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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 17:49
Egypte : heurts au Caire entre pro et anti-président islamiste
vendredi 19 avril 2013 - 16h39
Logo MédiArabe.Info

Des heurts opposaient vendredi des manifestants islamistes, partisans du président Mohamed Morsi, et des opposants au chef de l’Etat dans le centre du Caire, les deux parties se lançant des pierres tandis que résonnaient des coups de feu, selon un journaliste de l’AFP.

Ces affrontements ont éclaté devant la Cour suprême où des milliers de Frères musulmans s’étaient rassemblés pour réclamer une refonte du système judiciaire. (AFP).

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 08:07

 

Le Monde.fr avec AFP | 19.04.2013 à 05h39 • Mis à jour le 19.04.2013 à 06h06

 

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/04/19/presidentielle


L'autorité électorale du Venezuela a annoncé jeudi 18 avril qu'elle procèderait à une vérification de l'ensemble des urnes utilisées pour la présidentielle de dimanche, suite à la contestation par l'opposition des résultats qui ont donné Nicolas Maduro vainqueur de l'élection. Le chef de l'opposition, Henrique Capriles, a annoncé qu'il acceptait cet audit.

 

"L'équipe de campagne de l'opposition accepte ce qu'a annoncé le CNE au pays", a déclaré M. Capriles, assurant que cette vérification allait permettre de "démontrer la vérité", lors d'une conférence de presse. "Je veux aujourd'hui féliciter à notre peuple, car ce fut une lutte de tous les Vénézuéliens et des Vénézuéliennes", a lancé le gouverneur de l'Etat de Miranda, qui réclamait un nouvel audit depuis le soir du scrutin.

 

"Nous avons convenu, en respect des normes électorales, d'élargir la vérification" aux urnes qui n'avaient pas encore été inspectées, a déclaré la présidente du Conseil national électoral (CNE), Tibisay Lucena, lors d'une conférence de presse. Jusqu'à présent, 54 % des urnes ont été vérifiées par l'arbitre électoral le jour de l'élection. Mme Lucena a indiqué que le CNE allait "réaliser un audit des 46 % des urnes" restantes.

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18 avril 2013 4 18 /04 /avril /2013 21:26

par Daniel Pipes
17 avril 2013

http://fr.danielpipes.org/blog/2013/04/usa-peur-rebelles-syrie

Version originale anglaise: "U.S. Fears Syria Rebel Victory, for Now"
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

 

 

Ceux qui commentent les nouvelles ont universellement rejeté ma rubrique du 11 avril, laquelle défendait la position que les gouvernements occidentaux devraient "Soutenir Assad" au motif qu'il est en train de perdre et que nous ne voulons pas que les rebelles islamistes gagnent en Syrie, mais préférons une impasse* [*impasse dans le jeu d'échecs où aucun côté ne gagne (NDLT). Un site web arabe en France m'a menacé.

Très bien. Mais le Wall Street Journal rapporte aujourd'hui, dans l'article intitulé les U.S.A ont peur de la victoire des rebelles de Syrie, pour l'instant" par Adam Entous et Julian E. Barnes, que le gouvernement Obama est en fait en train de suivre mon conseil. Pour commencer, le gouvernement américain craint "une victoire militaire rebelle pure et simple":

De hauts responsables du gouvernement d'Obama ont pris certains législateurs et alliés par surprise au cours des dernières semaines avec une approche modifiée concernant la Syrie: Ils ne veulent pas une victoire militaire pure et simple en ce moment parce qu'ils croient, selon les mots d'un haut fonctionnaire, que les «bons gars» ne peuvent pas finir par être les gagnants.

Bien sûr, craindre une victoire des rebelles empêche le renversement du régime actuel, conduisant à une pagaille contradictoire par rapport au but recherché:

Cette évaluation complique [le désir] qui depuis longtemps pousse la Maison Blanche à vouloir voir le président Assad prendre du recul par rapport au pouvoir. Il met également en lumière l'approche prudente adoptée par les U.S.A pour aider l'opposition, à la grande frustration des alliés des États-Unis dont la France et le Royaume-Uni, qui veulent armer les rebelles modérés de la Syrie. Le résultat de ce changement, disent ces fonctionnaires, est que les États-Unis ont demandé une augmentation maîtrisée de soutien aux factions de rebelles modérés. ... «Nous voulons tous qu'Assad tombe demain, mais il n'est pas bon d'avoir toutes les institutions qui tombent sous le contrôle islamiste», a dit un haut responsable américain. "La fin de partie nécessite un étalonnage très soigné pour ne pas incliner l'appareil de manière involontaire vers les groupes qui pourraient produire le genre de Syrie post-Assad que nous ne recherchons pas.

Le problème, c'est que le gouvernement des U.S.A essaie une politique subtile et n'a pas l'adresse d'y parvenir [traduction littérale: Washington tente d'enfiler du fil dans une aiguille mais il manque de la finesse nécessaire pour y parvenir (NDLT)]

Les responsables du gouvernement craignent qu'avec les islamistes liés à Al-Qaïda qui dominent de plus en plus l'opposition au président syrien Bachar al-Assad, une victoire des rebelles trop rapide n'aboutisse à saper l'espoir de trouver une solution diplomatique, et cela selon des responsables actuels et anciens. Ce serait également faire voler en éclats les institutions nationales avec ce qui reste d'ordre civil, disent ces personnes, ce qui augmente le risque que des armes chimiques syriennes puissent dans l'avenir être utilisées ou transférées à des terroristes. ...

Les fonctionnaires disent qu'il faudra manœuvrer de façon délicate pour limiter l'influence des radicaux, tout en gagnant du temps pour renforcer les rebelles modérés que les gouvernements occidentaux espèrent voir assumer un leadership national si Mr. Assad peut être persuadé de quitter. ... En renforçant les modérés, les Etats-Unis veulent mettre la pression sur les partisans d'Assad pour conclure une entente qui permettrait de préserver les institutions gouvernementales. ...

Commentaires: (1) Évidemment, je suis heureux d'apprendre que le gouvernement Obama a discrètement adopté une politique judicieuse envers la Syrie. (2) Espérons que son plan irréaliste pour conduire les "bons" à gouverner le pays va s'estomper avec une expérience supplémentaire, et qu'on suivra plutôt une approche d'équilibre des pouvoirs, comme celle que je préconise.

Thèmes connexes:  Politique étrangère américaine, Syrie Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 09:09

 

DEFCON Thursday April 11th 2013alert

 

Niveau DEFCON 3 d’alerte nucléaire américaine.

 

 

 

 

 

Vendredi 12 avril, les Etats-Unis ont élevé le statut de leur niveau d'alerte nucléaire à DEFCON 3, condition jaune (sur 5 niveaux) en déclarant : “Il n’y a actuellement, pas de menaces nucléaires contre les Etats-Unis pour le moment, cependant la situation est considérée comme volatile et peut évoluer rapidement”. Beaucoup pensent que la Corée du Nord va lancer son test de missile le ou autour du 15 avril. Le Japon a ordonné à ses forces armées d’abattre tout missile nord- coréen qui serait dirigé en direction de son territoire.


Contrairement aux commentaires parvenus de la Maison Blanche, jeudi, le Pentagone a rapporté que “La Corée du Nord dispose probablement d’armes nucléaires susceptibles de s’adapter à des missiles balistiques”. Il s’agit d’une admission très significative de la part des Etats-Unis et d’un changement potentiellement très dangereux, dans la situation coréenne.


La Chine a mobilisé son armée pour la masser près de la frontière avec la Corée du Nord. Cette mesure a été décidée à la suite du stationnement d’un missile Musudan de moyenne-portée, prêt au lancement, sur sa côte Est, par la Corée du Nord, qui le consacre « à protéger d’autres installations du Complexe de Yongbon, qui héberge des travaux sur les armes nucléaires ».


Selon certaines sources à Washington, la mobilisation de l’armée chinoise n’est pas destinée à dissuader Pyongyang, mais, au contraire, à un soutien aux mesures prises par la Corée d Nord.


Jeudi dernier, le Représentant Républicain Doug Lamborn; du Colorado, a dévoilé des informations particulièrement préoccupantes. Il a cité un extrait d’un rapport de l’Agence de Renseignements de la Défense, exprimant une « confiance réservée » dans les indications affirmant la faible probabilité que la Corée du Nord puisse disposer d’armes nucléaires transportables par missiles balistiques.


Cette révélation a provoqué la colère aux Etats-Unis, entraînant une réplique de la Maison Blanche. Le Directeur des Renseignements Nationaux, James Clapper, a publié une déclaration affirmant que cette évaluation ne faisait pas l’objet d’un consensus au sein de la communauté du renseignement de la nation [16 agences au total] et que « la Corée du Nord n’avait, jusqu’à présent, pas démontré disposer de la gamme entière des capacités nécessaires pour déployer un missile doté d’une bombe nucléaire ».


Le Secrétaire du Pentagone chargé des relations avec la presse, George Little, a appuyé le propos en disant : “Il serait inapproprié de suggérer que la Corée du Nord aurait pleinement testé, développé et démontré le genre de capacités nucléaires mentionnées dans ce passage”.


Le Secrétaire d’Etat américain John Kerry, est arrivé à Séoul, vendredi. Après avoir rencontré les dirigeants sud-coréens, il prendra la direction de Pékin et Tokyo.


Lors de ses premiers commentaires au sujet de la crise nord-coréenne le Président Barack Obama a déclaré, jeudi, que l’heure était arrivée pour la Corée du Nord de mettre fin à son attitude belliqueuse. Il a affirmé que les Etats-Unis prendront « toutes les mesures nécessaires » afin de protéger son peuple. Mais Obama a ajouté que personne ne souhaitait assister à un conflit sur la Péninsule coréenne et qu’il fallait explorer toutes les options diplomatiques permettant de résoudre la crise.


Obama s’exprimait aux côtés du Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon, à la suite de la rencontre entre les deux hommes dans le Bureau Ovale.


http://www.debka.com/article/22893/US-raises-nuclear-alert-to-DEFCON-3-China-mobilizes-masses-troops-on-North-Korean-border  

 

 

DEBKAfile  Reportage Spécial   12 avril 2013, 8:59 AM (GMT+02:00)

 

 

 

Adaptation : Marc Brzustowski.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 07:10
La décennie d'Erdogan en tant que Premier ministre de la Turquie

par Daniel Pipes
14 mars 2013

http://fr.danielpipes.org/blog/2013/03/decennie-erdogan-premier-ministre-turquie

Version originale anglaise: Erdoğan's Decade as Prime Minister of Turkey
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

 

 

 

Pour Recep Tayyip Erdoğan, qui a servi plus longtemps que toute autre personne en tant que premier ministre de la République de Turquie, le jour d'aujourd'hui marque l'achèvement d'une décennie entière passée dans cette fonction, puisqu'il y entré le 14 mars 2003.


Né en février 1954, il est maintenant âgé de 59 ans. Et tandis qu'il a une carrière politique devant lui qui pourrait être longue, il souffrirait de certaines maladies graves qui pourraient couper court à cette carrière.


 

Recep Tayyip Erdoğan en action.

La seule figure comparable dans l'histoire turque moderne est Kemal Atatürk, le fondateur de la république et figure dominante. Il est raisonnable de voir Erdogan comme l'anti-Atatürk, le leader qui cherche à annuler des parties substantielles de l'héritage de son prédécesseur, en particulier son rejet de la charia, ou loi islamique. On peut aussi le voir comme l'homme politique qui transforme l'islamisme en un programme politique presque viable.

Les principaux défis d'Erdogan sont de trois ordres: un électorat qui se méfie de plus en plus de ses manières autoritaires, une population kurde de plus en plus rétive, et un alignement régional problématique dans lequel, comme Ian O. Lesser le dit dans une analyse publiée hier, "Ankara fait face à d'inquiétantes guerres froides, anciennes et nouvelles, qui vont façonner l'environnement stratégique et la nature des partenariats de sécurité de la Turquie. "


Les Occidentaux ont brillé par leur lenteur à comprendre la menace qu'Erdogan représente; on ne peut qu'espérer que sa deuxième décennie provoquera [chez eux] plus de compréhension que la première.

Thèmes connexes:  Turquie Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:14

MEMRI Middle East Media Research Institute 

 

 

 

Inquiry & Analysis Series Report No. 949


Le nouveau gouvernement tunisien, «
reproduction » de l´ancien gouvernement ayant contourné la révolution


Par : Anna Mahjar-Barducci *

Introduction


Le 19 février 2013, le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali posait sa démission. Cet acte faisait suite à l’assassinat du Tunisien laïc de gauche Chokri Belaïd, leader de l´opposition, abattu devant son domicile à Tunis. Trois jours plus tard, le 22 février, le président Moncef Marzouki demandait au nouveau Premier ministre, Ali Larayedh, nommé officiellement deux semaines plus tôt par le chef du parti El-Nahda, Rached Ghannouchi, de former un gouvernement.


Avant son affectation au poste de Premier ministre, Larayedh occupait la fonction de ministre de l´Intérieur sous le gouvernement de Jebali. Auparavant, il avait passé 15 ans en prison sous le régime du président Zine El Abidine Ben Ali.


Après avoir obtenu l’aval du parlement pour son nouveau gouvernement, Larayedh a officiellement pris ses fonctions le 14 mars, jour même de l´enterrement d´un jeune vendeur itinérant qui s´était immolé à Tunis pour protester contre le chômage, rappelant l’acte de Mohamed Bouazizi, déclencheur de la Révolution du jasmin.



Après l’immolation d’un vendeur ambulant, dans une rue principale de Tunis.
[1] 


La nomination de Larayedh au poste de Premier ministre n´a pas été vue d’un bon œil par l´opposition laïque et libérale. Dans un communiqué, le Front populaire, une coalition de groupes d´opposition de gauche, dont Belaïd faisait partie, déclarait que Larayedh était l´une des personnalités portant la responsabilité politique de l´assassinat de Belaïd. L´opposition libérale accuse le mouvement islamiste Ennahda, qui a remporté une majorité relative aux élections de 2011 en Tunisie, de la responsabilité morale et politique de l´assassinat (voir aussi l´
Enquête et analyse n° 932 de MEMRI, "Assassinat du chef politique tunisien Chokri : pour les médias tunisiens, le gouvernement est responsable", http://www2.memri.org/bin/french/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA93213 , 13 février 2013.


Toutefois, le 8 février, l’organe de presse tunisien Kapitalis publiait un long éditorial du journaliste tunisien Rachid Barnat, statuant que la responsabilité politique de l´assassinat ne repose pas seulement sur Ennahda, mais aussi sur la troïka au pouvoir, comprenant Ennahda, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol.
[2] Barnat accuse la troïka de n´avoir rien mis en œuvre pour arrêter la montée de l´islamisme dans le pays, et affirme que si la Ligue de protection de la révolution (LPR) est considérée comme la milice d’Ennahda, le chef du CPR et président tunisien Moncef Marzouki peut être considéré comme ayant "flirté" avec la LPR - que l´opposition tient également pour responsable de l´assassinat de Belaïd.



« Qui l’a tué [Chokri Belaïd] ? »
[3]

L’assassinat politique de Belaïd n’était pas le premier du genre dans le pays depuis la Révolution de jasmin. Le 18 octobre 2012, Lotfi Nagued, coordinateur du parti laïc Nidaa Tounes, était battu à mort par des membres de la LPR, dans son bureau à Tataouine. Le chef du parti Nidaa Tounes, Beji Caïd Essebsi, a qualifié la mort de Nagued d’« assassinat politique ». Lors d’une réunion le 1er février 2013 du Conseil de la Choura d’Ennahda, les participants ont suggéré que les tueurs de Nagued et membres de la LPR devaient être libérés de prison. Quelques jours plus tard, à la veille de sa mort, Belaïd avait déclaré sur la chaîne nord-africaine Nessma TV qu´en suggérant une chose pareille, Ennahda avait donné le feu vert aux assassinats politiques dans le pays.


« Qui a tué Chokri Belaïd ? »


Le 21 février, sur son site web Debatunisie.com, le dessinateur tunisien « _Z_ » publiait une série de dessins animés qui mettaient en exergue la responsabilité politique du gouvernement dans l´assassinat de Chokri Belaïd - et alléguaient que le Premier ministre Ali Larayedh, parmi d’autres, devrait rendre des comptes aux autorités judiciaires pour cet assassinat.

« Qui a tué Chokri Belaïd ? »

« Qui sera notre prochain Premier ministre ? »




Dans un communiqué, le Front populaire se déclare opposé à la nomination de Larayedh au poste de Premier ministre


Suite à la nomination de Larayedh comme nouveau Premier ministre, le Front populaire publiait un communiqué déclarant qu´il était l´un des symboles de l´échec du précédent gouvernement, et directement responsable de la situation sécuritaire actuelle du pays.
[4]

Le communiqué déclarait : "La désignation d’Ali Larayedh comme chef du gouvernement est une recomposition du gouvernement de contournement de la révolution: de nouvelles têtes apparaissent, mais sont maintenus les mêmes choix qui ont conduit à l’échec du gouvernement précédent. La gouvernance se fait dans une logique de quotas entre partis et de partage du gâteau entre eux, au détriment des intérêts du peuple et du pays.

La situation du pays est catastrophique avec l’aggravation de la souffrance de toutes les couches du peuple, l’absence de sécurité, la prolifération des armes, la cherté de la vie, la liberté d’action laissée aux milices, la panne de productivité et la paralysie de l’administration, le ternissement de la réputation du pays au niveau international, la tergiversation dans la divulgation des coupables qui ont commandité, planifié, exécuté et offert une couverture au crime d’assassinat du martyr de la patrie, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié et dirigeant du Front populaire, le camarade Chokri Belaïd."




Le président tunisien Moncef Marzouki (à droite) avec le Premier ministre Ali Larayedh
[5]


Eu égard aux déclarations successives des responsables du mouvement Ennahda sur la formation d’un gouvernement de coalition large, et l’entêtement à poursuivre les mêmes politiques qui ont conduit le pays à cette situation catastrophique, le Front populaire déclare ce qui suit:

• Nous rejetons catégoriquement cette orientation qui ne sert pas les intérêts du pays en cette période critique de transition qui nécessite un large consensus dépassant les intérêts partisans et personnels étroits. Pour cette raison, le Front refuse donc la nomination d’Ali Larayedh comme chef du gouvernement. Il est en effet l’un des symboles de l’échec cuisant du gouvernement précédent et le responsable direct de la situation sécuritaire dans laquelle se trouve le pays: prolifération des armes à grande échelle, exacerbation de la violence politique organisée, attaques contre les militants. La responsabilité politique d’Ali Larayedh est par ailleurs engagée dans l’assassinat du martyr de la patrie Chokri Belaïd;

• Nous imputons la responsabilité au président de la République par intérim de ne pas chercher une sortie de crise sérieuse en ne se servant pas de l’article 19 de la Constitution, contribuant ainsi à la continuité de la logique des contingences partisanes;

• Nous considérons que la formation d’un gouvernement de coalition partisane à grands effectifs est une reproduction de la crise qui s’est installée depuis plus de sept mois, et durant laquelle les intérêts du pays ont été sacrifiés et la souffrance des citoyens aggravée, notamment les travailleurs et les marginalisés;

 

A gauche : Ali Larayedh avec la mention « Dégage ! ». A droite : « La biographie du Premier ministre candidat : ... [Larayedh est derrière] les milices inconnues qui battent les membres de l´opposition, les attaques contre les bureaux de l´Union générale tunisienne du travail, les offensives sur les réunions de l´opposition, les groupes salafistes agissant comme des policiers... l´assassinat de Lotfi Nagued et de Chokri Belaïd, le rétablissement des écoutes téléphoniques de citoyens, [et] la profanation du drapeau tunisien à Manouba ». [6]

• Nous renouvelons notre attachement à la nécessité de tenir une conférence nationale de sauvetage qui détermine de manière conventionnelle le programme de ce qui reste de la phase transitionnelle. Cette conférence devra choisir une équipe gouvernementale à effectifs réduits composée de compétences nationales loin des appartenances partisanes et revenir sur les nominations administratives faites sur la base de la loyauté partisane. Cela est nécessaire pour gérer la phase transitionnelle restante sur la base d’un programme conventionnel afin de :
- garantir des agendas politique, électoral et constitutionnel clairs ;
- mettre en place des instances de régulation de l’appareil judiciaire, des médias et des élections ;
- créer un climat propice à la tenue d’élections libres et démocratiques, en particulier dissoudre les dites ligues de protection de la révolution et les milices de la violence organisée ;
- prendre des mesures d’urgence économiques et sociales permettant notamment la réduction de la souffrance de la population ;

 



« Curieux, c’est pas tout ce que j’avais planté le 14 janvier 2011… » [date de l´éviction du président Zine El Abidine Ben Ali]
[7]


• Nous appelons les masses de notre peuple à continuer la lutte par tous les moyens pacifiques possibles. Nous appelons également toutes les forces démocratiques à unifier les rangs contre les manœuvres de ceux qui ont échoué et qui ne feront qu’approfondir la crise et aggraver la souffrance des Tunisiens. Ceci afin de sauver le pays du danger qui le guette, imposer des solutions sérieuses qui soulagent les souffrances du peuple, instaurer la sécurité, dévoiler le nom des criminels, mettre fin à la violence, et dessiner un horizon politique constitutionnel clair pour le restant de la période de transition.

• Nous exigeons l’accélération de la divulgation du nom des responsables qui ont commandité et mis en œuvre l’assassinat du martyr camarade Chokri Belaïd."

(Source : http://alencontre.org/moyenorient/tunisie/tunisie-le-gouvernement-larayedh-une-reproduction-de-la-crise-et-une-continuite-du-contournement-de-la-revolution.html)

LPR - branche armée d’Ennahda ou garante de la révolution ?


Chokri Belaïd, qui vivait dans la crainte d´un assassinat, avait été menacé par la Ligue de protection de la révolution (LPR)
[8], que l´opposition tunisienne considère comme la branche paramilitaire armée d’Ennahda. [9] L´opposition considère que la LPR est derrière l´assassinat de Belaïd. [10]


Ci-dessous des extraits d´un article publié sur le site de Ettounsiya TV avant l´assassinat de Belaïd, accusant le président tunisien Moncef Marzouki en personne de légitimer ce mouvement paramilitaire.
[11]

"Les tentatives d´intimidation, d´incitation à la haine et d’usage de la violence... sont les moyens mis en œuvre en Tunisie par le mouvement révolutionnaire controversé connu sous le nom de Ligue de protection de la révolution. C´est un groupe de gens qui ne se prive pas d’user d’une extrême [violence] pour imposer sa loi et répandre un climat de tension.


Emblème du LPR
[12]


"La question sur toutes les lèvres : La révolution tunisienne serait-t-elle fragile ou défaillante au point qu´il faille la préserver et la protéger ? C´est en tout cas l´avis de la Ligue de protection de la révolution (LPR), qui estime que c´est nécessaire de la défendre contre toute tentative de récupération contre-révolutionnaire. Si l´objectif semble noble, la manière l´est moins, car il s´agit bien là du proverbe machiavélique: La fin justifie les moyens.”


"Première apparition publique, annonce un dérapage majeur qui a lieu à Tataouine, le 18 octobre 2012, la LPR, avec le soutien de deux partis de la troïka au pouvoir, le Congrès pour la République (CPR) et Ennahdha, conduit une « marche de l´assainissement » pour se « débarrasser et écarter du chemin les ennemis du peuple et de la révolution ». Essentiellement dirigée contre le parti Nida Tounes, cette marche se solde par l´agression et par la suite le décès de son coordinateur local, Lotfi Nagued. Le 4 décembre 2012, c´est au tour des syndicalistes de l´Union générale tunisienne du travail (UGTT) d´être violemment attaqués par des militants de la Ligue qui réclament l´épuration du syndicat. Des incidents qui paralysent le pays et le conduisent au bord d´une grève générale.”




Lotfi Nagued
[13]


"La Ligue, qui se veut porteuse de la voix du peuple, s´est baptisée « l´âme de la révolution », et a manoeuvré à des violences politiques de grande ampleur notamment dirigées contre la société civile. Elle a par ailleurs lancé des menaces à l´Association tunisienne de soutien des minorités pour avoir célébré, le 29 décembre 2012, la déportation des Juifs tunisiens durant la Seconde Guerre mondiale, tout comme elle a fait recours à des méthodes d´intimidation contre les journalistes du site Nawaat lorsque celui-ci a révélé l´implication de deux de ses membres dans une affaire suspect de trafic d´armes et de projet d´assassinat de notoriétés politiques. Cette même mouvance a protesté de facon catégorique contre les médias, qu´elle dénonce comme étant incompétents et corrompus. Enfin, pour désigner sur une liste noir ceux qu´elle juge être les meneurs de la contre-révolution, trois personnalités y figurent le chef de la communauté juive Roger Bismuth, le leader de Nida Tounes Béji Caïd Essebsi et le lobbyiste Kamel el-Taief.”


La LPR s’est transformée en milice qui recourt à la violence contre les opposants d’Ennahda


"La Ligue affirme vouloir défendre et veiller à la protection des objectifs de la révolution, mais ses ses méthodes sont suspects et louches tels que les maintes - intimidations, incitations à la haine, recours à la violence - ce qui a fini par remettre en question ses idéaux. Samir Rabhi, porte-parole de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, explique : « Après le 14 janvier, la LPR était une mouvement citoyen qui avait pour but d´assurer la protection des quartiers, des villages et des villes. Mais aujourd´hui, ces objectifs n´ont plus de validité. Elle s´est transformée en une milice qui intervient d´une manière violente et par le recours à la force pour empêcher les meetings de partis opposés à Ennahdha. » Il ajoute que nombreux sont les membres de la Ligue à afficher leur affinité avec le parti islamiste.”

"Depuis juin 2012, la ligue s´autodéclare comme une association. Mais ses représentations régionales et ses bureaux locaux visent à contredire cette thèse et la place au rang d´ une puissante organisation. Elle est principalement financée par les cotisations de ses membres et des dons. Ayant principalement ses fiefs dans les villes côtières, elle demeure en retrait dans les régions intérieures, où son idéologie révolutionnaire semble moins populaire. Hamadi Maamer, responsable de la section de Sfax, affirme que la mission primaire de la Ligue est de sauvegarder les acquis de la révolution, engager et protéger l´éveil révolutionnaire, et défendre l´identité arabo-musulmane. La Ligue cherche également à dénoncer la corruption et les abus de l´ancien régime, mais aussi promouvoir un Etat de droit qui est fondé sur les principes universels des droits de l´Homme.”

Sur la liste des ennemis de la LPR se trouvent tous ceux qui critiquent le gouvernement


"Tenant compte des faits, la Ligue s´adonne à une véritable chasse aux sorcières. Dans sa liste d´ennemis de la révolution on retrouve : Nida Tounes, les « pseudos-rcd » de l´ancien régime, détermines d´ hommes d´affaires corrompus, des partis de l´opposition, des élites laïques, des médias et tous ceux qui remettent en question la légitimité gouvernementale. Jouant sur l´argument classique de l´instabilité du pays, la Ligue a dénoncé diverses théories du complot pour « lutter contre ceux qui se préparaient à semer le trouble dans le pays », affirmant qu´ils raisonnent comme le régime de Ben Ali . Ainsi tous ceux qui ne sont pas avec eux sont forcément contre eux, et ces derniers cherchent à user de la révolution pour réétablir un régime qui fondé sur les mêmes préceptes que la dictature », clame un sympathisant du Front populaire, à Médenine. La Ligue ne s´estime pourtant ni terroriste ni réellement militante. Mais il est incontestable qu´ elle a un pouvoir de nuisance . On lui reproche aussi d´ être dénuée d´une véritable réflexion intellectuelle et à se servir d´un registre populiste en s´élevant au rang de la gardienne de la révolution. Pour l´islamologue Abdelmajid Charfi, « les LPR sont en étroit rapport avec la révolution. Ce sont des organisations qui sont propres aux régimes totalitaires et qui vont au-delà des institutions de l´État avec pour objectif majeur de changer la société.”

La LPR bénéficie du soutien du CPR

"Il va s´en dire que la Ligue reçoit l´appui du Congrès pour la République (CPR), lequel, à son tour, l´a instrumentalisée à des fins politiques pour obtenir un soutien populaire sur le principe d´exclusion politique qu´il veut appliquer aux proches de l´ancien régime. Mohamed Abbou, secrétaire général du CPR, a déclaré que « la LPR incarne la voix officielle de la révolution et détermine un outil de pression sur le gouvernement pour lutter contre le retour de la dictature ».”

 


Le président tunisien Moncef Marzouki reçoit les membres de la LPR dans sa résidence présidentielle à Carthage.
[16]

 

"Cependant les nombreuses accusations à son encontre, dont celles de l´UGTT, s´appuient sur des données qui visent à démontrer que celle-ci fait usage de violence, incitant à la haine, ce n´est pas conforme au règlement des associations. Cependant, cette dissolution n´est pas facile, car la Ligue se réclame d´être la voix et porte-parole du peuple ! » ”

"Pour les experts, « la LPR profite de la faiblesse de l´État”, contournant le droit institutionnel . Mais le constitutionnaliste Kaïs Saïed considère ainsi que « la Ligue ne peut en aucun cas se substituer à l´État. Elle garder une distance de toutes les formations politiques et non pas agir comme le bras droit d´un seul parti ». Néjib Chebbi, avocat et président de la commission politique du Parti républicain, prévient par contre que ce n´est pas le cas, et va même jusqu´à dire que « la Ligue constitue la milice d´un parti or cela va à l´encontre de la loi et des règles ».” (Source : http://www.ettounsiyatv.com/39021/666/1/tunisie-la-ligue-de-protection-de-la-revolution-est-t-elle-veritablement-la-garante-de-la-revolutionij.html )

L´opposition tunisienne : « la nouvelle formation gouvernementale n´est qu´une ´copie´ de l´ancienne.»


L´opposition tunisienne considère le gouvernement récemment formé comme une suite de la crise politique du pays. Selon le porte-parole d´Al-Joumhouri, Issam Chebbi, la nouvelle formation gouvernementale n´est qu´une «copie» de l´ancienne, parce que la «troïka» n´a pas pu élargir le spectre de la coalition au pouvoir. [17] Al-Joumhouri, dont les membres ont également été pris pour cible par la LPR, [18] appelle le nouveau gouvernement à œuvrer pour dissoudre la LPR.


"Issam Chebbi estime que l´approche retenue a finalement été celle des quotas partisans, c´est-à-dire de la répartition des portefeuilles ministériels entre les trois partis de la «troïka» : Ennahdha, le Congrès pour la république et Ettakatol.

Pour sortir du flou qui a caractérisé la seconde phase de la transition politique, il aurait fallu constituer un gouvernement de salut national, le seul capable de remettre sur les rails le processus démocratique, a expliqué M. Chebbi, estimant que la nouvelle formation proposée par Ali Lârayedh aura du mal à rassurer les Tunisiens et à conduire à son terme l´étape de transition.

Issam Chebbi a, aussi, précisé que le chef du gouvernement désigné, Ali Lârayedh, n´a pas exprimé sa volonté, ni celle de son équipe, de se consacrer à l´action gouvernementale, et cela en s´engageant à ne pas se porter candidats aux prochaines élections.

Le dirigeant du Parti républicain a souligné également l´absence de volonté politique claire de lutter contre la violence politique, notamment par la dissolution des Ligues de protection de la révolution (LPR), ou l´organisation d´un dialogue national destiné à l´élaboration d´un programme consensuel de salut national en cette période cruciale.

Le porte-parole d´Al-Jomhouri a, par ailleurs, considéré que la nomination de personnalités neutres à la tête des ministères régaliens est «un pas positif», précisant que son parti surveillera la prestation des nouveaux ministres [...]" (Source : http://www.kapitalis.com/politique/14935-issam-chebbi-le-gouvernement-larayedh-aura-du-mal-a-rassurer-les-tunisiens.html)


Des médias tunisiens : « Les ministres les plus discrédités du gouvernement de M. Hamadi Jebali ont tous été réassignés »


Selon le média Kapitalis
[19], la liste des ministres du nouveau gouvernement montre que "les ministres les plus discrédités du gouvernement de M. Hamadi Jebali ont tous été réassignés, dans certains cas, aux mêmes postes".


"
C´est le cas, par exemple, de Sihem Badi (Affaires de la Femme et de la Famille), l´une des ministres plus incompétentes et des plus arrogantes que la Tunisie ait eu depuis l´indépendance en 1956. N´a-t-on pas pu trouver une Tunisienne plus méritante pour défendre la cause de la femme et de la famille? La reconduction de cette provocatrice à son poste, qui plus est le jour de la célébration de la Journée internationale de la femme, peut être interprétée comme une offense à toutes les femmes tunisiennes.


L´allégeance tapageuse de Sihem Badi à Ennahdha, son parti d´origine qu´elle n´a jamais quitté, même si elle se proclame aujourd´hui du Congrès pour la république (CpR), est sans doute pour beaucoup dans sa «longévité» politique. Beaucoup plus, en tous cas, que ses compétences ô combien invisibles!

C´est le cas aussi de Abdelwaheb Maâtar, un autre Nahdhaoui déguisé en Cpriste, dont le bilan à la tête du ministère de l´Emploi et de la Formation a été quasi nul, de l´avis de tous les observateurs, et qui se voit aujourd´hui confier par Ali Lârayedh le ministère du Commerce et de l´Artisanat. Il avait dit un jour : «Le rôle du ministère de l´Emploi n´est pas de créer un emploi». Que dira-t-il de sa nouvelle mission? Bonjour les dégâts!

On pourrait dire autant de Slim Ben Hmidene, resté à la tête du ministère des Domaines de l´Etat et des Affaires foncières, qui n´a pas brillé, lui non plus, par ses grandes performances. «Ouzir El Ghalba» (ministre faute de mieux), disait de lui Néziha Rejiba alias Om Zied, qui a démissionné du CpR en 2011.

On remarquera aussi que les ministres les plus décriés d´Ennahdha, de Moncef Ben Salem (Enseignement supérieur), à Noureddine Bhiri (Justice), en passant par Abdellatif Mekki (Santé), Abdelkerim Harouni (Transport), Noureddine Khademi (Affaires religieuses) ou autres Mohamed Ben Salem (Agriculture), ont également tous été reconduits, comme si le parti islamiste voulait dire aux adversaires de ces apprentis ministre, bavards, incompétents et arrogants à la fois: «Vous les critiquez ? Alors vous les aurez pour un nouveau bail!» (source : http://www.kapitalis.com/politique/14910-tunisie-les-ministres-les-plus-impopulaires-reconduits-dans-le-cabinet-larayedh.html)


ANNEXE - Les ministres du nouveau cabinet tunisien
Ali Larayedh : Premier ministre
Lotfi Ben Jeddou : ministre de l´Intérieur
Nadhir Ben Ammou : ministre de la Justice
Rachid Sabbagh : ministre de la Défense
Othman Jarandi : ministre des Affaires étrangères
Abdelwaheb Matar : ministre du Commerce
Naoufel Jamali : ministre de la Formation et de l´Emploi
Slim Ben Hamidene : ministre des Domaines de l´Etat
Jamel Gamra : ministre du Tourisme
Salem Abyadh : ministre de l´Éducation
Mehdi Jomaa : ministre de l´Industrie
Sihem Badi : ministre des Affaires des femmes
Nourredine Khadmi: ministre des Affaires religieuses
Khalil Zaouia : ministre des Affaires sociales
Moncef Ben Salem : ministre de l´Enseignement supérieur
Abdelkarim Harouni : ministre des Transports
Mohamed Selmane : ministre du Logement
Elyes Fakhfakh: ministre des Finances
Abdellatif Mekki : ministre de la Santé
Mohamed Ben Salem : ministre de l´Agriculture
Samir Dilou : ministre des Droits de l´homme et de la Justice transitionnelle
Jamel Eddine Gharbi : ministre du Développement
Tarek Dhiab : ministre de la Jeunesse et des Sports
Mongi Marzoug : ministre des Technologies de la Communication
Amin Doghri : ministre de la Coopération internationale et du développement


Les sous-ministres du cabinet du Premier ministre :
Noureddine Bhiri : vice-ministre des Affaires politiques
Ridha Saïdi : vice-ministre des Affaires économiques
Abderrahman Ladgham : vice-ministre de la Transparence et de Lutte contre la corruption


Ministères adjoints aux ministères individuels :
Leila Bahria : vice-ministre des Affaires étrangères
Ledit Mchichi: vice-ministre des Affaires locales et régionales
Nidhal Ouerfeli: vice-ministre de l´Énergie
Houcine Jaziri: vice-ministre adjoint des Affaires sociales dans la section de l´immigration
Chahida Ben Fraj Bouraoui: vice-ministre du Logement
Sadok Amri : vice-ministre de l´Environnement
Chedly El Abed: vice-ministre des Finances
Habib Jemli: vice-ministre de l´Agriculture
Fathi Touzri: vice-ministre de la Jeunesse et des Sports
Nourredine Kaabi: vice-ministre du développement régional
[20]
 
* Anna Mahjar-Barducci est chargée de recherche au MEMRI.
 
Notes :

[1] Reuters, le 12 mars 2013
[2] Enquête et analyse n° 932 de MEMRI, "Assassinat du chef politique tunisien Chokri : pour les médias tunisiens, le gouvernement est responsable," http://www2.memri.org/bin/french/articles.cgi?Page=archives&Area=ia&ID=IA93213 , 13 février 2013
[3] Source de la photo : Nawaat (Tunisie), 26 février 2013
[4] http://alencontre.org/moyenorient/tunisie/tunisie-le-gouvernement-larayedh-une-reproduction-de-la-crise-et-une-continuite-du-contournement-de-la-revolution.html

[5] Source de la photo : Gulf News, 10 mars 2013
[6] Source de la photo : pages Facebook de l´opposition tunisienne.
[7] Source de la photo : page Facebook « Contre Nahdha et sa dictature religieuse » page Facebook (facebook.com/contrenahdha).
[8] France 2 (France), 7 février 2013
[9] Le Nouvel Observateur (France), 6 février 2013
[10] Le Nouvel Observateur (France), 6 février 2013
[11] Ettounsiyatv.com (Tunisie), 28 janvier 2013
[12] Page Facebook de la LPR
[13] Source de la photo : Tunisia Times (Tunisie), le 16 novembre 2012
[14] http://nawaat.org/portail/
[15] RCD, Rassemblement constitutionnel démocratique, parti au pouvoir en Tunisie depuis sa création en 1988 jusqu´à sa destitution par la Révolution de jasmin en Tunisie.
[16] Tunis Tribune (Tunisie), 12 janvier 2013
[17] Kapitalis (Tunisie), 10 mars 2013
[18] Youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=oxZ2EpIv8Q4
[19] Kapitalis (Tunisie), 8 mars 2013
[20] Tunisia Live (Tunisie), 11 mars 2013

 

 

Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org.

 

Pour consulter l’intégralité des dépêches de MEMRI en français et les archives, libres d’accès, visiter le site www.memri.org/french.

 

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5 avril 2013 5 05 /04 /avril /2013 20:27

 

 

L’analyse de Stefano B.C.

Syrie : Assad a-t-il déclenché son "Plan B" ? Il détruit Damas et veut reconquérir Homs via le Hezbollah

 

http://mediarabe.info/spip.php?article2321


Assad commandite une opération de charme en direction d’Israël pour promouvoir l’alliance des minorités

vendredi 5 avril 2013 - 04h25, par Stefano B.C.

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Devant les cuisantes défaites des forces du régime à Alep, Al-Raqqa et Deraa, Bachar Al-Assad et ses alliés iraniens et libanais semblent avoir mis à exécution leur "Plan B" qui consiste à détruire Damas et à prendre Homs, coûte que coûte, pour sécuriser son repli vers l’Etat alaouite sur la côte méditerranéenne, et pour garder une continuité territoriale avec le fief du Hezbollah, dans la Békaa libanaise.


 

Ce plan, prévisible depuis plus d’un an, est activement soutenu par l’Iran. Téhéran cherche à tout prix à renforcer sa présence sur la Méditerranée (Tartous), et à assurer la continuité territoriale avec le Hezbollah, grâce à la ville stratégique de Homs, et à sa province. Ce qui explique que le Hezbollah a massé plus de 6.000 combattants, encadrés par près de 150 officiers iraniens, dans la région d’Al-Qusayr, à la frontière syro-libanaise. Ce jeudi soir, 4 avril 2013, l’Armée syrienne libre a reconnu avoir perdu plusieurs positions, reprises par le parti de Hassan Nasrallah, notamment à Joussiyeh. L’intervention du Hezbollah s’est effectuée sous une couverture aérienne syrienne (l’aviation a bombardé la localité libanaise de Ersal), alors que l’artillerie et les rampes de lancement de missiles du Hezbollah, basées à Hermel (Liban), ont violemment pilonné la province de Homs. L’objectif est de la conquérir et de contrôler Homs, considérée comme un verrou stratégique qui relie Damas à la côte (est-ouest), pour permettre le repli du régime dans son fief alaouite, et relie ce dernier au Liban.


Parallèlement à cette offensive, le régime a violemment bombardé Damas, et plus particulièrement le quartier Barzé, situé au nord de la capitale, où les opposants semblent avoir réalisé une importante percée. Ils sont déjà très présents dans les banlieues nord-est, est, et sud-est de Damas, et tentent une jonction avec l’ouest pour soulager les villes assiégées de Moadamiyeh et de Daraya. Cette nuit, au moins 14 missiles sol-sol, de gros calibre, se sont abattus sur Barzé, faisant plusieurs victimes et des dégâts considérables.


Ainsi, selon le porte-parole de l’ASL, « le régime est conscient que sa chute est inévitablement proche. Il met à exécution son “Plan B”, avec la contribution des Iraniens et du Hezbollah. Il cherche à raser Damas et à se replier vers le pays alaouite, via Homs ».


Un projet rejeté par les Alaouites


La première inconnue qui met en péril le projet d’un futur Etat alaouite dirigé par Assad est que les opposants alaouites sont de plus en plus nombreux à rejeter ce scénario. Le 24 mars dernier, ils se sont réunis au Caire pour apporter leur soutien à la révolution : « Cette révolution est celle de tous les Syriens », ont-ils affirmé, ajoutant que « la plupart des alaouites détestent la famille Assad », responsable de tous les maux du pays. Mais les alaouites ressentent une peur paradoxalement entretenue et alimentée par le régime à travers ses tentatives de donner une connotation islamique à la révolution.


L’alliance des minorités


La deuxième inconnue concerne l’adhésion à ce projet des autres minorités. Bien que Bachar Al-Assad caresse les Kurdes dans le sens du poil en leur cédant la gestion de certains territoires, mais surtout pour les opposer aux révolutionnaires, il est peu probable qu’ils oublient les 50 ans de la politique du Baath, particulièrement méprisante, et qu’ils s’allient avec leur ancien bourreau (ou plus exactement leur bourreau de toujours). Les Chrétiens, souvent accusés à tort d’être des alliés du régime, prennent leur distance et s’engagent dans la révolution, à l’exception de quelques prélats connus pour être des agents des Moukhabarate. A cet égard, l’une des ambassadrices de Bachar Al-Assad, la religieuse Agnès-Mariam de la Croix, a récemment tenté de séduire Israël et de l’appeler à l’aide, « pour protéger les minorités du danger des barbus ». La religieuse de service a tenu une conférence truffée de mensonges à Paris, à l’invitation de l’Alliance France-Israël, où elle a fait l’éloge de l’Etat juif, qualifié de « Nation des Lumières » qui éclairera et sauvera les peuples d’Orient. Elle a ainsi balayé d’un revers de main son antisémitisme et son négationnisme passés... Après avoir dénoncé « les islamistes qui combattent en Syrie », Agnès-Mariam a refusé de « condamner leurs cousins du Hamas et du Hezbollah » ! Des détails que les médias qui ont relayé cette conférence ont omis de signaler ! Ils ont simplement repris ses mensonges sur les exactions des terroristes : « un vieil homme de 72 ans a été violé par 42 combattants ; une jeune femme enlevée s’est retrouvée amputée des deux jambes et des deux bras. Avant d’être envoyée chez elle, les terroristes lui ont coupé les deux seins », affirme la sainte Agnès-Mariam, sans sourciller ! La minorité druze semble quant à elle entièrement engagée dans la révolution, sous l’impulsion de Walid Joumblatt. Lors de sa conférence, Agnès-Mariam a pourtant affirmé que « les chrétiens engagés dans la révolution sont seulement 15 jeunes, et les druzes sont cinq ».


L’avenir incertain du Liban


La dernière inconnue mais pas la moindre concerne la marge de manœuvre dont bénéficiera le Hezbollah dans les semaines à venir. Le parti de Dieu aurait en effet accéléré son plan de conquête de Homs avant qu’un nouveau gouvernement ne soit formé au Liban, d’autant plus qu’il a peu de chance de pouvoir y occuper les postes clés comme ce fut le cas dans le gouvernement Mikati démissionnaire. Le président libanais Michel Sleiman s’apprête en effet à désigner un nouveau Premier ministre. Le député de Beyrouth Tamam Salam (fils de l’ancien premier ministre Saëb Salam), soutenu par les souverainistes (Forces Libanaises, Courant du Futur et leurs alliés du 14 Mars) et par Walid Joumblatt, est favori. Reste à savoir si le Hezbollah et le Courant Patriotique Libre le laissent former son cabinet, et s’ils l’autorisent à gouverner !!

Car en définitive, la viabilité de l’Etat alaouite, issu de la partition de la Syrie, scénario activement recherché par Assad, dépendra essentiellement de l’instabilité du Liban qui favorisera l’alliance des minorités, chère au régime syrien. Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour imploser le pays du Cèdre.

Stefano B. C.

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 15:52

 

 

Syrie : L’ONU envoie des équipements blindés au Golan, Conseil de sécurité inquiet
mercredi 27 mars 2013 - 21h57
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L’ONU a annoncé mercredi l’envoi de nouveaux équipements blindés à ses représentants sur le plateau du Golan, victime des retombées du conflit syrien, tandis que le Conseil de sécurité faisait part de son inquiétude.


Le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé mercredi dans un communiqué sa « sérieuse inquiétude » face à la présence de forces gouvernementales syriennes et de rebelles de l’opposition sur le Golan, une zone de cessez-le-feu entre la Syrie et Israël contrôlée par l’ONU depuis 1974.


Le Conseil a estimé que le gouvernement syrien était le premier responsable de la sécurité des casques bleus et devait « respecter les prérogatives et l’immunité de la FNUOD (Force de l’observation du désengagement sur le Golan), assurer la sécurité et l’accès immédiat et sans entraves du personnel de l’ONU dans ses missions ».


« Des véhicules et des ambulances blindés supplémentaires sont en route pour la force » de l’ONU au Golan, a aussi déclaré mercredi une porte-parole des Nations unies, Josephine Guerreror.


L’ONU est en outre en contact avec plusieurs pays pour trouver des remplaçants à la centaine de soldats croates qui ont quitté la FNUOD, selon le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Hervé Ladsous.


La FNUOD est constituée d’un millier de Casques bleus, équipés d’armes légères.


Des rebelles syriens ont enlevé début mars pendant plusieurs jours 21 casques bleus philippins de la FNUOD. Les tirs autour des postes d’observation de l’ONU se sont multipliés, et des véhicules des Nations unies ont été volés. (huffingtonpost).

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27 mars 2013 3 27 /03 /mars /2013 21:12
Syrie : Assad demande l’aide des Brics
mercredi 27 mars 2013 - 12h52
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Le président syrien Bachar Al-Assad a demandé au sommet du Brics réuni à Durban, en Afrique du sud, d’agir pour « arrêter la violence » dans son pays et mettre un terme à la « souffrance » de son peuple causée par les sanctions internationales. « J’appelle les leaders du Brics à travailler ensemble pour arrêter immédiatement la violence en Syrie afin de garantir le succès de la solution politique. Cela nécessite une volonté internationale claire d’assécher les sources du terrorisme, l’arrêt de son financement et de son armement », écrit-il dans sa lettre envoyée mercredi à son homologue sud-africain Jacob Zuma, qui préside le sommet.


« Vous qui cherchez à apporter la paix, la sécurité et la justice dans le monde troublé d’aujourd’hui, mettez tous vos efforts pour faire cesser la souffrance du peuple syrien, causée par les sanctions économiques injustes, contraires aux lois internationales et qui affectent directement la vie et les besoins quotidiens de nos citoyens », ajoute-t-il selon le texte publié par l’agence officielle Sana. « Je vous exprime l’aspiration du peuple syrien à travailler avec les pays du Brics comme une force juste qui essaie d’apporter la paix, la sécurité et la coopération entre les pays, loin de l’hégémonie et de l’injustice imposées à nos peuples et à nos nations depuis des décennies », ajoute Bachar Al-Assad. (Europe1).

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 13:17

 

Capture d'écran d'une vidéo sur Youtube montrant le colonel Riad Assaad entouré de membres de l'ASL.
Capture d'écran d'une vidéo sur Youtube montrant le colonel Riad Assaad entouré de membres de l'ASL.

 

 

http://www.lorientlejour.com

 

 

Crise Une personne tuée par la chute d'un obus place des Omeyyades à Dama ; Fabius souligne que els rumeurs sur l'assassinat d'Assad ne sont pas confirmées.

Le colonel Riad Assaad, un commandant de l'Armée syrienne libre (ASL), la principale composante de la rébellion, a été blessé dans l'explosion d'un engin piégé dans l'est de la Syrie, a indiqué lundi une ONG syrienne.

Le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a précisé que l'explosion s'était produite dimanche soir au moment où le colonel Assaad circulait à bord de sa voiture à Mayadine, dans la région orientale de Deir Ezzor. Il a été blessé à la jambe, a-t-il dit. Selon un parent du colonel, il a été transféré en Turquie pour y être soigné.

 

Le colonel Assaad a été l'un des premiers officiers supérieurs de l'armée à rejoindre la rébellion en juillet 2011 et avait été nommé chef de l'ASL. Il reste le chef à titre honorifique de cette organisation même s'il se rend souvent sur le terrain et est en contact avec les combattants.


Son rôle avait été marginalisé après la nomination du général Selim Idriss comme chef d'état-major de l'ALS, lors du regroupement de la majorité des factions rebelles en dehors des jihadistes. Aujourd'hui, le général Idriss est le chef de facto de l'ALS.

(Pour mémoire : La Ligue arabe dit oui à l’aide militaire aux rebelles)

Parallèlement, interrogé sur la rumeur d'un assassinat du président Bachar el-Assad par un garde du corps iranien, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius a reconnu qu'un site internet avait publié cette information. "Mais elle n'est pas confirmée".

 

 

Que l'opposition se réunisse à nouveau

"Si on veut éviter que la Syrie éclate et que ce soit finalement les extrémistes qui l'emportent, il faut une solution politique. Pour cela il faut qu'il y ait un rééquilibrage sur le terrain des forces militaires", a ajouté Laurent Fabius, sur Europe 1.

 

Au sujet du chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, dont la démission n'a pas été acceptée jusqu'à présent par la Coalition nationale de l'opposition, et du nouveau Premier ministre, Ghassan Hitto, récusé par l'Armée syrienne libre (ALS), le ministre a souligné que la France souhaitait "que l'opposition se réunisse à nouveau". "Nous souhaitons que l'opposition reste dans ses limites réformistes et nous ne sommes absolument pas d'accord pour une dérive qui serait une dérive extrémiste", a-t-il dit.

 

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, M. Khatib a accusé les pays soutenant l'opposition, sans les nommer, "de tenter de contrôler la révolte syrienne". Un opposant syrien qui a requis l'anonymat a affirmé à l'AFP que M. Khatib reprochait "à certains pays, notamment le Qatar, de vouloir contrôler l'opposition" et d'avoir imposé l'élection de Ghassan Hitto, soutenu par les Frères musulmans, comme "Premier ministre" intérimaire.

Le Premier ministre et chef de la diplomatie du Qatar, cheikh Hamad ben Jassem Al Thani, a, pour sa part, jugé important que Khatib reconsidère sa démission, "surtout que les préparatifs sont en cours pour accueillir les Syriens (et leur accorder) le siège de la Syrie au sommet arabe" de mardi à Doha.

 

Aujourd'hui, Ahmed Moaz Al-Khatib a annoncé sur sa page Facebook qu'il comptait se rendre au Qatar pour prononcer un discours "au nom du peuple syrien" devant les chefs d'Etat arabes.

Un haut responsable de la Ligue, a en outre confirmé à l'AFP que le siège de la Syrie à la Ligue arabe a été attribué officiellement à l'opposition. Selon ce responsable, "l'opposition devra décider de la forme de sa représentation au sommet".

Interrogé par l'AFP, Khaled Saleh, un autre responsable de la coalition, a indiqué que M. Hitto, chargé le 18 mars par l'opposition de former un gouvernement visant à administrer les territoires rebelles en Syrie, devait se rendre lundi à Doha, ainsi que Souheir Atassi, vice-présidente de la coalition.

 

Le régime du président Bachar el-Assad est suspendu de la Ligue arabe depuis 2011, après le début en mars de la même année d'une révolte populaire transformée en rébellion armée face à la répression.

 

 

Damas dans la tourmente

 

Sur le terrain, un civil a été tué par le tir d'obus sur la place des Omeyyades à Damas. L'agence Sana a précisé que "selon les premières informations, six citoyens ont été blessés par la chute d'obus lancés par des terroristes dans la région de l'Opéra", sur cette place.

 

Les rebelles syriens ont tiré lundi des dizaines d'obus de mortier sur le centre de Damas, touchant une zone proche de la résidence du président Bachar el-Assad, a appris Reuters auprès d'habitants et des services de sécurité. L'armée a riposté avec son artillerie déployée sur le mont Kassioun, qui domine la capitale syrienne.

Les combats ont rarement été aussi intenses au coeur même de Damas depuis le début du soulèvement contre le régime syrien en mars 2011.

Les tirs d'obus et de roquettes par les insurgés se sont multipliés ces dernières semaines sur Damas, place forte du régime dont les troupes tentent de neutraliser les poches rebelles à la périphérie et empêcher les combattants d'avancer dans la capitale.

La violence dimanche à travers la Syrie a causé la mort de 165 personnes, dont 34 soldats, 58 rebelles et 73 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

 

Lire aussi

L'opposition syrienne diffuse une vidéo accusant l’Iran d'envoyer des armes au régime via l’aéroport de Beyrouth

 

Reportage

A Alep, après neuf mois de combats, la vie reprend ses droits

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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