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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 09:16

Israël a obtenu un bon résultat en matière de satisfaction de la vie (12e rang sur 104) et pour son niveau de vie moyen (26e rang sur 104).


http://www.israelvalley.com/news/2009/10/29/24957/



200929

Par Jacques Bendelac à Jérusalem
Rubrique: Société
Publié le 29 octobre 2009

 


La 3e édition de l’indice de la prospérité Legatum, publié hier, classe 104 pays sur des critères de prospérité alliant la croissance économique à des mesures du bonheur et de la qualité de la vie. Selon cet indice, Israël arrive au 27e rang au classement des pays les plus prospères de 2009.

Les 10 pays les plus prospères selon « l’indice de la prospérité » Legatum sont: 1) la Finlande, 2) la Suisse, 3) la Suède, 4) le Danemark, 5) la Norvège, 6) l’Australie, 7) le Canada, 8) les Pays-Bas, 9) les Etats-Unis, 10) la Nouvelle Zélande.

Les autres principaux pays d’Europe arrivent derrière le peloton de tête, comme le Royaume-Uni (11ème), l’Allemagne (14ème) et la France (17ème).

L’indice de la prospérité couvre 90% de la population mondiale, en utilisant une combinaison de données objectives et de réponses subjectives aux enquêtes. Ces données comprennent 79 variables différentes, qui sont regroupées en sept indices principaux: la satisfaction personnelle, le niveau de vie moyen, l’entreprenariat, le développement humain, la liberté économique, la perception de la corruption, les perspectives de paix et sécurité.

Israël a obtenu un bon résultat en matière de satisfaction de la vie (12e rang sur 104) et pour son niveau de vie moyen (26e rang sur 104). En revanche, Israël est relégué au 101e rang sur 104 pour les perceptions du public sur les questions de paix et de sécurité.

Les 10 derniers pays du classement mondial de la prospérité sont: 95) le Kenya, 96) l’Algérie, 97) la Tanzanie, 98) le Nigéria, 99) le Pakistan, 100) le Cameroun, 101) la République centrafricaine, 102) le Yémen, 103) le Soudan, 104) le Zimbabwe.

« L’indice de la prospérité Legatum est l’unique évaluation de richesse et de bien-être au niveau mondial. Une fois de plus, on observe que l’Europe représente la plus forte concentration des nations les plus prospères du monde, grâce à la fusion réussie du progrès économique et de la qualité de vie », a déclaré le Dr William Inboden, vice-président de l’institut Legatum.

ISRAELVALLEY PLUS – À propos de l’Institut Legatum

L’institut Legatum se présente comme une organisation politique de conseil, agissant en toute indépendance. La mission de l’institut est la recherche et la promotion des principes qui dynamisent la création de la prospérité mondiale et l’expansion de la liberté et du bien-être de l’Homme. Installé à Londres, l’institut appartient au Groupe Legatum, organisation mondiale d’investissements focalisée sur les marchés de capitaux internationaux et la promotion du développement durable.—

Jacques Bendelac (Jérusalem)

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 09:07

CONFIDENCES DE ANNE-MARIE IDRAC : "CE N'EST PLUS L'IMAGINATION AU POUVOIR, MAIS L'INNOVATION AU POUVOIR". Autres propos : "Ce serait certainement mieux s’il y avait en Israël d’autres Veolia, d’autres Renault."


http://www.israelvalley.com/news/2009/10/26/24907/

Lire également : interview d'Anne-Marie IDRAC, secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur :

http://www.israelvalley.com/edito/24906-france-israel-special-jerusalem-interview-de-anne-marie-idrac-la-secretaire-d-etat-au-commerce-exterieur

Oct 200926

Par MBA
Rubrique: France - Israël
Publié le 26 octobre 2009

Vers la fin de sa rencontre avec la presse française et la presse franco-israélienne locale, Anne-Marie Idrac s’est laissée aller à une confidence. " Hier soir, a-t-elle dit, au cours d’un dîner à l’invitation de Mr. Fisher, il a été absolument fascinant de voir, autour de la table, comment les questions d’automobiles, d’écologie, de santé étaient abordées. Ce n’était plus l’imagination au pouvoir, mais l’innovation au pouvoir. Avec cette manière qu’à Israël, et que nous lui envions vous ne pouvez savoir à quel point, de développer en particulier le capital-risque et d’aller de l’avant."

Question de Mati Ben Avraham :
Mme la ministre, alors que les relations culturelles sont au beau fixe, ainsi que la coopération dans ce que l’on appelle le domaine sensible, tout se passe comme si les échanges économiques demeuraient en retrait. En avez-vous décelé les raisons?

Anne-Marie Idrac : Je pense qu’il ne faut surtout pas verser dans l’analyse trop pessimiste. Les échanges sont aussi à la taille des marchés dont il s’agit. Les raisons pour lesquelles on n’arrive pas à passer à une dynamique à la hauteur de la dynamique politique, je dirais, comme Mr. l’ambassadeur l’a déjà spécifié en une autre occasion (NDLR: voir l’éditorial du 13 octobre), que l’on a beaucoup de mal à les comprendre.

Après avoir pris évidement des contacts dans le cadre de ce voyage, avant mon départ, j’ai l’intention de travailler de manière beaucoup plus précise, à mon retour, là-dessus.

Par exemple, j’ai fait l’expérience avec d’autres pays que lorsque l’on a une personnalité, un homme d’affaires reconnu et connaissant bien le pays, qui accepte de servir d’animateur d’équipe, de l’équipe de France dans le pays en question, l’efficacité est au rendez-vous.

J’ai mis ce dispositif en place dans des pays aussi divers que le Mexique et le Kazakhstan. Et je me dis que ce serait une bonne idée de se mettre à plusieurs pour identifier la personnalité du monde des affaires français qui pourrait-être le meilleur animateur de ce genre de relations.

Ce soir, l’ambassadeur organise un dîner à la résidence avec des hommes d’affaires implantés et je vais les cuisiner, si je puis m’exprimer ainsi, pour mieux comprendre, comme je l’ai fait en France, les raisons qui peuvent expliquer que l’on reste autour de un milliard trois cents d’échanges.

Ce qui n’est pas mal, mais les deux parties pourraient mieux faire. Comme par exemple, côté, français, où les investissements sont largement centrés sur l’immobilier. Ce serait certainement mieux s’il y avait d’autres Veolia, d’autres Renault.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 08:30


http://www.mwape.com/stanleyfischer.gif



http://www.israelvalley.com/news/2009/10/20/24819/

 

Par IsraelValley Desk et D.R.
Rubrique: Banque & finance
Publié le 20 octobre 2009

Le professeur Stanley Fischer vient d’obtenir la meilleure note possible : A – par l’un des plus grands magazines de Finances au monde, le “Global Finance Magazine”. Huitième gouverneur de la Banque d’Israël, il semble être apprécié et son mandat devrait être reconduit si on en croit la presse israélienne.

Le magazine Mamone a indiqué que le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre des Finances Youval Steinitz souhaiteraient le voir rester à son poste et ils devraient prochainement lui en faire la demande officiellement. D’après les estimations, Fischer compterait donner une réponse positive. Cette semaine un magazine américain l’a classé comme l’un des meilleurs Gouverneurs au monde. (1)


A SAVOIR :

Stanley Fischer est américano-israélien. Il est le fondateur de la théorie des contrats croisés en macro-économie. Il est le gouverneur actuel de la Banque d’Israël. Né en Zambie, il a obtenu son Bachelor of Science et sa maîtrise à l’école de Londres des sciences économiques (LSE) de 1962-1966 et son doctorat du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1969, le tout dans le domaine des sciences économiques.

Il a été professeur au MIT de 1977 à 1988, où il a écrit deux manuels populaires de sciences économiques : “La Macro-économie” (avec Rudiger Dornbusch et Richard Startz) et “Conférences de macro-économie” (avec Olivier Blanchard). De janvier 1988 à août 1990, il était vice-président du département sciences économiques de développement et économiste principal à la banque mondiale. Il est ensuite devenu le premier directeur général du Fonds monétaire international, de septembre 1994 jusqu’en août 2001.

Après avoir quitté le FMI, il est devenu vice-président de Citigroup et président de Citigroup international, puis directeur du secteur clientèle public du groupe. Fischer a travaillé chez Citigroup de février 2002 à avril 2005. Il est devenu gouverneur de la banque d’Israël le 1er mai 2005. Il a accepté ce poste le 9 janvier 2005 après avoir été nommé par le Premier ministre Ariel Sharon et le ministre des finances Benyamin Netanyahou. Il a remplacé David Klein, qui a fini son mandat comme gouverneur de la Banque d’Israël le 16 janvier 2006.

Fisher maîtrise (presque) parfaitement l’hébreu. De plus, il avait eu dans le passé des contacts avec la banque d’Israël lorsqu’il était conseiller du gouvernement américain dans le cadre du programme de stabilisation de l’économie israélienne en 1985.

Stanley Fischer est devenu un citoyen israélien, ayant exercé son droit en application de la Loi du Retour, ce qui était impératif pour qu’il puisse être nommé à la Banque d’Israël. Les É.-U. ont indiqué qu’il n’aurait pas à renoncer à sa citoyenneté américaine.—

(1) Ynet : “Governor of the Bank of Israel, Stanley Fischer, has been voted top central banker in his category by Global Finance Magazine. Fischer was awarded an A-, the highest score possible, in the Middle East and Africa. Among the other six bankers to receive such a score is Australia’s Glenn Stevens. Surprisingly, the US’s Ben Bernanke received a relatively low grade of C-, despite his efforts at culling economic discontent in his country.”

Source: Aroutz 7 et IsraelValley

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 08:20


L'AMBASSADEUR CHRISTOPHE BIGOT A INVITE LA PRESSE - LA MINISTRE LAGARDE SERA EN ISRAËL DEBUT 2010. RELANCE DU VOLET ECONOMIQUE ENTRE LA FRANCE ET ISRAËL ?



Oct 200913

Par Mati Ben-Avraham à Jérusalem
Rubrique: France - Israël
Publié le 13 octobre 2009

Christophe Bigot, nouvel ambassadeur de France en Israël, a reçu, hier, l’ensemble des médias français et israélo-français en Israël. Une prise de contact informelle, au cours d’un petit-déjeuner à l’hôtel King David à Jérusalem. Le jeu de questions-réponses a permis à Christophe Bigot de faire le point sur les grands sujets qui agitent la région : le nucléaire iranien, la Syrie, le rapport Goldstone, le sur-place quant aux négociations israélo-palestiniennes… Une question a échappé à la règle du " off the record", qui préside à ce type d’exercice : elle touchait au volet économique des relations bilatérales franco-israéliennes.

Mati Ben-Avraham : Ce n’est pas d’aujourd’hui que, ici, l’accent est mis sur la frilosité des entreprises françaises à s’engager sur le marché israélien. Qu’en dites-vous?

Christophe Bigot : C’est un fait que j’ai constaté à mon arrivée, alors que dans l’ensemble, les relations entre les deux pays sont fantastiques. C’est particulièrement vrai dans les échanges et partenariats culturels, notamment dans le domaine du cinéma où le film “Levanon”, Lion d’Or au festival de Venise, en est un parfait exemple.

En revanche, au plan économique, c’est vrai, les entreprises françaises sont en retrait. Pourquoi ? Plusieurs réponses m’ont été fournies. Comme la taille du marché israélien, ce qui n’est guère convaincant car Israël se classe au 27ème rang de la planète quant à son développement humain. Ou encore le problème sécuritaire, qui ne tient pas non plus. Une autre réponse met en avant la crainte d’être l’objet d’un boycott et de perdre des marchés dans des pays arabes. Vous savez bien que cet argument ne repose sur rien, car nombre de sociétés en Europe et ailleurs commercent aussi bien avec Israël qu’avec des pays arabes. Pour moi, c’est un peu un mystère que ce comportement de décideurs économiques français. Nous allons l’étudier de près, avec les services économiques de l’ambassade. J’espère bien que nous arriverons à le modifier.

Aidé en cela par une série de visites ministérielles, comme celle du ministre du Commerce Extérieur du 20 au 22 octobre, suivie de celle du ministre de l’Industrie fin novembre ou début décembre.

Mme Lagarde, ministre de l’Economie sera là en début d’année prochaine. Voilà de quoi, je l’espère, impulser une nouvelle dynamique.

Pour la petite histoire : cette frilosité remonte fort loin, au point que voici quelque 20 ans, Lionel Stoleru, ancien Secrétaire d’Etat auprès du 1er ministre, chargé du Plan (1988-1991), avait envisagé de publier un Livre blanc sur la question, afin de prouver, chiffres à l’appui, que la peur d’un quelconque boycott arabe des industriels français relevait de l’imaginaire, sinon du phantasme

FRANCE ISRAËL EXPORT - Anne-Marie IDRAC, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, sera en Israël en Octobre 2009. Relance des accords économiques binationaux ?


http://www.israelvalley.com/news/2009/10/13/24733/


Oct 200913

Par Daniel Rouach à Tel-Aviv
Rubrique: France - Israël
Publié le 13 octobre 2009

Lors d’une rencontre avec les journalistes francophones d’Israël hier matin à Jérusalem, le nouvel ambassadeur de France en Israël a annoncé la visite de la Secrétaire d’Etat à Jérusalem du 20 au 22 octobre. Peut-être Anne-Marie Idrac pourra-t-elle faire bouger les choses entre la France et Israël lors de sa prochaîne visite officielle à Jérusalem ?

Son nom est connu en France : elle a dirigé la SNCF ( et dans le classement établi par la revue Fortune des femmes les plus puissantes du monde, elle avait été positionné à la 3ème place il y a trois ans (6e en 2007). En Israël, très peu de personnes, en dehors des milieux francophones et d’affaires, la connaissent.

A SAVOIR : Anne Marie-Idrac est actuellement secrétaire d’État en charge du Commerce extérieur auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi dans le second gouvernement François Fillon depuis le remaniement du 18 mars 2008, après avoir été notamment présidente de la SNCF et de la RATP.

À ce titre, elle préside au deuxième semestre 2008, dans le cadre de la présidence française de l’Union européenne, le conseil des vingt-sept ministres européens en charge du pilotage politique des négociations à l’OMC conduites à Genève par le commissaire Peter Mandelson.

Elle rassemble tous les acteurs du commerce extérieur de la France dans une « Équipe de France de l’export », autour d’un objectif : 10 000 exportateurs de plus d’ici la fin du quinquennat, et parcourt le monde à la demande du président de la République et au service des entreprises pour « chercher la croissance là où elle demeure dans la crise et là où elle sera après la crise ».—

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 19:35

ISRAËL CANADA - L' APPEL D'OTTAWA AUX ISRAELIENS. Le maire d'Ottawa, Larry O'Brien courtise les investisseurs israéliens.



Oct 200907

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Actualité
Publié le 7 octobre 2009


Le maire d’Ottawa, Larry O’Brien, compte prendre plusieurs fois l’avion au cours des prochains mois pour courtiser les investisseurs étrangers et les inciter à injecter de l’argent dans les entreprises de haute technologie de la capitale nationale.


Selon cyberpresse.ca : "M. O’Brien, qui a d’ailleurs fondé la compagnie Calian Technologies, veut ainsi se porter ambassadeur de la ville pour lui permettre de maintenir son titre de « Silicon Valley du Nord ». Le maire prévoit de se rendre en Chine en avril prochain. Il s’agit d’un voyage qu’il planifie avec le Centre de recherche et d’innovation d’Ottawa (OCRI).


« Je vais voyager au cours des prochains six mois et je planifie une visite en Chine, où il y a beaucoup de capitaux à la recherche d’investissements au Canada. Je vais faire des plans pour visiter les investisseurs en capital-risque aux États-Unis et dans divers autres pays et leur parler des avantages d’investir à Ottawa », dit-il. Le maire estime que ce dont le secteur de la haute technologie d’Ottawa a le plus besoin pour remonter la pente, ce sont des investisseurs en capital-risque. Ces banquiers d’affaires sont jugés essentiels pour permettre aux entreprises du milieu de naître et de grandir.


« Actuellement, les investisseurs en capital-risque ne sont pas aussi attirés à Ottawa. Il revient à la Ville de contribuer pour changer cela et à moi de vanter les entreprises de la région pour attirer ces investisseurs et les amener à prendre Ottawa au sérieux », a indiqué M. O’Brien. Selon les données d’OCRI, en 2009, le secteur des hautes technologies d’Ottawa a attiré 23,9 millions $ en capital-risque, ce qui est bien peu par rapport au 1,3 milliard investi en 2000.


« Nous devons lancer un message très clair aux gens de San Francisco, de New York, de la Chine, et d’Israël, endroits où se trouvent les investisseurs », ajoute le maire. Il fait valoir que même si Ottawa semble avoir été épargnée par la crise économique avec un taux de chômage de 5 %, celui-ci s’élève à 10 % dans le secteur de la haute technologie. « Ottawa, était autrefois appelée la Silicon Valley du Nord et je crois que nous avons perdu ce titre avec la perte de Nortel, mais il reste quand même des opportunités à saisir », ajoute le conseiller".—


Source: http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/economie/200910/02/01-908033-le-maire-obrien-veut-voler-au-secours-de-sa-silicon-valley-.php

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 16:57

ISRAËL CRISE FINANCIÈRE MONDIALE – C'est une première dans l'Histoire économique d'Israël : le Gouvernement Israélien prête 1,7 milliard de dollars au FMI.


http://www.israelvalley.com/news/2009/10/07/24609/

Oct 200907

Par Jacques Bendelac à Jérusalem
Rubrique: Actualité
Publié le 7 octobre 2009



C’est une première dans l’Histoire économique d’Israël: l’Etat juif passe du statut de débiteur international à celui de créancier! Depuis plusieurs mois, les observateurs israéliens se demandaient à quoi pouvait bien servir à Israël les 60 milliards de dollars accumulés dans les coffres-forts de sa Banque centrale. Aujourd’hui, la réponse est arrivée d’Istanbul.


Youval Steinitz, le ministre israélien des Finances, annonce lors de la réunion annuelle du Fonds Monétaire International à Istanbul, que le gouvernement israélien met à la disposition du FMI une ligne de crédit de 1,7 milliard de dollars.


Et pour cause: les réserves en devises d’Israël viennent de battre leur record de tous les temps à 60 milliards de dollars; et comme Israël est un des rares pays au monde qui n’a pas injecté de liquidités dans son économie pour faire face à la crise financière, l’excédent de dollars ne fait que s’accroître.


Les autorités monétaires israéliennes ont donc décidé d’apporter leur contribution à la crise mondiale. Le crédit qu’Israël propose au FMI sera financé sur les réserves accumulées par la Banque centrale.


Les fonds seront mis à la disposition du FMI sous la forme de Droits de Tirage Spéciaux (DTS en français ou SDR en anglais pour Spécial Drawing Rights). Le DTS sert aussi d’unité de compte au FMI et à certains autres organismes internationaux. Les DTS sont alloués aux pays membres proportionnellement à leur quote-part au FMI.


Le FMI estime les pertes des institutions financières mondiales à 3.400 milliards de dollars depuis le début de la crise, ce qui justifie leurs énormes besoins de financement; selon les économistes du FMI,la croissance mondiale ne reviendra positive qu’en 2010 avec un taux de +3,1% contre -1,1% en 2009.



Youval Steinitz, qui est aussi docteur en philosophie, a déclaré à Istanbul que « du point de vue de la philosophie de sciences, il faut prendre en compte la possibilité que, contrairement aux sciences exactes, la science économique est incomplète et instable par nature ». Cette situation, a-t-il expliqué, provient du fait que « les aspects psychologiques ont une place importante en économie ».

Jacques Bendelac (Jérusalem)

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 19:31

MEMRI    Middle East Media Research Institute

Annonce n° 102

 

APPEL URGENT AU SOUTIEN DES LECTEURS

 

Depuis plus de dix ans, le MEMRI (Middle East Media Research Institute) repose sur la générosité de ses donateurs qui lui ont permis de produire des traductions et des analyses exclusives apportant aux gouvernements, aux médias, aux organes judiciaires, aux universitaires et au public en général un éclairage supplémentaire sur les complexités du Moyen-Orient.

 

En tant que lecteur du MEMRI, vous connaissez nos efforts pour effectuer la veille médiatique d´un nombre toujours croissant de pays, diversifier nos analyses et augmenter le nombre de langues de départ et d´arrivée. L´année dernière, près de 15 000 rapports de recherche et traductions ont été mis en ligne sur nos sites, et près de 1600 minutes de séquences télévisées du Moyen-Orient ont été sous-titrées.

 

Depuis plus de dis ans, le MEMRI œuvre pour mener à bien un travail de très grande envergure, qui comprend la veille quasi-permanente (équipes de jour et de nuit) d´une centaine de chaînes télévisées moyen-orientales, le parcours de la presse de la région allant de l´Afrique du Nord à l´Asie centrale et l´examen de très nombreux sites Internet en arabe, farsi, turc, pachto et ourdou : ce travail de visionnage, de lecture, de tri, de recherche et de traduction en plusieurs langues nécessite des locaux, un matériel onéreux, une équipe nombreuse et de bon niveau. Le MEMRI est actif 24h sur 24, avec une équipe internationale basée à Washington, Bagdad, Jérusalem, Rome et Shanghai. La production et la distribution des documents du MEMRI, ainsi que la maintenance de nos sites, ont aussi in coût élevé.
 
APPORTEZ AUJOURD´HUI VOTRE SOUTIEN AU MEMRI
 
Comme plusieurs autres organisations, le MEMRI a été gravement atteint par la crise économique. Nous avons plus que jamais besoin de votre aide. Votre soutien est aujourd´hui crucial car de lui dépend la poursuite de notre travail. Nous vous sommes extrêmement  reconnaissants de tout effort que vous voudrez bien fournir pour nous soutenir en ces temps difficiles. Faites maintenant un don en ligne : www.memri.org/donation.
 
POURQUOI FAUT-IL SOUTENIR LE MEMRI AUJOURD´HUI
 
LE MEMRI EST LE SEUL INSTITUT DE RECHERCHE AU MONDE QUI EFFECTUE LA VEILLE DES MEDIAS DU MOYEN-ORIENT ET TRADUIT LEUR CONTENU DANS LES LANGUES OCCIDENTALES AINSI QU´EN RUSSE, MANDARIN ET JAPONAIS.
 
Le MEMRI parcourt et traduit les informations issues de la presse, de la télévision et des sites Internet sur, notamment, les sujets suivants :
 

-         Le programme nucléaire iranien

-         Le retrait attendu des troupes américaines en Irak

-         Les combats au Pakistan et en Afghanistan

-         La menace djihadiste dans le monde

-         Hamas et Hezbollah : les préparatifs d´une nouvelle guerre

-         Autorité palestinienne : négociations de paix et droit à la lutte armée

-         Le soutien de l´Iran au Hezbollah au Liban

-         Le front somalien et ses répercussions en Occident

-         Et beaucoup d´autres sujets encore
 
Les institutions gouvernementales et les médias manquent de traducteurs de niveau ayant pour langues de départ l´arabe, le farsi, l´ourdou, le pachto et le turc. Le travail du MEMRI comble ce manque invalidant grâce à un apport quotidien, fournissant des traductions de documents importants, permettant une compréhension approfondie des diverses tendances régionales et de leur évolution.
 
C´est grâce à la motivation de nos donateurs que le MEMRI parvient à fournir ce service gratuitement. Pour faire un don, suivre le lien :
 

Les projets suivants ont encore besoin de donateurs pour l´année 2009 :

 

PROJET D´ETUDES SUR LE DJIHAD ET LE TERRORISME (http://www.memri.org/french/jihad.html) : Projet de recherche sur l´idéologie et les organisations islamistes qui menacent l´Occident. Ce projet suit les activités des groupes qui prêchent le djihad et le martyre dans les mosquées, les écoles et les médias.

 

LE PROJET DE REFORME (http://www.memri.org/french/reform.html) : L´objectif de ce projet est d´accorder aux progressistes une tribune leur permettant de se faire entendre de leurs sociétés et des dirigeants religieux, politiques et éducatifs tout en fournissant aux décisionnaires occidentaux des fondements solides à leurs plans stratégiques à long terme.

 

PROJET DE DOCUMENTATION SUR L´ANTISEMITISME (http://www.memri.org/french/antisemitism.html) : Le projet de documentation sur l´antisémitisme répertorie les thèmes antisémites utilisés dans les médias arabes, farsis et turcs : journaux, rapports, éditoriaux, et autres médias. Ce projet, qui a déjà mis en ligne des milliers de pages et des centaines d´heures de séquences télévisées sous-titrées (voir www.memritv.org), maintient les plus grandes archives au monde de documents relatifs à l´antisémitisme traduits de l´arabe, du farsi et du turc de ces dix dernières années.

 

LA VEILLE MEDIATIQUE DES TELEVISIONS ARABES ET IRANIENNES (www.memritv.org) : Ce projet a déjà mis en ligne plus de 2200 extraits vidéo (plus de 15000 MINUTES), soit les plus grandes archives au monde de séquences télévisées arabes et iraniennes sous-titrées en anglais. MEMRI TV est visionné dans 197 pays. Plus de 20 millions de visiteurs ont consulté le site à ce jour. MEMRI TV effectue la veille médiatique de plus de 50 chaînes télévisées arabes et iraniennes, 16h par jour, avec une équipe de jour et une équipe de nuit.

 

PROJET DE TRADUCTION DE L´URDU ET DU PACHTO : Depuis 2008, le MEMRI met en ligne des traductions de l´urdu et du pachto afin d´enrichir le site de documents du Pakistan et d´Afghanistan.

 

PROJET DE RECHERCHE SUR L´IRAN : Des centaines d´heures d´extraits télévisés et de pages de traduction des principaux médias iraniens (40 journaux et 16 chaînes télévisées sont passés en revue quotidiennement) ont été mis en ligne. Ce projet de recherche se concentre sur le programme nucléaire iranien, le développement de missiles par l´Iran, les sermons du vendredi et la lutte opposant réformateurs et gouvernement iranien.

 

DONNER EN LIGNE

FAIRE UN DON EN LIGNE ET SIMPLE ET SUR ET PLUS ECONOMIQUE POUR LE MEMRI. POUR CONTRIBUER MAINTENANT, SUIVEZ LE LIEN www.memri.org/donation.
 

Vous pouvez également envoyer un chèque à l´adresse suivante :

 

MEMRI

P.O.Box 27837

Washington, D.C. 20038-7837

USA

 

Merci,

 

Yigal Carmon, président fondateur

 

Steven Stalinsky, directeur exécutif

 

 

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 12:44

FRANCE ISRAËL – DES GROUPES FRANÇAIS SONT BIEN PLACÉS POUR DÉCROCHER DES APPELS D'OFFRES : VÉOLIA DANS LE DESSALEMENT ET PATRICK DRAHI DANS LA TELEPHONIE


http://www.israelvalley.com/news/

Oct 200904

Par Jacques Bendelac à Jérusalem
Rubrique: Actualité
Publié le 4 octobre 2009

EXCLUSIF – Deux appels d’offres, l’un public et l’autre privé, viennent de se clôturer en Israël. Dans les deux cas, des groupes français sont bien placés pour emporter les contrats.

Le premier contrat concerne la construction d’une nouvelle usine de dessalement de l’eau de mer à Sorek. Il s’agira de la quatrième usine de dessalement d’Israël mais de la plus grande usine construite dans le pays: sa capacité de production sera de 150 millions de mètres cubes d’eau douce par an.

Parmi les trois propositions faites à cet appel d’offres, figure le groupe Tahal, composé du holding israélien Karden et du français Véolia. L’usine sera construite avec un investissement de 2 milliards de shekels et selon le système “Private Finance Initiative” (PFI): le gagnant du contrat construira et exploitera l’usine pendant une durée de 26 ans durant lesquels il revendra l’eau douce au gouvernement israélien.

Rappelons que Véolia Eau Solutions & Technologies et ses partenaires israéliens ont déjà réalisé à Ashkelon la plus grande usine de dessalement au monde utilisant la technologie membranaire d’osmose inverse.

Le second appel d’offres qui vient de se clôturer concerne la vente, par Motorola, du groupe israélien de téléphonie mobile MIRS. Parmi les groupes en lice pour l’achat de Mirs: l’homme d’affaires français Patrick Drahi qui détient déjà 20% du capital de HOT, la principale société israélienne de TV par câble.

Les objectifs de Patrick Drahi pour Mirs correspondent probablement à ceux des autres principaux actionnaires de HOT, Fishman Holdings et Yediot Communications. Si Patrick Drahi remporte l’offre d’achat, les deux sociétés, HOT et MIRS, devraient renforcer leurs partenariats dans le domaine des télécoms en Israël.

 

Jacques Bendelac à Jérusalem

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 19:08


Pour l'armement français, la menace est israélienne

 

http://www.slate.fr/story/10965/dans-larmement-le-vrai-concurrent-de-la-france-cest-israel

 

Tombé à la quatrième place des exportateurs mondiaux de matériel militaire, la France perd du terrain et est désormais talonnée par Israël.

mercredi 30 septembre 2009


Le ministre français de la défense, Hervé Morin, a ouvertement affiché ses craintes pour l'industrie d'armement française: «nous sommes talonnés par Israël, cinquième exportateur mondial». Le fautif, c'est le Général de Gaulle! Il a en fait incité Israël à développer ses propres industries militaires en décrétant en 1967 un embargo sur les armes en pleine Guerre des Six-Jours. Il avait alors convaincu les Israéliens qu'ils devaient dorénavant être autonomes pour ne plus subir de pression étrangère.

Les dernières statistiques montrent le chemin parcouru en quarante ans. L'Etat juif est devenu le cinquième exportateur mondial d'armement derrière les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, Russie et la France. L'industrie militaire israélienne, qui emploie plus de 40.000 personnes, a battu son premier record en 2006 en exportant pour 4,8 milliards de dollars de matériel. Les exportations devraient atteindre en 2009 un nouveau record avec un montant de 7 milliards de dollars contre 6,3 en 2008 et 5,6 en 2007. La crise mondiale n'affecte nullement ce marché... au contraire

Aviation

Les gouvernements israéliens successifs ont alloué des sommes considérables au Ministère de la Défense. Tous les types d'armes ont été développés à l'exception des avions et des hélicoptères en raison du veto américain. Les Etats-Unis ne tenaient pas à ce que les dollars offerts à titre d'aides servent à financer un concurrent direct à leurs industries aéronautiques. Israël avait pourtant construit son propre monoplace d'interception inspiré à la fois du Mirage français et du F16 américain, le «Lavi», qui vola en 1986 et dont l'acte de décès commercial fut signé le 31 décembre 1986.

Israël n'a pourtant jamais renoncé à cet avion car il ne voulait pas perdre son expérience aéronautique. Il a donc continué son projet en le rebaptisant «TD» (Technologie Demonstrator) et il sert à la formation des pilotes et aux essais de systèmes et de radars. Il en tiré une version d'avion de reconnaissance de type CEW (Conformal Airborne Early Warning)  qui vient d'être vendu à quatre exemplaires à Singapour et qui représente, grâce à son radar de type Falcon, l'outil actuel de surveillance le plus avancé.

Protection des chars

Les différentes guerres qui ont impliqué Israël ont constitué un laboratoire de tests réels pour les industries militaires puisque Tsahal a exploité à son profit les causes de ses échecs durant la guerre du Liban de 2006. La commission d'enquête Winograd a attiré l'attention du gouvernement sur la faible performance des unités terrestres et en particulier sur la destruction de 22 tanks par des tirs de missiles russes «Kornet» portés sur l'épaule des militants Hezbollah.

Les ingénieurs israéliens ont donc conçu un système d'isolation sous forme de cloche virtuelle électronique, le système «Trophy», enveloppant les chars Merkava. La protection consiste à détecter la menace, à suivre sa trajectoire puis à intercepter le missile en lançant un leurre qui le détruit. Il combine un radar de détection à 360° avec une unité de lancement de projectiles de destruction. Les essais effectués avec la collaboration du Pentagone ont démontré que le système était fiable à 90% et que l'armée américaine comptait l'exploiter en Irak et en Afghanistan. Tous les tanks israéliens seront équipés de ce dispositif, dès 2010.

La guerre du Liban a entrainé comme autre conséquence la conception par IMI, (Industries Militaires d'Israël) de son premier missile sol-sol Delilah dont la portée de 250 kms reste faible mais suffisante pour atteindre Damas ou Beyrouth. Tsahal estime qu'il s'agit là d'un premier pas vers un missile de longue portée qui pourrait être tiré depuis un sous-marin. Le représentant d'IMI, Rafi Eytan, est convaincu du succès de ce missile qui a été testé dans des conditions réelles à Gaza : «Je ne pense pas qu'il y ait vraiment concurrence sur le marché. Nous sommes devant une révolution dans le domaine de l'armement. Avec le Delilah, on atteint exactement la cible visée: il n'y a plus de victimes civiles.» Ce missile a reçu une extension qui lui permet d'être lancé depuis le sol, les mers et les airs. Plusieurs pays européens et asiatiques sont intéressés par l'acquisition de ce matériel et certains ont déjà signé un contrat de vente. Mais l'historien militaire israélien Martin Van Creveld estime que cette nouvelle arme ne couvre certainement pas toutes les menaces: «En 2006, l'aviation était tellement forte qu'aucun lanceur de missile de longue portée du Hezbollah n'a pu survivre plus de quelques minutes. C'était édifiant! Mais cela n'était pas suffisant pour les milliers de missiles Katiouchas de courte portée.»

 

Interception des Katiouchas

 

Cet expert avait constaté cette réalité sur le terrain puisque Israël n'avait pas trouvé la parade contre les 4000 roquettes qui avaient été lancées depuis la bande Gaza et la frontière du Liban. L'armée vient de réaliser un système d'interception capable de détruire les roquettes de courte portée. Le système «Iron Dome» utilise des missiles téléguidés capables de détecter et de détruire en vol les roquettes lancés d'une distance allant de 5 à 70 kilomètres. L'installation de ce système, qui protègera les villes voisines de Gaza, Sdérot et Ashkélon en particulier, devrait se généraliser au courant de l'année 2010. En plus de son rôle stratégique pour Israël, ce matériel pourrait avoir un impact politique important. En effet, en assurant la protection du pays contre les attaques par les airs à partir de distances courtes, il supprime la nécessité de grands espaces de sécurité et par conséquent, l'occupation de Cisjordanie ne se justifierait plus sur le plan stratégique.

 

Missiles anti missiles

Le risque de bombardement des villes par des missiles, à l'instar des Scuds envoyés par Saddam Hussein durant la Guerre du Golfe de 1991, a poussé les Israéliens à s'associer avec les américains pour la conception du missile anti missile «Hetz» dérivé du «Arrow» américain. En avril 2009, le Hetz a réussi à intercepter et à détruire un missile balistique comparable au Shihab iranien, tiré par un avion en Méditerranée. Mais, selon les militaires, son efficacité dépend de ses conditions d'utilisation. Le projet a donc été repris par les industries israéliennes à des fins d'amélioration. L'institut Rafael et le Centre pour la Recherche Spatiale d'Israël ont depuis développé le missile «Barak» qui a  réussi, en juillet 2009, l'interception et la destruction d'un missile lancé à partir d'un navire.

Les conséquences économiques de ces succès ont été rapides. New-Delhi a signé avec IAI (Israel Aerospace Industries) et Rafael un contrat de 1,4 milliards de dollars pour la fourniture de radars et de missiles Barak-8 afin de déjouer les attaques aériennes et protéger sa marine et ses côtes.

Rafael est en concurrence directe avec EADS, non seulement sur le marché indien, mais aussi sur tous les marchés européens, Italie et Espagne compris, qui ont décidé de moderniser leurs capacités navales et aéronavales. Pour rattraper leur retard, des groupes français ont préféré collaboré avec IAI, notamment dans le secteur des drones, avions sans pilote, qui ont prouvé leur efficacité dans les missions d'attaque et d'observation et qui sont devenus la grande spécialité israélienne.

L'esprit des Vedettes de Cherbourg

La Marine israélienne, placée en dernière priorité, n'a pas suivi la même évolution mais le risque de conflit avec un Iran lointain lui donne à présent une importance stratégique. Les patrouilleurs SAAR III, plus connus sous le nom de vedettes de Cherbourg, avaient été fabriqués par les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN). Ils avaient subi l'embargo décrété par les autorités françaises mais avaient été «enlevés» le 24 décembre 1969. Cet incident eut pour conséquence l'arrêt de la coopération des deux pays. Les chantiers allemands de Lursen prirent le relais de la France pour la fabrication des unités suivantes. Mais, fidèle à sa volonté d'autonomie dictée par la leçon de Cherbourg, Israël développa dans ses usines de Haïfa ses propres navires d'attaque de 4ème génération qui prirent le nom de Reshef. Neuf patrouilleurs de ce type ont été commandés par l'Afrique du Sud.

Concurrence

Hervé Morin s'inquiète à juste titre que les attachés militaires israéliens se montrent trop actifs dans l'évaluation des désidératas des armées européennes. L'Asie n'est pas en reste. L'armée sud-coréenne vient de décider d'acheter à Israël le système radar d'alerte «Green Pine», afin de se protéger contre son voisin du nord. Ce système, utilisé par l'armée israélienne comme principal système radar d'alerte, a été choisi parmi d'autres produits étrangers en raison de ses capacités techniques et de son meilleur rapport qualité-prix.

Aucun dirigeant français n'a songé à mettre un terme au boycott qui reste encore en vigueur. Pourtant l'histoire a montré que les échanges fructueux dans les années 1960/1970 avaient permis au Mirage de connaître ses heures de gloire. L'arrivée au pouvoir, très appréciée à Jérusalem, de Nicolas Sarkozy et sa proximité avec Benjamin Netanyahou pourraient permettre d'ouvrir une nouvelle ère de collaboration des industries militaires. Le capitaine de corvette Rodriguez le précise dans la conclusion de son rapport au Collège Interarmées (ex-Ecole de Guerre): «les opportunités qui permettent aux industriels français et israéliens de s'allier pour répondre à des appels d'offre sont nombreuses. On peut donc penser que, dans la mesure où elle repose sur un bénéfice réellement partagé, la coopération avec l'industrie de défense israélienne peut être raisonnablement, et de façon plutôt avantageuse, envisagée et recherchée».

Jacques Benillouche

Image de Une: le char israélien Merkava 4   Reuters
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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 20:34
11/09/2009 11:22:24 | Jeune Afrique | Par : Philippe Perdrix, avec F. Pompey et P.F. Naudé


Israël et l'Afrique: le business avant tout

Agriculture, industrie, téléphonie, mais aussi sécurité et surveillance, la présence israélienne est en constante progression.


L’Afrique du Sud est le premier partenaire commercial d’Israël sur le continent, avec des échanges en augmentation de plus de 500 % depuis la fin de l’apartheid. Si on retrouve bien évidemment le business des métaux précieux (or, diamant…), on estime à 800 le nombre de sociétés israéliennes présentes en Afrique du Sud (sécurité, énergie, hydraulique…).

Diamant brun en taille ovale

Mais ces contrats n’obéissent en rien à des choix idéologiques. Depuis l’arrivée au pouvoir de l’ANC, en 1994, les relations entre les deux pays sont au mieux courtoises, sinon distantes. Le dernier incident diplomatique date de septembre 2001, quand Israël a quitté la conférence contre le racisme organisée par les Nations unies à Durban. Plusieurs pays avaient demandé que l’ONU réactive l’ancienne résolution votée en 1975 contre le régime d’apartheid qui condamnait « l’alliance impie entre le racisme sud-africain et le sionisme » et qui qualifiait ce dernier de « raciste ».


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Pendant le règne des nationalistes afrikaners, de 1948 à 1994, le gouvernement, d’abord ouvertement antisémite, a fini par considérer que la lutte contre la majorité noire méritait une alliance avec tous les Blancs, quelle que soit leur religion. En retour, Israël a soutenu Pretoria. Et en échange d’un coin de désert pour procéder à des essais nucléaires, l’État hébreu a aidé l’Afrique du Sud à se doter de sa première bombe atomique.

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À l’échelle du continent, les échanges sont aussi en forte progression. Ils sont passés de 430 millions de dollars en 1990 à plus de 2 milliards en 2008. Et l’actuelle tournée africaine du chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, traduit une volonté d’aller plus loin encore puisqu’une vingtaine d’hommes d’affaires font partie de la délégation. Industrie, agriculture, métaux précieux, téléphonie, mais aussi sécurité et surveillance… le dispositif des Israéliens s’appuie sur des secteurs d’activité dans lesquels leur savoir-faire est reconnu.


Activités gouvernementales: SEM Benny Omer, le nouvel Ambassadeur d’Israël présente les copies figurées de ses lettres de créances à SEM Youssouf Bakayoko


Dans l’agriculture, les coopérants des années 1960 venus soutenir des pays nouvellement indépendants ont laissé la place à des agronomes ou à des ingénieurs en hydraulique. Au Nigeria, la société Israeli Nigeria Cooperative Company (INCC) a lancé, en avril 2008, un programme d’investissements de 100 millions de dollars. En Côte d’Ivoire, des sociétés israéliennes sont annoncées dans la zone franche de Grand-Bassam, près d’Abidjan. Quant à la visite à Tel-Aviv, en mai dernier, du Premier ministre togolais, Gilbert Houngbo, elle a porté sur la coopération agricole. En première ligne souvent, le Centre de coopération internationale dépendant du ministère israélien des Affaires étrangères, le Mashav.

Avigdor Lieberman (G), le ministre israélien des Affaires étrangères, rencontre son homologue kényan, Moses Wetangula (D) et la ministre de l'Eau et de l'Irrigation, Charity Ngilu (en rouge) à Nairobi, le 4 septembre 2009. Avigdor Lieberman (G), le ministre israélien des Affaires étrangères, rencontre son homologue kényan, Moses Wetangula (D) et la ministre de l'Eau et de l'Irrigation, Charity Ngilu (en rouge) à Nairobi, le 4 septembre 2009.


Les technologies de télécommunication, en plein boom sur le continent, sont également un marché porteur. Au Burkina, la société israélienne Alvarion, leader mondial du Wimax, a été retenue en mars dernier par Ouagadougou pour installer un réseau Internet haut débit. Mais cette haute technologie se déploie aussi dans le monde secret de la surveillance. Experts militaires, spécialistes des écoutes téléphoniques, informaticiens, spécialistes des liaisons satellites…, la présence sur le continent est réelle. Sans doute en RD Congo ; certainement en Côte d’Ivoire, où, en novembre 2005, des conseillers militaires géraient un centre de surveillance électronique et ont piloté les drones partis en reconnaissance avant le bombardement sur la base française de Bouaké ; et vraisemblablement au Congo-Brazzaville, où la société d’électronique de défense Elta Systems étudie des solutions de surveillance radar des eaux territoriales. Autre exemple, début 2008, la compagnie Magal a remporté un marché de 1,25 million de dollars pour l’installation d’un système de télédétection des intrusions « dans un grand port africain », sans plus de précisions.

http://www.harakiwi.net/files/repertoire/images/actualites/LOGOS/logo_alvarion.jpg

Autre domaine dans lequel les Israéliens s’illustrent avec succès : le commerce de minerais et de pierres précieuses. En plus de l’Afrique du Sud, le leader mondial du diamant poli, Israel Diamond Institute, est aussi présent en Sierra Leone et au Liberia. En RD Congo, le groupe Dan Gertler Investment (DGI), initialement en partenariat avec la Miba (Société minière de Bakwanga) pour la commercialisation des diamants du Kasaï, s’est diversifié dans le cuivre-cobalt, au Katanga.

 


Le Diamond Exchange Center, à Ramat Gan (Tel Aviv), centre névralgique du commerce mondial des diamants

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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