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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 00:08

 

 

Assassinat de Rafic Hariri : accusé, le Hezbollah accepte-t-il le rôle de fusible pour protéger Assad ?

http://mediarabe.info

Hassan Nasrallah en dira un peu plus ce soir, mais l’étau se resserre sur ses commanditaires syriens

samedi 2 juillet 2011 - 12h38, par Mediarabe.info

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Le Tribunal International pour le Liban a adressé, jeudi, l’acte d’accusation aux autorités libanaises, avec une première vague de mandats d’arrêt à l’encontre de quatre responsables du Hezbollah. Au lieu de coopérer pour faire la lumière sur les assassinats et tentatives d’assassinats commis au Liban depuis fin 2004, le gouvernement libanais entièrement contrôlé par le Hezbollah et ses alliés, tente de faire diversion. Mais jusqu’où le Hezbollah supporte-t-il le rôle de fusible pour protéger le régime chancelant de Bachar Al-Assad ?

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Pour la majorité des Libanais, il ne fait pas de doute que la Syrie faisait la pluie et le beau temps au Liban durant les années d’occupation. De ce fait, aucun acte terroriste de l’ampleur de l’assassinat de Rafic Hariri et de la vingtaine d’autres responsables politiques, de journalistes et d’intellectuels, ne pouvait être commis sans, au moins, le feu vert de la force d’occupation, sinon, avec sa complicité. Dans tous les cas, la responsabilité morale de la Syrie est engagée, comme le fut celle du gouvernement israélien en 1982 au lendemain des massacres de Sabra et Chatila commis sous l’occupation israélienne de Beyrouth.

Si la première vague de mandats d’arrêt lancée par le Tribunal international à l’encontre de quatre personnes proches ou membres du Hezbollah (Mustapha Badreddine, Salim Ayyache, Hassan Issa et Assad Sabra), d’autres mandats devraient rapidement élargir le cercle des personnes soupçonnées, et prendraient à juste titre la direction de Damas. Selon plusieurs médias, le cercle proche de Bachar Al-Assad serait visé, dont son frère Maher et son beau-frère Assef Chawkate. Pour plusieurs observateurs, le régime syrien ne peut plus aujourd’hui démentir les faits qui lui sont reprochés, puisque sa politique sur le terrain confirme son caractère sanguinaire. En effet, un régime qui tuent 1.600 civils de son propre peuple, et passible de la Cour Pénale Internationale, ne peut plus crier son innocence dans le meurtre d’un peuple voisin et de ses dirigeants qu’il a toujours cherché à soumettre et à annexer.

Pour l’instant, les premiers accusés présumés, mais qui restent innocents jusqu’à la fin du procès, appartiennent au Hezbollah. Plusieurs responsables du courant du Futur (de Hariri) estiment que les accusés n’auraient jamais pu commettre leurs crimes de leur propre chef, mais ils auraient logiquement exécuté des ordres venus de plus haut. Ce qui revient à dire que le Hezbollah a servi d’outil à la Syrie et ou à l’Iran. Reste à savoir si le parti de Dieu accepte aujourd’hui de servir de fusible pour protéger ses commanditaires syriens et ou iraniens, ou au contraire, s’il va dénoncer ses commanditaires pour sauver sa tête. Cette dernière hypothèse est de plus en plus plausible, car Assad est chancelant et rien ne semble le protéger face à la contestation.

En attendant la sortie télévisée de Hassan Nasrallah, attendue ce samedi soir, 2 juillet, les spéculations vont bon train pour tenter de prévoir la réaction du Hezbollah. Le parti de Dieu et ses alliés (Berri, Aoun, Baas, PNSS, Frangieh...), qui contrôlent désormais le gouvernement libanais, tentent de détourner la question en s’interrogeant sur le timing de l’acte d’accusation. Autrement dit, au lieu de chercher les responsables des crimes, de les arrêter et de les juger, le gouvernement dénonce le Tribunal international et reconnaît son incapacité à exécuter ses mandats d’arrêt ! Certains craignent une fuite en avant du Hezbollah, tenté par un coup de force pour contrôler, en plus du gouvernement, l’ensemble des institutions militaires et sécuritaires, afin de les empêcher d’exécuter les mandats d’arrêt, et pour intimider une population, de plus en plus méfiante à son égard.

Le Liban aborde ainsi une phase d’incertitude et risque de se retrouver en quarantaine s’il persiste à s’opposer à la justice internationale au nom de l’unité nationale et de la stabilité, alors que la justice n’a jamais été un facteur d’instabilité, bien au contraire.

Mediarabe.info

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 22:59
Les tensions entre la Turquie et la Syrie s'échauffent de nouveau

par Daniel Pipes
19 juin 2011

http://fr.danielpipes.org/blog/2011/06/tensions-turquie-syrie

Version originale anglaise:Turkish-Syrian Tensions Flare Anew
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Il y a seulement 13 ans les gouvernements turc et syrien étaient proches de la guerre, point d'aboutissement de tensions existant depuis longtemps à propos des frontières, du terrorisme, de l'eau, des alliances opposées et des facteurs internes. Pris dans un compte-rendu que j'avais fait sur l'ambiance qui régnait enoctobre 1998:

Le vendredi, [2 octobre], le chef d'Etat Major turc Hüseyin Kivrikoglu a déclaré que les relations avec Damas étaient déjà devenues une «guerre larvée». Le Président Suleyman Demirel a annoncé que «nous sommes en train de perdre patience et nous nous réservons le droit d'opérer des représailles contre la Syrie. ». Il a également mis les Syriens en garde: «Ceux qui s'attendent à obtenir des avantages du terrorisme doivent savoir qu'ils auront aussi à souffrir du terrorisme à l'avenir. ». Le Premier ministre Mesut Yilmaz a accusé la Syrie d'être « le siège du terrorisme au Moyen-Orient» et aurait prévenu Damas que l'armée turque était en stand-by », « attendant les ordres » d'attaquer. Un «comité de crise » a apparemment été mis en place au bureau du Premier ministre turc pour faire face à ce problème.

Les journaux ne font que parler de plans militaires. Un grand quotidien a annoncé que les plans de l'armée commencent par des frappes aériennes sur les aéroports militaires syriens ainsi que sur les installations radar et de missiles; une incursion terrestre pourrait être envisagée plus tard. Un autre journal a prévu que les avions turcs pourraient atteindre les camps terroristes au Liban en trente minutes.

J'ai cité un ancien ambassadeur américain à Damas suivant lequel «la seule chose qui pourrait retarder une invasion turque de la Syrie serait la nécessité de s'arrêter pour boire du thé. »

Mais la crise a été évitée, puis Hafez al-Assad est mort en 2000 et le parti AKP (Adalet ve Kalkinma Partisi) est arrivé au pouvoir en 2002. Pendant neuf ans, les relations entre les deux Etats se sont améliorées. Enoctobre 2009, par exemple, les forces turques et syriennes ont effectué des manœuvres militaires conjointes près d'Ankara et un « Conseil de coopération stratégique de haut niveau entre la Turquie et la Syrie»a vu le jour, puis fut rapidement annoncée la signature de près de 40 accords destinés à être rapidement mis en œuvre. Même le problème frontalier concernant la province turque deHataya été abandonné, si ce n'est résolu.

Puis, d'un coup, l'Intifadaen Syrie a mis en discussion, en admettant qu'elle n'ait pas détruit, ces presque dix années de respect réciproque. Comme Bachar al-Assad avait sévi contre ses sujets rebelles, et qu'ils avaient fui vers la Turquie, une nouvelle crise, tout à fait étrangère à l'ancienne, a émergé. Muhlis Kaçar rapporte dans le journalZamanque « les opérations de la Syrie près de la frontière pourraient déclencher un affrontement avec la Turquie », s'appuyant sur l'analyse de Veysel Ayhan du Centre d'études stratégiques du Moyen-Orient (ORSAM). Ayhan avertit que

Réfugiés syriens dans un camp de réfugiés d'une ville frontalière dans la province turque de Hatay, le 13 juin 2011.

La Turquie ne restera pas à regarder, si et quand l'armée syrienne, qui est située à proximité de la frontière syro-turque, commence le meurtre de civils sous le regard de la Turquie. «Rappelez-vous lorsque l'OTAN a été accusé par les médias internationaux et l'opinion publique internationale de n'avoir pas été en mesure d'empêcher que 8000 Bosniaques musulmans soient assassinés sous le regard du monde entier? En tant que membre de l'OTAN et comme pays dont la frontière est sur le point d'être témoin d'un massacre par l'armée syrienne, la Turquie ne permettra pas qu'une telle chose se produise de nouveau, surtout sous ses propres yeux », dit Ayhan à Today's Zaman.

De hauts responsables politiques et des officiers de l'armée ont fait des visites à la région frontalière dernièrement pour vérifier le statut des réfugiés syriens et pour avoir en direct une vue de la situation.

Ces apparitions de haut niveau ont envoyé un message fort aux dirigeants syriens que la Turquie ne restera pas indifférente à ce qui s'est passé le long des zones frontalières avec la Syrie, ont fait valoir. .les experts …..

Selon Ayhan, l'ensemble de ces visites de haut niveau des responsables turcs de la région envoie un message clair et important à la Syrie que la Turquie ne fermera pas les yeux sur les massacres de civils à ses côtés. « J'ai encore des doutes au sujet de combien de ces messages sera compris par l'autre côté », a déclaré Ayhan. ...

Ayhan dit que si l'armée syrienne s'interpose et fait du mal à ces personnes le long de la frontière, cela aura de graves conséquences. Il avertit aussi que la Turquie ne restera pas sans rien faire dans le cas où l'armée syrienne se déplace dans la zone, surtout avec l'intention de perpétrer des assassinats de masse de son propre peuple avec lequel beaucoup en Turquie ont de nombreux liens historiques, culturels, religieux et familiaux. ...

Commentaire: Contrairement à 1998, quand j'ai vu les Turcs cherchant la bagarre avec Assad pour une foule de questions non résolues, cette fois je vois des signaux en provenance d'Ankara qui sont de nature défensifs et humanitaires ; plus que toute autre chose, Erdoğan et les autres ont vraiment envie de revenir au statu quo avec leurs homologues de Damas.

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 22:59

Américains et Français délivrent un message à Assad : si l’armée syrienne nettoie Hama, les troupes turques entreront en action

 
DEBKAfile Reportage spécial 9 juillet 2011, 10:53 AM (GMT+02:00)


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/21101/

Tags:  Syria    Bashar Assad    Barack Obama    Nicolas Sarkozy    Erdogan   Hama 

 

Une autre facette de la révolte contre Assad à Hama (-les manifestants brûlent les dollars US qui tentent d'acheter leur dévotion au plan américain de "réformes").

 

La visite que les ambassadeurs américains et français, Robert Ford et Eric Chevalier, ont rendu à Hama, vendredi 8 juillet, au milieu d’une foule d’un demi-million de participants autour d’Orontes Square, était plus qu’n geste provocateur de solidarité avec ls forces rassemblées pour évincer Bachar al Assad du pouvoir ; elle a fourni un rare aperçu de l’effort conjoint qui est en cours, entre Barack Obama, Nicolas Sarkozy et Tayyip Erdogan pour résoudre un conflit résultant d’une révolte arabe par la voie du compromis.

 

L’Ambassadeur Ford visitait Hama pour la deuxième fois – la première, jeudi. C’était un acte visant à démontrer à quel point Washington est scandalisé par l’utilisation barbare, par le régime Assad, de tanks, d’artillerie, de snipers et de violations pour réprimer le soulèvement qui dure depuis presque 4 mois, en rendant visite à un hôpital d’Hourani. Là, il a pu voir arriver les victimes des tirs de l’armée syrienne, dont 26 morts.

 

Ces visites ont déclenché un bras de fer : le Ministre syrien de l’Intérieur a accusé l’Ambassadeur américain d’avoir rencontré les « saboteurs et de les inciter à la violence, la protestation et le rejet du dialogue », que les autorités prétendent devoir commencer dimanche 10 juillet.

 

Les sources de Debkafile révèlent qu’Assad a sélectionné 244 personnalités syriennes pour les inviter aux pourparlers. Aucune ne représente les manifestants ni aucun parti de l’opposition réelle à son régime.

 

Damas a condamné les visites de l’ambassadeur à Hama comme “la preuve que Washington jouait un rôle dans les troubles qui durent depuis 15 semaines ». Le Département d’Etat américain a rejeté l’accusation syrienne, expliquant que l’envoyé américain a été accueilli avec des fleurs et des rameaux d’oliviers par des civils pacifiques cherchnt un réel changement. Ils chantaient « Non au dialogue ! » et « A bas le régime ! ».


A Washington, le Département d’Etat a convoqué l’ambassadeur syrien et l’ont sommé d‘arrêter d’envoyer son équipe espionner les résidents syriens qui se réunissent contre le tyran syrien et de les menacer de s’en prendre à leurs familles, une fois de retour au pays.

 

Nonobstant ce bras de fer, les sources de Debkafile au Moyen-Orient dévoilent que la visite des ambassadeurs à Hama font partie d’une manœuvre diplomatique compliquée à haut risque, entreprise par les dirigeants américains, français et turcs, visant à forger un compromis entre Assad et les dirigeants de l’opposition, qui maintiendrait le Président en poste, à condition qu’il accepte des réformes démocratiques et soit d’accord de lisser un espace politique à ses opposants au gouvernement.


4 mesures ont été prises pour favoriser cette orientation :


1.  En annonçant le début du dialogue avec l’opposition, Assad fait en sorte de se conformer à une condition essentielle, de façon à rester au pouvoir.


2.  Il a suspend un assaut militaire majeur contre le centre d’Hama, où les manifestants  se rassemblent jour après jour et ont opté pour le dialogue, plutôt que de voir se répéter le massacre que son père avait ordonné en 1982, qui a laissé au moins 25 000 morts. L’armée s’en est tenue, jusqu’à présent, à quelques incursions dans les faubourgs de la ville ;


3
.   Les deux ambassadeurs n’auraient pas pu entrer en visite dans cette ville sur le point d’exploser, à moins que les barrages de l’armée en aient été avertis, avant qu’ils n’approchent, de laisser passer, et que les dirigeants des manifestations n’aient été prévenus, pour les recevoir. Cette concurrence entre les deux camps, à propos de la présence des diplomates à Hama a été traitée des deux côtés comme un signe d’espoir quant au « dialogue national » à venir.

 


4.   Au même moment, à 400 kms de Hama, les troupes turques se regroupent sur la frontière, parées à entrer en Syrie et à se tailler une zone de sécurité d’une profondeur de 800 kms carrés, entre la Syrie, l’Irak, les frontières de la Turquie et la Méditerranée.

 

Nos sources rapportent que cette enclave servirait deux objectifs :

 

L’un serait d’apporter asile sous protection militaire turque aux réfugiés syriens s’enfuyant de leurs maisons. Ankara est préoccupé par le fait de diminuer le nombre de personnes entrant en Turquie et projette de reloger les 25 000 déjà abrités sous des villages de tentes dans cette enclave.

 

L’autre serait de fournir un bastion aux dirigeants de l’opposition syrienne et une zone sécurisée pour instaurer une administration alternative au régime Assad à Damas.


Le conflit syrien est actuellement à la croisée des chemins : un massacre à Hama, de la main de l’armée syrienne entraînerait ipso facto une incursion turque en Syrie.


Au même moment, insistent les sources de Debkafile, tous les manifestants de la ville largement musulmane d’Hama ne sont en faveur des tactiques américano-franco-turques. Tandis que nombre d’entre eux accueillaient l’Ambassadeur Ford avec des fleurs et des rameaux d’oliviers, d’autres ont fait un bon feu avec les dollars américains, autour du Square Orontes. 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 15:38


Par Tzvi Ben Gedalyahu

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/145433

 

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 Syrian police attack protesters

 

Les manifestations syriennes se sont encore étendues, en nombre et en fréquence, alors que les forces du Président syrien tirent pour tuer, et ont blessé un champion olympique de boxe [médaille de bronze à Athènes], très populaire, et confisqué les vidéos tournées par des téléphones portables relatives à l’incident.

Les manifestations sont devenues des évènements quotidiens et, désormais, apparaissent simultanément en plusieurs villes, restreignant la capacité de l’armée et de la police secrète à réprimer ce qui est devenu une rébellion nationale contre le régime d’Assad.

Au moins sept personnes de plus ont été tuées Durant les dernières 24 h, la plupart d’entre eux dans la grande ville de Hama, au nord de Damas, où les manifestants ont eu les mains libres, le mois dernier, jusqu’à ce que les soldats ne fondent sur la ville, lundi dernier. Au début de juin, les troupes d’Assad ont tué plus de 70 personnes dans cette ville de 800 000 habitants.

Le père d’Assad, Hafez-al-Assad, avait déployé ses troupes dans la ville en 1982, quand 20 000 résidents s’étaient faits fusiller ou sont morts de faim durant le siège de la ville.

L’un des blesses de lundi est le boxeur Nasser al-Shami (photo), 29 ans. Un enfant de 13 ans a également été blessé, selon des militants de l’opposition. Ils risquent de devenir les nouveaux symboles du mouvement de protestation, entravé par le manque de symboles cohérents et de réel cercle dirigeant. Al-Shami est dans un état de santé stable, d’après ce que rapporte un responsable des droits de l’homme au Guardian de Londres

 

La confiscation de téléphones portables, utilisés pour enregistrer les manifestations et la violence du gouvernement indique la peur croissante d’Assad à l’égard du soulèvement du Printemps Arabe. Ils se sont avérés essentiels aux efforts des militants visant à diffuser l’information à l’extérieur du pays. Le régime d’Assad a interdit l’entrée aux correspondants étrangers, et  l’Agence de presse officielle a constamment construit ses reportages sur les rassemblements pro-Assad, tout en désignant les forces de l’opposition comme s’agissant de « voyous armés » et de « terroristes » parrainés par des éléments occidentaux.

Des soldats à bord de véhicules blindés personnels ont également coupé les télécommunications dans une banlieue de Damas, qui, jusqu’à présent, avait été épargnée par les manifestations de masse. La classe moyenne numériquement importante est l’un des atouts d’Assad, parce que dépendante du gouvernement pour l’obtention d’emplois, particulièrement dans la capitale. 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 19:34

 

Cette scène a été tournée aujourd'hui à Latakieh, la ville portuaire où débarquent les moyens et les hommes convoyés d'Iran vers Damas pour sauver le régime du Tyran Assad. Obama, sans doute effarouché par l'Iran et la Russie, a préconisé un "processus de paix" aussi abject que ridicule, entre les opposants et le Régime Assad, par une phase de transition, où il présenterait ses plus plates excuses et contrôlerait 30% seulement, d'une assemblée "démocratique". 

 

Cette mascarade US a eu lieu sous l'égide de Robert Ford, qu'Obama s'évertue à maintenir en place, et quelques représentants de l'opposition en exil. Le peuple leur a répondu en descendant massivement dans les rues, malgré la mitraille du tortionnaire de l'Axe du Mal.

500 000 personnes sont sorties réclamer la chute du régime, des dizaines ont été massacrées, une fois encore, comme chaque vendredi, comme chaque jour de la sainte semaine. Ses alliés sont, ici, particulièrement conspués par la foule qui ne cédera pas. Le véritable allié de l'Occident est dans la rue (et non Place Tahrir), mais les capitales-girouettes du monde prétendu "libre" tournent la tête avec le vent et préfèrent l'ignorer...

 

Gad


"Non au Hezbollah! Non à l'Iran!... Ce que nous voulons pour la Syrie, c'est renverser le Diable" et "Le peuple veut renverser le Régime". On voit ensuite les manifestants se préparer à brûler les drapeaux de l'Iran et du Hezbollah. Les mêmes scènes se sont répétées dans la ville kurde d'Hamouda et partout ailleurs en Syrie...

 

 


 
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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 13:45

Info ou intox ?

URGENT : Des engins piégés auraient été découverts devant l’ambassade de France en Syrie

http://www.mediarabe.info

Le régime cherche-t-il à prouver l’existence de groupes terroristes inexistants ? Ou s’agit-il simplement de menaces ?


mercredi 29 juin 2011 - 22h04, par Mediarabe.info

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Selon une source syrienne bien informée, des engins piégés et munis de minuteries, auraient été découverts et désamorcés devant l’ambassade de France à Damas.

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Pour l’instant, on ignore encore le nombre exact des engins prêts à l’emploi. On ignore également comment et par qui ils ont été découverts. Mais selon notre source, il s’agirait d’un message adressé par Damas à Paris, en guise de menace et d’intimidation. En effet, le régime syrien n’apprécie pas la politique française qu’il considère « hostile à Bachar Al-Assad, du simple fait qu’elle défend la légitimité des revendications de la population, et réclame l’arrêt de l’usage de la force par le régime ». Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al-Moallem, avait ainsi critiqué, la semaine dernière, le complot étranger et particulièrement « le néocolonialisme de Paris ». Il a eu des propos indignes de son rang. En effet, pour parler du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, Al-Moallem a utilisé le terme « l’autre » ! Pour faire plier la France et l’Europe, la Syrie a annoncé son retrait de l’Union pour la Méditerranée, l’arrêt des négociation de partenariat avec l’Union européenne, et affirmé que pour Damas, « l’Europe n’existe pas sur la carte du monde ». Des propos qui, au lieu de faire plier la France et l’Europe, ont fait plier de rire les opposants !!

Alors qu’aucune source n’a encore confirmé ou infirmé le démantèlement de bombes devant l’ambassade de France à Damas, il convient de noter que le régime peut en attribuer la responsabilité aux groupes armés, une façon de confirmer leur présence plus que douteuse. Mais il est plus vraisemblable que ces bombes relèvent d’une tentative d’intimidation qui intervient moins de dix jours après l’attentat visant un convoi de l’ambassade de France à Bagdad. Les Irakiens n’excluent pas une implication syrienne directe ou par l’intermédiaire des nombreux réseaux qu’ils ont mis en place en Mésopotamie depuis 2003.

Faut-il rappeler, à cet égard, que 65% des kamikazes qui ont sévi en Irak y ont transité via la Syrie, avec la complicité du pouvoir ? Faut-il rappeler, aussi, que Damas héberge et soutient le Baas irakien dans ses différents courants ? Comment alors Assad et Al-Moallem peuvent-ils parler de complots contre la Syrie, alors que leur régime a comploté contre tous les pays riverains, et les pays du Golfe. Au nom de la cause palestinienne, il a comploté contre les Palestiniens et a fait un commerce lucratif de leur sang... Son dernier complot connu a visé le Koweït, comme l’a affirmé la presse koweïtienne, ces deux derniers jours. La police a arrêté cinq Syriens et deux membres du Hezbollah libanais, recrutés par un officier de l’ambassade de Syrie au Koweït pour déstabiliser la monarchie...

Le « message-menace-intimidation » ainsi adressé à la France via son ambassade à Damas porterait sur la politique syrienne de Paris, où se tiendra le 4 juillet un meeting de l’opposition syrienne (voir l’affiche en bas de page), pour dénoncer la poursuite du massacre et réclamer la chute du régime. Damas en veut aussi à Paris pour avoir soutenu jusqu’au bout le Tribunal international pour le Liban, qui s’apprête à publier son acte d’accusation, avant-dernier acte dans la chute d’Assad. Les opposants affirment que la chute du régime sera effective quand le président et son entourage seront conduit devant la Cour Pénale Internationale.

La France n’est cependant pas le seul pays occidental visé dans la région. L’Italie a été visée par un attentat contre ses unités déployées au Sud-Liban dans le cadre de la FINUL. Une unité belge y a également été prise à partie, le 28 juin, par le Hezbollah. Ces intimidations pourraient s’accentuer, avec l’arrivée à Beyrouth de combattants palestiniens du FPLP-Commandement général (Ahmed Jibril), envoyés par le régime syrien pour contribuer à l’implosion du Pays du Cèdre, désormais l’otage de la Syrie et du Hezbollah.

Pendant ce temps, le massacre se poursuit en Syrie. Ce 29 juin, au moins onze personnes ont été tuées dans la région d’Idlib (nord-ouest), et une cinquantaine d’autres ont été blessées par l’armée. Mais les opposants n’ont plus rien à perdre et poursuivent leur mouvement. Ils promettent une forte mobilisation dès le 30 juin, jusqu’à la chute d’Assad qu’ils estiment inéluctable.

Mediarabe.info

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 08:41

 

 

 

 

 

 

 


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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 17:51

MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 3947


L´ambassadeur du Yémen en Egypte : Je refuse de retourner travailler pour un régime qui répand le sang du peuple yéménite


Voir les extraits vidéo sur MEMRI TV : http://www.memritv.org/clip/en/2991.htm


Ci-dessous des extraits d´une interview de l´ambassadeur du Yémen en Egypte, Abdel Wali Al-Shimari, diffusée sur Al-Masriya TV (Egypte) le 6 juin 2011 :

"j´ai refusé de retourner travailler dans mon bureau, où est accroché le portait d´un dirigeant qui massacre son propre peuple"

Abd Al-Wali Al-Shimari : J´ai été nommé officiellement, et j´ai servi pendant longtemps comme ambassadeur du Yémen en Egypte. J´ai servi comme ambassadeur en Egypte et au sein de la Ligue arabe pendant 11 ans. Mais j´ai refusé de retourner au travail, et ai déclaré mon soutien à la révolution yéménite. J´ai refusé de retourner au travail sous le régime actuel, parce qu´il répand le sang du peuple yéménite, auquel j´appartiens. La souveraineté appartient en premier lieu au peuple yéménite. Par conséquent, j´ai refusé de retourner travailler dans mon bureau, où est accroché le portait d´un dirigeant qui massacre son propre peuple.

Interviewer : Avez-vous présenté votre démission ?

Abd Al-Wali Al-Shimari : Je n´ai pas démissionné, mais j´ai arrêté de travailler, et j´ai rejoint les rangs de la révolution populaire. [...]

"l´un est président, l´autre est à la tête de l´armée, le troisième est commandant d´une base, le quatrième est ministre des Finances, le cinquième possède un champ de pétrole... Une propriété de famille qu´on appelle ´régime républicain´"

Les régimes arabes qui affrontent leur propre peuple aujourd´hui sont, en fait, des régimes de clans. Ils considèrent le pays comme leur propriété familiale : l´un [des membres du clan] est président, l´autre est à la tête de l´armée, le troisième est le commandant d´une base, le quatrième est ministre des Finances, le cinquième possède un champ de pétrole... Une propriété de famille qu´on appelle "régime républicain".


Interviewer : Mais vous avez servi ce régime pendant 30 ans.

Abd Al-Wali Al-Shimari : C´est vrai, mais j´étais avec les gens quand ils ont accepté ce régime, et quand le peuple a rejeté le régime, j´ai offert mes conseils au régime, au moyen de ses propres canaux, en privé et en public. J´ai été très clair sur ma position. Mais quand je vois des jeunes, au printemps de leurs vies, tués par les mitrailleuses, [quand je vois] des maisons détruites par des canons et des missiles achetés avec l´argent du peuple pour le défendre, qui se retournent soudainement contre lui pour le massacrer… Suis-je tenu d´accepter un tel régime ?! [...]


 
 
Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 13:21

 

Les militaires nord-coréens souffrent de malnutrition

Zone militaire

 

 

 

Inutile de dire que our les civils c'est une catastrophe, résultat du pire régime stalinien au monde qui affame et terrorise son peuple.

Une véritable menace pour la planète.

Lire aussi

 

L’Iran et l’effet Hecker sur la Corée du Nord

Programme nucléaire nord-coréen … /…

Révélations : La Corée du Nord a vendu des missiles aux taliban et à Al Qaïda

 

Il y a une dizaine de jours, le ministre sud-coréen de la Défense avait estimé que la probabilité d’une nouvelle provocation nord-coréenne était forte. Le régime de Pyongyang a l’habitude, quand il est en difficulté, de faire monter la pression dans la péninsule.

Ainsi, en mars 2010, un de ses sous-marins envoya par le fond la corvette Cheonang et, en novembre de la même année, son artillerie pilonna l’île de Yeonpyeong. Ces actions s’accompagnèrent de l’annonce d’un programme d’enrichissement d’uranium, ainsi que d’une crainte d’un prochain essai d’une bombe nucléaire.

A la fin du mois de mai 2011, la Corée du Nord a une nouvelle fois haussé le ton face au sud en mettant fin aux comunications militaires et en suspendant toutes négociations. La manoeuvre de Pyongyang est classique : il s’agit de faire pression pour obtenir des aides de la part de la communauté internationale, notamment avec la livraison de nourriture.

« Alors que le régime de Kim (Jong-il) a prouvé sa volonté d’escalade dans le but d’obtenir ce qu’il veut, je suis convaincu que l’alliance entre la Corée du Sud et les États-Unis est préparée », a déclaré, le 20 juin, le général Walter Sharp, le commandant des troupes américaines déployées en Corée du Sud, fortes de 28.500 hommes. « Notre stratégie de réponse aux provocations et nos manoeuvres militaires conjointes sont plus fortes que jamais. Sur l’année écoulée, nous avons beaucoup travaillé pour développer un plan de riposte aux provocations qui soit plus adapté à différents types de conflits », a-t-il ajouté.

Seulement voilà, l’armée nord-coréenne est confronté à un problème de taille : la faim. La chaîne de télévision australienne ABC voir la vidéo au dessus et dans lequel témoigne un soldat. « Tout le monde se sent faible » a-t-il dit. « Dans mon régiment, sur 100 camarades, la moitié souffrent de malnutrition » a-t-il expliqué.

Si l’armée nord-coréenne a du mal à réquisitionner de la nourriture pour ses troupes, on imagine sans mal la situation pour les civils. Ces derniers avaient particulièrement souffert de la famine dans les années 1990 et des centaines de milliers d’entre eux en moururent.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a décidé, en avril dernier, d’octroyer une aide d’urgence à la Corée du Nord. Ce qu’a refusé, en revanche, le Congrès américain. Selon le vieil adage « chat échaudé craint l’eau froide », les parlementaires ont estimé que la nomenklentura nord-coréenne, son armée, voire son programme nucléaire, en profiteraient, en lieu et place de la population.

En 2008, l’administration et les ONG américaines avaient fourni 600.000 tonnes de denrées à Pyongyang… En mai 2009, le régime réalisait son second essai nucléaire.

 

Mais qu'on se rassure ! il y en a qui vont bien en Corée du du Nord ! 

 

 

94 montres de luxe pour l'anniversaire de Kim Jong Il

 

Montre_Rolex_Daytona_Mobutu_116598_SACOComme dirait Jacques Séguéla, Kim Jong Il a réussi sa vie. Le  dictateur nord-coréen sait choisir ses montres et figure parmi les plus fidèles clients des manufacturiers suisses de l'horlogerie de luxe. A l'occasion de son 70ème anniversaire, célébré le 16 février dernier, l'entourage du Grand Leader a en effet acheté pas moins de 94 montres selon un décompte de la Fédération de l'industrie horlogère suisse. "Un nombre modeste par rapport à 2009 (662 montres) et 2008 (449 montres)" précise le quotidien sud-coréen The Korean Times.

Ce document, portant sur les exportations à destination de la Corée du Nord pour les seuls mois de janvier et février 2011, a été publié par le site de Radio Free Asia, un réseau de radios financé par les Etats-Unis. Il détaille les goûts de Kim Jong Il et de ses proches en matière de "garde temps" de luxe : 25 montres mécaniques et 69 montres électroniques à quartz composent la livraison de début d'année 2011.

Au mois de mars 2010, un ancien officier des renseignements nord-coréens, Kim Jong Ryul, avait raconté dans une autobiographie comment il était amené à acheter en Occident des biens de toutes nature au profit de la nomenklatura communiste de Pyongyang : équipement destiné à l'espionnage, armes, mais aussi articles de luxe dont le Grand Leader est un amateur éclairé.  

Rendons justice à Kim Jong Il : il n'est pas le seul Asiatique à apprécier les montres de luxe suisses puisque, selon les statistiques de la Fédération de l'industrie horlogère suisse, trois nations de la région figurent parmi les cinq premiers pays d'exportation de la production helvète : Hong-Kong (1er pays d'exportation), Chine (3ème pays d'exportation), et Singapour (4ème pays d'exportation). Les Etats-Unis (2ème pays d'exportation) et la France (5ème pays d'exportation) complètent le tableau d'honneur.

Comme dirait Jacques Séguéla, réussir sa vie n'a pas de prix.  

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 11:33
Israël s'inquiète du sort des armes de destruction massive en Syrie
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kochavi.jpgVoici un papier paru dans Le Figaro du week-end, en pied de l'article (ci-dessous) sur le Hezbolllah qui rapatrie ses armes de Syrie. 

Il y a quelques semaines, Aviv Kochavi (en photo ci-dessus), le patron du plus puissant service de renseignements israélien (Aman, militaire, ndlr), a effectué une discrète visite au siège de l’ONU à New York. Objectif : alerter les principaux pays occidentaux du danger d’un renversement du régime syrien. 

« Les Israéliens sont inquiets de l’avenir de l’arsenal des armes de destruction massives syriens, raconte un de ses interlocuteurs. Ils ont très peur que tout cela tombe entre n’importe quelles mains ou entre celles du Hezbollah ou de la direction politique du Hamas qu’ils hébergent. Ils nous ont passé le message suivant : faites attention, arrêtez la campagne diplomatique contre la Syrie parce qu’après une chute de Bashar el-Assad, c’est nous qui allons recevoir sur la tête cet arsenal ». 

Ces dernières années, Damas s’est lancé dans la production d’armes chimiques en faible quantité, mais a surtout développé un programme balistique et nucléaire. En 2007, des appareils israéliens étaient allés bombarder le réacteur nucléaire que Damas avait construit dans le plus grand secret grâce à la Corée du nord. Bashar el-Assad n’avait pas réagi. 

Depuis le printemps 2010, les craintes israéliennes se portent sur des activités balistiques auxquelles Damas se livrent en coopération avec l’Iran pour la fabrication de missiles M-600. D’une portée d'environ 250 kms, ces missiles sont dérivés des missiles iraniens Fateh-110, issus eux-mêmes de la technologie nord-coréenne. 

Dans une note secrète, en date d’il y a un an environ, la DGSE estimait que les Syriens en étaient au stade des essais en vol. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les Etats-Unis en auraient repéré une trentaine en train de passer au Liban l’an dernier. Les Israéliens sont d’autant plus inquiets que la nature du combustible solide qui alimente le M-600 le rend difficilement détectable avant la sortie de son silo de lancement. 

Certaines sources israéliennes estiment que l’Iran a accepté de financer la chaîne de montage des M-600 à condition que la moitié de la production soit transférée à ses protégés chiites libanais du Hezbollah. Une chose est sûre : après la guerre de 2006, le Hezbollah et la Syrie ont approfondi leur partenariat. "L’armée syrienne a intégré les techniques de guérilla employées par le Hezbollah et cela a facilité une plus grande implication des membres et des structures de la milice chiite en Syrie", peut-on lire dans un autre télégramme diplomatique américain, divulgué récemment par Wikileaks. 

« Sous pression, Assad pourrait jouer des vases communicants pour mettre en sécurité les bijoux de famille », ironise un diplomate aux Nations unies à New York. « On a déjà une instabilité à notre frontière sud avec la nouvelle Egypte, constate un responsable israélien. Nous sommes inquiets que des radicaux profitent du vide du pouvoir pour s’infiltrer en Tunisie et en Libye. Nous ne voulons pas qu’il en soit de même avec la Syrie ». 

Au-delà des risques de voir l’arsenal syrien tomber entre de mauvaises mains, la recherche du stato quo s’explique aussi par un réflexe ordinaire, que nous expose un spécialiste français du renseignement : « Les Israéliens connaissent très bien ce qui se passe en Syrie. Leurs services alimentent leurs homologues occidentaux. Ils ont d'excellentes sources humaines qui leur ont permit d’assassiner Mougnieh (l'ancien responsable militaire du Hezbollah, en 2008 à Damas, ndlr) et d’excellentes images satellitaires qui leur avaient permis de suivre al-Kibar. Aujourd'hui, Israël préfère garder un ennemi qu’il connaît bien en l'espionnant, plutôt que d’avoir à reconstruire tout un réseau de sources et tomber dans l’inconnu. Il n’y a rien de pire pour des grandes oreilles ».
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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