état des protestations des habitants de Silwan, un quartier arabe de Jérusalem, qui s’inquiètent, avec véhémence, des travaux entrepris par « les colons juifs installés parmi eux ».
De fait, il s’agirait de la poursuite des travaux entrepris dans ce quartier qui, situé juste en contrebas des remparts de la vieille ville et truffé de vestiges antiques, est considéré par les historiens israéliens comme le site de la cité de David, berceau de la Jérusalem biblique.
La mise en valeur de ces vestiges a débuté dans les années 80, permettant, selon le journaliste français, « l’intrusion de familles juives dans cette zone jusqu’alors peuplée exclusivement de Palestiniens ».
Et ceux-ci, dont se fait le porte parole Benjamin Barthe, sans chercher à vérifier la véracité des accusations, de crier en quelque sorte « au loup », car selon eux "Ces travaux d’excavation menacent directement nos maisons ».
Non sans une certaine mauvaise foi, alors que ce sont les Palestiniens qui instrumentalisent la situation, le correspondant du Monde prend appui sur le fait que les travaux sont entrepris par l’association Elad, présenté comme « un groupe de colons radicaux » à qui le service des Antiquités israéliennes aurait concédé le terrain et qui, depuis, serait « passée maître dans l’art d’instrumentaliser le sous-sol de Jérusalem à des fins politiques ».
Et le journaliste d’accuser, carrément, l’association de « harcèlement juridique, falsification de documents et recrutement de collaborateurs » pour « s’emparer » de plus de cinquante habitations en plein coeur de Silwan, en l’espace d’une vingtaine d’années.
Bien évidemment, il s’est trouvé, parmi la population israélienne, des « âmes charitables » pour prendre fait et cause pour ces accusations. Il existe, en effet, un « Comité israélien contre les démolitions de maison », qui trouve le nouveau projet « explosif », car, selon son porte parole, parlant des membres de l’association Elad « Ces gens sont animés par une idéologie messianique d’autant plus dangereuse que le gouvernement ne les contrôle quasiment pas » et Meïr Margalit de poursuivre : « Ils imaginent que le Troisième temple juif va descendre du ciel et détruire la mosquée. Il suffirait que les Palestiniens aient le sentiment qu’Al-Aksa est en danger pour déclencher une explosion ».
Il n’en faut pas plus pour que Benjamin Barthe éprouve le besoin d’évoquer ce qui constitua, en réalité, une manipulation des faits, à savoir les violents incidents provoqués, à l’automne 1996, lors des travaux effectués sur un tunnel « à proximité de l’Esplanade des Mosquées, le Mont du Temple pour les juifs, », à propos desquels le journaliste se complaît à rappeler que le premier ministre de l’époque était Benyamin Nétanyahou et que cela avait « provoqué des émeutes au cours desquelles 70 Palestiniens et 17 Israéliens avaient été tués ».
Effectivement, l’affaire de l’ouverture, uniquement, pour des raisons de sécurité d’une sortie au tunnel qui existait, déjà, à hauteur de l’esplanade du Mur occidental, avait même conduit l’affaire à être évoquée au Conseil de sécurité, à l’automne 1996.
Les Palestiniens, soutenus par les représentants des Etats arabes, n’hésitèrent pas à soutenir que « le percement de l’entrée du tunnel et toute utilisation de ce tunnel (menaçaient) la sécurité et l’intégrité de la Mosquée Al-Aqsa et les fondations des édifices islamiques qui se trouvent au dessus du tunnel ».
Le Vice-Premier ministre israélien de l’époque, David Lévy, eut beau jeu de dénoncer la convocation du Conseil de sécurité sur la base d’un « prétexte fallacieux ».
De fait dans la plainte palestinienne « l’action d’Israël (était) à l’évidence une nouvelle mesure visant à judaïser la Ville de Jérusalem », car, ne l’oublions pas, selon Arafat lui-même le temple n’avait jamais existé, et par voie de conséquence, il n’y avait jamais eu de Juifs à Jérusalem.
David Lévy déclara que « la réouverture du tunnel s’explique tout simplement par la nécessité d’assurer un meilleur confort et une meilleure sécurité aux nombreux visiteurs qu’ils soient Juifs, Chrétiens ou Musulmans et aux nombreux touristes et pèlerins qui se rendent dans la ville sainte pour contempler ses splendeurs ».
Nous passerons sur le fait qu’il était d’ailleurs prouvé que le tunnel ne passait pas sous la mosquée, mais longeait le Mont du Temple....
L’affaire fit long feu et le tunnel resta ouvert malgré l’invitation en sens contraire lancée par le ministre français des affaires étrangères de l’époque, Hervé de Charrette, qui dans la lignée de ses prédécesseurs immédiats, pourtant d’un autre bord politique (Claude Cheysson, Hubert Védrine) ne témoignait pas, non plus, comme il le confirma par la suite, d’une quelconque empathie pour l’Etat d’Israël.
Pour en revenir à l’actualité, le journaliste du Monde n’hésite pas à parler de « complicités » des services de sécurité israéliens avec l’association Elad.
Aussi on doit espère que les autorités israéliennes auront à cœur de donner, rapidement, tout apaisement à propos de ces travaux, afin de désamorcer une nouvelle manipulation de l’opinion publique..
Car il serait fâcheux que le dernier mot reste au porte parole du « Comité de démolition de maison », selon lequel : « C’est toujours la même histoire. Les colons font le sale boulot. Le gouvernement ferme les yeux. Et tout le monde se tait ».
Nous rappellerons, simplement, pour terminer l’épisode des travaux de consolidation d’une passerelle d’accès au Mont du Temple, l’année dernière, presqu’à pareille époque (www.desinfos.com/article.php ?id_article=6795).
Heureusement que le gouvernement israélien prit, à temps, l’affaire en mains, car, il faut savoir que chaque occasion est bonne pour ceux qui veulent délégitimer toute présence juive à Jérusalem.