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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 18:17

Assad et Ahmadinejad unis contre Israël

[Jeudi 25/02/2010 13:11]

 

Les Etats-Unis cherchent depuis un certain temps à se rapprocher de la Syrie et dans le cadre de leurs démarches, lui demandent de s’éloigner du régime de Téhéran. Mais le président Assad ne semble pas tenir compte de ces recommandations et il l’a prouvé une nouvelle fois ce jeudi en recevant à Damas son homologue iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Les deux hommes d’Etat, qui ont tenu une conférence de presse après leur rencontre, ont montré qu’ils faisaient front commun contre Israël en adressant un message hostile en direction du gouvernement de Netanyahou, dans lequel ils ont souligné que « toute démarche contre eux risquait de déclencher un conflit dans lequel tous les pays de la région seraient impliqués ».

Ahmadinejad, se voulant encore plus explicite, a indiqué que l’Iran et son allié (la Syrie) feraient tout pour créer un « nouveau Proche-Orient sans les Sionistes et sans les colonialistes ». De son côté, Assad a déclaré qu’il se trouvait « face à une entité pouvant à tout moment faire preuve d’agressivité », rappelant qu’il se préparait à une agression israélienne, de petite ou de grande envergure ». Et d’ajouter: « Nous devons être prêts à réagir à toute provocation israélienne ».

Ahmadinejad a également évoqué les bonnes relations qu’entretenaient l’Iran et la Syrie, précisant notamment qu’il s’agissait de « liens d’amitié très forts que personne ne pourra réduire ». Il a encore affirmé que « ces liens se renforceraient avec les années ». « Nous sommes des frères, a-t-il proclamé, nous avons des intérêts communs, les mêmes objectifs et des ennemis communs. Notre coopération ne fait que s’élargir et nous sommes résolus à la développer encore davantage. Le monde souhaite un ordre différent ».

S’attaquant ensuite à Israël, Ahmadinejad a encore déclaré : « Les sionistes et leurs défenseurs se trouvent dans une impasse. J’affirme que l’entité sioniste disparaîtra à l’avenir, la philosophie de son existence prend fin. Les occupants sionistes n’ont plus d’issue et toutes leurs menaces contre les Palestiniens proviennent de leur faiblesse ».

Des propos qui vont sans doute être amplement commentés mais vont-ils inciter l’Occident à réagir ?

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 09:43

Par Reuters, publié le 13/02/2010 à 18:06

Police inspect the scene of an explosion outside a German bakery business close to the Osho Ashram in Pune on February 14, 2010.




l'express


PUNE, Inde - Huit personnes au moins, dont quatre étrangères, ont été tuées dans l'explosion d'une bombe survenue dans un restaurant de Pune, dans l'ouest de l'Inde, ont annoncé des responsables de la police et du ministère de l'Intérieur.

Huit personnes au moins, dont quatre étrangères, ont été tuées dans l'explosion d'une bombe survenue dans un restaurant de Pune, dans l'ouest de l'Inde, ont annoncé des responsables de la police et du ministère de l'Intérieur. (Reuters/Rituparna Bhowmik)

 

Huit pHuit personnes au moins, dont quatre étrangères, ont été tuées dans l'explosion d'une bombe survenue dans un restaurant de Pune, dans l'ouest de l'Inde, ont annoncé des responsables de la police et du ministère de l'Intérieur. (Reuters/Rituparna Bhowmik)

"L'explosif se trouvait dans un sac dans la boulangerie. Quatre étrangères ont été tuées. Leur nationalité n'est pas connue", a déclaré à la chaîne de télévision CNN-IBN un haut responsable de la police, Silip Band.

Il s'agit du premier attentat grave en Inde depuis ceux de Bombay (Mumbai) en 2008 qui ont fait 166 morts.

L'explosion à la German Bakery ("Boulangerie allemande") est survenue en fin de soirée alors que l'établissement était plein de touristes et d'étrangers.

Quatre ou cinq étrangers figurent parmi les 33 blessés, ont indiqué les autorités.

L'explosion intervient à moins de deux semaines d'une rencontre prévue, le 25 février à New Delhi, entre des responsables indiens et pakistanais. New Delhi a suspendu un processus de paix entamé quatre ans auparavant avec Islamabad après les attentats de Bombay imputés à des activistes basés au Pakistan.

Des débris étaient éparpillés tout autour de la boulangerie, située près de l'ashram Osho, lui aussi fréquenté par des étrangers, et d'un centre juif. La déflagration a arraché l'enseigne de la boulangerie et a soufflé les fenêtres aux alentours.

"Il y a huit morts et 33 blessés dans l'explosion à la German Bakery", a déclaré Rajendra Sonawane, commissaire de police adjoint.

"Nous avons entendu un grand bruit et nous nous sommes tous précipités dehors. L'impact était si important qu'il y avait des lambeaux de corps partout", a déclaré Vinod Dhale, un employé du restaurant.

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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 09:41
Liban : l’erreur de calcul de l’Occident (2ème partie)  
Par Michaël Béhé à Beyrouth
sans
© Metula News Agency 

http://www.menapress.com/

 

Le 27 juillet 2006, en pleine guerre entre le Hezbollah et l’Etat hébreu, le gouvernement libanais décrétait sa volonté que "seul l’État libanais soit autorisé à détenir des armes et à exercer son autorité au Liban".

 

Cette décision fait partie intégrante de la résolution 1701, adoptée par le Conseil de Sécurité de l’ONU le 11 août 2006. Elle apparaît au paragraphe 8 dudit document.

 

Au paragraphe 14, le Conseil de Sécurité "prie la FINUL, comme elle y est autorisée au paragraphe 11, de prêter assistance au Gouvernement libanais sur sa demande".

 

Elle n’en a rien fait.

 

Tout comme elle n’a pas soutenu notre gouvernement, le 7 mai 2008, lorsqu’il donna l’ordre à son armée d’intervenir, en application de la 1701, afin d’imposer sa loi sur son territoire.

 

Le 1er ministre d’alors, Fouad Siniora, se tourna, en cette occasion, également vers les "amis" de notre pays, à commencer par la France, qui n’a de cesse de clamer son attachement à notre liberté.

 

Mais la France et les autres pays libres, alors que 15 000 hommes de la FINUL se trouvaient à moins de cent kilomètres de Beyrouth et qu’ils avaient l’obligation d’intervenir aux côtés des autorités légales du Liban, choisirent de permettre à l’Iran d’imposer, par la force brutale, sa domination de fait sur notre patrie et son peuple.

 

A dater de mai 2008, par la faute de nos "amis", le Liban souverain et indépendant a cessé d’exister.

 

Ca n’est certes pas la première fois que le Conseil de Sécurité manque de respecter une résolution qu’il a lui-même promulguée. En Bosnie et au Rwanda, cela s’est soldé par des massacres industriels.

 

Pas la première fois que les Occidentaux – la France en particulier, qui devient coutumière du fait – détournent le regard lorsque des amis à eux sont jetés en pâture aux fauves.

 

En termes de realpolitik, on peut comprendre que les démocraties n’aient pas eu envie de se lancer au chevet, sabre au clair, d’un peuple de quatre millions d’habitants uniquement ; parce que, peut-être, à l’issue d’un calcul immédiat à court terme, le jeu n’en valait pas la chandelle.

 

Au Liban, nous sommes des victimes accoutumées des conséquences de la realpolitik, et nous avons plusieurs fois payé ses effets au prix maximum. Aussi, me garderai-je soigneusement, dans cette brève analyse, de faire appel à la compassion de mon lecteur.

 

Ainsi, j’entends rester dans une stricte analyse et en écarter les composants émotionnels, après avoir mentionné qu’ils existent.

 

En mai 2008, la FINUL aurait dû intervenir au côté du gouvernement légal libanais. Ca n’était pas seulement son obligation, en respect de la lettre et l’esprit de son mandat. C’était l’opportunité de réaliser l’intention maintes fois exprimée par les membres du Conseil de Sécurité et les "amis" du Liban : rendre ses prérogatives au gouvernement central, démocratique et légitime, l’aider à rétablir son autorité sur toutes les régions du Liban et à désarmer les groupes armés qui l’empêchent de réaliser cet objectif.

 

Dans les quelques lignes du paragraphe précédent se trouvent résumés tous les buts énoncés dans la résolution 1701.

 

L’adéquation entre le texte de la résolution et les décisions de notre gouvernement ayant généré l’agression perpétrée par le Hezbollah est impressionnante : au paragraphe 6, le Conseil de Sécurité appelle spécifiquement à porter assistance au gouvernement afin qui puisse rouvrir les aéroports et les ports sous son autorité.

 

Or le gouvernement venait de décider de déplacer l’officier en charge de notre unique aéroport international parce qu’il œuvrait dans l’intérêt de l’organisation terroriste chiite et des Iraniens, à la place de s’occuper de ceux de son pays.

 

A ce propos, les passagers empruntant ledit aéroport doivent avoir conscience, qu’aujourd’hui plus qu’en 2008, ce sont ces deux entités, avec l’aide pratique des agents syriens, qui contrôlent leurs allées et venues. Les coordonnées de chaque arrivant sont immédiatement transmises aux services de Damas et de Téhéran, leur donnant le loisir de traquer les activités de nos hôtes.

 

Le second objet du décret gouvernemental consistait en un ordre donné aux services de sécurité de l’Etat d’enquêter sur le réseau de communication militaire parallèle, implanté par le Parti de Dieu et les Pasdaran iraniens sur notre territoire.

 

Ce, en vue, non pas d’échapper aux écoutes de l’ennemi providentiel israélien, mais au contrôle du gouvernement légal sur des activités militaires parallèles se déroulant sur son territoire. A ce titre également, cela participait exactement à ce que l’ONU nous demandait de réaliser dans la résolution qui mettait un terme à l’affrontement entre le Hezb et l’Etat hébreu.

 

Il importe de saisir correctement que la non-assistance à l’Etat libanais en cette occurrence n’a pas constitué un manquement accessoire ultérieurement rattrapable. La perte de crédibilité de notre autorité centrale s’est jouée en cette occasion, et, depuis, elle n’a jamais plus été en mesure de la faire valoir.

 

L’armée nationale a attendu de savoir si la communauté des nations la soutiendrait si elle entreprenait la réalisation des instructions que le pouvoir civil lui avait communiquées.

 

Face à la réponse négative de nos "amis", la force armée, jugeant qu’elle n’avait pas les moyens de s’opposer efficacement à la milice et à ses alliés, et que son engagement seule risquait de dégénérer rapidement en guerre civile, décida ne pas intervenir dans les combats.

 

L’armé assista ainsi en observatrice à l’invasion du cœur de Beyrouth par les miliciens chiites ainsi qu’au meurtre de plus de cent compatriotes, qu’elle avait pour mission suprême de protéger.

 

Depuis cet épisode, l’armée est devenue une composante indépendante de l’échiquier libanais. Elle décide de sa conduite en considération de son unique intérêt. Elle ne répond plus aux injonctions du gouvernement élu, qui, quant à lui, a cessé de lui dire ce qu’elle avait à faire.

 

Dans ces conditions, celles du gouvernement d’un Etat situé au Moyen-Orient, défié en permanence par une milice mieux armée que lui, et convoité par deux dictatures parmi les plus sanguinaires de la planète – l’Iran et la Syrie – l’autorité élue se retrouve confinée au rôle qui était celui de Vichy après l’invasion de la zone Sud par les hitlériens.

 

Le Conseil de Sécurité a ainsi œuvré dans le sens opposé des résolutions qu’il avait prises. Il s’était engagé à aider le Liban. L’aider à désarmer les groupes armés qui contestent son autorité et à interdire la contrebande d’armes à leur profit.

 

Faute de l’avoir fait, le Hezbollah, qui comptait dans ses arsenaux 2 000 roquettes à la fin de sa guerre avec Israël, en dispose désormais de 50 000.

 

Avant l’été 2006, l’organisation chiite contrôlait certaines zones de notre territoire, aujourd’hui, après son coup de 2008, c’est chaque centimètre du Liban qui se trouve à sa merci.

 

Mais le constat global que nous sommes bien obligés d’établir – qui s’en chargerait à notre place ? – montre qu’en stoppant la campagne menée par Israël, la communauté internationale a sauvé la peau des tourmenteurs de ce pays et fait le jeu de la politique d’hégémonie de l’Iran et de la Syrie.

 

En redéployant la FINUL sur la frontière avec Israël et en redéfinissant son rôle, passant du statut d’observateur à celui de force de maintien de la paix, l’ONU, et surtout les membres permanents du Conseil de Sécurité, donnent l’impression que la situation est normalisée et que la 1701 est appliquée.

 

En réalité, c’est tout le contraire qui est vrai. L’ONU a fourni à l’Iran la légitimité qui lui manquait pour s’approprier notre territoire, sans jamais réagir aux infractions commises contre son mandat et pratiquement sous son nez.

 

Elle n’a pas amené à la pacification de la région – quatre ans sans conflit majeur n’ayant aucune signification stratégique dans la région - mais, au contraire, à sa militarisation.

 

Comme l’a justement annoncé le général de Tsahal Yossef Peled, empêché ensuite de s’exprimer, pour des raisons de conjoncture politique par Binyamin Netanyahou, une nouvelle guerre, qui sera menée sur le territoire du Liban mais sans l’aval de la population qui l’habite, est désormais inéluctable.

 

Il ne s’agit d’ailleurs pas de menaces israéliennes – les menaces étant ce que l’on peut lire sur les posters du Hezbollah photographiés par Ilan Tsadik, alors que Hezbollah, selon la 1701, ne devrait plus se trouver au Liban-Sud et être désarmé sur l’ensemble de notre territoire.





 

 

Il s’agit d’une prise de vue montrant les obsèques d’un Israélien,

victime du terrorisme chiite.

 

La légende rouge dit : "Khitman ila zawal",

VOTRE EXTERMINATION EST CERTAINE !

(Photo d’Ilan Tsadik © Metula News Agency)

 

On est en présence d’une constatation évidente, qui crève les yeux aussi bien d’un Samir Geagea que du général Peled, de ce que la communauté des nations a permis à l’Iran d’instrumentaliser le Hezb, de le phagocyter et de l’intégrer dans son dispositif impérialiste et agressif.

 

L’Iran et la Syrie ne surarmant pas la milice afin d’instaurer la paix dans la région !

 

Le titre de cet article est Liban : l’erreur de calcul de l’Occident. En quoi la lâcheté des nations civilisées et le lâchage de mes compatriotes constituent-ils une erreur de calcul ?

 

En cela qu’il va falloir incessamment déloger notre occupant par procuration, pour la raison suffisante, que l’Europe ne saurait tolérer, d’un strict point de vue stratégique, que le Liban passe sous le contrôle absolu de Téhéran.

 

Nous, nous sommes des civils qui courons dans tous les sens sur le pont d’un porte-avions en mission opérationnelle.

 

L’urgence se fait de plus en plus chaude au fur et à mesure que l’Iran conçoit sa bombe atomique et les missiles nécessaires à son transport. Certaines zones de mon pays, échappant déjà à tout droit de regard des Libanais, sont physiquement gérées par des généraux pasdaran établis à demeure.

 

Dans peu de temps, ils y installeront des missiles balistiques intercontinentaux. Des fusées déjà opérationnelles, capables, depuis notre sol, d’atteindre n’importe quelle capitale du vieux continent.

 

C’est la raison pour laquelle les ayatollahs s’intéressent à notre minuscule Etat. Non pour ses richesses naturelles, nous n’en disposons pas. Ils sont en train de faire de notre territoire la tête de pont avancée de leur armée.

 

Pour l’utiliser, à court terme, contre Israël en cas d’embrasement au sujet de leur Bombe, car les Perses n’ont pas la capacité de répondre à une attaque de nos voisins du Sud à partir de chez eux.

 

Puis, simultanément, afin d’approcher leur menace de l’Europe, et de servir ainsi leur ambition expansionniste. Celle, dans un premier temps, de devenir un interlocuteur incontournable dans le dialogue global. A Téhéran, on considère qu’on a droit à un siège de membre permanent au Conseil de Sécurité, et on s’apprête à l’exiger.

 

L’erreur de calcul, demandez-vous ?

 

Si en mai 2008, les nations civilisée avaient envoyé cinq mille soldats servant dans la FINUL afin d’épauler l’armée libanaise dans la reconquête de Beyrouth et de l’Aéroport Rafic Hariri, toutes les conditions prévues dans la 1701 auraient été remplies, et la Révolution du cèdre aurait réussi.

 

En risquant la vie d’une poignée de soldats, le monde se serait épargné la situation inextricable dans laquelle il est aujourd’hui plongé dans mon pays.

 

Et je ne parle même pas, puisque cela n’intéresse pas le monde, de l’économie de la vie de milliers de Libanais, qui vont probablement tomber dans la prochaine guerre, qu’ils ne veulent pas faire.

 

Mais la France s’est souvenue de l’attentat du Drakkar, de 1983, perpétré par l’embryon du Hezbollah, et l’Amérique, de l’Attentat de l’Aéroport, qui, simultanément, faucha 241 Marines, assassinés par les mêmes mains criminelles.

 

Des agressions qui s’inscrivaient dans le même conflit, et qui véhiculait le message suivant : retournez chez vous et souvenez-vous de vos morts.

 

C’est ce qui s’est passé. Les pays se sont souvenus de leurs morts, qui composaient alors, avec des contingents britannique et italien, la Force multinationale de sécurité et qui agissaient également dans le cadre des Nations Unies.

 

Les Etats terroristes avaient prévu, 27 ans à l’avance, les hésitations qui font désormais douter l’Occident face à la menace iranienne. Ils avaient planifié les réactions futures des états-majors, à l’idée de renvoyer des hommes au Liban.


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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 09:40
Liban : l’erreur de calcul de l’Occident (1ère partie) 
Par Michaël Béhé à Beyrouth
sans
© Metula News Agency 

http://www.menapress.com/

 

Le 14 février, jour anniversaire de l’assassinat de Rafic Hariri, se déroulera à Beyrouth, sur la place des Martyrs, une manifestation du courant dit du 14 mars.

 

Cette alliance, qui a obtenu la majorité des sièges au parlement lors des dernières élections générales en 2009, entend perpétuer le rassemblement du 14 mars 2005, connu également sous l’appellation La révolution du cèdre.

 

A cette occasion, 1,3 millions de mes compatriotes avaient exigé (et obtenu) le retrait des forces de l’occupant syrien de notre territoire, ainsi que l’ouverture d’une enquête sur l’assassinat de l’ex-1er ministre Rafic Harari, exécuté exactement un mois plus tôt.

 

Les formations politiques qui composent aujourd’hui le "14 mars" sont celles qui s’opposent à la mainmise du Hezbollah chiite, et de ses commanditaires syriens et iraniens sur les prérogatives de l’Etat.

 

Les sunnites du président du Conseil Saad Hariri et la plupart des chrétiens forment l’épine dorsale du 14 mars.

 

Dans les faits, cependant, malgré leur succès électoral - 56,2 % des suffrages exprimés - et l’évidence qu’ils représentent toujours une solide majorité des habitants de ce pays, les anti-syriens sont contraints de "faire preuve d'une résistance pacifique de tous les jours".

 

C’est le terme employé cette semaine par le Dr. Samir Geagea, à l’occasion de la Saint-Maron, la fête du patron de la communauté maronite.

 

Geagea est le chef du Parti des Forces Libanaises. Il a parfaitement démontré, lors de son intervention, le rationnel selon lequel "les armes du Hezbollah ne sont pas une source de force", établissant qu’elles sont, au contraire, un élément "de faiblesse pour le Liban".

 

Le leader des FL a soutenu sa thèse, prophétisant que le Hezbollah participera à la confrontation en vue entre l’Iran et Israël, "sans prendre l'avis de quiconque parmi les Libanais et au détriment de l'indépendance et de la souveraineté du Liban, qui passent très loin derrière dans ses priorités".

 

Or, pour Samir Geagea, une confrontation avec Israël constituerait une calamité pour le Liban : "nous voulons à tout prix éviter la guerre, et, pour cela, la décision de guerre ne doit pas être entre les mains du Hezbollah, mais du gouvernement libanais, dans l'intérêt de tout le monde".

 

Même son de cloche au parti Kataëb, autre membre de la coalition du 14 mars et de la majorité gouvernementale, où l’ancien président de la République, Amine Gemayel, a expliqué hier sur une chaîne télévisée que "la souveraineté veut dire qu'un groupe donné n'a pas le droit de détenir entre ses mains la décision de guerre et de paix, hors du cadre légal".

 

Ce, avant de poser une question rhétorique face aux téléspectateurs : "Sommes-nous tous d'accord là-dessus ? Le Hezbollah ne cache pas son allégeance au wilayet el-fakih [1] et à la révolution khomeyniste. Or celle-ci a sa propre stratégie qui peut être contraire à l'intérêt du Liban".

 

Pour les partis chrétiens non-aounistes, la participation massive des Libanais au rassemblement de dimanche – qui a lieu dans "le danger d’une guerre explosive" (Geagea) – marquera l’attachement du peuple à la souveraineté et à l’indépendance nationale, et soulignera la nécessité selon laquelle la décision de paix ou de guerre doit demeurer le privilège exclusif de l’Etat.

 

Ceci étant, il importe d’expliquer au lecteur que la très nette victoire du 14 mars aux législatives de 2009, la majorité au parlement et dans le gouvernement, la position de 1er ministre qu’occupe Saad Hariri, ne lui accordent aucun privilège pratique en matière de gouvernance.

 

C’est ce qui explique la situation cocasse, dans laquelle un chef de la majorité doit appeler les supporters de son camp à "une résistance pacifique de tous les jours".

 

Car deux événements majeurs ont réduit le 14 mars et "son" gouvernement à un rôle de simple observateur craintif, sans cesse soumis à la menace d’une nouvelle guerre civile.

 

D’abord le mini-coup d’Etat du 7 mai 2008, lors duquel, s’opposant à deux décisions du gouvernement libanais, celle d’ouvrir une enquête sur le réseau de communication parallèle Hezbollah-Iran et celle de limoger Wafic Choukair, le chef de la sécurité de l'aéroport de Beyrouth, le Parti de Dieu envahit les zones sunnites de la capitale et s’attaqua au bastion druze dans la montagne.

 

Depuis cet épisode récent de notre guerre civile, qui a coûté la vie à plus d’une centaine de personnes, la majorité politique fait constamment face aux menaces directes du Hezbollah d’utiliser à nouveau ses armes contres ses contempteurs libanais et néanmoins compatriotes.

 

Ce rapport de force militaire a obligé le 14 mars à des concessions considérables. Notamment le renoncement à réinstaurer la souveraineté de l’Etat dans les espaces de non-droit soumis à la loi des milices chiites et des Pasdaran perses. Et à l’impossibilité d’imposer l’application de la résolution 1701 exigeant le désarmement desdites milices et la cessation de la contrebande d’armes et de munitions à son profit, en provenance de Syrie.

 

L’autre événement qui a amené le 14 mars à prendre conscience de son impuissance fut le rapprochement de l’Arabie Saoudite avec la dictature syrienne : en janvier 2009, le roi d’Arabie saoudite Abdallah bin ’Abd Al-Aziz, décida d’interrompre sa brouille de deux ans avec la dynastie Al Assad.

 

Le monarque espérait ainsi éloigner les Syriens de l’influence iranienne et permettre la mise sur pied d’un gouvernement stable à Beyrouth, tout en connaissant l’infériorité militaire de ses alliés du 14 mars.

 

Le prix de ce retournement d’alliance se paya chèrement par les Libanais, qui durent admettre le retour de leur pays dans le giron damascène.

 

C’est au cours du sommet des 7 et 8 octobre 2009, entre le président syrien Bechar Al-Assad et le roi Abdallah, que ce dernier exprima le souhait que la Syrie reprenne son ancien rôle au Liban.

 

Immédiatement après ce sommet, Al Assad ordonna au Hezbollah et à Aoun de cesser de s’opposer à la création d’un gouvernement au Liban – ce qu’ils avaient fait, systématiquement, quatre mois durant – et même d’y participer.

 

Mais il ne s’agit plus que d’un gouvernement de façade, sans pouvoir effectif.

 





 

Vue de la frontière israélo-libanaise

D’un côté le drapeau israélien, de l’autre, celui du Hezbollah,

non celui de la République libanaise.

 

Remarquez, pour l’anecdote, côté israélien, l’étendard rouge et blanc

de la division de parachutistes.

C’est elle, avec son 890ème bataillon, qui défend actuellement le front Nord,

face au Hezbollah

 

(Photo Stéphane Juffa © Metula News Agency)

 

Dans cette situation étrange, le président de l’Etat, Michel Suleiman, à l’écoute de Riad et Damas, a tendance à se rapprocher des points de vue du Hezbollah contre ceux de la majorité démocratiquement élue ; ce qui déchaîne le mécontentement des patriotes libanais.

 

Même le président du Conseil, le sunnite Saad Hariri, comprenant le peu de marge de manoeuvre qui lui reste, n’appelle plus, pour la manifestation de dimanche, qu’à exiger la poursuite de la procédure juridique internationale destinée à confondre les assassins de son père.

 

Hariri junior a abandonné les slogans de l’indépendance nationale et de la souveraineté unique du gouvernement libanais. Il a même accusé, au micro de la BBC, Israël de pousser à la guerre, et annoncé "qu'en cas d'attaque israélienne son pays sera au côté du Hezbollah".

 

Ce faisant, il a bien sûr déclenché la colère du ministre israélien des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, qui a très fermement réagi à ces propos.

 

Au Liban également, nombreux en sont à considérer que Saad Hariri fait partager à tous les Libanais un risque de guerre qu’ils ne souhaitent nullement et qui ne serait pas la conséquence de sa décision (d’Hariri), mais de celle du wilayet el-fakih.

 

La plupart des observateurs jugent aussi que la Révolution du cèdre est terminée et qu’elle s’est soldée par une défaite et l’abandon du rêve de renaissance de notre pays qu’elle avait suscité.

 

Nul n’est besoin d’être un grand devin pour prévoir que même la requête d’Hariri concernant la poursuite des travaux du tribunal international ne sera pas suivie d’effet. Pourrait-il en être autrement, quand la milice qui le tient en joue, de même que la Syrie qui lui impose sa loi à distance sont précisément les complices coupables de l’assassinat de son père ?

 

Après le lâchage des thèmes de la Révolution du cèdre – souveraineté, liberté, indépendance, désarmement des milices, menée d’une politique uniquement dictée par les intérêts du Liban – par le général Michel Aoun, patriote mythique devenu le meilleur ami de l’occupant syrien, puis par le cheikh druze, Walid Joumblatt, après le coup de mai 2008, le mouvement de 14 mars s’est désintégré de facto.


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14 février 2010 7 14 /02 /février /2010 09:36
L'Iran est candidat pour siéger au Conseil des droits
de l'homme de l'ONU
 

Alors là franchement !!!

Mahmoud Ahmadinejad à l'ONU, le 23 septembre.

L'Iran sera-t-il bientôt membre du Conseil des droits de l'homme des Nations unies ? Engagée dans une spirale de répression toujours plus intense, la République islamique est candidate pour siéger, en juin, au sein de l'organe chargé de promouvoir la défense des droits humains et d'émettre des recommandations sur les violations. Hasard du calendrier, Téhéran sera soumis, lundi 15 février, devant ce même Conseil, à l'
"examen périodique universel" (EPU), mécanisme censé passer au crible les manquements en matière de droits de l'homme des Etats membres de l'ONU.

A ce jour, au sein du groupe régional asiatique, cinq candidats pour quatre postes sont en lice. Aux côtés de l'Iran, figurent le Qatar, la Malaisie, la Thaïlande et les Maldives. Au cas où l'un des postulants se retirerait, l'Iran pourrait être élu de manière quasiment automatique."Nous ferons tout, dans ce cas, pour susciter une autre candidature", explique le même diplomate, rappelant qu'en 2007, les Occidentaux s'étaient mobilisés pour barrer la route à la Biélorussie. La Bosnie, candidate tardive, a finalement été élue."Le Conseil des droits de l'homme n'a pas été créé pour être le club des Etats vertueux, mais si l'Iran en devient membre, ce sera un signal désastreux", explique un diplomate occidental, confirmant qu'une bataille en coulisses a bien commencé pour contrer ce scénario. En mai, l'Assemblée générale de l'ONU, à New York, votera pour le renouvellement d'une quinzaine de sièges au sein du Conseil, qui compte 47 pays membres, répartis dans cinq groupes régionaux.

Mais le cas de l'Iran, qui a "une surface diplomatique plus grande", comme l'explique un observateur, est plus complexe. Déjà, des rumeurs font état de pressions sur l'un des quatre autres candidats du groupe asiatique, afin de laisser la voie libre à Téhéran.

Outre l'énormité et l'intensité de la répression actuelle, la République islamique fait partie des pays qui, chaque année, sont épinglés par l'ONU dans une résolution concernant la situation des droits humains, comme la Birmanie et la Corée du Nord. Enfin, depuis 2005, le pays a fermé ses portes à tous les rapporteurs de l'ONU.

L'examen périodique universel auquel Téhéran se soumettra lundi n'en sera suivi qu'avec plus d'attention. "C'est un test. Si les Iraniens refusent toutes les recommandations, on pourra d'autant mieux arguer que leur candidature au Conseil des droits de l'homme est surréaliste", avance un diplomate européen.

Les préparatifs de cet exercice sont fébriles. Une vaste délégation iranienne a atterri à Genève avec, à sa tête, Mohamad Larijani, le frère d'Ali Larijani, l'actuel président du Parlement. Dans son sillage, des dizaines de membres de fausses ONG iraniennes - les Governmental Non-Governmental Organizations - ont été accréditées. C'est le cas d'ODVV, censée défendre les victimes de la violence et dirigée par un ancien chef des services de renseignements.

Vendredi 12 février, Amnesty International et la FIDH avaient, eux, invité Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix, pour faire entendre la voix de l'opposition. Mme Ebadi a appelé à la création d'un poste de rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme en Iran. L'avocate Shadi Sadr, spécialisée dans la défense des femmes, a raconté sa détention dans une prison de Téhéran au lendemain des élections de juillet 2009.

Lundi, la séance d'examen se déroulera ainsi : l'Iran exposera ses "progrès" en matière de droits de l'homme. Puis un "dialogue interactif " s'engagera dans la salle, les Etats étant autorisés à poser des questions et faire des recommandations.

Agathe Duparc
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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 09:18

On ne peut que se réjouir de la dégelée méritée de l'Algérie face à l'Egypte, dans le cadre de la Coupe africaine de Football, après les débordements orchestrés en France (drapeaux nationaux brûlés en place publique devant une police ayant ordre de ne pas intervenir) par le pouvoir corrompu d'Alger qui tente de masquer ses frasques par une mobilisation et des moyens sans précédents pour ce faire, grâce au financement du hooliganisme.
Football africain : l’Algérie sévèrement corrigée en dépit de la mobilisation de l’Etat
jeudi 28 janvier 2010 - 22h53
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Le pouvoir algérien avait mobilisé tous ses moyens et installé un pont aérien avec l’Angola pour acheminer un millier de supporters. Alger comptait ainsi favoriser la victoire de son équipe nationale contre celle de l’Egypte, et sauvegarder les bénéfices politiques déjà engrangés après la qualification pour la Coupe du monde 2010 (en Afrique du Sud) obtenue au Caire et à Khartoum (Soudan) en novembre dernier. Cette qualification avait été marquée par de violents incidents et avait conduit à une crise entre l’Algérie et l’Egypte. Mais la mobilisation n’a pas suffi. L’équipe algérienne vient d’être sévèrement corrigée, par quatre buts propres.

Selon Abdallah Djaballah, ancien chef du parti algérien « Ennahda », puis du Mouvement National pour la Réforme (islamistes), « le régime algérien ayant perdu toute légitimité, il a misé sur le football pour se retrouver une certaine audience auprès de la jeunesse. Il a surfé sur la vague footballistique pour faire oublier aux Algériens leurs malheurs et occulter la crise économique et la corruption. Pour ce faire, Alger avait même mobilisé l’armée pour transporter les supporters au Soudan, et investi d’importantes sommes pour les stages de son équipes en France. La Fédération algérienne de Foot avait promis des salaires mirobolants aux joueurs en cas de succès... Alger cherchait ainsi à acheter la paix sociale en occupant les jeunes par le Foot ».

Mais d’autres observateurs algériens estiment, ce soir, que « le pouvoir vient de perdre ses paris ». Ils redoutent les retombées de la défaite au moment où les scandales liés à la corruption éclaboussent le cercle présidentiel, à travers la direction de la Sonatrach. « La défaite humiliante devant l’Egypte pourrait avoir des répercussions graves », concluent-ils.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 18:48
Human Right Watch : le Hamas a pris délibérément pour cible des civils israéliens




L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch a déclaré jeudi que les attaques du Hamas durant le conflit à Gaza visaient délibérément la population civile. "Les faits contredisent l'affirmation du Hamas selon laquelle les tirs de roquettes visaient uniquement des objectifs militaires et n'ont atteint qu'accidentellement des civils", a déclaré l'éminente ONG, basée à New York, dans un communiqué."La plupart des roquettes tirées sur Israël visaient bien des objectifs civils, ce qui constitue un crime de guerre",précise le texte.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 08:06

Derrière l'écran de fumée de cette colonisation chaveziste des entreprises commerciales présentes sur le territoire vénézuélien se profile une grave crise qui pourrait mener Caracas au même type de troubles qu'en Iran. Ne doutons pas que le dictateur, sur le modèle de son allié mollachique veillera à pousser les provocations de tout ordre toujours plus loin...

Venezuela : l'Etat prend possession des magasins Exito (groupe Casino)


exito_caracas.jpg


Chavez frappe de plus en plus fort.

Après avoir menacé d'exproprier les éventuels commerçants qui augmenteraient les prix de manière abusive - à la suite de la dévaluation de la monnaie nationale - le gouvernement a dans un premier temps fait fermer de façon temporaire 619 commerces.

Mardi, les autorités ont pris possession des supermarchés de la chaîne Exito, propriété du distributeur français Casino, et ce, moins de deux jours après l'annonce de leur nationalisation.

Des représentants du gouvernement, accompagnés de militants, ont occupé l'un des magasins à Caracas. Parallèlement le ministre de l'Intérieur, Tarek el Aïssami, annonçait que les six autres supermarchés détenus par l'enseigne dans le pays étaient également passés sous le contrôle de l'Etat. Rappelons que la chaîne d'hypers Exito appartient à Cativen SA dont Casino est le principal.

Dimanche, Hugo Chavez avait justifié dimanche sa décision de nationaliser Exito, en l'accusant d'avoir augmenté ses prix de façon abusive après la dévaluation du bolivar.

Selon un responsable du gouvernement, l'occupation temporaire est, au Venezuela, la première étape du processus d'expropriation d'une entreprise nationalisée.

Lundi, une porte-parole du groupe Casino avait tenté de minimiser l'impact des mesures prises, en déclarant que cette décision ne changeait "rien aux perspectives de croissance et de rentabilité du groupe". Ajoutant que la "contribution de la filiale vénézuélienne au résultat 2009 était quasi nulle".

Le directeur de la Chambre de commerce de Caracas, Victor Maldonado, prend l'affaire très au sérieux quant à lui, jugeant même que "la nationalisation de la chaîne d'hypermarchés Exito" allait "conduire le pays à la ruine".

Rappelons que s'exprimant lors de son émission dominicale "Alo Presidente", le Président du Venezuela a récemment menacé d'exproprier les éventuels commerçants qui profiteraient de la dévaluation pour augmenter leurs prix "de manière abusive"."Faites-le si vous le souhaitez, mais nous allons vous retirer les magasins et les donner aux travailleurs", avait ainsi averti Hugo Chavez, qualifiant parallèlement ces spéculateurs de "pillards du peuple".

Des propos qui intervenaient alors que le gouvernement vénézuélien venait d'annoncer le 8 janvier dernier une dévaluation du bolivar et l'instauration d'un double taux de change. Le bolivar s'échangera désormais à 2,60 bolivars pour un dollar pour les importations des biens de première nécessite (santé, alimentation, équipements) et à 4,30 bolivars pour les autres secteurs.

 

Sources : http://www.leblogfinance.com/

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 22:26

07.01.2010

DROITS DES ENFANTS BAFOUES EN TURQUIE

http://kurde-moyen-orient.20minutes-blogs.fr/archive/2010/01/07/droits-des-enfants-bafoues-en-turquie.html

L'appel du Comité des droits de l'enfant de l'ONU au gouvernement turc

 

dunya1.jpgLa Maison populaire de Genève vient de signaler qu'en 2009 le nombre des enfants kurdes condamnés notamment dans les provinces kurdes s'élève à 177. Ils ont été jugés dans 42 procés en vertu de la Loi anti-terreur et condamnés à l'emprisonnement d'un total de 772 ans, 2 mois et 26 jours.

Ils ont été arrêtés en général lors des manifestations par la police qui les attaquait d'une manière brutale et sauvage.

En rappelant une résolution du Comité des droits de l’enfant de l'ONU qui demande au gouvernemet turc de mettre fin aux pratiques répressives à l'encontre des enfants, la Maison populaire réclame la libération immédiate de tous les enfants emprisonnés, l'arrêt de la pratique de juger les enfants au tribunaux criminels.

La résolution du Comité des droits de l’enfant de l'ONU adopté le 29 octobre 2009:

Le Comité est sérieusement préoccupé par le fait que les amendements apportés en 2006 à la loi antiterroriste (ATA) autorisent à poursuivre des enfants de plus de 15 ans, au même titre que des adultes, devant des «tribunaux pénaux spéciaux». Le Comité a pris note de l'information reçue de l'État partie mais demeure préoccupé par des informations faisant état de l'application de ces dispositions à de nombreux enfants.

Le Comité est particulièrement préoccupé par le fait que les peines appliquées à des enfants peuvent aller jusqu'à la réclusion perpétuelle, contrairement à la Convention relative aux droits de l'enfant, et par des informations selon lesquelles la loi ATA est appliquée pour des motifs tels que la présence ou la participation à des manifestations et à des réunions publiques.

Le Comité recommande à l'État partie:

a) De modifier la loi antiterroriste afin de garantir que des enfants ne soient pas jugés en tant qu’adultes devant les «tribunaux pénaux spéciaux». Les enfants doivent bénéficier de la protection des normes de la justice pour mineurs danskurt kizi.jpg les tribunaux ordinaires et tous les procès doivent être conduits avec diligence et impartialité, conformément aux règles minimales d’une procédure régulière;

b) De faire en sorte que la définition des infractions terroristes soit alignée sur les normes internationales, ainsi que l’a recommandé le Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste dans le rapport de la mission qu'il a effectuée en Turquie en 2006 (A/HRC/4/26/Add.2, par. 90);

c) De faire en sorte que la détention d'un enfant soit seulement une mesure de dernier ressort et qu’elle soit la plus courte possible. S'il y a un doute sur l'âge, les jeunes doivent être considérés comme étant des enfants;

d) De garantir que les enfants, lorsqu’ils sont accusés d’avoir commis des infractions terroristes, soient détenus dans des conditions adéquates compte tenu de leur âge et de leur vulnérabilité;

e) D'informer les parents ou les proches du lieu où l'enfant est détenu et d'autoriser les communications avec le détenu;

f) De fournir une aide juridique adéquate, gratuite et indépendante à tous les enfants;

g) De garantir l'examen périodique et impartial de la détention des enfants;

h) De faire en sorte que les enfants détenus aient accès à un mécanisme de plainte indépendant. Les informations faisant état de traitements cruels, inhumains ou dégradants commis sur des enfants devraient donner lieu à des enquêtes impartiales;

cocuk lara ozgur.jpgi) De mettre en place des programmes d'enseignement et des activités de loisirs ainsi que des mesures en vue de la réinsertion sociale de tous les enfants détenus;

j) De donner à toutes les personnes qui travaillent dans les services de la justice pour mineurs une formation concernant la Convention relative aux droits de l'enfant et ses Protocoles facultatifs, les autres instruments internationaux pertinents et l'Observation générale no 10 (2007) du Comité relative à l'administration de la justice pour mineurs.

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20 décembre 2009 7 20 /12 /décembre /2009 10:11
par http://yerouchalmi.web.officelive.com/Yer113.aspx



 L’échec de la Bombe Nazie Partie 1 - 1939
         
A l’heure où des pays vraiment très peu démocratiques comme l’Iran islamique ou la Corée du Nord veulent avoir leur Bombe, il n’est pas inutile de revenir sur les heures les plus sombres de notre Histoire. Comment avons-nous échappé à la catastrophe intégrale qu’aurait été une Bombe atomique nazie ?


Aujourd’hui encore, il faut rester vigilants car des relents nauséabonds dans notre propre pays nous rappellent que le combat pour la Liberté est un combat permanent. Certains tentent de réécrire l’Histoire et cela n’est pas admissible. Nous commençons dans cette 1è partie par l'année 1939 :

- a) prise de conscience des possibilités militaires par les scientifiques 
- b) idem pour les Etats qui classifient et protègent ces recherches 
- c) puis les encouragent et les coordonnent plus ou moins bien. 


A) Prise de conscience des scientifiques

          Depuis le début du XIXè siècle, avaient été accumulées des connaissances qui devaient  conduire à l’âge du Feu nucléaire, la Guerre en ayant été un accélérateur :

   - Modèles atomiques : noyau, protons+ rassemblant la masse, électrons périphériques-
   - Equivalence masse-énergie
   - Radioactivité spontanée et provoquée grâce à l’instabilité de certains noyaux lourds
   - Schéma de "fission" d’un noyau-père en 2 noyaux-fils, avec "défaut de masse" et dégagement conséquent d'une énergie immense
   - Identification du neutron (lourd non chargée, donc, idéal pour bombarder un noyau lourd)
          
A la veille de la Guerre, l’intérêt se portait sur la fission par bombardement neutronique de l’Uranium U92 (92 protons) en ses 2 isotopes U238 (99% /non fissile) et U235 (0,7% /fissile), avec dégagement d’une énergie considérable correspondant au défaut de masse résultant de la fission. La difficulté consistait à enrichir l'Uranium en isotope 235,  au-dessus du seuil nécessaire à la réaction et des 0,7% de l’Uranium naturel. Une autre piste était de maintenir de l’Uranium naturel sous un flux de neutrons "ralentis" dans un "réacteur nucléaire", pour obtenir du Plutonium Pu239 fissile. Le seul ralentisseur de neutrons connu était "l’eau lourde" (
D2O au lieu de l'eau H2O), où l’Hydrogène (1 proton) est remplacé par le Deutérium (1 proton + 1 neutron). 



B) Prise de conscience des Etats 

-) Allemagne 

Après la publication de Hahn & Strassmann (photo), les informations des scientifiques commencent à remonter vers l’Etat dès la fin 1939. Les Pr. Harteck et Bothe, le Dr Diebner évoquent la possibilité d’aboutir à une Bombe atomique (fission explosive), ce, dans un contexte militaire. D.ieu merci, ces quelques nazis fanatiques restés en Allemagne étaient des savants de second plan, la stupide dictature nazie ayant fait fuir ses meilleurs physiciens.

-) France 

La France s'inscrit dans le peloton de tête en nucléaire : à la même époque, au Collège de France, le trio Frédéric Joliot (photo)/ Halban/ Kowarski montre les possibilités de «réaction en chaîne» par fission de l’Uranium, le Brevet et les détails, vu leur contenu militaire potentiel, s’étant logiquement vus interdire toute divulgation par le Président Daladier.

-) Royaume-Uni

Les physiciens émigrés d’Europe pour fuir les Nazis, comme Rotblat qui travaille à Liverpool avec Chadwick (l’inventeur du neutron), ou encore Peierls et Otto Frisch,  au Centre de Recherches de Birmingham, représentent, en 1939, un apport considérable. 

-) USA

   . Le physicien italien Fermi (à gche, Nobel 38 pour la radioactivité par bombardement neutronique), a quitté l’Italie car son épouse est Juive. D’autres physiciens italiens, formant avec lui le Groupe de Rome viendront le rejoindre aux USA pour travailler sur l'Uranium.

   . Léo Szilard (& Einstein - photo) avec Wigner et Teller, juifs chassés de Hongrie par les Nazis, aboutissent aux mêmes conclusions que l’équipe Joliot en France. En 1939, 3 ans avant l’entrée en guerre des US, Szilard est à l’origine d’une initiative courageuse incitant les scientifiques à rompre tout contact avec les savants nazis.

   . La lettre d’Einstein à Roosevelt d'aôut 39 est un élément important et connu dans lequel il évoque les résultats de Joliot, Fermi, Hahn et Szilard : " On peut maintenant envisager une réaction en chaîne avec l'Uranium, par laquelle des masses d’énergie et des nouveaux éléments pourraient être générés, pour des bombes ultra-puissantes d’un nouveau type."

La lettre se veut avertissement, en pointant le danger que des physiciens nazis fanatiques, puissent fabriquer une bombe atomique pour Hitler.

C) Les décisions des autorités

-) Allemagne

On note, fin 39, une coexistence d’équipes concurrentes, dispersées, sans coordination, à l'exception des recherches du Dr Diebner sur l’enrichissement en U235 et l’obtention d’eau lourde supervisées par le Ministère de la Guerre. Echappant à son contrôle 3 autres pôles de recherches nucléaires :
- A Berlin, le Pr. von Ardenne s’attelle à la réalisation d’un réacteur et d’un cyclotron, tandis que le Pr. Werner Heisenberg s’attaque directement au réacteur nucléaire 
- A Heidelberg, le Pr. Bothe se consacre à la construction d’un cyclotron.

-) France

Les perspectives militaires des travaux du trio Joliot étant reconnues, le Gouvernement lui fournit les éléments matériels nécessaires au développement de ses recherches.
. Minerai d’uranium : la Belgique livre 6 T d’oxyde d’Uranium de qualité du Congo belge.
. Eau lourde : le Laboratoire de Joliot ne dispose que de... 50 g de D2O ! Sur sa demande, le Ministère de l’Armement acquiert en 'prêt gratuit' en mars 1940 le seul stock situé en Norvège (moins de 200 litres /"Bataille de l’Eau lourde), qui veut éviter d'aider les Allemands.

-) USA

En réaction à la missive d’Einstein, Roosevelt crée une "Commission Uranium" avec Briggs à sa tête et qui recommande de s’assurer de la disponibilité d’oxyde d’Uranium et de graphite, pour la fission contrôlée de l’Uranium.

D) Conclusion pour l'année 1939

          L’année 1939 aura vu un fantastique bouillonnement scientifique : en peu de mois, et de façon simultanée dans les divers pôles de recherche mondiaux, s’ouvrent de nouvelles perspectives, jusque-là insoupçonnées. 
          Mais le conflit débute en Europe, et, avec lui, s’imposent les notions de confidentialité et même de secret absolu. La communauté scientifique internationale se brise...
          Ils’agit, pour les belligérants d’explorer ces nouvelles perspectives, de défricher les chemins qui pourraient éventuellement mener à la maîtrise de la puissance nucléaire. Vient le temps, maintenant, des évaluations et des études de faisabilité...     A suivre...
Par Aschkel
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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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