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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:52

Risque d’une nouvelle guerre pour le Golan

Par André BURSTIN

Chercheur associé à l’ESISC

 

Lundi 12 novembre, un tank israélien a détruit une pièce d’artillerie mobile syrienne en riposte à la chute de plusieurs obus de mortier sur le plateau du Golan, dont l’un à moins de 100 mètres d’un poste militaire. La veille, Tsahal avait tiré des tirs de semonce en direction de la Syrie pour mettre un terme aux attaques visant son territoire.


Read more: www.esisc.org (Publications/Briefing)

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 10:46

 

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Les Dirigeants Israéliens ont décidé que trop c’est trop.

 

Alors que les roquettes ont continué de tomber, dans la nuit de mercredi à jeudi, on déplore les trois premières victimes israéliennes, jeudi 15 novembre au matin. La méfiance prévaut en Israël, du fait de la mort d’Ahmed Jabari, qui a modelé le Hamas, pour en faire une machine paramilitaire terroriste, et depuis la destruction de dizaines de sites de missiles à Gaza, ouvrant la voie à la résignation, dans la perspective d’un combat de longue haleine, avant que le Sud d’Israël ne soit réellement libéré de son cauchemar des roquettes, qui perdure tout au long de la dernière décennie.

 

Jeudi matin, une roquette tirée de Gaza a tué trois Israéliens à Kiryat Malachi. Depuis lors, 120 roquettes – la plupart prenant pour cible des villes importantes comme Beersheva et Ashdod, mais également de plus petites localités- ont fait suite à l’élimination de l’archi-terroriste Ahmed Jabari. Le Dôme de Fer en a intercepté 27. Les premières unités de réserve ont été mobilisées en vue d’une éventuelle action terrestre à Gaza pour compléter l’offensive aérienne contre l’arsenal de missiles palestiniens.

 

 

Mais la première partie de l’opération « Colonne de Fumée » a fait la démonstration d’un équilibre penchant en faveur d’Israël : les tirs de missiles palestiniens se sont avérés plus aléatoires que jamais, même si le feu est intensif. Le Dôme de Fer a filtré et neutralisé les roquettes destinées aux villes israéliennes importantes ; les pertes israéliennes restent relativement faibles, même si elles demeurent très douloureuses ; et l’ennemi à Gaza est, jusqu’à présent, décapité.


Mais, plus que tout, les Palestiniens et leurs alliés de Téhéran et du Hezbollah, ont soudainement redécouvert que le vieux Lion Tsahal était revenu en rugissant

 

Au cours de la dernière  opération de grande envergure à Gaza, “Plomb Durci” ( à la fin de 2008, début 2009), Tsahal avançait lentement, peu mobile et accusait encore un manque de mise au point. Son offensive anti-terroriste a été court-circuitée par une lourde pression diplomatique, avant d’achever quelque objectif que ce soit, du fait de l’absence de détermination réelle de la part du gouvernement. Durant la guerre du Liban de 2006, l’armée s’est trouvée paralysée avant de développer une offensive tactique réellement efficace.

 

Tsahal en 2012 s’avère être d’une toute autre trempe, rappelant ses performances en matière de ciblage rapide de première main, au cours de la guerre des Six-Jours, alors qu’elle combattait sur des fronts multiples.

 

 

En à peine quelques heures, mercredi soir 14 novembre, « Colonne de Nuée » a réalisé, en plus de 200 frappes, plus que « Plomb Durci » n’est parvenu à faire en plusieurs semaines : elle a été menée comme un mouvement d’horloge [NdT : éloge de Ehud Barak, horloger ?], puisant dans des renseignements intégrés grâce au Shin Bet et aux renseignements militaires, donnant lieu à des frappes des forces aériennes précises, chirurgicales et à la présence d’esprit de postes de commandement et de contrôle disposant de réflexes rapides, qui rappellent les compétences militaires d’Israël d’il y a 45 ans.

 

 

La destruction rapide d’un grand nombre de roquettes Fajr 3 et Fajr 5, dont la portée respective est de 45 et 75 kms, mettant le cœur du pays d’Israël en ligne de mire des frappes palestiniennes, est comparable à la destruction de la force aérienne égyptienne au sol, dans les premières heures de la guerre de 1967, bien plus qu’au bombardement des missiles longue portée du Hezbollah, en 2006, qui avait échoué à leur retirer tout leur venin. En 1967, l’armée égyptienne avait dû combattre dans le Désert du Sinaï sans couverture aérienne. En 2012, les dirigeants du Hamas, dans la Bande de Gaza, ont été dépouillés de leur commandant en chef et stratège terroriste et ont perdu l’essentiel, si ce n’est la totalité, de son arsenal de missiles.

 

 

Quelle que soit la direction qu’empruntera l’opération “Colonne de Fumée” – et Tsahal est préparé à un combat de longue haleine, particulièrement éprouvant -  le Premier ministre Binyamin Netanyahou, le Ministre de la défense Ehud Barak et le Chef d’Etat-Major le Lieutenant-Général Benny Gantz n’ont pas démérité de leurs lauriers pour leurs performances réalisées jusqu’à présent.

 

Il faut dire que l’opération israélienne à Gaza a, en fait, débuté le 24 octobre au Soudan, avec l’attaque contre le complexe de Yarmouk, qui fabriquait des missiles iraniens, près de Khartoum. L’ancien chef des renseignements militaires Amos Yadlin, a confirmé, mercredi, le rapport exclusif de Debkafile, exposant que l’usine abritait les stocks de réserve d’urgence du Hamas et du Jihad Islamique palestinien de la Bande de Gaza.

 

Sa destruction a hautement contribué à la perte de la majeure partie de leur infrastructure.


La partie la plus difficile de l’opération israélienne visant à éliminer le péril de la guerre terroriste qui plane sur le Sud d’Israël, à partir de Gaza est encore à venir. Jusqu’à présent, le Hamas est, désespérément à la recherche d’une réponse stratégique contre l’offensive de Tsahal – à moins que l’une d’entre elles ne provienne de Téhéran ou du Hezbollah, accourant à sa rescousse.

 

 

DEBKAfile Reportage Spécial   15 Novembre 2012, 9:49 AM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 17:51

      

 

 

blog de Tsahal:

Tsahal a pris pour cibles un nombre significatif (au moins 20, à l’heure qu’il est) de sites de roquettes de longue portée (plus de 40 kms, jusqu’à 75 kms pour les Fajr 3 et 5 iraniens, en possession du Hamas) appartenant au groupe islamiste gazaouïte. Cela constitue un revers cuisant pour les organisations terroristes qui dissimulent leurs capacités de lancement de roquettes et des magasins de munitions dans des souterrains détenus par le Hamas et d’autres organisations terroristes.


L’objectif de ces raids ciblés est d’entraver leurs capacités de construire des armes et de lancer des roquettes sur Israël.

La Bande de Gaza s’est transformée en ligne de front et base avancée pour que l’Iran puisse tirer des roquettes et perpétrer des attentats terroristes contre les citoyens israéliens.


Tsahal continuera à prendre pour cibles les sites terroristes qui sont utilisés pour déclencher des attaques terroristes contre les citoyens israéliens.

 

 Site Internet de Tsahal:

Le Général de Brigade Mordechaï a ajouté que « Le Chef d’Etat-Major est présent dans la salle souterraine de planification de la guerre et que la Force aérienne poursuit ses frappes chirurgicales. Nous sommes au beau milieu d’une attaque qui continuera en intensité et va monter en puissance. Il n’y a ni sablier, ni limite dans le temps. Nous avons reçu carte blanche de la part du Premier ministre et du Ministre de la défense. Si j’étais un membre de haut-rang du Hamas, je courrais comme un dératé pour me trouver un endroit où me terrer et me faire oublier ».

 

Ofir Gendelman
@ofirgendelman

We recommend that no Hamas terrorists, low level or senior leaders, show their faces above ground in the days ahead.


Le porte-parole de Tsahal n’a pas écarté la possibilité d’une invasion terrestre et insisté sur le fait que toutes les options existantes sont actuellement sur la table. « L’Infanterie a été mise en ordre de marche, en préparation de l’opération », a déclaré le porte-parole de Tsahal. « Toutes les options qui nous permettent de provoquer des dégâts considérables au Hamas et à toutes les autres organisations terroristes sont à l’étude ».

 

 

Adaptation : Marc Brzustowski.
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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 17:06
S’adressant au chef du Hezbollah, Samir Geagea : « arrêtez la machine à tuer »
mercredi 14 novembre 2012 - 14h36
Logo MédiArabe.Info

Le chef du parti des Forces libanaises Samir Geagea a indiqué ce mercredi, lors d’une conférence de presse, que le 14 Mars a le droit d’accepter ou de refuser la formation d’un gouvernement national au Liban. « Nous sommes libres de refuser un gouvernement d’union nationale, c’est un droit constitutionnel, c’est le jeu politique », a déclaré M. Geagea lors d’une conférence de presse en réponse au dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, lundi dernier. « Nous savons que vous ne voulez pas construire un Etat. Nous ne pouvons pas travailler ensemble. Nous avons un projet de construction de l’Etat, vous avez un projet contre l’Etat », a dit Samir Geagea.

« Un partenariat avec vous au niveau exécutif mènera le pays à la destruction, c’est malheureusement notre point de vue. « Vous avez paralysé les gouvernements d’union nationale précédents et vous nous en avez fait assumer les conséquences », a conclu Samir Geagea en s’adressant au chef du Hezbollah. (Médias).

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 16:30

 

 

 

Ahmed Jabari (Archive photo: Reuters)

 

 

Jabari, à droite, avant

 

זירת החיסול בעזה. ככל הנראה, הגופה נשרפה כליל (צילום: AFP)

 

... Après.

 

הפגיעה במכוניתו של ג'עברי. הרמטכ"ל פיקד על המבצע מהקריה (צילום: AFP)


 

Après avoir confirmé la mort d’Ahmed Jabari, le Commandant en chef de la branche armée du Hamas, Ezz-e-din-al-Qassam, depuis 8 ans, et de son fils, le Hamas a annoncé : « Nous sommes, désormais, en guerre contre Israël". Jabari, 52 ans, a été liquidé, lors une attaque aérienne israélienne en plein cœur de Gaza-City. En tant que figure centrale du mouvement Hamas palestinien radical, il a été pris, en train de conduire une Mercedes noire à Gaza-City. Le Hamas a annoncé un rappel de mobilisation générale et menacé de répliquer, non seulement avec des roquettes, mais en démultipliant les attentats-suicide. Les sources israéliennes affirment que l’opération dénommée « Colonne de nuée -ou "de fumée" » vient juste de commencer et qu’elle prend pour cibles à éliminer impitoyablement tous les dirigeants du Hamas et de son infrastructure militaire à travers la Bande de Gaza.

 

 

Les sources militaires de Debkafile rapportent que le Sud Israélien est au niveau d’alerte maximale, par anticipation de représailles acharnées, de la part du Hamas, à cause de la perte de son meneur et stratège terroriste. Des zones comme Guedera et Gan Yavneh qui ont échappé à la plupart des attaques de missiles,  devraient, à présent, être prises pour cibles. Israël doit aussi s’attendre à des répercussions au Caire, puisque Jabari était un des favoris, auprès des Frères Musulmans régnants et que sa mort intervient le jour d’après une tentative de médiation de l’Egypte, en vue d’obtenir un cessez-le-feu dans l’offensive de missiles en provenance de la Bande de Gaza.

 

L’opération israélienne contre les terroristes palestiniens se poursuit actuellement dans l’enclave.

 

      

 

L'Etat-Major a ordonné la mise en mouvement de forces terrestres vers le Sud, dans l'éventualité d'une opération terrestre.

 

Tsahal a déclaré avoir attaqué, au cours des dernières heures, au moins, 20 sites de lancement de missiles, appartenant, aussi bien, au Jihad Islamique qu'au Hamas, dont un entrepôt à Gaza qui stockait des missiles Fajr 5 iraniens de longue portée, qui ont un rayon d'action de 75 kms (Yoav Zitun, Ynetnews).

 

PS : ce simple indice devrait suffire à comprendre que les soi-disant ruptures entre le Hamas et l'Iran, au nom de la cause sunnite engagée en Syrie demeurent de la pure rhétorique, afin de calmer la rue arabe, sans rapport avec la réalité des ambitions géostratégiques et de la haine commune envers l'Etat Hébreu.  

 

"Colonne de fumée" : Tsahal bombarde les entrepôts de roquettes et missiles (sources palestiniennes)

 

 

              Tsahal bombarde ce soir les sites dans lesquels sont entreposés les missiles Fajr 3, d'une portée de 75kms, capables d'atteindre la région de Tel Aviv, selon des sources officieuses isréliennes qui ne précise pas si les cibles ont été détruites.

 


DEBKAfile Reportage Spécial  14, Novembre 2012, 4:42 PM (GMT+02:00)

Adaptation : Marc Brzustowski.
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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 09:20

 

netanyahou 5 (Copier)

 

Le temps s’amenuise, avant de devoir prendre une décision de fermeté. 

 

 

L’offensive de missiles palestiniens tirés de Gaza continuait d’être forte dimanche soir, après un  deux jours intensifs et plus de 110 roquettes – et ce, pour un certain nombre de raisons que rapporte Debkafile. D’une part, le Hamas ne parvient pas à unifier toutes les milices palestiniennes contre Israel sous un unique commandement, contrairement à ce qu’il prétend. Les groupes les plus importants, le Jihad Islamique appuyé par l’Iran, les diverses factions extrémistes jihadistes salafistes – dont certaines sont associées à Al Qaeda – et le Front Populaire se cramponnent toutes à leur liberté d’action. Tout ordre du Hamas de suspendre leurs tirs, si jamais il est donné, essuierait un refus d’obéissance. Cette défiance érode l’autorité du Hamas en tant que dirigeant de la Bande de Gaza


 

De plus, le Hamas et les dirigeants des groupes terroristes qui lui restent fidèles, pensent que le Premier ministre Binyamin Netanyahou reste indécis sur la façon de procéder concernant Gaza. Ils comptent sur le fait qu’il reste incapable de se résoudre à ordonner une opération militaire de grande envergure pour réduire leurs attaques et mettre un terme à leur cycle meurtrier de tirs de barrage de roquettes, qui deviennent récurrents après quelques jours d’interruption, année après année. Et, ainsi, les tirs se poursuivent.

 

 

Les sources militaires de Debkafile révèlent que le chef des renseignements militaires égyptiens, le Général Mohamed al-Assad est entré en scène dimanche 11 novembre, pour tenter une médiation en vue d’une nouvelle trêve. Mais son travail a tourné court – non seulement en ce qui concerne sa capacité à réunir le gouvernement de Gaza et Israël autour d'une solution, mais également, lorsqu'il tâche de mettre sur la même ligne les factions rivales de Gaza en concurrence effrénée..

 

Le général égyptien sait, sur la foi des expériences passées, que le mieux qu’il puisse obtenir consiste en une trêve tacite et fragile, lors de laquelle le Hamas et Israël accèderaient en silence au principe de réciprocité : les deux camps doivent d’abord suspendre leurs tirs et si les Palestiniens reprennent le cycle de violence, Tsahal ripostera aussitôt.

 

Des accords similaires ont rarement tenu, par le passé, au-delà de quelques semaines, tout au plus. Mais, cette fois, de nouveaux éléments se sont immiscés dans le tableau. Le Premier Ministre du Hamas et son gouvernement, qui, jusqu’à présent, sont en place dans les différentes branches de l’activité militaire, ont décidé de jouer le jeu de la solidarité avec le Jihad palestinien consistant à tirer des missiles sur Israël.

 

Après tout, le mouvement islamiste Hamas se consacre, par sa charte, à la destruction d’Israël. Le point de vue prévalant à Washington, qui s’implique dans la quête d’une trêve, c’est que l’action de Haniyeh ne peut promettre plus que tout cessez-le-feu sera de courte durée, et qu’on peut le mesurer en jours plutôt qu’en semaines. Les dirigeants à Gaza sont convaincus qu’ils sont bien placés pour exploiter l’irrésolution du Premier ministre d’Israël, alors qu’il entre en campagne en vue de sa réélection (le 22 janvier 2013), et qu'ils peuvent, de cette façon, faire monter la pression sur Israël.

 

 

Mais Netanyahou doit prendre en considération un tout autre type de pression. La population forte d’un million d’habitants vivant dans le Sud d’Israël ne le laissera pas s’en tirer avec un arrêt temporaire et fragile des tirs de roquettes qui rendent leur vie insupportable. Ils pourraient lui faire chèrement payer son inaction au moment de déposer leurs suffrages dans l'urne [rappelons que le déclenchement de l'opération "Plomb Durci" n'a pas, pour autant, conduit à la rélection du gouvernement Olmert]. Netanyahou doit aussi prendre en considération qu’une opération massive de Tsahal risque de raviver deux autres fronts de guerre, si les alliés du Hamas, la Syrie et le Hezbollah libanais, se déicidaient à venir à son aide.

 

 

Concernant la Syrie, Israël a lancé un missile guidé Tamuz à 4 kms à l’intérieur de la Syrie, en guise d’avertissement à Damas qu’Israël ne tolérerait pas que des munitions en provenance de la guerre en Syrie continuent de s’abattre sur le Golan israélien. Il s’agissait d’un tir de sommation, après qu’un obus se soit abattu sur le Moshav Alonei Bashan. Les sources du renseignement de Debkafile révèlent que Damas a répondu par l’entremise des forces de maintien de la paix de l’UNDORF, en envoyant un message de réassurance affirmant que les débordements en Israël cesseraient. On a fait comprendre à Israël que la position du mortier, responsable des tirs d’obus perdus qui sont tombés dans le moshav, avait été réduit au silence.

 

 

Nos sources militaires remarquent que cette batterie a bien pu redevenir silencieuse, mais qu’elle n’a pas été retirée. En fait, elle reste sur la même position qu’auparavant. Par conséquent, elle reste prête à tirer, dans l’éventualité de la décision, à Damas, d’alimenter à nouveau les tirs d’obus contre Israël. Netanyahou garde l’œil grand ouvert sur ce secteur, tout autant que sur le front de Gaza.

 

http://www.debka.com/article/22518/What-keeps-the-Gaza-missiles-coming-Egypt-bids-for-a-truce-Netanyahu-undecided

 

DEBKAfile Reportage Spécial  11 Novembre 2012, 11:35 PM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski. 
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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:19

http://www.lorientlejour.com

 

Accrochages meurtriers entre les salafistes d’al-Assir et le Hezbollah à Saïda
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12/11/2012

Le ras-le-bol d’un vieil habitant de Saïda dont le domicile a été touché lors des accrochages entre les partisans de cheikh al-Assir et les militants du Hezbollah. Photo Ali Hashisho/Reuters
Le ras-le-bol d’un vieil habitant de Saïda dont le domicile a été touché lors des accrochages entre les partisans de cheikh al-Assir et les militants du Hezbollah. Photo Ali Hashisho/Reuters
LIBAN Des morts et des blessés.

UN DIMANCHE SANGLANT À SAÏDA
Le père d'une des victimes des violences entre les salafistes de cheikh Assir et des partisans du Hezbollah hurle sa colère, à Saïda, le 11 novembre 2012. REUTERS/Ali Hashisho

Les tensions accumulées à Saïda ont dégénéré hier en clash armé entre des partisans du Hezbollah et ceux du cheikh salafiste Ahmad al-Assir, détracteur acharné du parti chiite. Les accrochages ont éclaté dans le quartier d’al-Taamir (quartier fort du Hezbollah), à Aïn el-Héloué, à proximité du camp des réfugiés palestiniens. Les affrontements ont fait trois morts, dont deux parmi les gens d’al-Assir. Le premier à être tué, Loubnan el-Izza, se trouve être le garde du corps de cheikh al-Assir. Mais le ministre de l’Intérieur Marwan Charbel a précisé ensuite que cet homme est ingénieur et fils d’un lieutenant des Forces de sécurité intérieure qu’il connaît bien. « Il était proche du courant d’al-Assir mais n’était pas son garde du corps », a-t-il précisé. Le ressortissant égyptien Ali Charbini (16 ans) a également péri. Sept personnes ont par ailleurs été blessées, parmi lesquelles un cadre local du Hezbollah, Zeid Daher (grièvement blessé), et son second, un militant de la famille Dirani. 

Ultimatum

 
Dans les faits, les partisans du Hezbollah auraient refusé d’obtempérer à un ultimatum lancé par le cheikh Assir, leur demandant d’enlever toutes les affiches à la gloire du mouvement chiite, selon un correspondant de l’AFP présent dans la ville portuaire du Sud. Les partisans du cheikh sunnite auraient alors déchiré un portrait du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, déclenchant ainsi les affrontements avec les militants du Hezb.

 


Les violences se sont alors élargies. Des tirs ont été rapportés dans les environs du domicile de cheikh Maher Hammoud place al-Qods à Saïda, touchant également le restaurant de l’un des proches d’al-Assir sur la même place. Des tirs ont également été échangés dans le quartier de Abra, après la mort d’une troisième victime. Tout au long de l’après-midi, et jusqu’en début de soirée, les accrochages étaient ponctués de plages de calme précaire, au fur et à mesure que le déploiement de l’armée s’élargissait. Multipliant les patrouilles de blindés sur le terrain, l’armée a établi des barrages et bloqué la route menant à l’épicentre des heurts. Les unités militaires ont intensifié les perquisitions et les poursuites à la recherche des personnes impliquées. Les forces spéciales auraient, entre autres, encerclé la demeure du chanteur Fadl Chaker (récemment reconverti au salafisme, ayant pris part plus d’une fois aux manifestations menées par cheikh al-Assir), située avenue Nabih Berry, limitrophe de Haret Saïda.

Grève aujourd’hui
Le déploiement immédiat de l’armée a coïncidé avec l’appel au calme lancé par le Premier ministre Nagib Mikati, qui a enjoint au ministre de l’Intérieur de réunir d’urgence le conseil sécuritaire du Liban-Sud afin de ramener le calme après les heurts de Saïda. « J’appelle toutes les parties à l’autodiscipline et à empêcher tout acte susceptible de provoquer des incidents sécuritaires », a déclaré le Premier ministre. « Les forces sécuritaires protégeront les citoyens d’une manière très stricte et seront intransigeantes dans la poursuite des coupables », a-t-il encore prévenu.
Notons enfin qu’une altercation a opposé les partisans de cheikh al-Assir à des agents des Forces de sécurité intérieure, après que ces derniers eurent arrêté son fils, Omar al-Assir, pour conduite d’un véhicule muni de vitres fumées sans permis. Les partisans de cheikh al-Assir ont attaqué les gendarmes et libéré Omar par la force. Une source sécuritaire n’a pas voulu répondre à L’OLJ sur les circonstances de l’incident et son possible lien avec les affrontements de Taamir.


En attendant, les écoles et les commerces de Saïda ferment aujourd’hui leurs portes. Le Rassemblement de Saïda, réuni exceptionnellement à Majdelyoun à l’initiative de la députée Bahia Hariri, a appelé à la fermeture générale aujourd’hui, en guise de deuil.

 

Pour mémoire

El-Assir : Il faut une intifada contre les armes du Hezbollah


Charbel et el-Assir annoncent ensemble la levée du sit-in contre les armes à Saïda

 

Sous la tente d'el-Assir, à Saïda

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 20:26

L’incitation palestinienne: violation des normes juridiques internationales

Alan Baker

 

http://jcpa-lecape.org 

En novembre 2011, une conférence internationale s’est tenue à Jérusalem pour examiner les différents aspects de l’incitation à la haine contre l’Etat juif et ainsi vérifier le fondement de la composante du terrorisme définie comme crime international.

La conférence a traité des domaines suivants:

*l’incitation globale à travers les sites internet et les différentes  communications technologiques.

*l’incitation dans les écoles.

*l’incitation dans le contexte du Moyen-Orient.

*la contribution à l’incitation du génocide au Rwanda

*les aspects psychologiques de l’incitation.

La conférence s’est achevée par l’ébauche de l’adoption d’un projet d’une convention internationale. Elle aura pour but de combattre contre l’incitation au terrorisme et à la violence, et elle sera soumise au Secrétaire général des Nations Unies.

L’une des exigences essentielles pour la réalisation de la paix et le maintien de relations significatives entre les peuples consiste à instaurer un état d’esprit, une volonté psychologique, un respect réciproque  et une confiance mutuelle à tous les niveaux, au sein des dirigeants comme dans l’opinion  publique.

La paix ne peut être traduite seulement à travers la signature de traités ou d’accords mais devrait être gérée et nourrie sur tous les plans de la vie quotidienne.

Hélas, l’endoctrinement anti-israélien voire antisémite est  omniprésent dans toutes les couches de la société palestinienne. L’incitation à la haine du Juif et d’Israël a conduit inévitablement à la violence et à la terreur, et sape tout espoir pour aboutir  sincèrement à des relations de paix entre les deux peuples.

L’étendue de cette incitation a été bien résumée dans un document publié par le ministre israélien des Affaires étrangères.

Le système de l’éducation palestinienne, les médias, la littérature, les chansons, le théâtre, et le cinéma ont été mobilisés pour un endoctrinement anti-israélien extrême, qui parfois dégénère en un antisémitisme virulent. Cette incitation à la haine et à la violence est omniprésente en particulier dans la  bande de Gaza contrôlée par le Hamas. Elle existe dans les écoles maternelles et les jardins d’enfants, dans les mouvements de jeunesse, dans les écoles, les universités, dans les sermons des mosquées et dans les manifestations de rue.

L’incitation contre Israël a de nombreux visages mais elle débute avant tout par un déni total de l’existence même de l’Etat juif. Dans les cartes géographiques exposées dans les écoles et les universités le nom  d’Israël ne figure même pas ainsi qu’un grand nombre de ses villes et villages.

Des responsables palestiniens et dirigeants religieux nient souvent l’Histoire millénaire du peuple juif et son lien indéfectible à la terre d’Israël. En répudiant l’Histoire juive (le Nouveau Testament aussi), les dirigeants palestiniens font sans scrupule la promotion d’un récit falsifié qui rejette tout droit des juifs à leur patrie juive historique. Il va de soit que la paix ne peut être établie tant qu’il existe chez nos voisins  une négation totale du droit du peuple juif à son propre Etat-nation dans son pays natal.

L’incitation est également caractérisée par la glorification du culte de l’héroïsme des terroristes. Ainsi les acteurs des attentats suicides sont glorifiés par des chansons et vidéos. Les écoles, les rues, les places publiques et les équipes de football portent leurs noms, et leurs photos sont affichées dans tous les établissements et sur les murs et les façades des rues.

La documentation de l’utilisation de l’incitation à la haine par les autorités arabes de la Palestine mandataire dans les années 1920, 1929, et 1936, sont riches d’émeutes sanglantes, massacres et pogroms contre les Juifs.

Hajj Mohammed Effendi Amin el-Husseini, le grand Mufti de Jérusalem (1920-1930) fut l’un des dirigeants le plus influent du monde islamique. Il s’était aligné à Hitler et avait organisé des pogroms contre les Juifs vivant paisiblement à Jérusalem, Safed ou Hébron en causant sans distinction la mort de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants et en incendiant leurs magasins et leur demeures. Il fut à cet égard jugé et condamné par les Autorités britanniques.

Mais alors que l’incitation à la haine fut à l’époque locale et largement limitée, aujourd’hui à l’ère des médias et de l’internet, elle prend des dimensions démesurées et incontrôlables. Répandre et véhiculer des rumeurs infondées dans les villages et les petites localités ne sont plus nécessaires puisque la chaîne de télévision Al Jazeera existe et omniprésente dans tous les foyers. Elle est capable d’inciter des millions de téléspectateurs par des images et des reportages et des sermons destinés à soulever la colère et la haine, et provoquer des émeutes et des actes de violence, et  ce avec la bénédiction apparente des autorités religieuses. Cette incitation des temps modernes ne peut être tolérée et devrait être éradiquée par tous les moyens juridiques.

Actuellement, il existe une résolution au sein du Conseil de Sécurité de l’ONU, qui traite de l’incitation au terrorisme. Bien que la Résolution 1624 (2005) ne puisse être formellement et juridiquement considérée applicable à l’Autorité palestinienne, qui ne représente pas à ce jour  un Etat membre des Nations Unies, elle peut néanmoins être  indicative pour la communauté internationale et servir de base dans le processus de négociations éventuelles avec les dirigeants palestiniens.

En dépit de ses engagements et ses obligations internationales, l’Autorité palestinienne continue délibérément à utiliser un langage intentionné qui a pour but d’inciter la population, à travers la projection de la peur et de la suspicion, et des sentiments de méfiance, d’hostilité et de haine envers Israël et les Juifs.

Dans ce contexte, il est inadmissible qu’un Premier ministre palestinien écrase et piétine avec rage et devant un public en délire un drapeau israélien. Comment concevoir que des dirigeants palestiniens s’interrogent constamment et publiquement sur la légitimité même de l’existence d’Israël et son héritage juif dans la région. Pourquoi des  jeunes palestiniens depuis leur tendre enfance sont manipulés par un système éducatif officiel qui a pour objectif d’haïr les Juifs et de le considérer comme un ennemi et de glorifier tous ceux qui ont assassiné des Israéliens.

L’Autorité palestinienne devrait mettre en place un mécanisme public efficace et approprié au sein des infrastructures religieuses culturelles et éducatives pour surveiller et de prévenir toute incitation à la haine. Tout processus de paix ne pourrait être mis en œuvre que si les dirigeants palestiniens démontrent par leurs propres actes, leurs déclarations et par une  volonté sincère de mettre un terme définitif à l’incitation et respecter ainsi les engagements dans leurs accords signés avec Israël. Les dommages impliquent tous les domaines et les plans et il faudra probablement de nombreuses années et peut être une génération entière pour pouvoir remédier et réparer les dégâts.

Il est donc urgent de commencer dans ce sens dés aujourd’hui. Suite à  l’assassinat de toute une famille juive dans la localité d’Itamar, il est grand temps que les Palestiniens réalisent qu’ils ne peuvent plus jouer à un double jeu macabre. Rechercher  soi-disant la paix avec Israël et en même temps saper toute chance d’aboutir à la paix à travers une politique d’incitation publique et officielle à la haine du juif et aux actes terroristes.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 20:12

 

 

Liban : des heurts entre des factions sunnite et chiite à Saïda (sud)
dimanche 11 novembre 2012 - 17h23
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D’après l’agence SIPA, citant des responsables officiels de la sécurité, un échange de tirs entre des factions sunnite et chiite a fait un mort et au moins trois autres blessés dimanche dans le sud du Liban. Les affrontements entre des fidèles du cheikh sunnite libanais Ahmad Al-Assir et des membres du mouvement chiite libanais Hezbollah ont éclaté dans le port de Saïda, dans le sud du Liban, ont précisé des responsables de la sécurité sous couvert d’anonymat. Le garde du corps d’Ahmad Al-Assir a été tué dimanche dans la fusillade et parmi les blessés figure un chef du Hezbollah, selon ces sources. Le Liban fait face à un regain de violences entre factions musulmanes en raison du conflit civil qui sévit dans la Syrie voisine. Le mois dernier, le chef des services de renseignement libanais Wissam Al-Hassan avait été tué à Beyrouth dans une attaque à la voiture piégée. Lors de ses funérailles, des manifestants ont accusé la Syrie d’avoir commandité l’attaque.

De son côté, l’AFP fait état de deux morts « lors de ces affrontements armés entre partisans du cheikh Ahmed Al-Assir et ceux du Hezbollah près d’un camp de réfugiés palestiniens à Saïda ».

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 19:52

 

 

 

Le missile guidé de précision avancée Tamuz, développé par Israël. 

 

 

 

La situation sécuritaire d’Israël qui se détériore, est devenue éruptive simultanément sur deux fronts, dimanche 11 novembre. Tsahal a tiré un missile de précision guidé Tamuz contre la position d’un mortier à 4 kms à l’intérieur de la Syrie, à la suite d’un tir d'obus mortier perdu qui a frappé un poste de défense de Tsahal sur le Golan, à Tel Hazaka. C’était le quatrième incident lié à la violence transfrontalière, provenant du conflit syrien, en dix jours et la première fois qu’Israël ouvre le feu à travers la frontière du Golan, depuis la guerre de 1973. Le Tamuz est développé par Rafaël et opère à partir de véhicules de transport de personnel blindés Hafiz M-113.

 

 

Au même moment, sur le front sud, les Palestiniens ont tiré des missiles Grad depuis Gaza contre la ville de Beersheva, après avoir lancé un tir de barrage de 60 missiles en moins de 24 heures contre de multiples localités civiles d’Israël. Le Dôme de Fer a intercepté un de ces missiles. Quatre soldats israéliens ont été blessés samedi, dont deux gravement, par un missile anti-tank tiré contre leur jeep qui a pris feu. Quatre civils ont été blessés à l’intérieur de leur maison et hospitalisés dimanche.

 

Le tir lancé contre la Syrie est décrit par le porte-parole de Tsahal comme un avertissement à Damas, appuyant la mise en garde du Ministre de la défense Ehud Barak, la semaine dernière, affirmant que les débordements provenant de la guerre syrienne ne seraient plus tolérés et qu’ils provoqueraient une réplique militaire.

 

 

Le Commandement militaire d’Israël s’attend à ce que la confrontation sur le front de Gaza subisse une escalade. Les services d’urgence israéliens ont été élevés au niveau C de préparation maximale dans le Sud et également dans le nord, au cas où le Hamas poursuivrait son offensive de roquettes également contre le centre d’Israël.

 

 

 

http://www.debka.com/article/22516/Israeli-lawmaker-Gazan-Palestinians-now-firing-Hizballah-supplied-Katyushas-

 

DEBKAfile Reportage Spécial  11, Novembre 2012, 4:28 PM (GMT+02:00)

 

Adaptation : Marc Brzustowski.
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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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