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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 08:36
Syrie : le chef des renseignements de l’armée de l’air aurait été tué
lundi 26 mars 2012 - 01h30
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Une source de l’opposition syrienne, citée à l’instant par la télévision « Al Arabiya », croit savoir que le chef du redoutable services de renseignement de l’armée de l’air syrienne à Damas, a été tué. Une information impossible à confirmer ou infirmer dans l’immédiat. Mais des sources syriennes soulignent, parallèlement, que des tirs très nourris sont entendus dans le quartier Hajar Aswad de Damas. On ignore s’il s’agit d’une opération qui aurait visé l’officier en question, ou de tirs de vengeance de la part des forces du régime, ou encore des tirs de joie à l’annonce de sa mort.

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 09:38

Le rêve devient-il réalité ?

En voie de perdre le pouvoir à Damas, Assad prépare son Etat Alaouite

Autoproclamé défenseur des minorités, Assad fait assassiner trois dignitaires Druzes pour soumettre la communauté !

samedi 24 mars 2012 - 22h55, par Dario S. (Rome)

 

http://www.mediarabe.info/spip.php?article2156

 

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Conscient que sa fin approche à grand pas, Bachar Al-Assad prépare son Etat alaouite sur la côte syrienne (ouest). En compagnie de plusieurs hauts gradés alaouites, il prépare les fondements de cet Etat en transférant les armes lourdes, sophistiquées et sensibles, ainsi que les stocks d’or et les réserves de devises étrangères de la Banque centrale vers des fortifications construites dans la montagne alaouite.

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Bachar Al-Assad avait évoqué ce scénario devant plusieurs de ses alliés, dont le ministre libanais Talal Arslan. Le site libanais « Youkal.net » attribue, ce soir, à l’avocat syrien Noureddine Al-Haraki, de nouvelles révélations sur l’état d’avancement du projet sécessionniste. Comme « Mediarabe.info »l’avait expliqué, « la détermination du régime de Bachar Al-Assad à reprendre la ville stratégique de Homs, ses efforts pour contrôler la province d’Idleb, et l’épuration menée contre les sunnites vivant dans la montagne alaouite, sont autant d’éléments qui préparent l’instauration de l’Etat alaouite ».

Noureddine Al-Haraki affirme en effet que « la famille Assad, certains hauts gradés alaouites ainsi que certains dignitaires de cette communauté, ont récemment accéléré l’exécution de leur projet, approuvé par la Russie et l’Iran. En aidant à l’installation de ce futur Etat et en le reconnaissant, ultérieurement, Moscou et Téhéran espèrent bénéficier de positions stratégiques avancées en Méditerranée grâce au maintien de la base navale russe et l’installation d’une autre base de la marine iranienne ». L’auteur ajoute que « les marines russe et iranienne protègent d’ores et déjà la façade maritime de l’Etat alaouite, alors que le Hezbollah est impliqué dans les opérations terrestres ».

L’accélération de la mise en place de cet Etat s’exprime, selon Noureddine Al-Haraki, à travers « le transfert en cours des armes lourdes et sensibles de l’armée syrienne vers la côte, ainsi que d’importants stocks de céréales, des réserves en or et en devises étrangères de la Banque centrale ».

Selon des experts et des spécialistes de la Syrie, le rêve de Bachar Al-Assad devient réalité dès la chute de son régime actuel. Assad s’emploie à étendre la région historiquement alaouite vers l’est (Homs et Al-Qusayr) et le nord (Idleb). Stratégiquement, l’élargissement vers Homs et Al-Qusayr assurera au futur Etat alaouite une jonction territoriale avec ses alliés du Hezbollah, dans le nord de la Békaa libanaise. La conquête d’Idleb, région également sunnite, vise à assurer une autre jonction avec la Turquie et rester en contact direct avec les Alaouites de Turquie (20 à 25% de la population) et à contrôler les gazoducs arabe (Egypte-Jordanie-Syrie-Turquie), Iranien (Iran-Turquie-Syrie) et Azéri (Azerbaïdjan-Turquie-Syrie). Le contrôle de ces infrastructures permettra au futur Etat alaouite d’accroître ses revenus et ses ressources énergétiques, de s’imposer comme un carrefour régional, et de priver le fond syrien (l’Etat sunnite de facto de toute façade maritime et de toute frontière avec la Turquie.

Toutefois, les opposants historiques au régime syrien, Wahid Sakr et l’économiste Mounzer Makhos, tous deux de confession alaouite, affirment que « plus de 70% de leur communauté s’opposent à cette sécession. Mais le projet de Bachar Al-Assad a le mérite de dévoiler sa très haute trahison. Il a confisqué le pouvoir au nom de l’unité arabe, alors qu’il œuvre en coulisses pour la division. Ce projet a également le mérite de prouver aux Syriens la contradiction flagrante entre le discours et la réalité de ce régime ».

Le projet d’Etat alaouite, synonyme d’éclatement de la Syrie, peut satisfaire certains Kurdes dans la mesure où ils peuvent espérer créer leur propre Etat. Les Kurdes engagés dans la révolution contre le régime, et qui s’accrochent à l’unité territoriale de la Syrie, sont menacés par le PKK. Assad utilise cette organisation terroriste pour déstabiliser la Turquie, mais également pour allumer une guerre inter-kurde et une guerre kurdo-sunnite, sans y parvenir encore.

Le même procédé est utilisé contre les Druzes. Après les avoir exploités, Assad perd doucement mais sûrement leur allégeance. Début mars, ses Services ont intercepté, dans la région sunnite de Deraa, une voiture de la province de Soueïda à majorité druze, et ont enlevé un appelé druze, retrouvé mort deux jours plus tard. Le régime a attribué ce meurtre aux groupes terroristes sunnnites de Deraa pour opposer les deux provinces voisines. Mais les dignitaires des deux communautés ont coupé court à cette manœuvre et les druzes ont rejoint en masse la révolution. Pour les sanctionner, le chef spirituel druze de Soueida, Ahmed Al-Hajeri, est mort ce samedi 24 mars, officiellement dans un accident de la route. Mais le site « All4Syria » accuse le régime d’avoir assassiné le cheïkh druze. Al-Hajeri a en effet condamné les crimes du régime et refusé d’émettre une fatwa, à la demande de Damas, condamnant la révolution et appelant les Druzes à défendre Assad. C’est le troisième dignitaire druze à trouver la mort en quelques semaines, dans les mêmes circonstances.

Pour les Chrétiens, leurs chefs sont l’otage du régime. Mais le Vatican semble conscient de la situation et commence à réagir, comme en atteste le démenti cinglant apporté par le Nonce apostolique en Syrie, Mario Zenari, aux mensonges étatiques relayés par Sœur Agnès-Mariam de la Croix. Celle-ci a récemment évoqué « des massacres méthodiques visant les chrétiens à Homs ». Le Nonce apostolique a formellement démenti, dans une déclaration à l’agence italienne Adnkronos (AKI), que « les Chrétiens sont victimes d’épuration à Homs, ou qu’ils y sont menacés par les insurgés ». Ce démenti « ridiculise » non seulement la « religieuse de service affectée à la propagande médiatique », mais aussi le Patriarche maronite Bechara Raï, qui ne cesse de défendre le régime. D’ailleurs, selon le journal « Al-Liwaa », « plusieurs évêques ont tiré la sonnette d’alarme et tenté de rectifier le tir du Patriarche, le mettant en garde contre sa persévérance dans l’erreur et l’appelant à revenir sur ses options syriennes ». Le site « Middle East Transparent » accuse quant à lui l’évêque syriaque orthodoxe d’Alep, Monseigneur Yohanna Ibrahim, de « défendre le régime à travers une contre-offensive médiatique destinée à l’Occident pour neutraliser l’effet dévastateur des courriers électroniques d’Assad et de ses proches. L’évêque tente également de rétablir un contact avec les Américains pour le compte du régime. Il serait aussi chargé d’identifier les responsables syriens qui s’apprêtent à se retourner contre le régime ». La même source ajoute que « l’évêque d’Alep se serait rendu récemment au Liban, avec le général Assef Chawkate, afin de mettre en place cette stratégie en étroite coordination avec leur bras médiatique, Agnès-Mariam de la Croix, et d’autres chrétiens libanais dont Karim Pakradoni ».

Comme Monseigneur Zenari, l’Armée Syrienne Libre affirmait elle aussi, et toujours selon Adnkronos que « les Chrétiens sont engagés dans la révolution, accueillent et hébergent leurs frères et voisins musulmans contraints de fuir les horreurs d’Assad et n’ont rien à craindre ». L’Armée Syrienne Libre compte par ailleurs de très nombreux chrétiens dans ses rangs. Dans leurs serments, tous ses combattants jurent de « défendre la population, musulmane et chrétienne ». Les Frères musulmans s’étaient déjà engagés dans le même sens, affirmant leur attachement à la démocratie, à un Etat civil, à l’égalité entre les sexes et les ethnies, et refusant l’article 3 de la Constitution stipulant que le président de la République doit être musulman.

Concernant le futur Etat alaouite, les Sunnites sont loin de l’accepter. Ils se considèrent comme ses principaux perdants, eux qui ont déjà été exclus du pouvoir depuis la confiscation du régime par la famille Assad. Ils promettent de tout faire pour mettre en échec ce projet. Les plus optimistes affirment que « Bachar Al-Assad n’aura pas le temps de réaliser son rêve. Un jour il sera capturé et jugé pour ses crimes contre l’humanité ou exécuté comme ses aînés et semblables, Saddam Hussein et Moammar Kadhafi ».

Dario S.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 21:44
Syrie : les unités d’infanterie de la marine russe à Tartous
lundi 19 mars 2012 - 20h14
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La Russie souffle le chaud et le froid concernant la présence d’unités combattantes en Syrie. L’opposition syrienne a affirmé, ce lundi, l’arrivée de ces unités russes dites de lutte anti-terroristes à Tartous. Moscou a alors démenti la présence de bâtiments de guerre au large de la Syrie, avant d’admettre que deux navires sont au port de Tartous (base navale russe) avec, à leur bord, des unités spéciales et du matériel militaire. Officiellement, ces unités pourraient intervenir pour évacuer les ressortissants russes si le besoin s’en fait sentir.

La Russie avait pourtant dénoncé toute tentative d’ingérence étrangère en Syrie, mais elle reconnaît l’envoie d’unités combattantes dans ce pays. Certains responsables russes nuancent et affirment que ces unités sont simplement en escale en Syrie. D’autres responsables minimisent en estimant que 50 ou 100 militaires ne constituent pas une ingérence.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 21:36

Maher lui avait déjà tiré dessus

L’opération du quartier Mazzeh visait l’enlèvement du général Assef Chawkate

http://www.mediarabe.info/spip.php?article2151

"Le beau-frère du président Assad était chez sa maîtresse"

lundi 19 mars 2012 - 21h19, par Mediarabe.info - Rome


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Après les révélations concernant les échanges de courriers électroniques du président Assad et de ses admiratrices, ainsi que ceux de son épouse, échanges qualifiés de scandaleux contenant une part importante de la vie privée du couple présidentiel, les combats de Mazzeh, la nuit dernière et ce lundi, révèlent à leur tour des secrets sur la vie du beau-frère du président, le général Assef Chawkate. Ce qui risque de provoquer la colère de Maher Al-Assad qui lui avait déjà tiré dessus pour l’empêcher d’épouser sa sœur. Comment réagira-t-il en découvrant la tromperie ?

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En effet, selon l’opposition syrienne citée par « Youkal.net », « l’Armée syrienne libre a localisé l’appartement de la maîtresse du général Assef Chawkate, situé à Mazzeh, où le mari de Bouchra Al-Assad, la sœur du président passait ses nuits. Trois unités de l’Armée Syrienne Libre sont intervenues la nuit dernière, avant l’aube, pour enlever Chawkate, qui avait quitté les lieux sept minutes avant leur intervention. Les assaillants ont alors enlevé sa maîtresse avant d’être encerclé par la sécurité syrienne, dépêchée en force. Les combats qui se sont poursuivis jusque dans l’après-midi de ce lundi, auraient fait une trentaine de morts parmi les forces gouvernementales. L’essentiel des unités de l’ASL aurait été décimé, mais aucune information n’est encore disponible quant au sort de la maîtresse de Chawkate ».

Cette version a été recoupée dans l’ensemble, par d’autres sources syriennes, bien que le bilan diffère d’une source à l’autre. Les autorités affirment en effet que les groupes terroristes armés ont voulu enlever un officier, son épouse et sa fille, dans le quartier de Mazzeh, avant de s’accrocher avec les forces de l’ordre, qui ont perdu un mort et plusieurs blessés, mais qui ont infligé d’importantes pertes aux assaillants. Une troisième source affirmait, dans la matinée, que les déserteurs ont infligé des pertes lourdes aux forces gouvernementales, évoquant près de 80 morts et plus de 130 blessés.

Que le bilan de la bataille de Mazzeh soit d’un, de 30 ou de 80 morts, ces combats dépassent par leur importance et leurs conséquences la pure comptabilité macabre. En effet, les violents combats se sont déroulés à près d’un kilomètre du palais de Bachar Al-Assad, confirmant que les déserteurs sont capables d’y parvenir et d’asséner des coups douloureux au dispositif du régime. L’annonce de l’objectif de cette opération vise également à semer la discorde au sein du cercle proche du Président. D’ores et déjà, Bachar Al-Assad serait embarrassé par la divulgation de ses « échanges intimes avec ses admiratrices Luna Chebel, Shehrazade Jaafari et Hadeel Al-Ali », cette dernière lui aurait adressé sa photo en petite tenue...

Or, selon le site « All4Syria », ces trois admiratrices, en concurrence directe pour gagner l’estime - voire davantage - du président, suscitent la jalousie de son épouse Asma. Le site souligne que « la photo de l’une de celles-ci, de dos et en petite tenue, aurait particulièrement choqué et irrité Asma, dont le père, Fawaz Al-Akhras, lui aurait déjà suggéré de se montrer solidaire avec son mari, actuellement ». Si la guerre électronique a dévoilé les admiratrices de Bachar, la bataille de Mazzeh a révélé au grand jour la relation intime qu’entretient le général Chawkate, et l’identité de sa maîtresse. Ce qui pourrait de la même façon irriter son épouse Bouchra et nuire aux relations de la famille Assad avec Chawkate, des relations déjà marquées par une grande méfiance.

Rappelons en effet que Maher Al-Assad s’était opposé au mariage de Chawkate et de Bouchra. Les deux hommes se sont accrochés au palais présidentiel et Maher avait grièvement blessé son ex-futur beau-frère en lui tirant dessus à bout portant. Comment réagira-t-il en apprenant que Chawkate a une maîtresse ? Se précipitera-t-il à venger sa sœur ou attendra-t-il le redressement de la situation ? Bien que logiquement, les deux hommes, engagés dans la répression au nom du « sauvetage du régime » doivent se serrer les coudes, rien n’empêche Maher de liquider Chawkate et d’en attribuer la responsabilité aux « groupes terroristes ».

Mediarabe.info

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 10:28

Des combats féroces à Damas.

 

Les forces du Président Assad affrontent les rebelles dans le quartier d’al-Mezze, tout au long de la nuit. L’opposition rapporte plus de 80 soldats tués et 200 blessés civils.

 

Roi Kais

 

Dernière mise à

 Jour : 19.03.12, 08:41 / Israel News

 

 

 

 

 

Des militants et des témoins syriens racontent, lundi, que les forces de sécurité ont affronté des hommes armés dans un quartier haut-de-gamme de la capitale Damas, qui abrite des ambassades et les résidences de responsables de haut-rang et dignitaires du régime.

 

 

La chaîne de télévision al-Jazeera a cité des sources de l’opposition disant que plus de 80 soldats de l’armée du Président Bachar al Assad ont été tués et plus de 200 civils blessés.

 

 

Des témoins ont attesté de combats d’armes automatiques et à la mitrailleuse lourde, lors d’affrontements prolongés qui se sont achevés aux alentours de 4 heures du matin, heure locale, lundi.

 

 

Les rebelles armés sont actifs dans les banlieues de Damas et ses villes- satellites, mais s’aventurent rarement au cœur même de la Capitale, où les troupes d’Assad sont déployées en force.

 

 

Un militant présent dans la capital a expliqué que l’affrontement avait eu lieu près des bâtiments du Directoire de la Sécurité Politique.

 

 

“Il y a des combats près du supermarché d’Hamada et les détonations d’explosions, ici et là, dans le voisinage. La police politique a bloqué plusieurs côtés des rues et les éclairages des rues ont été coupés », a confié une femme de ménage qui vit dans le quartier.

 

Ces combats dans la capitale interviennent juste après l’explosion d’une voiture piégée, au beau milieu d’une zone résidentielle de la seconde ville syrienne, Alep, dimanche, et alors que des militants font état de lourds affrontements à travers le pays entre les forces du gouvernement et les rebelles qui combattent pour renverser Assad.

 


(Photo: AFP)

 

Alors que des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche à Damas pour marquer le deuil des victimes des attentats à la voiture piégée, la veille, des militants racontent que les forces de sécurité ont matraqué et arrêté des gens, lors d’une marche d’environ 200 personnes, lorsque les manifestants ont commencé à crier : « Le peuple veut renverser le régime ».

 

 

Parmi les personnes arrêtées et frappes, se tenait Mohammed Sayyed Rassas, un dirigeant de l’Organisme de Coordination Nationale pour le Changement Démocratique (OCN), un groupe d’opposition qui s’est rendu en Chine et en Russie au cours de tentatives visant à promouvoir le dialogue entre Assad et l’opposition.

 

La plupart des groupes d’opposition ont rejeté la posture insistante de l’OCN sur la non-violence et contre toute intervention étrangère.

 

Les forces de sécurité ont aussi arrêté Farzand Omar, un médecin et homme politique du parti « Construire l’Etat Syrien », alors qu’il arrivait à l’aéroport de Damas, depuis sa ville de résidence d’Alep.

 

Les puissances mondiales se sont montrées impuissantes à arrêter un bain de sang de plus d’un an en Syrie, un pays qui est assis sur la ligne de crête de plusieurs conflits régionaux et à caractère ethnique. Les récentes reconquêtes par l’armée de positions précédemment aux mains des rebelles n’ont pas permis de déceler un quelconque déclin dans le niveau des violence et pas le moindre signe de possible négociation à l’horizon.

 


(Photo: Reuters) 

 

 

Les Nations-Unies ne font que constater que plus de 8600 personnes ont été tuées et que les conditions humanitaires sont déplorables. Le gouvernement affirme, pour sa part, que plus de 2000 membres des forces de sécurité ont été décimés par les rebelles.

 

L’Observatoire syrien des Droits de l’Homme a attesté qu’au moins 19 personnes, dont 4 enfants, ont été tués dans des attaques à la roquette et par des tirs, au cours d’incursions de l’armée et de combats avec les rebelles, à travers tout le pays dimanche.

 

Des combats ont subsisté toute la nuit dans la ville de Deir Ez-Zour, à l’Est, à la suite du bombardement par des tanks d’une cachette de l’Armée Libre Syrienne, le matin, qui a tué au moins 6 rebelles.

 

Les insurgés ont répliqué en attaquant des barrages routiers et des bastions de la sécurité dans divers quartiers de la ville, selon les témoignages d’habitants et de membres de l’opposition.

 

“L’Armée Syrienne Libre a répliqué férocement. Environ 200 rebelles ont pris les rues d’assaut et ont tiré sur les patrouilles de l’armée stationnées aux coins de rue et dans les bâtiments scolaires et gouvernementaux, qui ont été transformés en quartiers généraux des « Shabbiha » (les miliciens alaouites d’Assad) », selon Wae Gaith, un militant de l’opposition.

 

“L’armée a dû battre en retraite des voies de circulation importante, au cours de la nuit », a-t-il ajouté.

 

 

Snipers de l’armée.

 

Une déclaration des rebelles affirme qu’ils ont réussi à tuer le Major Ayhman al-Hamad, une des personnalités-ressources des renseignements de l’Armée de l’air, une division de la police secrète qui est le fer de lance de la répression de la révolte dans la ville.

 

Deir Ez-Zour, qui se situe sur les bords de l’Euphrate, au coeur du désert des tribus sunnites musulmanes syriennes, est la capitale de la province productrice de pétrole, qui porte le même nom. Cette zone borde l’Irak et les tribus des deux côtés de la frontière disposent de relations fortes.

Le soulèvement qui dure depuis plus d’un an a brouillé l’alliance entre les chefs des tribus sunnites et la minorité alaouite dirigeante en Syrie, forgés par le père d’Assad, l’ancien Président Hafez al Assad, qui employait la technique de la carotte et du bâton pour assurer la loyauté de la région.

 

A Raqqa, une autre ville Sunnite pauvre, sur l’Euphrate, les troupes et agents des renseignements militaires se sont déployés et des snipers de l’armée ont pris position sur les toits, après que les forces de sécurité aient tué au moins 20 personnes, au cours des trois derniers jours, selon des militants de l’opposition.

 

La plupart des victimes sont des manifestants tués, alors qu’une foule importante tentait de mettre à terre une grande statue du père d’Assad, au beau milieu de la ville, selon eux, ajoutant que des manifestations sporadiques se poursuivaient à Raqqa, dimanche et qu’on mentionnait des combats entre les déserteurs de l’armée et les troupes fidèles au régime.

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4204644,00.html

 

AP et Reuters ont contribué à ce reportage

 

Adapté par Marc Brzustowski.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:07
Syrie : la mort d’un officier des renseignements à Deïr Ez-Zor et désertion d’un colonel à Al-Raqqah
dimanche 18 mars 2012 - 22h40
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Les comités de coordination de la révolte syrienne affirment qu’un officier du redoutable Service de renseignement de l’armée de l’air a été tué ce dimanche dans la province de Deïr Ez-Zor. L’officier supérieur en question, Ayham, serait le neveu du général Assef Chawkate, le beau-frère du président. Le même jour, le colonel Messaab Abou Rekbeh, originaire de Deraa, responsable des investigations au sein de la Sûreté criminelle de la province d’Al-Raqqah, a fait défection et rejoint la révolution. Les mêmes sources affirment que 22 de ses hommes ont déserté avec lui.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 23:27

Plus Assad expose ses richesses, plus sa chute sera douloureuse

 

L’aide militaire iranienne à la Syrie ne suffit pas à rassurer le dictateur

Deux hélicoptères sont prêts pour faciliter la fuite de Bachar Al-Assad, affirme un général de l’ASL.

http://www.mediarabe.info/spip.php?article2147

 

vendredi 16 mars 2012 - 20h10, par Dario S. (Rome)

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Alors que les Américains mettent en garde contre les livraisons d’armes iraniennes à la Syrie, via l’Irak, un général de l’Armée Syrienne Libre affirme que "Bachar Al-Assad a peur et change souvent de lieu de résidence, en dépit de l’aide militaire iranienne". Cette peur ne cesse de croître au rythme des défections.

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Le chef des opérations de l’Armée Syrienne Libre, le général Hussam Al-Awak, affirme dans une interview publiée dans un journal égyptien, que « des unités des Gardiens de la Révolution iranienne dirigent la répression en Syrie, sous le commandement du général Hassan Mhidawi, installé dans un camp d’entraînement situé à la frontière syro-libanaise à Deïr Al-Achaër. Le coordinateur entre ces unités iraniennes et les brigades 101, 102 et 103 du Hezbollah s’effectue grâce au général Mohammed Redha Zahedi et Wafik Safa, Talal Hamiyeh et Mustapha Badreddine, les trois principaux responsables militaires et sécuritaires du Hezbollah ».

Le général Hussam Al-Awak ajoute que « des éléments de l’Armée du Mahdi (Irak) et du PKK sont également associés à la répression. Ils fournissent l’essentiel des snipers, particulièrement meurtriers ». Notons à cet égard qu’un combattant du Hezbollah a été enterré ce vendredi au Sud-Liban. Hussein Abbas al-Maalouf (36 ans) a été tué dans les combats en Syrie. Plusieurs dizaines d’éléments du Parti de Dieu ont déjà été tués en Syrie (plus de 120 selon l’opposition syrienne), mais le parti de Hassan Nasrallah dément, et achète le silence des familles en leur versant d’importantes indemnités.

Alors que le général Al-Awak affirme que « des experts iraniens aident le régime syrien à développer des missiles à tête chimique », il souligne que « Bachar Al-Assad change souvent de lieu de résidence, craignant l’assassinat ou le bombardement de son palais, pourtant doté d’un tunnel le reliant à un héliport où deux appareils de type Gazelle sont toujours prêts pour faciliter sa fuite ».

Généralement, la peur ne quitte pas le dictateur, quel qu’il soit. Elle lui colle à la peau, comme son ombre. Dans le cas de Bachar Al-Assad, la peur est d’autant plus justifiée que la contestation a franchi le cap de sa première année, et ne donne aucun signe d’essoufflement malgré la puissance de feu utilisée. Cette peur est naturellement amplifiée par les pleurs des orphelins, les larmes des veuves, les cris de douleur des torturés, le sang des mutilés et des civils massacrés, et par le désir incompressible de vengeance, scandé depuis 365 jours à travers le pays.

La peur du dictateur est également justifiée par la poursuite des défections. Deux nouvelles désertions ont été annoncées ce vendredi. A Al-Raqqah, des éléments de la Sûreté de l’Etat se sont retournés contre le régime, pour protester contre l’usage excessif de la force contre les civils. Dès le ralliement de ces éléments à la révolution, des explosions ont été entendues à l’intérieur du siège central de la Sûreté de l’Etat de la province.

A Ar-Rastan, ce sont deux hauts officiers issus de l’Ecole militaire et de l’Armée de l’air qui ont annoncé leur ralliement à l’Armée Syrienne Libre, avec une dizaine de soldats. Ils ont formé une brigade dont les éléments sont essentiellement issus des tribus de la région. Ce qui devrait entraîner un retournement de situation, avec le basculement des tribus.

La peur a désormais changé de camp. Le peuple a surmonté cet obstacle, dressé depuis 1963. Les Syriens sont aidés en cela par les révélations particulièrement embarrassantes pour le régime à travers la publication des échanges de courriers électroniques de Bachar et Asma Al-Assad. Certaines de ces révélations confirment d’une part l’irresponsabilité du couple présidentiel - qui dépense sans compter - et accentuent d’autre part la haine du citoyen - appauvri, meurtri et pillé - à l’encontre du pouvoir. Certaines correspondances piratées, relatives aux commandes sur internet de plusieurs dizaines de milliers d’euros, livrées via les Emirats arabes unis ou la Jordanie, affectent davantage le peuple que les tirs à balles réelles, avoue une source libanaise, jadis proche du régime. Notre source tend, depuis plusieurs mois, à prendre ses distances de Damas pour éviter que Bachar ne l’entraîne dans sa chute, se distinguant ainsi d’autres (ir)responsables libanais !

Un opposant syrien ironise à cet égard, affirmant d’une part que « la fin d’Assad est scellée », et que d’autre part, « plus le couple expose son irresponsabilité et sa richesse, plus sa chute sera douloureuse ».

Dario S.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 23:17

Le point de vue de Dario S. (Rome)

Y a-t-il une responsabilité morale occidentale dans la traque électronique des opposants en Syrie ?

Grâce à la technologie occidentale, le régime a assassiné les journalistes occidentaux et les activistes syriens

vendredi 16 mars 2012 - 00h19, par Dario S. (Rome)

 

http://www.mediarabe.info/spip.php?article2146

 

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Lancée depuis le déclenchement de la révolte, en mars 2011, la campagne visant les cyberactivistes syriens a permis au régime de sévir douloureusement, y compris contre les journalistes occidentaux. En interceptant et en décryptant les échanges électroniques, grâce à l’aide technique de sociétés occidentales, le régime a constitué une base de données et renforcé la législation en matière d’échanges électroniques et de cybercriminalité, pour arrêter les activistes.

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Bachar Al-Assad est conscient que son régime est rejeté par la majorité du peuple syrien. Depuis la chute du tunisien Ben Ali, en janvier 2011, Assad a ordonné le renforcement du dispositif répressif en Syrie, pour avoir une longueur d’avance sur ses opposants. Il a alors interdit les antennes paraboliques (14 janvier 2011) et imposé des récepteurs collectifs afin de censurer les télévisions étrangères et filtrer le flux d’information. Il a également renforcé la surveillance électronique, alternant « levée des restrictions sur Internet » et « cyber-attaques » contre les sites de l’opposition (4 février 2011). Mais ces mesures n’ont pas empêché le peuple de se soulever, en mars 2011, et de communiquer avec l’extérieur en dépit de la censure. Le renforcement de la lutte électronique devenait alors indispensable pour la survie du régime. Le clan au pouvoir s’étaitassocié avec le clan de Ben Ali en Tunisie (28 janvier 2011), et plus particulièrement avec Sakher el-Materi, dans la lutte électronique, en vain.

Depuis lors, la République islamique a mis à la disposition de son allié syrien les techniques utilisées en Iran pour étouffer le « Mouvement vert ». Des voitures banalisées sillonnaient les rues syriennes pour capter, localiser et identifier les utilisateurs d’internet, coupables de transmettre les images et les vidéos de la répression. Mais ce dispositif s’est révélé insuffisant. La Syrie a alors exploité les radars mobiles russes de type Avtobaza et s’est tournée vers des entreprises occidentales pour traquer ses opposants.

Comme nous l’avions signalé le 4 novembre 2011, la firme italienne AREA basée à Milan a fourni du matériel sophistiqué pour intercepter et décrypter les messages électroniques et les échanges sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter). Selon des sources syriennes, « plusieurs entreprises américaines, allemandes et françaises (NetApp, NTAP et Qosmos) ont fourni une technologie capable d’archiver les échanges et de recouper leurs auteurs, afin de constituer une importante base de données électroniques ». Les mêmes sources ajoutent que « des instructeurs italiens ont séjourné à Damas pendant un mois pour entraîner les services syriens à utiliser ce matériel importé clandestinement depuis l’Italie via les réseaux iraniens en Afrique ».

Cette base de données ainsi constituée a été recoupée par « l’armée électronique de Bachar Al-Assad », qui s’occupe également de la propagande pro-régime sur les réseaux sociaux et des attaques électroniques menées contre les sites de l’opposition. Cette armée électronique passe en revue les messages interceptés et les vidéos postées par les opposants afin de définir les priorités dans la lutte contre l’opposition. Elle identifie les manifestants sur les vidéos, et les citoyens qui acceptent de témoigner sur les télévisions étrangères et ordonne leur arrestation.

Parallèlement à ce travail de terrain, le régime a légiféré en matière de « commerce électronique et de lutte contre le piratage et la cybercriminalité », prévoyant de lourdes peines et autorisant la justice à utiliser légalement les échanges électroniques comme des pièces à conviction. Ainsi, le virtuel devient réel pour traquer les activistes !

Grâce à cette base de données constituées depuis plusieurs mois, le régime a procédé, le 16 février 2012, à l’arrestation d’activistes à Damas, Daraya, Barza, Tall, Alep, Hama et Deraa... comme le journaliste et activiste Mazen Darwich et la blogueuse Razzane Ghazzawi (la France a réclamé leur libération, le 15 mars). Le même procédé a été utilisé pour localiser le centre de presse de la révolution, à Baba Amro à Homs, et de le bombarder, le 22 février, tuant les deux journalistes Rémi Ochlik et Marie Colvin.

Le 14 mars 2012, le site Huffigtonpost.fr détaille les techniques utilisées par les services syriens dans la traque électronique, confirmant ce que Mediarabe.infoavait révélé en novembre 2011. Le même site explique, dans un article très documenté du 15 mars, comment Damas a piégé les utilisateurs d’Internet.

Pour conclure, il est aisé de constater qu’en autorisant l’accès « libre » à la toile, au début de la révolte, le régime a utilisé une vieille technique bien rodée par les dictatures. Elle consiste à « permettre aux opposants de se montrer pour mieux les compter et les décapiter » !

L’implication technique, directe ou indirecte, de gré ou de force, de certains Occidentaux dans la traque des opposants syriens, et dans les crimes commis par le régime, est ainsi établie. Mais qu’en est-il de leur responsabilité morale ?

Dario S.

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 22:35

 

 

Syrie lettre ouverte à la rédaction de l’Humanité

 Syrie : lettre ouverte à la rédaction de l’Humanité.

-Article publié sur le site  Mémorial98 que nous relayons ici, et qui remet a leur juste place certains désinformateurs malheureusement issus de la gauche, et qui est tout à fait en phase avec une majorité de nos analyses contre la Dictature Iranienne de Khamenei etd’Ahmadinejad et celle de leur ami le dictateur Fasciste Bachar Al Assad. (Nous avons rajoutés quelques notes personnelles) 


-
Monsieur le Rédacteur en chef,  Paris, le 8 Mars 2012.

-Lecteurs réguliers de divers périodiques dont l’Humanité, nous soussignés, sommes attentifs aux appréciations formulées sur l’actualité internationale. Nous sommes surpris et choqués par le traitement, dans les colonnes de ce journal, de la situation en Syrie depuis le soulèvement de Mars 2011, particulièrement les aspects suivants :

-Une insolite discrétion, aux antipodes d’autres médias, sur les atrocités de la terreur d’État,

-La présentation comme hypothèse non prouvée de l’ampleur des massacres, malgré les témoignages qui l’attestent

-La complaisance récurrente envers le régime Al Assad, ses alliés, ses affidés (Pierre Piccinin,…)*1

-La mansuétude envers l’attitude de blocage à l’ONU de la Russie de Poutine et de la Chine,

-Le dénigrement par avance de toute initiative de l’ONU, de l’Europe, des pays arabes ; les pays du Golfe n’étant vus que comme “pétromonarchies”, même si leurs peuples crient leur solidarité avec les Syriens.

-La présentation malveillante faite du Conseil National Syrien (CNS) en ignorant la Charte qui lie ses membres en vue d’une société démocratique, pluraliste et séculière, en le montrant comme purement ” dominé “ par une composante confessionnelle. Un tel traitement manque de professionnalisme, d’analyses et de nuances.

-La place accordée à des mouvances ou personnalités prônant un “dialogue” avec le régime criminel.

-L’image péjorative des déserteurs de l’armée syrienne, qui ont pourtant refusé, en payant le prix fort, de tirer sur la foule, accusés d’être ceux qui déclenchent une “guerre civile”.

-Le renvoi dos-à-dos des agents du régime et des activistes dès lors que ces derniers prétendent s’armer,

-L’islamophobie rampante du journaliste de la rubrique, assimilant fréquemment musulman à islamiste radical.

-De troublantes parentés avec les positions “anti-impérialistes” de mouvances rouge-brunes (Comité Valmy, …)*2.

-Le silence sur l’appui indéfectible de l’Iran et du Hezbollah (fourniture d’armes, de combattants, arrivée récente de 2 navires de guerre iraniens) au régime syrien : une intervention étrangère est donc déjà en cours, de longue date …

-Une couverture inexistante ou minime du mouvement de soutien au peuple syrien en France.

-Ces orientations qui selon nous et de nombreux lecteurs inspirent, pages en main, les articles de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche (versions papier), ignorent ” L’humain d’abord ” et tournent le dos au devoir de solidarité envers le peuple syrien. Pire, elles sont de nature à dissuader le lecteur de s’y impliquer sous peine de croire qu’il serait alors voué à “rouler” tour à tour pour l’impérialisme, l’atlantisme, les États-Unis, …

-Elles apparaissent contraires aux positions du Parti Communiste Français qui jusqu’ici a signé tous les Appels à se rassembler ou à manifester en France pour la solidarité envers les Syriens, en étant y représenté au plus haut niveau.

-Nous faisant l’interprète du malaise qui s’exprime parmi les acteurs (syriens, franco-syriens, français) du mouvement de solidarité envers le peuple syrien en France, nous demandons instamment en leur nom qu’il soit mis fin à ces orientations peu dignes à l’heure où Homs se meurt, ainsi qu’à l’ostracisme de la Rédaction de l’Humanité envers les organisations qui animent en France le mouvement de soutien au soulèvement syrien.

Leurs auteurs relèvent-ils d’une « certaine gauche pavlovienne qui, de l’Europe à l’Amérique latine, nous ressasse l’antienne usée du “complot israélo-américain” contre la résistante en Syrie sans s’interroger un instant sur la nature du régime légué par Hafez al-Assad à son fils ni sur les forces sociales qui le soutiennent et celles qui déploient tant de courage et consentent tant de sacrifices pour s’en débarrasser , évoquée par l’écrivainFarouk Mardam Bey ?

-Ignorent-ils ce qu’écrit aussi Khaled Khalifa, écrivain syrien ancien détenu politique : « Mon peuple est un peuple de paix, de café, de musique que j’espère vous savourerez un jour, de roses, dont j’espère qu’un jour le parfum vous parviendra, afin que vous sachiez que le cœur du monde est aujourd’hui exposé au génocide » ?

Attachés à l’Humanité, nous exhortons sa Rédaction, de concert avec les acteurs syriens, franco-syriens, français – du mouvement de solidarité envers le peuple syrien en France, qui nous l’ont demandé, à rompre avec ces dérives, et à tenir sa place dans ce mouvement qui exige la chute du régime, des sanctions contre les fauteurs de crimes contre l’Humanité, leur traduction devant les juridictions internationales, des mesures permettant que les civils soient de toute urgence protégés, une autodétermination ouvrant la voie à une Syrie libre. Les Syriens seront attentifs au sou- tien que les médias français, notamment l’Humanité, auront accordé ou non à leur soulèvement.

Cordialement,

G. Lauton, Université Paris 12, syndicaliste – Cl. Szatan, militant de la solidarité internationale – Collectif Urgence Solidarité Syrie.

Voir aussi sur:
Notes voir sur:
*1 Sur le désinformateur au service des dictateurs Syriens et Iranien  et piètre “chercheur” en géopolitique Pierre Piccinin relire cette excellente analyse que nous avions relayée ici:
Les désinformateurs et Vrp au  service des régimes de Bachar Al Assad et Ahmadinejad le cas Pierre Piccinin.
*2 Nous en avions également parlé sur cet Article:

Soliranparis contact nomore@riseup.net

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 22:23

Désinformation sur la Syrie quand une prétendue extrême gauche française vomit la même haine que l’extréme droite au service de la dictature de Bachar Al Assad

http://soliranparis.wordpress.com/

Désinformation sur la  Syrie quand une prétendue extrême gauche française vomit la même haine que l’extréme droite au service de la dictature de Bachar Al Assad.

-Alors qu’aujourd’hui 17 Mars 2012 se prépare une grande manifestation qui partira à 14 heure de Barbes, en Solidarité avec la lutte du dictateur  fasciste Bachar Al Assad. Et que celui ci continue de massacrer son peupe.

-Un site prétendument de “gauche”  le site “Bellacio”  en arrive à appeler au Boycott de cette manifestation au nom de  “lutte anti impérialiste”  nous posons une seule question :  mais où en sommes nous arrivés, pour  voir écrit de telles horreurs et de tels mensonges dignes des régimes les plus totalitaires et les plus sinistres de l’histoire?.

L’appel de la honte publié sur  bellaciao.org/fr/spip.php?article126269
Cet appel  à été écrit par un certain  Jean Pierre Dubois,  qui anime le BLog lepetitblanquiste.hautetfort.com . Un individu qui est aussi connu pour écrire sur d’autres sites de prétendues “informations alternatives”  situés ” à la gauche de la gauche “ qui n’ont pourtant de cesse  que de relayer la propagande des Chabihas médiatiques  du régime de Bachar.  Allant même jusqu’à publier et relayer des articles en provenance du  site “Info Syrie” qui est pourtant une émanation connue du régime. A relire d’urgence a ce sujet  InfoSyrie : Pourquoi et comment le Front National veut réécrire l’histoire de la Syrie ? http://reflets.info/syrie-front-national/

-Info Syrie dont le responsable de publication n’est autre qu’un certain Fréderic Chatillon proche conseiller de Marine Le Pen qui est également connu pour ses amitiés avec les groupuscules  racistes, négationnistes et antisémites de la mouvance des  Soral-Dieudonné-Skandrani-Faurisson.

-Nous aimerions juste expliquer à ce Jean Pierre Dubois qui ose encore se prétendre “Blanquiste” et  se revendiquer comme un “héritier  spirituel de la commune”  qu’en 1870  les Versaillais  de Thiers   écrasaient  le peuple insurgé  de Paris EXACTEMENT comme le fait actuellement le dictateur Fasciste Bachar Al Assad  avec les ville de Homs et de Rastane.

-Nous allons encore nous répéter mais cette ” gauche” là, qui se prétend “anti impérialiste” et qui au nom de celui-ci, en arrive encore a soutenir des dictateurs fascistes  comme Bachar Al Assad et ses complices Ahmadinejad et Khamenei  n’est pas et ne sera jamais la nôtre, qu’elle aille rejoindre ses amis d’extrême droite cela aura le mérite de clarifier les choses.

-Solidarité Internationale Libertaire, Anti Fasciste et Anti impérialiste AVEC  TOUS LES PEUPLES EN LUTTE -DE DAMAS A TEHERAN UN SEUL CRI DE COLERE, MARG BAR DIKTATORS , A BAS LES DICTATEURS.

Quand au ” commentaires” publiés sur cet article ils sont du même tonneau

Soliranparis contact nomore@riseup.net

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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