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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 10:04

 

Assad fait de plus en plus l’autruche... 

http://www.lorientlejour.com

 
06/03/2013

Une photo tirée d'une vidéo montrant le gouverneur de Raqqa, Hassan Jalili, assis au milieu de rebelles aux côtés de Souleiman Souleiman, le secrétaire général du parti Baas au pouvoir pour la province. Photo AFP
Une photo tirée d'une vidéo montrant le gouverneur de Raqqa, Hassan Jalili, assis au milieu de rebelles aux côtés de Souleiman Souleiman, le secrétaire général du parti Baas au pouvoir pour la province. Photo AFP
SYRIE Deux hauts responsables syriens capturés par les rebelles à Raqqa ; au moins 126 morts à travers le pays.

Un gouverneur et un responsable du parti au pouvoir étaient hier aux mains des rebelles syriens dans la première capitale provinciale conquise depuis le début du conflit, Raqqa. Une vidéo tournée par des rebelles et diffusée par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) montre le gouverneur de Raqqa, Hassan Jalili, assis au milieu de rebelles aux côtés de Souleiman Souleiman, le secrétaire général du parti Baas au pouvoir pour la province. « Il s’agit des plus hauts dirigeants du régime à être capturés par les rebelles » depuis deux ans, a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, estimant que « Raqqa a beaucoup souffert de la corruption du gouverneur ».


Bien que les insurgés aient conquis la plupart des quartiers de la ville hier, des troupes et des milices prorégime ont continué de résister pendant la nuit autour du siège des services du renseignement militaire. « De nouveaux renforts de l’armée sont en route vers Raqqa. Reste à voir s’ils pourront rejoindre la ville (...) et l’aviation l’a bombardée », a indiqué M. Abdel Rahmane.

Le quotidien progouvernemental al-Watan a affirmé hier que « l’armée et les services de sécurité se livrent à de violents combats où ont afflué des milliers d’hommes armés. Cette ville était l’une des plus calmes et considérée comme un abri par de nombreux Syriens qui avaient fui leurs villes. Elle est devenue depuis quelques jours le théâtre du terrorisme ».

 


Dans le centre du pays, de nouveaux heurts ont également eu lieu près de poches de résistance rebelles à Homs, au troisième jour d’un assaut de l’armée et de milices prorégime pour conquérir ces enclaves rebelles dans la ville. Un militant dans la vieille ville de Homs a évoqué de lourdes pertes dans les deux camps. « C’est un déluge de balles. Tout est en feu dans la vieille ville », a décrit ce militant se présentant sous le nom d’Abou Bilal.
Les violences dans le pays ont fait hier 126 morts, dont 28 civils, 40 soldats et 58 rebelles, selon un bilan.

Assad et Abdallah II
Malgré les avancées sur le terrain des rebelles qui contrôlent de larges zones du nord et de l’est du pays, le président Bachar el-Assad a estimé que la Syrie est « sortie victorieuse de la bataille » et que l’opposition « joue ses dernières cartes », selon des propos rapportés par le journal libanais al-Akhbar. Pour M. Assad, le « complot touche à sa fin. Des succès significatifs ont été réalisés et leur importance stratégique est claire ».


Sur le plan diplomatique, à Ankara, le roi Abdallah II de Jordanie a exhorté le gouvernement syrien à avancer vers une « transition incluant toutes les parties » afin d’empêcher l’éclatement de ce pays. « Seule une transition incluant toutes les parties peut arrêter ce conflit », a-t-il ainsi déclaré lors d’une conférence de presse avec le président turc Abdullah Gül, dont le pays soutient les rebelles. Le roi Abdallah a en outre estimé que cette transition politique s’avérait plus « urgente » que jamais pour « sauvegarder l’intégrité territoriale » de la Syrie, frontalière de la Jordanie et de la Turquie. Pour permettre à ces deux pays de faire face à l’afflux de réfugiés syriens, Abdallah II a une nouvelle fois appelé la communauté internationale à accroître son aide.

Opposants modérés
Parallèlement, le secrétaire d’État américain a exprimé hier sa confiance dans le fait que les armes envoyées par les pays du Golfe aux rebelles syriens tombent effectivement entre les mains d’opposants « modérés », répétant que les États-Unis ne livraient pas d’armements aux insurgés. « Nous avons discuté du type d’armes qui sont transférées », a ainsi déclaré John Kerry lors d’une conférence de presse à Doha avec le Premier ministre et ministre qataris des Affaires étrangères Hamad ben Jassem al-Thani.


Israël a prévenu de son côté le Conseil de sécurité qu’il ne resterait pas « les bras croisés » si le conflit en Syrie menaçait de déborder davantage sur son territoire. Dans une lettre adressée aux 15 membres du Conseil de sécurité, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Ron Prosor, se plaint de la chute sur le territoire d’Israël de projectiles tirés en Syrie.
Par ailleurs, les autorités syriennes ont remis à l’ambassadeur de Russie un journaliste allemand, Billy Six, entré clandestinement en Syrie. Il était pigiste pour Junge Freiheit, a précisé cet hebdomadaire allemand. Il se trouve désormais à l’ambassade d’Allemagne à Beyrouth. « Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, est soulagé que l’Allemand, disparu depuis des mois, se trouve maintenant sous la protection de l’ambassade allemande à Beyrouth », indique un communiqué du ministère.
(Sources : agences)

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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 14:55

 

Assad refuse de quitter le pouvoir, les rebelles progressent à Alep

 

http://www.lorientlejour.com

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OLJ/AFP | 03/03/2013

SYRIE Le président syrien n'exclut pas des représailles au raid israélien, en janvier, près de Damas.

Le président syrien Bachar el-Assad a une nouvelle fois exclu de quitter le pouvoir dans son pays en guerre et s'est dit décidé à combattre les rebelles. Alors que le conflit dévastateur entre le 15 mars dans sa 3e année sans aucune solution en vue, M. Assad, dans une rare interview publiée dimanche, s'est déclaré être prêt à discuter avec les opposants s'ils déposent les armes.

 

"Aucun patriote ne peut penser à vivre en dehors de son pays. Je suis comme tous les patriotes syriens", a-t-il expliqué au Sunday Times, écartant de nouveau tout départ comme l'exigent l'opposition, les pays Occidentaux et plusieurs pays arabes pour permettre une transition politique.

 

Son principal allié régional, l'Iran, a même annoncé samedi sa participation à l'élection présidentielle prévue en 2014. "Le président Assad, comme d'autres, participera à la prochaine élection", a dit le chef de la diplomatie Ali Akbar Salehi devant son homologue syrien Walid Mouallem.


"Nous sommes prêts à négocier avec tout le monde, y compris des militants qui déposent les armes", a ajouté M. Assad dans cette interview enregistrée en vidéo la semaine dernière dans sa résidence à Damas. "Nous pouvons engager un dialogue avec l'opposition, mais pas avec les terroristes".

L'opposition rejette, quant à elle, toute négociation qui n'aboutirait pas à un départ de M. Assad.
Fin février, M. Mouallem a pour la première fois évoqué un dialogue avec les rebelles armés pour mettre fin au conflit qui, selon l'ONU, a tué plus de 70.000 personnes depuis son déclenchement par une révolte populaire qui s'est militarisée face à la répression. 
L'ONU s'est pour sa part proposée de "faciliter" un dialogue entre l'opposition et une délégation du régime "crédible et habilitée" à discuter, mais de telles négociations semblent exclues dans un futur proche tant les positions des protagonistes divergent.

 

 

(Reportage: « Nous luttons pour nous débarrasser d’un dictateur, non pour laisser des étrangers nous en imposer un nouveau »)


Représailles au raid israélien
M. Assad a en outre fustigé l'attitude de Londres favorable aux rebelles. "Comment peut-on s'attendre à ce qu'ils (les Britanniques) réduisent la violence alors qu'ils veulent envoyer du matériel militaire aux terroristes et n'essaient pas de faciliter le dialogue entre Syriens".
En réaction, le chef de la diplomatie britannique William Hague a accusé M. Assad de "délirer" en refusant d'admettre sa responsabilité dans le "massacre" dans son pays, où l'ONU a déploré des "crimes contre l'Humanité".

 

Enfin, M. Assad a déclaré qu'il n'excluait pas des représailles au raid aérien israélien près de Damas en janvier contre un convoi de missiles sol-air et des bâtiments soupçonnés d'abriter des armes chimiques selon des sources américaines. "Engager des représailles ne veut pas dire que l'on va rendre missile pour missile et balle pour balle. Nous n'avons pas à annoncer quelle sera notre manière à nous de procéder", a-t-il dit.

 

De son côte, le ministre israélien des Affaires stratégiques Moshé Yaalon a indiqué dimanche que les rebelles syriens n'avaient pas les moyens de tirer sur Israël, après des informations du journal israélien Maariv sur la possession par les insurgés de missiles Scud.
Il a réitéré qu'Israël ne souhaitait pas "s'impliquer dans la guerre civile en Syrie. Nous suivons de près l'évolution de la situation. Tant que cela ne nous menace pas, nous ne nous interposons pas. A ce stade nous ne voyons pas de menace".

 

200 morts dans la bataille pour l'académie de police à Alep
Sur le terrain, les combats continuent sans relâche et rebelles et soldats tentent de gagner chacun du terrain.
Les insurgés se sont emparés de la quasi-totalité de l'académie de police à Khan al-Assal (nord) à l'issue de combats qui ont fait en huit jours 120 tués parmi les soldats et policiers et 80 rebelles, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon l'ONG, cette base de 8 ha est la plus importante position militaire prise dans la partie ouest de la province.

La veille, les rebelles avaient subi un revers avec la prise par l'armée d'une route lui permettant d'acheminer renforts et armes de Hama vers Alep.


Plus au Nord, des combattants du Front jihadiste Al-Nosra et d'autres insurgés ont pris le contrôle d'une prison à Raqa, près de la frontière turque, libérant "des centaines" de détenus, a ajouté l'ONG. Et à Damas, deux obus sont tombés près de la place des Omeyyades sans faire de victimes.


 

Pour mémoire

Réfugiés syriens : le Liban au bord de l'implosion

 

Le Hezbollah plongé jusqu’au cou en Syrie, selon l’ASL 
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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 18:10

 

 

 

 

 

Les rebelles syriens ont annoncé, jeudi, dans une vidéo que Now Lebanon a publié sur Youtube, qu'ils s'étaient emparés d'un véhicule du Hezbollah, dans la province d'Homs. 

 

 

Dans la vidéo, les rebelles expliquent que "le véhicule transportait trois "Shabihas" (voyous) du Hezbollah, qui se sont enfuis en courant pour se réfugier au plus proche barrage du régime". 

 

 

 

Les rebelles démontrent que le véhicule contenait une mitrailleuse Dushka, en supplément de moyens de communications modernes et d'un système de positionnement global (GPS). 

 

 

 

Ils ont ajouté qu'ils seront toujours "prêts à défendre leur terre et leur peuple contre le Hezbollah (dispatché par l'Iran)"

 

 

Mercredi soir, le chef d'Etat-Major de l'Armée Libre Syrienne, le Général Selim Idriss, avait affirmé que les rebelles détenaient des preuves flagrantes que le parti chi'ite libanais Hezbollah aide militairement le régime syrien". 

 

 

Les responsables de l'ALS ont accusé de façon répétée le Hezbollah au cours des derniers jours, de combattre dans le camp du régime de Bachar Al Assad contre les rebelles à Homs. 

 

 

Les rebelles ont diffusé un communiqué, la semaine passée, donnant 48 heures au Hezbollah pour cesser ses attaques en Syrie, avant qu'ils ne lancent des représailles au Liban. 

 

 

Le Hezbollah a systématiquement démenti qu'il envoyait des combattants en Syrie. 

 

 

Le Liban est cruellement divisé a set du conflit syrien, le movement du 14 mars, dirigé par les Sunnites, soutenant la révolte contre le Président Bachar al-Assad, et le Hezbollah chi'ite et ses alliés appuyant le régime. 

Capture of Hezbollah car in Homs

The vehicle was carrying three Hezbollah ‘Shabiha’ who fled to the nearest regime checkpoint.


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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 18:02

 

 

Moscou accuse Washington d'encourager les "extrémistes" en Syrie

  
OLJ/AFP | 01/03/2013

Un rebelle syrien tire sur les forces loyalistes à partir d'une maison à Deir Ezzor, le 28 février 2013. AFP PHOTO/ZAC BAILLIE
Un rebelle syrien tire sur les forces loyalistes à partir d'une maison à Deir Ezzor, le 28 février 2013. AFP PHOTO/ZAC BAILLIE
CONFLIT Les jihadistes d'Al-Nosra contrôlent un poste-frontière avec l'Irak ; l'opposition évoque un "massacre" de 72 personnes à l'est d'Alep.

La Russie a estimé vendredi que les décisions prises à Rome à la conférence des "Amis du peuple syrien", dont celle de Washington d'accorder des aides directes aux rebelles, encourageaient les "extrémistes" à prendre le pouvoir par la force, "malgré les souffrances des Syriens qui seront inévitables".

"De notre point de vue, l'objectif urgent actuellement est d'arrêter immédiatement l'effusion de sang et les violences, et d'instaurer un dialogue politique", a déclaré le porte-parole de la diplomatie russe, Alexandre Loukachevitch, cité dans un communiqué, ajoutant que l'idée qu'il "n'y avait pas de solution militaire à la crise en Syrie avait mûri au sein de la communauté internationale".

 

"Les Etats-Unis ne souhaitent pas se salir les mains en fournissant directement des armes aux rebelles, parce qu'il y a dans leurs rangs des terroristes et d'autres personnalités avec lesquelles les Etats-Unis n'aimeraient pas être associés au risque de ternir leur réputation", a renchéri l'ambassadeur russe auprès de l'ONU, Vitali Tchourkine, dans une interview à la chaîne de télévision Russia Today, proche du Kremlin.

 

Jeudi, les Etats-Unis ont annoncé une aide supplémentaire de 60 millions de dollars à l'opposition politique syrienne et, pour la première fois, des aides directes non létales à la rébellion, sans franchir le pas de la livraison d'armes. Washington fournissait déjà depuis des mois une aide non létale, mais cette assistance était acheminée via l'opposition politique syrienne et des ONG, à l'extérieur du pays.

L'Union européenne a de son côté formellement reconduit pour trois mois le régime de sanctions contre la Syrie et autorisé la fourniture d'équipements non létaux et d'une aide technique à l'opposition pour assurer la protection des civils.

 

"Attiser la violence et le terrorisme"

"Dans un nouvel épisode de la série intitulée 'Conférence des Amis de la Syrie', l'Occident (....) a continué d'exploiter la crise en Syrie et le sang des Syriens (...) en incitant à davantage de terrorisme", a pour sa part réagi le quotidien gouvernemental, Techrine. Le secrétaire d'Etat américain John "Kerry (...) oublie qu'une solution politique se fait à travers le dialogue et non en fournissant à certaines parties des armes qui seront dirigées contre l'Etat syrien", indique le journal.

M. Kerry avait indiqué à Rome que l'aide se ferait sous forme d'"aide médicale et de nourriture".

 

Concernant l'aide européenne, le journal affirme qu'elle "attisera la violence et le terrorisme" et "donnera une légitimité à l'armement du Front Al-Nosra qui est lié au réseau terroriste el-Qaëda", en référence au groupe jihadiste rebelle de plus en plus influent sur le terrain.

 

Depuis le début de la révolte qui s'est transformée en conflit armé faisant près de 70.000 morts en bientôt deux ans, selon l'ONU, Damas assimile opposants et rebelles à des terroristes financés notamment par l'Arabie saoudite et le Qatar et dénonce un "complot" occidental contre la Syrie.

L'opposition et la rébellion, faiblement équipée, réclament de leur côté des armes de la communauté internationale pour lutter contre la puissante armée du régime. Mais les pays occidentaux y sont réticents, craignant que l'arsenal ne tombe aux mains de groupes extrémistes.

 

La situation syrienne sera, aujourd'hui à Ankara, au cœur des discussions de John Kerry, avec son homologue turc Ahmet Davutoglu, le chef du gouvernement Recep Tayyip Erdogan et le président Abdullah Gül. 

Ankara et Washington sont sur la même ligne concernant la Syrie. Les dirigeants turcs sont clairement engagés du côté des rebelles contre le président Assad, alors que la Turquie accueille quelque 200.000 réfugiés syriens. Comme l'Allemagne et les Pays-Bas, les Etats-Unis ont aussi déployé sur le sol turc, sous couverture de l'Otan, deux batteries de missiles sol-air Patriot destinées à le protéger en cas d'une éventuelle frappe de missiles venue de Syrie.

 

(Lire aussi : Poutine-Hollande au Kremlin : les divergences sur la Syrie persistent, mais l’objectif reste le même)

 

Nouvelle percée pour Al-Nosra


Sur le terrain, les jihadistes du Front al-Nosra ont pris jeudi le contrôle d'un important poste-frontière entre la Syrie et l'Irak, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Les combattants d'Al-Nosra, de plus en plus influents sur le terrain, ont pris le poste-frontière de Yaaroubiyé, dans la province pétrolière de Hassaka dans le nord-est de la Syrie, à l'issue de violents combats, indique l'organisation.

Inscrit par les Etats-Unis sur la liste des organisations terroristes, Al-Nosra a revendiqué la majorité des attaques suicides menées en Syrie et ne cache pas ses aspirations de voir la Syrie devenir un Etat islamique.

 

Des combattants de l'ASL ont affirmé à l'AFP que les combattants d'Al-Nosra, malgré leur faible nombre, disposaient d'un appui économique et logistique supérieur aux autres insurgés et recevaient de l'argent "de l'étranger". Dans l'Est surtout, le groupe vise les points stratégiques, puits gaziers et pétroliers notamment, et attirent des combattants locaux en leur payant une solde, ce que l'ASL n'a pas les moyens de faire.

 

 

Un massacre à Alep?


Par ailleurs, la Coalition nationale de l'opposition a accusé les forces du régime d'avoir massacré cette semaine 72 personnes et brûlé leurs corps dans le village de Malkiyé près de la ville de Sfeira dans l'est de la province d'Alep, la grande ville du nord.

 

Selon le "Centre de presse d'Alep", un réseau de militants, les victimes, parmi lesquels figurent des enfants, des femmes et des personnes âgées, ont été tuées après avoir été accusées de collaborer avec les rebelles de l'ASL. "Des cas de viol et de torture ont été enregistrés et des maisons ont été incendiées", ajoutent les militants, donnant les noms et les âges de 49 victimes, dont ceux de sept enfants âgés de huit mois à 12 ans.

L'AFP n'est pas en mesure de vérifier ces informations de manière indépendante.

 

 

Reportage

Damas la raffinée, assiégée de tous côtés

 

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Le Hezbollah plongé jusqu’au cou en Syrie, selon l’ASL

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 14:32

 

 

n 41973 4 (Copier)

 

John Kerry, lors de son premier séjour à l’étranger.

 

 

 

Le nouveau Secrétaire d’Etat John Kerry, au cours de son premier séjour à l’étranger, a défini ce qui est apparu comme la nouvelle politique de l’Administration Obama en Syrie, dans ses commentaires à Paris, le mercredi 27 février. Ils étaient accompagnés par des rapports affirmant que les Etats-Unis étaient en train d’élever le niveau de leur soutien à l’opposition rebelle. Cela recouvrirait l’entrainement des rebelles, dans une base de la région, une assistance non-létale et de l’équipement, tels que des véhicules, des moyens de communication et des systèmes infra-rouge de vision nocturne.

 

Cela dit, les remarques de Kerry reflétaient moins une nouvelle politique, que, simplement d’anciennes définitions recyclées, qui confirmaient le désengagement américain en Syrie ; et plutôt qu’un « renfort du soutien », « pour la première fois », à l’opposition syrienne. Les livraisons américaines d’assistance non-létales aux rebelles syriens datent du début de l’année dernière. Les Etats-Unis ont, de surcroît, entraîné les rebelles syriens sr des bases jordaniennes, près de la frontière syrienne, depuis plus d’un an, pour mener trois types de missions :

 

1. Prendre le contrôle de l’arsenal d’armes chimiques d’Assad.

2. Créer un noyau dur et de relais à des structures de commandement pro-occidentales, comme composante importante dans un futur gouvernement post-Assad.
3. Parer à toute prise de contrôle de la direction de la révolte par des factions islamistes, et principalement les groupes affiliés à Al Qaeda.

 

Il s’est avéré qu’aucune de ces trois missions n’a réellement été accomplie. Les armes chimiques restent fermement entre les mains d’Assad et de son armée – qui ne les ont jamais utilisées, contrairement aux revendications des rebelles à ce sujet ; les factions proches d’Al Qaeda n’ont fait que croître et se renforcer ; et leur rôle au sein du commandement rebelle s’est étendu, alors qu’ils étaient perçus comme la faction rebelle syrienne la mieux armée et entraînée.

 

L’Administration Obama en est, finalement, venue à la conclusion que la seule façon de contenir les forces islamistes et de maintenir un minimum de contrôle américain sur les rebelles était de prendre le train des plans prévus pour la Syrie, par le Président russe Vladimir Poutine, même s’ils impliquent de préserver le pouvoir de Bachar al Assad jusqu’en 2014.

 

Les sources militaires et russes de Debkafile révèlent, ici pour la première fois, que ces plans reposent fondamentalement sur l’établissement de lignes d’armistice divisant le pays en enclaves séparées et de déterminer par avance, laquelle sera contrôlée par les factions rebelles et laquelle par les fidèles d’Assad. Ce sont les premières bases pratiques posées pour poursuivre les discussions vers un accord, afin de mettre un terme à la guerre civile qui dure depuis deux ans, entre Assad et l’opposition syrienne et elles sont conçues pour progresser sous la supervision conjointe russo-américaine.

 

 

Nos sources ajoutent que le groupe de travail, mis en place entre Washington et Moscou, dans la poursuite de ce plan, est étroit et détaillé. Ses membres se sont mis d’accord pour passer en revue ensemble le type d’armes qui peut être fourni à chacun des groupes rebelles, dont les frais seront partagés.

 

Telle est la véritable nouveauté dans la politique américaine en Syrie : elle est basée sur la reconnaissance, par Washington, de la nouvelle situation qui se déploie en Syrie et la nécessité de coopérer avec Mosco, y compris par l’acceptation du pouvoir d’Assad, dans le but de sauver les restes de l’influence américaine au sein du camp rebelle syrien. Le Président François Hollande a montré qu’il comprenait vite. A peine le Secrétaire Kerry avait-il quitté Paris pour Rome, Mercredi, qu’Hollande se mettait en route pour Moscou, afin d’explorer les conditions d’obtenir un rôle pour la France dans ce processus.

 

http://www.debka.com/article/22795/US-joins-Russia-in-drawing-ceasefire-lines-for-ending-Syrian-war  

 

DEBKAfile Reportage Exclusif 28 février 2013, 9:51 AM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 08:25

 

 

Les images des exactions étatiques sont insoutenables


Syrie : plus de 70 morts dans un nouveau massacre commis dans la province d’Alep.

Des femmes et des enfants accusées de collaboration avec l’Armée Syrienne Libre

 

http://mediarabe.info/spip.php?article2316


mercredi 27 février 2013 - 23h37, par Mediarabe.info - Rome

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Alors que les comités de coordination de la révolte syrienne font état, ce soir, de 178 morts, à travers le pays, un nouveau massacre a été commis ce mercredi à Al-Malkia, une banlieue d’Al-Safirah, à l’est d’Alep. L’armée du régime y a tué 70 personnes, dont plusieurs enfants (âgés de 8 mois à 12 ans), après avoir violé les femmes.

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Dans son communiqué, l’Armée Syrienne Libre dresse la liste de 44 victimes identifiées, avec nom et âge, et affirme que 26 autres personnes sont méconnaissables, les cadavres ayant été carbonisés.

Selon un rescapé, les militaires et les miliciens du régime ont profité de la complicité du député Akl Hamadine, qui les a conduits vers un chemin agricole, permettant aux forces du régime de s’infiltrer vers le centre du village, d’attaquer les habitants, de piller et d’incendier les maisons. Pour justifier leur attaque, les forces de Bachar Al-Assad ont accusé les villageois de collaborer avec les rebelles et la rébellion.

Les 70 morts de ce massacre collectif s’ajoute à 108 autres syriens tués ce mercredi, à travers le pays. Selon le bilan établi par les comités de coordination de la révolte, les victimes ont été essentiellement enregistrées à Damas et dans la province de Rif Damas, où l’armée du régime poursuit les bombardements et multiplient les assauts contre Daraya, depuis près de 100 jours, en vain. Les rebelles affirment en effet avoir semé la terreur dans les rangs du régime, après avoir abattu les trois généraux qui se sont succédés à la direction des opérations, depuis octobre 2012.

Notons que les activistes syriens ont diffusé plusieurs vidéos, retrouvées dans les téléphones portables de militaires tués. L’une montre le dynamitage par l’armée régulière d’une mosquée, avec 150 kilogrammes d’explosifs. On y entend les rires des militaires qui se félicitent que l’explosion n’a laissé aucune trace de l’édifice. Une autre vidéo, particulièrement cruelle, montre les militaires s’acharner sur deux cadavres, arrachent les yeux et coupent les parties génitales, avec un flot d’insultes. Nous refusons de mettre en ligne cette vidéo, car les images sont d’une rare violence insoutenable et les actes barbares ne sont même pas dignes du moyen-âge.

Mediarabe.info

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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 20:00

 

 

Syrie : la pression augmente pour obliger Damas et l’opposition au dialogue
mercredi 27 février 2013 - 19h41
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A la veille d’une réunion internationale à Rome des Amis du peuple syrien, Damas et l’opposition étaient mis mercredi sous pression par la communauté internationale. Ils sont priés d’entamer des négociations afin de trouver une issue au conflit meurtrier en Syrie.

Le nouveau secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en tournée en Europe et dans la région pour tenter de sortir de l’impasse, a déclaré à Paris que les Etats-Unis et la France examinaient « les moyens d’accélérer la transition politique ».

Cette question sera discutée jeudi à la réunion de Rome, a précisé M. Kerry après des entretiens avec le président français François Hollande et son homologue français Laurent Fabius.

« L’opposition a besoin de davantage d’aide », a aussi ajouté le responsable américain. Il a réussi à convaincre la Coalition nationale syrienne de participer à la réunion de Rome, alors que celle-ci voulait la boycotter en signe de protestation contre l’inaction internationale.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a aussi appelé à davantage de soutien à l’opposition et critiqué la communauté internationale. « Certains pays demandent qui remplacera Al-Assad lorsqu’il quittera le pouvoir. Je dis toujours que les événements majeurs, les grandes révolutions amènent leur propres dirigeants », a-t-il déclaré.

A Damas, les autorités ont décidé de renouveler les passeports des Syriens installés à l’étranger, un geste qui apparaît comme une concession envers l’opposition puisque beaucoup de ces expatriés sont des opposants. Cette mesure figurait parmi les conditions posées par le chef de l’opposition pour entamer un dialogue avec Damas.

Sur le terrain, la région de Damas était secouée mercredi par de nouveaux combats, en particulier à Daraya, fief rebelle au sud de la capitale, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), proche des rebelles. (ats).

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 15:50

 

Syrie (Suite) : L’ASL revendique l’attaque et la destruction d’un convoi du Hezbollah
mardi 26 février 2013 - 13h58
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Dans un communiqué relayé par plusieurs sites internet, la Brigade Al-Hak, activant au sein de l’Armée Syrienne Libre, affirme que ses unités ont attaqué un convoi du Hezbollah libanais, à 9h00 ce mardi matin (heure syrienne), sur la voie rapide reliant Damas à Beyrouth, près de la frontière syro-libanaise. L’attaque à l’explosif, qui s’est produite à proximité de la frontière, à Jdeidet Yabous, a permis de détruire l’ensemble du convoi et de tuer tous les occupants des véhicules visés, parmi lesquels figuraient plusieurs hauts officiers syriens, des cadres du Hezbollah, ainsi que des personnalités politique proches du Hezbollah. Le convoi rentrait du Liban, où les officiers du régime syrien avaient tenu une réunion sécuritaire avec le Hezbollah, sans doute consacrée à la coordination des activités du parti de Hassan Nasrallah en Syrie. Le communiqué précise, enfin, que l’opération a été filmée, et la vidéo sera diffusée ultérieurement.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 08:39

 

 

Syrie (suite) : Cinq soldats tués par un attentat
lundi 25 février 2013 - 23h26
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Un attentat à la voiture piégée, suivi de combats entre éléments pro et anti-Assad, a tué cinq membres des forces de sécurité syrienne lundi soir dans l’est de Damas, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

La déflagration s’est produite vers 21h (19h00 GMT) dans le quartier de Kaboun, dans l’est de la ville. La télévision nationale a confirmé qu’il s’agissait d’un attentat à la voiture piégée. Damas a été le théâtre la semaine dernière d’une série d’attentats à la voiture piégée dont le plus important a fait au moins 60 morts, selon les insurgés. (Reuters).

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 08:25

 

 

 

 


 

 

 

Debkafile révèle en exclusivité, que le 5 mars est la date trouvée pour des pourparlers de paix qui doivent s’ouvrir à Moscou entre l’opposition syrienne et le régime Assad. Le chef de l’opposition Moaz-al-Khatib attend de rencontrer les représentants du régime Assad, probablement le Ministre des Affaires étrangères Walid al-Moallem, dans la capitale russe, vers la fin février, pour préparer les discussions. Bachar al Assad est parvenu à retirer la clause de sa démission de l’agenda et insiste pour se réserver l’option de se présenter, à nouveau, pour la Présidence, en 2014. Il a l’appui de Vladimir Poutine pour cela. Et même l’opposition syrienne semble avoir fini par s’incliner tacitement, concernant cette précondition – une façon d’admettre que le mouvement rebelle a rencontré ses limites et que le génocide d’Assad et les tactiques où tous les coups sont permis ont fini par payer. Avec toutes leurs prétendues victoires, les forces rebelles savent que leur tentative désespérée de conquérir Damas a été repoussée par la puissance de feu et les blindages lourds de l’armée syrienne, qui lui restent supérieurs. Ils ont été rejetés du cœur d’Alep, la ville syrienne la plus importante. Et ils ont échoué à prendre le contrôle de l’arsenal chimique d’Assad.

 

 

Des combats féroces ne sont pas parvenus à faire tomber les grandes bases de l’armée de l’air syrienne entre les mains des rebelles. Désormais, la majorité des forces combattantes de l’opposition contre le régime Assad est prête à négocier les termes d’un cessez-le-feu, comme par ce jeu ouvert pour parvenir à un accord politique. Ils sont confrontés à un ennemi qui tient bon, en tant que dictateur invaincu de la Syrie et Commandant-en-chef de ses forces armées, au prix de 80 à 100 000 morts syriens et d’un pays totalement ravagé. En procédant ainsi, Assad a cimenté l’alliance Téhéran-Damas-Hezbollah.

 

La sphère d’influence de l’Ayatollah Ali Khamenei s’étend aujourd’hui depuis le Golfe Persique jusqu’à la Méditerranée – sa récompense pour l’aide mensuelle d’une valeur d’un milliard de $ qu’il a déversé pour renforcer Assad contre vents et marées. Son autre allié, Hassan Nasrallah, dont les combattants se sont battus épaule contre épaule avec les troupes syriennes, en ressort comme l’homme fort du Liban. Le Président Vladimir Poutine, le fervent partisan d’Assad en matière diplomatique, en livraison d’armements et en soutien moral, se félicite d'avoir choisi le camp victorieux, dans la guerre civile syrienne et, en outre, d’avoir mis en échec les tactiques conçues par les Etats-Unis et l’Otan pour renverser le pouvoir du dirigeant syrien. Tels sont les vainqueurs de cette manche.

 

Et les perdants sont les Etats-Unis, les Emirats du Golfe et l’Arabie Saoudite, Israël et la Turquie. La vision d’un « Printemps Arabe » démocratique et libéral de Barack Obama s’est effondrée. Al Qaeda affirme, partout, l’ubiquité de sa présence, alors que les gouvernements transitoires luttent pour rester sur pieds –ou non- en Tunisie, en Libye, et en Egypte. Israël se trouve confronté à un étau irano-syrien et du Hezbollah plus resserré que jamais, autour de ses frontières, alors que le programme d’armement nucléaire de Téhéran se poursuit à marche forcée. La Turquie a parié gros sur le renversement d’Assad comme une clé stratégique, dans sa tentative d’assoir sa propre puissance régionale – elle est passée à côté.

 

 

 

DEBKAfile Video  26 février 2013, 3:42 AM (GMT+02:00)

http://www.debka.com/article/22791/Assad-Pulls-Ahead-in-Syrian-War-Putin-Khamenei-Are-Co-Victors 

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 

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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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