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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 07:40
Libye : les unités commandées par Motassem Kadhafi s’apprêteraient à dynamiter les installations pétrolières

mediarabe.info

mercredi 23 février 2011 - 21h20
Logo MédiArabe.Info

La télévision « Al Arabiya » croit savoir, à l’instant, que des unités de l’armée libyenne encore fidèles à Kadhafi, commandées par son fils Al Motassem Kadhafi, en charge des affaires de sécurité, s’apprêteraient à détruire les installations pétrolières et pétrochimiques. Dans la journée, plusieurs sources avaient affirmé que le Guide, dans un excès de folie, risque de détruire les gisements et les raffineries, dans une fuite suicidaire en avant. Si les informations d’« Al Arabiya » se confirment, Kadhafi aura mis ses menaces et celles de son fils Saïf al-Islam à exécution.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 15:35

MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche     fr. n° 225

 

 

Le cheikh Qaradhawi, président de l´Union internationale des savants musulmans, émet une fatwa ordonnant à l´armée libyenne d´abattre Kadhafi


Ci-dessous des extraits d´un discours du cheikh Youssef Al-Qaradhawi, président de l´Union internationale des savants musulmans, diffusé sur Al-Jazeera le 21 février 2011.


Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais sur MEMRI TV :

http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2819.htm


"…la société libyenne n´a ni parlement, ni Conseil de la Shura, ni parti politique, ni institutions..."

 

Cheikh Youssef Al-Qaradhawi : La vérité est que je ne veux rien dire à Kadhafi, parce que l´on ne doit s´adresser qu´aux gens raisonnables. Les personnes déraisonnables ne devraient pas être abordées. [Or] et homme n´est plus raisonnable. Cela fait longtemps qu´il est fou.

Parmi les signes de sa folie : le fait qu´il ait voulu devenir philosophe, qu´il ait fabriqué quelques théories, à l´instar de Marx et Mao Zedong... Il a inventé la Troisième théorie...

Nous avons pu constater son comportement étrange. Il est devenu la risée de tous les sommets arabes. C´est le plaisantin [du groupe]. Il voyage dans le monde entier affublé de ses vêtements colorés, transportant sa tente sur toute la surface du globe - peu importe ce que cela coûte - dans laquelle il accueille ses visiteurs.

Cela s´ajoute au mode de vie qu´il a imposé à la société libyenne, qui n´a ni parlement, ni Conseil de la Shura, ni parti politique, ni institutions... Il incarne à lui seul [toutes] les institutions. Il est tout et rien. Il dit : "Je ne suis pas un président." Alors qu´est-ce que vous êtes ?! Il est tout.

Si vous êtes véritablement [le père du] peuple, où est votre compassion à son égard ? Vous prétendez être un commandant et un père, mais un père tue-t-il ses enfants ?! Arrive-t-il à un commandant de tuer ses soldats ?! Et de cette manière !

Nous n´avons vu personne... Même Israël, en attaquant Gaza... Ces Juifs ont été qualifiés de cruels : "Alors vos cœurs s´endurcirent et devinrent comme des rocs, ou plus durs encore". Même les Juifs n´ont pas agi de cette manière.

[...]

Cet homme n´est même pas digne que je lui adresse la parole. Je pensais que son fils avait un minimum de bon sens… Il s´appelle Seif Al-Islam ["l´épée de l´islam"], mais il n´est que l´épée de l´ignorance pré-islamique. Il veut dresse r les tribus les unes contre les autres. Allah soit loué, les tribus les ont jetés à la poubelle.

[...]

"Allez-vous sacrifier tout un peuple pour un fou ?!"

Par conséquent, je m´adresse à l´armée libyenne, qui est assurément dotée de foi, de virilité et d´honneur. [Les soldats] ne doivent pas attaquer leur propre peuple. Qui massacrerait son propre peuple ?! Allez-vous sacrifier tout un peuple pour un fou ?!

[...]

Il est interdit d´obéir à un être humain au mépris du Créateur. Si l´armée reçoit l´ordre d´attaquer la population avec des avions, je dis qu´elle ne doit pas obéir. Au contraire, elle d oit attaquer celui qui lui a donné cet ordre.

"Quiconque au sein de l´armée peut tirer une balle sur lui, débarrassant ainsi le pays et le peuple de sa personne, doit le faire."

 

J´émets donc ici-même une fatwa aux officiers et soldats qui sont en mesure d´abattre Mouammar Al-Kadhafi : Quiconque parmi eux peut tirer une balle sur lui, débarrassant ainsi le pays et le peuple de sa personne, doit le faire. Cet homme veut exterminer le peuple, et je protège donc le peuple.

Je déclare que tous ceux qui peuvent tirer une balle, et nous soulager, ainsi que la Libye et son grand peuple, du mal et du danger de cet homme, doit le faire. [...]< /SPAN>"



 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l´intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d´accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

 

 

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 15:28

 

 

 

Politiquement-incorrect-en-France-copie-1.jpg

 

Dossier Onu et Consorts

 

Merci Gabriel

 

 

Lybie - TUER AVEC RETENUE 

Par Gabriel Lévy

pour 

 © 2011 www.aschkel.info 

 

Qu’en termes galants, la chose est dite.

23 février 2011

 

 

C’est ainsi que l’institution inutile, néfaste, malfaisante – l’ONU, vous l’avez compris – vient de s’exprimer, à propos des massacres libyens : « Les quinze pays membres du Conseil de sécurité "ont demandé aux autorités libyennes d'agir avec retenue", alors que Mouammar Kadhafi a promis "un bain de sang" si les troubles se poursuivaient » (Le Monde du 23 février 2011)


Traduisez, l’ONU demande de tuer avec retenue.


L’ONU a vite oublié que la Lybie a présidé son Conseil des Droits de l’Homme à partir de 2003 ; qu’en mai 2010« lors d'un vote secret, le pays dirigé par le colonel Mouammar Kadhafi a obtenu l'appui de 155 des 192 États membres de l'ONU, largement plus que la majorité absolue nécessaire (97) pour être élu. Les résultats ont été annoncés par le président de l'Assemblée générale, le Libyen Ali Triki ».


Récemment, sous les auspices de la Lybie, une ONU, toujours malfaisante, a décidé de renouveler cette triste conférence, dite de DURBAN, où fleurent bon les injures et les haines et la France s’est totalement associée à cette décision.


Ce qui ne surprendra pas, compte tenu de la dilection de la France pour les grandes constructions utopiques. Ainsi, l’Union pour la Méditerranée l’a-t-elle contrainte à fréquenter les infréquentables, telles la Syrie et la Lybie. Bien sûr,"il est légitime que la France entretienne des relations d'Etat à Etat dans le respect du droit international", mais était-elle obligée de se prêter sans retenue à des embrassades ?


Rien n’obligeait, à notre avis, la France à faire entrer dans le concert international celui que l’on qualifiera 3 ans plus tard de bourreau.


Mais tel n’était pas l’avis du premier ministre lorsqu’il justifiait ( peut-être sur ordre) la diplomatie "réaliste" de Nicolas Sarkozy » devant la communauté française à Buenos Aires : "La France reçoit le colonel Kadhafi parce que le colonel Kadhafi a libéré les infirmières bulgares et parce que le colonel Kadhafi s'est engagé dans un processus de réintégration dans la communauté internationale." "Que les donneurs de leçons tournent sept fois leur langue dans leur bouche ! Laisser les infirmières bulgares croupir dans les geôles libyennes, ç'aurait été un crime. (...) Nous avons besoin que la Libye, dans le cadre des relations inter-méditerranéennes, redevienne un pays avec lequel on puisse discuter, et redevienne progressivement un pays où les droits de l'homme soient respectés".


Même notre premier ministre, d’habitude plus avisé, avait entonné les trompettes de la (nouvelle) renommée… Mais il nous laissait assez de temps pour tourner 7 fois notre langue dans notre bouche avant de rappeler  que « l’on ne fait pas de politique  avec de la morale , mais on n'en fait pas davantage  sans » (André Malraux : L’espoir)

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 15:26

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a déclaré mardi qu'il nettoierait "la Libye maison par maison" si les manifestations contre son régime se poursuivent.Lire la suite l'article

Dans un discours fleuve retransmis par la télévision libyenne, il a affirmé qu'il ne cèderait pas le pouvoir, jurant de ne pas quitter son pays et se disant prêt à y "mourir en martyr".

Il a traité les manifestants de "rats et mercenaires" qui veulent transformer la Libye en Etat islamique.

"Mouammar Kadhafi est le chef de la révolution, je ne suis pas un président qui démissionne (...) C'est mon pays. Mouammar n'est pas un président qui abandonne son poste. Mouammar est le chef de la révolution jusqu'à la fin des temps", a-t-il dit.

Dans un discours incendiaire prononcé apparemment devant un bâtiment bombardé en 1986 par l'aviation américaine, il a déclaré qu'aux termes de la loi libyenne, les manifestants méritaient la peine de mort.

Brandissant le point, il a exhorté la population à descendre dans la rue mercredi pour le soutenir et il a annoncé la formation de nouveaux comités révolutionnaires le même jour.

Il a aussi affirmé que les Libyens pouvaient avoir la constitution ou le système de leur choix.

Nicole Dupont et Philippe Bas-Rabérin pour le service français

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 09:58
Les Etats-Unis ont la capacité d’aider les Libyens à vaincre Kadhafi

Si des mercenaires arrivent pour sauver le dictateur, les Etats-Unis et l’ONU doivent se mobiliser pour arrêter le massacre.

Par PAUL WOLFOWITZ

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info

http://online.wsj.com/article/

SB10001424052748704476604576158584257313372.html

 

Mouammar Kadhafi est l’un des despotes les plus méprisables au monde. Depuis 42 ans, il a retenu ses sujets au cœur d’une prison d'effroi, qui, par comparaison, ferait ressembler l’Egypte de Moubarak à un pays libre. Il a entraîné et soutenu des serial-killers comme Charles Taylor et Foday Sankoh, alimentant d’horribles guerres au Libéria, en Sierra Leone et dans d’autres pays d’Afrique, qui ont fait des centaines de milliers de morts, parmi les Africains – on estime les pertes de la seule guerre au Libéria à 200 000 morts, soit 5% de sa population. Et c’est bien lui, et non son agent Abdel Baset al-Meghrabi, qui a été accueilli en héros, une fois de retour en Libye, l’an dernier – et sur lui que porte la responsabilité ultime de l’attentat contre le vol 103 de Pan Am et la mort de 270 civils innocents.

Il est difficile de comprendre pourquoi les Etats-Unis restent équivoques, alors qu’ils devraient exprimer un soutien clair pour les Libyens remarquablement courageux que Kadhafi est en train de massacrer [sous nos yeux]. Il n’y a aucun moyen de savoir ce qui pourrait faire suite au renversement du dictateur libyen, alors que Kadhafi s’est assuré qu’aucune gouvernance alternative ne puisse seulement montrer son visage, qu’aucun groupe émanant de la société civile ne puisse s’organiser, et que des mercenaires étrangers se renforcent, pour remplacer ce genre de militaires professionnels qui ont agi avec discernement en Tunisie et en Egypte. La menace que des groupes islamistes – parmi les seuls capables de s’organiser dans de telles conditions de répression extrême – puissent exploiter un vide politique libyen est patent. Mais il n’y a pas de raison d’espérer, non plus, en une continuation de la sinistre bouffonnerie de Kadhafi.

Les Etats-Unis doivent s’engager, sans plus attendre, aux côtés du peuple libyen – et de nos principes et valeurs. Plus longtemps le bain de sang en cours se poursuivra, pire sera ce qui en découlera. Le silence des Etats-Unis, au cours de ces derniers jours cruciaux nous a valu les railleries de commentateurs dans les médias arabes, qui ont republié avec délectation la photo, datant de 2009, de la Secrétaire d’état Hillary Clinton en compagnie de l’un des fils les plus atroces de Kadhafi, Mutassim [ndlr : à la tête de la répression à Tripoli, actuellement]. Nous n’obtiendrons plus la moindre écoute d’une Libye de l’après-Kadhafi si c’est ainsi que nous continuons à être perçus.

Une déclaration claire de soutien américain serait déjà significative par elle-même. Mais la situation requiert une action d’urgence, et pas seulement de la rhétorique améliorée. Malheureusement, nos options ne sont pas ce qu’elles auraient dû être si les décideurs politiques américains, depuis des années, avaient développé des relations avec des forces d’opposition potentielles. Quoi qu’il en soit, il y a énormément de choses que nous devons prendre en considération.

Il existe une pénurie désespérante de fournitures médicales dans les rares hôpitaux de Benghazi. L’Associated Press rapporte que des Libyens vivant en Egypte font passer des produits d’urgence en Libye. Ayman Shawki, un juriste de la ville frontalière égyptienne de Matrouh a fait savoir que la puissante tribu Awlad Ali, dont les membres vivent dans la zone frontalière, se sont portés volontaires pour transporter ces produits en Libye. Les Etats-Unis pourraient les y aider directement ou encourager des organismes de dons privés à déployer de tels efforts, comme on l’a fait pour le Tsunami en Indonésie ou le tremblement de terre en Haïti.

Les Etats-Unis devraient également faire pression pour la suspension de la Libye en tant que membre du Conseil des droits de l’homme à l’ONU. On devrait enquêter sur la crédibilité des informations disant que les responsables d’Ambassades de Libye ont menacé les étudiants aux Etats-Unis, pour les forcer à assister à des manifestations favorables au régime, à Washington. Et une enquête devrait être diligentée de façon urgente au sujet des rumeurs que des hommes de main du dictateur tunisien Zine El Abidine Ben Ali organisent des avions bourrés de mercenaires à destination de la Libye. Si ces rumeurs ont quelque consistance, les Etats-Unis doivent travailler avec les responsables en France, en Tunisie et partout ailleurs, pour mettre immédiatement un terme à une telle activité.

Peut-être que l’assistance la plus pertinente que les USA pourraient apporter serait de briser le blocus des communications grâce auquel le régime Kadhafi est en train d’isoler le peuple libyen et de dissimuler ses derniers crimes. Un tel effort peut inclure le simple fait de distribuer des cartes SIM aux Libyens qui ne peuvent plus utiliser leurs téléphones ou qui redoutent que leurs appels téléphoniques ne soient plus sécurisés.

Il y a encore bien plus que les départements et agences du Gouvernement américain peuvent faire pour assister le peuple libyen – particulièrement pour déverrouiller le blocus sur les communications- , mais cela exigerait une déclaration de politique claire, laquelle a, jusqu’à présent, fait défaut.

Depuis des jours, les porte-parole de diverses administrations, dont celui de la Présidence, n’ont rien su faire de plus que de réciter le mantra selon lequel « les Gouvernements du Bahreïn, de Libye et du Yémen » devraient faire preuve de « retenue pour répondre aux manifestations pacifiques », comme s’il s’agissait surtout de montrer qu’il n’y a aucune différence entre les erreurs des dirigeants du Bahreïn et les records de brutalité, de terreur et de massacres des manifestants pacifiques par Kadhafi.

Dans la rencontre avec la presse de dimanche sur NBC, l’Ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Susan Rice a refusé de répondre clairement à la question de savoir si Kadhafi était en train de tuer des manifestants, rétorquant plutôt qu’« il y a eu moins de violence, vraiment très peu à Tripoli », alors qu’ « à Benghazi –les zones côtières- nous sommes très préoccupés au sujet des rapports disant que les forces de sécurité tirent à balles réelles contre les manifestants pacifiques ».

Plus tard, ce même dimanche, le Département d’Etat a juste commencé à feindre de combler son retard sur les évènements, en publiant une déclaration qui appelait les responsables libyens à mettre en application «  leurs engagements déclaratifs… à préserver les droits des manifestants pacifiques » et à « tenir pour responsable tout officier de sécurité qui n’agirait pas en concordance avec ces engagements ». Presque aussitôt après que cette déclaration ait été faite, quoi qu’il en soit, cela n’a pas empêché le fils de Kadhafi, Saïf, de diffuser son discours répugnant, menaçant ses sujets de grabuge et de guerre civile. De façon stupéfiante, un membre important de l’Administration, qui a préféré rester anonyme, a alors déclaré devant CNN, que la Maison Blanche était en train « d’analyser » ce discours, pour voir «  les possibilités qu’il offrait en matière de réformes significatives ».

0222libyaam01

Associated Press

Moammar Gadhafi in a video image broadcast on Libyan state television Tuesday

 

 

Sur la Libye, même le gouvernement britannique s’est montré plus réactif que l’américain. Samedi, le Ministre des Affaires étrangères britannique, William Hague a condamné la « violence inacceptable » de Kadhafi contre les manifestants et exprimé ses préoccupations au sujet des rapports faisant état de tirs à l’arme lourde et de snipers contre les protestataires. Ces rapports, a dit M. Hague, « sont horrifiants. Et… juste parce qu’il n’y a pas de caméras de télévision présentes sur place… cela ne signifie pas que le monde ne voit pas -ni ne comprend- ce qui se passe ».

On peut remercier le ciel, la politique américaine semble avoir un peu progressé, depuis. «  Il est temps, désormais, de mettre un terme à ce bain de sang innacceptable », a déclaré la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, dans un discours puissant, même s’il arrive un peu tard, lundi. Mais encore, elle a coupé court aux appels à une transition rapide du pouvoir, comme l’Amérique aurait pu le faire, tel que cela s’est passé, en regard des évènements en Egypte.

Ce que les Etats-Unis devraient réellement faire, maintenant, c'est de lancer des enquêtes sur la foi des rapports disant que des mercenaires traduisent par leurs exactions les menaces de Saïf de renvoyer le pays à l’âge de pierre. Si ces rapports sont véridiques, les Etats-Unis doivent pousser le Conseil de Sécurité des Nations-Unies à décréter une action [y càmpris militaire] pour arrêter le massacre.

Mr. Wolfowitz, est conférencier épisodique à l’American Enterprise Institute, il a servi l’état en tant qu’assistant au Secrétariat de la Défense et en tant qu’Ambassadeur des Etats-Unis en Indonésie. 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 08:02

 

 

LIBYE - 400 morts, mais toujours membre de la commission des Droits de l'Homme de l'ONU
par Gerard Fredj

www.israel-infos.net

 
La Ligue arabe a suspendu l'adhésion de la Libye, alors que les manifestations auraient fait plus de 400 morts. L'ONU a, mardi soir, demandé une enquête internationale, évoquant de "possibles crimes contre l'Humanité.

Mais le "Machin", jamais en retard d'une contradiction, maintient la Libye comme membre de sa commission des droits de l'Homme.

Les ressortissants étrangers cherchent à fuir par tous les pays, alors qu'on apprenait que les voies d'accès à l'aéroport de Tripoli seraient maintenant difficiles d'accès.

Près de 400 français étaient attendus à Roissy mardi soir.
Un peu partout dans le monde, les ambassadeurs libyens font défection et abandonnent leur poste ; cela a été le cas mardi de l'ambassadeur aux USA.
De même, le représentant libyen en Indonésie a démissionné, dénonçant " les soldats qui tuent les manifestants sans merci avec des moyens disproportionnés, des armes lourdes, des avions de chasse et des mercenaires ".

Dans la journée, on apprenait également le départ de diplomates en poste au Bengladesh ou en Chine. La délégation libyenne à l'ONU a appelé Kadhafi à démissionner.

Barack Obama n'a pas encore appelé au départ de Kadhafi.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 18:00

MEMRI Middle East Media Research Institute

Dépêche   spéciale n° 3606

 

Seif Al-Islam Al-Kadhafi, fils du dirigeant libyen, menace de se battre jusqu´à la dernière balle et prévient : "Des rivières de sang couleront dans toutes les villes de la Libye"
 
Ci-dessous des extraits d´une allocution de Seif Al-Islam Al-Kadhafi, fils du dirigea nt libyen Mouammar Al-Kadhafi, diffusée sur Al-Arabiya le 20 février 2011.

 

Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais : http://www.memri.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/2818.htm

"…la région subit un tremblement de terre ou une tempête - la tempête du changement, de la démocratie et de la libération"

 

Seif Al-Islam Al-Kadhafi : Je me suis dit que je devais vous parler. De nombreux Libyens m´ont pressé de faire la lumière sur les faits et de mettre les pendules à l´heure concernant les événements actuels en Libye.

[...]

Nous sommes tous conscients du fait que la région subit un tremblement de terre ou une tempête - la tempête du changement, de la démocratie et de la libération. Appelez ça comme vous voulez. Cette région subit d´énormes changements, ce à quoi nous attendions depuis longtemps. Nous avions prévu que cette partie du monde aurait à subir d´énormes changements, et que si ces changements ne venaient pas des gouvernements et des régimes, ils viendraient des peuples. En c´est ce qui est arrivé dans plusieurs pays arabes.

Nous savons tous - et je ne vais pas tourner autour du pot, parce que les temps sont durs, nécessitant franchise et  sincérité... Aujourd´hui, je ne vous dirai rien que la vérité. Nous savons que des éléments de l´opposition vivent à l´étranger, et qu´ils ont de nombreux amis, assistants et alliés en Libye. Ce n´est pas un secret. La Libye a des opposants. Ils ont commencé à imiter ce qui s´est passé en Egypte, se servant de la "Révolution Facebook".

[...]

"…une erreur a été commise par l´armée, parce que les citoyens ont essayé de confr onter l´armée"

 

Les événements ont provoqué une grande fitna [combats internes] et un mouvement de sécession qui menace non seulement notre cohésion nationale, mais l´unité de la Libye en tant que nation et également en tant qu´État.

Bien sûr, il y a eu des victimes. Cela a accru les troubles au sein des masses de Benghazi, mais nous devons être honnêtes et nous demander pourquoi ces victimes. Il existe une autre raison : une erreur a été commise par l´armée, du fait que les citoyens aient essayé d´affronter l´armée en attaquant ses bases et la police. Ces forces se sont retrouvées da ns une situation psychologique difficile, d´autant plus que l´armée n´est pas formée pour disperser les manifestants. Elles ont donc ouvert le feu et, par conséquent, il y a eu des victimes.

[...]

Malheureusement, des citoyens libyens sont morts. C´est une tragédie, indépendamment du fait que la police, l´armée, et les citoyens aient une vision différente des événements.

[...]

La Libye n´est pas la Tunisie ou l´Egypte. La Libye est composée de clans et de tribus. Il existe des alliances. La Libye n´a pas de société civile avec des partis politiques. Non, la Libye est compo sée de clans et de tribus.

[...]

"Il y aura la guerre civile en Libye… Si une sécession a lieu, qui va nous donner à manger et à boire ? Qui va contrôler les puits de pétrole ? Qui est capable de gérer le secteur pétrolier en Libye ?"

 

Il y aura la guerre civile en Libye. Nous reviendrons à la guerre civile de 1936. Nous allons nous entre-tuer dans les rues. La Libye n´est pas la Tunisie ou l´Egypte. La Libye a du pétrole, et c´est ce qui a uni le pays. Une compagnie pétrolière américaine a joué un rôle central dans l´unification de la Libye.

Nous avons une seule source de revenu : le pétrole. Il se trouve dans le ce ntre de la Libye - et non à l´est ou à l´ouest. Il se trouve au centre et au sud de la Libye. C´est de ce pétrole que vivent cinq millions de Libyens. Si une sécession a lieu, qui va nous donner à manger et à boire ? Qui va contrôler les puits de pétrole ? Qui est capable de gérer le secteur pétrolier en Libye ?

[...]

Nous serons obligés de quitter la Libye, parce que nous ne saurons pas partager le pétrole. Il y aura la guerre, et toute la Libye sera détruite. Il nous faudra 40 ans pour parvenir à un accord sur la façon de diriger le pays, car tout le monde voudra être président, ou Emir, et tout le monde voudra diriger le pays.

La Libye n´est pas < st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Tunisie">la Tunisie ou l´Egypte. La Libye n´est pas la Tunisie ou l´Egypte.

[...]

"Des rivières de sang couleront dans toutes les villes de la Libye."

 

Aujourd´hui, nous sommes à la croisée des chemins. En tant que Libyens, nous sommes tous confrontés à une décision historique. Soit nous parvenons à un accord aujourd´hui, et nous disons : Nous sommes Libyens, ceci est notre pays et nous voulons des réformes, plus de liberté, plus de démocratie, de véritables réformes, et ainsi de suite...

Nous nous sommes mis d´accord là-dessus, et le sujet devait être abordé lors de la prochaine [session du] Comité général du peuple. Aujourd´hui, nous exigeons, comme solution finale - avant qu´il ne soit trop tard et que nous devions recourir aux armes… Les cinq millions de Libyens recourront tous aux armes. La Libye n´est pas la Tunisie ou l´Egypte. Frères, nous sommes composés de clans et de tribus, et nous allons tous recourir aux armes. Nous avons tous des armes aujourd´hui.

Au lieu de pleurer sur ces 84 victimes, nous allons pleurer sur des centaines de milliers de morts. Des rivières de sang couleront dans toutes les villes de la Libye. Vous quitterez la Libye, parce que le pétrole cessera de couler, et les entreprises étrangères quitteront la Libye [dès] demain. Les compagnies pétrolières quitteront la Libye. Le ministère du pétrole cessera de fonctionner, et demain, il n& acute;y aura ni pétrole, ni argent.

Il n´y aura pas de pain. Aujourd´hui, le pain est vendu à Beida pour un dinar et demi. Dans une semaine, il dépassera les 100 dinars. Dans un an, le pain sera vendu pour son pesant d´or en Libye.

Par conséquent, je vous le dis, pour la dernière fois avant que tous les Libyens n´en viennent aux armes : si l´on perd le contrôle de la situation et que nous nous retrouvons pris dans la guerre civile, la sécession et l´anarchie, comme ils le veulent pour la Libye...

"Nous allons convoquer la Commission générale du peuple, avec un programme clair : la ratification d´un ensemble de lois qui ont déjà fait l´objet d´un accord : une loi pour la presse, une loi pour la société civile, un nouveau code pénal"

 

Avant d´en arriver là, et que tous les Libyens soient obligés de s´armer pour se protéger, et qu´il y ait un bain de sang, je dis : Demain, nous allons lancer une initiative historique nationale. En 48 heures... trois jours... un jour... six heures..., nous allons convoquer la Commission générale du peuple, avec un programme clair : la ratification d´un ensemble de lois qui ont déjà fait l´objet d´un accord : une loi pour la presse, une loi pour la société civile, un nouveau code pénal. Ce seront des lois modernes, conformes à l´esprit des événements actuels dans le monde. Ces lois ouvriront de nouveau x horizons à la liberté, en supprimant bon nombre des restrictions actuelles et des châtiments stupides, et en entamant un dialogue national sur la constitution de la Libye.

[...]

"Le colonialisme est de retour. Il va revenir. Les Européens et les Américains vont revenir en Libye de force."

 

Le ministre italien des Affaires étrangères m´a appelé et s´est enquis de la situation. Permettez-moi de vous dire ceci : Préparez-vous au colonialisme, en plus de tout le reste. Le colonialisme est de retour. Il va revenir. Les Européens et les Américains vont revenir en Libye de force.

Croyez-vous que l´Europe, l´OTAN et les Etats-Unis vont autoriser la création d´émirats ? En deux jours, deux émirats islamiques ont été créés. En l´espace d´un mois, il y aura 15 émirats. Accepteront-ils la présence d´émirats islamiques dans le bassin méditerranéen ? Ils ne l´ont pas acceptée en Somalie ou en Afghanistan, et ils sont allés jusqu´au bout du monde pour les combattre. Croyez-vous vraiment qu´ils les accepteront en Libye – à une demi-heure de la base américaine de Crète et à une heure de l´Italie ?!

[...]

Je voudrais dire à mes frères libyens que Mouammar Al-Kadhafi n´est pas Zine Al-Abidine ou le président Moubarak. Il n´est pas un président de type traditionnel ou classique. Il est un leader populaire.

[...]

"A partir de maintenant, l´armée va jouer un rôle central en imposant la sécurité et l´ordre, quel qu´en soit le prix"

 

Ensuite, il y a l´armée. L´armée est encore en bon état et a des capacités.A partir de maintenant, l´armée va jouer un rôle central en imposant la sécurité et l´ordre, quel qu´en soit le prix, parce que nous parlons de l´unité et de l´avenir de la Libye, de son peuple et de ses citoyens.

Il n´y a pas d´autre possibilité que d´adopter une position ferme. Je vous dis que l´armée va jouer un rôle central dans ce domaine, que l´armée libyenne n´est pas comme l´armée tunisienne ou égyptienne.

Notre armée appuiera la Libye et Mouammar Al-Kadhafi jusqu´à la dernière minute, et elle sera victorieuse, si Allah le veut. Tout va rentrer dans l´ordre. Nous allons détruire tous les repaires de faiseurs de troubles.

[...]

En tout état de cause, notre moral est bon. Le dirigeant Mouammar Kadhafi est ici, à Tripoli, menant la campagne. Nous le soutenons, et les forces armées le soutiennent. Des dizaines de milliers de personnes sont en route pour Tripoli. Nous ne céderons pas la Libye à perte. Nous nous battrons jusqu´au dernier homme, la dernière femme, la dernière balle. En aucun cas nous ne quitterons le pays.


Al-Jazeera, Al-Arabiya et la BBC peuvent bien se moquer de nous. Que ces tyrans et ces traîtres, qui vivent à l´étranger, rient tant qu´ils le veulent, et disent que nous détruisons notre pays, mais nous ne le quitterons pas.


 

 

      

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 14:59

  
DEBKAfile Reportage exclusif  22 février 2011, 1:22 PM (GMT+02:00)

 

Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2011 lessakele  et © 2011 aschkel.info


http://www.debka.com/article/20694/ 

Tags:  Libya      Qaddafi    Tripoli 

 

 

Muammar Kadhafi dans un discours de combat depuis Tripoli

 

 

Même après que deux pilotes aient fait défection pour Malte, l’armée de l’air libyenne, forte de 22 000 hommes déployés sur 13 bases, demeure le pilier de la survie de Mouammar Kadhafi contre le mouvement populaire massif et le dissentiment international [quant à ses méthodes de répression]. Les sources militaires de Debkafile rapportent que 44 avions de transport aérien et un nombre équivalent d’hélicoptères ont rapidement emmené, depuis le Sahara, les hommes des milices tribales restées loyales et les ont déposés dans les rues de Tripoli, lundi 21 février.

 

 

Kadhafi les a rassemblés pour combler les rangs creusés par les défections d’unités de l’armée [NDLR : d'après Asharq Al Awsat, le Général Abu Bakr Younes est en résidence surveillée pour désobéissance] et l’importante milice tribale qui a fraternisé avec le peuple.

 

C'est l’un des fils du dirigeant, Mutassim Kadhafi, qui est aux commandes de la répression à Tripoli. Les avions de l’armée de l’air, la plupart issus de l’inventaire de la force aérienne libyenne, comprenant 226 engins d’entraînement et des hélicoptères à mitrailleuses lourdes embarquées, ont bombardé et mitraillé la foule à l’arme lourde pour disperser toute tentative de tenir la moindre manifestation dans les divers quartiers de la ville.


A la suite de quoi, « l’armée populaire libyenne » de Mutassim a vidé les rues de leurs manifestants. .

 

Les tactiques employées par Kadhafi et ses fils, ont, d’abord, consisté à lâcher la bride aux manifestants et à les laisser se déchaîner à travers la ville, brûler les locaux de la télévision d’état et des bâtiments du gouvernement et ainsi générer, parmi eux et en Occident, l’impression que la dynastie Kadhafi était vraiment sur le point de tomber.

 

 

Mais quand les manifestants se sont déployés pour prendre le contrôle du reste de la capitale, ils ont été bombardés depuis l’air et pris pour cibles par les milices tribales, qui n’ont eu aucun scrupule à tirer directement sur les foules de civils.

 

Aux petites heures du mardi 22 février, quand Kadhafi est réapparu sur les écrans pour faire la démonstration qu’il était bien à Tripoli, il avait, à nouveau, le contrôle de la capitale.

 

Par une tactique identique, il a, d’abord, tenté de juguler les critiques internationales contre lui, en envoyant son fils le plus respectable, sur un ton courtois, Saïf al-Islami -qui a réussi à convaincre beaucoup de gens influents en Occident qu’il était « modéré », en comparaison de son père-, pour défendre le dossier Kadhafi, lors d’un entretien télévisuel, dimanche 20 février. Dans les coulisses, un autre de ses fils, Mutassim, commandant suprême de l’Armée populaire, concevait les plans d’une répression cruelle dans la capitale. Dans les profondeurs du Sahara, leur père levait une armée tribale dévouée à se battre pour leur survie.

 

Lorsque Mouammar Kadhafi a rendu public son discours de victoire, mardi, celui-ci résonnait comme les propos du “Fou du Moyen-Orient” – un sobriquet qui lui a été donné par feu Ronald Reagan. Mais, en moins de 60 secondes, il avait envoyé son message, disant que, même si les bâtiments étaient en feu à Tripoli, il tenait encore bon et qu’il était déterminé à punir tous ses ennemis, qu’il a congédié d’une verve pleine de mépris, les traitant de « chiens d’étrangers » et de « gangs de terroristes agitant une jeunesse désorientée, exploitée et nourrie à coup de pilules hallucinogènes ».

 

Nos sources militaires décrivent sa stratégie pour rester au pouvoir comme reposant, en tout premier lieu, sur la consolidation de son emprise sur Tripoli, puis ensuite l'utilisation de la ville comme base pour des opérations militaires, afin de regagner le contrôle du reste du pays, dont la Cyrénaïque.

 

Le dirigeant libyen n’a pas encore lancé toutes ses ressources militaires dans la bataille pour sa survie. Sa marine est encore en réserve. Mais sa puissance aérienne substantielle sera cruciale dans le combat pour reconquérir les villes côtières de Cyrénaïque et arracher Benghazi et Tobrouk des mains des rebelles.

 

Kadhafi ne montre pas le moins du monde qu’il ait pu se laisser intimider ou être, en quoi que ce soit, dissuadé par la répulsion internationale quant à ses méthodes et les condamnations qu’on peut attendre de la part du Conseil de Sécurité de l’ONU et de la Ligue Arabe, ces deux instances devant tenir, plus tard ce mardi, des séances d’urgence sur la situation en Libye. L’ambassadeur-adjoint de la Libye à l’ONU a accusé le dirigeant de « génocide » et des crimes de guerre contre son propre peuple » et plusieurs ambassadeurs ont démissionné ou refusé de représenter plus longtemps son gouvernement. Mais Kadhafi est, de plus en plus, engagé sur le sentier de la guerre. 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 13:14

Tamazgha appelle à l’intervention de la communauté internationale...

http://tamazgha.fr/Tamazgha-appelle-a-l-intervention.html

Tamazgha (Paris) appelle la communauté internationale à intervenir pour stopper le fou de Tripoli dans son entreprise génocidaire qu’il exécute sous les yeux du monde entier.

 
Nous publions ci-après l’appel de l’organisation.

 



Appel
Pour une intervention urgente
de la communauté internationale en Libye...

Tamazgha, Organisation non gouvernementale de défense des droits des Imazighen (Berbères), est scandalisée par le silence et l’inertie de la communauté internationale face à la situation dramatique que subit le peuple libyen du fait d’un tyran d’un autre âge.

Tamazgha appelle la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à condamner fermement les massacres que commet le régime de Kadhafi sur le peuple libyen. Et si nécessaire, la communauté internationale doit intervenir au plus vite afin que cessent ces massacres.

La situation dépasse tout entendement. Le Conseil de sécurité des Nations Unies ne devrait-il pas convoquer une réunion urgente en prévision d’une intervention militaire qui mettrait fin à la folie d’un voyou génocidaire ?

Les peuples berbères n’ont-ils pas trop souffert des tyrannies en place pour que, aujourd’hui, ils en arrivent à subir « la solution finale » ?

Paris, le 22 février 2011.

Tamazgha
47, rue Bénard – 75014 Paris
Tel : 09.51.90.76.91.
E-mail : tamazgha@wanadoo.fr



Télécharger l’appel en format PDF :
PDF - 144.7 ko
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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 23:15
Libye : des explosions dans un camp militaire d’Ajdabiya, qui aurait été bombardé par des avions inconnus
lundi 21 février 2011 - 13h39
Logo MédiArabe.Info

La télévision « Al Jazeera » souligne que des explosions ont été entendues dans un camp militaire libyen situé dans la région d’Ajdabiya, dans l’Est du pays. Le camp aurait été bombardé par des avions dont l’identité est restée inconnue, précise la télévision. Ajdabiya est située au sud de la ville de Benghazi qui avait été décrétée « ville libérée », dimanche, après le ralliement d’unités de l’armée libyenne à la révolte populaire. Ce ralliement pourrait avoir justifié le bombardement du camp militaire par les unités encore fidèles au Guide Kadhafi.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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