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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 20:53

Révolutions arabes et défi migratoire par Alexandre del Valle

 

http://www.medias-france-libre.fr


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Lundi, 11 Avril 2011 14:06

Révolutions arabes et défi migratoire par Alexandre del ValleL'une des conséquences des révolutions arabes est l'afflux d'immigrés clandestins en provenance du Maghreb et d'Afrique noire. Ces dernières années, en échange de milliards d'euros, Kadhafi contenait les masses d'immigrés illégaux transitant par son pays. Aujourd'hui, la Libye laisse passer des milliers de clandestins chaque jour.


En cas de chaos révolutionnaire généralisé au Maghreb, la coopération policière avec la Tunisie, l'Algérie ou le Maroc pourrait également voler en éclats. Du côté des pays européens d'accueil, Malte, l'Espagne, la Grèce et l'Italie sont les plus directement touchés. Il leur incombe la mission impossible de surveiller, seuls et sans soutien, les frontières extérieures de l'UE. L'Union européenne exige d'eux qu'ils accueillent les clandestins débarquant chaque jour sur leur sol, mais elle ne leur en donne pas les moyens. Or, sans l'aide des autres Etats européens, le contrôle des îles italiennes et maltaises ou des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla (nord du Maroc) est impossible.


L'espace Schengen de libre circulation en Europe empêche les Etats de contrôler les frontières internes de l'UE. Il est temps de revoir l'ensemble de la politique européenne d'immigration, caractérisée par l'idéalisme et l'inadaptation, à la nouvelle donne géopolitique.

Hélas ! ceux qui ont tenté, comme le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, de rassurer les Français en promettant de lutter contre l'immigration illégale et de diminuer l'immigration légale ont été lynchés médiatiquement. Mais on peut répondre aux lyncheurs déconnectés des réalités que, si l'on ne laisse pas le gouvernement appliquer la loi et répondre aux inquiétudes des Français, ceux-ci se tourneront vers les extrêmes.

 

Notons que le Premier ministre britannique, David Cameron, a déclaré que l'immigration au Royaume-Uni a dépassé le seuil maximal acceptable, et qu'il fallait diviser par deux l'afflux annuel d'immigrés et ne faire entrer que les immigrés éduqués pouvant apporter un plus à la société britannique. C'est ce que souhaite aussi la majorité des Français. 

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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 22:59

 

 

 

 

Banner Alain Rubin

 

 

 

Rosny-Noisy-enquête,  suite mais pas fin

 

« De toute façon, il l’a bien cherché…»

 

 

Par Alain RUBIN

pour © 2011 www.aschkel.info

 

Lire le début

 

2.Rosny- Noisy-le-Sec, une bien sombre affaire d’anonymes vengeurs...suite Par Alain RUBIN

1.France - Noisy-le–Sec un deux avril… Par Alain RUBIN

 

 


Il faut savoir reconnaître ses erreurs. Les premières informations, puis l’embargo sur les patronymes des protagonistes, m’ont fait penser que nous étions devant une seconde affaire Sellam.

Finalement, -même si persiste l’embargo sur les patronymes et les prénoms, la publication, par le quotidien le parisien du mardi 5 avril, de celui de la victime accompagnant sa photo-, on doit convenir qu’il ne s’agissait, ni de près, ni de loin, devant une nouvelle et grave agression antisémite.

Mais les faits n’en sont pas moins graves. Ils n’en ont pour autant pas perdu leur caractère, devant faire sonner le tocsin. Je m’explique :

Les autres aspects sinistres et inquiétants de ce lynchage se confirment bien. Ils illustrent une réalité devenue quotidienne, pour des millions de français, une réalité devenue habituelle et insupportable pour beaucoup, une réalité « honteusement » dénoncée par le ministre Guéant. 

La mise en garde vaut à Claude Guéant de risquer une mise en examen -parce qu’il dit qu’il faut ne pas accepter certains comportements liés à des effets de masses qu’il relie à l’islam. Il est en  effet  l’objet d’une plainte de SOS Racisme.

Dans cette affaire criminelle de la gare de Noisy-le-Sec, je voudrais relever quelques paroles des uns et des autres. Ce sont des paroles telles que les restituent le quotidien « le parisien ». Nous verrons, en les écoutant, si nous sommes l’objet d’une obsession.

Nous verrons si nous voyons partout des sortes d’éléphants roses hostiles aux fondements moraux et légaux *1 de ce pays.

Nous verrons si, dans cette violence criminelle assumée, s’exprime l’expansion rampante d’une culture opposée aux normes façonnées par plus de mille ans de vie sociale dans ce pays.

Ecoutons le père de la victime : « victime d’une méprise… »

(…) quant à la romance entre Haroun (la victime) et Awa, elle laisse tout le monde perplexe ici. Le propre père d’Haroun avoue même ne pas y croire. « Pour moi, cette fille n’est pas la petite amie de mon fils (…) qu’ils étaient amis, mais rien de plus. Haroun a été victime d’une méprise ». (Le Parisien du mardi 5 avril 2011)

Pour dire les choses autrement, le fils de Mamadou n’est pas victime d’une bande de jeunes qui considèrent les jeunes filles de leur « cités » comme un cheptel dont ils auraient la possession exclusive. Il n’est pas victime d’une vendetta inacceptable : Il est « victime d’une méprise ».

Pour parler clair, la violence était justifiée, seulement, elle n’a pas sanctionnée le véritable coupable, elle n’a pas frappé celui méritant les foudres vengeresses des jeunes de Rosny.

Ecoutons un jeune du quartier où demeure la victime : « si je croise un mec de là bas, je le bute… »

« Rosny-sous-Bois (…) c’est à des kilomètres d’ici. On ne les connaît même pas », peste Hicham. Pourtant il s’est posé la question des représailles. « Quand j’ai appris qu’Haroun était à l’hôpital, j’ai pleuré, et j’ai tout de suite pensé : Si je croise  un mec de là bas, je le bute » (…) si Haroun était mort, il faudrait le venger (…) mais il ne s’en sort pas trop mal, on ne va pas déclencher une guerre sans fin ».

Et du côté de l’environnement humain des lyncheurs, que dit-on ? Le même reportage donne ce propos d’un collégien, parlant de la victime des lyncheurs : « on ne sait pas ce qui s’est passé. De toute façon, il l’a bien cherché ».

Alain Rubin

*1 la conquête romaine a transformé la Gaule en Gaule romaine. Elle a pu transformer en proto nation, dominée par Rome, un ensemble de confédérations tribales celtiques rivales, jalouses les unes des autres, formées de petits clans réunis en tribus au sein desquelles régnait la solidarité guerrière obligatoire entrainant chaque membre dans le système de la vendetta.

Cet ordre guerrier clanique a disparu, sous les coups de boutoirs du droit romain et de son appareil militaro-administratif, sous les coups de boutoir de la justice seigneuriale puis royale et enfin sous ceux de la loi républicaine et de sa gendarmerie sillonnant les campagnes, à pieds ou à cheval.

En 2011, de nouvelles populations, sorties d’Afrique et d’Afrique du nord, agissent, on le voit sur le quai de la gare de Noisy-le-Sec, comme si, en France, la source du droit et de la justice étaient redevenue la solidarité obligatoire du clan. Il est évident que le développement numérique de ces populations, pour lesquelles la réalité morale, pour lesquelles la source de l’identité, c’est le « clan du quartier », c’est le clan de la « cité », combiné à l’identité ethnique et religieuse, pose un évident problème. Est-il raciste ou xénophobe de le constater ?

Mais peut-être que SOS Racisme va nous dire que les interviews parues dans le Parisien du mardi 5 avril sont des faux et que les personnes en questions n’existent pas ou qu’elles n’ont pas tenus les propos reproduits par le quotidien ?

Peut-être que SOS Racisme et tutti quanti vont nous dire qu’il ne s’est rien passé sur le quai de la gare de Noisy-le-Sec ??

 

Alain Rubin

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 15:59

Italie : Intifada pour les moins de 18 ans à Lampedusa [vidéo]

 

www.bivouac-id.com

 

 Lampedusa
Des jeunes tunisiens, immigrés clandestins mineurs, logés à la “Casa della Fraternità” , la Maison de la Fraternité, une structure d’hébergement gérée par un prêtre catholique, ont saccagé portes et fenêtres du bâtiment pour ensuite mettre les flammes aux matelas des lits qu’ils avaient ammassés à l’entrée de l’édifice. La situation est retournée à la normale après l’intervention de la police locale et des pompiers que les jeunes ont accueillis par des jets de pierre. Les 36 mineurs tunisiens se sont révoltés parce qu’ils veulent quitter immédiatement l’ile de Lampedusa pour rejoindre au plus tôt le continent européen.

(Notez les Allahu akbar et autres incantations islamiques à la toute fin de la vidéo )

 

 

 

Source : Ansa.it 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 13:40

 

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Rosny- Noisy-le-Sec, une bien sombre affaire d’anonymes vengeurs...suite

 

Par Alain RUBIN

pour © 2011 www.aschkel.info


 

A lire

>France - Noisy-le–Sec un deux avril… Par Alain RUBIN

 

 

Je relevais, mardi, que le lynchage de la gare de Noisy-le-Sec est curieusement devenu une histoire presque sans parole, mettant aux prises des anonymes.

 

Après avoir eu un patronyme dimanche, la victime n’en possède plus depuis, pas plus que les lyncheurs qui deviennent (antenne2 ce matin) « principalement des mineurs ».

Le droit de l’instruction veut que l’identité de mineurs mis en examen reste confidentielle. Leur procès devra avoir lieu à huis-clos. Par contre, pour les lyncheurs majeurs, l’anonymat n’est pas une obligation de la procédure.

 

C’est donc un choix de la « justice », si aucun patronyme n’est rendu public. Pour quelles raisons ? On ne peut pas savoir ?? On ne doit pas savoir ???

 

Et dans cette affaire, des non-mineurs, il y en a au moins un, puisque, nous dit-on,  les dix agresseurs, dont seulement sept seraient déférés devant la justice-, sont « principalement des mineurs ». Ce ou ces non-mineur(s) restent anonymes, bien qu’à ma connaissance cela ne découle pas d’une obligation légale de la procédure.

Le ou les lyncheurs n’ont-ils pas de noms ? Pourquoi ? L’auraient-ils oublié ? N’auraient-ils pas de papiers ? Personne ne les connaîtrait ? Pas même leurs complices dans un acte meurtrier, qualifié, par la justice, de tentative d’homicide involontaire...

 

Homicide involontaire...

 

Evidemment, se mettre à au moins sept des dix membres du commando de vengeurs, pour asséner force coups de poings et coups de savates, frapper un homme seul jusqu’à le laisser pour mort, -le foie et la rate éclatés-, après cette exécution de la sentence d’un clan (la «cité»),le laisser pour mort avec un grave traumatisme cérébral, c’était manifestement des signes d’une évidente volonté de ne pas tuer cet homme qui avait commis l’irréparable acte immoral appelant la vengeance ?! La victime avait commis un acte d’une gravité telle qu’il nécessitait la descente en urgence d’un commando de castagneurs ? Évidemment, la victime avait passé outre le tabou local de possession exclusive des jeunes femmes de la « cité » par le clan des hommes de la « cité ».

 

Dans le secret du cabinet, le juge, puis dans le huis-clos du tribunal, les jurés, le procureur, l’avocat de la partie civile, pourront questionner ou faire questionner cette police privée des mœurs imposant par l’intimidation et la violence la « loi de la cité », loi opposée à la loi de la République.

 

Espérons qu’ils auront, les uns et les autres, plus de réponse que n’en eurent leurs homologues, lors de l’instruction puis du procès du gang dit des « barbares » ; gang kidnappeur et assassin du jeune vendeur de téléphone, le Juif Halimi, enlevé, emprisonné, torturé puis tué parce que Juif.

 

Ce matin, on pouvait aussi apprendre que les Frères Musulmans d’Egypte, -socle et gros bataillon de l’armée internationale du djihad-, soutenait une proposition de formation d’une « police des mœurs ».

 

Alain Rubin

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 16:40

 

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France - Noisy-le–Sec  un deux avril…

Par Alain RUBIN

pour  © 2011 www.aschkel.info

 

Un jeune couple attendait le train. Il n’était pas seul sur le quai. Ici et là, quelques voyageurs, puis surgissant de nulle part,  fondant sur les deux jeunes gens, un groupe de « jeunes », comme il faut dire aujourd’hui, sous peine d’être mené devant le juge.


Ces « jeunes », -un groupe de sept à dix selon les témoins, au moins huit*1, si l’ont prend en considération les sept mineurs et l’adulte arrêtés dans la journée et fin de la nuit de dimanche 2 avril -, sont venus entourer le couple.


On a d’abord cru qu’ils venaient réclamer, à Stéphane Sellam (selon un quotidien s’exprimant dimanche sur le sujet ce serait le nom de leur victime*2) son portefeuille. On a d’abord cru que le jeune homme ayant refusé, les courageux agresseurs, devenus enragés, l’auraient sans autre raison et forme de procès, roué de coups puis laissé pour mort, foie et rate éclaté, et grave blessure à la tête.


L’arme des agresseurs, leurs pieds et leurs poings. Le style, c’est l’homme.


Simple crime crapuleux ?


C’est ce que l’on aurait d’abord cru. Puis on apprendra : que dans le groupe d’immeubles d’où venaient les tueurs, on considère les jeunes femmes comme un cheptel « humain », un cheptel appartenant « à la cité ». Considérer les jeunes femmes comme la propriété d’un clan, en l’occurrence comme la possession exclusive d’une « cité », ça vous fait penser à quoi ? Ça vous ne vous rappelle pas une idéologie totalitaire, qualifiée ici et là de… religion ???


Vous aurez remarqué que depuis lundi la victime semble n’avoir plus de nom, elle non plus. C’est la victime. C’est devenu, depuis dimanche soir, un jeune homme de dix neuf ans.

Vous aurez observé aussi que les assassins n’ont pas non plus de patronymes : ce sont « sept mineurs et un adulte », puis dix jeunes principalement des mineurs de la cité du Bois Perrier, apprendra-t-on…


Il y a une curieuse de coïncidence


Il y a quand même une singulière coïncidence entre cette agression et un meurtre qui eut lieu dans le 19ème il y a quelques années.


Cet acte inqualifiable, que des médias nous vendent depuis trois jours comme un fait divers sans signification politique, comme une banale et pure délinquance, puis comme une déplorable affaire d’appropriation des filles par la cité, nous ramène à un autre fait divers.


Il y a en effet une dizaine d’année, dans le 19ème arrondissement, un autre jeune homme, lui aussi ayant Sellam pour patronyme, a été assassiné, égorgé, dans la cave de son immeuble HLM, par un autre jeune, son voisin de palier.


L’assassin se targuera, dans un langage approximatif, de défendre sa « religion » par « l’épée »,  par l’épée du poignard de l’égorgeur rituel…


Dans cette affaire d’agression à volonté assassine, les médecins et les juges concluront que l’idéologie du meurtrier n’était pour rien dans le guet-apens dans la cave de l’immeuble de la victime et de l’assassin, qu’elle était absolument innocente, qu’elle ne pouvait expliquer, ni l’embuscade, ni l’égorgement. Seul l’état pathologique du voisin de palier meurtrier volontaire pouvait donner une raison recevable devant un tribunal de France formaté par l’idéologie que la LDH et quelques autres veulent ériger en système de pensée obligatoire, partout et toujours*3...


Des médias se sont discrètement posé la question : comment est-il possible qu’un groupe d’une dizaine de « jeunes » se soit acharnés, à coups de pieds et de poings, sur un autre jeune qui n’avait pas voulu leur remettre bien poliment son portefeuille ?


Depuis que l’ont sait que les tueurs ont voulu préserver l’usage exclusif du cheptel des femmes de la « cité », on ne les entend plus s’interroger. Un silence de mort accompagne l’enquête. D’où provient que des jeunes en principe de ce pays, des jeunes de 2011 pas des jeunes de l’an moins quelque chose ou des jeunes des 6ème et 7ème siècle, considèrent les femmes comme jamais on ne les a considérées dans ce pays, ou plutôt comme on ne les considère plus depuis la fin de la civilisation tribale des celtes et celle des tribus germaniques, il y a plus de quatorze siècles.


En 2011, le vieux monde de la violence guerrière, pour la possession des femmes, que l’on croyait enfoui sous quatorze siècles de cette culture qui s’est édifiée en même temps que se construisait la nation française, a ressurgi avec une violence sur laquelle ne s’attarde guère les médias, de crainte de stigmatiser ou de relancer le débat sur l’identité nationale, que dans certains milieux on a décrèté obsolète ou thème d’extrême droite.


Pour l’instant, les brèves informations ne s’interrogent pas sur le fait que la victime laissée pour morte s’appelle Sellam*2.


Je me permettrai donc, bien respectueusement, de demander à mesdames et messieurs les juges, à la noblesse de clavier d’ordinateur de la caste journalistique, aux femmes et aux hommes politiques, à tous ceux affectant d’être aveugles et sourds de métiers ou pour d’autres raisons et connivences : ne voyez-vous aucun rapport entre l’assassinat par égorgement ritualisé d’un jeune homme dans les caves de sa HLM et l’agression de Noisy-le-Sec, laissant pour mort son homonyme ? Non, vous ne voyez pas de rapport ?


Alain Rubin

 

*1 ce mardi matin, la radio donne le chiffre de dix courageux justiciers, dix héros de la justice clanique opposée à la morale nationale et à l’universalité du sentiment amoureux.


*2  un ami m’objectait ce matin que la victime porterait un prénom typiquement musulman. Elle ne serait donc pas juive comme je le laisse penser. Cela ne change pas grand-chose au problème de fond, à savoir le surgissement dans la gare de Noisy-le-Sec d’une violence clanique débridée, d’une violence clanique prête à tuer,  après s’être s’installée comme une lèpre dans certains quartiers, en s’appuyant ici et là sur une idéologie « religieuse » qui la légitime aux yeux des agresseurs et des tenants d’un ordre guerrier opposé à la discipline républicaine et aux valeurs nationales.


*3 c’est ainsi que le ministre Guéant se retrouve devenu l’objet de poursuites de la part d’une association financée par les fonds publics plus que par les cotisations de ses rares adhérents (SOS racisme). Son crime raciste : le ministre a osé dire, je le cite : « l’accroissement du nombre des fidèles de cette religion, un certain nombre de comportements posent problèmes (...) et qu’il n’y a aucune raison que la République accorde plus de droits à une religion qu’elles n’en a accordé en 1905 à des religions qui étaient anciennement ancrées dans notre pays ». Dîtes-moi, en quoi ces propos sont-ils racistes ?


Qu’aurait-il fallu dire pour trouver grâce aux yeux de SOS Racisme et d’un certain Klugman, avocat de son état et ancien « syndicaliste étudiant », pour ne pas être accusé de tenir des propos « indignes d’un représentant de la République » ?


Aurait-il fallu dire : que la religion massivement arrivée sur le territoire de la République à partir des années 70 disposera de droits supérieurs à celles des religions qui durent passer, toutes, sous les fourches caudines des lois de la République en 1801-1808, puis en 1905 ?


Aurait-il fallu dire : que ces lois et les textes réglementaires qui les accompagnent ne s’appliquent pas à la dernière religion arrivée, parce que pour être l’égale des religions déjà installées il lui faut des droits supérieurs ?


Aurait-il fallu dire : qu’il n’y avait, en novembre 2005, aucune connexion entre la grenade qui aurait « sciemment » été jetée dans la mosquée de Clichy sous bois -lorsque commenceront les premiers attroupements protestant contre la mort de trois adolescents de « la diversité » dans une enceinte à haute tension où ils s’étaient cachés, pensant être l’objet d’une volonté policière de les contrôler- et les accusations contraires aux faits, celles prétendant qu’il y aurait eu une tentative d’agression policières contre les croyants musulmans présents dans la mosquées, alors que de nombreux « jeunes » s’étaient rassemblés autour et qu’avait commencé, ici et là, la sarabande des incendies de voitures et des jets de projectiles divers et variés mais toujours dangereux pour qui les reçoit en pleine tête?


Aurait-il fallu dire que ce ne sont pas du tout des problèmes : les mosquées des rues Polonceau et Myrha, lieux de culte vides ou quasi-vides pendant tout le temps que ces mêmes rues se remplissent chaque vendredi de croyants venant de toute la région parisienne (94, 93, 91, 78,77) ; ces mêmes croyants s’appropriant rituellement l’espace public chaque fois,  croyants s’étant dotés d’une sorte de police privée (une milice, c’est comme cela que cela s’appelle en français, un outil régalien privé s’imposant à tous, croyants et passants ou riverains incroyants), barrant l’accès aux automobilistes, au moyen de barrières métalliques posées puis enlevées par ces fidèles portant brassard...


Il aurait fallu dire quoi ? Que ces barrages de rues enrichissent la vie sociale, qu’ils sont un signe de la diversité qui enrichit la société et la porte à des niveaux supérieurs de vitalité, de culture et de civilisation ?


Aurait-il fallu dire : qu’il était parfaitement légitime de mettre le feu à des voitures de voisins, parce qu’on avait cru que la police avait volontairement envoyée, près de la porte de la mosquée de Clichy-sous bois, la grenade qui avait roulé, diffusant du gaz lacrymogène à l’intérieur de l’édifice religieux, dont la porte n’était pas fermée, ce qui avait permis que la grenade se retrouve à l’intérieur du lieu de culte?


Aurait-il fallu dire : que ces émeutes étaient légitimes et enrichissaient beaucoup, elles aussi, la vie sociale et citoyenne ?

 

PS


A Tourcoing, des femmes musulmanes vont manifester. Elles « en ont assez, elles iront avec des pancartes, pour qu’on parle des vrais problèmes » (propos entendus sur Europe 1, ce mardi 5 avril). Evidemment, c’est certain, c’est pour « diviser les français », c’est pour faire de « l’islam un bouc émissaire », c’est pour « stigmatiser les couches populaires les plus faibles et les plus exploitées » que ces vieux commerçants, derniers boucher-charcutier» de Roubaix-Tourcoing, y ont plié bagage, renonçant à leur commerce, après des années de présence professionnelle, cédant, après des semaines et des mois de harcèlements diversifiés et d’injures, après des semaines et des mois de crachats et de souillures de toutes sortes jetées sur la vitrine de leur boutique…


Un certain Klugman, avocat de son état, voit chez le Ministre Guéant, « un délinquant de la parole ». SOS Racisme, elle, « est terrifiée », terrifiée par les paroles du ministre que nous venons de citer plus avant. Par contre, le sort des charcutiers de Tourcoing ne les terrifie pas. Le sort des jeunes filles de Rosny sous bois, devenues cheptel de bandes de jeunes et d’homme prêts au meurtre pour faire régner sans partage leur loi, ça, visiblement, cela ne les terrifie pas, ces bonnes âmes de SOS Racisme et d’avocat ex « syndicaliste » étudiant...


La preuve que l’association, vivant pour partie des impôts, est terrifiée, c’est qu’elle porte plainte. Elle veut amener le Ministre dans le cabinet du juge pour lui faire rendre des comptes devant le tribunal. On voit ici que SOS Racisme est effectivement terrifiée, par un ordre terrifiant. Mais qui tente de terrifier qui, en vérité, et pour quels objectifs ?

Alain Rubin

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 21:51

 

 

 


Ça, c’est quand ils sont contents. Imaginez les mêmes quand ils sont de mauvaise humeur…

Traduction par SamMy

Leur leader parle avec un accent Egyptien et les incantations vociférées sont le genre d’appels à la haine que les prêcheurs musulmans répètent chaque vendredi à leurs fidèles…
Elles visent les Juifs et les Chrétiens….sans surprise

Ô Allah, faites de leurs enfants, des orphelins…Amen
Ô Allah, Dispersez leurs femmes et faites que leurs enfants soient des orphelins…Amen
Ô Allah, faites que la gloire de l’islam soit partout.
Ô Allah, donnez la gloire à nos frères opprimés en Palestine….Amen
Allah W Akbar… Allah W Akbar…il n y a de Dieu qu’Allah….et le sioniste et l’ennemi d’Allah.
Il n y a de Dieu qu’Allah….et le chahid (martyre) est l’aimé d’Allah.

 Signalé par Stephane.

Merci à Colette, qui l'a traduit en hébreu et fait circuler

 

מחזה יום-יומי בתחבורה הציבורית בפריז 

  

CENA QUOTIDIANA   NO METRO DE PARIS 

  

Scene   quotidienne dans le bus / métro à Paris

 

Daily scene in the Parisian subway

ICI

לטובת כל מי שאינו מבין את השפה וחושב לתומו שחבורת הזמר הזו מנעימה לנוסעים את זמנם, הנה הטקסט הנשמע מפיהם:

·     הו, אללה, עשה את ילדיהם ליתומים ... אמן

·        הו, אללה, הפץ את נשותיהם לכל רוח והפוך את ילדיהן ליתומים ... אמן

·        הו, אללה, עשה להשלטת תהילת האסלאם בכל מקום ... אמן

·        הו, אללה, תן את הנצחון ביד אחינו המדוכאים בפלסטין ... אמן

·        אללה הוא גדול ואין גדול ממנו, והציונים הם אויבי אללה

·        אין אלהים מבלעדי אללה והשאהיד (המתאבד) הוא חביב אללה.

צרפתים, ביקשתם? קיבלתם!

מי אמר כן ולא קיבל?

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 15:19

 

Avertissement : certaines techniques avec armes esquissées ici requièrent plus qu'un cours débutant. Il est recommandé de ne faire appel qu'à des spécialistes, toute simulation pouvant mal passer en situation réelle. Il est aussi logique qu'aux Etats-Unis, elles soient rapidement envisagées, du fait de leur libre circulation.

 

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 23:59

 

 

NOTE D'ACTUALITÉ N°238 
AMÉRIQUE LATINE
SITUATION SÉCURITAIRE EN 2010
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Alain Rodier
18-02-2011

La situation sécuritaire en Amérique Latine en 2010 continue à se dégrader. Sept pays de ce continent se classent dans les huit premiers du monde en ce qui concerne le rapport nombre d'homicides/nombre d'habitants. Cette insécurité permanente constitue un frein au développement économique de la région qui permettrait aux populations de sortir de la pauvreté dans laquelle elles sont majoritairement cantonnées. Le cercle vicieux suivant est donc bien enclenché : la violence accentue la crise économique qui pousse les plus défavorisés vers le crime organisé, lequel génère de la violence et ainsi de suite...

Un triste palmarès

Le Salvador arrive très loin en tête avec 61 homicides pour 100 000 habitants. Cette violence s'explique par l'omniprésence des gangs de rue comme le Mara Salvatrucha-13 (MS-13) ou le Mara 18. Ces groupes criminels sont de véritables organisations de type mafieux avec leurs rites, leurs activités et leur présence internationale. Par contre, ils sont encore plus violents et cruels que les organisations criminelles classiques qui ne tuent généralement pas gratuitement. Leurs membres, auréolés par cette sauvagerie qui est leur « marque de fabrique », sont appréciés en tant que tueurs à gages sur l'ensemble du continent américain.


Il est suivi de près par le Venezuela qui affiche un chiffre de 48/100 000. Cela s'explique par la proximité de la Colombie. Un gros effort est consenti par Bogota, appuyé par Washington, pour lutter contre les narcos. Ces derniers trouvent donc un havre relativement tranquille au Venezuela voisin. Si les autorités vénézuéliennes ne poursuivent pas, pour des raisons idéologiques, les membres des organisations marxistes - les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et l'Armée de libération nationale (ELN) - qui sont présentes sur son sol, elles tentent de s'opposer aux cartels issus des milices d'extrême droite, le groupes d'Autodéfense Unis de Colombie (AUC) aujourd'hui dissous. Toutefois, la nature du terrain (jungle) rend très difficile cette lutte, sans compter que la corruption gangrène l'administration vénézuélienne, comme celle de la plupart des pays latino-américains). L'anti-américanisme du régime bolivarien de Hugo Chavez permet également au crime organisé de se développer relativement sereinement au Venezuela car le gouvernement ne collabore plus avec les organismes spécialisés de lutte anti-criminalité, notamment dans le domaine du transfert des capitaux illégaux. Toujours pour des raisons idéologiques, cette non collaboration s'est étendue à la Bolivie et à l'Equateur, avec les mêmes conséquences.


La Colombie occupe la quatrième place avec un taux de 37,3/100 000. Les autorités ont cependant réussi à faire diminuer notablement la violence, particulièrement dans les grandes villes. Il est aujourd'hui plus sûr de se promener à Medellin qu'à New York. Toutefois, les enlèvements ont augmenté au cours de l'année 2010 passant de 213 en 2009 à 282 cas signalés. Cela n'a cependant rien à voir avec les 2 882 enlèvements répertoriés en 2002 ! Il est à noter que la majorité des enlèvements est aujourd'hui d'origine criminelle et non plus politique.


Pour revenir aux meurtres crapuleux, Belize et la Jamaïque affichent respectivement des taux très semblables de 32,7 et 32,4/100 000. Ce sont deux Etats consommateurs de drogue, mais qui servent aussi de plaques tournantes pour le trafic de la cocaïne à destination des Etats-Unis. La criminalité locale (les Posses) est particulièrement violente.


Le Brésil, où les autorités ont déclenché en 2010 une guerre contre les gangs implantés dans les favelas des grandes agglomérations - préparation des Jeux Olympiques 2016 oblige - occupe la septième place avec 25,3/100 000. Il n'en reste pas moins que l'insécurité s'est maintenue à son niveau en 2010 car le Brésil constitue un lieu de consommation de drogues important et un lieu de transit de tout premier ordre. A titre d'exemple, l'aéroport international Guarulhos de Sao Paulo détient le record mondial de saisies de drogues faites en 2010 avec 1,8 tonnes, deux millions d'euros, 650 000 dollars en liquide et 343 passeurs de différentes nationalités interpellés.


Enfin, et c'est un peu une surprise, malgré la guerre violente qui y prévaut depuis l'élection en décembre 2006 du président Felipe Calderon, qui a fait de la lutte contre le crime organisé sa priorité, le Mexique n'occupe que la huitième place avec le chiffre « relativement » bas de 18,4/100 000. Il faut dire que les violences se concentrent surtout le long de la frontière nord-américaine, en particulier à Ciudad Juarez (en face d'El Paso au Texas), où 2 662 personnes ont été assassinées l'an dernier.

Trois guerres sont menées par le crime latino-américain.

Généralement, les organisations criminelles transnationales (OCT) essayent de maintenir un calme d'apparence en se livrant assez peu à des actes de violence. En effet, un climat d'insécurité nuit aux « affaires » car les autorités sont alors bien obligées de réagir pour répondre à la demande des électeurs.

Ce n'est pas le cas en Amérique latine où les organisations criminelles sont nombreuses et peu centralisées. Il en résulte qu'elles se livrent à trois sortes de « guerres ».

 

„ Une guerre de conquête de territoires ou de parts de marchés, qui est menée par de nouveaux venus ou des ambitieux. Au Mexique, la « Nouvelle fédération », qui regroupe les cartels du Golfe, de Sinaloa et de la Familia Michoacana, s'oppose aux Zetas alliés aux frères Beltran Leyva et au cartel de Juarez[1]. En Colombie, les narcoterroristes des FARC et de l'ELN sont en guerre contre les groupes criminels issus des AUC. Au Brésil, les bandes qui contrôlent les différentes favelas luttent pour préserver leurs territoires.

 

„ Dans de nombreux Etats, les organisations criminelles se livrent également à une guerre contre les autorités pour établir des zones de non droit où elles peuvent régner en maîtres. C'est particulièrement le cas pour le Mexique sur la zone frontalière avec les Etats-Unis, en Colombie et au Pérou, dans les régions productrices de coca, et au Brésil, dans toutes les grandes agglomérations où se concentrent tous les trafics. Il existe toutefois une grande différence entre la criminalité Brésilienne, qui est majoritairement urbaine, et sa consoeur colombienne, qui est plutôt rurale. Malgré les efforts consentis, les autorités se heurtent à un problème de taille : la corruption qui touche gravement les autorités provinciales. Cette dernière ne diminue pas car les salaires restent dérisoires et ceux qui ne veulent pas collaborer avec les narcos sont menacés en permanence.

 

„ Enfin, le crime sud-américain n'hésite pas à s'en prendre parfois à la société civile en s'attaquant tout particulièrement aux intérêts économiques. Le meilleur exemple reste la société d'Etat Pemex (Petroleos Mexicanos) au Mexique, qui voit ses pipelines siphonnés et ses employés victimes d'enlèvements crapuleux.

 

La violence a des conséquences néfastes sur les économies de l'Amérique latine

Cette insécurité latente nuit beaucoup au développement économique des Etats d'Amérique latine, sachant que la majorité de l'emploi est le fait de petites et moyennes entreprises (PME). Dans le meilleur des cas, ces dernières ne parviennent pas à accroître leur taille et ne peuvent donc jouer le rôle de stabilisateur social en fournissant de l'emploi à la population.


Les cotisations des assurances connaissent également une flambée des prix historique qui grève les comptes des entreprises, particulièrement ceux des plus petites. Dans certaines régions, beaucoup de PME ferment leurs portes.


L'exemple de Ciudad Juarez est significatif. Cette importante ville mexicaine frontalière d'El Paso (Texas) ne connaissait pas le chômage il y a cinq ans. Depuis, 10 000 PME ont mis la clef sous la porte et le taux de chômage atteint désormais allègrement les 20%. Cela constitue un cercle infernal qui pousse la jeunesse désoeuvrée dans la révolte ou la criminalité. Il est beaucoup plus intéressant pour un chômeur de devenir dealer, ou même tueur à gages[2], que de rechercher un emploi qu'il n'obtiendra pas. Le résultat est simple : en 2010, la criminalité organisée est à l'origine de presque 3 000 morts dans cette ville qui était pleine d'avenir.


Cette stagnation économique est encore alourdie par les centaines de millions de dollars que les autorités sont obligées de dépenser pour développer leurs forces de sécurité et réformer le système judiciaire. En effet, il convient de professionnaliser les différents acteurs et de parfois faire appel aux forces armées, la police n'ayant plus les capacités de mener à bien ses missions. Tout cela a un coût qui pèse lourdement sur l'économie des différents Etats latino-américains.


La région des Trois frontières, située entre le Brésil le Paraguay et l'Argentine, lieu touristique de tout premier ordre (avec notamment les chutes d'eau d'Iguazu), est l'exception qui vient confirmer la règle. En effet, le taux d'homicides n'y est que peu élevé. Pourtant, elle reste le repaire de toutes les OCT et de mouvements subversifs, dont le Hezbollah libanais[3]. C'est peut-être pour cette raison qu'un certain « ordre » y règne, aucun des acteurs engagés n'ayant intérêt à faire fuir les touristes et voir leurs juteux « commerces » illicites perturbés par l'intervention massive des forces de l'ordre.

 

 

*

 

 

L'année 2010 a confirmé la stagnation - voire le recul - de l'économie des pays d'Amérique latine du fait de la violence de la criminalité organisée qui reste omniprésente malgré les efforts importants consentis par les gouvernements en place. Tant que la demande en produits prohibés sera importante (drogue, êtres humains, espèces protégées, etc.), il semble qu'il n'y ait pas réellement de solution. Cela vient confirmer que le crime organisé représente aujourd'hui la menace principale pour l'ensemble des sociétés démocratiques. En effet, ces dernières paraissent particulièrement désarmées contre ce fléau transnational qui est parfois difficilement identifiable dans sa globalité. En effet, les « Parrains » se transforment peu à peu des « capitaines d'industrie », mêlant allègrement les trafics illégaux au commerce international. Pour eux, il est vital de blanchir l'argent sale qui provient de leurs activités illicites. Ils en tirent en plus une notoriété qui satisfait leur ego incommensurable. Ainsi, en 2009, le magazine Forbes avait mis dans sa liste des plus grandes fortunes du monde (à la 701e place) Joaquin Guzman Loera - alias « El Chapo » - le chef du tristement célèbre cartel de Sinaloa. Il avait juste été précisé qu'il n'était pas disponible pour donner une interview...

 



  • [1] Voir Note d'actualité n°211 du 15/04/2010.
  • [2] Au Mexique, un meurtre se négocie à 80 dollars.
  • [3] Voir Note d'actualité n°142 du 20/09/2008.
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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:57

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>Le point sur la Tunisie dans la confusion - (actualisation permanente)

La chute du président Ben Ali, minute par minute. Il aurait fui son palais de Carthage dans un convoi de plusieurs hélicoptères vers Malte. L’Arabie l’accueille sous conditions. Le pouvoir est transféré à Mohammed Ghannouchi, puis à Foued Moubazaa qui vient de prêter serment et de charger Mohammed Ghanouchi de former un gouvernement d’union nationale.

 

Samedi 15 janvier - 21h52 Le guide libyen, Moammar Kadhafi, s’adresse actuellement au peuple tunisien à travers la télévision libyenne. Il invite les Tunisiens au calme, en leur rappelant que l’économie tunisienne se porte bien (grâce à Ben Ali) et que le changement du régime ne mérite pas les tueries qui ont eu lieu. Les Tunisiens interrogés par « Al Arabiya » dénoncent une ingérence libyenne dans leurs affaires et affirment que la chute de Ben Ali n’est pas le résultat d’une intervention française ou américaine, mais par la volonté tunisienne.

Samedi 15 janvier - 21h15 Nessma TV annonce que le frère de Leïla Trabelsi Ben Ali, Imad Trabelsi, a été tué à Tunis. Les émeutiers poursuivent le pillage des quartiers huppés de la capitale, notamment le quartier El-Wadi (Halk el-Wadi ou Ouadi),propriété des Trabelsi.

Samedi 15 janvier - 17h45 Morsel Ksibi, un opposant tunisien réfugié en Allemagne, interrogé par la télévision « Al Arabiya », accuse « le système mafieux mis en place par le système Ben Ali de terroriser la population pour détourner la révolution du Jasmin de ses objectifs ». Il met en garde contre toute tentative de récupération du succès de l’intifada, et accuse directement « un général tunisien de diriger cette politique du pire ».

Samedi 15 janvier - 17h32 Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste tunisien Ennahda, affirme qu’il est disposé à rentrer au pays et à participer au gouvernement d’union nationale (« Al Arabiya »).

Samedi 15 janvier - 17h24 De nombreux prisonniers détenus dans la prison de Kairouan ont pris la fuite, profitant de la confusion qui règne dans le pays (« Al Arabiya »).

Samedi 15 janvier - 17h20 Le parti islamiste tunisien, interdit sous Ben Ali, vient d’annoncer son retour dans le paysage politique tunisien, affirme à l’instant la télévision « Al Arabiya ». Mais celle-ci ne dit pas si les islamistes pourront cohabiter avec les mouvements de gauche et les syndicats, qui sont essentiellement à l’origine de la chute de Ben Ali, ou si la Tunisie s’achemine plutôt vers de nouveaux conflits idéologiques entre ces deux composantes diamétralement opposées.

Samedi 15 janvier - 17h14 Des centaines de prisonniers auraient réussi à s’enfuir de la prison de Sfax, en Tunisie, à la faveur du chaos qui règne dans le pays depuis la chute de Ben Ali (« Al Arabiya »).

Samedi 15 janvier - 17h09 Les forces de l’ordre seraient à la recherche d’un véhicule tout terrain. Le 4X4 rouge transporteraient des membres du clan Ben Ali. L’ordre aurait été donné à la police des frontières pour renforcer les contrôles afin d’intercepter ce véhicule et d’empêcher ses passagers de s’enfuir.

Samedi 15 janvier - 17h05 Près d’un millier de prisonniers ont réussi à s’enfuir de la prison de Kasserine, selon « Al Arabiya ». La télévision tunisienne diffuse, en ce moment, les images des opérations des forces de l’ordre qui ont arrêté plusieurs dizaines de jeunes casseurs et saisi des armes de poing et récupéré des objets volés. Ces jeunes sont organisés comme une véritable milice.

« MediArabe.info »


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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 09:28

 

      Tout à fait connexe avec notre Editov, à 24h d'intervalle! :  

De l’Afrique comme point de « choc des civilisations » inédit : Sud-Soudan, Coptes, Sahel


Le XXI è siècle sera identitaire: c'est ce qu'écrit Ferhat Mehenni, président en France du Gouvernement provisoire kabyle, dans son dernier livre (Le siècle identitaire, Michalon) et je partage son analyse. Sa grille de lecture éclaire bien des soubresauts et des conflits. La thèse est simple: la colonisation a bâti, au nom de l'universalisme, des Etats hétérogènes et artificiels, ne tenant compte ni des racines des peuples ni des particularismes historiques. Devenues indépendantes, ces créations s'épuisent dans des luttes intestines, des guerres civiles, voire des racismes. J'avais noté, en 2001, cette remarque du président du Sénégal,Abdoulaye Wade"Un burkinabé souffre plus de racisme en Côte d'Ivoire qu'un noir en Europe". Depuis, la Côte d'Ivoire ne cesse de se déchirer dans des conflits ethniques qui expliquent l'impasse actuelle. Pour Mehenni, l'Occident se trompe en voulant ignorer ces revendications. Il écrit: "L'avenir ne se fera pas sans nous, nous les peuples encore dominés, encore sans voix (...) La décolonisation d' il y a cinquante ans était celle des fausses nations. Celle des vrais peuples va commencer. Son accélération ne tardera pas à dessiner de nouvelles cartes en Afrique et en Asie". Face à la multiplication de petits Etats, il suggère le fédéralisme, pour recréer des ensembles respectant les particularismes et les langues.

Le référendum d'indépendance du Sud-Soudan, qui se déroulera toute cette semaine et qui mobilise des milliers d'électeurs, est l'illustration de ce que décrit Mehenni, qui se bat pour sa part pour que l'identité kabyle (10 millions de personnes) soit reconnue par le pouvoir algérien. Il est en effet plus que probable que le scrutin avalisera la partition du Soudan, divisé entre le nord, musulman et en grande partie arabe et le sud  afro-chrétien.  Mais ce qui se passe en Afrique n'est pas très éloigné, hormis la violence et le racisme, de ce qui s'observe enEurope. Face à la mondialisation, au sans-frontièrisme et à la solution du multiculturalisme imposée par une Union européenne indifférente elle aussi à l'âme des peuples, c'est un même réflexe de protection qui parcourt désormais  tous les pays d'Europe. Pour Magali Balent, chercheuse à la Fondation Robert Schuman, interrogée ce lundi par l'AFP, ce phénomène "est un mouvement identitaire  de réaction au processus d'ouverture des frontières à l'échelle internationale, qui fragilise les souverainetés et les identités nationales". Selon elle, les partis traditionnels ne doivent pas hésiter à s'emparer de ces questions  plutôt que de les laisser aux seules réponses de l'extrême-droite. C'est aussi ce que je ne cesse d'écrire...

Je participerai, mercredi, à l'émission On refait le monde sur RTL (19h15-20h)

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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