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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 19:49
Hamadé annonce que le Liban n’assistera pas au sommet de Damas (décision gouvernementale)
le 16-03-2008 18:34

Libnanews – 16 mars – Le ministre des Télécommunications M. Marwan Hamadé a assuré, au cours d’une interview sur les ondes de la radio locale VDL pendant le programme « Majaless Bil Amanet », que le gouvernement libanais décidera de ne pas participer au sommet de Damas qui se tiendra dans la capitale syrienne le 29 mars, estimant qu’il ne faut pas que le Liban soit assis autour d’une table présidée par le chef d’état syrien Bashar el-Assad qui s’évertue à dissimuler  ses crimes en dissertant sur le Liban.

Affirmant que les directives américaines et européennes n’ont rien à voir avec le fait de décliner l’invitation au sommet de Damas, le ministre a rappelé qu’il est temps que les sessions parlementaires ordinaires commencent alors que les portes du Parlement sont toujours fermées depuis plus d’un an et demi, ce qui révèle une tentative d’assassiner le Liban après avoir massacré son indépendance pour fuir le Tribunal International chargé de juger les présumés coupables du meurtre de l’ancien Premier ministre feu Rafic Hariri.

Indiquant que l’initiative arabe est toujours valable, M. Hamadé a considéré que cette dernière n’a pas de chance pour arriver à bon port par l’entremise du sommet de Damas, parce qu’elle peut bénéficier d’un parrain dans plusieurs capitales arabes sauf à Damas.

Rappelant que les sommets arabes n’ont jamais été mis de côté et que le Liban y a toujours été représenté même lors du mandats contesté du président Emile Lahoud, M. Hamadé a vu dans la participation au prochain sommet de Damas un retour de l’hégémonie syrienne avec l’ingérence du président Assad dans l’atteinte d’une solution concernant l’échéance présidentielle, la formation d’un gouvernement et la loi électorale, insistant sur le fait que toutes les décisions doivent être prise au Liban.

En ce qui concerne le recours à l’élection présidentielle par la formule de la majorité simple, Hamadé a signalé que le camp de la majorité n’a toujours pas pris cette décision, mais elle est toujours sujette à être adoptée selon les circonstances afin de permettre l’élection du général Sleimane à la présidence, ajoutant que le gouvernement poursuivra ses responsabilités et sa mission et est disposé à mener des négociations avec les autorités religieuses et politiques afin d’élargir le gouvernement et le rétablir si cela s’avèrerait nécessaire.

Commentant les critiques faites par le général Michel Aoun sur le document politique publié par la coalition du 14 mars, le ministre des Télécommunications a indiqué que le général Aoun a dû lire ce document de travers, mettant l’accent sur les paragraphes où l’alliance du 14 mars a critiqué ses positions actuelles et critiqué ce qu’il désapprouvait lui-même dans le temps avant de s’insérer dans l’axe syro-iranien.

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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 13:01
Quand les Juifs perdent leur voix
16 mars 2008 - Par David Horowitz | Jerusalem Post édition française

Il y a quelques semaines, à la veille d’un référendum national qui a failli coûter cher au président vénézuélien Hugo Chavez, le principal centre communautaire juif de Caracas a été pris d’assaut par la police fédérale.

Un incident regrettable, de ceux qui n’attirent que furtivement l’attention des médias locaux : alors que des centaines de Juifs assistaient à la célébration d’un mariage dans la synagogue adjacente Union Israelita, des policiers sont entrés à grand fracas et se sont mis à chercher des armes et des explosifs. Pour repartir - est-il besoin de le préciser - les mains vides.

Il y a deux ans, la police avait fait un raid similaire dans une école juive de la capitale. Dans les deux cas, le message était clair : les Juifs sont surveillés de près par un régime dont le leader rencontre régulièrement le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Hugo Chavez avait en outre déclaré que "les descendants de ceux qui ont crucifié le Christ" avaient "pris possession de toutes les richesses de la terre".

Il ne fait pas bon être juif aujourd’hui au Venezuela. Dans une récente émission télévisée, un acolyte de Chavez a accusé les leaders juifs de fomenter, de mener et de financer des mouvements de protestations estudiantins antigouvernementaux, et autres conspirations. "Nous devons être très attentifs à ce qui se passe aujourd’hui au Venezuela", mettait en garde l’orateur. "Les hommes d’affaires juifs qui ne sont pas impliqués dans une conspiration doivent le faire savoir publiquement." Et de citer deux rabbins ainsi qu’une famille juive aisée soupçonnés d’être au coeur de complots, tout en précisant "on ne peut pas me reprocher d’être antisémite".

La semaine dernière, un Juif ayant vécu au Venezuela et installé aujourd’hui à Miami devait déclarer au Jerusalem Post : "Chavez et son gouvernement n’aiment pas les Juifs." Selon lui, si la communauté vénézuélienne ne s’exile pas en masse, c’est pour la même raison qui avait empêché les Juifs allemands de quitter en d’autres temps leur pays : le "déni", le fait de fermer les yeux devant le danger potentiel. Un ami israélien d’origine vénézuélienne, ancien officiel de l’immigration et militant, se rappelle d’une amère expérience lors de son dernier voyage à Caracas, quand il a participé à une marche de protestation devant l’ambassade iranienne contre les propos négationnistes d’Ahmadinejad sur la Shoah. Les membres de la communauté juive présents étaient conscients de la nécessité de ce mouvement contestataire, mais se sont exécutés dans la crainte. Ainsi, sur insistance des organisateurs, la marche s’est déroulée dans le silence. "La communauté avait littéralement perdu sa voix."

Pourtant, certains leaders juifs vénézuéliens affirment que la situation n’est pas si terrible. Ils peuvent se déplacer librement, ils ne se sentent pas menacés (hormis lors des raids de la police) et ils ont trouvé un moyen de coopérer avec Chavez.

La communauté juive, qui recensait 30 000 membres dans ses meilleures années, entre 1960 et 1970, en compte aujourd’hui 14 000 selon certains, 9 000 selon d’autres. S’il n’y a pas eu d’exode massif dû à un mouvement de panique, de nombreux Juifs vénézuéliens sont partis s’installer à Miami.

Quelques-uns sont venus en Israël.
Mais l’option israélienne n’est pas souvent privilégiée étant donné les défis - économiques, linguistiques, sociaux - dont elle s’accompagne. Israël, pourtant, essaye de leur faciliter la tâche. Zeev Boïm, au début de son mandat de ministre de l’Intégration, prévoyait un programme de grande échelle pour encourager l’Aliya des Juifs vénézuéliens. Mais l’initiative n’aura pas vraiment porté ses fruits.

"Le problème avec nous [les Juifs vénézuéliens], c’est que nous ne sommes pas prêts à renoncer à notre mode de vie", avait alors expliqué Roberto Kulka Kohn. "Personne ici [au Venezuela] ne veut vraiment aller en Israël. Il faudrait avoir au moins dix fois plus d’argent pour conserver le même train de vie", poursuivait cet industriel aisé de Caracas, propriétaire d’une usine textile.

Mais le projet visait davantage à attirer les Juifs pauvres, en particulier les quelques milliers qui vivent véritablement dans des situations précaires. La municipalité de Kfar Saba avait alors été sélectionnée comme un refuge potentiel. Des logements avaient été rendus disponibles, un ensemble de bénéfices financiers avaient été négociés et quelques émissaires de la Aliya recrutés. Pourtant, les résultats s’avéreront décevants. La campagne n’attirera qu’un nombre pitoyable de candidats. En clair, peu importe leur situation économique et leur avenir politique peu engageant : même les Juifs vénézuéliens les plus misérables préfèrent rester collés au diable qu’ils connaissent déjà.

Le fait que le plan de sauvetage de cette population n’ait pas cherché à intéresser les échelons les plus élevés de la communauté - puisqu’il s’adressait aux plus nécessiteux - démontre bien la mauvaise opinion qu’Israël a de lui-même, et ce qu’il pense avoir à offrir.

L’Etat juif n’a pas conscience de l’excellente réputation dont il jouit parmi d’autres immigrés potentiels motivés idéologiquement. En effet, avec tous ses défis, Israël demeure le garant des valeurs démocratiques. Son économie est prospère (notamment grâce au high-tech) et ses valeurs culturelles reconnues à l’étranger. A l’ère de la mondialisation, le pays représente une base géographique pour les entrepreneurs les plus ambitieux de chaque secteur.

Aujourd’hui, la diaspora comprend trop de pays comme le Venezuela, dont les communautés juives sont en crise ou menacées et ferment les yeux devant la menace, jusqu’à en perdre la voix. Quand on leur parle d’Israël, les Juifs étrangers invoquent de grandes difficultés financières et leur peur de s’y confronter.

L’Aliya devrait être une réponse sérieuse aux Juifs en difficulté. L’interaction diaspora-Israël devrait offrir de nombreuses réponses aux Juifs dans le monde.

Reconstruire proprement ce pont est un impératif urgent. Aujourd’hui, il n’y a aucune excuse au manque de communication entre Jérusalem et les quatre coins de la planète. Israël doit faire cet effort de communiquer, de raconter les fruits de son expérience, et ainsi d’agir efficacement pour sauvegarder la nation juive globale.

Cet officiel israélien, témoin du silence de la manifestation contre Mahmoud Ahmadinejad il y a deux ans, a également parlé d’un meeting qui avait eu lieu il y a trente ans en Israël, en présence du Premier ministre de l’époque Menahem Begin.

C’était l’été 1978. Begin rencontrait une délégation de leaders juifs d’Iran, dont Habib Elghanian, le leader de sa communauté. Il les implorait de conduire leur peuple en Israël. "Les islamistes prennent du pouvoir", prévenait-il. Le chah peut être renversé. Pour des raisons de sécurité, ils doivent venir.

Les Juifs iraniens avaient alors balayé ses inquiétudes, lui affirmant que le chah resterait toujours en place, que les Juifs iraient bien, que ce dont ils avaient besoin c’était d’une meilleure éducation juive.
Déçu et frustré, Menahem Begin acceptait pourtant de changer de sujet pour s’entretenir avec eux de questions d’éducation. La discussion devait alors porter sur le nombre d’enseignants dont la communauté juive iranienne avait besoin. Au terme des débats, il avait été décidé que deux éducateurs israéliens seraient envoyés en Iran pour enseigner le judaïsme aux jeunes Juifs iraniens, Israël payant les trois quarts de la note et les Juifs iraniens le quart restant.

Au début de l’année 1979, le monde devait assister à la fuite du chah et au triomphe de la révolution islamique et de l’ayatollah Khomeini. Le 16 mars, Habib Elghanian était arrêté. Jugé par un tribunal islamique révolutionnaire sur des accusations qui comprenaient ses "contacts avec Israël et le sionisme" et son "amitié avec les ennemis de Dieu", il allait être condamné à mort et exécuté deux mois plus tard.

"Notre situation n’est pas agréable", avait alors déclaré anonymement un intellectuel juif de Téhéran au journaliste du Time Magazine, en mai 1979, "mais il n’y a pas de raison de paniquer."

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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 19:16

19:58 Equateur : des preuves que les Farc ont financé la campagne du président équatorien en 2006 ont été trouvées dans l'ordinateur du numéro deux des rebelles colombiens, Raul Reyes, assassiné le mois dernier au cours du raid de Bogota qui avait déclenché une crise régionale. (Guysen.International.News)


Chavez FARCs Colombia
 
By Alan W. Dowd
FrontPageMagazine.com | Friday, March 07, 2008

 

With the intervention of the Organization of American States (OAS), it looks like the war clouds hanging over Colombia and Venezuela may be clearing. But since the cause of this dangerous storm system remains—namely, Venezuelan strongman Hugo Chavez and his growing ties to the Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC)—Washington’s allies in Colombia should brace for more heavy weather. In fact, we may just now be entering the eye of the storm.

As is so often the case with bullies and aggressors, Chavez blames those who are defending themselves for triggering this crisis. Colombia did launch a military strike on FARC safe havens in Ecuador, but it did so in pursuit of rebel leaders who are responsible for decades of indiscriminate death and destruction inside Colombia’s borders. Among those targeted and killed were Raul Reyes, a key leader of the FARC, along with 23 of his aides and guerilla fighters. (Ecuador’s rant about violations of sovereignty is a subject for another essay, but this much we know: When a country is unable or unwilling to prevent its territory from being used as a launching pad for attacks into another sovereign country, it invites external intervention.)

In response to Colombia’s action, Chavez sent thousands of troops to the Venezuelan-Colombian frontier in late February, turning a case of self-defense and hot pursuit into a full-blown continental crisis.

Even after the OAS agreed to set up a commission to study the incident and brokered a nuanced compromise resolution that called for the “sovereignty and territorial integrity of Ecuador” to be respected, while making sure not to condemn Colombia for defending its own territory, Chavez continued his saber-rattling and ordered his military commanders to complete the deployment of 10,000 troops and scores of tanks.

If the move was provocative and unnecessary before the OAS acted, it’s even more so now—that is, unless Chavez has something to be worried about.

He does.

Laptop computers seized during the Reyes raid appear to prove what many have suspected—that Chavez and his intermediaries are supporting the thuggish FARC, which traffics in drugs to fund its killings and kidnappings. (The UN estimates that the FARC generates $204 million a year from the drug trade.)

As AP reports, “If authentic, the computer files suggest Chavez has been in league with the rebels for more than a decade.” And they appear to be authentic.

The files contain detailed notes and discussions about a Venezuelan emissary to the FARC, Ivan Marquez, who has made it clear to his contacts that Chavez wants to undermine Colombia’s tenacious president, Alvaro Uribe, while helping to change the FARC’s “international pariah status,” in the words of the AP report.

The computer files quote Marquez as saying that Venezuela intends to use information from the FARC to build a consensus against Colombia, leading to the U.S. ally’s “denunciation before the world.” Another letter from Marquez details how Chavez plans to carry out a regional lobbying effort on the FARC’s behalf.

Perhaps most damning, the Colombian National Police conclude that the files also provide evidence that Chavez has funneled $300 million to FARC rebels.

It pays to recall that the FARC is not some enlightened independence movement. Even if their grievances were once legitimate—which is a debatable point—their methods remove all legitimacy from their cause. They use gas-cylinder bombs to kill indiscriminately. They carry out more than 100 kidnappings a year. They even hold American citizens hostage.

Inside Venezuela, as Javier Corrales details in Foreign Policy magazine, Chavez has “found a way to make authoritarianism fashionable again.” After all, he has rewritten the constitution, abolished the Senate, reconfigured the Supreme Court, created a private army loyal not to the state but to him, and taken control of the National Electoral Council (the body that verifies election results).

Chavez, who tried to seize power through a military coup in the early 1990s before his election in 1998, also controls the country’s oil consortium. Although Chavez has never cut off shipments into the U.S., he has threatened to do so. There could be more than bluster and bravado here: The Congressional Research Service has reported concerns inside Washington that Chavez might try to supplant his U.S. market with China. Given that Venezuela pumps an average of 1.5 million barrels of oil per day for the U.S.—or about 11 percent of net oil imports—the results would be devastating for the U.S. economy. 

Far more worrisome is the State Department’s 2006 assessment that Chavez had “virtually ceased its cooperation in the global war on terror,” was seeking closer relations with Iran, and was tolerating terrorists on his territory. In fact, the State Department notes “the FARC often uses the Colombia-Venezuela border area for cross-border incursions and considers Venezuelan territory as a safe haven.”

Chavez is not just asking for war with his neighbors—he seems to be preparing for it. For example, he has acquired high-tech Su-30 fighter jets from Russia and large transport planes from Spain. He recently purchased 100,000 combat assault rifles from Russia and wants to buy 5,000 Russian-made Dragunov sniper rifles, which “have become one of the most lethal and effective weapons against American troops and their allies in Iraq,” according to a recent report by The International Herald Tribune.

“Sales like this, and other sales of military equipment and arms to Venezuela, don’t seem consistent with Venezuela’s needs,” deputy assistant secretary of state David Kramer told the Tribune. “It does raise questions about their ultimate use.”

If Chavez really wants war—and he may in order to divert attention from his disastrous economic policies—it won’t be a fair fight. Colombia’s highly professionalized, U.S-trained military is bigger and much stronger than Venezuela’s. The Washington Post provides the order of battle here. Unlike Venezuela’s small, albeit increasingly well-armed, military, the 210,000-strong Colombian military is war-ready, having fought the FARC since Uribe’s election in 2002. As Defense Secretary Robert Gates puts it, “The Colombians can take care of themselves.”

Yet Chavez may get his death wish. Like the Argentine junta that invaded the Falklands a quarter-century ago, his bully regime would end up losing the war—and its grip on power.


Alan W. Dowd is a senior fellow at Sagamore Institute for Policy Research.
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8 mars 2008 6 08 /03 /mars /2008 18:53
How the Lord of War Was Nabbed

Viktor Bout

Accused Russian arms dealer Viktor Bout is led by Thai authorities to a showing before the media in Bangkok, Thailand, March 7, 2008.
Saeed Khan / AFP / Getty

Viktor Bout may have started to believe the hype. While negotiating his most recent arms deal, Bout had his associate give the potential buyers a copy of a recent magazine article about him titled "The Merchant of Death" — just so they'd know who they were dealing with. After almost two decades of outfoxing authorities while supplying weapons to the most deadly conflicts around the globe, the former Soviet Air Force pilot let his guard down just as a complex web of international police agencies were closing in on him. The potential buyers said they represented the leftist Colombian rebel group FARC — but they turned out to be part of a U.S.-led sting operation that had lured him out of his Russian refuge and tracked him through South America, Europe and Asia. On Thursday, he was finally arrested in Bangkok, Thailand.

The doughy, broad-shouldered 41-year-old Russian whom Thai police paraded before the press on Friday in an orange golf shirt is a monstrous example of entrepreneurial business acumen gone over to the dark side. He is believed to have supplied arms to the warring factions in Afghanistan, including the Taliban, as well as the perpetrators of some of the worst violence in Africa's interminable civil wars. Experts believe he has shipped AK-47s to every corner of the world. He even appears to have used U.S. airbases in Iraq in 2004 as part of his arms trafficking. He had a shadowy financial network stretching from Europe to Africa to the Middle East. And he apparently dealt with any kind of weapon a potential buyer wanted. He was set to close a deal with the fake FARC representatives involving surface-to-air missiles and armor-piercing rocket launchers. His fee for delivering the weapons would have been $5 million.

Bout was both a product of the post-Cold War era and a master of its chaos. After the collapse of the Soviet Union, the industrious 25-year-old saw an opportunity to turn dozens of military cargo planes that were sitting unused on military runways into a multimillion-dollar transport business.

Amid one of his first big shipments — sending crates of fresh-cut South African gladiolas into the United Arab Emirates — Bout realized it was wasteful flying into Africa with empty planes. According to Merchant of Death: Money, Guns, Planes and the Man Who Makes War Possible, a book on Bout written by Douglas Farah and Stephen Braun last year, Bout began to fill his Africa-bound aircraft with stockpiles of Soviet weapons to sell to some of Africa's most notorious regimes and rebel groups. As his business expanded, Bout found himself selling weapons on both sides of the conflicts. In the 1990s, according to Farah and Braun, Bout was flying in guns to the Northern Alliance and the Taliban government they were trying to depose.

As business expanded, so did the mythology that began to build up around him. Articles were written about him. And a book. And a screenplay. He gave radio interviews in Moscow. Nevertheless, in the 1990s, there were few known photographs of him. In 2003, however, he agreed to an interview with the New York Times Magazine and stood for a portrait dressed in a nappy tan suit. In the interview, Bout tried to paint himself as a hard-working entrepreneur, vegetarian and nature lover who just happened to spend a lot of time flying into African conflict zones.

In the meantime, law enforcement agencies were catching up to Bout. In 2002, the Belgian government charged him with laundering $325 million. In 2005, the same year Nicolas Cage played a character based on Bout in the Hollywood film Lord of War, the U.S. Treasury placed Bout in the Specially Designated Nationals list, an action that threatened to impose economic sanctions against anyone conducting business with Bout. U.S. officials believe Bout is worth hundreds of millions of dollars. A 2007 email that is part of the investigation that lead to Bout's arrest said the sanctions effectively froze about $6 billion of his transactions.

The freeze may explain why Bout was willing to stick his neck out for new business. The U.S. Drug Enforcement Agency's (DEA) sting operation came together relatively quickly. According to the charging documents filed with the Southern District of New York, a confidential source working for the DEA emailed an associate of Bout in November to arrange for an arms shipment FARC. Using the code words "farming equipment" in the emails, Bout's intermediary allegedly planned for 100 Russian-made Ingla surface-to-air missiles to be air-dropped into FARC territory inside Colombia. After meetings in Curacao, Copenhagen and Bucharest, the DEA, through confidential sources, arranged for Bout to travel to Bangkok, Thailand to finalize the deal on March 6. That's when the Royal Thai police, working with the DEA, arrested him on charges of providing material support of a foreign terrorist organization, a designation slapped on FARC by the U.S. in 1997.

Now that Bout's in custody, getting him in front of an American judge will be difficult. Thai authorities, who seem to be enjoying the publicity, said they are considering trying him in Thailand first before extraditing him. Other countries like Belgium, South Africa and the United Arab Emirates have also been investigating Bout. The Russian media has reported that the Kremlin may request Thailand extradite him to Moscow, where he has been living in recent years. If that happens, it is unlikely he would face any charges at all. But, for Viktor Bout, it doesn't look like he gets to write his own ending.

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 22:36

http://www.mediarabe.info/spip.php?article1312

Retour sur l’assassinat de Maghnieh à Damas

 
Ne faisant plus confiance à la Syrie, le Hezbollah aurait interrogé des Syriens au Liban

vendredi 7 mars 2008 - 11h16, par Chawki Freïha

Logo MédiArabe.Info

La suspicion entre le Hezbollah, les Palestiniens de service, la Syrie et l’Iran n’est plus au rendez-vous depuis l’assassinat mystérieux du chef militaire du Hezbollah, Imad Maghnieh, à Damas. L’hebdomadaire "Al Shiraa" s’étale sur l’évolution des relations triangulaires entre Damas, Téhéran et le parti chiite au Liban, et explique le silence iranien quant à l’élimination de son homme de confiance.

 

L’hebdomadaire libanais « Al Shiraa » revient, dans son dernier numéro, sur l’assassinat du chef militaire du Hezbollah, Imad Maghnieh, tué dans une explosion à Damas (12 février). « Al Shiraa » s’interroge sur ses assassins et met la lumière sur les convocations et interrogatoires croisés menés par les Syriens à Damas et par le Hezbollah à Beyrouth.

L’hebdomadaire révèle en effet que deux semaines après l’assassinat de Maghnieh, « des unités du Hezbollah ont perquisitionné des immeubles de la banlieue sud de Beyrouth et ont arrêté les concierges de nationalité syrienne, qui y sont employés ». Ces gardiens d’immeubles, soupçonnés de travailler pour les Services syriens, ont été conduits dans les locaux du parti chiite, les yeux bandés. Ils ont été interrogés avant d’être libérés, et leurs familles ont été menacées de mort si elles divulguaient ces arrestations. Deux jours après ces perquisitions, ajoute l’hebdomadaire, la veuve de Maghnieh, Saada Badreddine, a accusé la Syrie d’avoir assassiné son mari. Le Hezbollah a également arrêté des dizaines de Palestiniens des camps de réfugiés de Beyrouth, pour les interroger sur d’éventuelles fuites concernant les déplacements de Maghnieh.

A Damas, les enquêteurs syriens ont convoqué les responsables du Hamas et du Jihad islamique que Maghnieh venait de rencontrer le soir de son assassinat. Seul Ahmed Jibril du FPLP-CG n’a pas été inquiété. Damas lui accorde toute sa confiance, étant un pur produit de ses Services. Khaled Mechaal (Hamas) et Abdallah Chalah (Jihad islamique) ont été interrogés pour identifier l’origine de la fuite concernant la présence de Maghnieh à Damas ce soir là. Car, à part ces dirigeants palestiniens, seuls le président Bachar Al-Assad, son frère Maher et leur beau-frère Assaf Chawkate connaissaient Maghnieh et son emploi de temps. Ainsi, souligne « Al Shiraa », si le Mossad israélien a pu tuer Maghnieh, il l’aurait fait par l’intermédiaire ou grâce à l’une de ces cinq personnes (Bachar, Maher, Assef, Mechaal et Chalah).

L’hebdomadaire souligne cependant que les Syriens n’informent ni le Hezbollah ni les Iraniens de l’état d’avancement de leur enquête, de même que le Hezbollah ne fait plus confiance à Damas et refuse de l’associer à son enquête menée à Beyrouth. Citant des sources palestiniennes, « Al Shiraa » souligne que « l’explosif utilisé dans l’assassinat de Maghnieh correspond parfaitement aux deux charges utilisées dans l’assassinat de George Haoui, ancien secrétaire général du Parti communiste libanais, et Samir Kassir, le journaliste du quotidien “An-Nahar” ». Ces deux opposants à la Syrie ont péri dans l’explosion des sièges de leur voiture. Ce qui signifie, conclue l’hebdomadaire, que « Maghnieh n’aurait pu être assassiné sans l’implication, la participation ou l’autorisation de certains services syriens », avec des forts soupçons qui pèsent sur Chawkate.

En tout état de cause, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Al-Moallem, avait promis une enquête efficace et rapide. or, rien n’a encore filtré, à part les insinuations syriennes sur une implication saoudienne dans le meurtre de Maghnieh. Ce retard vise, selon « Al Shiraa », à exploiter la situation contre Riyad. Si les saoudiens décident de ne pas participer au sommet arabe de Damas, le 29 mars, ou s’ils adoptent des positions hostiles à la Syrie durant le sommet, les accusations seront prêtes à être divulguées pour mettre en difficulté le régime des Saoud. Au contraire, si Riyad cède et se soumet à la volonté de Damas et si le chantage syrien réussit à berner une nouvelle fois les Arabes, comme ce fut depuis les années 1970, d’autres boucs émissaires seront désignés dans l’assassinat de Maghnieh.

Enfin, « Al Shiraa » tente d’expliquer le silence de Téhéran quant à cet événement. Pourtant, Maghnieh était l’homme les plus précieux pour les Iraniens et le coordinateur de leurs activités subversives extérieures. L’hebdomadaire souligne à cet égard que l’assassinat de Maghnieh pourrait servir l’Iran pour mieux asservir la Syrie. Car, toute amélioration des relations entre Damas et les capitales arabes est bénéfique pour la République islamique. Mais aussi, toute dégradation de ces relations poussera davantage la Syrie dans les bras de l’Iran. Dans tout les cas de figure, Téhéran semble prêt à digérer l’assassinat de son bras armé extérieur, au nom de ses intérêts stratégiques.

Traduction et synthèse de Chawki Freïha.

 

Lire l'article original : Al Shiraa

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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 19:26


On comprend désormais mieux l'urgence à arrêter par tous les moyens et donc à liquider le n°2 des FARC, Raul Reyes. On a aussi dit que c'est sur la foi de renseignements américains que ce coup majeur a été porté à l'organisation. Dans un premier temps, l'on pouvait d'abord s'inquiéter du risque pris de faire échouer toute négociation pour la libération des otages, dont Ingrid Betancourt, la plus connue (et peut-être la plus épuisée) d'entre eux. Si l'on devinait plus ou moins que Chavez avait partie liée avec ce groupe terroriste, pour des questions de prestance internationale visant à faire de lui le "généreux libérateur" et l'entreprenant négociateur, on n'imaginait sans doute pas la profondeur de sa collusion avec ce groupe : l'ordinateur de Reyes a parlé et on a découvert un financement occulte du Vénézuela de Chavez en direction de ces terroristes, dont il est redevable depuis son emprisonnement après une première tentative de coup d'Etat (92-94).On sait le Vénézuela impliqué dans "l'Irano-russian-connection" et la libre circulation d'agents du Hezbollah en amérique centrale et du Sud, en tant qu'appui précieux et épine dans le pied de l'Amérique, pour des puissances hostiles ou concurrentes. Désormais, on sait aussi que les Farc, "armée vénézuélienne supplétive" tente de se fournir du matériel radioactif pour disposer de "bombes sales". D'où la montée des périls et des menaces, à l'heure où ce "pot-aux-rouges-bruns-verts" est révélé...


http://www.esisc.org/

Colombie/Venezuela : les FARC essaieraient de se doter d’une bombe sale avec de l’argent vénézuélien

Le président colombien Alvaro Uribe a annoncé ce mardi que son pays porterait plainte contre son homologue vénézuélien Hugo Chavez devant la Cour pénale internationale de La Haye(CPI), pour « financement d'une organisation terroriste accusée de génocide. » Le président colombien a déclaré lors d'une conférence de presse que «la Colombie proposait que la CPI poursuive Hugo Chavez, président du Venezuela, pour soutien et financement d'un génocide.» Le président colombien a en effet affirmé que des documents découverts dans l'ordinateur du numéro deux des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Raul Reyes, prouvaient que le Venezuela avait versé une somme de 300 millions de dollars aux FARC.

Selon Bogota les liens entretenus par Hugo Chavez avec les FARC remontent à plus de dix ans. Le gouvernement colombien soutient en effet que des membres de la guérilla auraient fait parvenir de l'argent au président vénézuélien lorsqu'il était incarcéré entre 1992 et 1994, suite à sa tentative manquée de coup d'Etat. Par ailleurs, le vice-président colombien, Francisco Santos Calderon, a révélé ce mardi à Genève, devant la Conférence du désarmement de l'ONU, que les FARC seraient « en train de négocier l'achat de matériel radioactif, nécessaire à la fabrication d'armes sales de destruction et de terrorisme.» Des informations portant sur ce projet auraient également été découvertes dans l’ordinateur de Raul Reyes, abattu samedi par l’armée colombienne en Equateur.

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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 13:34
PKK Criminal Networks and Fronts in Europe
By Abdulkadir Onay
February 21, 2008

On February 13, Frank Urbancic, deputy counterterrorism coordinator at the State Department, told CNN-Turk, "The PKK [Kurdistan Workers Party] is like the mafia all over Europe." He added that in addition to its terrorist presence in Europe, the PKK has an "octopus-like structure carrying out criminal activity, including drug and people smuggling" to raise funds, as well as "fronts that provide cover to the organization's criminal and terror activities."

The United States and Turkey have recently begun to cooperate with each other against the PKK presence in northern Iraq, but the organization's relatively unnoticed European criminal networks and fronts remain a lifeline that, if unchecked, will allow it to remain well funded and supplied indefinitely. For their fight against the PKK to be successful, Turkey, the United States, and the European Union must tackle the group's European activities.

Criminal Fundraising in Europe

The State Department's April 2007 Country Reports on Terrorism stated that the PKK finances its operations through fundraising and criminal activity in Europe. Similarly, a recent NATO Terrorist Threat Intelligence Unit (TTIU) report found that the PKK is involved in illegal economic operations such as smuggling, tax evasion, and other forms of organized crime, including drug and counterfeit money trafficking as well as illegal foreign currency exchanges. The report also stated that PKK members apply coercion in collecting funds.

According to figures presented at the NATO Reinforced Economic Committee meeting in November 2007, the illicit narcotics industry is the PKK's most profitable criminal activity. The committee's subsequent report found that the PKK is involved in all phases of the narcotics trade, from raw production in Pakistan and distillation in Iraq to street sales and "taxation" of non-PKK-produced drugs in Europe. The report also showed human trafficking as the PKK's second most profitable illicit activity.

Europol has made a similar case about the PKK's criminal activities, offering specific evidence in its April 2007 Terrorism Situation and Trend Report: "Two PKK members were arrested in France in 2006 for money laundering aimed at financing terrorism. At the end of 2005, three members of the PKK were arrested in Belgium and another one in Germany suspected of financing the PKK. In Belgium, the authorities seized receipt booklets indicating that the arrested suspects were collecting 'tax' from their fellow countrymen. The rise of fundraising activities by the PKK in the EU is related to the escalation of the terrorist campaign of Kurdish terrorists in Turkey."

Fronts and Legal Loopholes

In addition to its criminal network, the PKK also uses fronts and legal loopholes to raise funds in Europe. The TTIU report stated that the group raises a total of $50 to $100 million per year. Although the bulk of this amount comes from criminal operations in Europe, approximately $12 to $15 million is raised through legitimate or semi-legitimate commercial activities and donations. According to Turkish authorities, the PKK has a vast network of 400 affiliated organizations in Europe -- about half of which are in Germany -- engaged in these commercial activities. The network includes affiliate or sympathizer organizations such as the Confederation of Kurdish Associations in Europe (KON-KURD, headquartered in Brussels) and the International Kurdish Businessmen Union (KAR-SAZ, in Rotterdam).

The PKK also has a vast European propaganda and fundraising network that includes two news agencies, four television stations, thirteen radio stations, ten newspapers, nineteen periodicals, and three publishing houses. These media organizations are scattered across Europe and range from Roj TV in Denmark to the Firat News Agency in the Netherlands.

Purchasing Weapons

Revenues from the PKK's criminal activities and fronts have long funded the group's weapons purchases in Europe. Between 1984 and 2006, Turkey confiscated a total of 40,045 PKK weapons. The origin of many of the weapons could not be detected due to intentional destruction of identifying marks by producers, smugglers, or the users. Nevertheless, more than 16,000 of them have so far been traced. Some originated in European countries, including Italy, Germany, Belgium, Hungary, and Russia. Moreover, of the 8,015 mines captured by Turkey, 4,857 came from Italy and 2,268 from Russia and the ex-Soviet republics. Such large amounts of weapons, often stored in military depots, normally would not disappear without alerting the authorities.

European Cooperation: Slow but Increasing

The PKK has enjoyed safe conduct in some European countries for quite some time. Today, these nations are beginning to understand the global effects of terrorism and the need for international cooperation, and are accordingly taking steps to ban or restrict PKK activities. For instance, as reported by the Turkish daily Sabah, the British Foreign Office acknowledged in January 2008 that the PKK and its affiliate organizations had been active in Britain and other European countries since 2001. As a result, Britain announced that "foreign terrorist organizations would not be allowed to exploit the territories of the United Kingdom to fundraise any more."

Most European states have also officially recognized the PKK as a terrorist organization (though some, such as Norway, have not yet done so). Accordingly, they are taking some concrete steps against the group. For example, in January 2008, a local Berlin court found a Turkish citizen guilty of leading an underground PKK cell in Bavaria since 1994 and sentenced him to nearly three years in prison.

U.S. Role in Facilitating European Cooperation

According to the European Council's 2002 Framework Decision on Combating Terrorism, member states are obligated to take necessary measures to ensure that any involvement with a terrorist group -- whether it be directing, funding, supplying, or participating -- is punishable by law. Unfortunately, European countries have been slow in implementing this legislation.

In order to be successful, the U.S.-Turkish strategy against the PKK presence in northern Iraq should include strong U.S.-Turkish-European counterterrorism tools to shut down the group's European criminal networks and fronts. In this regard, the United States should bring Turkey and Europe together by facilitating joint work among American, Turkish, and European law enforcement agencies.

Lt. Col. Abdulkadir Onay (Turkish Army) is a visiting military fellow in The Washington Institute's Turkish Research Program.
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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 09:48

http://www.israelvalley.com/news/2008/02/09/15679/

Par IsraelValley Desk
Rubrique: Actualité
Publié le 9 février 2008 à 09:15

Revue de Presse – Infolive.tv : Le ministre de la Défense Colombien Juan Manuel Santos était présent hier à Tel Aviv, lors de la manifestation qui s’est déroulée en protestation contre les FARC.

La présence du ministre en Israël reflétait aussi une accélération significative dans la coopération antiterroriste entre Israël et la Colombie, une coopération qui permettrait à la Colombie de se doter de moyens efficaces contre les Farc et de permettre la libération des otages se trouvant encore entre les mains de la guérilla.

Infolive.tv s’est rendu à la rencontre du ministre de la défense Colombien.

Source: www.infolive.tv

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 07:45

DEBKAfile Exclusive: Saudis send extremist preacher SheikSheik SafarSafar al Hawali to raise funds for Hamas

January 26, 2008, 10:58 PM (GMT+02:00)

Osama bin Laden's friend told by Riyadh to help Hamas

Osama bin Laden's friend told by Riyadh to help Hamas

The Saudi SheikSheik SafarSafar al Hawali is an eminent al Qaeda ideological authority and a close personal friend of Osama bin Laden. During US President George W. Bush’s visit to Riyadh earlier this month, the Saudi security authorities placed him under house arrest and forbade him to issue a proclamation condemning the visit. No less than bin Laden himself, Hawali’s name is a byword in Islamic jihadi circles in and beyond SaudiSaudi ArabiaArabia. For them, his canonic works are compulsory reading. This week, Riyadh assigned the radical preacher the mission of launching a fund-raiser on behalf of Hamas in the oil kingdom and Gulf. His son, Abdallah Hawali, was given charge of organizing events.

DEBKAfile’s counter-terror sources add that all al Qaeda’s resources for raising hundreds of millions of dollars in the oil-rich Arab Gulf states are therefore pressed into service to support Hamas and the al Qaeda networks operating in the Gaza Strip and Sinai.

According to our sources, the top Saudi leadership has decided to take advantage of Hamas’ thrust into northern Sinai to shift the brunt of al Qaeda’s activities out of the ArabianArabian PeninsulaPeninsula and Gulf and over to Israel’s borders. This shift has had the effect of deepening ties between the two most violent fundamentalist Sunni terrorist groups, the PalestinianPalestinian HamasHamas and al Qaeda.

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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 22:46
Le Venezuela sera-t-il Judenrein ?
 
Par Mona Charen, 25 January, 2008
 
 
Adaptation française de Sentinelle 5768 ©
 
Le 1er décembre 2007, deux douzaines de policiers lourdement armés ont monté un raid sur un Centre communautaire juif à Caracas, où plusieurs centaines de personnes célébraient un mariage. La police, équivalent vénézuélien du FBI*, déclara être à la recherche d’armes et de preuve « d’activité subversive ».

Ils ne trouvèrent pas d’armes. En ce qui concerne l’activité subversive, eh bien, dans un état de modèle autoritaire comme celui d’Hugo Chavez au Venezuela, la subversion est un concept très élastique. Le moindre scepticisme sur le régime de Chavez peut facilement être retenu.

Ce fragment de scène de harcèlement n’était que le dernier d’une série de décisions préoccupantes de la part du gouvernement Chavez contre ses citoyens juifs. Le même centre communautaire avait fait l’objet d’un raid en 2004, aux heures matinales, quand les enfants sont transportés en bus à l’école. Le régime – qui se targue d’une chaude amitié avec l’Iran d’Ahmadinejad et le Cuba castriste – s’est aussi engagé dans une propagande antisémite et anti-israélienne constante. Il y a un peu plus d’un an, Chavez, déclara dans un discours un soir de Noël, que « le monde dispose de richesses pour tous, mais certaines minorités, les descendants mêmes du peuple qui avait crucifié le Christ, s’étaient emparé de toutes la richesse du monde ».

Pendant la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, Chavez devint de plus en plus strident, accusant les Israéliens de se comporter comme des nazis. Lors d’une récente visite à Washington D.C., Gustavo Aristegui, le ministre des affaires étrangères du cabinet fantôme du parti d’opposition en Espagne, révéla à un groupe de l’« Hudson Institute** »  que le Hamas et le Hezbollah opèrent maintenant librement au Venezuela. Des publications du ministre de la culture du gouvernement ont figuré des titres comme « la question juive » avec un dessin de couverture montrant une étoile de David en surimpression sur une croix gammée. Des Juifs ont été accusés de complicité dans le meurtre d’un procureur. Un article paru dans un journal important, ‘El Diario de Caracas’, a demandé s’il ne serait pas nécessaire « d’expulser [les Juifs] du pays ».

Plus récemment, comme le journal ‘Forward’ l’a rapporté, Chavez a utilisé la chaîne de télévision dirigée par le gouvernement pour entamer de « longues divagations sur la présence d’agents du Mossad, travaillant prétendument dans le pays, pour déloger le régime de Chavez avec le soutien des Etats-Unis, et des forces d’opposition au Venezuela ». L’animateur du programme l’interrompit pour l’interroger sur la loyauté des Juifs au Venezuela.

Au début du règne de Chavez, la communauté juive au Venezuela comptait environ 30.000 membres. Des statistiques solides sont difficiles à obtenir, mais la plupart des estimations à ce jour situent ce nombre entre 8.000 et 15.000. Environ 50 % de la communauté juive du Venezuela s’est réfugiée dans ce pays pour échapper aux nazis pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Ni eux, ni leurs enfants n’ont besoin d’être beaucoup poussés pour sentir le danger. Les raids, la propagande, la presse hostile, peuvent avoir suffi. Mais ensuite, considérez ceci : l’homme que Chavez a chargé de la sécurité intérieure est Tarek al Assaimi, fils de l’émissaire de Saddam Hussein au Venezuela.

Vous pourriez vous attendre à un tollé de la part des autres Juifs à travers le monde – et il y en a eu. Mais à l’intérieur des USA, nombreux parmi les dirigeants des grandes organisations juives cherchent à étouffer ceux, comme le rabbin Avi Weiss et le rabbin Shmuel Herzfeld de la  « Coalition for Jewish Concerns*** », qui pressent les membres du congrès de tenir des auditions sur la question. Weiss a rapporté que le Représentant Elliott Engel (Dem., New York) voulait convoquer une audition, mais en a été dissuadé par la Conférence des Présidents des plus importantes organisations juives américaines.

Dina Siegel Vann, s’exprimant au nom du Congrès Juif Américain [AJC], a publié un éditorial de Une dans le ‘Miami Herald’, râlant contre ceux qui veulent rendre cette protestation aussi audible que possible en public. « Crier et hurler depuis le havre de sûreté des USA peut faire du bien à certains, écrit-elle, mais le but de l’exercice n’est pas de satisfaire leurs besoins ; plutôt, il est d’assurer la sécurité et le bien-être de milliers de Juifs vénézuéliens… » Son titre : « Usons de diplomatie, pas de protestations publiques ».

Bien, la diplomatie a sa place, mais cela ne suffit pas. Quand l’Union soviétique refusait les visas de sortie aux Juifs souhaitant émigrer, et persécutait ceux qui cherchaient à partir, seules les protestations persistantes, à voix forte des Juifs aux USA et ailleurs (associées aux action du Congrès) ont conduit les Soviétiques à céder. Bill Buckley plaisantait à l’époque, disant qu’il espérait que les Soviétiques libèrent tous les Juifs qui voulaient émigrer sauf un – pour garder bien vivante la pression juive qui était si utile dans la Guerre Froide plus vaste. Les Juifs vénézuéliens eux-mêmes ont demandé une telle pression internationale. Ils pensent que Chavez est très sensible à l’opinion internationale. Il serait naïf de ne placer sa confiance que dans la seule diplomatie.
 

Notes du traducteur :
 
*Le FBI est l’équivalent de la DST en France, en charge de la surveillance intérieure du territoire.  
 
** L’Hudson Institute est l’un des plus fameux Think Tank aux USA, centre de réflexion stratégique privé
 
*** “Coalition for Jewish Concerns” : CJC, association animée par des rabbins orthodoxes, qui a son siège à New York, et a pour vocation de défendre les communautés juives en danger dans le monde.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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