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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 09:01

L'OTAN va t-elle longtemps pouvoir rester l'arme au pied, comme l'armée rouge devant Varsovie en janvier 1944, alors que les rebelles libyens subissent revers sur revers, notamment, à cause de la puissance aérienne et blindée de Kadhafi? Les atermoiements et rodomontades tiennent lieu de politique de l'impuissance et de la paralysie généralisée. Imaginons seulement ce que cela donnerait, si l'Occident devait mettre en oeuvre les fameuses "frappes aériennes" contre les installations nucléaires iraniennes, dont on a tant parlé...  OTAN dire qu'on aurait mieux fait de se taire. Iran, Syrie d'Assad et Libye en tirent toutes les conséquences, quant au type de "Commander in Chief" (molle) qu'ils ont face à eux.

Gad.

 


TOUS LES ARTICLES

 

Alerte rouge

 

Kadhafi continue de bombarder les civils par air, terre - accuse la France (Vidéo intreview LCI), carte de la situation

 

  • Ras Lanouf et Zaouïa sous les bombes

L'aviation a bombardé intensément la ville pétrolière de Ras Lanouf, base la plus avancée de l'opposition dans l'Est, faisant un blessé. Un immeuble a été endommagé par un raid, le premier à toucher une habitation. La banlieue ouest du port pétrolier, à environ 300 kilomètres au sud-ouest du siège de l'opposition à Benghazi, a été pilonnée, et trois personnes au moins ont été blessées, les rebelles parlant d'un déluge de feu. De violents combats continuaient en soirée dans la ville.

Un rebelle libyen à Ras Lanouf mardi 8 mars.

Un rebelle libyen à Ras Lanouf mardi 8 mars.AP/Hussein Malla -lemonde.fr

Carte de la situation au 09/03/2011

 

Carte de la situation en Libye ICI

 

 

>L'Otan met la Libye sous surveillance aérienne permanente, mais rassure MOSCOU hostile à une intervention militaire

 

La situation en Libye est de plus en plus tendue: l'est du pays est le théâtre de violents combats entre anti- et pro-Kadhafi.<br /><br />

 

ROME, 8 mars (Xinhua) -- Le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini a déclaré mardi que l'Italie était prête à mettre à disposition ses bases militaires et son soutien logistique pour faciliter l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, demandée par les Nations unies et l'OTAN.

Tout en écartant la possibilité de prendre part aux patrouilles aériennes, M. Frattini a toutefois souligné l'importance de "la fidélité Euro-Atlantique", indiquant que son pays était prêt à ouvrir ses bases militaires pour des opérations aériennes contre la Libye.

Selon M. Frattini, la seule condition posée par l'Italie pour offrir son assistance, est "l'existence d'une légitimité internationale de la 'zone d'exclusion aérienne' justifiée par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU" et soutenue par l'OTAN.

"Nous devons garder notre sang-froid et considérer la situation", a-t-il poursuivi, ajoutant que "la guerre civile en Libye ne s'arrêtera pas du jour au lendemain à moins de prendre des mesures de guerre. Et une guerre n'est pas un jeux de vidéo".

french.news

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 19:14

 

 

 

Libye : l’aviation de Kadhafi poursuit les raids aériens contre les insurgés grâce à des pilotes syriens. Damas fête le 48ème anniversaire du coup d’Etat du 8 mars 1963 dans la peur
mardi 8 mars 2011 - 12h39
Logo MédiArabe.Info

 

Selon la télévision « Al Arabiya », l’aviation libyenne a mené, ce mardi, un nouveau raid contre des quartiers résidentiels à Ras Lanuf, à l’est de Tripoli. Cette localité est particulièrement disputée car elle est stratégique, abritant l’une des plus importantes installations pétrolières et gazières libyennes. Depuis samedi, les forces loyales à Kadhafi tentent par tous les moyens de stopper l’avancée des opposants, et recourt essentiellement à l’aviation pour pilonner les révolutionnaires.


Notons à cet égard que les révolutionnaires ont abattu plusieurs avions et hélicoptères, et affirment avoir capturé plusieurs pilotes, dont deux syriens. Le reportage diffusé par la télévision française « France2 », samedi, a été repris par l’ensemble des sites d’information arabes. Le site « Middle East Transparent », qui avait déjà révélé à l’instar de « Mediarabe.info »l' existence d'une coopération syro-lybienne *, affirmait lundi que de nouveaux pilotes syriens étaient envoyés en renfort à Tripoli. Le quotidien syrien « Al Watan », proche du président Assad, a démenti ces informations. Mais la capture de deux pilotes syriens, et la mort d’un troisième, démentent les démentis de Damas.


En effet, la Syrie, comme les autres dictatures arabes, mise sur un bain de sang en Libye afin de justifier la répression que Bachar Al-Assad s’apprête à ordonner contre le peuple syrien, avide de liberté. Hier lundi, plusieurs prisonniers politiques détenus dans la prisons de Daraa, au sud de la Syrie, sont entrés en « grève de la faim jusqu’à l’abolition de l’état d’urgence en vigueur depuis le 8 mars 1963 ». La Syrie fête aujourd’hui le 48 ème anniversaire de l'arrivée du Baas au pouvoir dans la peur de la contagion révolutionnaire. Pour résorber cette tension, Assad a décrété hier une amnistie générale, excluant cependant les détenus d’opinion, officiellement inexistants dans le pays !


© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

 

 

* En effet, les sites « Beirut Observer », « Middle East Transparent » et « Free-Syria » affirmaient, depuis jeudi dernier, qu’au moins 3.500 combattants des factions palestiniennes basées en Syrie ont été transportés à Tripoli (Damas abrite une dizaine d’organisations palestiniennes hostiles au processus de paix, comme notamment le FPLP-CG et le Fatah-Intifada...). Selon les mêmes sources, le président Assad avait donné ses ordres, mercredi, aux avions civils et aux bateaux syriens de converger vers la Libye afin d’évacuer les ressortissants syriens coincés dans l’enfer libyen. Mais en réalité, lors de ces rotations, les aéronefs et les navires ont ramené à Tripoli des milliers de combattants palestiniens pour prêter main forte au colonel Kadhafi après la défection de plusieurs unités de son armée. Les Palestiniens, dont une partie avait participé à la guerre contre le Tchad, en 1987, connaissent bien la Libye et l’accent des tribus, ce qui leur permet de passer inaperçus contrairement aux mercenaires africains dont plusieurs ont été capturés par les insurgés dans l’Est. Les images des mercenaires arrêtés à Benghazi, et leurs aveux, ont été diffusées par la télévision « Al Arabiya ». Ils y affirment avoir été payés par Kadhafi pour réprimer la révolution populaire.

 


Selon « Free-Syria », les Palestiniens ont été accueillis dans le camp militaire baptisé « 7 avril » à Tripoli, où ils ont reçu l’uniforme libyen et les armes légères et lourdes, avant d’être déployés aux fronts autour de la ville. Ils auraient mené l’attaque meurtrière contre Al-Zawiyah à l’ouest de la capitale, et contre plusieurs quartiers insurgés de Tripoli. Rien que dans la capitale, les combats auraient fait un millier de morts, hier vendredi.

Le site « Middle East Transparent » souligne pour sa part que « le président algérien Bouteflika et le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, Mohamed Ben Zayed, auraient mis cinq avions civils à la disposition de Kadhafi pour transporter les mercenaires » (l’Algérie a démenti ces informations selon le quotidien algérien « Echorouk » du 25 février. Le journal reconnaissait pourtant que « Kadhafi compte sur 120.000 mercenaires pour exterminer son peuple »).

 

Le président syrien Bachar Al-Assad, qui a reçu jeudi Ahmed Kazzaf Al-Dam (le cousin et conseiller de Kadhafi qui a démissionné vendredi), et qui s’est entretenu vendredi au téléphone avec Kadhafi, selon l’agence de presse libyenne, est le seul dirigeant arabe à soutenir effectivement Kadhafi (aux côtés du Venezuela, Hugo Chavez vient d’apporter son soutient au Guide, selon « Al Arabiya »). Les deux régimes bandits, syrien et libyen, s’allient pour se protéger mutuellement. Damas profitera ainsi du bain de sang en Libye pour en faire un contre exemple qui lui permettra de réprimer les Syriens sans aucun état d’âme. Car, en Syrie, les choses bougent aussi avec la multiplication des manifestations, jusque-là réprimées, et des appels d’opposants demandant à Assad de « restituer au peuple le pouvoir indument hérité en juin 2000 ». Selon plusieurs sources syriennes proches de l’opposition, « les jours d’Assad sont également comptés. Les combattants du Hezbollah et les Gardiens de la Révolution iranienne, déployés en Syrie pour protéger le régime, n’y feront rien ».

Le coordinateur du « Mouvement populaire pour le changement » en Syrie, Waël Hafez, affirme sur la télévision d’opposition « Barada TV », que la mobilisation en Syrie attend son heure. « Les journées de la colère prévues début février, ont été reportées pour ne pas détourner l’attention médiatique sur la révolution en Egypte » affirme-t-il, et assure que « la mobilisation est inévitable tout comme la chute de la dictature héréditaire des Assad ». En attendant, plusieurs sources syriennes relayées par le site « Muslm.net », croient savoir que « les dignitaires du régime ont commencé à transférer l’argent de la corruption vers l’étranger (Iran, Qatar, Amérique latine) et à vider les coffres de la Banque centrale ». Car l’étau se resserre sur le régime, encore accusé par les Etats-Unis et l’AIEA d’avoir construit de nouveaux sites nucléaires clandestins et d’avoir des ambitions nucléaires en coopération avec la Corée du nord et l’Iran.

MediArabe.info

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 09:50

 

 

DEBKAfile Reportage spécial 7 mars 2011, 10:25 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 

 

http://www.debka.com/article/20741/

 

 

Tags:  Libya    military action    Obama    Qaddafi 

Un AWACS américain en surveillance renforcée au-dessus de la Libye

 

Le Président Barack Obama a lancé un certain nombre de procédures diplomatiques et militaires, lundi 7 mars, qui pointent dans la direction de la préparation d’une intervention des Etats-Unis et de l’Otan dans la guerre civile libyenne – nonobstant les objections provenant du Pentagone et des chefs militaires américains. Les sources de Debkafiles proches du renseignement à Washington mentionnent que l’Administration était derrière l’appel lancé, lundi, par le Sheikh Abdullah ben-Zayed al-Nahayan, Ministre des Affaires étrangères des Etats-Arabes-Unis, en faveur de mesures de protection pour le peuple libyen, mises en œuvres par le Conseil de Sécurité de l’ONU. L’objectif de l’appel était de renforcer les résolutions de sanctions contre Mouammar Kadhafi, comprenant l’éventualité d’une intervention militaire. Le Ministre des Affaires étrangères russe, Sergeui Lavrov a répliqué instantanément que Moscou s’oppose à « toute intervention étrangère » en Libye, indiquant par là qu’un veto russe bloquerait une nouvelle résolution.

 

A Bruxelles, des sources à l’OTAN ont signalé que les vols de surveillance des AWACS au-dessus de la Libye seraient étendus de 10 à 24 h par jour. Nos sources militaires ajoutent que l’armée de l’air américaine est seule capable de réaliser cette mission, ce qui équivaudrait à des préparatifs en vue d’une opération aérienne contre les forces pro-Kadhafi. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a démenti toute planification de la mise en œuvre d’une zone d’extension aérienne – mais qu’il était plutôt question d’opérations contre les mitraillages des hélicoptères libyens et les tours de contrôle aérien.


Il a semblé indiquer que l’Administration Obama soupesait l’impact de différentes options permettant de réduire l’armée de l’air libyenne à l’incapacité sans intervenir directement dans ces zones. Ces actions limitées ont apparemment été appliquées en prenant en considération les objections du Secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, du président du commandement conjoint des chefs de l’armée, l’Amiral Mike Mullen ainsi que des chefs de l’armée de l’air US, réticents à engager un grand nombre d’avions de chasse américains, ainsi exposés au danger. Ils ont averti que Kadhafi disposait de suffisamment d’aviation dernier cri et de missiles sol-air avancés pour détruire en vol des avions américains.

 

Carney a ajouté que : “l’option consistant à apporter une assistance militaire aux rebelles était sur la table”.  Il répondait ainsi à des reportages antérieurs provenant de sources britanniques, selon lesquelles Washington avait demandé à l’Arabie Saoudite d’envoyer des armes aux rebelles libyens. Debkafile rapporte qu’on n’a pas trouvé trace d’une telle requête à Riyad. Cependant, lundi dans la nuit, on a fait état du fait que les rebelles libyens avaient pris livraison d’une fournée de missiles anti-aériens.

 

Pour la première fois, Washington et Bruxelles ont reçu certaines informations apportant une crédibilité partielle aux allégations de Mouammar Kadhafi, selon lesquelles al Qaeda mène la barque de la rébellion libyenne. Si ces renseignements venaient à être confirmés, Obama pourrait réfréner ses intentions initiales d’intervention militaire aux côtés de l’insurrection anti-Kadhafi.

 

La rumeur a aussi circulé à Washington, lundi, que la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, qui avait émis de fortes objections à toute action militaire américaine en Libye, avait reconsidéré sa position et informé le Président qu’elle y était désormais favorable. 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 08:22
L'Otan met la Libye sous surveillance aérienne permanente

il y a 9 heures 57 min

Kadhafi aurait proposé de se retirer avec des garanties

Mouammar Kadhafi cherche une issue, l'Onu cherche une résolution

Libye : Kadhafi propose de négocier son départ, les insurgés refusent

Plus d'articles sur : Libye

Discussion: Libye


"La décision a été prise pour améliorer la capacité de surveillance des Awacs de l'Otan, pour la rendre permanente 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Nous aurons une meilleure idée de ce qui se passe vraiment dans cette partie du monde", a déclaré le diplomate, lors d'une conférence de presse.

Daalder a précisé que des représentants de l'Otan étudiaient aussi d'autres mesures possibles, notamment la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne et un soutien à l'embargo sur les livraisons d'armes à la Libye décidé par l'Onu, en vue de la réunion des ministres de la Défense de l'Otan prévue jeudi.

France et Grande-Bretagne ont indiqué lundi qu'elles souhaitaient voir l'Onu autoriser l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, où les forces de Mouammar Kadhafi combattent des rebelles cherchant à renverser son régime.

L'ambassadeur américain a toutefois dit qu'on ne pouvait savoir l'impact qu'aurait une zone d'exclusion aérienne sur les combats en cours.

"Quand on observe ce qui se passe, on note que l'activité des avions de chasse et d'autres moyens aériens a en fait diminué ce week-end", a dit Daalder. "A ce jour, l'activité aérienne globale n'a pas été un élément décisif."

"Si elle est mise en place, une zone d'exclusion aérienne n'aura pas réellement d'impact sur ce qui se passe en ce moment. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas nous en soucier, nous allons le faire. Mais cela ne résoudra pas tous les problèmes."

S'agissant du renforcement de l'activité des avions-radar Awacs de l'Otan, qui surveillaient déjà dix heures par jour le territoire libyen en temps normal, Daalder a dit qu'il permettrait de mieux suivre l'évolution au sol et serait utile pour encadrer plus étroitement l'embargo sur les armes.

L'Otan examine aussi les moyens d'appuyer les efforts d'assistance humanitaire pour la Libye, notamment en envoyant des navires de l'alliance dans la région et en mettant à profit sa capacité d'organiser des ponts aériens pour le transport de marchandises ou d'éventuelles évacuations, a encore dit Daalder.

Andrew Queen, Jean-Philippe Lefief et Philippe Bas-Rabérin pour le service français

 

Obama indiqué à la presse, à l'issue d'un entretien avec le premier ministre australien, que l'Otan examine des options militaires concernant la Libye. Il met aussi en garde les collaborateurs de Mouammar Kadhafi, qui «devront rendre des comptes» sur les violences.


D'après les Nations unies, plus d'un million de personnes ayant fui la Libye ou prises au piège dans les violences à l'intérieur du territoire ont besoin d'une aide d'urgence.

 

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov
20:45 07/03/2011
 RIA Novosti

La Russie est hostile à unetoute intervention armée en Libye, a déclaré aux journalistes le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"Nous ne considérons pas une intervention étrangère, surtout armée, comme un moyen permettant de régler la crise en Libye", a-t-il affirmé.

"Les Libyens doivent résoudre seuls leurs problèmes", a ajouté le ministre. 

Selon M. Lavrov, les crimes commis contre les civils dans ce pays ne doivent pas rester impunis.

"Nous soutenons les efforts de la communauté internationale visant à aider les victimes de ce qui se passe actuellement en Libye. La Russie y envoie des cargaisons d'aide, elle aussi. Nous soutenons l'initiative du secrétaire général de l'ONU qui a décidé de nommer son représentant spécial pour les questions humanitaire en Libye", a conclu le chef de la diplomatie russe.

 

 

L'OTAN RASSURE

Anders Fogh Rasmussen
17:13 07/03/2011
BRUXELLES, 7 mars - RIA Novosti

L'OTAN n'a pas l'intention de s'ingérer dans la situation en Libye où les actions de protestation ont dégénéré en affrontements entre les rebelles et l'armée, a annoncé lundi le secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen.

"L'OTAN n'envisage pas de s'ingérer dans la situation", a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles.

Cependant, a souligné M. Rasmussen, étant une alliance défensive et une organisation appelée à garantir la sécurité, l'OTAN étudie divers scénarios d'évolution des événements.

Selon le secrétaire général, la situation en Libye et dans le sud de la Méditerranée serait évoquée les 10 et 11 mars par les ministres de la Défense des 28 membres de l'Alliance à Bruxelles.

Bien que les événements dans la région ne constituent pas une menace directe pour les pays alliés, l'OTAN suit attentivement le développement de la situation.

 



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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 08:14

 

 

Kadhafi aurait proposé de se retirer avec des garanties ,les insurgés libyens rejetteraient l'offre de Mouammar Kadhafi


Par le figaro
08/03/2011 
 
Des affiches anti-Kadhafi collées à Benghazi.
Des affiches anti-Kadhafi collées à Benghazi. Crédits photo : Nasser Nasser/AP

Alors que la communauté internationale tente de s'accorder sur une réponse face aux combats, le Guide libyen aurait proposé aux insurgés une réunion du Congrès général du peuple, instance qui fait office de parlement, selon plusieurs médias.

 

 L'Otan examine des options militaires concernant la Libye, selon Barack Obama, mettant aussi en garde les collaborateurs de Mouammar Kadhafi, qui «devront rendre des comptes» sur les violences

 Les diplomates français et britanniques travaillent sur un projet de résolution des Nations-Unis établissant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

 L'Union européenne prépare de nouvelles sanctions financières contrela Libye, visant notamment la Libyan Investment Authority (LIA), un fonds souverain du gouvernement qui gère les revenus pétroliers du pays.

 L'ONU et plusieurs ONG humanitaires lancent un "appel régional d'urgence" de 160 millions de dollars (114 millions d'euros) pour fournir une aide humanitaire aux victimes du conflit en Libye.

 

23h12 : Mouammar Kadhafi a proposé aux insurgés de réunir le Congrès général du peuple, qui fait office de parlement, pour qu'il puisse se retirer avec des garanties, annonce al-Jezira. L'offre a été présentée au conseil intérimaire mis sur pied par l'opposition à Benghazi, précise la chaîne, qui cite des sources non identifiées. Mais les insurgés auraient immédiatement rejeté cette offre.

20h50 : Dans une déclaration au terme d'une réunion à Abou Dhabi, lesmonarchies arabes du Golfe se déclarent favorables à la mise en place par l'ONU d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

20h18 : Le chef de la diplomatie libyenne, Moussa Koussa, accuse la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de «conspirer» en vue de diviser la Libye.

18h45 : Plus de 110.000 réfugiés fuyant le chaos en Libye ont franchi la frontière tunisienne depuis le 20 février mais cet afflux s'est ralenti ces «trois à quatre derniers jours», indique le président du Croissant-Rouge local, le docteur Mohamed Ben Dhiab.

18h40 : Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, affirme que la Russie est contre toute ingérence militaire étrangère en Libye.

17h20 : Le président américain Barack Obama indiqué à la presse, à l'issue d'un entretien avec le premier ministre australien, que l'Otan examine des options militaires concernant la Libye. Il met aussi en garde les collaborateurs de Mouammar Kadhafi, qui «devront rendre des comptes» sur les violences.

D'après les Nations unies, plus d'un million de personnes ayant fui la Libye ou prises au piège dans les violences à l'intérieur du territoire ont besoin d'une aide d'urgence.

16h58 : Les diplomates français et britanniques travaillent sur un projet de résolution des Nations unies établissant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, annonce un diplomate onusien. Selon lui, «il faut s'attendre à ce qu'il y ait quelque chose (concernant une zone d'exclusion aérienne) cette semaine».

16h36 : Une voiture civile transportant une famille a été touchée par une frappe aérienne lundi à Ras Lanouf, dans l'est. Al-Jazeera  fait état de 3 morts.

16h32 : L'Union européenne prépare de nouvelles sanctions financièrescontre la Libye, visant notamment la Libyan Investment Authority (LIA), un fonds souverain du gouvernement qui gère les revenus pétroliers du pays. Fin février, les Vingt-sept avaient déjà adopté un embargo sur les armes et des gels d'avoirs visant le colonel Mouammar Kadhafi et 25 responsables libyens.

15h29 : Les attaques contre des civils peuvent être considérées comme des crimes contre l'humanité et la communauté internationale et l'ONU ne pourront rester passives si elles se poursuivent, a estimé aujourd'hui le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen.

14h19 : D'après l'ONU, un million de personnes, réfugiées ou déplacées, auraient besoin d'aide en Libye.

13h44 : On apprend de sources médicales que 21 personnes, dont un enfant, ont été tuées et des dizaines blessées hier à Misrata, une ville tenue par les insurgés à 150 km à l'est de Tripoli, dans des affrontements et des bombardements.

12h53 : La Ligue arabe soutient le projet d'une zone d'exclusion aérienneau-dessus de la Libye, affirme le ministère français des Affaires étrangères, au lendemain d'une rencontre entre son secrétaire général Amr Moussa et le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé.

>Juppé - Approfondir les relations avec les terroristes et les éradicateurs d'Israel ?

12h30 : L'Union africaine (UA) envisage d'envoyer une commission d'enquête en Libye, selon un responsable de l'organisation panafricaine cité par l'agence Reuters. Cette annonce confirme indirectement les déclarations de Mouammar Kadhafi. Dans un entretien diffusé lundi par France 24, le dirigeant lybien affirme en effet que «l'Union africaine va envoyer une commission d'enquête pour confirmer au monde que ce qui est publié sur la Libye à l'étranger, c'est du mensonge à 100%».

12h15 : Un nouveau bilan fait état d'au moins 12 morts et plus de 50 blessés à Ben Jawad dans les affrontements qui ont opposé dimanche pro et anti-Kadhafi. Selon une liste affichée à l'hôpital d'Ajdabiya, à environ 200 km de Ben Jawad, les victimes sont toutes des combattants volontaires, la plupart originaires de Benghazi. Le précédent bilan faisait état de sept morts.

12h05 : L'ONU et plusieurs ONG humanitaires lancent un «appel régional d'urgence» de 160 millions de dollars (114 millions d'euros) pour fournir une aide humanitaire aux victimes du conflit en Libye. Les fonds récoltés «serviront à répondre aux besoins actuels et futurs des personnes qui ont fui» et aux besoins d'autres personnes affectées par le conflit «pour les trois prochains mois», précisent les humanitaires dans un communiqué.

Par ailleurs, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a nommé dimanche un représentant spécial pour traiter avec le régime libyen de Mouammar Kadhafi, dont le ministre des Affaires étrangères a accepté la venue à Tripoli d'une équipe «d'évaluation» humanitaire. En outre, Abdelilah al-Khatib, ancien ministre jordanien des Affaires étrangères, a été désigné par Ban Ki-moon pour entamer des «consultations urgentes» avec le gouvernement Kadhafi sur la crise humanitaire.

 


 

12h00 : Un deuxième raid aériena visé lundi le port stratégique de Ras Lanouf, tenu par les insurgés depuis vendredi. Ceux-ci ont répondu en utilisant l'artillerie anti-aérienne. Le raid n'a pas fait de victime, selon un témoin cité par Reuters.

11h45 : Le porte-hélicoptères français Mistral, arrivé lundi matin dans le port tunisien de Zarzsis pour évacuer 900 réfugiés égyptiens ayant fui la Libye,repartira finalement à vide dans l'après-midi, selon un porte-parole de la Marine nationale. En effet, la plupart des réfugiés qui devaient être rapatriés vers Alexandrie sont déjà partis par avion.

11h35 : Vaclav Havel appelle à une opération militaire des pays occidentaux en Libye en cas de poursuite de la guerre civile. Dans une interview publiée lundi par le quotidien économique Hospodarske noviny, l'ancien président tchèque estime que «si la guerre civile se prolonge, si Kadhafi s'accroche au pouvoir et commet de nouveaux crimes, une opération sera nécessaire». Soulignant que «certaines choses ne pourraient être ajournées trop longtemps», Vaclav Havel cite en exemple les frappes de l'Otan en Serbie en 1999.

11h20 : «Il ne devrait pas y avoir de problème de pénurie de pétrole» à cause de la situation en Libye, estime le directeur général de l'exploration du groupe pétrolier espagnol Repsol dans un entretien au journal économiqueCinco Dias. Selon lui, la production du pays pourrait en effet être remplacée par les réserves stockées en Arabie saoudite. Repsol a dû réduire de moitié sa production en Libye fin février et évacuer tout son personnel.

 

10h40 : Le gouvernement italien a établi des contacts «discrets» avec le Conseil national libyen formé par les insurgés à Benghazi afin d'aider à chercher une solution à la crise. «Nous avons des contacts meilleurs que les autres» en Libye, a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini à la chaîne de télévision RAI 1. Par ailleurs, il est selon lui «assez difficile» d'envisager «l'implication d'avions italiens dans des opérations en Libye, mais notre loyauté euro-atlantique nous fait dire que nous offrirons nos bases militaires et un support logistique».

Des combats ont forcé les insurgés à se retirer de Ben Jawad (30 km à l'ouest de Ras Lanouf) d'où ils avaient espéré avancer jusqu'à Syrte, ville natale du Guide.
Des combats ont forcé les insurgés à se retirer de Ben Jawad (30 km à l'ouest de Ras Lanouf) d'où ils avaient espéré avancer jusqu'à Syrte, ville natale du Guide.Crédits photo : Kevin Frayer/AP

 

10h15 : Une frappe aérienne a visé le port pétrolier de Ras Lanouf, aux mains de l'opposition. Alors qu'une explosion a eu lieu à environ 2 km de la ville, les insurgés ont fait usage de six pièces d'artillerie anti-aérienne. Par ailleurs, selon des témoins cités par Reuters, plusieurs véhicules militaires avançaient lundi matin vers Ras Lanouf.

10h00 : Au Royaume-Uni, l'échec d'une mission diplomatique envoyée par Londres en Libye pour tenter d'établir des contacts avec l'opposition est sévèrement étrillé par la presse. Dimanche, le ministre britannique des Affaires étrangères a reconnu qu'une «petite équipe diplomatique» avait été envoyée à Benzaghi mais avait «rencontré des problèmes». Selon l'opposition libyenne, les huit membres du groupe ont été arrêtés parce qu'ils étaient venus de manière non officielle et sans aucun accord préalable. Ils ont ensuite été libérés.

9h10 : Des habitants de Ras Lanouf, dans l'est du pays, ont quitté lundi matin ce port pétrolier stratégique tenue par l'opposition par crainte d'une attaque des pro-Kadhafi. Une dizaine de voitures ont été vues à la sortie de la ville se dirigeant vers Brega, une ville située plus à l'est et contrôlée par les opposants depuis la semaine dernière. Des insurgés chassés de la localité voisine de Ben Jawad s'étaient repliés à Ras Lanouf, ville tenue par les anti-Kadhafi depuis vendredi.

8h30 : Un nouveau bilan fait état de sept morts et 52 blessés à Ben Jawaddans les affrontements qui ont opposé dimanche pro et anti-Kadhafi. Les victimes sont des combattants volontaires, la plupart originaires de Benghazi. Le précédent bilan était de deux morts et plus de 30 blessés.

7h00 : Les cours du pétrole poursuivaient leur hausse lundi matin dans les échanges électroniques en Asie, toujours soutenus par les troubles au Moyen-Orient, avec un baril du «light sweet crude» au-dessus des 105 dollars.

6h40 : Le colonel Mouammar Kadhafi accuse la France d'«ingérence» dans les affaires intérieures libyennes, dans une interview à la chaîne de télévision France 24. Interrogé sur le soutien de Paris au Conseil national libyen formé par les insurgés à Benghazi (est), le colonel Kadhafi s'est exclamé dans le style parfois incohérent qu'il adopte : «Ça fait rire, cette ingérence dans les affaires intérieures. Et si nous, nous nous ingérions dans les affaires de la Corse, de la Sardaigne ?» (Voir la vidéo de l'interview ci-dessous, avec France 24)

Il a de nouveau imputé la contestation à al-Qaida, estimant qu'un «complot» était en cours en Libye via des «extrémistes armés», des «groupuscules» et «des cellules dormantes qui ont pris les armes contre la police, l'armée». «Al-Qaida a essayé de profiter de la situation en Tunisie, en Egypte. Ceux qui portent les armes actuellement à Benghazi sont al-Qaida et ils n'ont aucune revendication économique ou politique. C'est ce que vous appelez l'Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique)», a-t-il encore ajouté. Le colonel a encore nié toute agitation. «La situation est tout à fait normale. C'est le peuple qui est en train de traiter avec les éléments armés».

 

22h20 : L'Organisation des Nations unies réclame un «accès urgent» aux victimes «blessées et mourantes» des bombardements contre Misrata. Le Croissant rouge à Benghazi rapporte que Misrata «est attaquée par les forces gouvernementales et que le Croissant rouge libyen tente d'y envoyer des ambulances depuis Tripoli pour récupérer les morts et les blessés», rappelle le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha). <"hr"

 


 

DIMANCHE :

 

• Kadhafi tente de reprendre la main et l'opposition recule

Le colonel a lancé dimanche une offensive militaire et médiatique. Le régime a affirmé dimanche matin avoir repris aux insurgé les villes de Libye, Ras Lanouf (est), Misrata (ouest) et Tobrouk (est). Ce que l'opposition a démenti. D'intenses combats ont eu lieu à Ras lanouf et Misrata, qui restent, malgré les bombardements et les attaques à l'arme lourde selon les habitants, contrôlées par l'insurrection. En revanche, des combats ont forcé les insurgés à se retirer de Ben Jawad (30 km à l'ouest de Ras Lanouf) d'où ils avaient espéré avancer jusqu'à Syrte, ville natale du Guide, une centaine de kilomètres plus à l'ouest.

Par ailleurs, la télévision d'Etat libyenne, qui accuse les insurgés de se servir de civils comme boucliers humains, a annoncé que des forces fidèles au colonel Kadhafi étaient en route vers Benghazi, fief de l'opposition à près de 1000 km à l'est de Tripoli.

• Manifestation pro-Kadhafi à Tripoli

Le régime a orchestré une manifestation de soutien au colonel Kadhafi pour célébrer la «victoire». Soldats, policiers et miliciens ont tiré en l'air en signe de joie. 4000 à 5000 partisans de Kadhafi se sont rassemblés sur la place Verte.

• Kadhafi réitère son soutien à l'envoi d'une commission d'enquête internationale

Il désire que l'instance placée sous l'autorité «des Nations unies ou de l'Union africaine» évalue la situation et confirme «qu'il n'a jamais tiré sur son peuple». Dans une interview au Journal du Dimanche, il a même proposé que Paris coordonne la commission. Au cours de cet entretien, le dirigeant a encore brandi les spectres d'al-Qaida et d'une immigration massive en Europe si la contestation se poursuivait.

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 18:38

Libye: le R-U et la France préparent une résolution sur une zone d'exclusion

The Associated Press 
 
LONDRES - Afin de parer à toute éventualité, la Grande-Bretagne et la France préparent actuellement un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies instaurant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, a-t-on appris de source diplomatique britannique.

Un diplomate britannique aux Nations unies, qui a requis l'anonymat, soulignait que le projet de résolution est préparé au cas où il serait nécessaire, mais qu'aucune décision n'a encore été prise pour faire circuler le texte.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a déclaré lundi devant la Chambre des Communes que Londres «travaille en étroite collaboration avec ses partenaire à (préparer) en cas de besoin des éléments pour une résolution sur une zone de non-survol».

Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero, avait précisé lundi lors d'un point de presse électronique que «face à la crise que traverse la Libye, des travaux d'anticipation sont en cours dans toutes les enceintes concernées».

«Nous évaluons toutes les options pour être en mesure de faire face à l'évolution de la situation sur le terrain», avait-il dit.

Copyright The Canadian Press
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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 15:48
Libye : la Ligue arabe soutient une zone d'exclusion aérienne

http://www.metrofrance.com

Les combats se poursuivent ce lundi dans le golfe de Syrte. L'ONU a nommé un représentant spécial pour mener des "consultations urgentes" sur la crise humanitaire en Libye.


Zone d'exclusion aérienne : soutien de la Ligue arabeLourd bilan à Misrata

 


Deux sources distinctes ont rapporté à l'AFP le bilan d'au moins 21 personnes tuées et près d'une centaine blessées ce dimanche, lors de violences dans la localité de Misrata, à 150 km à l'est de Tripoli. Selon un médecin cité par l'agence, un garçon de deux ans et demi figure parmi les victimes, en grande majorité des civils. D'après le praticien des blessures constatées ne correspondent pas à des blessures par balle.

Au lendemain de la rencontre entre le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, et Alain Juppé, l'organisation régionale a apporté son soutien à une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye.

 

Rebelles libyens, 4 mars 2011

Un représentant spécial de l'ONU en Libye
L'ancien ministre jordanien des Affaires étrangères, Abdelilah al-Khatib, a été nommé représentant spécial de l'ONU pour traiter avec le régime libyen. Après 21 jours de combats, Abdelilah al-Khatib doit mener des "consultations urgentes" avec le gouvernement libyen sur la situation humanitaire dans le pays. Selon l'organisation internationale, Tripoli a accepté la mise en place d'une équipe "d'évaluation humanitaire", comme le demandait le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Combats à Ras Lanouf
Ce lundi un raid aérien a visé le port pétrolier de Ras Lanouf, a rapporté un journaliste de l'AFP sur place. Les insurgés ont riposté en faisant usage de l'artillerie anti-aérienne. Cette localité située sur la côte, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Brega, est le théâtre de combats ces derniers jours. Craignant l'attaque des forces loyales à Kadhafi, plusieurs personnes ont quitté la ville aujourd'hui.

 


Un départ qui intervient après la prise ce dimanche par les troupes pro-Kadhafi de la localité de Ben Jawad, à l'ouest de Ras Lanouf. Le bilan des combats dans la localité côtière de Ben Jawad faisait état de douze personnes tuées et 50 blessées, ce lundi en fin de matinée, selon les informations citées par l'AFP et obtenues de source hospitalière.

Les violences entre pro et anti-Kadhafi pourraient avoir fait d'autres victimes. Notamment sept combattants, dont les corps auraient été transportés à à Benghazi, selon des témoins. L'information n'a pour l'instant pas pu être confirmée, précise l'agence.

La localité de Ben Jawad a été le théâtre ce dimanche d'affrontements entre les forces du colonel Kadhafi et les insurgés qui ont été repoussés de la ville, d'où ils comptaient partir pour prendre Syrte, sur les bords de la Méditerranée, fief natal du dirigeant libyen.

"Affrontements avec Al-Qaida", affirme Kadhafi
Dans une interview accordée à la chaîne France 24, diffusée lundi, Mouammar Kadhafi réaffirme que les combats opposent son armée à "Al-Qaida et aux terroristes", et que "ceux qui se sont retournés contre moi dans le pays : officiers ou civils, ont été contraints par les terroristes", précise-t-il. Le "guide", qui fustige "les rapports mensongers des agences de presse" a par ailleurs dénoncé l'ingérence internationale et notamment française dans la situation libyenne. "Vraiment, ça fait rire, cette ingérence dans les affaires d'un pays. C'est comme si nous nous ingérions dans les affaires de la Corse ou de la Sardaigne...", a-t-il souligné.

Appel de l'ONU pour accéder aux blessés
Ce dimanche, l'ONU a demandé un "accès urgent" aux victimes "blessées et mourantes" suite aux frappes menées par les forces loyales au dirigeant libyen.

"Des gens sont blessés et mourants et ont besoin immédiatement d'aide. J'appelle les autorités à permettre l'accès (aux victimes, ndlr) sans délai pour permettre aux travailleurs humanitaires de sauver des vies", a ainsi déclaré la sous-secrétaire générale de l'ONU pour les Affaires humanitaires, Valérie Amos.

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 09:17



DEBKAfile Reportage spécial 6 mars 2011, 6:58 PM (GMT+02:00)

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

 http://www.debka.com/article/20735/

Tags:  Libya    Misratah    Qaddafi    Sirte 

 

Un milicien rebelle libyen

 

 

Dimanche 6 mars, les forces pro-Kadhafi ont poursuivi et mis à profit leurs victoires de samedi – durant lesquelles ils ont reconquis une part des villes du golfe de Sirte (Sidra) à l’Est de Tripoli et pris possession de Zawiya, à l’Ouest de la capitale – en fonçant vers le pont qui conduit au centre de la ville stratégique de Misratah. A cet endroit, les forces de l’opposition ont réduit le trafic, pour se préparer à leur dernière manœuvre. Les sources militaires de Debkafile rapportent que les forces de Kadhafi bombardent les rebelles depuis la mer et a organisé le blocus de la ville pour les empêcher d’accéder à de nouveaux ravitaillements, et à l’arrivée de renforts et de munitions. Les services médicaux locaux font état d’au moins 18 morts durant les combats à Misrata, ce dimanche.  

 

Confrontés à ces revers cuisants, les forces anti-Kadhafi ont cherché à avancer avec obstination sur Sirte, qui est une autre ville stratégique comme Misrata, sur la route de Tripoli, mais ont été cloué sur place à Ben Jawad, à 150 kilomètres de Sirte, pris sous le feu de bombardements aériens intensifs.

 

 

Un autre obstacle sur leur chemin, c’est le grand complexe de camps de l’armée constituant le gros des unités loyales à Kadhafi, à Wadi al-Ahmar et qui forment le rempart de la défense de Sirte, à l’Est. Sur le papier, les forces de l’opposition n’ont pratiquement aucune chance de parvenir à briser cette ligne de défense. Ils n’en ont ni le nombre, ni l’armement pour cela, et, en supplément, ils sont sous le feu aérien et celui venu de la mer.

 

 

Les seuls gains substantiels en faveur des rebelles, jusqu’à present, est constitué par la défection de plusieurs colonels de l’armée libyenne. Il n’est pas encore clair de savoir s’ils ont change de camp et rejoint l’opposition à cause de leur animosité personnelle envers Kadhafi, ou s’ils ont surtout vu une opportunité d’utiliser le mouvement d’opposition afin d’acquérir des fiefs et dominions dans le pays. Néanmoins, l’armée favorable à Kadhafi apparaît galvanisée par ses succès et, dimanche, semblait plus confiante que jamais auparavant – particulièrement après avoir pris pied profondément à l’intérieur de la région Est tenue par les rebelles, à Tobrouk, près de la frontière égyptienne.

 

 

Tripoli a prétend avoir conquis la ville, ce qui, à ce stade, n’était pas vrai, mais son principal objectif dans cette partie du pays, est de bloquer le passage des hommes des tribus égyptiennes qui cherchent à traverser la frontière et à soutenir leurs frères libyens qui sont en révolte contre le régime de Kadhafi. Les contingents de l’armée ont également été déployés sur la frontière tunisienne à l’Ouest, avec pour effet de réduire l’exode de réfugiés à un simple compte-goutte.

 

 

Lors d’un autre déploiement stratégique, Kadhafi a relocalisé sa flotte aérienne toute entière depuis l’espace aérien des régions Est et Ouest vers deux installations dans le sud, près du Sahara, plus de 1300 kms plus loin. Il a deux bonnes raisons pour cela. L’une était de les mettre à l’abri des attaques des rebelles au sol ; et, deuxièmement, de les mettre à distance des côtes de la Méditerranée et hors de portée des porte-avions américains, au cas où les avions de chasse américains soient envoyés pour imposer une zone d’exclusion aérienne sur l’espace aérien libyen. Pour pouvoir couvrir la distance vers les bases aériennes libyennes installées profondément dans le sud, les avions de chasse occidentaux devraient procéder à  un ravitaillement en vol. 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 08:50

 

Libye........derniers développements

Séléction par Aschkel

 

 

SANCTIONS ? Les autorités libyennes ont touché dans les deux dernières semaines 770 millions de dollars» en revenus pétroliers, malgré les sanctions internationales prises contre le régime de Mouammar Kadhafi, affirme le Financial Times. Les recettes générées par les exportations de pétrole «atterrissent à la banque centrale de Libye, et sont potentiellement sous le contrôle direct du colonel Kadhafi», rapporte le journal britannique.

 

Un dépôt de munitions explose: images de fin du monde en Libye

Bâtiments rasés, arbres déracinés, voitures de pompiers carbonisées: le site du dépôt de munitions de Rajma, près de Benghazi, dans l’est de la Libye, offrait samedi un paysage digne d’une explosion nucléaire.

le 05 mars 2011, 20h19
lematin

Le mur d’enceinte du complexe, qui abrite le plus important dépôt de la région, a été intégralement soufflé par l’explosion de la veille, d’origine encore indéterminée, qui a fait au moins 27 morts et des dizaines de blessés, selon le dernier bilan hospitalier.

Une quinzaine d’arbres arrachés, des câbles électriques coupés, des carcasses de voitures dont certaines retournées, témoignent de la puissance de la déflagration, qui a semé la dévastation à près de 500 m à la ronde, dans une zone militaire entourée de masures de paysans.
"La cause de l’explosion n’est pas encore connue", souligne le commandant Ouanis Brahim Beleouwila, responsable du centre du génie militaire à côté de Benghazi.

Selon lui la thèse "la plus plausible" serait une action de sabotage par les partisans du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, alors que celle d’un raid aérien semble écartée.

Du TNT, des munitions de batteries de DCA, des RPG, des armes automatiques et des mitrailleuses légères étaient stockés dans des silos souterrains, explique Moustapha Salah, 30 ans, un habitant des environs.
"Le feu a déclenché une première explosion, puis une seconde beaucoup plus puissante", précise-t-il, confirmant les récits des témoins recueillis pendant la nuit dans les hôpitaux de Benghazi.

"Il y a 48 silos en tout", précise-t-il.
De l’édifice central ne subsistent que les fondations et des carcasses de batteries antiaériennes encore fumantes.
A l’emplacement des silos souterrains de munitions se trouvent trois cratères béants, à proximité de deux camions de pompiers, l’un pulvérisé, l’autre très endommagé.

En contrebas d’autres silos abrités par des talus ont été épargnés. Leurs portes ont été arrachées volontairement pour y prélever des équipements militaires.

Selon des témoins, les combattants venaient là pour s’armer avant d’aller au front, plus à l’ouest.
Aucune surveillance n’a été mise en place malgré la catastrophe. Des gens entrent et sortent en voiture, fouillent les décombres à la recherche d’armes intactes.

"Les citoyens ont peur que les mercenaires ne viennent s’attaquer à eux c’est pourquoi ils viennent récupérer des armes pour se défendre", indique le commandant Beleouwila, qui observe ce manège sans rien y voir de préoccupant.

Au même moment, une ambulance circule au milieu des ruines en quête de restes humains.
Un ambulancier assis à l’arrière du véhicule porte une urne contenant des restes humains.

Les secours ramassent un corps au milieu des décombres, mais les recherches s’annoncent encore longues: une quarantaine de personnes auraient été présentes au moment du drame.

 


Libye : quand les chars de Kadhafi tirent sur les habitations

metrofrance

Alors que les combats redoublent de violence à Zawiyah, assiégée par les troupes loyalistes, à Benghazi, la "capitale" de l'insurrection, l'opposition tente de s'organiser politiquement.


 

 

Au dix-neuvième jour de l'insurrection partie de l'est de la Libye pour renverser Mouammar Kadhafi, lescombattants rebelles ont poursuivi samedi mars leur marche vers l'ouest du pays, tandis qu'aux alentours de Tripoli, les forces loyales au régime ont lancé une contre-offensive massive et meurtrière.

Les pro-kadhafi assiègent Zawiyah et font régner la terreur

Comme hier, les combats ont été particulièrement violents àZawiyah, une ville située à une soixante de kilomètres à l'ouest de la capitale, dont l'opposition a pris le contrôle le 27 février dernier.

Au moins sept personnes ont été tuées ce samedi et des dizaines de blessées, mais d'après les témoignages de médecins qui font état d'un "véritable massacre" perpétré par l'armée gouvernementale et les mercenaires à la solde de Kadhafi, le bilan est probablement beaucoup plus lourd.

Joint par l'AFP, un médecin très ému a déclaré : "la situation est catastrophique. Ils ont tué beaucoup de monde". "Ils ont tué ma fille" a-t-il ajouté en larmes avant de raccrocher sur ces quelques mots : "je ne peux rien dire de plus".

Auparavant, il avait déclaré : "c'est horrible ce qui s'est passé ce matin dans la ville. Les mercenaires tiraient sur tous ceux qui osaient sortir de chez eux, y compris les enfants".

"Nous avons subi deux offensives de l'est et de l'ouest de la ville de la part de la katiba (bataillon), de Khamis (fils du colonel Kadhafi) et de celle (du bataillon) de Hosban. Maintenant, nous sommes en état de siège des deux côtés" a-t-il précisé.

"Les chars sont partout dans la ville et tirent sur les habitations. J'en ai vu passer sept devant chez moi. Les tirs d'obus n'arrêtent pas" a témoigné de même un autre habitant de la ville. Et la situation risque de s'aggraver dans les prochaines heures, car d'après les observations d'un journaliste de l'AFP, à quelques kilomètres de Zawiyah, des pick-up chargés de soldats et de miliciens faisaient route vers la ville.

Les insurgés se rapprochent de Syrte

Sur le front est, les combattants rebelles, civils armés et militaires ralliés à l'insurrection ont continué d'avancer le long de la côte. "Ces trois derniers jours, 7.000 hommes sont partis de Benghazi en direction du front à l'ouest" a assuré un soldat.

Après Ras Lanouf hier, la ville pétrolière stratégique dont on ne sait toujours pas qui en a désormais le contrôle, ils sont arrivés ce samedi à Ben Jawad.

"Nous avons repoussé (l'armée) au-delà de Ben Jawad et aujourd'hui, nous allons les pilonner jusqu'à ce qu'ils repartent à Syrte" a affirmé un officier qui a rejoint l'insurrection. Dans cette petite bourgade de quelques maisons, de deux restaurants et de cabanes, un journaliste de l'AFP a constaté la présence de groupes rebelles, mais aussi dans le ciel de patrouilles de l'armée "régulière" libyenne.

Pour les insurgés, la question est désormais de savoir s'ils doivent poursuivre leur route vers Syrte, la ville natale de Mouammar Kadhafi, à une centaine de kilomètres de là. Selon certaines sources, des pourparlers seraient en cours en vue d'une "libération" pacifique de la ville, mais compte tenu du symbole qu'elle représente, quand bien même il y aurait effectivement des négociations, il est très improbable que Tripoli laisse faire...

"Nous pouvons entrer facilement à Syrte, mais nous voulons éviter des pertes humaines. Pour cela, nous sommes en train de négocier pour aller à Syrte et, de là, continuer vers Tripoli" a toutefois assuré Namil Machach, l'un des chefs des forces rebelles à Ras Lanouf.

Interrogé sur la question, un soldat à la retraite rallié à la rébellion a expliqué que la décision d'avancer ou pas vers Syrte dépendrait dans l'immédiat de l'arrivée d'éventuels renforts et des conditions météorologiques, car une tempête de sable entrave actuellement les opérations, cinquante kilomètres plus à l'est à Ras Lanouf.

Un avion pro-kadhafi abattu, un dépôt d'armes détruit dans l'autre camp

Hier, les rebelles ont revendiqué la prise de cette ville portuaire, mais Tripoli a démenti, affirmant que la situation y était parfaitement calme. De fait, un journaliste de l'AFP a pu voir des rebelles en faction autour du complexe pétrolier, du commissariat et des casernes de la ville, mais sans certitude quant à l'état des forces en présence.

Dans cette même région, les insurgés ont affirmé ce samedi avoir abattu un avion de l'armée libyenne, tuant ses deux pilotes, ce que semble confirmer une vidéo vue par un correspondant de l'AFP.

A contrario, plus à l'est encore, près de Benghazi, la "capitale" de l'opposition, vingt-sept personnes ont été tuées et des dizaines blessées vendredi dans l'explosion d'un dépôt de munitions, dont les causes restent floues. A priori, il ne s'agirait pas d'un bombardement aérien, mais d'un sabotage mené par les pro-Kadhafi.

L'opposition affirme être "la seule représentante de la Libye"

A Benghazi, le Conseil national constitué par des membres de l'insurrection, mais pas forcément représentatif de toute l'opposition, a tenu sa première réunion ce samedi.

L'ex-ministre de la Justice Moustapha Abdeljalil qui préside cette instance dont la création avait été annoncée le 27 février a par la suite tenu une conférence de presse durant laquelle il s'est notamment adressé à la communauté internationale, déclarant que le Conseil national était à ce jour "le seul représentant de la Libye".

A cet égard il a précisé que le Conseil considérait les délégations diplomatiques libyennes à l'étranger qui se sont ralliées à la révolte comme ses "représentants légitimes".

Lors de cette même réunion, le Conseil a constitué une ébauche de gouvernement bis, en confiant la responsabilité des "affaires militaires" à l'un de ses membres, Omar al-Hariri, et celle desaffaires étrangères à Ali Abdelaziz al-Issaoui, ambassadeur en Inde démissionnaire et ancien ministre de l'Economie.

Entre autres tâches, M. Issaoui doit "prendre des contacts avec l'étranger afin d'obtenir une reconnaissance internationale du Conseil" a ajouté M. Abdeljalil.

Dans le même temps à Tripoli, le vice-ministre libyen des Affaires étrangères, Khaled Kaaim, a indiqué que le gouvernement avait demandé à la Ligue arabe de revenir sur la suspension de la Libye. Dans un courrier adressé le 2 mars au Conseil de sécurité de l'ONU, assurant que l'usage de la force contre les insurgés avait été "minimal", un responsable gouvernemental avait de même demandé la levée des sanctions internationales qui pèsent sur Kadhafi et son entourage.

A noter enfin sur le terrain humanitaire : selon les dernières estimations des Nations Unies, alors que plus de 191.000 personnes ont déjà quitté la Libye depuis le début des violences, quelque dix mille réfugiés feraient actuellement route vers l'Egypte.

 


Les insurgés progressent dans l'Ouest de la Libye

 

Par lefigaro.fr
Des rebelles rassemblés près de Ben Jawad, à proximité de Ras Lanouf, dans l'est de la Libye.
Des rebelles rassemblés près de Ben Jawad, à proximité de Ras Lanouf, dans l'est de la Libye. Crédits photo : Kevin Frayer/AP

Alors que les anti-Kadhafi ont poursuivi samedi leur progression vers l'ouest du pays, les forces fidèles au Guide ont mené de violentes offensives dans l'est ainsi que dans la ville de Zawiyah où des chars ont tiré sur des habitations.

22h56 : Selon une journaliste de la chaîne de télévision britannique Sky News qui se trouve dans Zawiyah, il y a eu samedi «de nombreux morts» dans cette localité, à l'ouest de Tripoli, lorsque les forces loyalistes ont tenté de reprendre cette ville aux insurgés. La journaliste explique avoir vu une foule «être prise sous le feu des militaires». «Il y a eu de nombreux morts à ce moment», a-t-elle déclaré, sans pouvoir donner de chiffre.

Selon elle, les insurgés retranchés dans la ville, qui est encerclée par les forces fidèles au colonel Mouammar Kadhafi, disposent de chars, de canons antiaériens, de missiles antichars, de lance-grenades RPG et de fusils d'assaut. Le «conseil militaire», qui est à la tête des insurgés de Zawiyah, se compose d'officiers qui ont fait défection des forces loyalistes, dont un général, a rapporté la journaliste. Les insurgés avaient pris des positions autour de la place centrale de la ville dans l'attente d'une attaque, a-t-elle dit. «A l'aube, cette attaque est arrivée, une colonne entière de chars a ouvert le feu depuis les abords de la place, puis a tenté d'y pénétrer», a déclaré Alex Crawford. «Il y a eu des échanges de tirs qui se sont poursuivis pendant au moins trois heures sans interruption». Les tirs se sont ensuite poursuivis «de manière sporadique» pendant toute la journée, a-t-elle dit.

Sky News cite des médecins de Zawiyah selon lesquels au moins 12 personnes avaient été tuées et 60 blessées dans les combats de samedi. Alex Crawford a déclaré avoir vu les corps de huit soldats des forces loyalistes.

19h47 : Les rebelles libyens affirment avoir abattu un avion des forces loyales au colonel Kadhafi près de Ras Lanouf, dans l'est de la Libye, et tué les deux pilotes, selon une vidéo qu'a pu visionner un journaliste de l'Agence France-Presse. Les images montrent les corps de deux pilotes et les restes de l'avion, un Soukhoï de fabrication russe, dans le désert près de la route à Ras Lanouf, port pétrolier que les insurgés affirment contrôler depuis vendredi, malgré le démenti des autorités libyennes. Les rebelles affirment avoir abattu l'appareil samedi grâce à l'une des batteries antiaériennes installées dans la zone.

19h19 : Les forces pro-Kadhafi qui ont attaqué samedi Zawiyah ont perpétré un «massacre» dans cette ville, selon un médecin de la ville. «La situation est catastrophique. Ils ont tué beaucoup de monde. Ils ont tué ma fille», a-t-il déclaré, la voix émue, avant de s'effondrer en pleurs. «Je ne peux rien dire de plus», ajoute-t-il.

18h50 : Le Conseil national mis en place par les représentants de l'insurrection en Libye se déclare «le seul représentant de la Libye», à l'issue de sa première réunion à Benghazi, selon l'annonce de son président, l'ex-ministre de la Justice Moustapha Abdeljalil.

18h02 : Une frégate militaire égyptienne quitte le port de Zarzis, non loin de la frontière tuniso-libyenne, rapatriant à son bord près de 400 réfugiés égyptiens. Il s'agit du troisième navire militaire égyptien depuis lundi à venir chercher à Zarzis des compatriotes ayant fui la Libye, selon les autorités portuaires locales.

16h43 : Certains insurgés ont évoqué des négociations en cours pour une entrée pacifique à Syrte, une éventualité peu probable compte tenu de la portée symbolique de la ville. Interrogé pour savoir si les insurgés allaient poursuivre leur progression vers Syrte, un soldat à la retraite qui a rejoint les rangs de la rébellion a déclaré que cela dépendrait des éventuels renforts et des conditions météorologiques. Une tempête de sable a en effet nettement réduit la visibilité samedi à Ras Lanouf.

15h57 : Des forces pro-Kadhafi ont mené une nouvelle offensive sur la ville de Zawiyah (à l'ouest de Tripoli, voir carte en bas de page) où des chars ont investi les rues de la ville, tirant sur des habitations. «Les chars sont partout dans la ville et tirent sur les habitations. J'en ai vu passer sept devant chez moi. Les tirs d'obus n'arrêtent pas», indique un habitant de la ville. «Priez pour nous», a-t-il dit avant que la communication ne soit brutalement coupée. «Je suis sous le feu. Je ne peux pas vous parler maintenant», a répondu de son côté un médecin sur le terrain, joint par téléphone.

15h30 : L'AFP confirme la prise de Ben Jawad par les rebelles. Cette ville est à une trentaine de kilomètres de Ras Lanouf, qui est tombée vendredi dans leurs mains. «Nous avons repoussés (les pro-Kadhafi) au-delà de Ben Jawad et aujourd'hui nous allons les pilonner jusqu'à ce qu'ils repartent à Syrte», a déclaré un officier qui a rejoint l'opposition au début de la révolte qui a débuté le 15 février en Libye. Ben Jawad est située à environ 90 km à l'est de Syrte, la ville natale du dirigeant Mouammar Kadhafi.

15h22 : Le porte-hélicoptères Mistral a appareillé du port de Toulon pour rejoindre le sud de la Tunisie où il va procéder à l'évacuation d'Egyptiens bloqués à la frontière entre la Tunisie et la Libye et dans l'impossibilité de regagner leur pays. Cette mission humanitaire est organisée à la demande des autorités égyptiennes.

15h00 : Selon la chaîne d'information al-Jezira, 35 chars appartenant aux forces pro-Kadhafi s'avancent vers Zawiyah, assiégée.

 

 

14h40 : Le commissaire européen maltais John Dalli a défendu samedi ses propos tenus la veille dans son pays, où il a refusé de demander le départ du pouvoir de Mouammar Kadhafi, se démarquant ainsi de la position officielle de l'UE. John Dalli, 62 ans, qui dans le passé a étroitement travaillé avec la Libye pendant de nombreuses années en tant qu'homme d'affaires, avait déclaré vendredi au cours d'un forum économique maltais qu'il ne pensait «pas avoir le droit, pas plus que quiconque, de se prononcer sur le fait de savoir si Kadhafi doit démissionner».

14h35 : Environ 200 soldats britanniques sont en stand-by pour intervenir, si besoin est, dans le cadre «d'opérations humanitaires et d'évacuation» liées à la situation en Libye, indique le ministère britannique de la Défense.

14h30 : Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé travaille «avec les Britanniques pour obtenir une résolution du conseil de sécurité de l'ONU créant une zone d'exclusion aérienne afin d'éviter les bombardements» en Libye. «Nous sommes aux côtés de tous ceux qui veulent conquérir leur liberté et réussir la transition démocratique», a souligné le maire de Bordeaux.

 

Des insurgés célèbrent leur victoire à Ras Lanouf.
Des insurgés célèbrent leur victoire à Ras Lanouf. Crédits photo : Kevin Frayer/AP

 

14h15 : De nombreux militaires ont fait défection au régime et se sont rangés aux côtés des insurgés à Ras Lanouf, rapporte al-Jezira.

14h07 : Al-Jezira révèle que des affrontements entre tribus ont eu lieu à Syrte, un des fiefs des pro-Kadhafi et ville natale du Guide. Une des tribus aurait refusé de soutenir les forces loyalistes se battant à Ras Lanouf.

14h03 : Un premier bilan des pertes humaines dans les combats à Zawiyah vient de tomber. On déplore entre 7 et 30 morts et des dizaines de blessés, selon les sources médicales citées par Reuters et l'AFP. La majorité des victimes sont des civils. «C'est horrible ce qui s'est passé ce matin dans la ville. Les mercenaires tiraient sur tous ceux qui osaient sortir de chez eux, y compris les enfants», a confié un médecin à l'AFP

13h00 : La Tunisie s'attend à un nouvel afflux de milliers de réfugiés en provenance de Libye ce week-end, après avoir enregistré moins de 3.000 passages à la frontière vendredi.

12h50 : Les autorités libyennes ont touché dans les deux dernières semaines 770 millions de dollars» en revenus pétroliers, malgré les sanctions internationales prises contre le régime de Mouammar Kadhafi, affirme le Financial Times. Les recettes générées par les exportations de pétrole «atterrissent à la banque centrale de Libye, et sont potentiellement sous le contrôle direct du colonel Kadhafi», rapporte le journal britannique.

12h45 : Les derniers Chinois ont été évacués de Libye, annonce Pékin. Le gouvernement chinois continue à envoyer des avions militaires et des charters afin d'accélérer le rapatriement de ses ressortissants se trouvant dans des pays tiers de la région. Le vice-ministre des Affaires étrangères Song Tao avait annoncé jeudi que sur 35.860 évacués, près de 21.000 avaient déjà été rapatriés en Chine. Les milliers de Chinois présents en Libye étaient employés essentiellement dans la construction de chemins de fer, le pétrole et les télécommunications.

12h15 : Zawiyah est encerclée par les forces de Kadhafi, qui ont établi plusieurs barrages, selon un correspondant de Reuters. Il n'est pas possible d'accéder à la ville.

11h50 : Le premier ministre italien Silvio Berlusconi espère que la Libye se dirige vers la démocratie, «comme en Tunisie et en Egypte», de manière à ce que Rome puisse conserver ses importants liens économiques avec Tripoli. Mais le président du Consiel met en garde contre un gel général des avoirs libyens. «Il nous faut distinguer soigneusement ce qui appartient au peuple libyen et ce qui appartient» aux Kadhafi.

10h22 : Les rebelles libyens assurent avoir repoussé l'assaut des forces pro-Kadhafi à Zawiyah. «Ils sont entrés à six heures ce matin avec des moyens importants, des centaines de soldats appuyés par des chars. Nos combattants ont riposté. Nous sommes sortis vainqueurs pour le moment et des civils sont en train de se rassembler sur la place», déclare un porte-parole de l'opposition. Les rebelles disent avoir capturé plusieurs blindés dont deux chars. Toutefois, le reflux des forces du Guide pourrait être temporaire. Selon Al-Jazeera , le colonel Kadhafi a envoyé des renforts vers Zawiyah. Les combats y auraient fait entre 150 et 200 blessés, estime un médecin. Des collègues ont affirmé à al-Jezira que les pro-Kadhafi ont exécuté plusieurs blessés.

9h40 : Au moins huit personnes ont été tuées et plus de 20 blessées dans les combats de vendredi à Ras Lanouf, dont les rebelles affirment avoir pris le contrôle.

 

A Benghazi, l'explosion, vendredi, du dépôt d'armes a tué une trentaine de personnes.
A Benghazi, l'explosion, vendredi, du dépôt d'armes a tué une trentaine de personnes. Crédits photo : Tara Todras-Whitehill/AP

 

9h33 : A Benghazi, l'explosion, vendredi, du dépôt d'armes a tué 27 personnes, selon un dernier bilan. «Nous ne savons toujours pas avec certitude si c'était un sabotage, un accident ou une frappe aérienne, mais personne n'a vu d'avion», a précisé un porte-parole du Conseil national indépendant.

9h22 : Le «Conseil national» mis en place par l'opposition libyenne pour renverser Mouammar Kadhafi et préparer une transition politique va tenir sa première réunion formelle samedi dans un lieu tenu secret. L'ancien ministre de la Justice, Moustapha Abdeljalil, qui a été l'une des premières personnalités importantes du régime à rejoindre l'opposition dans les premiers jours de la révolte, a été nommé président de l'institution, composée de 30 membres et créée mardi.

8h45 : Après Ras Lanouf, les rebelles affirment continuer leur progression vers l'ouest et contrôler Ben Jawad, située à environ 525 km à l'est de Tripoli et à une soixantaine de kilomètres à l'ouest de Ras Lanouf.

 

8h30 : Les pro-Kadhafi ont lancé une offensive à l'aube contre Zawiyah, ville la plus proche de la capitale tenue par les rebelles. Les forces pro-Kadhafi ont pénétré ce matin tôt dans la localité, situé à 60 km de Tripoli, affirment des habitants à l'Associated Press. Des blindés et des chars tirent dans des quartiers résidentiels. Plusieurs feux font rage dans la ville et des snipers s'en prennent aux personnes se déplaçant dehors. «Avec toute cette artillerie, nous assistons à des batailles et à des meurtres que nous n'avions pas vus en Irak. Je considère qu'il s'agit d'un véritable génocide», a déclaré un témoin à la chaîne Al-Arabia. Les anti-Kadhafi se sont repliés vers le centre-ville.

 

8h19 : Des rebelles ont ouvert le feu sur un hélicoptère survolant Ras Lanouf. Les insurgés libyens affirment avoir pris possession de la ville vendredi, ce que dément le gouvernement.Cependant, le correspondant de Reuters n'a aperçu aucun partisan de Mouammar Kadhafi dans la commune, qui abrite un important terminal pétrolier sur le golfe de Syrte.

8h10 : L'intellectuel français Bernard-Henri Lévy s'est entretenu cette nuit à Benghazi avec les membres du Conseil national indépendant créé par les insurgés. «Il se passe un événement extraordinaire que personne n'avait prévu. J'ai voulu comprendre par moi-même», a expliqué le philosophe, arrivé en Libye il y a deux jours. «On pouvait croire que la flamme de la liberté était à jamais éteinte» en Libye, a-t-il poursuivi. «On voit se constituer très vite ce souci du bien public».

23h50 : Le régime de Mouammar Kadhafi a réclamé vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU de suspendre les sanctions adoptées samedi dernier suite à la répression contre l'opposition libyenne. Dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, le régime souligne que le recours à la force contre les manifestants a été «minimal» et que le gouvernement était «stupéfait» par les sanctions. Tripoli réclame que les sanctions contre Mouammar Kadhafi et son entourage «soient suspendues jusqu'à ce que la vérité soit établie». Il s'agit de la première réaction officielle du régime libyen à l'ONU.

23h47 : Au moins 19 personnes ont été tuées et 40 blessées dans deux explosions qui ont détruit vendredi un dépôt d'armes près de Benghazi, fief de l'insurrection dans l'Est de la Libye. L'origine des explosions n'a pas été pas établie dans l'immédiat, mais la plupart des habitants ont exclu dans leurs témoignages une attaque de l'aviation du dirigeant libyen Mouamar Kadhafi.

23h30 : L'accès à l'internet a été coupé jeudi dans toute la Libye pour la deuxième fois en deux semaines, a indiqué vendredi Arbor Networks, société spécialisée dans la surveillance du trafic. «Cette interruption fait suite à plusieurs semaines de coupures périodiques et de baisse du volume du trafic probablement liées aux événements politiques et sociaux en cours dans le pays», a expliqué Arbor Networks.


 

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 21:25

 

 

 

Par Aschkel © 2011 www.aschkel.info

 

 

Interpol

 

 

 

 

 

Voir la liste des mandats d'arrêt - ICI

 

N°de dossier : 2011/108/0S/CCC

Data de publication -04Mars 2011-03-05

Alerte concernant les mouvements possibles d'individus dangereux et actifs.

 

Les personnes mentionnés dans le présent avis ont été identifiées come étant impliquées ou complices dans des attaques planifiées, y compris des bombardements aériens sur des populations civiles.

Ces personnes peuvent tenter de voyager ou se déplacer, ce qui constituerait une menace pour la population civile de Libye et d'autres pays.

Ces personnes sont soumises a plusieurs sanctions de l'ONU. Notamment le gel de leurs avoirs.

INTERPOL  a diffusé cet avis orange avec l'identité des personnes sanctionnées par le Conseil de Sécurité des Nations-Unis, sur le mouvement de ces personnes et de leurs actifs qui représente un danger implicite.

Cette publication est destinée a faciliter les pays membres d'INTERPOL qui sont également membres des Nations-Unies afin d'efficacement mettre en œuvre la résolution 1970.

 


 

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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