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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 21:44


ISRAËL ESPIONNAGE ET RENSEIGNEMENT - L'EX-PATRON DES OPERATIONS DE TSAHAL EN PLEIN BUSINESS-SUCCESS AU PEROU. IL VA FORMER LES FORCES SPECIALES PERUVIENNES


http://www.israelvalley.com/news/2009/11/22/25259/

Nov 200922

Par IsraelValley Desk et D.R.
Rubrique: Tsahal
Publié le 22 novembre 2009

tank Le Général de Réserve Israël Ziv est un ancien membre de l’Etat-Major de Tsahal. Il est le conseiller israélien numéro un en Colombie, mais il n’est pas le seul, selon une chaîne de télévision israélienne.On le retrouve à présent au Pérou.

En effet, selon le magazine “Intelligence on line” que nous citons : Israel Ziv, ancien responsable des opérations de Tsahal, “a récemment remporté un contrat de 10 millions $ pour former les forces spéciales péruviennes à lutter contre les guérilleros du Sendero Luminoso”.

Ziv a fait parler de lui il y a de cela environ une année (notre article IsraelValley) : les Israéliens n’étaient pas des figurants dans la libération des otages en Colombie. Une signature réelle des Israéliens a marqué ce sauvetage des otages.

Pour le correspondant de RFI à Jérusalem, Michel Paul : « La libération d’Ingrid Betancourt, c’est l’opération d’Entebbe des Colombiens », affirme le général de réserve Israël Ziv, ancien membre de l’état-major de Tsahal. Ziv est le conseiller israélien numéro un en Colombie, mais il n’est pas le seul, selon une chaîne de télévision israélienne. Des dizaines d’officiers dont trois généraux, d’anciens agents du Mossad et du Shin Beth, les services secrets israéliens, ont activement participé à la préparation et à la réalisation de l’opération. Ils auraient été recrutés sur un contrat de dix millions de dollars. La plupart de ces conseillers, spécialistes de la collecte de renseignements, sont intégrés au dispositif Lancero, un programme de formation à la lutte anti-insurrectionnelle, notamment l’interrogatoire de prisonniers, selon des méthodes décriées en Israël même par les organisations des droits de l’homme.

Israël est le premier fournisseur d’armement de la Colombie. Des équipements qui, selon des publications spécialisées, comprennent des armes légères, des drones, des systèmes de surveillance et de communication et aussi des bombes spéciales qui permettent de détruire les plantations de coca. La coopération entre les deux pays a encore été renforcée en février dernier, avec la visite en Israël du ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos".—

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 09:59

www.michelgurfinkiel.com

 

http://www.michelgurfinkiel.com/articles/251-Strategie-A-quoi-sert-Goldstone.html

 

 

 

Stratégie/ A quoi sert Goldstone ?

 

 

 

Derrière le rapport Goldstone, un but militaire : empêcher Tsahal de riposter de manière efficace à de nouvelles agressions. Le reste est bavardage.

 

 

 

PAR MICHEL GURFINKIEL.

 

 

 

Cela fait soixante-et-un ans qu’Israël gagne ses guerres. Le plus souvent de manière foudroyante. Parfois de façon plus malaisée. Et c’est grâce à ses victoires, absolues ou relatives, qu’il existe. Compte tenu de sa taille, de sa population, de sa géographie et de la nature de ses adversaires, une seule défaite lui serait fatale.

 

Certaines victoires israéliennes ont transformé la situation sur le terrain : ce fut le cas, en particulier, des deux guerres majeures de 1948 et de 1967, de la guerre du Litani, en 1978, de l’opération Rempart, en 2002. D’autres ont créé des rapports de force favorables à l’Etat juif,  renforcé son prestige militaire : la campagne de Suez, en 1956, l’opération d’Entebbe en 1976, le raid sur la centrale nucléaire irakienne de Tammouz-Osirak, en 1981, le raid contre des installations non-conventionnelles en Syrie, à l’automne 2007, l’opération Plomb Fondu à Gaza en décembre 2008 et janvier 2009. Certaines – comme la première guerre du Liban, en 1982 - se sont soldées à court terme par des échecs politiques, mais à long terme par une capacité de dissuasion accrue.

 

Chacune de ces victoires, après 1948, a été obtenue dans un nouvel environnement stratégique et tactique, face à un ennemi qui avait tiré les enseignements de sa défaite précédente, renforcé son potentiel et changé ses méthodes. A chaque fois, Israël a été contraint de se réinventer et de se dépasser. La guerre du Kippour, en 1973, est le cas le plus marquant à cet égard. Appuyé par l’Union soviétique, l’ennemi égyptien et syrien avait été en mesure, pendant la période initiale du conflit, de prendre l’avantage grâce à une technologie révolutionnaire, les missiles intelligents de type Sam, qui annulait en partie la supériorité israélienne en matière d’aviation et de blindés. Mais les Israéliens parvenaient eux-mêmes, en quelques jours à peine, à annuler cet avantage grâce à des innovations tactiques.

 

De même, on peut considérer le recours au terrorisme et à la guérilla, sous ses formes successives, feddayin des années 1950, détournements d’avion et autres attentats à partir de 1969, intifada à partir de 1987, opérations suicide à partir de 1989, ou encore les bombardements par roquettes de type Kassam, comme des efforts en vue d’annuler la supériorité conventionnelle d’Israël, conformément aux schémas de la « guerre asymétrique ». Mais là encore, l’Etat juif a su trouver des parades, à commencer par le nettoyage par des moyens conventionnels des bases adverses. Si les résultats de la deuxième guerre du Liban, en 2006, n’ont pas été tout-à-fait concluants, pour diverses raisons, ceux de l’opération Plomb Fondu, en 2008-2009, l’ont été.

 

Sans cesser de chercher une martingale purement militaire ou politico-militaire, les ennemis ont donc tenté une autre approche : la neutralisation de la puissance israélienne par des moyens strictement politiques. Sans doute ont-ils été amenés à donner une grande importance à cette option en raison des particularités culturelles du monde arabo-musulman, où le verbe (manié par le poète ou l’alim, le docteur de la loi coranique) arrête ou brise souvent l’épée (maniée par l’amir, chef de guerre, ou le sultan, guerrier devenu gouvernant).

 

Dès 1948, les pays arabes ont tenté d’annuler les premiers succès israéliens sur le terrain, en exigeant le retour immédiat des réfugiés arabes palestiniens dans leur foyers, non pas pour vivre en paix avec les Juifs, mais bien pour les combattre de l’intérieur. A l’époque, cette demande paraissait tellement exorbitante aux Occidentaux qui dominaient l’Onu et les autres instances internationales que la résolution 194 du Conseil de sécurité sur les réfugiés de Palestine, à son paragraphe 11, l’exclut formellement.

 

En 1956, Nasser, battu à Port-Saïd par les Britanniques et les Français, et dans le Sinaï par Israël, obtient le retrait des uns et des autres à l’Onu (avec le soutien des Etats-Unis, dirigés par une administration Einsenhower pro-arabe).

 

A partir des années 1960, quand la décolonisation déséquilibre l’Onu en y introduisant des fantômes d’Etat, cette méthode se révèle de plus en plus payante. A partir des années 1990, quand la chute du communisme soviétique, paradoxalement, désarme les pays et sociétés libres face à de nouvelles menaces totalitaires, elle acquiert une efficacité redoutable.

 

Quel est la signification stratégique du rapport Goldstone ? L’opération Plomb Fondu a montré que Tsahal avait les moyens militaires d’écraser les organisations totalitaires et terroristes qui menaient une guerre asymétrique contre Israël. Il faut donc impérativement, du point de vue islamiste et pro-islamiste, qualifier cette opération de crime de guerre afin d’empêcher Tsahal d’employer à nouveau ces moyens. Qu'un magistrat juif sud-africain, ancien serviteur du régime de l’apartheid, se charge de cette tâche, c'est encore mieux.

 

Pour les gouvernements, les ONG, les hommes politiques, les penseurs, les philosophes, les juristes, le choix est clair : ou Goldstone, ou Israël. Ou désarmer  l'Etat juif en entérinant un rapport inique. Ou lui permettre d'assurer sa survie, en tenant ce document pour nul et non avenu. Le reste est  bavardage.

 

 

© Michel Gurfinkiel, 2009

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 08:26




La Russie contre l’Otan, nom de code : ZAPAD

 

 

Par Gilles Raphel

 

pour : http://aschkel.over-blog.com et http://lessakele.over-blog.com

 

Zapad est le nom de code des exercices russes anti-occidentaux.

 

Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009

 

 

Nous avons eu Zapad 81, Zapad signifiant Ouest, ultime exercice soviétique de ce type qui s’était tenu du 4 au 12 septembre et portait sur l’offensive des forces soviétiques ainsi que du bloc de l’est sur les pays de l’Otan.


 

Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009

 

Nous avons connu Zapad 99 de sinistre réputation, durant lequel la Russie démontrait qu’elle ne pourrait repousser les forces de l’Otan qu’au moyen de l’arme nucléaire, de fait, suite à cet exercice, la Russie avait abaissé son seuil d’utilisation de l’arme nucléaire, en d’autres termes, elle était prête à en faire usage plus rapidement en cas de conflit. (Après le conflit en Yougoslavie durant lequel la Russie s’était effacée, elle devait de nouveau montrer ses muscles.)


Conflit qui aurait pu avoir lieu, deux bombardiers nucléaires russes s’étant fait repérés et chassés de l’espace aérien américain en Alaska lors de ces manœuvres.

Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009

 

(Pour info, la Russie avait ensuite remonté son seuil d’utilisation de l’arme nucléaire – négociations sur le désarmement américano-russe- et vient ,le mois dernier, de l’abaisser de nouveau)

 

Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009


Au passage notons l’exercice LAGODA 2009 d’août dernier dans la Mer Baltique dont le but était clair : protéger (en langage russe cela signifie s’approprier) le couloir énergétique de la Baltique, tracé du futur gazoduc Nord-Stream.

 

Nous voici donc avec ZAPAD 2009, exercice commun à la Russie et au Bélarus, présenté comme une petite plaisanterie, la défense de Kaliningrad agressée par les pays Baltes. 13 000 hommes, 63 avions, 40 hélicoptères, 470 véhicules blindés de combat, 228 chars et 234 pièces d’artillerie. Il faut bien cela pour mater les Baltes !

Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009

 

En réalité LAGODA 2009 et ZAPAD 2009 sont un même exercice, avec un volet maritime pour l’un, un volet terrestre pour l’autre et aérien pour les deux.


LAGORA a été dirigé par le vice-amiral Viktor Tchirkov, commandant par intérim de la Flotte de la mer Baltique. Les dernières frégates furtives russes Neoustrachimy et Iaroslav Moudry y ont participé, ainsi que les forces spéciales des fusiliers marins dans des navires de débarquement des flottes de la mer du Nord et de la mer Noire et enfin l’aviation de la Marine.


Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009

 

ZAPAD 2009 a été officiellement présenté comme un exercice de « préparatifs en cas de menace contre la stabilité stratégique dans la région de l'Europe orientale ». La 20ème armée de la région militaire de Moscou a été mobilisée ainsi l’aviation de transport, les troupes aéroportées et les forces aériennes. Un largage de 600 hommes appartenant à la 98ème division aéroportée accompagnés de leurs blindés a été effectué. Cette opération était sous bi-commandement russe : le général d’armée Nikolaï Makarov et biélorusse : le lieutenant général Sergueï Gouroulev.

 

Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009

 

L’opération était présentée comme apolitique, dans le simple cadre d’exercice militaire dont nous comprenons tout à fait qu’ils puissent aussi être plus utile à pratiquer une démonstration de force plus nette qu’un défilé sur la place Rouge.

 

Exercices stratégiques russo-biélorusses Zapad 2009

 

Seulement voilà !

 

Voilà que la puissance de ces deux manœuvres successives nous laisse à penser qu’elles ne portaient pas uniquement sur la puissance au combat mais aussi sur la possibilité de mobiliser grand nombre de réservistes, de tester les moyens de transport aériens, maritimes et terrestres à grandes distances, sur l’organisation d’une vraie guerre donc, en tout point du globe.

 

Voilà que précédemment aux exercices, la Russie annonce la baisse de son seuil d’utilisation de l’arme nucléaire, sans doute pas dans le cadre d’un risque balte.  Nikolaï Patrouchev, secrétaire du Conseil de sécurité a déclaré le 15 octobre dans une interview au journal russe Izvestia que la nouvelle doctrine militaire russe sera soumise au président avant la fin de l’année, doctrine qui liste les situations au cours desquelles les frappes nucléaires préventives seraient utilisées.

 

 

Voilà que le journal polonais Wprost nous apprend qu’il ne s’agissait pas d’un exercice de défense contre les pays Baltes, mais contre la Pologne, et là, la situation n’est pas identique. La manœuvre consistait à débarquer depuis Kaliningrad sur une plage polonaise et à faire sauter un pipeline d’alimentation énergétique. De plus des avions bombardiers nucléaires russes ont participé à la manœuvre.

 

Analyse en 5 points :

 

Point 1 : depuis les exercices de 81 et de 99 la situation géopolitique a bien changé, en particulier grâce à la progression de l’Otan en Europe de l’Est et d’autant plus en Pologne qui semble l’unique pays Otan de l’Est capable de résister à un assaut russe. Pour être clair, si la Pologne et l’Otan en Pologne tombaient face aux Russes, plus rien ne les arrêterait jusqu’à la frontière allemande au Nord et l’Italie au Sud, l’Empire serait reconstitué et les Etats Unis vaincus en Europe. En effet, ce ne sont pas les armées ukrainienne, géorgienne ou bien des trois pays baltes qui représentent un obstacle pour la puissance russe.

 

Point 2 : les russes sont prêts maintenant à utiliser deux armes redoutables, l’une, l’arme atomique, que signifie « frappes nucléaires préventives » dans le langage de l’armée russe ? L’autre, le blocage ou l’anéantissement immédiat, en cas de conflit, par les forces russes de l’ensemble des voies énergétiques, gazières et pétrolières venant de Russie ou du Caucase vers l’Europe. Des attaques nucléaires couplées à des coupures d’énergie effondreraient l’Europe de l’Ouest en moins d’une semaine.

 

Point 3 : il est plus que temps pour l’Europe de préserver des voies énergétiques non russes, par le South Stream d’une part et le Nabucco de l’autre. Il est aussi nécessaire que l’Europe maintienne son approvisionnement énergétique par voie maritime.

 

Point 4 : la défense de l’Europe doit se mettre en place, mais sans rêver ; sans l’Otan l’Europe ne représente que peu militairement, sinon des doctrines qui s’opposent, des petits pouvoirs nationalisant, des jeux de chaises tournantes à Bruxelles. La défense de l’Europe passe par l’Otan et c’est autour de l’Otan qu’elle doit se construire.

 

Point 5 : Bravo au président américain Obama qui, sans contre partie aucune pour les Russes, annule le bouclier de défense anti-missiles destiné à être installé dans les ex pays de l’Est, en Pologne en particulier.  L’esprit militaire russe ne comprend que la force, un tel aveu de faiblesse et la déconsidération est éternelle, le respect anéanti.

 

 

Nous voici donc avec une Europe sans défense commune, un président américain qui n'est plus respecté par ses adversaires et le retour en force de la Russie. Courage, encore 4 ans à tenir …

 

 

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 14:11

MEMRI    Middle East Media Research Institute

Dépêche spéciale n° 2546

 

Le géologue égyptien Farouq Al-Baz fustige le népotisme des régimes arabes et les révolutions, qualifiées de "tentatives pour réécrire l´histoire"

Ci-dessous des extraits d´une entrevue du géologue égyptien Farouq Al-Baz, diffusée sur Al-Hiwar TV le 14 mai 2009.

Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais sur MEMRI TV : http://www.memritv.org/clip/en/2201.htm.   

La définition de "gouvernement" dans nos pays est : "le groupe au pouvoir"

Farouq Al-Baz : "La définition de ´gouvernement´ dans nos pays est ´le groupe au pouvoir´. Dans la plupart des autres pays, ´gouvernement´ signifie ´groupe au service de la société´. Le gouvernement est [généralement] au service de la société, alors que chez nous, le souverain contrôle tout dans la société. La vision du peuple doit changer. Lorsque vous devez régler un problème et que vous vous rendez pour cela dans un bureau gouvernemental, la personne examine votre document et dit : ´Revenez demain ou la semaine prochaine.´ Il vous contrôle. [Pourtant] son travail est [de vous rendre service]. C´est pour cela qu´il est payé.


[...]

Nous n´offrons pas aux personnes la possibilité de développer les sciences, l´industrie, le commerce, etc. Comment cela se fait-il ? Parce que depuis l´époque des ´glorieuses´ révolutions militaires de nos pays, nous avons pris l´habitude de répondre par ´Oui, Monsieur´ aux dirigeants, car ce sont des chefs militaires.

[...]

Quand quelqu´un - par exemple, un ingénieur – se rend au travail dans une petite usine et dit au directeur : ´Monsieur, [je sais bien] que l´on fait comme cela ici, mais si nous faisions autrement ... ´, le patron lui répond : ´Va au diable. Tu viens à peine de terminer tes études et tu te prend s déjà pour celui qui sait tout. On fait comme ça depuis 20 ans. Alors ça suffit. Pourquoi veux-tu changer notre façon de faire ?´ C´est là une attitude très dangereuse en ce qu´elle le réduit au silence.


[...]

Ce que la Révolution a fait, c´est dire que notre histoire ancienne tout entière ne vaut rien, que nous devons réécrire l´histoire et créer quelque chose de nouveau, afin de donner naissance à une génération révolutionnaire. Or tous les peuples sont le fruit d´une accumulation historique. Notre accumulation historique a commencé il y 5000 ans. L´Égypte est un pays doté de racines profondes, qui a une histoire. Les racines de cette histoire se trouvent en nous, dans nos idées et notre façon d´interagir " [...]


"Afin de tenir fermement le pays, [le dirigeant] doit mobiliser tous ses amis"

"Afin de tenir fermement le pays, [le dirigeant] doit mobiliser tous ses amis, toutes ses
connaissances, et les nommer [à divers postes]. Mais qui sont ces amis ? Ils sont tous soldats ou officiers ... Quelqu´un qui ne comprend rien à la banque, par exemple, peut très bien être nommé directeur de banque. Un autre sera nommé à la tête d´une usine de sucre, même si le gars n´a pas la moindre idée de ce qu´est une usine (il était dans l´infanterie ou l´artillerie). Il ne sait pas comment fonctionne une usine, mais il en a été nommé directeur. Un autre sera nommé ministre de l´Enseignement supérieur. Enseignement supérieur ? Il n´a jamais mis les pieds dans une université ! Comment cet officier pourrait-il être président d´université ? Et la liste continue. Des personnes sans aucune qualification sont nommées [à des postes clé]."

"Au lieu de la loyauté à la patrie, à la connaissance et à Allah, nous parlons de loyauté à son supérieur"

Interviewer : "Donc, les critères sont la loyauté et la confiance, pas la capacité et l´expérience."

Farouq Al-Baz : "Rien d´autre. Or il est très risqué de nommer des personnes de confiance. Car qu´est ce que cela signifie ? Qu´au lieu de loyauté à la patrie, à la connaissance, à Allah, nous parlons de loyauté à son supérieur. Rien de plus."

 

Veuillez adresser vos emails à memri@memrieurope.org.

 

Le MEMRI détient les droits d´auteur sur toutes ses traductions. Celles-ci ne peuvent être citées qu´avec mention de la source.

 

 

 

 

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 21:57

Coup de pied de l'âne dans la "fourmillère diplomatique"? Ou qui fait l'ange fait la bête?

 

30 Août 2009

A charge

 

http://www.lejdd.fr/International/Moyen-Orient/Depeches/Al-Qaida-Entrainement-en-Syrie-129857/

 

L'Irak a diffusé dimanche un enregistrement vidéo d'un membre d'Al-Qaïda reconnaissant s'être entraîné avec d'autres islamistes étrangers dans un camp dirigé par des agents des services de renseignement syriens avant d'être envoyés en Irak.


Reuters

Al-Qaïda Irak Syrie Vidéo

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 16:13

 

 

Aug 23, 2009 21:06 | Updated Aug 24, 2009 12:44

 

 

Iran et Syrie : tellement heureux ensemble!

BARRY RUBINpar BARRY RUBIN


Traduction : Marc Brzustowski.

Titre original : The Region: Iran and Syria: So happy together

 

http://www.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1249418678380&pagename=JPost/JPArticle/ShowFull

 

On peut apprendre beaucoup de l’arrangement global (passé entre l’Iran et la Syrie) en analysant la visite du Président syrien Bashar al Assad en Iran, la semaine dernière (18 août : NdT : soit la veille des 6 attentats coordonnés à Bagdad qui ont tué plus de 100 irakiens et laissé quelques 500 blessés, en plein coeur administratif de la ville). Les déclarations faites par Assad et le Président iranien Mahoud Ahmadinedjad révèlent l’arrangement global au sujet de la stratégie de ces alliés, qui semble échapper aux observateurs occidentaux.

 

Assad and Ahmadinejad during...

 

Assad et Ahmadinejad lors d’une précédente rencontre au Palais Présidentiel de Ash-Shaeb à Damas.
Photo: AP [file]


Le premier point, c’est qu’ils sont, certainement, des alliés cultivant des liens très étroits. A propos des analyses faites par les « experts » occidentaux qui se sont multipliées, selon lesquelles la Syrie pourrait prendre ses distances à l’égard de l’Iran, j'évaluerais que c’est impossible à  10 contre 1.


Cette conception erronée est également la politique officielle des Etats-Unis et de la France, peut-être aussi de la Grande-Bretagne.

 


De toute évidence, il existe un très grand nombre d’avantages qui découlent, pour la Syrie, de son alliance avec l’Iran, incluant une légitimité islamiste, la protection contre toute attaque ou pression, de l’argent, des armes, la coopération terroriste anti-israélienne et l’extension de l’influence des deux pays parmi les Palestiniens, les Libanais et les Irakiens. Dès que l’Iran obtiendrait des armes nucléaires, ce qui se dessine à l’horizon, la valeur de cette alliance sera, alors, décuplée de manière considérable.


http://www.gala.fr/var/gal/storage/images/media/images/actu/photos_on_ne_parle_que_de_ca/barack_obama_hillary_clinton/barack_obama_hillary_clinton_tete_a_tete/842576-1-fre-FR/barack_obama_hillary_clinton_tete_a_tete_reference.jpg


C’est pourquoi il était stupide, de la part, de la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, de suggérer récemment : “Etant donné ce qui se déroule actuellement en Iran et l’instabilité qui semble y régner, mettre tous ses œufs dans ce panier-là ne paraît pas être dans l’intérêt de la Syrie ». Bien, (en tout cas) Assad ne semble pas être d’accord avec elle. Peut-être pourrait-elle au moins prêter attention à ce qu’il dit et regarder ce qu’il fait, cela l’amènerait sans doute à esquisser une conclusion totalement opposée.


Assad a déclaré : “Je pense que ce qui s’est passé en Iran est un fait important et une leçon magistrale pour les étrangers, et, par conséquent, (il est naturel) qu’ils n’en soient pas satisfaits. Je crois que la réélection [d’Ahmadinedjad] par le Peuple iranien est un autre point important qui démontre que l’Iran et la Syrie doivent continuer la même politique régionale que par le passé ».

 

http://www.israelnewsagency.com/syria_iran.jpg


En d’autres termes, il perçoit correctement qu'Ahmadinedjad et le Régime sont même plus puissants après l’élection (qu’auparavant). Les dictateurs respectent la répression ; ils ne sont guère impressionnés par une quelconque opposition qui organise des manifestations et dont les dirigeants siègent en prison. Et c’est d’autant plus vrai, lorsqu’ils ne reçoivent pas l’approbation occidentale.


En constatant les concessions graduelles faites à l’Axe irano-syrien par l’Occident, et sa crainte perceptible de devoir les affronter, Assad a affirmé qu’il était confiant dans le fait que la Communauté Internationale acceptait bien mieux l’Iran et la Syrie qu’elle ne l’avait fait par le passé.

 

http://chroniquesbeyrouthines.20minutes-blogs.fr/images/medium_assad2.jpg


Notant également que les deux pays sont en train de coordonner leur stratégie de façon très consciencieuse dans une guerre contre les intérêts occidentaux et les régimes arabes relativement plus modérés, un conflit que les gouvernements occidentaux ne perçoivent même pas qu’il puisse exister, Assad a surenchéri : « l’Iran et la Syrie sont sur le même front, et à tout évènement politique coïncide une opportunité qui doit être utilisée de la meilleure façon qui soit possible pour s’épauler l’un l’autre ».

 

http://www.esisc.org/documents/breves/img-867-1.jpg


Le Guide Suprême iranien (qui est le veritable dirigeant du pays) Ali Khamenei a approuvé : “le résultat de cette Unité est flagrant en ce qui concerne les problèmes en Palestine, au Liban et en Irak, ainsi que dans la région toute entière ! » Et il a ajouté : Le courant est en faveur de la résistance» se référant à la combinaison des membres iraniens, syriens, du Hamas, du Hezbollah, des insurgés irakiens et d’autres parties prenantes de cette alliance radicale.

Qu’est-ce que cela signifie?

 

http://4.bp.blogspot.com/_AdIHMWrb79k/Re-1ep7k6bI/AAAAAAAAAFA/YqlrK6naOl4/s400/Pasdaran-lHezbollah.jpg


http://www.info-palestine.net/IMG/jpg/acc_y-18.jpgEn Palestine : le Hamas s’est retranché encore plus profondément, alors que les gouvernements européens semblent moins chercher à l’isoler. Il n’y a pas de velléités à faire chuter ce régime et l’Occident ne tente même pas de le faire. Khamenei veut probablement dire –ce qui est faux- que le Hamas réalise progressivement des gains substantiels par la subversion du contrôle du Fatah sur la Bande Occidentale (de Cisjordanie).

 

http://www.emarrakech.info/photo/452987-555075.jpg


Au Liban : bien que le Hezbolah n’ait pas remporté les dernières elections, il est clair que le client irano-syrien maîtrise massivement le pays. Le Président de ce pays est un serviteur zélé de l’influence iranienne et syrienne ; le Tribunal enquêtant sur le terrorisme syrien au Liban semble mort de sa belle mort. Le Hezbollah semble sur le point de rétablir son pouvoir de veto au sein du gouvernement, et le plus courageux opposant à cette influence irano-syrienne, Walid Jumblatt, a changé de bord (ou, pour le moins, choisit la neutralité).


En Irak : les forces américaines se retirent. L’argent iranien, ses agents et obligés semblent en capacité d’opérer librement, c’est-à-dire que Téhéran se trouve désormais en position de faire main basse sur ce pays. Khamenei a également fait une déclaration vraiment choquante. Après avoir fait remarquer que la Syrie améliorait ses relations avec l’Irak (un pays contre lequel il planifie quotidiennement des attaques terroristes), il a ajouté que l’Unité (la traduction voulait probablement dire « l’alliance ») entre l’Iran et la Syrie, d’un côté, et leurs voisins, l’Irak et la Turquie aurait désormais le bénéfice de la Région.

 

http://www.france24.com/files_fr/story/irak-attentat-suicide-m.jpg


Qu’est-ce que cela veut dire? Il expose que le plan de plus long terme de l’Iran est d’enrôler l’Irak (sous la direction d’une faction plus proche) et la Turquie (actuellement dirigée par un régime de tendance islamiste) dans une large alliance. Cette affirmation devrait pourtant envoyer une onde de choc à travers l’Occident, et provoquer le fait que les analystes du renseignement prennent la peine de décrocher leur téléphone et d’en informer quelqu’un qui dispose de l’oreille d’Obama.


L’Iran et la Syrie, aux côtés de leurs émissaires, sont en pleine guerre contre l’Amérique, et le gouvernement américain ne s’en doute même pas!


C’est pourquoi Khamenei a fait remarquer que : “la lame (de l'épée) de l’Amérique s’est émoussée dans la région”. Et il a raison. C’est pourquoi si jamais quelqu’un s’inquiète du fait d’avoir mis « tous ses œufs dans un seul panier », désormais, il s’agit des partenaires arabes des Etats-Unis. Le fait que le Etats-Unis soient perçus comme plus faibles et comme un bouffon dans la région est une impression bien plus répandue que le fait qu’Obama puisse devenir plus populaire dans les sondages d’opinion.

 

http://www.planetenonviolence.org/photo/545280-665927.jpg


Avec un gouvernement américain aussi attentionné à s’excuser envers quiconque, faisant tout pour éviter l’usage de la force ou sa puissance politique et, apparemment – dans la perception iranienne- effrayé à l’idée d’affronter ses ennemis, Téhéran et Damas en concluent, ainsi que l’a affirmé Ahmadinedjad, que : « Aujourd’hui, le monde a réalisé que les théories occidentales ne fonctionnent plus et c’est pourquoi il a besoin de l’aide et de la coopération de la Syrie et de l’Iran. ».


Une augmentation des sanctions économiques, qui est, à présent, le plan principal des Etats-Unis contre l’Iran, n’est pas prête de modifier cette perception – encore moins le comportement de Téhéran. Mais, pour qu’une action efficace puisse être entreprise, encore faudrait-il que la conscience émerge qu’un conflit est en cours, un (conflit) qui est, de loin, beaucoup plus crucial que celui entre les Etats-Unis et al Qaeda.

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 14:38

Samedi 29 août 2009.


Des armes nord-coréennes destinées à l’Iran saisies aux Etats Arabes Unis

 


Titre originel : Korean arms headed to Iran seized in UAE

Khaleej Times - 29 Août 2009

Traduction : Marc Brzustowski.


www.gulfinthemedia.com/index.php?id=485637&news_type=Top〈=en

 

également sur : http://aschkel.over-blog.com/article-35439237.html

 


Un diplomate a déclaré vendredi que les Etats Arabes Unis ont arraisonné un navire transportant des armes nord-coréennes vers l’Iran, marquant que, pour la première fois, une Nation avait agi conformément aux sanctions de l’ONU pour stopper la prolifération générée par cet Etat communiste.


L’incident est survenu malgré une détente récente des tensions avec ce pays communiste radical, qui cherche à renouveler les pourparlers avec les Etats-Unis, trois mois après avoir surpris le monde, en se livrant à un essai nucléaire.

 

http://www.notre-planete.info/actualites/images/guerre/champi_nucleaire.jpg


Un diplomate, parlant sous conditions d’anonymat, à l’AFP à New York, a confié que des responsables gouvernementaux des EAU en avaient informé le Comité chargé des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui veille à l’effectivité des sanctions contre Pyongyang.


“ Le Comité est en train d’étudier le problème », a ajouté la source, qui s’est abstenue de plus amples commentaires sur le détail du type d’armes (dont il est question).


Cette saisie indiquerait que la Corée du Nord continue d’exporter sa technologie militaire, qui est depuis longtemps une source majeure d’argent frais pour l’une des nations les plus pauvres et les plus isolées au Monde.

 

http://www.zoom-algerie.com/images/8d8-coree-du-nord-nucleaire.jpg


La Mission des EAU aux Nations-Unies a également refusé de commenter ce dossier.

Le Financial Times a informé que le navire avait été arraisonné “il y a quelques semaines”, et identifié le type d’armements dont il s’agissait comme des armes de base, comprenant des lance-grenades auto-propulsées.


Selon le Financial Times, ces armes étaient faussement enregistrées sous le label de “pièces de machines”. CNN a prétendu que le bateau naviguait sous le drapeau des Bahamas.

Le nouveau cycle de sanctions de l’ONU avait été vote à l’unanimité le 12 juin, sous l’intitulé de la résolution 1874, en réponse à un essai d’armes nucléaires nord-coréen, ainsi que de lancements de missiles.


La résolution comprenait des sanctions financières avec pour fonction de restreindre les revenus du Régime, et appelait également à renforcer les inspections des transports par air, par  mer et sur terre, allant et venant vers la Coré&e du Nord, et à l’extension de l’embargo sur les armes.

 

http://www.terredisrael.com/Doc-Blog/coree-usa-1.jpg


La Corée du Nord a répliqué avec fureur à ces sanctions, en jurant d’étendre son programme nucléaire et en verrouillant un accord de désarmement avec les 6 Nations (du Conseil de Sécurité).


Mais Pyongyang a change de ton en août, en accordant à l’ancien Président américain Bill Clinton la libération deux journalistes américaines et en appelant à un dialogue avec Washington par le truchement du Gouverneur du Nouveau-Mexique Bill Richardson.

 

http://www.leparisien.fr/images/2009/08/04/598348_photo-1249360027284-1-0.jpg

Les observateurs de la Corée du Nord ont émis différentes visions quant aux motivations de ces ouvertures, certains experts pensant que la nation, financièrement étranglée, redoutait les effets de sanctions plus restrictives encore.


Parmi d’autres pas récents, Pyongyang a rouvert la porte aux Sud-Coréens – une source de valeur d’argent frais – et, la semaine dernière, a discrètement envoyé une délégation à Los Angeles pour étudier la possibilité d’obtenir de l’aide de la part d’agences non-gouvernementales américaines.


La Corée du Nord est réputé pour ses ventes de technologies militaires par-delà les mers, déclarant qu’il s’agit de son droit souverain.

 

http://www.europarl.europa.eu/eplive/expert/photo/20090417PHT53844/pict_20090417PHT53844.jpg


Mais le rayon exact de ses ventes demeure obscure. Les experts américains estiment que la Corée du Nord a gagné des centaines de millions de $ par l’exportation de sa technologie militaire jusqu’à ce que ses activités soient mises sous attention minutieuse durant les dernières années.


En juin, un destroyer de la Marine américaine a filé un cargo nord-coréen suspecté de se diriger vers Myanmar, mais le vaisseau a ensuite fait marche arrière.


Plus tôt ce mois-ci, l’Inde a intercepté un autre bateau nord-coréen dans la Baie duBengale, entre l’Inde et Myanmar et inspecte son chargement.


L’Iran et la Corée du Nord – deux des plus grands parias aux yeux occidentaux – sont suspectés de collaborer à l’extension de leurs échanges de technologie militaire.


Les Emirats Arabes Unis sont engagés dans une controverse de longue date avec l’Iran au sujet d’une île disputée par les deux parties, et tout comme les autres états du Golfe Arabe, sont inquiets des développements d’armes nucléaires par leur géant voisin.

 

http://www.lexpress.fr/medias/36/nucleaire-syrie-coree_347.jpg


En 2007, les avions de la chasse israélienne ont détruit que ce que les responsables américains ont décrit comme étant un réacteur nucléaire construit par la Corée du Nord en Syrie.

Par GAD - Publié dans : CA SENT LE SOUFRE !!! - Communauté : L'Equipe J.A.G - TOP NEWS
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 21:24

Arctic Sea, conspirationisme médiatique et manipulations russes


Par Gilles RAPHEL, pour http://aschkel.over-blog.com/ et lessakele.over-blog.fr

 

http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/depeches/1c79b26.jpg

 

Nous avons tous suivi dans la chaleur de l’été, l’épisode fantastique de l’Arctic Sea, nous en connaissons l’histoire par les médias, mais voici que depuis quelques jours, ces mêmes médias, jusqu’à là en questionnement, s’affolent. L’Arctic Sea transporterait des missiles russes, voire même des S 300, (ou X 55) pour l’Iran, la livraison devant s’effectuer soit par l’Algérie, soit par la Syrie. Le deuxième épisode de la conspiration porte sur l’intervention des services israéliens (Mossad) et occidentaux (Otan) afin de faire échec de cette livraison. Nous nous demandons d’ailleurs où, dans ce court périple, ont bien pu passer les soit disant missiles ?

 

Reprenons donc l’histoire à son début.


http://www.24heures.ch/files/imagecache/468x312/newsdesk/17082009/c4a741c.jpg

 

Début juillet, l’Arctic Sea était en cale à Kaliningrad pour sa visite annuelle, puis, il s’est rendu au port finlandais de Pietarsaari afin de charger une cargaison 6 700 m3 de bois de charpente et de lattes destinés à l’Algérie. Il reprend la mer le 23 juillet et est arraisonné par des pirates dans la nuit du 24 juillet, à 1 heure GMT,  au large de l’île Öland dans les eaux territoriales suédoises. Arrêtons-nous là un instant.


L’Arctic Sea est un vraquier moyen, 97,80m pour 7167 tonnes, il appartient à une société finlandaise, la Solchart Management dont le Pdg et principal propriétaire est Viktor Matvejev, un citoyen russe. Le navire est enregistré à Malte, à la Valette pour des raisons fiscales, par une holding « la Société finlandaise de la Mer Blanche », elle aussi appartenant en majorité à Matvejev ainsi qu’à deux autres russes vivant en Finlande.


Le navire a donc été arraisonné par un groupe de huit hommes (Estoniens, Russes et Lituaniens), vêtus de noir, portant l’inscription « Police » et venus de Kaliningrad en Zodiac portant aussi l’inscription « Police » sur les flancs. Ils se sont présentés comme des policiers suédois cherchant de la drogue, sont montés à bord, ont malmené les trois hommes de quart, ont réveillé le reste de l’équipage et sous la menace d’armes, se sont rendus maître du lieu.


Arrêtons-nous une nouvelle fois.


Quel est le lien entre la Russie, l’Estonie, la Lituanie, la Finlande, Kaliningrad et Malte ? Dans l’ensemble de ces territoires agit le groupe mafieux Kemerovov, du nom de la ville sibérienne d’origine. L’organisation criminelle en Estonie est ainsi organisée : de petits groupes purement estoniens sont regroupés en un Conseil, le Nõukogu, ce Conseil est en lien avec les 9 grandes familles criminelles du pays qui s’organisent avec la mafia russe sous le nom de Obtshak, le « profit partagé », ce Conseil est sous la main mise de l’organisation mafieuse russe Kemerovov.

 

http://www.e-monsite.com/photos/kts5h2zmnjuyzt0tfam9.jpg


Comme toutes les organisations mafieuses, Kemerovov vit de trafic de drogue, du vol de voitures de luxe, du vol de bateaux de luxe, de la traître d’êtres humains, de blanchiment d’argent et de racket. Ce racket organisé se nomme le krysha, il peut s’élever jusqu‘à 20% des bénéfices d’une entreprise et les sociétés détenues par des russes à l’étranger doivent aussi le payer.


 http://a1.img.v4.skyrock.net/a1d/juliodelbasso/pics/652219465.jpg


Il semble donc que la Société Finlandaise de la Mer Blanche ait omis de payer « ses dettes ».

 

Afin de régler ce contentieux, le groupe Kemerovov décide de pirater le navire et de demander le paiement contre libération. Notons ici que les huit pirates sont connus comme liés à la mafia russo-estonienne.


 http://www.rfi.fr/actufr/images/102/petrov_esp_200_15062008.gif


Le bateau est donc pris, un membre de l’équipage a le temps de lancer un SMS d’alerte, mais quand les autorités maritimes suédoises appellent, le capitaine sous contrainte, ou bien l’un des pirates annonce que le message était une plaisanterie. Là sans doute commence la négociation entre le groupe mafieux et l’armateur, durant ce premier temps, une douzaine d’heures, le vraquier stoppe les machines, puis, fait des ronds dans l’eau, puis repart vers le nord et enfin reprend sa route.


Entre temps, les autorités maritimes suédoises ont alerté le propriétaire du bateau et la Finlande qui elle alerte l’ambassade de Russie.

 

Que se passe-t-il à ce moment là entre l’ensemble des parties, nous ne le saurons jamais, mais toujours est-il que les négociations traînent en longueur et l’Arctic Sea se voit obligé de reprendre sa route vers le sud, sous peine d’alerter l’ensemble des polices maritimes de la Baltique.


 http://sport-trops.com/marocfoot/wp-content/uploads/2007/12/infos_mafia_histoire.JPG


Là débute la désinformation russe, le bateau aurait été pris en otage 12 heures, fouillé de fond en comble, puis les pirates seraient repartis.

 

En réalité, ils sont toujours sur le navire qui poursuit son trajet à travers la Manche maintenant. Interpol, alors informé de cet acte passager de piraterie, n’avertit pas, dans le doute, les autorités maritimes et c’est tout à fait normalement que le vraquier s’identifie au  Cross (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) de Jobourg, de Corsen et enfin d’Etel. 

 

Le 28 juillet, les gardes-côtes britanniques sont en contact avec l’Arctic Sea et n’ayant pas été prévenu de l’abordage en mer Baltique, ne perçoivent pas de problème, dans la nuit du 29 au 30, le navire passe le rail d’Ouessant, le 31 juillet la police suédoise a un dernier contact et reçoit à cet instant les photographies des trois hommes molestés, photos destinées à faire pression sur les négociations. 

 

C’est à cet instant que l’emballement médiatique débute, l’Arctic Sea aurait été abordé, les pirates l’auraient ensuite quitté et il aurait disparu !  Cette disparition représente la seconde manipulation russe !


http://img.youtube.com/vi/4HFb1IJqAIs/1.jpg


La réalité est toute autre, en effet, durant sa révision annuelle, l’Arctic Sea a été équipé  du système LRIT (Long Range Identification Tracking), ce système sera obligatoire pour tout navire en 2010 et tout navire passant sa visite annuelle 2009 doit l’avoir fait installé. Le LRIT transmet toutes les 6 heures les coordonnées du vaisseau dans un centre autorisé de l’Etat d’immatriculation, ici Malte donc.  L’Arctic Sea est maintenant au large des côtes atlantiques françaises dans les eaux internationales. Le propriétaire du navire ayant demandé l’appui de la Russie, c’est tout naturellement que la marine russe prend le navire en chasse, lisons ceci en sachant que le groupe Kemerovov est parfois proche des pouvoirs en place …


 

http://static-p3.fotolia.com/jpg/00/06/30/66/400_F_6306669_wDgY4JcNTdwu0lv2LoY5Lw4RZGhstpeg.jpg



Le bateau est repéré, par un appareil de l’armée portugaise, au large du pays ; le Portugal « lâche » l’information.


Là intervient la troisième manipulation russe : l’Arctic Sea a de nouveau été abordé par des pirates au large du Portugal, manipulation reprise naïvement par la Commission Européenne, ce qui permet à Medvedev de faire rugir l’ours russe, devant des pirates si déterminés, la Russie envoie quatre vaisseaux et mobilise deux sous-marins nucléaires !


http://www.telegraph.co.uk/telegraph/multimedia/archive/00670/medvedev-putin-404_670518c.jpg



A cet instant l’affaire est jouée, l’Arctic Sea ne sait en réalité où se rendre et progresse droit devant, sans aucun projet. La Russie manipule encore deux nouvelles fois, la première en imitant le samedi 15 août la fréquence radio de l’Arctic afin de faire croire qu’il se trouve encore dans le Golfe de Gascogne (alors que toutes les autorités le savent au large du Cap Vert), la seconde en annonçant que le navire fonce à 15-20 nœuds alors qu’il se traîne à 10 nœuds.


http://www.courrierinternational.com/files/imagecache/depeche_small/afp/photo_1250768190923-1-0.jpg


L’Arctic sera arraisonné le 17 août au large du Cap Vert par la frégate russe Ladny, depuis, les 8 pirates (6 résidant en Estonie et 2 résidant en Lettonie) et 11 membres d’équipage sont au secret dans la même prison moscovite. Son capitaine, son second, deux mécaniciens ainsi que des membres des services russes conduisent le bateau vers le port de la mer Noire de Novorossiïsk, au passage ils déchargeront la cargaison de bois comme prévu au port algérien de  Béjaïa où les trois importateurs la Sarl CBTI basée à Alger, l’Eurl Régate de Constantine et la SARL Sonebois de Tadjenant attendent avec impatience la marchandise achetée à l’industrie boisière Stora Enso !


Voici donc la sombre, banale et somme toute ridicule histoire de règlement de comptes entre mafias où le culte du secret des autorités russes a conduit à l’évènement rocambolesque de l’été.


Ici, ni drogue, ni missiles, ni S 300, ni X 55, ni services occidentaux (ou si peu), encore moins de Mossad, simplement une affaire mal menée transformée en coup d’éclat pour les forces spéciales russes qui ont arrêté huit abrutis qui ne savaient plus quoi faire d’un rafiot jamais perdu, chargé de 4 000 tonnes de bois de charpente.

 


http://streamvie.com/hwdvideos/thumbs/LSNL8YAG.jpg

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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 01:40












IRAN, on protège bien les assassins !

 

Par Gilles RAPHEL

 

 




 

 

Cet homme est l’assassin présumé de Neda Agha Soltani.



Karga Javid Abbas serait l’homme qui a touché d’une balle mortelle la jeune Neda lors des manifestations de Téhéran du 20 juin dernier. Curieusement, il semble avoir disparu de la circulation et son numéro de téléphone devenu non attribué, est-il nécessaire de préciser qu’il est membre de la milice Basiji, la Garde Révolutionnaire Iranienne composée de volontaires paramilitaires ?



Après le tir, il fut attrapé par les manifestants, sa carte d’identité confisquée et son numéro de téléphone mobile découvert, alors il s’écria : « Je ne voulais pas la tuer, je ne voulais pas la tuer. Je voulais la toucher aux jambes ». La foule le laissa partir ensuite.



Son visage est reconnu par de nombreux manifestants présents dont le docteur Arash Hejazi, le médecin qui tenta de sauver Neda :
http://arashhejazi.blogspot.com .

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 16:33

Ossétie du Sud : l’arrière-cour du KGB dans le Caucase


Titre original : SOUTH OSSETIA: KGB BACKYARD IN THE CAUCASUS

par Konstantin Preobrazhensky (le 11/03/2009 publié par CACI Analyst : Central Asia-Caucasus Institute Analyst (http://www.cacianalyst.org)

Traduction : Marc Brzustowski.

 

L’Ossétie du Sud a été le théâtre d’une présence du KGB de longue durée. Conformément à ses traités d’amitié avec l’Ossétie du Sud, la Russie est autorisée à y déployer ses garde-frontières. Or, ceux-ci font, en fait,  partie du service qui a succédé au KGB, le FSB (Service de la Sécurité Fédérale). Ils ne sont pas là pour consacrer leurs efforts à préserver la frontière ossète du sud, mais ont aussi pour mission de mener des opérations d’espionnage contre la Géorgie. De telles capacités de renseignement pourraient être suffisantes pour un aussi petit pays. Cependant, au-delà de cela (de cette contribution russe),  l’Ossétie du Sud a instauré son propre KGB et même son propre Service de Renseignement à l’étranger, dont les équipes sont dotées de personnel russe, qui renseigne Moscou tout en niant qu’il le fasse.

Arrière-plan : Les forces appartenant aux garde-frontières russes sont subordonnées au FSB, tout en ayant conservé leur propre direction du renseignement. Elles ont autorisation de recueillir des renseignements sur le territoire géorgien, non seulement à partir de leur surveillance visuelle, mais également en recrutant ses citoyens.

La direction du renseignement des garde-frontières fait partie intégrante d’un Service peu connu du renseignement du FSB. C’est, en fait, le troisième service russe de renseignement derrière le SVR (Service de renseignement à l’étranger, anciennement le premier cercle de direction du KGB) et le GRU (le Directoire en chef du renseignement de l’Armée russe). Au début des années 90, le service de renseignement du FSB a été organisé sur les fondations des premiers départements des directoires provinciaux du KGB soviétique. Les premiers départements géraient alors le renseignement à l’étranger en recrutant des non-nationaux visitant ces régions. De nos jours, le Service de renseignement du FSB cible principalement les Républiques de l’ancienne Union Soviétique.

Depuis sa rupture de facto avec la Géorgie, au début des années 90, avec l’aide de la Russie, l’Ossétie du Sud a également établi son propre KGB (en gardant inchangée cette appellation ), dirigé et développé par des citoyens russes.

En effet, un nombre important de dirigeants d’Ossétie du Sud dispose d’une expérience avérée dans les rangs du KGB. Son actuel Premier Ministre, Aslanbek Bulantsev, est d’origine ethnique ossète, mais est de nationalité russe. C’est un responsable tout-à-fait typique de l’ère Poutine : ancien officier du département financier du KGB/FSB en République russe d’Ossétie du Nord. Le Ministre de la Défense d’Ossétie du Sud depuis plusieurs années, Vassily Lunev, a longtemps été commissaire militaire à Perm Oblast, et le Secrétaire du Conseil de Sécurité d’Ossétie du Sud, Anatoly Barankevich, est, lui aussi, un ex-délégué au commissaire militaire de Stavropol Krai et a antérieurement servi en Tchétchénie rebelle. Il n’est d’ailleurs pas non plus d’origine ethnique ossète.

Barankevich a servi comme délégué en chef du Commissariat militaire de Tchétchénie durant la guerre qui s’y est déroulée.

Les Commissariats militaires russes gèrent les conscriptions pour l’armée russe, mais offrent peu de similarités avec les Centres de recrutement de l’Armée américaine : 

- premièrement, les Commissariats militaires russes n’envoient pas seulement des conscrits pour l’Armée, mais également au FSB et dans la police.

- Deuxièmement, tous les russes de sexe masculin sont assujettis à une conscription militaire pleine et entière. C’est pourquoi, les Commissariats militaires possèdent une base de données de tous les hommes russes et de beaucoup de femmes, qu’ils sont supposés partager avec le FSB et la police. Le FSB peut utiliser les commissariats militaires comme couverture : par exemple, lorsqu’il envisage une fouille de domicile sans mandat et a besoin d’obtenir la clé pour ouvrir la porte, il ordonne au commissariat militaire local de convoquer le propriétaire de la maison pour une visite médicale. Durant cette procédure, un officier du KGB (/FSB) vêtu d’une blouse blanche de laboratoire peut voler une clé dans sa poche, la mouler et la remettre à sa place initiale. Le jour suivant, en l’absence du propriétaire de la maison, l’équipe du FSB pourra s’introduire secrètement à son domicile.

Durant sa période en Tchéchénie, la principale occupation de Barankevich, de façon plus que probable, a été de recenser la population mâle de Tchéchénie pour y débusquer les terroristes potentiels et les membres de leur famille, une tâche normalement dévolue au FSB. Baranchevich pourrait bien, ensuite, avoir couvert les enquêtes du FSB au nom du commissariat militaire.

Depuis l’ascension au pouvoir du Président Poutine, l’avancement d’anciens officiers du département financier du KGB a attiré l’attention. Le Premier Ministre sud-ossète, Bulantsev, est conforme à l’exemple d’Andreï Belyaminov, le chef du Service Fédéral de la Clientèle, qui est notoirement corrompu. Mais, lorsqu’il appartenait à l’ancien directoire en chef du KGB (renseignement), il n’était guère plus qu’un trésorier. Chaque mois, il versait aux officiers du renseignement leur salaire mensuel, y compris à l’auteur de ces lignes, qui se souvient personnellement avoir reçu une liasse de roubles de Belyaminov, parfois en présence de Serguei Ivanov, le futur Ministre de la Défense russe et vice-Premier Ministre. A la fin des années 80, Belyaminov était en poste à l’agence du KGB située en Allemagne de l’Est et se faisait des amis tels que Poutine, ce qui a indéniablement pavé le chemin de sa promotion.

IMPLICATIONS : Le fait que le même service de contre-espionnage d’Ossétie du Sud, dirigé par des citoyens russes, ait été nommé à la mode soviétique : le « KGB » (et non le « FSB », comme dans la Russie contemporaine) mérite sérieusement qu’on y prête attention. C’est d’autant plus ironique qu’initialement, l’abréviation « KGB » avait une connotation désobligeante : en 1954, le dirigeant soviétique Nikita Kroutchev priva le puissant Ministre de la Sécurité  de l’Etat (MGB) de son statut ministériel, et le rabaissa au statut de simple Comité : un terme réservé pour des corps gouvernementaux de moindre importance, comme, par exemple, le Comité des Sports. Ceci valait comme en punition pour sa participation dans les répressions massives sous Staline. Par contre, plus tard, le KGB devint notoirement connu comme le symbole de l’ère soviétique, et sa signification, à l’origine, humiliante tomba dans l'oubli. L’abréviation « KGB » a recommencé à être évoqué avec beaucoup de déférence dans la Russie de Poutine. Mais ce nom ne peut pas être ouvertement employé à l’intérieur de la Russie, pas plus qu’à l’étranger, du reste, étant données ses connotations soviétiques négatives. Cependant, cela ne s’applique pas à l’Ossétie du Sud, où l’acronyme symbolise la nostalgie pour la Russie prédominante, non seulement au sein des cercles dirigeants sud-ossètes, mais aussi parmi les officiers russes triés sur le volet pour administrer cette enclave.

Durant la période soviétique, le KGB gérait aussi bien les opérations de contre-espionnage que d’espionnage. Mais le KGB d’Ossétie du Sud n’est pas autorisé à s’occuper d’espionnage. En octobre 2008, à la suite de sa reconnaissance par la Russie, l’Ossétie du Sud a obtenu la création de son propre service de renseignement à l’étranger. Etant donné qu’il n’y a jamais eu aucun espion professionnel dans cette minuscule République provinciale, il est manifeste que ce service sera managé par des professionnels du renseignement en provenance directe de Russie. Mais, étant donné que le territoire de la Géorgie est déjà couvert par le FSB, la question de l’utilité rationnelle de ce service reste sans réponse valable. Tout se passe comme si le service de renseignement tenu pour être « sud-ossète » avait été créé pour espionner les intérêts américains en Géorgie, tout comme son « Grand Frère » (« Big Brother », c.f : G.Orwell, "1984"), le Service de renseignement russe à l’étranger. De façon cruciale, le service sud-ossète demeurera formellement indépendant, ou expressément, dans le parler russe : « le service d’un état indépendant ». Cela donnera à Moscou la possibilité de nier toute responsabilité, au cas où ses activités seraient découvertes.

La journaliste russe Yulia Latynina l’a exprimé comme suit : “L’Ossétie du Sud n’est pas un territoire, ni un pays, pas même un régime. C’est une succursale au service des généraux siloviki et des bandits ossètes faisant de l’argent durant (grâce à ) un conflit avec la Géorgie. » Dans ce contexte, la promotion, en octobre 2008, d’un expert de la finance du KGB au poste de Premier Ministre d’Ossétie du Sud,  pourrait bien avoir deux raisons : premièrement, ses connaissances professionnelles sur le système de financement gouvernemental font de lui un expert es-blanchiment d’argent sale. Deuxièmement, son appartenance à l’élite privilégiée du KGB permet de lui conférer l’impunité.

 

CONCLUSIONS :  l’Ossétie du Sud n’est indépendante que sur le papier, et se trouve désormais incorporée au sein même du système budgétaire de la Russie. Sa population est composée à 80% de citoyens russes et elle est, concernant tout objectif pratique, un territoire gouverné par le KGB. Elle est gouvernée par une élite motivée par la révision des frontières redéfinies (imposées) par la chute de l’URSS. Sa nostalgie de l’URSS ne s’est pas seulement manifestée lors de l’invasion de la Géorgie en août 2008, mais également, en donnant un nom soviétique, le « KGB", au Ministère de la sécurité de l’Ossétie du Sud. Ce territoire pauvre et désaffecté a été, effectivement et tout à la fois, transformé en une zone d’espionnage anti-américain et de blanchiment d’argent sale, activités simultanément gérées par une seule et unique organisation : le KGB new look de Poutine.

BIO-express de l’Auteur : Konstantin Preobrazhensky a servi au KGB de 1976 à 1991, lorsqu’il a démissionné du service et commencé à travailler en tant qu’expert du renseignement et éditorialiste au Moscow Times. Il vit désormais aux Etats-Unis. Son dernier ouvrage s’intule : le nouveau cheval de Troie du KGB/FSB : les Américains d’origine russe (KGB/FSB’s New Trojan Horse: Americans of Russian Descent.)

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Source URL:
http://www.cacianalyst.org/?q=node/5060

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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