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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 18:08

MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche      fr. n° 261

 


Walid Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères : La caravane syrienne continuera d´avancer, et les chiens peuvent bien aboyer

 


Ci-dessous des extraits d’une allocution publique de Walid Mouallem, ministre syrien des Affaires étrangères, diffusée sur la télévision syrienne le 22 juin 2011.


Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais sur MEMRI TV : http://www.memritv.org/clip/en/2999.htm


"Je vais conseiller à ma direction de suspendre notre participation à l´Union pour la Méditerranée "

 


Walid Mouallem : Malheureusement, depuis l´éclatement de la crise en Syrie, pas un seul responsable européen n´est venu ici débattre avec nous des événements. Se reposant sur des informations reçues hors de Syrie, ils ont entrepris d´imposer une série de sanctions. Aujourd´hui, ils prennent pour cible le pain quotidien des Syriens, ce qui équivaut à une déclaration de guerre.

En tant que ministre des Affaires étrangères, je vous dis ce que j´ai dit devant le Parlement en 2006 : Nous allons oublier l´existence de l´Europe sur la carte. Je vais conseiller à ma direction de suspendre notre participation à l´Union pour la Méditerranée. Nous avons déjà suspendu le dialogue dans le cadre du Partenariat euro-méditerranéen. Nous allons oublier l´existence de l´Europe sur la carte, nous tourner vers l´est et le sud, et dans n´importe quelle autre direction où les gens tendent la main à la Syrie. Le monde, ce n´est pas seulement l´Europe. La Syrie tiendra bon, comme elle le fait depuis 2003. De même qu´elle a brisé les tentatives visant à l´isoler, elle est capable de surmonter la situation actuelle.

"Il n´y aura pas d´intervention militaire en Syrie"

Je vous dis à l´avance, sur la base de mon expérience, qu´il n´y aura pas au-dessus de la Syrie de zone d´exclusion aérienne. Il n´y aura pas d´intervention militaire en Syrie. Les scandales dans lesquels ils ont impliqués en Libye leur suffisent amplement. Mais la Libye est un pays riche en pétrole, et ils seront dédommagés de l´argent dépensé à la zone d´exclusion aérienne. Bien entendu, il ne s´agit pas uniquement d´une zone d´exclusion aérienne. Ils participent à la campagne militaire actuellement en cours en Syrie. Il n´y a pas de zone d´exclusion aérienne sans opération militaire aérienne.

Peut-être la Syrie a-t-elle de la chance de ne pas posséder le pétrole qui pourrait les motiver et les dédommager des dépenses impliquées par une telle opération. Ne trouvez-vous pas étrange que les Etats-Unis aient envahi l´Irak, et que le Congrès réclame à présent que l´Irak couvre les dépenses de l´invasion – bien qu´ils soient déjà responsables de la perte de 18 millions de dollars de pétrole irakien ? Tout a un prix, aux yeux de l´Occident.

C´est pourquoi je répète qu´en dépit de ce qu´en dit la presse turque, il n´y aura pas d´opération de ce type.

(…)

"Israël demeurera l´ennemi"

Nos jeunes et les jeunes Palestiniens, qui ont essayé de franchir le mur de séparation sur le Plateau du Golan et ailleurs, essayaient de dire qu´il n´y a pas de processus de paix. Les droits de la population doivent être restitués de la même manière qu´ils ont été usurpés. Israël demeurera l´ennemi tant que l´occupation se poursuivra.

(…)

"la France a annexé l´île Mayotte, qui appartient à la République arabe des îles Comores "

Je ne veux pas revenir au passé colonialiste de la France, qui ne se répétera pas. Peut-être M. Juppé nourrit-il des ambitions de ce type. Nous ne devons pas oublier qu´il y a quelques mois, la France a annexé l´île Mayotte, qui se trouve dans l´Océan indien et qui appartient à la République arabe des îles Comores. Il s´agit donc bien d´un colonialisme injuste, qui a lieu à notre époque.

"Juppé vit encore dans l´illusion de l´époque colonialiste de la France"

Je ne vais donc pas m´attarder outre mesure sur ce qu´a dit ce Juppé-ci ou ce Juppé-là, quand il tend une légitimité sortie de ses valises à tel ou tel dirigeant. Cet homme vit encore dans l´illusion de l´époque colonialiste de la France, et il n´aura aucun impact sur la question syrienne.

(…)

La France doit mettre un terme à ses activités colonialistes, qu´elle conduit sous couvert de droits de l´Homme.

(…)

"La caravane syrienne continuera d´avancer, et les chiens peuvent bien aboyer"

Nous n´avons de leçon à recevoir de personne, et une fois les réformes accomplies, nous donnerons aux autres une leçon de démocratie.

(…)

La caravane syrienne continuera d´avancer, et les chiens peuvent bien aboyer.

Applaudissements de l´auditoire

Je voudrais profiter de cette occasion pour féliciter M. Nabil Al-Arabi pour sa nomination comme Secrétaire général de la Ligue arabe, et pour dire au revoir à M. Amr Moussa.

Rires de l´auditoire

(...)

Journaliste : Devons-nous déduire ce que vous dites aujourd´hui que c´est le début de la fin de la crise ?

Walid Mouallem : Quelle crise ?

Journalise : La crise dans le pays...

Walid Mouallem (riant) : Si Allah le veut.

 


Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 18:00

 

 

La Turquie fait savoir à l’Occident qu’elle pourrait lancer une offensive contre la Syrie.

 

TODAYSZAMAN.COM,

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


 

Les réfugiés syriens en marche, alors qu’ils pénètrent du côté turc de la frontière, dans la zone frontalière entre la Syrie etla Turquie, près du village turc de Güveççi (45 kms) de la province d’Hatay, le 23 juin 2011.

 

 

 

Un journal koweitien a rapporté lundi que des responsables turcs ont fait savoir aux pays occidentaux que la Turquie pourrait lancer une opération militaire dans le nord de la Syrie pour renverser le régime du Président Bachar al-Assad,

 

Selon le site internet libanais nowlebanon.com , le quotidien al-Seyassah cité des responsables britanniques qui affirment que : “La Turquie a informé les dirigeants de la Grande-Bretagne, de  l’Italie, de l’Allemagne et de l’Organisation du Traité Nord-Atlantique (OTAN) de l’éventualité qu’elle puisse lancer une offensive sur… Alep, Homs, Hama et Latakieh ».

Ce reportage survient au beau milieu des craintes d’une confrontation indésirable entre les armées turques et syriennes, le long de la frontière. Environ 12 000 Syriens ont fui leurs maisons des villes du nord et ont trouvé refuge du côté turc de la frontière. On rapporte que l’armée syrienne renforce la présence de ses troupes près de la frontière turque pour empêcher de nouveaux afflux de réfugiés vers la Turquie. On dit aussi que l’armée turque prend en considération le renfort de ses propres troupes le long de la frontière. Les commandants en chef turcs ont séjourné dans la province frontalière d’Hatay pour inspecter la zone de la frontière.

“Les responsables turcs craignent l’éventualité que l’armée syrienne ne commette des erreurs d’interprétation sur cette frontière, qui obligerait l’armée turque à franchir la frontière syrienne”, a dit un diplomate libanais en poste à Ankara, cité par le quotidien koweitien. La répression violente du gouvernement syrien contre les manifestants opposés au régime a conduit les relations turco-syriennes, autrefois très proches, au point de rupture, le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan décrivant comme de la « sauvagerie » les représailles syriennes contre les manifestations.

Un peu plus tôt, un éditorialiste du quotidien libanais al-Akhbar, cosidéré proche du Hezbollah, prétendait que l’Iran avait menacé la Turquie qu’en cas où elle serait utilisée comme une plateforme pour une action de l’OTAN contre la Syrie, alors l’Iran bombarderait les bases américaines et celles de l’OTAN en Turquie. Un autre éditorialiste du journal a aussi expliqué que l’Iran percevait la préservation du régime syrien au même titre que la préservation des gouvernements iraniens et libanais.

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 09:21
Reportage : Hugo Chavez en état de santé critique

Le dirigeant vénézuélien a subi une opération chirurgicale à Cuba, et n’a pas été vu en public depuis le 9 juin.

 

 

Ynet et AP

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

Publié le : 

06.25.06. 11, 22:04 / Israel News

http://www.ynetnews.com

 

 

Le Président Vénézuélien Hugo Chavez se trouve dans un état de santé critique, pris en charge par un hôpital vénézuélien, selon un reportage du journal El Nuevo Herald en langue espagnole.

 

Le journal publie que Chavez n’est pas confronté à un risqué mortel immediate, mais Remarque que sa situation est “compliquée”, selon des sources du renseignement américain.

 

Chavez a été vu en public pour la dernière fois le 9 juin. La rumeur a couru qu’il était à Cuba pour y subir un traitement médical, car il souffrrait d’un cancer de la prostate.

 

Le silence prolongé du Président vénézuélien et sa retraite confinée à Cuba s’explique par une opération chirurgicale qu’il a subi voilà deux semaines, alimentée par de récentes spéculations concernant sa mort.

 

Les responsables du gouvernement ont offert des assurances répétées exposant que Chavez récupérait bien à la Havane, mais beaucoup de Vénézuéliens cherchent à savoir si on leur raconte la véritable histoire. Le Vénézuéliens sont accoutumés à des discours presque quotidiens et aux apparitions de Chavez à la Télévision qui peuvent durer plusieurs heures, mais lorsqu’il voyage à l’étranger.

 

Personne ne l’a encore entendu parler publiquement depuis qu’il a parlé par téléphone à la télévision d’état du Venezuela, disant qu’il récupérait rapidement de son opération deux jours plus tôt, pour un simple abcès pelvien. Chavez, qui a eu 57 ans le mois dernier, expliquait alors que les examens médicaux ne montrait aucun signe de maladie maligne.

 

 

Le seul aperçu de Chavez est parvenu des photos du dirigeant cubain, diffusées par le gouvernement cubain, à l’hôpital avec Fidel Castro et le Président cubain Raul Castro, le 17 juin.

 

 

L’opacité de l’information à son sujet a nourri un vent de spéculation au sujet de l’état de santé du président socialiste. Certaines personnes soupçonnent que Chavez a fait l’objet d’un diagnostic comportant une maladie mettant sa vie en péril, telle qu’un cancer de la prostate ou du colon, alors que d’autres prétendent que les médecins aient procédé à une opération de liposuccion suivie d’une infection.

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 23:36
http://www.france24.com
"Damas n'a pas besoin de Téhéran pour écraser les manifestants"
Les sanctions européennes visent désormais des responsables iraniens pour déstabiliser le régime syrien. Cette alliance entre les deux puissances est ancienne, et Téhéran n'a aucun intérêt à perdre son interlocuteur, rappelle François Géré.
ParPerrine MOUTERDE(texte)

Un peu plus de 100 jours après le début du mouvement de contestation en Syrie, dont la répression aurait fait plus 1 300 victimes civiles, de nouvelles sanctions européennes contre le régime de Damas sont entrées en vigueur ce vendredi. Parmi les sept personnes visées par ces dispositions figurent, pour la première fois, plusieurs personnalités iraniennes : le commandant en chef des Gardiens de la Révolution - les Pasdaran -, le général Mohammad Ali Jafari, ainsi que ses deux adjoints.

Le corps des Pasdaran constitue une véritable organisation paramilitaire placée sous le contrôle direct du Guide de la révolution, Ali Khamenei, etdispose d'une influence réelle en Syrie. "Il est inacceptable que le gouvernement iranien fournisse des équipements et des conseils techniques pour aider le régime syrien à mater les protestations", a indiqué à l'AFP un diplomate européen.

Mi-juin, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton avait dénoncé le "soutien" de l'Iran aux "attaques brutales du régime de Bachar al-Assad contre des manifestants pacifiques". Des officiels américains,cités par le "Washington Post" fin mai, ont également accusé Téhéran d'envoyer en Syrie non seulement des armes et du matériel anti-émeutes, mais aussi des formateurs, des conseillers et des instruments de surveillance sophistiqués destinés à traquer, sur Facebook ou sur Twitter, les opposants au régime.

Paris, Londres et Washington ont également tenté d'obtenir ce jeudi la publication par le Conseil de sécurité des Nations unies d'un rapport, réalisé par des experts indépendants, qui accuse Téhéran de violer l'embargo sur les armes auquel il est soumis depuis 2007. Les infractions concerneraient essentiellement la livraison d'armes à la Syrie, à destination du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. Moscou et Pékin ont opposé leur veto à la publication de ce document.

Téhéran n'a pas intérêt à la chute du régime syrien

"Le gouvernement iranien a logiquement apporté son soutien diplomatique et éventuellement logistique à Damas, confirme François Géré, directeur del'Institut français d'analyses stratégiques(IFAS) et spécialiste de l'Iran. Mais au niveau militaire, Téhéran n'a vraiment pas grand chose à fournir au régime syrien. En terme de férocité dans la répression, Bacahr al-Assad s'en sort très bien tout seul. Les opposants ne sont ni armés ni entraînés alors que l'État dispose de services de renseignements et d'une armée. Damas n'a pas besoin de Téhéran pour écraser les manifestants, mais son soutien diplomatique est important."

"Les nouvelles sanctions européennes et américaines à l'égard de l'Iran [Washington a renforcé ses sanctions jeudi, les étendant à la compagnie aérienne nationale Air Iran et à la société Tidewater Middle East, qui gère 7 ports, NDLR] sont avant tout liées à l'attitude des autorités concernant le dossier nucléaire", ajoute François Géré.

Allié stratégique de Damas depuis plus de 30 ans, Téhéran n'a pas intérêt à une chute du régime de Bachar al-Assad, son plus solide partenaire dans la région. "Effectivement, cela arrange bien les autorités iraniennes que les Alaouites [une branche de l'islam chiite, NDLR] soient au pouvoir à Damas, plutôt que la majorité sunnite, observe François Géré. Il faut aussi prendre en compte le facteur libanais : si l'alliance de Téhéran et Damas était remise en cause, cela affaiblirait la capacité de l'Iran à coopérer avec le Hezbollah au Sud-Liban et réduirait sa capacité d'influence dans la région."

Un scénario qui n'est toutefois pas à l'ordre du jour, estime le chercheur. Alors que le mouvement d'opposition au régime entre dans son quatrième mois de révolte, les autorités syriennes n'envisagent pas de quitter le pouvoir. "Il faudrait que Bachar al-Assad et le parti Baas sautent pour que s'installe un pouvoir radicalement différent, précise François Géré. Ce qui semble peu probable, pour l'instant. Le régime réprime les manifestations violemment. Une fois que la situation sera relativement sous contrôle, il lancera une réforme constitutionnelle pour faire de la place à quelques éléments de l'opposition."

Une solide alliance de plus de 30 ans

Née dans les années 1970 sur la base d'intérêts communs, notamment au Kurdistan et face à la montée en puissance de Saddam Hussein en Irak, l'alliance syro-iranienne a connu des périodes de chaud et de froid. Relativement distendue dans les années 1990, c'est à partir de l'invasion américaine en Irak, en 2003, que l'entente entre les deux États s'est considérablement renforcée. "Les deux États se sentaient tous les deux dans le collimateur, explique François Géré. Juste après l'arrivée des troupes à Bagdad, certains dans l'entourage de George W. Bush ont évoqué l'hypothèse du renversement de Damas. Ca a laissé des traces."

En 2006, les deux États ont signé un traité de défense mutuelle contre leurs "menaces communes" - soit Israël et les États-Unis -, auquel se sont ajoutés d'autres accords militaires, économiques ou diplomatiques.

En renouant le dialogue avec Bachar al-Assad à partir de 2008, les Occidentaux ont espéré affaiblir cette alliance stratégique. Mais si la Syrie est bien sortie de son isolement sur la scène internationale, elle n'en a pas pour autant rompu avec l'Iran. "Cette stratégie n'a absolument pas fonctionné, assure François Géré. Ce n'est qu'une illusion de la diplomatie kouchnérienne [de Bernard Kouchner, ancien ministre français des Affaires étrangères, NDLR]".

Aujourd'hui, par le biais de la Syrie, c'est avant tout avec Ankara que Téhéran se dispute l'influence sur la région. La Turquie a développé au cours des dernières années de très bonnes relations économiques, politiques et diplomatiques avec Damas. Bachar al-Assad et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont d'ailleurs entretenu des rapports amicaux. Membre de l'Otan,la Turquie s'est toutefois vue contrainte de hausser le ton à l'égard de la répression exercée par le régime syrien, dénonçant les "atrocités" commises par Damas. Sans appeler au départ de Bachar al-Assad.

"Nous espérons que la Syrie va parvenir à sortir plus forte de ce processus en se réformant, a affirmé ce vendredi le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu. Nous ferons de notre mieux pour que cela se produise".

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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 14:02
La Syrie masse des troupes près de la Turquie

publié le 23/06/2011 à 23:28

 

http://www.lexpress.fr

La Syrie masse des troupes près de la Turquie

Camps de réfugiés en Turquie, près de la frontière avec la Syrie. L'armée syrienne a massé des troupes à proximité de la frontière turque, ont rapporté des témoins jeudi, au risque d'aggraver sérieusement les tensions avec Ankara. (Reuters/Umit Bektas)

L'armée syrienne a massé des troupes à proximité de la frontière turque, ont rapporté des témoins jeudi, au risque d'aggraver sérieusement les tensions avec Ankara.

Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a évoqué la situation avec son homologue syrien Walid Moualem. Le ministère turc des Affaires étrangères a par la suite convoqué l'ambassadeur de Syrie à Ankara pour consultations, a rapporté l'agence anatolienne de presse.

Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine, a exprimé l'inquiétude des Etats-Unis.

Des centaines de réfugiés pris de panique sont entrés en Turquie jeudi pour échapper aux opérations militaires dans les zones syriennes frontalières.

Selon des habitants, des soldats ont pris d'assaut le village de Managh, au nord du centre économique régional d'Alep.

"Des parents m'ont contacté de Managh (à 15 km au sud de la frontière). Des blindés transport de troupes ouvrent le feu au hasard et les gens fuient le village dans toutes les directions", a déclaré un habitant d'Alep.

La Turquie sunnite est de plus en plus critique envers le président syrien Bachar al Assad, issu de la minorité alaouite, alors qu'elle soutenait précédemment ses efforts de paix avec Israël et de rapprochement avec les Etats-Unis. Assad a aussi ouvert le marché syrien aux produits turcs.

Un représentant de la Croix-Rouge turque a déclaré aux journalistes que 600 Syriens avaient franchi la frontière jeudi matin. "Ils courent dans un état de panique. Ils ont vu ce qui était arrivé à leurs villages", a dit un réfugié de la région de Djis al Choghour qui s'est présenté sous le nom de Maan.

Des réfugiés en provenance de la province d'Idlib ont rapporté que des blindés et des soldats s'étaient approchés jusqu'à 500 mètres de la frontière turque dans le secteur de Khirbat al Djoz.

"(Les véhicules) sont entrés dans le village (de Khirbat al Djoz) avec un bulldozer et ils se sont mis à détruire nos maisons. Ils ont tué un homme de 90 ans. C'étaient des militaires et des policiers. Puis nous avons fui ici", a dit à Reuters un réfugié de 50 ans, Abou Saïd.

Selon des groupes de défense des droits de l'homme, les forces de sécurité ont tué plus de 130 civils et en ont arrêté 2.000 au cours d'une offensive au sud-ouest d'Alep. Quelque 1.300 civils ont été tués selon eux en Syrie depuis la mi-mars.

Des journalistes de Reuters ont vu des soldats syriens monter dans un bâtiment de trois étages sur une colline dominant la frontière, en face du village turc de Guvecci. L'édifice était inoccupé et quelqu'un y avait hissé un drapeau turc.

Les militaires ont retiré le drapeau turc et l'ont remplacé par un syrien. Ils sont repartis peu avant midi. Dans l'heure qui a suivi, quatre autocars de soldats sont arrivés avec un pick-up équipé d'une mitrailleuse à l'arrière.

Sur la colline située au-dessous d'une tour de guet, des familles de réfugiés syriens campaient en territoire syrien, mais les soldats postés dans la tour ne les ont pas inquiétées. A Guvecci, des journalistes de Reuters ont vu cinq véhicules transport de troupes syriens progresser dans les collines du côté syrien.

"Ils n'étaient jamais arrivés aussi près", a noté Omer Berberoglu, journaliste de Reuters Television. "Mais ils ne sont pas allés jusqu'à l'endroit où se tenaient les réfugiés."

Un photographe de Reuters a signalé trois rafales de mitrailleuse dans la matinée, sur une cible indéterminée.

A la frontière, des soldats turcs portaient des casques pour la première fois depuis leur déploiement au début du mois.

Les manifestations ont augmenté dans les régions du Nord jouxtant le territoire turc à la suite d'attaques de l'armée sur des villes et des villages de la région de Djisr al Choghour, dans la province d'Idlib, à l'ouest d'Alep. Ces opérations ont poussé plus de 10.000 Syriens à s'enfuir en Turquie.

Mercredi, au 100e jour d'un soulèvement qui défie le régime du président Assad, militaires et membres de la police secrète appuyés par des blindés ont dressé des barrages sur une grande route reliant Alep à la Turquie, par laquelle transitent des marchandises acheminées d'Europe au Proche-Orient.

Selon des habitants, des dizaines de personnes ont été arrêtées dans les environs de Heitan, au nord d'Alep.

"Le régime cherche à devancer l'agitation à Alep en coupant les communications avec la Turquie. Ici, beaucoup de gens utilisent des téléphones mobiles turcs pour échapper à l'espionnage en Syrie et ils ont des parents en Turquie. Ils pourraient aussi s'enfuir par de nombreux anciens sentiers de contrebande", a dit un médecin local à Reuters par téléphone.

Le centre d'Alep n'a presque pas connu de manifestations, en raison notamment d'une forte surveillance et de l'alliance qui se maintient entre les milieux commerçants sunnites de la ville et la hiérarchie alaouite au pouvoir à Damas.

Le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) estime qu'entre 500 et 1.500 personnes ont franchi chaque jour la frontière syro-turque (840 km) depuis le 7 juin.

Selon des analystes, le risque est grand que la Syrie, où se côtoient des habitants sunnites, kurdes, alaouites et chrétiens, bascule dans une guerre civile du fait que le pouvoir s'appuie de plus en plus sur les troupes alaouites qui lui sont acquises et sur des forces irrégulières.

Avec Omer Berberoglu et Umit Bektas en Turquie et Stephanie Nebehay à Genève, Philippe Bas-Rabérin et Bertrand Boucey pour le service français

Par Reuters
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24 juin 2011 5 24 /06 /juin /2011 12:26


DEBKAfile Reportage spécial 22 juin 2011, 12:38 PM (GMT+02:00)

Tags:  Libya    Italy    Silvio Berlusconi    Muammar Qaddafi    NATO 


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

http://www.debka.com/article/21051/

Les bombardiers de l’OTAN perdent leurs bases italiennes pour mener leurs frappes contre la Libye.

 

 

Trois mois après les premières frappes contre des cibles du gouvernement en Libye, le 21 mars, l’une des principales puissances conduisant la campagne de la coalition contre Kadhafi en a assez. Le Ministre des Affaires étrangères italien, Franco Fini, a appelé à un arrêt immédiat des hostilités en Libye « pour permettre à l’aide humanitaire d’atteindre les civils dans le pays ».

 

A la suite de cette annonce, depuis la chambre basse du Parlement à Rome, le gouvernement a obtenu une motion de confiance, au cours d’un vote à deux volets : des réductions d’impôt et la fin de l’engagement de l’Italie dans la campagne militaire conduite par l’OTAN en Libye.

 

Les sources militaires de Debkafile révèlent que, puisque 90% des frappes aériennes de l’OTAN et des opérations pour assurer une zone d’exclusion aérienne proviennent des bases et centres de commandement en Italie, le retrait de Rome provoque de graves soubresauts dans l‘effort global de guerre contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

 

La France pourrait décider de lancer ses propres frappes aériennes depuis le porte-avions français Charles-De Gaulle et la Grande-Bretagne, depuis ses bases aériennes à Chypre. Mais l’opération sera sérieusement entravée et ses perspectives de victoire contre le régime de Kadhafi s’en trouvent amoindries. La seule chance de succès pourrait dépendre de la volonté du Président américain Barack Obama d’outrepasser la décision italienne et de restaurer la pleine participation des Etats-Unis dans l’assaut militaire de la coalition, par des opérations identiques à leurs bombardements à coups de missiles Tomahawk et de largages aériens de bombes, au cours des deux premières semaines de la campagne.

 

Cependant, la Maison Blanche, déjà confrontée à une opposition écrasante du Congrès à toute implication militaire américaine en Libye, n’obtiendrait jamais que cette extension de son rayon d’action franchisse ce mur de résistance.

 

Des sources spéciales de Debkafile révèlent que la décision du Premier Ministre italien Silvio Berlusconi de sortir de la guerre contre Kadhafi a été le moment d’apothéose de Trois développements en cours :


1. Il a choisi le 22 juin comme la date-butoir pour réduire ses bombardements et combats, du seul fait de la parution, quelques heures après, de l’annonce par le Président Obama de son premier rapatriement de troupes américaines de la guerre, menée en Afghanistan par l’OTAN. Berlusconi a calculé que le début du retrait américain de l’une des guerres conduites par l’OTAN fonctionnerait de la même façon que celui de l’Italie, pour mettre fin à son engagement militaire dans le cadre d’une autre (guerre).

 


2.    Le Premier Ministre italien s’est contenté de prendre à son compte les évaluations naïves des Commandants britanniques et français, qui ont averti leurs chefs de gouvernement qu’on ne pourrait pas soutenir la campagne contre Kadhafi au-delà de la fin de l’été. Il a alors pu décider d’agir prématurément, en anticipant sur ce que feraient les deux alliés.

 

Debkafile est l’une des rares publications qui a constamment rapporté, depuis la troisième semaine de mars 2011, que l’OTAN ne serait pas capable de gagner la guerre en Libye. Nos sources ont offert des faits sans fard permettant de contrer les prétentions cousues de fil blanc des dirigeants de l’OTAN d’après qui les jours du Colonel Kadhafi étaient comptés, son armée en pleine débâcle et que les rebelles réaliseraient une puissante poussée vers Tripoli.

 

http://www.debka.com/article/20786/March 20: First coalition cracks as Q digs in for guerilla war

http://www.debka.com/article/20790/March 24: No fly zone runs down.

 

Le Premier Ministre italien a aussi tiré avantage de la mauvaise presse de l’OTA ?, à la suite de la reconnaissance, par la coalition, de l’assassinat accidentel de 9 civils au cours d’un bombardement de Tripoli, Dimanche, et d’une seconde erreur de tirs, lundi, qui a tué 15 personnes dont trois enfants.

 

3.  La crise économique qui assaille l’Europe. Berlusconi percevait comme malsaine la combinaison du déclin de la zone euro et les perspectives fuyantes d’une victoire de la coalition en Libye. Il a calculé que la seule façon de sauver le pays du fait se trouver aspiré vers une profonde détresse économique, était de se retirer de la guerre contre Kadhafi et de restaurer les relations économiques entre Rome et le régime libyen qui prévalaient avant la guerre.

 

L’Italie doit simplement réparer, désormais, les dégâts occasionnés dans l’industrie pétrolière libyenne, qui était la source d’un tiers de ses besoins énergétiques avant-guerre, pour obtenir que ses exportations de carburant soient à nouveau sur la bonne voie.

 

“ Le gouvernement Berlusconi a survécu au vote d’une motion de censure, mercredi 22 juin, uniquement en proposant l’offre globale d’une réduction d’impôts et du retrait de l’Italie de la guerre en Libye. Après avoir renoncé à parier sur les compétences des rebelles basés à Benghazi à passer ensemble aux actes et à parvenir à construire des institutions viables de gouvernement – au moins dans les zones sous leur contrôle- le Premier Ministre italien a décidé que la meilleure option qui lui restait était d’aplanir ses différends avec Mouammar Kadhafi. 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 22:44



DEBKAfile Reportage exclusif  21 juin 2011, 7:28 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


 http://www.debka.com/article/21049/

Tags:  Bashar Assad    Barack Obama    Erdogan    Syrian uprising    US warships 

Des personnes déplacées des villes et villages syriens

 

L’armée syrienne est entrée en action, mardi 21 juin, au lendemain du discours d’Assad, pour ramener de force vers leurs maisons, le Presque quart de million de civils qui ont fui les villes et villages sur la frontière turque, au cours des dix derniers jours, pour échapper aux persecutions de l’armée. Les sources de Debkafile font état de bruits de coups de feu et d’explosions en provenance des refuges dans les collines.

 

Cela apparaît être la réponse du Président syrien Bachar al Assad à la conversation téléphonique, tôt ce mardi, entre le Président américain Barack Obama et le Premier Ministre turc, suite auquel un responsable turc de premier plan a donné au Président syrien moins d’une semaine pour honorer ses promesses de réforme et mettre un terme définitif aux violences contre sa population.


Dans son discours de lundi, le dirigeant syrien a appelé les réfugiés à revenir chez eux sous la protection de l’armée. Il a tenté de convaincre par une remarque bienveillante disant que «  sans leurs enfants », ces villes étaient des « villes mortes ».

 

 

Mais ces opposants n’ont eu aucun doute sur le fait qu’il menaçait les citoyens déplacés qui bafoueraient son « appel » du même traitement violent qu’il a infligé à l’opposition depuis avril. La détermination d’Assad d’écraser les dissidents par la force est trempée dans le même acier qu’elle l’a toujours été.

 

Contrairement à ce qui est rapporté à Washington, Ankara et Damas de plus de 10 000  réfugiés syriens qui soient passés en Turquie y chercher asile et un petit millier qui se seraient installés dans les collines à l’intérieur du territoire syrien, les sources militaires de Debkafile font état d’un tableau réel plus proche de 250 000 réfugiés.

 

Dimanche 19 juin, la Turquie a commencé à transporter de la nourriture, de l’eau potable et des fournitures médicales vers ces gens affamés et traumatisés se cachant dans les collines du nord de la Syrie – beaucoup d’entre eux ayant perdu des membres de leurs familles et tous leurs biens et propriétés, leurs maisons, leurs affaires et leurs cultures ayant été détruits et confisqués dans des villes telles que Jisr al-Shugour. Les hélicoptères turcs ont lâchés des fournitures vers les gens cachés dans des endroits inaccessibles.

 

Ankara ne s’est pas laissé dissuade de ses efforts par les mises en garde de Damas, signifiant que toute aide aux réfugiés et personnes déplacées sur le territoire syrien serait considérée comme une action militaire étrangère et s’exposerait à une réplique appropriée. L’émissaire spécial d’Assad à Ankara, le Général Hassan Turkmeni était chargé de véhiculer cette mise en garde.

 

Assad est impudemment en train de démontrer qu’il n’a pas peur d’un bras de fer avec Washington ou Ankara. Il estime qu’au bout du compte, nul ne se lancera dans une aventure militaire contre son régime et son armée. Même la forte condamnation du Président américain du « scandaleux » usage de la violence par le régime contre les manifestants, disant que cela « doit finir, maintenant » a laissé entendre au tyran syrien qu’il disposait encore de temps pour s’en jouer ; Obama s’est, une fois encore, abstenu de nommer Bachar al Assad comme responsable de la violence ou de l’appeler à démissionner.

 


Au cours de la journée, quatre civils ont été tués à Homs et Deir Al Zour, alors que des affrontements entre manifestants pro et anti-gouvernementaux éclataient à Damas et dans d’autres villes. Bien que le gouvernement se soit arrangé pour faire sortir des milliers de partisans d’Assad dans les rues, après l’allocution du Président, la situation en Syrie semble s’approcher dangereusement de l’imposion :


1.Pour la première fois, de larges forces gouvernementales sont entrées dans Hama, la ville qui symbolise la défiance des Frères Musulmans à l’encontre de la famille Assad depuis les massacres de 1982. Ces forces se sont confrontées au risque majeur d’une opposition armée – raison pour laquelle l’armée n’avait pas interféré avec les rassemblements anti-gouvernementaux à cet endroit.


2. Egalement, pour la première fois, les Palestiniens des camps de réfugiés autour de Damas ont mis tout leur poids avec l’opposition contre Assad. Durant le dernier week-end, de petits groupes armés ont fait feu sur des bâtiments appartenant aux sympathisants d’Assad, comme le Front Populaire pour la Libération de la Palestine-Commandement général d’Ahmed Jibril et le FLP..


3.   Les Etats-Unis et l’OTAN continuent de stocker des atouts militaires en Méditerranée et en Turquie. Le gigantesque porte-avions USS George H. W. Bush croisant en Méditerranée centrale, en face des côtes syriennes a été rejoint par le destroyer lance-missiles USS Truxtun qui a quitté la base navale israélienne d’Haïfa le 17 juin et le destroyer doté de missiles guidés USS Barry, qui mouillait au large du port italien de Gaeta, le même jour.


Egalement ce jour-là, la Turquie a pris le commandement du 2nd groupe naval de l’OTAN des forces d’intervention en Méditerranée.


A Paris, le Premier Ministre russe Vladimir Poutine a diffusé un nouvel avertissement contre toute intervention en Syrie, sur le modèle libyen.

 

Lundi, Debkafile mentionnait que certaines sources décrivaient des hélicoptères de l’armée turque en train d’infiltrer le nord de la Syrie durant des missions de reconnaissance et que l’OTAN planifiait d’envoyer par air des troupes supplémentaires venues des bases d’Espagne et d’Allemagne vers la base aérienne d’Izmir dans l’Ouest de la Turquie. 

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 14:10

Des hélicoptères turcs survolent la Syrie. L’Otan renforce sa présence sur la base d’Izmir.

 
DEBKAfile Reportage spécial 20 juin 2011, 8:07 PM (GMT+02:00)

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

http://www.debka.com/article/21046/

Tags:  Bashar Assad      Syria    Turkey    NATO 

 

 

Des troupes syriennes dans le nord de la Syrie

 

Debkafile relève une poussée de fièvre guerrière en et autour de la Syrie, à l’issue du discours du Président Bachar al-Assad, lundi 20 juin, qui a déclenché des émeutes lancées par des manifestants désillusionnés, à Damas et Latakieh. Nos sources militaires examinent les rapports des sources de l’aviation chypriote, selon lesquels la Syrie a fermé son espace aérien au trafic civil, alors qu'il s'avérait un peu plus tard que les cieux syriens restaient encore ouverts.


Selon d’autres sources, plusieurs hélicoptères iraniens et turcs ont infiltré le nord de la Syrie, dans le cadre de missions de reconnaissance. Des sources arabes révèlent que l’OTAN projette d’envoyer par air des troupes supplémentaires, depuis ses bases espagnoles et allemandes, vers la base aérienne d’Izmir dans le nord de la Turquie, afin d’étoffer leur nombre actuel qui est de 400 soldats. Damas accuse la Turquie de chercher à occuper des pans de territoire syrien sur le simple prétexte que fournir une zone de sécurité aux réfugiés syriens. 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 17:01

L’OTAN s’engage à porter le coup final et renverser Kadhafi 


DEBKAfile Reportage spécial 19 juin 2011, 10:54 PM (GMT+02:00)


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


Tags:  Libya    Muammar Qaddafi    NATO    US warships 

http://www.debka.com/article/21043/

 

L’appartement d’un immeuble de Tripoli dévasté par une frappe aérienne de l’OTAN

 

Dans son offensive incessante pour évincer Mouammar Kadhafi de sa place de dirigeant libyen, l’OTAN, non seulement, poursuit ses bombardements contre la capitale Tripoli, nuit après nuit, mais, a aussi bombardé, tôt dimanche matin, 19 juin, un bâtiment résidentiel. Selon des sources gouvernementales, plus de 9 civils en ont été victimes dont deux bambins. L’Otan a d’abord démenti la moindre intention de blesser des civils, a promis une enquête sur cet incident et regretté la perte de vies humaines. Un porte-parole a identifié la cible comme étant un « site de missiles » et a, finalement, admis qu’un bombardement de la coalition avait causé les pertes civiles. 

 

 

La conviction s’accroît, en Occident –et pas seulement dans les capitales arabes- que la mission de l’OTAN s’est transformée, de la mission de protection des civils en objectif fondamental de renverser Kadhafi. Si les attaques de la coalition poussaient les citoyens de Tripoli à se soulever contre lui, ce serait tant mieux. Le problème, c’est que cette tactique coûte plus de morts civiles que cela n’alimente les hostilités entre l’armée de Kadhafi et les rebelles. Cela a également coûté le soutien arabe et africain accordé à l’OTAN, lorsque les opérations ont commencé.


S’adressant à l’assemblée des organisations internationals, au Caire, Samedi 18 juin, le Secrétaire Général sortant de la Ligue Arabe, Amr Moussa a declare qu’il était inevitable de trouver une solution politique : “Elle doit être fondée sur un cessez-le-feu avec une supervision internationale effective, la cessation des hostilités et la mise en place d’une période de transition ».

 

Il a insisté sur le fait que “la position arabe est fondée sur la protection de la souveraineté de la Libye, le refus de sa division et la recherché rapide d’une solution diplomatique”.

 

Les organisations présentes à cette rencontre étaient : les Nations Unies, l’Union Européenne et la Ligue Arabe. Ce groupe a publié un communiqué en Arabe, soulignant l’importance « d’accélérer le lancement d’un processus politique qui réponde aux aspirations légitimes du peuple libyen ».

 

Il ne comportait aucun appel à Mouammar Kadhafi pour qu’il quitte le pouvoir, selon les exigences des Etats-Unis et des puissances qui forment le fer de lance de l’opération libyenne, à savoir la Grande-Bretagne, la France et l’Italie. Les paroles du Secrétaire de la Ligue Arabe intimaient également une désapprobation des violations de la souveraineté de la Libye.


Dimanche, Moussa a publié un deuxième communiqué accusant l’OTAN de dépasser le cadre de la résolution 1973 du Conseil de Sécurité de l’ONU autorisant ses opérations en Libye.


La semaine dernière, le chef de l’Union Africaine, le Président sud-africain Jacob Zuma avait accusé l’OTAN de chercher un « changement de régime », en pratiquant des « assassinats politiques » à travers cette guerre.

 

Les sources militaires de Debkafile révèlent que : ce chœur de récriminations, de la part des parties prenantes arabes et africaines n’ont, bien entendu, pas dissuadé ceux qui ont, les premiers, aménagé la conduite de la guerre de l’OTAN en Libye. Une fois la mission recadrée comme la quête d’un changement de régime, Kadhafi n’avait plus qu’à leur tenir tête et survivre, dans le but de voler sa victoire à l’OTAN. Les dirigeants de la coalition sont, visiblement, déterminés à ne pas laisser le dirigeant libyen s’échapper de cette issue. On a récemment cité le Premier Ministre italien Silvio Berlusconi, déclarant que la coalition étendra, dans les semaines à venir, la guerre qu’elle mène contre Kadhafi, et lancera une opération de grande ampleur pour saper définitivement les bases de son régime et l’évincer.

 

Ce commentaire a suscité une vive préoccupation à Washington, où aussi bien les représentants républicains que démocrates soupçonnent le Président Barack Obama de planifier l’implication de l’armée américaine dans l’assaut final de l’OTAN contre Kadhafi – de la même façon qu’il avait ordonné aux navires de guerre américains de tirer leurs missiles Tomahawk et aux avions de chasse américains de lancer leurs tapis de bombes sur la Libye, durant les deux premières semaines de la guerre, sans se soucier d’aucun consentement du Congrès.


La Maison Blanche expliquait alors que les forces américaines n’apportaient qu’un rôle de soutien dans le cadre de cette mission, après avoir transféré le rôle du pilotage aux puissances de l’OTAN et de l’Europe.

 

Obama est, désormais, prévenu qu’à moins que les opérations en Libye n’arrivent à terme cette semaine ou que la Maison Blanche obtienne un mandat clair de la part du Congrès, il se mettrait en infraction de la résolution 1973 concernant les puissances en guerre. Les membres du Congrès redoutent qu’il n’étende son rôle – à nouveau sans requérir leur consentement – et qu’il soit entraîné dans ce que Berlusconi a défini comme correspondant aux dernières semaines de guerre.


Les sources militaires de Debkafile rapportent que le plus gros et puissant porte-avion de la marine américaine, l’USS George HW Bush, est, actuellement, déployé en Méditerranée à la tête d’une vaste armada américaine.

 

 

Si le Président Barack Obama devait donner l’ordre à cette flotte d’entrer en action contre Kadhafi, des milliers de marine’s américains, depuis leurs ponts pourraient rejoindre les fusiliers-marins britanniques, français et italiens pour pulluler sur les côtes libyennes et conquérir les villes de Sirte tenues par le gouvernement, la ville natale de Kadhafi, ainsi que la capitale, Tripoli. 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 11:11

 

 

L’Armée libanaise restera en état d’alerte à Tripoli durant 3 à 6 mois pour contenir la “lave du volcan syrien”.

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L’armée libanaise doit rester en état d’alerte dans la ville portuaire de Tripoli, au nord du Liban, pour une période de trois à six mois, de façon à contenir les tous récents affrontements qui ont éclaté entre Alaouites et Sunnites, à l’issue d’un rassemblement contre le gouvernement syrien.

 

Des responsables à Tripoli, qui sont en contact avec les autorités sécuritaires, ont déclaré au quotidien An Nahar, publié dimanche, que « l’armée est parvenue avec succès à mettre fin à la lave provenant du volcan syrien et qu’elle continuerait à se confronter, aux côtés des forces de sécurité » à toute nouvelle irruption.

“L’armée demeurera en état d’alerte pour une durée de trois à six mois, jusqu’à ce que le volcan voisin” cesse d’être en activité, d’après ces sources. Elles faisaient référence à la tourmente liée aux manifestations contre Assad, en Syrie.

Des combats de rue ont éclaté, vendredi, dans les quartiers de Bab al-Tabbaneh et Jabal Mohsen à Tripoli, quand des centaines de manifestants se sont rassemblés pour manifester contre le Président alaouite syrien, Bashar al –Assad.

“Ce serait une erreur de considérer les incidents de Tripoli comme partie prenante d’une crise (politique) locale, parce que cela n’arrive que comme conséquence des incidents en Syrie”, expliquent ces sources à An Nahar. Sept personnes ont été tuées et 50 blessées durant les affrontements.

Le Commandement de l’armée a averti, dans un communiqué, que l’armée “ répliquera avec fermeté et force à toutes les sources de tirs de quelque bord que ce soit et ne montrera aucune clémence envers quiconque porte les armes ou met en danger la vie d’autrui ».

Bien que l’armée se soit lourdement déployée dans les deux quartiers de Tripoli et leurs voisinages, la station radio de la Voix du Liban a fait savoir que deux grenades à main aaient été dégoupillées à Jabal Mohsen, durant la nuit, blessant une personne.

Elle n’a pas donné de détails supplémentaires.

 

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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