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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 17:54

RIA Novosti

jeudi 17 janvier 2008 par Spyworld
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Les services de renseignement étrangers ont intensifié leur activité en République tchèque dans le contexte du déploiement prévu d’éléments du système antimissile (ABM) américain, a déclaré jeudi sur les ondes de Radio Prague le président de la Commission parlementaire pour la Défense Jan Vidim.

"L’activité des services de renseignement, pas seulement russes, mais de nombreux pays, est de plus en plus palpable", a-t-il fait savoir.

Le député a souligné que les services secrets tchèques surveillaient les activités des services de renseignement étrangers. Selon lui, le nombre de diplomates russes travaillant en République tchèque a significativement augmenté l’année dernière.

"Ce regain d’activité est très important et va à l’encontre de notre position", a-t-il déclaré.

Au printemps dernier, Washington a annoncé son intention d’implanter dix missiles intercepteurs en Pologne et une station radar du système ABM en République tchèque, arguant de la menace émanant de l’Iran. Le premier missile devrait être opérationnel en Europe à l’horizon 2011, les autres missiles pouvant être déployés vers 2013.

 
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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 10:02

Reuters

vendredi 30 novembre 2007 par Spyworld
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Un ancien officier des services de sécurité, libéré vendredi après avoir purgé une peine pour divulgation d’informations confidentielles, a déclaré disposer de preuves de l’implication possible de Moscou dans l’assassinat d’Alexandre Litvinenko.

Mikhaïl Trepachkine, ancien officier du FSB, avait été condamné pour divulgation de secrets d’Etat en 2004, après avoir accusé d’anciens collègues d’implication dans des attentats meurtriers commis avant les législatives de 1999.

Quelques heures après avoir été libéré de prison, il a déclaré à Reuters qu’un responsable du FSB lui avait dit, en 2002, qu’une équipe était en train d’être mise sur pied pour "éliminer" Litvinenko.

Un porte-parole de la FSB s’est refusé à tout commentaire sur ces allégations. Des responsables russes ont dit par le passé que les accusations impliquant Moscou dans le décès de Litvinenko, un ancien agent du FSB, étaient absurdes et que l’affaire servait aux ennemis de la Russie à la discréditer.

Litvinenko a succombé il y a un peu plus d’un an à Londres à un empoisonnement au polonium 210, une substance radioactive.

Après s’être installé en Grande-Bretagne, Litvinenko était devenu un associé de Boris Berezovski, un oligarque qui a quitté lui aussi la Russie pour le Royaume-Uni et critique ouvertement le président russe Vladimir Poutine.

"J’ai rencontré en août 2002 un agent du FSB qui a dit qu’une équipe très sérieuse avait été formée pour éliminer tous ceux liés à Berezovski et à Litvinenko et à les éliminer eux aussi", a déclaré Trepachkine, 50 ans, interrogé au téléphone par Reuters.

"Il est évident que ce groupe était composé d’employés et d’agents du FSB. Les gens du FSB ne travaillent que sur l’ordre de leurs supérieurs", a-t-il ajouté. "La théorie selon laquelle le FSB est responsable doit faire l’objet d’une enquête."

"J’AI RÉUSSI À SORTIR DE CET ENFER"

Dans une lettre écrite par Litvinenko, selon son entourage, sur son lit de mort à Londres, ce dernier accuse Poutine d’être responsable de son décès, des allégations que le Kremlin a vivement rejetées.

Les autorités avaient interdit à des policiers russes, l’an dernier, d’aller interroger Trepachkine lorsqu’ils étaient venus en Russie pour enquêter sur l’affaire Litvinenko.

Des procureurs britanniques ont dit par la suite qu’Andreï Lougovoï, un autre ex-officier du KGB, devait être jugé pour ce meurtre. Lougovoï nie toute implication.

Trepachkine et Litvinenko font partie d’un groupe d’officiers du FSB qui avaient donné en 1998 une conférence de presse à Moscou - pour certains, le visage dissimulé par une cagoule - pour dire qu’ils avaient reçu l’ordre de tuer Berezovski.

Trepachkine a par la suite accusé le FSB, principal successeur du KGB de l’époque soviétique, d’implication dans une série d’attentats à la bombe qui avaient fait près de 300 morts en 1999 en Russie. Des responsables avaient imputé les attentats à des activistes tchétchènes.

Il a été emprisonné en 2004 par un tribunal militaire pour avoir divulgué des informations confidentielles, un dossier selon lui monté de toutes pièces pour sanctionner les révélations qu’il a faites.

Il a dit que le FSB l’avait accusé d’avoir divulgué des informations confidentielles au MI5, services secrets intérieurs britanniques, via Litvinenko et Berezovski.

L’emprisonnement pour quatre ans de Trepachkine a été vivement critiqué par des organisations de défense des droits de l’homme qui jugent cet emprisonnement motivé par le désir de vengeance du FSB.

Ce père de cinq enfants s’est dit très impatient de voir son épouse et de rentrer chez lui. Il a été détenu dans la ville de Nijni Taguil, dans l’Oural, à 1.450km à l’est de Moscou.

"Je me sens euphorique, j’ai enfin réussi à sortir de cet enfer", a-t-il dit. "Je m’estime totalement innocent. Ils ont fabriqué les accusations contre moi de manière criminelle et atroce. C’est en partie par vengeance, en partie pour m’empêcher de découvrir qui étaient vraiment les auteurs des attentats (de 1999)."

 
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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 18:18
Is the U.S. government infested with jihadist moles?

Looks as if it is. And it is, of course, because of the government's politically correct eagerness to hire Muslims, to show that the war on terror is not anti-Islam or anti-Muslim. And because no one in the government is studying the jihadist ideology, no one has the faintest idea how to screen applicants for it -- or any interest in doing so.

Keystone Kops Alert: "Is U.S. gov't infested with terrorist moles?," from WorldNetDaily.com (thanks to Davida):

Thanks to lax background checks, even after 9/11, the Hezbollah spy who managed to obtain sensitive jobs at the FBI and CIA is not the first terrorist supporter to infiltrate the U.S. government.

An alleged al-Qaida operative also infiltrated the Environmental Protection Agency, according to federal investigators and court documents obtained by WND.

The case, details of which are revealed here for the first time, involves Waheeda Tehseen, a Pakistani national who obtained a sensitive position with the EPA in Washington as a toxicologist even though she was not a U.S. citizen.

Like the Lebanese national suspected of passing secrets to Hezbollah, Tehseen lied about her citizenship on her government application, a falsehood that the government failed – in both cases – to catch in its security background investigation.

In hiring Tehseen in 1998, the EPA also missed another red flag in her file – her husband's ties to Pakistani intelligence, which has a long history of clandestine support for both the Taliban and al-Qaida. Her husband served as a major in the Pakistani military specializing in intelligence.

FBI investigators say that while Tehseen had access to classified information as a toxicologist, she and her husband ran a charitable front for Osama bin Laden's inner circle in Peshawar, Pakistan. She even got colleagues to donate to the front – called Help Orphans and Widows, or HOW – which, among other things, operated an orphanage and madrassa for more than 200 boys on the Pakistani-Afghan border.

Investigators say Tehseen, a "very devout" Muslim who wears a hijab, was really acting as a conduit for money funneled to bin Laden from the Missouri-based Islamic American Relief Agency, which the Treasury Department has blacklisted for helping fund bin Laden's operations overseas. Treasury has frozen IARA's assets, and the FBI has conducted raids on its offices.

Investigators also suspect the building she used for the orphanage doubled as a safehouse for al-Qaida.

"She had big-time contacts with al-Qaida, including with people just once removed from bin Laden himself," said an FBI special agent familiar with the case.

There is much more. Read it all.

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 20:54
''Environ un quart des ADM (Armes de destruction massive) de Saddam Hussein ont été détruites sous la pression onusienne au début des années 1990'', écrit John Loftus, président de The Intelligent Summit, sur le site Internet Analyst-network, en se fondant sur la lecture d'archives de Saddam Hussein. (Guysen.International.News)
Il poursuit : ''Saddam a vendu approximativement un quart de ses ADM à ses voisins arabes à la fin des années 1990. Les Russes ont insisté en faveur du retrait d'un autre quart dans les derniers mois avant le début de la guerre. Le dernier quart des ADM - ses équipements d'armes nucléaires - étaient cachées dans des gigantesques hangars sous l'Euphrate, puis volées au nez et à la barbe des Américains. Les Israéliens croient que des stocks nucléaires de Saddam ont fini en Syrie en ''bombes sales''.... Saddam a ordonné à ses chimistes de fabriquer du Zyklon B, le gaz favori des Nazis à Auschwitz...[Les archives consultées] décrivent un processus d'enrichissement d'uranium au laser qui n'avait pas été porté à la connaissance des inspecteurs onusiens''.

l'article in extenso en anglais : http://www.analyst-network.com/article.php?art_id=1181

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23 août 2007 4 23 /08 /août /2007 19:50
http://www.masrifeki.com/french.4.080.0.htm


L'axe irano-syrien est-il durable ?

Par Masri Feki © Turkish Daily News (Turquie)
26 juillet 2007

Consulter la version originale

Alliés dans l’ « axe du mal », l’Iran et la Syrie sont pourtant deux Etats nettement différents. Cette entente stratégique est-elle à l’abri de changements ?

Malgré les divergences rhétoriques apparentes et les contradictions idéologiques [1], les régimes de Damas et de Téhéran se ressemblent paradoxalement. Très actifs en politique étrangère, les deux États dépendent fortement de leur environnement régional, en raison de leur isolement croissant et de la portée prosélyte et expansionniste des idéologies qu’ils incarnent (nationalisme panarabe pour la Syrie, islamisme révolutionnaire pour l’Iran). De plus, les deux pays ont pour adversaire commun l’Amérique (dont les bases militaires fleurissent dans la région), qui cimente leur relation, tandis que leur opposition à Israël est plus de nature idéologique. En effet, Israël constitue la seule collectivité du Moyen-Orient à être à la fois non arabe et non musulmane, et par conséquent à vouloir échapper aux dessins hégémoniques de ces deux États idéologiques (panarabisme d’une part, panislamisme de l’autre). C’est pourquoi en dépit de sa faible superficie et de sa population réduite, l’État d’Israël est un ennemi fédérateur pour les deux grandes familles idéologiques qui dominent la vie politique moyen-orientale depuis un siècle.

Néanmoins, rien ne garantit que l’alliance stratégique entre la Syrie et l’Iran ne soit à l’abri de changements. Si les deux capitales se trouvent aujourd’hui dans le même camp, elles n’ont pas les mêmes priorités [2]. La Syrie se sert, par exemple, de la crise libanaise pour ouvrir un dialogue avec les Etats-Unis, retrouver la manne financière que le Liban représente pour Damas et surtout pour maintenir les tensions internes dans l’espoir de pouvoir éloigner le spectre de l’adoption des statuts du tribunal à caractère international qui devra juger les présumés coupables de l’assassinat de Rafik Hariri. Soucieux, face aux pressions occidentales et aux menaces israéliennes, de gagner l’ensemble du monde musulman, sunnite dans son écrasante majorité, à la cause de son programme nucléaire, l’Iran est, au contraire, désireux de calmer le jeu au pays du Cèdre, notamment pour éviter les risques réels d’un conflit entre sunnites et chiites.

En Irak, les deux États ne partagent pas non plus une vision identique quant à l’avenir du pays. Un Irak gouverné par les chiites ne déplairait assurément pas à Téhéran, alors que Damas souhaite y associer la minorité sunnite ainsi que des éléments panarabes issus de l’ancien Baas.

Dans les Territoires palestiniens, les dirigeants iraniens verraient d’un mauvais oeil tout rapprochement entre la Syrie et les factions palestiniennes favorables au dialogue avec Jérusalem, puisqu’un tel dialogue mettrait en péril les alliances de Téhéran et éloignerait la perspective de l’hégémonie iranienne sur la région. En effet, pour la République islamique, Israël est une aubaine qui lui permet de réclamer à son profit la prépondérance au Proche-Orient. De son côté, la Syrie ne manquerait pas de s’inquiéter de tout rapprochement entre l’Iran et les États-Unis sur la question nucléaire iranienne. Une pareille entente renforcerait sans doute la position iranienne au point d’amoindrir l’importance de l’allié syrien, et Damas perdrait du même coup tout poids politique régional. Selon toute vraisemblance, les deux scénarios sont simultanément probables. Mais lequel des deux régimes sauvera sa peau en premier ? Telle est la question qu’il convient de se poser aujourd’hui.

Notes :

[1] L’Iran est une théocratie chiite perse tandis que la Syrie est une dictature laïque et panarabe à majorité sunnite.
[2] Mouna Naïm, « Syrie et Iran, une alliance stratégique », Le Monde, 30 mars 2007.

© Turkish Daily News
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15 août 2007 3 15 /08 /août /2007 09:50
Les pays menacés d'extinction

par Daniel Pipes

New York Sun

URL = http://fr.danielpipes.org/article/4813

7 août 2007

Version originale anglaise: Countries Threatened with Extinction

Adaptation française:
Alain Jean-Mairet

Devinette: quel pays du Moyen-Orient a disparu de la carte pour plusieurs mois il n'y a pas si longtemps?

Réponse: le Koweït, qui a disparu d'août 1990 à février 1991 pour devenir
la 19e province d'Irak.

Cette conquête brutale par Saddam Hussein mettait un point d'orgue à des revendications iraquiennes intermittentes remontant aux années 1930. La restauration de la souveraineté du Koweït a nécessité une force expéditionnaire massive de plus d'un demi-million de soldats menée par les États-Unis.
Ces événements reviennent à l'esprit en raison d'une menace analogue à l'encontre du Bahreïn exprimée tout récemment par un porte-parole iranien. Hossein Shariatmadari, allié du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, et rédacteur en chef du quotidien Kayhan, publia une opinion, le 9 juillet dernier, dans laquelle il affirmait que «le Bahreïn fait partie du territoire iranien, dont il a été séparé par une conspiration illégale [fomentée] par (…) le Shah [Mohammed Reza Pahlavi, ainsi que] les gouvernements américain et britannique». En faisant référence à la population en majorité chiite du Bahreïn, Shariatmadari alla jusqu'à affirmer, sans avancer aucune preuve, que «le peuple bahreïni ne demande rien plus ardemment aujourd'hui que de voir revenir cette province (…) dans le giron de l'Iran islamique».
L'Institut de recherche des médias du Moyen-Orient (MEMRI) rapporte que ces réflexions «ont déclenché une tempête au Bahreïn»: des gens ont protesté devant l'ambassade iranienne, le gouvernement a émis des déclarations sévères, les deux Chambres du Parlement ont voté des résolutions urgentes et une fatwa a même prescrit la peine de mort pour les Bahreïnis qui adopteraient cet irrédentisme iranien. D'autres États du golfe Persique se sont associés à cette réaction en émettant des déclarations tout aussi cinglantes.
Le thème est sensible. Les revendications de Téhéran sur le Bahreïn remontent à 1958, lorsque l'Iran déclara que l'île était sa 14e province et lui attribua même deux sièges à son Parlement national. Bien que le Shah ait formellement reconnu l'indépendance du Bahreïn en 1970, des revendications telles que celle de Shariatmadari sont apparues épisodiquement, à l'image de celles de l'Irak sur le Koweït avant 1990.
Ainsi, le Koweït a bel et bien été englouti par l'Irak et le Bahreïn pourrait subir le même sort. Et ces deux pays ne sont pas les seuls dans ce cas – trois autres États du Moyen-Orient sont également «menacés d'extinction».
  • La situation de la Jordanie a toujours été précaire, juchée qu'elle est entre plusieurs États plus grands, plus puissants et souvent agressifs. Durant l'un des épisodes mémorables de ce parcours périlleux, au plus fort de la crise koweïtienne, en novembre 1990, Hassan, le Prince héritier de l'époque, craignait que son «petit pays de 3,5 millions d'habitants ne soit sur le point de disparaître».
  • L'indépendance du Liban est disputée depuis la création de cet État, en 1926, parce que son voisin syrien n'a jamais pu se résoudre à la perte des territoires libanais. Damas a exprimé ses réticences de diverses manières, en termes cartographiques (désignation de sa frontière avec le Liban comme étant «régionale» et non internationale), diplomatiques (refus d'ouvrir une ambassade syrienne au Liban) et politiques (domination des affaires intérieures libanaises durant plus de trois décennies).
  • L'existence d'Israël en tant qu'État juif a été menacée dès le jour de sa déclaration d'indépendance, en 1948. Ses victoires militaires au cours des décennies qui suivirent lui ont assuré une certaine force de dissuasion et une certaine permanence; mais depuis 1992, un électorat désorienté et des dirigeants ineptes ont placé le pays devant une menace existentielle comparable à celle qu'il affrontait avant la guerre de 1967.
L'observation de ces cinq États du Moyen-Orient menacés dans leur existence suscite plusieurs réflexions. Premièrement, leur situation difficile révèle bien la nature exceptionnellement violente, instable et risquée de la vie politique dans cette région. À ma connaissance, aucun État situé hors du Moyen-Orient ne voit ainsi son existence même remise en cause.
Deuxièmement, ce schéma si particulier résulte en partie d'un problème largement répandu de frontières indéterminées. À quelques rares exceptions près – parmi lesquelles, ironie du sort, se trouvent deux des frontières internationales d'Israël –, la majorité des frontières du Moyen-Orient ne sont ni tracées, ni décidées d'un commun accord. Ce révisionnisme «de basse intensité» favorise des ambitions impliquant l'élimination d'un État.
Troisièmement, cette situation met bien en perspective le dilemme d'Israël. Autant le risque de voir un État disparaître est anormal d'une manière générale, autant il est commun dans la région. Les problèmes d'Israël sont certes les mieux connus de tous, et de très loin, avec une couverture médiatique et littéraire des centaines de fois plus importante que celle des quatre autres pays réunis, mais tous les cinq sont confrontés à une menace comparable. Ce contexte donne à penser que le statut incertain d'Israël pourrait se prolonger encore longtemps.
Enfin, ces profondes tensions non résolues traversant le Moyen-Orient mettent une nouvelle fois en lumière l'absurdité de la notion selon laquelle le conflit israélo-arabe serait la source des problèmes de la région entière. Chacun des États en danger affrontent des circonstances qui lui sont propres, aucun d'eux ne guide les affaires politiques régionales dans leur ensemble. Ainsi, résoudre le conflit israélo-arabe n'apporterait pas davantage que de résoudre ce conflit spécifique.
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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 17:54

On n'en saura pas plus pour le moment : Tom Mooney ne servira pas de monnaie d'échange dans un vaste deal.

En tout cas, cela ne crédite pas la piste terroriste ou alors exécuté par des gens trop malhabiles pour garder en vie un personnage de cette valeur sécuritaire... Ou encore n'ayant pas suffisamment préparé leur sortie?

 

Donc la théorie d'antimullah.com tombe à l'eau s'il fallait le replacer dans un contexte de "guerre de l'ombre" (sauf exécution sommaire, mais qui n'a aucun sens autre que pur Djihad...).


Antimullah.com est un organe de l'OMPI, les Moudjaheedin du Peuple, ayant pris faits et causes pour Saddam Hussein durant le conflit Iran-Irak et haïs en cela par les Iraniens pro- ou anti-Mollahs...


C'est une organisation de type sectaro-totalitaire, supervisant dans les moindres détails la vie quotidienne de ses adeptes, créant des Lebensborn pour les couples chargés d'assurer la descendance du mouvement, qui ont une adulation pour le couple suprême, les Rajavi, sorte de nouvelle Eve et nouvel Adam, etc.


Certains Américains ou Israéliens ont vus que, "sans père" depuis la mort de Saddam, ils pouvaient être "utiles" et leur ont fait joué différents rôles d'intermédiaires. Lorsque l'AIPAC ou les Israéliens ne voulaient pas entamer la discussion frontalement avec les alliés concernant la question du nucléaire iranien, ils faisaient diffuser des photos via l'organisation des Moudjaheedin du Peuple, ce qui tendait à créditer ceux-ci, comme disposant de renseignements inaccessibles par d'autres. En fait, on croit savoir que l'OMPI ne dispose guère de satellites haute résolution capables de prendre des clichés de Natanz ou d'Ispahan. On se contentait donc de penser qu'une "puissance amie" souhaitait les faire connaître et avait trouvé des intermédiaires zélés... 


Contre la thèse du pur cynisme en matière de renseignement et de service après-vente diplomatique, notons que la proposition avait été passée aux cercles proches de l'opposition constitutionnelle de Reza Pahlavi, qui avait décliné l'offre...


Cela n'est pas sans poser des problèmes d'angle de vue, lorsqu'on parle d'opposition ou de résistance aux Mollahs, si, pour ne pas heurter la fierté nationale de l'Iranien de la rue, ou ne pas trahir cette aspiration collective, on rechigne à signaler l'existence de tels sites, actuellement entre les mains d'un Etat-Voyou prêt à tout, semble t-il, pour s'en servir dans le cadre de ses chantages à l'hégémonie régionale.... (directement ou par la dissuasion et le champ qu'elle ouvrirait au bioterrorisme sous toutes ses formes)...

 

 

Chypre : un diplomate américain porté disparu retrouvé mort

Selon la radio d’Etat chypriote, Tom Mooney, un diplomate américain disparu depuis le 28 juin, a été retrouvé mort dans un endroit isolé près de Nicosie, la capitale de l’île.

L’information n’a pas été confirmée par l’ambassade des Etats-Unis qui, après la disparition de l’attaché militaire américain et l’échec de ses propres investigations malgré une « annonce importante » diffusée sur son site Internet, avait fait appel à la police chypriote.

Marié et père de famille, le lieutenant-colonel Tom Mooney, 45 ans, était basé à Chypre depuis plus d’un an. Les agressions contre des diplomates étrangers sont rares dans ce pays. Le dernier incident grave remonte à 1988, lorsqu'une voiture piégée qui visait l'ambassade d'Israël à Nicosie avait explosé avant d'atteindre sa cible, tuant son conducteur libanais et deux passants chypriotes





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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 12:14
C'est une nouvelle qui va faire grand bruit dans les semaines et les mois à venir et dont les conséquences ne sont pas dénuées de risques conflictuels au sein même du Liban entre le pouvoir de Fouad Siniora et "l'opposition" manipulée par l'Iran et la Syrie, avec le Hezbollah, le groupe Amal et les chrétiens iranisés du Général Michel Aoun. L'autre risque assumé est celui des tentatives de ré-embrasement dilatoires aux frontières avec Israël, de la part des terroristes aux ordres de Téhéran et surtout dans l'intérêt du Régime syrien sur la défensive :

La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont présenté un projet de résolution pour la mise en place d'un tribunal international chargé de juger l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri.
(Guysen.Israël.News)


Au Liban, on met de plus en plus en lumière que, conjointement au Hezbollah qui continue de se réarmer au nez et à la barbe de la FINUL, des groupes prétenduement pro-palestiniens, en fait affiliés à Al Qaeda, se mettent en place dans les camps de réfugiés, avec pour mission de s'en prendre directement aux forces internationales de l'ONU présentes sur le territoire depuis la fin de la guerre de l'été dernier contre Israël, en vue de l'application des précédentes résolutions, toutes restées lettres mortes.

De fait, pour des raisons de politique intérieure évidente et comme relais "diplomatique"-terroriste des Mollahs aux frontières d'Israël, le Hezbollah ne peut trop se salir les mains en s'en prenant directement à la FINUL. D'où le brouillage des pistes consistant à recruter et héberger des desesperados du type Fatah- al-Islam infiltrés par les services syiens et éventuellement chargés des sales besognes, en cas de coup dur.


Tout dépendra des mesures accompagnant la mise en place de ce Tribunal. Condolezza Rice s'est ouverte d'une nécessité, le jour venu, de donner voie au chapitre 7 des résolutions de l'ONU, donnant droit de réplique militaire aux forces stationnées, en cas de menaces de ce type.

On est également en droit de s'interroger sur la loyauté indéfectible des Forces Libanaises, dont on sait qu'au moins 40% des officiers sont d'obédience shi'ite, qu'ils ont prêté leur matériel, leurs camions et leurs radars en particulier au Hezbollah durant le conflit de l'été dernier (tir de missile chinois C-802 contre un navire israélien). Mais il se peut aussi que ces forces régulières prennent goût à un certain légalisme. On a notamment entendu leur responsable Samir Geagea se prononcer contre tout processus électoral ou participation de la milice shi'ite à un quelconque gouvernement de réconciliation nationale, tant que le hezbollah ne se trouverait pas désarmé.

De plus, dans les alertes sécuritaires (notamment israéliennes) concernant les mouvements de troupe syrienne à la frontière du Golan, un doute subsiste pour savoir si Bashar al Assad est réellement en position de maîtriser ses troupes afin de créer les conditions d'un conflit de pure diversion (pour l'été, par exemple) ; ou s'il est largement dépassé par quelque tendance dure d'une grogne des Généraux syriens qui agissent à leur guise et chercheraient une solution de remplacement en cas d'effondrement ou de menace internationale sur le Régime Allaouite et son héritier...

De nombreuses incertitudes également concernent le commanditaire direct de ces forces vassalisées, à savoir l'Iran empêtré dans son implication trop visible en Irak contre les Forces américaines, mais également engagé dans un processus asymétrique de "négociations diplomatiques" avec ces mêmes Etats-Unis.

Les prétextes ne manquent guère pour tous ceux qui pourraient être tentés de rallumer des vieiles mêches comme autant de fils blancs cousus au revers du déguisement d'Arlequin de la "stabilité" du Proche et Moyen-Orient... Néanmoins, à ce point embarrassés par divers processus diplomatiques ou judiciaires les mettant directement en cause, des sanctions financières qui font quotidiennment pression sur leur population, leurs agissements, réflexes traditionnels quasi-pavloviens sont directement sous les feux de la rampe de la grande scène internationale. Ils ne pourront aisément s'en sortir en manipulant comme à l'ordinaire des contre-feux terroristes ou/et d'aggression frontale contre des Nations présentes ou contre un Etat incidemment impliqué (Israël) dans la résolution des affaires internes du camp arabo-musulman.

Le balancier oscille donc irrégulièrement :
-, entre le risque de chercher une ultime porte de sortie en essayant de rallier des forces traditionnellement hostiles, où il suffirait d'agiter le chiffon rouge du "complot occidental" et de la main invisible des "Sages de Sion" derrière le retour du Droit international venant frapper chez eux à l'heure du laitier.
- et une relative paralysie de leurs forces de nuisance par hésitation, volonté de "montrer patte blanche" ou d'essayer de continuer à compter parmi les "Etats stabilisateurs", par une suite de faux-semblants caractérisés...

Le compte-à-rebours a commencé pour les Régimes-Voyous.


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Présentation

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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