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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 20:22

 

 

Où Peut Aller un Journaliste au Moyen Orient ?

Cet article expliquerait la densité de journalistes étrangers résidant en Israël

 

Par Nabil Sharaf elDine, journaliste et analyste politique égyptien.

Paru dans le Jerusalem Post - édition Internationale du 25/11/10

Titre d'origine "Irions-nous en Israël ?"

Traduit par Albert Soued, http://soued.chez.com  pour www.nuitdorient.com

 

Pour un journaliste arabe voulant exercer sérieusement sa mission de journaliste, il est difficile aujourd'hui de trouver au Moyen Orient un lieu sûr, à l'exception d'un seul état que les démagogues arabes continuent d'appeler "l'entité supposée", l'état d'Israël…

 

Depuis mon enfance j'étais hanté par un engouement pour "Bilad al Sham", la Grande Syrie  -- incluant le Liban, la Jordanie, la Palestine – Cette fascination a commencé quand je reconnaissais les voix de chanteurs de cette région tels que Sabah Fakhry (né en 1933). Ces souvenirs et leurs images me sont apparus lors d'un vol en direction de cette "terre de beauté", rêvant de soirées féériques à Alep, visitant les vieux marchés de Damas et traînant dans ses cafés. Ces images-flash me taraudaient encore lorsque l'avion a atterri à l'aéroport de Damas, mais dans la ½ heure tout s'évanouissait.

Je fus écarté par un officier de police qui contrôlait mon passeport. Il me fit signe de patienter un instant pendant qu'il vérifiait une liste de noms, "travail de routine" me dit-il. Quelques minutes plus tard, un homme en civil au visage sinistre me demanda de le suivre. Je demandais à prendre mes bagages, "ils sont déjà là, dans ce bureau" me di-il…

Deux heures ou plus passèrent, alors que j'attendais sur un siège inconfortable dans un réduit faisant penser à une cellule d'incarcération. Un 3ème officier se présenta pour me harceler de questions, commençant par mon métier douteux de journaliste et ma marque favorite de cigarettes – Marlboro rouge. Je répondais calmement essayant en vain d'adoucir son ton tranchant. Il me dit avec dédain "Votre cas est en cours d'examen", ajoutant qu'il me donnerait le résultat incessamment. Une heure plus tard, un 4ème officier apparut, encore plus sinistre, me disant, comme si j'étais l'ambassadeur du diable, "Vous n'êtes pas le bienvenu en Syrie, c'est une décision à haut niveau et je n'ai pas à vous l'expliquer".

Après avoir sérieusement fouillés mes bagages, je fus mis dans un avion pour le Caire. Je me suis alors demandé ce qui m'arrivait, peut-être des éditoriaux d'opinion ou des interviews à la TV où j'ai dû critiquer des dirigeants syriens… Cette expulsion de Syrie a eu lieu il y a 18 mois. A l'époque j'ai préféré ne pas en parler, ne voulant pas faire état d'un incident somme toute mineur, surtout dans un pays au régime dictatorial, dirigé par un homme ayant hérité son pouvoir. Mais je ne pouvais m'empêcher de sourire amèrement à chaque fois que j'entendais des officiels syriens débitant tels des perroquets le slogan officiel du part Baath "Une nation arabe avec un message éternel", ayant maintenant compris ce que cela voulait dire.

 

J'ai voulu aller à Beyrouth pour écouter le concert de la déesse Fayrouz, prévu à l'hôtel al Bayal et je me préparais à cet évènement auquel on assiste une-fois-dans-la-vie. J'ai donc téléphoné à un journaliste et ami libanais. Il était terrifié par mon projet osé et surpris par ma naïveté – comment allais-je au Liban, alors que j'étais réputé pour avoir attaqué le H'ezbollah – en effet j'avais qualifié cette milice shiite de fauteur de guerre, satellite de l'Iran qui avait des aspirations hégémoniques dans la région. En fait, il m'est sorti de la tête que les hommes du H'ezbollah contrôlaient de facto, l'aéroport de Beyrouth – un autre étonnement de mon correspondant qui craignait pour ma sécurité.

 

Malgré qu'il ait fait partie intégrante de l'Egypte, puis-je me sentir assuré d'aller au Soudan aujourd'hui ? Sans doute pas du fait de mes attaques verbales contre le régime d'Omar al Bashir, qui s'entête à présider un état en voie d'écroulement.

Je suis sûr que le Conseil Révolutionnaire de Mouamar Gaddafi ne m'empêchera pas d'entrer en Libye. Mais en sortir, aucune certitude, étant donné les fâcheux précédents de nombreux journalistes. Je ne pense pas que les sbires du Colonel seraient plus miséricordieux avec moi qu'avec Daif al Ghazal journaliste basé à Londres dont le corps a été trouvé le 2/6/05, sur la plage de Benghazi, plus de 2 semaines après sa disparition. Il avait été tellement torturé qu'on ne le reconnaissait plus, selon "Reporters sans frontières". Personne ne peut mesurer les souffrances subies par ce jeune homme de 32 ans, les mots prononcés quand on lui a coupé les doigts à la scie électrique ou ses cris quand on l'a brûlé à l'acide. Personne ne s'en est inquiété et aucun journal arabe n'en a parlé. Seuls des journaux occidentaux, des Ong des Droits de l'homme et quelques sites internet l'ont cité. Je me souviens avoir écrit de nombreux articles sur le sujet, rappelant que le régime libyen s'était spécialisé dans ce type d'œuvres et insistant sur l'étrange comportement du Grand Chef Mouamar, ses sorties risibles, notamment lors des sommets arabes. Après cela je n'ose même plus aller à la plage de Salloum, la ville égyptienne à la frontière libyenne.

 

Etant un des journalistes du Moyen Orient qui refuse d'être "politiquement correct" et de se limiter au rôle de "loyal au régime en place", on m'accuse parfois de chercher "la normalisation avec Israël", d'être un apostat à l'Islam, ou même un agent américain…

J'ai renoncé à trouver une lueur d'espoir dans ce vaste monde arabe et je dois avouer qu'Israël est aujourd'hui pour moi "le seul havre de sécurité", un état où on est assuré d'y travailler dans la dignité et de revenir vivant, l'état que nos démagogues continuent d'appeler "entité supposée".

Tout comme la famille palestinienne Helles de Gaza qui a fui les jihadistes du Hamas, se réfugiant en Israël, je vois le moment où des millions d'Arabes iront humblement vers les soldats de Tsahal pour demander protection. Alors chers compatriotes arabes, je vous en conjure, n'hésitez pas à aller visiter l'état d'Israël ! 


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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 16:08

 

 

Des détails sur le nouvel incident inter-coréen !

 

mardi 23 novembre 2010, par GeoSintel

 

Le 23 novembre de 14 h 3O à 16 h, heure locale, l’artillerie DPRK [1] a ouvert le feu sur l’île sud-coréenne de Yeonpyeongdo, située juste en-dessous du 38è parallèle qui sépare les deux Corée. Ce sont près de 2OO roquettes qui ont été tirés et qui ont tué 2 fusilliers-marins ROK [2] et ont blessé un grand nombre d’autres militaires (on parle de plusieurs dizaines).

La ROK a réagi en tirant 80 obus d’artillerie [3] sur des positions militaires DPRK, en envoyant des chasseurs F16 survoler la zone et en mettant toutes ses forces armées en état d’alerte maximum.

Les troupes US, massivement présentes en ROK, n’ont pas participé aux combats mais se sont également mises en état d’alerte.

Cette attaque se déroule au moment où l’armée ROK est en train de tenir d’importantes manœuvres militaires réunissant 70.000 hommes provenant de toutes les composantes des forces armées.

Ce n’est bien évidemment pas la première provocation nord-coréenne mais son degré d’intensité est particulièrement inhabituel, si on excepte le torpillage d’une corvette ROK en mars dernier.

Les raisons ?

Le régime nord-coréen est tellement imprévisible et le pays est tellement sous contrôle qu’il est très difficile d’analyser le pourquoi d’une telle escalade communiste. On n’est même pas sur qu’il y ait une logique tant le dirigeant actuel et son fils (appelé à être son successeur probable) semblent être des caricatures de dictateurs mégalomanes.

Mais il peut tout aussi bien y avoir des raisons plus terre-à-terre. Il peut s’agir des résultats de tensions internes crées par la lutte de succession de Kim Jong Il. Lutte quasi-officiellement ouverte depuis le récent et dernier congrès du Parti Communiste [4] . Au sein de l’armée, entre autres, on semble voir la mise en avant du fils du Guide d’un assez mauvais œil…

Cela peut aussi être une tentative de fuite en avant. Cet événement arrive en effet au moment où la communauté internationale vient de découvrir l’existence au Nord, de nouvelles installations d’enrichissement d’uranium et où des rumeurs parlent d’un prochain nouvel essai nucléaire des nordistes.

Il pourrait aussi s’agir d’essayer de regrouper la population autour du régime.

Les suites

Si cela s’arrête là, le pire aura été une nouvelle fois évité. Mais en cas de nouvelle attaque, il est probable que la ROK et les USA, qui sont officiellement les alliés de la ROK dans une guerre qui n’est toujours pas formellement terminée entre le nord et le sud, devront riposter sous peine d’une perte totale de crédibilité.

Et cette réaction, aussi mesurée soit-elle [5], risque à son tout de provoquer une riposte du nord. D’où le risque d’escalade et d’embrasement généralisé. On a beau examiné le problème sous tous les sens, le problème de la région n’est pas tant le développement nucléaire du nord ou ses provocations, c’est le Régime nord-coréen en tant que tel…

Nous mettrons cet article régulièrement à jour avec les informations les plus récentes qui nous parviennent.

Photo satellite de la nouvelle installation d’enrichissement d’uranium en Corée du Nord

 

 

[1] DPRK : Democratic People’s Republic ok Korea = Corée du Nord

[2] ROK : Republic Of Korea = Corée du Sud

[3] La riposte a été effectuée par des canons automoteurs d’un calibre de 155 mm

[4] lire Intelbriefing d’octobre 2010

[5] Cela pourrait consister à détruire l’unité DPRK qui serait à l’origine d’une nouvelle provocation ou bien à la frappe, par aviation ou missiles de croisières, d’une cible symbolique en Corée du Nord

 

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 21:18

 

 

Nouveau site nucléaire en Corée du Nord

22 novembre 2010 – 16:23

 

http://www.opex360.com/2010/11/22/nouveau-site-nucleaire-en-coree-du-nord/

 

 

Alors que les discussions portant sur le programme nucléaire nord-coréen sont au point mort, un scientifique américain, Siegfried Hecker, par ailleurs ancien directeur du laboratoire nucléaire national de Los Alamos, a fait part au New York Times de sa visite, le 12 novembre dernier, d’un site d’enrichissement d’uranium en Corée du Nord.

Tout d’abord, l’on est obligé de se fier au témoignage de Siegfried Hecker puisque ce dernier n’a pas été autorisé à prendre des photographies de l’usine qu’il a visitée. Ainsi, le scientifique s’est dit « stupéfait » des installations qu’il a pu visiter, notamment par une « salle de contrôle ultra-moderne » et a constaté la présence de « centaines et de centaines » de centrifugeuses et aurait vu « des centaines et des centaines » de centrifugeuses. Selon les autorités nord-coréennes, le site en disposerait de 2.000.

Officiellement, cette usine nucléaire viserait à produire de l’uranium faiblement enrichi (à 3,5%) pour alimenter un réacteur expérimental à eau légère en cours de construction près du complexe de Yongbyon. Il s’agirait pour Pyongyang de remédier ainsi à ses carences en matière d’électricité.

Cela étant, il se pourrait aussi que l’usine visitée par Siegfried Hecker puisse aussi enrichir suffisamment d’uranium pour un usage militaire. Pour l’instant, le programme visant à développer une bombe nucléaire a été alimenté par du plutonium produit par les installations situées à Yongbyon.

Le complexe décrit par le scientifique américain pourrait donc être une deuxième source d’approvisionnement pour les projets nord-coréens en matière d’armement nucléaire. Et ses capacités pourraient permettre de produire au moins deux dizaines de kilogrammes d’uranium enrichi à des fins militaires.

Quoi qu’il en soit, cette usine a été construite récemment puisqu’elle n’était pas connue des inspecteurs de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA) au moment de leur départ de Corée du Nord, en avril 2009. D’où la déduction que, manifestement, Pyongyang a pu contourner les sanctions qui lui ont été infligées par le Conseil de sécurité de l’ONU après son second essai nucléaire. Et pour le New York Times, il est probable que les Nord-Coréens aient reçu une aide extérieure.

Toujours est-il que l’on peut s’interroger sur la motivation du régime nord-coréen qui l’a conduit a révélé l’existence de cette nouvelle installation, alors même qu’il est entré dans une phase de transition, avec l’émergence de Kim Jong-un, le fils de l’actuel maître de Pyongyang, que l’on dit gravement malade.

A Washington, l’existence de cette usine décrite par Siegfried Hecker est un « acte provocateur ». Le chef d’état-major interarmées, l’amiral Michael Mullen, a quant à lui dénoncé l’attitude « belliqueuse » de Pyongyang. « Cela confirme que la Corée du Nord est un pays dirigé par un dictateur qui tente en permanence de déstabiliser la région. Il souffle le chaud et le froid, fait un pas dans une direction puis fait marche arrière. En ce moment, j’ai vraiment l’impression qu’il fait marche arrière » a-t-il déclaré à l’antenne de la chaîne de télévision ABC.

L’envoyé spécial américain pour la Corée du Nord, Stephen Bosworth, a également parlé de « provocations » mais sans utiliser le terme de « crise ». « Nous ne sommes pas surpris, nous avons suivi et analysé les aspirations (nord-coréennes) à produire de l’uranium enrichi depuis quelques temps, cela remonte à plusieurs années » a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre avcec le ministre sud-coréen des Affaires étrangères à Séoul, ce 22 novembre.

Reste le chef de l’AIEA, Yukiya Amano, a indiqué, le 8 novembre dernier, que le programme nucléaire nord-coréen était la source d’une « grande inquiétude » compte tenu du fait que la Corée du Nord « n’a pas permis à l’Agence de mettre en oeuvre des garanties dans le pays depuis décembre 2002″.

Par ailleurs, un rapport publié le 12 novembre par le Conseil de sécurité de l’ONU a indiqué, sans surprise toutefous, que « la République populaire démocratique de Corée continue de participer à des activités relatives aux armes nucléaires et aux missiles balistiques dans certains pays, dont la Birmanie, la République arabe syrienne et la République islamique d’Iran ».

A cette fin, Pyongyang a « créé un réseau international extrêmement complexe pour l’acquisition, la commercialisation et la vente d’armes et de matériel militaire et les exportations d’ames, [qui] sont devenues l’une des principales sources de devises de pays. » Ce commerce, notamment en matière d’armes et de missiles, lui rapporterait « 100 millions de dollars au minimum par an ».

Photo : Prise de vue par satellite de la construction du réacteur à eau légère sur le site de Yongbyon (c) Institute for Science and International Security

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 16:32

 

 

 

Nucléaire - Fuites coréennes

 

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Les Etats-Unis Ne S'opposeront Pas à Un Iran Nucléaire

 

mardi 16 novembre 2010, par GeoSintel

 

L’imposant appareil de sécurité nord-coréen semble avoir néanmoins été pris en défaut. C’est en tous les cas ce que laisse à penser la vague d’arrestation qui vient d’avoir lieu dans le milieu des chercheurs spécialisés dans le nucléaire.

Ainsi Kim So In, un chercheur nucléaire de haut niveau a été arrêté pour faits d’espionnage. Ce chercheur, membre de l’Académie Nationale des Sciences, était considéré comme une des têtes pensantes du développement nucléaire militaire nord-coréen.

Ces arrestations auraient eu lieu en mai dernier mais n’ont été ébruitées que très récemment. L’intéressé aurait été arrêté avec toute sa famille et déporté dans le camp de Yodok. Il aurait fourni des informations top-secrètes sur l’état du développment nucléaire du pays à des agences étrangères.

Le mobile ? Plus que probablement, l’argent ! En effet, chez d’autres personnes arrêtées ( dont au moins 1 membre du "Comité pour la Réunification Pacifique de la Patrie", 1 autre scientifique et 1 militaire), on aurait trouvé de grosses sommes d’argent en dollars.

L’hystérie sécuritaire de la Corée du Nord ne risque pas de diminuer à la suite de cet épisode dont il faudra aussi étudier les incidences au sein des services de sécurité dot certains responsables risquent de payer cher ces fuites d’information.

 

 

mardi 12 octobre 2010 

 

L’Institute for Science and International Security vient de publier des photos satellites montrant que la Corée du Nord est en train de construire, sous haute protection, de nouveaux bâtiments sur le site nucléaire de Yongbyon.

Ces travaux ont commencé non loin d’une tour de refroidissement détruite en 2008 dans le cadre d’un accord pris lors des négociations sur le nucléaire.

On ignore quels sont les buts de ces travaux, mais ils ne laissent rien augurer de très bon.

 

Nucléaire: un rapport accable Pyongyang
Avec Reuters
09/11/2010

La Chine ne s'oppose plus à ce qu'un rapport de l'Onu laissant entendre que la Corée du Nord a fourni à la Syrie, à l'Iran et à la Birmanie des technologies nucléaires sensibles, soit officiellement remis au Conseil de sécurité des Nations unies pour que cette instance envisage d'éventuelles mesures.

Le rapport en question, établi par un groupe d'experts chargé de veiller à l'application des sanctions contre Pyongyang, a été remis en mai dernier au comité du Conseil de sécurité traitant des sanctions contre la Corée du Nord. 

Normalement, un tel rapport aurait dû être transmis dans un certain délai au Conseil de sécurité afin qu'il envisage d'éventuelles mesures. Or, il n'a pas bougé d'un pouce pendant près de six mois, en raison d'objections soulevées par les Chinois, et son sort restait incertain jusqu'à vendredi dernier, ont déclaré aujourd'hui à Reuters des diplomates en poste à l'Onu. 

Ce rapport devrait être maintenant publié sur le site internet du comité des sanctions contre la Corée du Nord dès ce mardi, ont déclaré ces diplomates.  Reuters rapportait en mai que d'après ce rapport, il y avait lieu de penser que la Corée du Nord - soumise à des sanctions de l'Onu pour ses essais nucléaires effectués en 2006 et 2009 - contribuait à la prolifération de technologies interdites. 

 

Pendant ce temps...Le fou furieux Nord-Coréen continue d'assassiner son peuple.

 

La Corée du Nord bientôt confrontée à un grave déficit alimentaire, selon l'ONU

un.org

Une fillette en Corée du Nord.

16 novembre 2010 – Près de cinq millions d'habitants de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) vont souffrir de pénuries alimentaires en 2010-2011, en dépit de récoltes satisfaisantes et d'un léger accroissement des disponibilités vivrières, selon un rapport publié mardi par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

D'après une mission d'évaluation qui s'est rendue en RPDC en septembre, le pays aura besoin de 867.000 tonnes de céréales en 2010-2011. Les autorités n'envisageant d'importer que 325.000 tonnes, laissant un déficit de 542.000 tonnes, la mission recommande de fournir quelque 305.000 tonnes d'aide alimentaire internationale pour les populations les plus vulnérables.

La mission conjointe FAO-PAM a visité sept des dix provinces de RPDC, qui assurent environ 90% de la production céréalière du pays. Dans les entrepôts visités, aucun stock de céréales n'était disponible, à l'exception de maïs de mauvaise qualité provenant de la récolte estivale destiné à être distribuer en octobre.

Cette année pourtant, les experts prévoyaient un accroissement substantiel de la production céréalière suite à l'amélioration des disponibilités d'intrants agricoles (engrais, pesticides, tracteurs, gazole, électricité). Ces prévisions ont toutefois été contrariées par une série de phénomènes météorologiques extrêmes, notamment de violents orages qui ont provoqué de graves inondations et d'importantes pertes de récoltes et qui ont limité l'augmentation de la production de seulement 3% pour 2010-2011.

« L'économie de la RPDC croît à un rythme inférieur à 1% par an et déplore d'importants déficits vivriers depuis de nombreuses années », a indiqué un économiste de la FAO et coresponsable de la mission d'évaluation, Kisan Gunjal. « En outre, les performances du secteur agricole, forestier et halieutique ont été irrégulières, affichant des taux de croissance annuelle négatifs au cours des dernières années », a-t-il ajouté.

Selon lui, « les rations de céréales fournies par le gouvernement par le biais de son “Système de distribution publique“ devraient satisfaire environ la moitié des besoins caloriques journaliers de la population en 2010-2011 ».

« Il suffirait d'un choc même léger dans le futur pour déclencher une crise de grande envergure, difficile à maîtriser ensuite, si ces déficits chroniques ne sont pas réglés », a averti de son côté, le Chef de l'unité d'analyse de la sécurité alimentaire du PAM et membre de la mission, Joyce Luma.

Les populations les plus vulnérables et les plus exposées aux pénuries alimentaires sont les enfants, les femmes enceintes et les mères allaitantes, les personnes âgées et les communautés des régions victimes d'importants problèmes de malnutrition.

Ces dernières années, la production céréalière de la RPDC a stagné aux alentours de 4,5 millions de tonnes par an, contre les 5,35 millions de tonnes nécessaires. La mission a donc formulé un certain nombre de recommandations telles que le maintien des programmes d'aide alimentaire, l'amélioration des installations de stockage et des méthodes de séchage des céréales, l'accroissement de la production de légumineuses riches en protéines et l'élaboration d'une politique nationale d'aide aux cultures familiales.

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 11:03

 

 

Transparency a passé au crible 178 pays de la planête enquêtant sur la corruption de chacun

 

voici quelques tableaux pour vous faire une idée.

 

 

Sur cette carte, vous aurez du mal a trouver Israël (30 ème/178), tellement sa taille est ridicule, vous savez, Israel le pays "colonisateur" qui menace la pays du monde !!!!.

La France occupe le 30ème rang.

D'après le classement les trois pays arrivant en tête des pays les moins corrompus sont le Danemark, la Nlle-Zélande et Singapour, les trois derniers l'Afghanistan, le myanmar et la Somalie.

pour avoir une image interactive de la carte, vous pouvez vous rendre sur le site mais c'est la même pour regarder Le pays d'israël dans le contexte moyen-oriental il vous faudra zoomer au maximum

http://www.transparency.org/policy_research/surveys_indices/cpi/2010/results

 

indice-transparency.pngtransparency1.png

 

Voici ce que cela donne a peu près, vous constaterez que les données concernant la Judée-Samarie ne sont pas prises en compte, pourtant la corruption au sein de l'Autorité palestinienne ne manque pas.

 

transparency2.png

 

Voici le tableau des pays qui arrivent en tête et considérés comme "clean" ou à peu près par les enquêteurs 

classement 1

 

Voici le tableau des pays en bas du classement 

classement2.png

On peut remarquer grâce a ce plan visuel que dans plus de la moitié des pays de la planète la corruption est importante

 

indice-classement.png legende-classement.png

 

 

Pour ceux qui souhaitent avoir plus de détails quant à leur pays voici le rapport complet

 

Rapport Indice de corruption Rapport ICI

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 14:32

 

 

 

A propos par Aschkel

 

Adapté par Aschkel

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

Le Pakistan, le plus grand proliférateur de la planète nommé à la tête du Conseil de l'energie Atomique.

 

Alors on a au Conseil des Droits de l'homme les pires violateurs des droits humains (lire ICIet maintenant le Pakistan pour gérer les affaires du nucléaire.


 

 

N'est-ce pas génial?

Devinez quel pays a été nommé à la tête du Conseil de l'AIEA

 

Le Pakistan, [surtout connu avec Khan (Lire ICI ou ICI) pour la contrebande notoire de matériel et connaissances nucléaires], a été nommé à la tête du conseil d'administration de l'AIEA lundi.


Lors d'une réunion spéciale Lundi, un conseil des 35 membres (de l'Agence de l'Energie atomique)a nommé «par acclamation» à leur tête , Ansar Parvez, responsable de la Commission pakistanaise de l'énergie atomique comme président pour les 12 prochains mois..


Le conseil d'administration est le plus important organe de décision de l'AIEA après la conférence nationale des 151 nations qui  se réunit cinq fois par an.

Sa présidence tournante est nommé pour une période d'un an avec pour tâche principale de présider aux débats et aider le conseil des gouverneurs à prendre des décisions de consensus.

Parvez a dit qu'il ne voyait aucun problème avec ce choix.

Qu'est-ce qui pourrait mal tourner?

israelmatzav

Conseil des gouverneurs élit un nouveau président

27 Septembre 2010

iaea

Board of Governors

Nouvellement élu président, l'ambassadeur du Pakistan Ansar Parvez (au centre), s'adresse au Conseil des gouverneurs pour la première fois dans son nouveau rôle. (Photo: D. Calma / IAEA)

Le Conseil des gouverneurs a choisi le gouverneur du Pakistan, M. Parvez Ansar, à sa présidence pour 2010-2011 (mandat d'un an) lors d'une réunion qui s'est tenue aujourd'hui à Vienne.

M. Parvez siége en tant que président de la Commission pakistanaise de l'énergie atomique.

Les ambassadeurs et les représentants résidents du Danemark et l'Ukraine ont également été élus Vice-Présidents. Il s'agit de M. Bernhard Hartmann John, gouverneur pour le Danemark, et Mme Olena Mykolaichuk, gouverneur de l'Ukraine.

Onze pays ont été élus la semaine dernière pour faire partie des 35 membres du conseil des gouverneurs de l'AIEA pour une période de deux ans 2010-2012. Ces mesures ont été prises par les États membres à la réunion de la Conférence générale de l'AIEA à Vienne. Les noveaux membres élus  du Conseil  sont la Belgique, la République, le Chili, l'Equateur, l'Italie, la Jordanie, Niger, Portugal, Singapour, Tunisie, tchèquie et les Émirats arabes unis.

D'autres États membres représentés au Conseil de l'AIEA en 2010-2011 sont l'Argentine, Australie, Azerbaïdjan, Cameroun, Canada, Chine, Danemark, France, Allemagne, Inde, Japon, Kenya, la République de Corée, la Mongolie, les Pays-Bas, Pakistan, Pérou , Fédération de Russie, Afrique du Sud, Ukraine, Royaume-Uni, aux Etats-Unis et le Venezuela.

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 07:34

 

http://www.israelvalley.com/news/

 

 SUISSE ISRAËL - GENEVE : UNE MANIFESTATION POUR SOUTENIR GUILAD SHALIT - YOËL, LE FRERE DE GUILAD VA ÊTRE A GENEVE LE 28 SEPT, PLACE DES NATIONS -

SEP 201021

Par Hélène Keller-Lind
Rubrique: Actualité
Publié le 21 septembre 2010

 

paix"Le Hamas : effets de ses tirs sur le Sud d’Israël et sort de Guilad Shalit. On a assisté à la mi-septembre à une recrudescence des tirs du Hamas sur le Sud d’Israël. Tirs qui n’ont jamais entièrement cessé et ont des effets très négatifs sur la population de la région. Parallèlement le jeune Franco-Israélien Guilad Shalit est toujours retenu en otage par le Hamas dans des conditions inacceptables. Une manifestation est organisée pour lui à Genève le 28 septembre.

L’Ambassadeur Meron Reuben écrivait le 16 septembre 2010 au Secrétaire général des Nations Unies pour attirer son attention sur « la série d’incidents graves ayant résulté au Sud d’Israël des attaques depuis la Bande de Gaza qui est contrôlée par le Hamas, organisation terroriste. » Il précisait que 14 roquettes et obus de mortier avaient été lancés en 3 jours « pour terroriser les populations civiles d’Ashkelon et de la région d’Eshkol. » Copie de son courrier était adressée au Président du Conseil de Sécurité.

Ce sont 200 villes et bourgades israéliennes qui sont à portée de tir du Hamas, les plus visées étant les bourgades qui jouxtent la Bande de Gaza, ce qui représente une population de près de 100.000 personnes. Les tirs qui s’étaient considérablement calmés depuis la guerre de Gaza, ou Opération Plomb durci, ont connu une recrudescence à la mi-septembre, parallèlement à la reprise des négociations directes entre Israël et l’Autorité palestinienne. Le Hamas tente ainsi d’instaurer à nouveau un climat de terreur dans la région et de peser sur les négociations. La détention du jeune Franco-Israélien Guilad Shalit otage du Hamas depuis plus de quatre ans participe de cette même volonté et les patrouilles de Tsahal sont souvent prises pour cibles, elles aussi.

Si Sderot est devenue la ville emblématique de ces attaques récurrentes du Hamas, les tirs peuvent désormais atteindre Ashkelon, à 18 kms, Ashdod ou Bersheeva, à 40 kms. Ce sont 15 % de la population israélienne qui vivent actuellement sous la menace des tirs du Hamas.

S’il y a eu relativement peu de victimes de ces tirs, il y a eu d’importants dégâts matériels et les vagues de terreur imprévisibles et erratiques auxquelles est soumise la population de cette région depuis 9 ans engendrent des traumatismes qui sont souvent profonds. Il faut savoir, en effet, que si des systèmes d’alertes ont été mis en place pour prévenir la population dès qu’un tir de roquette a été détecté, les distances sont si courtes entre la Bande de Gaza d’où partent ces tirs, et les lieux d’impact que la population ne dispose que de quelques secondes pour se mettre à l’abri. De plus il n’y a aucune possibilité d’alerte en cas de tirs de mortiers.

Des études montrent qu’une génération entière d’enfants a été traumatisée et cela d’autant plus que les adultes autour d’eux sont impuissants et ne peuvent garantir leur sécurité, ce qui amplifie l’angoisse des enfants. On imagine ce qu’a été l’enfer vécu par ces populations en 2008, année au cours de laquelle près de 3000 roquettes ont été tirées sur elles, tombant sur des maisons, des écoles, des jardins d’enfants, des magasins, des cliniques, des usines ou autres infrastructures. Chaque tir forçant les gens à courir pour aller se réfugier dans des abris et cela parfois plusieurs fois par jour.

Le Professeur d’Économie Moshe Justman de l’université Ben Gourion se souvient de l’inquiétude de sa femme, Valérie, alors enseignante au Collège Sapir, un endroit souvent touché par ces tirs. Il souligne pourtant que, même au pire de cette vague de tirs, le Collège n’a jamais fermé et que les enseignants n’ont jamais cessé d’y travailler, quelle qu’ait pu être leur inquiétude.

Incidences économiques
Ces tirs ont eu aussi des conséquences économiques peu négligeables rarement évoquées. Le Professeur Moshe Justman explique, qu’en effet, « toute la vie économique de Sderot et de la région immédiate a été perturbée car on ne pouvait mener une existence normale. Des magasins, des usines, des ateliers ont dû fermer ou ne pouvaient fonctionner normalement. Par ailleurs, la population s’est appauvrie, ce qui, a son tour, a eu des conséquences. Et beaucoup sont partis, préférant quitter la région. Le prix des logements s’est effondré. Ce qui a eu aussi un effet positif pour ceux qui voulaient devenir propriétaires. Les choses ont très vite repris un cours normal. Car on sait qu’en Israël il y a un très fort attachement à la vie. » Moshe Justman fait état également de « mesures d’aide gouvernementales qui ont incité à une reprise rapide. »

Par ailleurs, Israël avait dû dépenser alors 83 millions de dollars pour renforcer des abris existants dans un rayon de 4 kilomètres et demie de la frontière avec la Bande de Gaza. Quant à la Défense passive, elle avait distribué à tous les foyers à portée de tir des brochures contenant des numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence et des instructions pour que les personnes concernées sachent comment procéder pour se protéger. Ces données étaient accessibles en ligne également, entre autres, en hébreu, arabe, anglais, russe, français et thaïlandais.

Guilad Shalit : une manifestation de soutien à Genève
Un collectif d’associations israéliennes ou protestantes évangélistes françaises et suisses a décidé d’organiser une manifestation de soutien à Guilad Shalit, ce tout jeune Franco-Israélien lui-même victime du terrorisme du Hamas qui l’a kidnappé en territoire israélien et le retient en otage. Son frère Yoel sera présent, ainsi que nombre de personnalités israéliennes et suisses. Cette manifestation, qui se déroulera sur la Place des Nations le 28 septembre à 17 heures sera aussi une manifestation de protestation contre la Croix-Rouge, organisation humanitaire de premier plan qui n’a pas réussi à obtenir de pouvoir rendre la moindre visite à cet otage. Alors que, parallèlement, cette organisation internationale héberge dans ses bureaux de Jérusalem trois dirigeants du Hamas recherchés par les autorités israéliennes. L’un des aspects les plus odieux de cette détention arbitraire est le fait que Guilad Shalit n’a reçu aucune visite depuis plus de quatre ans.

Une soucca pour Guilad sera édifiée sur cette même place devant les Nations unies et sera accessible les 26 et 27 septembre. On peut s’inscrire à nowisraeltv@gmail.com Pour plus de détails : www.israelnow.tv

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 06:46

 

 

 

Banniere documents speciaux

Programme nucléaire nord-coréen.../...

Par Gilles

Pour aschkel.info et lessakele.

 

Extrait du rapport de la CIA en date du 17 mars 2003.

 

…./…

La plupart des installations nucléaires à plutonium de la Corée du Nord sont situées à Yongbyon, à 60 miles de la capitale nord-coréenne de Pyongyang. Les principales installations sont :

-       Un réacteur atomique, d’une capacité de 5 mégawatts, construit entre 1980 et 1987 : il est capable de brûler une quantité d’uranium suffisante pour produire environ 7 kilogrammes de plutonium par an, assez pour la fabrication d’une bombe atomique par an. En 1989, la Corée du Nord a arrêté de réacteur pendant environ 70 jours, les organismes de renseignements américains estiment que le Corée du Nord a retiré les barres de combustible du réacteur pour le retraitement du plutonium convenant aux armes nucléaires. En mai 1994, la Corée du Nord a arrêté le réacteur et a retiré environ 8000 tiges de combustible, qui pourraient être retransformées en assez de plutonium pour alimenter 4 à 6 armes nucléaires. Ces barres de combustible sont stockées.

 

-      Deux grands réacteurs nucléaires (environ 50 mégawatts et 200 mégawatts) sont en construction à Yongbyon et Teachon depuis 1984. Selon l’ambassadeur américain Robert Gallucci, ces projets, s’ils aboutissent, seraient capables de produire assez de combustible pour extraire 200 kg de plutonium par an, suffisamment pour fabriquer près de 30 bombes atomiques par an.

 

-      Une usine de retraitement du plutonium d’environ 600 pieds de long et plusieurs étages de haut : le projet est de séparer le plutonium 239 à partir des barres de combustible pour produire des bombes atomiques ou des ogives.

 

Les photos satellites montrent également que les réacteurs nucléaires ne sont pas reliés à des lignes électriques, ce serait le cas s’ils étaient destinés à produire de l’énergie électrique.

Les personnes interrogées pour cette étude estiment que la Corée du Nord a développé les deux réacteurs et l’usine de retraitement avec ses propres ressources et sa propre technologie. On pense que Kim Chong-il, le fils et le successeur du Président Kim Il-Sung décédé en juillet 1994, dirige le programme et que les militaires et le ministère de la Sécurité publique (version locale du KGB), suivent la mise en œuvre. La Corée du Nord aurait produit environ 3000 scientifiques et chercheurs destinés au programme de Yongbyon. Beaucoup ont étudié la technologie nucléaire (mais pas nécessairement la production d’armes nucléaires) en Union Soviétique et en Chine et peut-être au Pakistan. La Corée du Nord possède des gisements d’uranium, estimés à 26 millions de tonnes. La Corée du Nord est réputée pour avoir une mine d’uranium.

Le programme secret nord-coréen d’enrichissement d’uranium semble dater de 1995, lorsque la Corée du Nord et le Pakistan auraient convenu d’un échange entre les missiles nord-coréens Nodong  et la technologie d’enrichissement d’uranium pakistanaise. L’administration Clinton aurait appris cela en 1998 ou 1999 et un rapport du ministère de l’énergie de 1999 cite des preuves de ce programme. En mars 200, le Président Clinton a informé le Congrès qu’il renonçait à certifier que la « Corée du Nord ne cherchait pas à développer ou à acquérir la capacité d’enrichir l’uranium ». Le journal japonais, Sankeï Shimbun, a rapporté le 9 juin 2000, le contenu d’un « rapport détaillé » à partir de sources du gouvernement chinois sur une usine nord-coréenne secrète d’enrichissement d’uranium à l’intérieur de la Corée du Nord, au Mont Chonma. Selon les témoignages, selon un rapport de la CIA au Congrès, la Corée du Nord a tenté à la fin 2001 d’acquérir « des centrifugeuses  en grande quantité pour soutenir un programme d’enrichissement d’uranium ».

 

 

 

Le soutien international :

Des personnes bien informées estiment que l’Union soviétique n’a pas aidé directement au développement de Yongbyon dans les années 1980. L’URSS a fourni à la Corée du Nord un petit réacteur dans les années 1960, également installé à Yongbyon. Toutefois, les scientifiques nucléaires nord-coréens ont continué à recevoir une formation en URSS jusqu’à la chute de l’Union soviétique en décembre 1991. Des scientifiques nucléaires et d’armement Est-allemands et russes auraient été expédiés en Corée du Nord dans les années 1990. Depuis 1999, les rapports rédigés par les services de renseignements américains fournissent comme information que des entreprises chinoises ont été d’importants fournisseurs de composants et de matières premières pour le programme de missiles nord-coréens.

 

Commerce extérieur de la Corée du Nord :

La Corée du Nord a réussi en 1998 à élaborer un missile Nodong d’une portée estimée à 900 miles, capable de couvrir la Corée du Sud et une bonne partie du Japon. La Corée du Nord aura déployé près de 100 missiles Nodong d’ici fin 2003. Le 31 août 1998, la Corée du Nord a fait un essai de tir d’une fusée à trois étages, apparemment un prototype du missile anti-missiles le Taepo-Dong 1, le troisième étage devait apparemment lancer un satellite, les services de renseignement américains ont estimé qu’un tel missile pouvait atteindre l’Alaska, Guam ou les Mariannes du Nord du Commonwealth. Les reportages des médias au début 2000 citaient les conclusions des renseignements américains qui disaient que la Corée du Nord pourrait déployer un missile balistique intercontinental capable de frapper l’Alaska, Hawaï et la côte Ouest des Etats-Unis.

Ces projections ont conduit l’administration Clinton à presser la Corée du Nord pour un nouveau cycle de pourparlers sur son programme de missiles. Dans les discussions menées en 1999 et 2000, la Corée du Nord a demandé un milliard de dollars par an en échange d’une promesse de ne pas exporter de missiles. Les négociateurs américains ont rejeté la demande de la Corée du Nord mais ont offert la levée des sanctions économiques américaines contre la Corée du Nord en échange d’un accord sur les missiles. Ce fut les bases de l’accord de Berlin de septembre 1999 dans lequel la Corée du Nord a décidé de reporter ses essais de missiles en échange de la levée des principales sanctions économiques américaines. La Corée du Nord a poursuivi son moratoire mais a menacé d’y mettre fin quand son programme d’enrichissement d’uranium a été dévoilé.

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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 00:48

 

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Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

 

Révélations : La Corée du Nord a vendu des missiles aux taliban et à Al-Qaïda

par Gilles


 

 

Selon un rapport du renseignement américain publié par Wikileaks le 8 août, le chef taliban du parti Hezb-Islami, Gulbuddin Hekmatyar ainsi que le conseiller financier et chef de la garde rapprochée de Ben Laden, Amin Amin Al-Haq sont partis le 19 novembre 2005 d’un aéroport iranien en direction de la Corée du Nord. Le but du voyage étant d’acquérir des missiles sol-air dans le cadre de la guerre en Afghanistan.

La livraison aurait eu lieu début 2006.

Les deux hommes sont restés deux semaines en Corée du Nord puis sont rentrés aux alentours du 3 décembre 2005, Amin est resté dans la région de Helmand en Afghanistan pendant que Hekmatyar s’est rendu dans la province de Kunar au Nord Est du pays.

 

18 mois plus tard, le 30 mai 2007, un hélicoptère de l’ISAF CH-27 Chinook a été abattu par un missile peu de temps après avoir traversé la rivière Helmand et tout l’équipage a péri, le rapport précise que selon toute vraisemblance, l’aéronef a pu être abattu par un missile sol-air MANPADS (Man-portable Air Defense System). La Corée du Nord possède des MANPADS de fabrication russe de type Igla-1E.

La Corée du Nord, financièrement laminée, s’est fait une spécialité de la revente d’armements russes ou chinois à d’autres régimes ou organisations voyous.

 

Amin Amin Al-Haq a été capturé par les forces de sécurité pakistanaises à Lahore en janvier 2008 et a depuis disparu de la circulation.

Hekmatyar a appelé, dans un message diffusé par al-Jazeera le 4 mai 2006, à la Guerre sainte contre les Etats-Unis, il a fait allégence à Al- Qaïda et a aussi revendiqué l’embuscade de Surobi du 18 août 2008 laquelle a coûté la vie à 10 soldats français de l’ISAF.

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 21:47

 

 

 

 

 

De la même manière que les dirigeants arabes, depuis 60 ans, ont toujours voulu maintenir leurs frères palestiniens dans des camps de misère, afin de les utiliser comme arme politique contre Israël, ainsi l’Autorité Palestinienne, aujourd’hui, préfère-t-elle interdire à ses administrés de travailler dans des localités juives de Judée-Samarie, quitte à les plonger dans le chômage et la pauvreté.
Sur proposition de son chef de cabinet palestinien, Salam Fayyad, l’AP a voté une loi qui décrète que dès l’année 2011, les habitants arabes de Judée-Samarie n’auront plus le droit de travailler dans des entreprises juives. Cette décision touchera environ 22.000 personnes qui travaillent principalement dans les secteurs du bâtiment et de l’agriculture. Lorsqu’on les interroge, ces ouvriers tiennent pourtant à maintenir leur emploi dans ces localités juives, qui leur permettent de faire vivre leurs familles beaucoup mieux qu’ils ne feraient dans n’importe lequel des pays voisins. Mais cela n’intéresse nullement les responsables de l’AP, riches et corrompus, qui vont une nouvelle fois utiliser une partie de leur population au service de la lutte contre Israël. Le préposé de l’Economie au sein de l’Autorité Palestinienne, Hassan Abou Libda, a cependant conditionné l’application de cette loi « au réemploi de ces ouvriers dans d’autres secteurs de l’économie palestinienne».
Mais cette mesure, si elle entre en vigueur, inquiète aussi les autorités israéliennes, et des réunions ont lieu régulièrement au siège du Ministère de l’Industrie et du Commerce pour tenter de faire face à cet éventuel manque de main d’œuvre. De concert avec l’Union Patronale, et sous la houlette de Sharon Kedmi, Directeur-général du ministère, les responsables israéliens cherchent des solutions pour les entreprises qui seraient touchées par la défection des ouvriers arabes palestiniens. Parmi les options, on compte aussi sur des négociations en coulisses avec l’AP pour tenter d’annuler cette loi.
D’après les chiffres, une centaine d’entreprises industrielles juives fonctionnent en Judée-Samarie, ainsi que plusieurs centaines de PME. L’Union Patronale envisage soit de former des ouvriers juifs aux tâches habituellement effectuées par les Arabes palestiniens, ou encore de demander au gouvernement de pouvoir faire venir de la main d’œuvre étrangère.
Après le boycott des produits fabriqués par des Juifs en Judée-Samarie, l’AP veut passer maintenant à un stade supérieur en tentant d’étouffer les entreprises juives qui emploient des Arabes, peu lui importe si ces derniers souhaitent absolument préserver cette source de revenus.
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Binyamin Ben-Eliézer, a récemment déclaré « que l’Etat aiderait les entreprises qui seraient touchées par ces mesures ».
Cette démarche de l’Autorité Palestinienne ne rencontrera aucun obstacle de la communauté internationale, qui considère la présence juive…en Judée comme illégale ! Le seul moyen est qu’Israël réagisse avec fermeté face à ces boycotts successifs, avec de mesures de rétorsion politiques ou économiques qui sont à sa disposition, mais pour cela il faudrait une volonté politique qui n’est pas toujours au rendez-vous lorsqu’on l’attend.

 

par Shraga Blum

israel7


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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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