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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 15:17

 

Ramadan : les gouvernements arabes en alerte

http://www.israelmagazine.co.il/

(confirmant :  Ramadan 2011-(1432) : début ou fin du bal masqué au « Printemps arabe » ?)

Date: dimanche 31 juillet 2011
Les gouvernements arabes se préparent à des tensions accrues durant le mois de Ramadan, qui commence demain et qui pourrait être le point culminant des contestations.
Ramadan : les gouvernements arabes en alerte

Le directeur du site internet islamonline Adbullah al-Amadi a déclaré que de tout temps, le Ramadan a été le mois des révolutions et des victoires. « Je pense qu’il va inspirer aux jeunes du Printemps arabe le désir de poursuivre leur combat contre l’injustice et la tyrannie », dit-il. Les rassemblements du vendredi pourraient bien se renouveler tous les jours pendant le mois le plus saint de l’islam. En Syrie, les opposants l’ont clairement annoncé sur Facebook. En Libye, les rebelles sont déterminés à continuer les combats malgré le jeûne. Au Yémen, les opposants au président Saleh vont reprendre le cours des contestations qui agitent le pays depuis février. En Egypte, où les Frères musulmans et les salafistes se sont livrés à une
démonstration de force vendredi, le gouvernement provisoire tente d’enrayer la rébellion en maintenant le pain notamment à bas prix. Un contrôle des prix est également exercé par le royaume saoudien, tandis que le président des Emirats arabes unis a ordonné que du riz soit
distribué gratuitement dans tout le pays durant la période.

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 09:16



 

 

Les promoteurs du terrorisme indignés par la tragédie Norvégienne….ou l'art du Cynisme !

Par Aschkel -  © 2011 www.aschkel.info

 

 

Voici donc les vrais connaisseurs et promoteurs du terrorisme qui se déclarent indignés par ce qui s'est passé en Norvège. Bien sûr, qui ne le serait pas !!!,  mais lorsque l'on sait que les tueries telles celle d'Itamar provoque l'hystérie dans les rues de Ramallah ou autres villes arabes avec feux d'artifices, que chaque attentat en Israël qui fauche des vies innocentes est fêté comme une victoire, que le Chef du Fatah lui-même Abou Mazen - Abbas, honore et glorifie les auteurs de carnages, on se demande ce que vautt leur consternation feinte.

On se souvient de la joie intense lors des attentats de New-York également

 

Mais comme il est écrit dans le communiqué - "Ces esprits malades ne devraient pas avoir notre place dans notre société". Espérons qu'ils savent encore réfléchir à ce qu'ils disent ! Sans quoi les têtes vont tomber à la direction de l'AP!

 

Aschkel

 

Le mouvement des Jeunes du Fatah' a publié une déclaration condamnant les attentats en Norvège.

"C'est avec consternation que nous avons été informés de la nouvelle dramatique, de cette terrible attaque terroriste contre un camp d'été connu de nos camarades"

 

Par le passé, le mouvement de la jeunesse du Fatah a pris part sur l'île d'Utoya près d'Oslo, où presque 100 personnes ont été tuées dans une fusillade sur l'île et lors d'une attaque à la bombe à Oslo.

 

"Le Fatah Jeunesse déclare sa consternation au sujet de l'attaque terroriste, il n'ya pas de mots pour décrire une attaque contre des personnes qui ont été nos compagnons dans notre lutte pour la libérté et l'indépendance. Très peu de gens ont été de notre coté autant que le peuple norvégien, et particulièrement nos camarades de l'AUF"


Nous savons que ceux qui ont été lâchement assassinés, sont des gens qui ont résisté pour les droits humains et nationaux du peuple palestinien à la fois en Europe et en visitant la "Palestine"

"Les jeunes du Fatah ont participé pendant près de 15 années au même camp d'été et notre jeunesse a bénéficié de l'apprentissage et du partage d'expérience sur la démocratie et au plaidoyer pour une paix juste"

"Nous espérons que les responsables de cette attaque terroriste criminelle seront traduits en Justice. Ces esprits malades ne devraient pas avoir place dans notre société"

 

 

http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=407665

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 22:36

 

 

Liban - Situation explosive 

 

 

 

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah avait exclu l'arrestation des quatre membres de son parti accusés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah avait exclu l'arrestation des quatre membres de son parti accusés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.

Des sources proches du Hezbollah ont accusé le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) de chercher à "enflammer" le Liban au lendemain de la confirmation des noms des quatre suspects du Hezbollah dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. Les sources n'ont pas pas exclu la publication de nouveaux noms de suspects en vue de créer une instabilité dans le pays.

 

 

Les sources ont affirmé au quotidien al-Charq al-Awsat que le juge de la mise en état, Daniel Fransen a ordonné la levée de la confidentialité relative aux charges pesant sur les quatre suspects Salim Ayache, Moustapha Badreddine, Hussein Anaïssi et Assad Sabra afin de "servir les intérêts américains". "Nous avons actuellement d'autres problèmes plus importants à régler, notamment la protection de nos ressources gazières", précisent ses sources au quotidien.

La télévision du parti chiite al-Manar a également affirmé que la décision de Fransen "n'apportait rien de nouveau" précisant que la publication des noms des quatre suspects du Hezbollah n'était que la copie conforme de ce qui a déjà été divulgué.

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) avait confirmé hier les noms des quatre suspects du Hezbollah visés dans son acte d’accusation et précisé quelles charges pèsent sur eux dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat en 2005 de Rafic Hariri. « Le juge de la mise en état, Daniel Fransen, a ordonné la levée de la mesure de confidentialité relative aux noms complets, pseudonymes, données personnelles et photographies des individus », indique ainsi le TSL dans un communiqué publié un mois après la divulgation des noms.

 

Geagea accuse Nasrallah d’« usurper le pouvoir »

 

Aux yeux du chef des FL, les propos du secrétaire général du Hezbollah sont un « début de danger réel » pour les ressources du Liban en hydrocarbures.

 

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, s’est élevé hier contre les propos tenus mardi par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui avait annoncé que ses combattants s’en prendraient aux installations pétrolières de ceux qui attaqueraient celles du Liban. M. Geagea a estimé que ces déclarations constituent un « début de danger réel » pour les ressources du Liban en hydrocarbures et a accusé le secrétaire général d’ « usurper le pouvoir ».
« Les Libanais avaient été réjouis de la découverte de gaz et de pétrole » au large des côtes du Liban et « les gouvernements successifs avaient commencé à mettre au point le nécessaire pour suivre ce dossier », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Meerab.


« Au cours des derniers mois, les choses se sont précipitées et le président de la Chambre, en particulier, s’est efforcé d’établir des contacts avec le représentant du secrétaire général de l’ONU, Michael Williams, pour parvenir à une solution au sujet de nos frontières maritimes, étant donné le litige entre Israël et le Liban au sujet de ces frontières », a-t-il ajouté, reconnaissant ainsi de manière implicite un rôle positif à Nabih Berry dans ce domaine.
« M. Williams a pu convaincre les Nations unies de la nécessité d’une intervention de la Finul pour aider à tracer les frontières maritimes et a pu également, lors d’entretiens avec des responsables américains, leur arracher un accord » à ce sujet, a-t-il relevé.
« L’important était de commencer à élaborer une solution et l’on peut dire quasiment que nous sommes presque parvenus à un début de solution », a-t-il dit.
Abordant le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah, M. Geagea a indiqué être d’accord avec de nombreux points soulevés par ce dernier au sujet des ressources du Liban en hydrocarbures. « Sayyed Hassan a dit qu’il faisait entièrement confiance au gouvernement dans le suivi de ce dossier. Moi-même j’étais l’une des nombreuses personnes au sein du 14 Mars à avoir dit que nous étions derrière le gouvernement à ce sujet, et cela en dépit de notre opinion négative à l’égard de ce cabinet et de sa politique », a-t-il rappelé.
« Cependant, a-t-il ajouté, lorsque sayyed Hassan dit que “si quelqu’un touche à nos installations, nous nous attaquerons aux siennes” , ce point particulier porte en lui de grands dangers sur lesquels le silence n’est pas permis. »
« Qui donc a chargé sayyed Nasrallah de s’occuper lui-même des droits et des intérêts économiques des Libanais ? Les hydrocarbures sont-elles une affaire privée concernant un parti déterminé ? Pourquoi alors y a-t-il des élections au Liban ? Pourquoi existe-il un président de la République, un Premier ministre ? Mais, à votre avis, y a-t-il vraiment un président de la République, un gouvernement ? » s’est interrogé le chef des FL.
« C’est aux institutions légales de l’État libanais qu’il revient de défendre les droits des Libanais », a-t-il poursuivi. « Si ces mêmes propos avaient été tenus par le chef de l’État, le Premier ministre ou le ministre de la Défense, cela aurait été normal. Mais sayyed Hassan ne sait-il pas qu’il n’a pas été chargé par le peuple libanais de défendre ses intérêts et qu’il existe un gouvernement et une Chambre des députés ? Naturellement, il le sait, et malgré cela, il se comporte ainsi. Cela veut simplement dire qu’il se considère comme le dépositaire de l’autorité véritable au Liban. »
« Et puis, où est notre intérêt dans cette escalade ? a continué M. Geagea. Est-il logique que, d’un côté, MM. Mikati et Berry négocient avec les Européens et les Américains, et que, de l’autre, sayyed Hassan déclenche l’artillerie ? »
« Si, au moins, il avait dit que l’armée libanaise riposterait à une agression israélienne contre nos installations, ses propos auraient été acceptables. Car, le cas échéant, ce ne serait pas à sayyed Hassan de riposter, mais à l’armée libanaise. Cela suffit de réduire ainsi l’armée. Sayyed Nasrallah usurpe le pouvoir et rue dans les brancards pour jouer un rôle déterminé alors que le peuple libanais et les institutions refusent cela », a-t-il souligné.
En fait, a-t-il encore dit, « les propos de sayyed Hassan transposent les intérêts économiques du Liban dans l’aire de la confrontation entre l’Iran, d’une part, et la communauté arabe et internationale, de l’autre. Or, en cas de conflit entre l’Iran et Israël, la communauté internationale soutiendrait Israël. Au lieu de redoubler d’efforts pour maintenir le dossier des hydrocarbures dans son volet économique, nous l’arrachons à son cadre naturel et nous le mettons dans une position perdante ».
« Notre cause est gagnante parce qu’elle se fonde sur la science et sur des données bien établies que nul ne peut ignorer, mais à condition que la pièce soit jouée sur son théâtre naturel. Or, ce qu’a dit sayyed Hassan constitue un début de danger réel sur les ressources en hydrocarbures du Liban », a-t-il fait valoir, avant de juger que le Liban « ne saurait continuer sur cette voie en l’absence d’autorité aux mains de l’État ». 

 

lorientlejour

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 22:33


Liban - Une bonbonne de gaz explose  dans le fief du 'Hezbollah...et règle des comptes !

 

 

Liban : l’explosion de Roueïss est "peu accidentelle", et la victime est "peu ordinaire" samedi 30 juillet 2011 - 04h17
Logo MédiArabe.Infomediarabe

L’explosion qui a eu lieu la nuit dernière vers 23h00 (heure de Beyrouth) au 11ème étage d’un immeuble jouxtant le stade des Martyrs (du Hezbollah) à Roueïss, dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, est officiellement d’origine accidentelle. Officiellement, c’est une bonbonne de gaz qui a explosé et provoqué un important incendie (lire nos informations ici). Selon le Hezbollah, qui a bouclé le quartier, une personne a été blessée dans cet accident. Mais des témoins cités par plusieurs médias libanais affirment avoir entendu deux explosions, à 9 minutes d’intervalles. Selon plusieurs journaux édités à Beyrouth, ce matin, l’explosion n’est pas liée au gaz et ne serait pas accidentelle. La personne tuée ne serait pas non plus un civil inconnu, mais un membre du Hezbollah.

A ce stade, aucune information n’a filtré concernant l’identité de la victime. Mais il se murmure qu’il pourrait s’agir d’une élimination pure et simple d’un témoin encombrant pour le Hezbollah, élimination maquillée par l’explosion du gaz. Ce témoin pourrait ainsi être impliqué dans les nombreuses affaires qui embarrassent le Hezbollah (comme notamment le Tribunal international et l’assassinat de Rafic Hariri, l’attentat contre la FINUL, ou encore les trafics de drogue et les vols avec violence qui deviennent une spécialité du parti de Dieu, ou enfin dans les détournements d’argent...).

L’explosion « peu accidentelle » de cette nuit et la victime « peu ordinaire » rappellent « l’accrochage banal entre deux alliés », qui a eu lieu à Borj Abi Haïdar en août 2010, opposant le Hezbollah au mouvement islamiste pro-syrien Al-Ahbache et qui s’est révélé une couverture pour éliminer Mohammed Fawwaz, un responsable du Hezbollah qui intéressait le Tribunal international, et qui avait été interrogé par les enquêteurs autour de son rôle présumé dans l’attentat contre Rafic Hariri (pour rappel, cliquez ici pour lire nos informations sur l’élimination de Fawwaz)

Les prochains jours livreront sans doute les secrets de la seule bonbonne de gaz qui explose accidentellement à travers le Liban, et qui tue par hasard un membre du Hezbollah !

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 13:00

 

 

Ce texte est, à l'origine, une réponse à l'article de : http://www.terrepromise.net/?p=12996

 

Alain Juppé considère comme “UN PROBLEME” le fait qu’Israel soit un état JUIF ; ce qu”en pensent DAPHNA POZNANSKI, GIL TAIEB, PHILIPPE KARSENTY

On note une relative harmonie des positions défendues par les trois candidats, qui critiquent la posture allusive, mais non moins scandaleuse, du Ministre des Affaires étrangères de la France. Philippe Karsenty est, comme toujours, incisif dans sa condamnation d'une injonction conforme à la rhétorique traditionnellement anti-juive du Quai. On relève, également, l'attitude remarquablement bipartisane de Dafna Poznanski-Benhamou, qui réagit en tant qu'Israélienne, et non, en fonction du programme d'un Parti. Gil Taïeb est, également, au diapason.

 

Par contre, on ne peut que "s'étonner" du refus de Mme Valérie Hoffenberg de débattre, voire de se démarquer (mais il ne faut pas rêver) de ces propos qui mettent en cause l'existence même d'un Etat juif dans la région. Qui ne dit mot consent. Cette "discrétion" visant à ménager sa carrière, aux yeux de ses employeurs, risque de discréditer le sens de sa candidature, quant aux questions essentielles qui préoccupent les électeurs franco-israéliens, lors des rendez-vous de septembre : lorsque l'AP tentera son coup de force devant l'ONU (reconnaissance unilatérale visant à faire pression sur Israël, jusqu'à sa "disparition" :  ICI ).

 

"Deux Etats pour deux peuples", la sémantique taqqiyesque du Quai d'Orsay


par Yosef Kutner, vendredi 29 juillet 2011, 11:51


Mon respect pour Alain Juppé et les spécialistes de la sémantique au Quai d'Orsay est monté encore d'un cran.

Quand la France, par la voix de son Ministres des Affaires Etrangères, a évoqué la nécessité de reconnaître l'état d'Israël comme l'état-nation du peuple juif et bien sûr la future Palestine comme l'état-nation du peuple palestinien, on aurait pu penser qu'un grand pas en avant avait été fait.

 

Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, ce sont les propos contradictoires du même Alain Juppé quelques jours auparavant. Comment, disait-il, pouvait-on considérer Israël comme "l'Etat Juif" alors qu'il a des citoyens arabes ? Ce faisant, il commettait la même erreur que d'habitude en considérant que "Juif" signifie "de religion juive" alors qu'il signifie simplement "du peuple juif". Il est clair que toutes les religions sont admises en Israël et qu'il n'y a aucune discrimination légale en ses citoyens juifs, arabes ou autres. Il n'en va absolument pas de même dans les pays musulmans, comme chacun peut le constater: si les musulmans y ont moins de droit que les arabes israéliens, les autres religions y sont encore plus mal servies.

 

Pourquoi donc cet apparent revirement à 180 degrés ?

 

Eh bien, là encore, il s'agit d'un revirement purement sémantique. Israël est l'état-nation du peuple juif comme le Liban était l'état d'une majorité arabe chrétienne. On a pu constater que cet état de fait était quelque peu volatile. A quoi sert donc de nier ce fait ? Autant accorder à Israël cette petite concession sémantique qui ne présage pas d'un avenir plus sombre où la minorité arabe serait devenue une majorité ou tout du moins une minorité fragilisant le gouvernement démocratique d'Israël.

 

D'un autre côté, la France sait pertinemment que la création d'un 'état palestinien' de plus (la Jordanie étant le premier d'entre eux) entraînerait le nettoyage ethnique de toute sa surface, comme c'est déjà le cas à Gaza et en Jordanie. Abbas l'a affirmé haut et fort, et il est considéré par la France comme 'modéré' !

 

Donc deux états pour deux peuples, mais le premier état devra être partagé, et encore c'est temporaire, alors que le second sera immédiatement "judenrein".

Après la rhétorique des "frontières de 1967" -- qui ne sont en fait que la ligne d'armistice de 1949, dite "Ligne Verte" -- la France nous propose un Etat d'Israël qui certes héberge temporairement le peuple juif mais qui sera réduit à 18% de la Palestine du Mandat Britannique, avec une capitale coupée en deux comme au bon vieux temps de Berlin Est et Ouest, et des frontières parfaitement indéfendables. La 'Palestine' aura elle peut être trois états: la Jordanie, la Judée Samarie et Gaza, tous devenant aussi ingouvernables que les états arabes de la région et qui ne tarderont pas à trouver une victime expiatoire à leurs troubles internes.

 

Chapeau bas M. Juppé ! Quant à moi, j'attends toujours et encore la reconnaissance de Jérusalem comme capitale indivisible de l'état d'Israël, la nécessité de négocier les frontières avec les 'Palestiniens', les Syriens, etc.

Et surtout, j'attends la fin de la politique arabe de la France, qui n'a apporté que des malheurs aux peuples de la région.

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 11:01

Shaath, Palestinien “modéré” (entre guillemets) démontre en quoi une paix véritable est impossible aujourd’hui

 

27 juillet 2011 - 9:49 pm - par Barry Rubin

 

Par Barry Rubin

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

 

Avec l’aimable autorisation de Yeru Aharoni

Directeur des Publications/Rédacteur en chef du

Global Research in International Affairs (GLORIA)

Center Interdisciplinary Center

 

Abbas-et-la-Israel-detruit.jpg

Abbas inaugurant la "carte de la Grande Palestine, éradiquant Israël...

 

Nabil Shaath a donné une interview fascinante et d'une grande acuité, qu’il vaut la peine d’analyser. Mais, tout d’abord, rappelons-nous que Shaath n’est pas n’importe qui.

Il est, soi-disant, l’archétype du Palestinien modéré. Il fut un temps où les médias occidentaux ridiculisaient une déclaration israélienne affirmant qu’il restait secrètement affilié au Fatah. Lorsqu’Israël accepta de négocier avec des Palestiniens n’appartenant pas à l’OLP, l’OLP mit son nom en avant, bien qu’elle sache pertinemment qu’il ne correspondait pas au profil. Les garants du processus de paix se moquèrent alors du refus d’Israël de l’accepter comme tel.


Depuis 1994, il s’est retrouvé à plusieurs postes de haute importance. Des militants du Fatah qui critiquaient la corruption sous Yasser Arafat, l’ont accusé, de façon crédible, d’avoir détourné beaucoup d’argent de l’Autorité Palestinienne, pour sa famille et lui-même.

Quoi qu’il en soit, il est raisonnable de désigner Shaath comme étant un modéré, puisque n’importe qui, au sein des cercles dirigeants de l’Autorité Palestinienne reste plus modéré que le directoire du Fatah. Et c’est bien ainsi que Shaath s’est présenté dans une interview du 13 juillet 2011:


Nabil Shaath: La reconnaissance d’un Etat [palestinien] … rendra beaucoup de choses possibles dans l’avenir. Eventuellement, nous pourrons signer des accords bilatéraux avec d’autres états, et cela nous renforcera pour pouvoir exercer des pressions sur Israël. Au bout du compte, nous voulons exercer des pressions contre Israël, dans le but de le forcer à nous reconnaître et pour qu’il quitte notre pays. Ceci est notre objectif de long terme ».

En d’autres termes, l’objectif n’est absolument pas de parvenir à un accord avec Israël, mais bien d’obtenir une reconnaissance de la part des autres pays, qui feront alors pression sur Israël et le forceront à donner à l’AP ce qu’elle veut. (De façon incidente, c’est tout à fait la stratégie de Yasser Arafat, depuis 30 ans, bien qu’il employait, à l’époque, un plus haut degré de violence pour alimenter ce processus).

 

Mais, que peut bien vouloir dire la phrase “quitter notre pays”, comme représentant “un objectif de long terme”? Est-ce que « quitter notre pays » veut, juste, dire : la Bande Occidentale –Judée-Samarie- et Jérusalem-Est (les lignes d’avant 1967, sans le moindre accord d’échange mutuel) ou, est-ce que cela signifie rayer Israël de la carte et le remplacer par un Etat arabo-musulman ? Cela reste ambigu, n’est-ce pas ? Aussi, peut-être qu'à ce stade, Shaath reste ce qu’on peut appeler un modéré (comme l’a vanté sa publicité dans les médias occidentaux)?. Sur ce point, également, Shaath nous apporte quelques précisions utiles :

 “[La récente proposition française, plutôt amicale envers les Palestiniens, généralement] a critiqué la notion « d’Etat juif » et elle représente une autre formulation qui est, pour nous, toute aussi inacceptable : deux états pour deux peuples. Les Israéliens peuvent bien se décrire comme un « Etat pour deux peuples », mais, en ce qui nous concerne, nous serons un seul Etat pour un seul peuple. Cette histoire de « deux Etats pour deux peuples » signifie qu’il y aura un peuple juif ici, et un peuple palestinien par là. Nous n’accepterons jamais cela… Nous ne sacrifierons pas les 1, 5 million de Palestiniens détenant la nationalité israélienne à l’intérieur des frontières de 1948, et nous ne serons jamais d’accord avec une clause empêchant les réfugiés palestiniens de retourner dans leur pays d’origine ».

En d’autres termes, l’un des dirigeants de l’Autorité Palestinienne parmi les plus importants et considéré comme relativement modéré, s’oppose à une solution à deux Etats. En premier lieu, il y aura un Etat palestinien « pour un seul peuple », qui sera un Etat arabe et musulman. Mais il n’y aura jamais de reconnaissance d’Israël en tant qu’Etat juif, parce que cela impliquerait une situation de paix permanente. Shaath et, de façon quasiment unanime, le cercle dirigeant palestinien, se projettent vers une seconde phase, durant laquelle « les Palestiniens ayant la citoyenneté israélienne » et, en supplément, « ceux de retour… dans leur pays », parmi les réfugiés palestiniens, transformeront Israël en partie palestinienne arabo-musulmane de la (Grande) Palestine.

Il s’agit, tout simplement, d'une reformulation de la solution « en deux étapes », adoptée par l’OLP, il y a plus de 40 ans. On ne constate aucun progrès réel en 40 ans, en dépit de tous les désastres et des leçons potentielles que l’histoire a enseignées aux Palestiniens !  J’ai toujours été très sceptique, en ce qui concerne le processus de paix, mais je ne me rappelle pas avoir jamais lu quelque chose d’aussi clair qui m’ait démontré à quel point il s’agit d’une chimère,  puisque même Shaath l’affirme de façon complètement transparente, alors que s’il y a bien quelqu’un dont on aurait pu espérer qu’il soit favorable à la solution à deux Etats, ce ne pouvait être personne d’autre que lui.

Qui, lisant et comprenant ce que Shaath est en train de dire, pourrait encore croire que la paix est à portée de main et que les dirigeants palestiniens sont avides de parvenir à une solution à deux Etats?

Incidemment, Shaath ne fait jamais que refléter avec exactitude ce que la plupart des Arabes – y compris ceux qu’on considère comme relativement modérés- pense de la politique étrangère américaine. Ils perçoivent Obama comme un faible : « Le Président Obama ne fera pas trop sentir sa présence au cours des 14 mois à venir… Dit en termes pratiques, les Etats-Unis ne jouent plus du tout un rôle important au Moyen-Orient, quoi qu’ils refusent de le reconnaître et de l’accepter comme tel… Les Etats-Unis n’ont pas de présence réelle (au M-O) ».  

Cette remarque est, tout autant, dévastatrice. Mais, encore une fois, peut-on croire qu’elle soit répercutée, un jour, dans la plupart des mass-media ? Admettons que vous devriez vous féliciter de lire PajamasMedia [et lessakele/aschkel.info/ pour la VF!] !

 

 Barry Rubin est directeur du Centre pour la Recherche Globale en affaires internationales (GLORIA) et éditeur du journal : la revue des Affaires Internationales et du Moyen-Orient (MERIA). Ses derniers ouvrages sont « le lecteur israélo-arabe (7è édition), La longue guerre pour la liberté : la lutte arabe pour la démocratie au Moyen-Orient (Wiley), ainsi que La vérité sur la Syrie (Palgrave-McMillan). Le site internet du Centre GLORIA est à l’adresse : http://www.gloria-center.org et celle de son blog, Rubin Reports, à :http://www.rubinreports.blogspot.com.

 

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 19:52

 

Le texte qui suit ne vise qu'à expliquer la disposition en cascade des conflits en Asie Mineure et Proche-Orient.


 

Il illustre que l'arrogance d'Erdogan est sans limite et qu'il passe les 3/4 de sa diplomatie à exiger des excuses des parties qu'il se choisit comme adversaire, au moindre mot ou moindre geste. Ceci se rattache à l'idéologie néo-ottomane qui l'anime à l'encontre de son environnement.

Ceci relativise les problèmes récurrents qui l'opposent, nécessairement, à Israël, mais aussi bien, à la Grèce, l'Arménie ou toute autre entité en recherche d'indépendance culturelle et politique. 

 

Il existe d'autres territoires disputés : "l'Arménie occidentale", Chypre, avec lesquels se débat l'idéologie grand-turque.

(Cet article a été repris et signalé, depuis chez www.aschkel.info, par : http://www.armenews.com/article.php3?id_article=71956 ; voir en bas de l'article, renvoi de lien)

 


Erdogan exhorte Sarksyan (Arménie) à présenter ses excuses pour ses remarques sur l’occupation turque



Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info


 

Mercredi 27 Juillet 2011 / TODAYSZAMAN.COM,

 

           

 

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Le Premier Ministre Recep Tayyip Erdoğan et le Président Azerbaijanais Ilham Aliyev ont tenu des entretiens à Bakou, mercredi.

 

Le Premier Ministre turc Recep Tayyip Erdoğan a déclaré à Bakou que le Président arménien Serzh Sarksyan devrait présenter ses excuses pour avoir interpellé les élèves des écoles à propos de l’Est de la Turquie comme étant un territoire occupé.

 

S’exprimant lors d’une conférence de presse avec le Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, Erdogan a affirmé que les remarques de Sarksyan ne conviennent pas, de la part d’un homme d’Etat et les a qualifiées « d’erreur historique » que devrait être corrigée.

Lorsqu’un étudiant l”a interpellé, au cours d’une cérémonie, à l’issue d’un concours littéraire, pour savoir si les Arméniens seront capables de récupérer leurs “territoires à l’Ouest”, avec le Mont Ararat, Sarsyan a déclaré : « Ce sera la mission de votre génération ».

Les Arméniens attachent une grande importance historique et culturelle au Mont Ararat, sur la frontière Est de l’actuelle Turquie, autour duquel on pense que les Arméniens ont, à l’origine, adopté le Christianisme comme religion officielle, en 301 de l’ère ordinaire.

Sarksyan a affirmé que sa génération avait rempli sa tâche en « obtenant le retour » du Karabakh, une partie de ce qu’il a appelé « notre mère-patrie ». Le Nagorno-Karabakh est un territoire azerbaïdjanais qui est actuellement sous occupation arménienne.

Les dirigeants des deux pays se sont rencontrés des dizaines de fois pour trouver une résolution à un conflit ancien de plusieurs décennies, mais ont échoué à assurer un accord de paix. L’Arménie occupe actuellement 20% des territoires de l’Azerbaïdjan, dont sept provinces adjacentes, peuplées par des gens d’ethnie azérie.

Le Ministère turc des affaires étrangères a, également,  condamné avec force, mardi, les propos de Sarksyan, stigmatisant sa déclaration comme relevant « d’un comportement hautement irresponsable ».

La Turquie et l’Arménie ont pris part, il y a deux ans, à une tentative avortée visant à enterrer les hostilités par la signature de protocoles bilatéraux de normalisation des relations, pour établir des relations diplomatiques, qui comprenaient également une ouverture de la frontière turco-arménienne au bout de deux mois, si les protocoles étaient ratifiés par les parlements des deux pays.

Erdogan a déclaré que l’attitude de Sarksyan relevait d’une provocation et d’une tentative d’inciter la jeunesse à la haine, qui, a-t-il affirmé, conduira la jeunesse arménienne vers « l’obscurité ». « Il ne peut y avoir de diplomatie de cette façon. Sarksyan a commis une très grave erreur… et doit présenter ses excuses », a ajouté Erdogan.

Tout en fustigeant, aussi, l’Arménie pour ne pas affirmer un rôle constructif dans le cadre des pourparlers de paix au sujet de Nagorno-Karabakh, rdogan a soutenu que l’Azerbaïdjan travaille pour la paix et fait montre d’une attitude positive face aux discussions de paix. Aliyev et Sarksyan se rencontrent régulièrement, la plupart du temps sous les auspices de la Russie, afin de trouver un compromis durable au conflit du Nagorno-Karabakh, mais les dirigeants ont échoué, jusqu’à présent, à faire des progrès raisonnables.

Le groupe de Minsk de l’’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), mandaté pour superviser les discussions de paix a déclaré qu’il n’y avait eu que des progrès modiques au cours de la dernière rencontre des dirigeants à Kazan, le mois dernier.

Aliyev a aussi déploré les propos de Sarksyan et déclaré que les Arméniens devraient se réveiller “de leur rêve pour accéder à la vraie vie ». Il a réaffirmé la propriété azerbaïdjanaise du Nagorno-Karabakh et que les paroles de Sarksyan affirmant qu’il récupérerait ce qu’il (Aliyev) a désigné comme des « terres turques historiques » ne faisaient que démontrer la mentalité d’occupation (des Arméniens), ajoutant que tout se passait comme si l’Arménie pensait avoir déjà réglé le problème du Nagorno-Karabakh à sa façon. « L’Azerbaïdjan récupérera ses territoires, que ce soit par des moyens pacifiques ou militaires », a prétendu Aliyev.

A Erevan, l’adjoint au Ministre des affaires étrangères d’Arménie, Shavarsh Kocharyan a rejeté les interprétations selon lesquelles les paroles de Sarksyan signifiaient qu’il encourageait les étudiants à récupérer l’Est de la Turquie, affirmant que ses propos avaient été sortis de leur contexte.

“”Je pense que les Turcs ont fait en sorte de ne pas prendre connaissance de la totalité du texte, interprétant les propos du Président hors de leur contexte. La déclaration de Serzh Sarksyan est sérieuse et raisonnable. La seule raison pour laquelle la Turquie refuse de percevoir le sens derrière ce qu’il dit, c’est tout simplement que son pays n’en a pas besoin », a rectifié Kocharyan, selon les dernières informations publiées sur le portail de l’agence de presse arménienne www.panarmenian.net , mercredi soir.   

Le site internet a également rappelé la totalité du texte de la réplique du Président à l’étudiant qui l’interrogeait pour savoir si le retour de “l’Arménie de l’Ouest” avec le Mont Ararat s’avérerait possible à l’avenir : “cela dépend de vous et de votre génération. Je pense que ma génération a rempli la tache ui nous incombait ; lorsque cela s’est avéré nécessaire au début des années 1990, de défendre une partie de notre patrie –le Karabakh- face à l’ennemi, nous l’avons fait. Je ne dis pas cela pour embarrasser quiconque ; mon point de vue est que chaque génération est face à ses propres responsabilités et qu’elles doivent être accomplies avec honneur »’.

Lorsque les journalistes ont demandé au Président azerbaïdjanais s’il accorderait une exemption de visa de longue durée aux nationaux turcs, Alyev a affirmé que son pays n’y est pas encore prêt, tout en remerciant la partie turque d’avoir unilatéralement ajusté les demandes de visa émanant des citoyens azerbaïdjanais. Les nationaux azerbaïdjanais peuvent, désormais,  séjourné  librement en Turquie et resté dans le pays pour une durée de plus de 30 jours.

Lorsqu’on lui a demandé si l’Azerbaïdjan avait d’ores et déjà établi sa feuille de route, sur des sujets tels que la reconnaissance de la République Turque du Nord de Chypre (RTNC), en cas d’échec des pourparlers de paix visant à réunifier l’île, Aliyev a répondu que ce n’était pas chose facile. « Il existe également un problème au Nagorno-Karabakh. J’espère que ce conflit sera résolu un jour », a prudemment déclaré Aliyev, faisant ainsi référence à la vulnérabilité de son pays s’il devait reconnaître la Chypre Turque, à cause des pressions de l’Union Européenne.

Avant que le Plan Annan ne soit soumis à referendum, et alors qu’il était en visite en Turquie en 2004, le Président azerbaïdjanais Aliyev avait affirmé que son pays prendrait en considération la reconnaissance d’une Chypre turque, si les Chypriotes grecs disaient « non » au plan de l’ONU en vue de la réunification l’île divisée depuis longtemps [ l’occupation turque de 1974]. Cependant, le bloc de 27 pays (l’UE) avait mis l’Azerbaïdjan sous haute pression, pour qu’il ne reconnaisse pas la RTNC, le menaçant alors de reconnaître symétriquement la république auto-déclarée du Nagorno-Karabakh, un territoire azerbaïdjanais disputé par l’Arménie au début des années 1990.

Des spéculations ont aussi circulé et prétendu que les représentants grecs à Chypre et la Grèce eux-mêmes avaient envoyé une note à l’Azerbaïdjan, le menaçant de reconnaître les Nagorno-Karabakh si l’Azerbaïdjan reconnaissait la Chypre turque.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 18:06
L'armée de l'Egypte s'accroche au pouvoir

par Daniel Pipes


16 juillet 2011


http://fr.danielpipes.org/blog/2011/07/armee-de-egypte-saccroche-au-pouvoir

Version originale anglaise: Egypt's Military Holds onto Power
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert


Soyez le premier de vos amis à indiquer que vous aimez ça.

J'ai soutenu depuis le renversement de Hosni Moubarak en février (1) que ce fut un coup d'Etat militaire contre la perspective de voir le fils de Moubarak prendre le pouvoir et (2) que la hiérarchie militaire avait l'intention de se maintenir au pouvoir. Sur ce dernier point je l'ai écrit en avril: «Les militaires se sont trop bien habitués au pouvoir et à la belle vie pour renoncer à ces avantages . Qu'il s'agisse d'éliminer Moubarak, de jeter ses fils en prison, d'interdire son ancien parti politique, de changer la constitution, ou de réprimer la différence d'opinion, les militaires feront tout ce qu'il faut pour garder le pouvoir. »

Un article important dans le New York Times d'aujourd'hui, "L'armée d'Egypte prend des mesures pour se tailler un rôle en béton au gouvernement" par David D. Kirkpatrick explique simplement comment le Conseil suprême des Forces armées a tout planifié pour conserver son pouvoir - en anticipant la constitution:

Une réunion du Conseil suprême des Forces Armées d'Egypte (لمجلس الأعلى للقوات المسلحة)

L'armée a annoncé mardi qu'elle envisageait d'adopter une «déclaration de principes de base» pour régir la rédaction d'une constitution. ... Cela précisera le rôle des forces armées dans le gouvernement civil, protégeant le budget de la défense contre la possibilité d'un examen public ou parlementaire et protégeant les énormes intérêts économiques de l'armée. Des projets sont à l'étude qui tendraient à donner à l'armée un large mandat pour intervenir dans la politique égyptienne afin de protéger l'unité nationale ou le caractère laïc de l'Etat. ... Bien que la déclaration proposée peut protéger les libéraux d'une constitution dominée par les islamistes, cela pourrait également limiter la démocratie en protégeant les militaires d'un contrôle civil complet.

Pour ceux d'entre nous qui s'inquiétèrent d'une potentielle domination islamiste, ce sont de bonnes nouvelles: «L'annonce de la déclaration est un échec pour les Frères musulmans, le groupe islamiste considéré comme le groupe le mieux organisé d'Egypte et la plus redoutable force politique. Il était sur le point d'occuper un rôle majeur dans le nouveau Parlement, et donc dans la rédaction de la nouvelle constitution. " Mais pour les libéraux, ce sont de mauvaises nouvelles:

Les manifestants sont retournés à la place Tahrir avec une fréquence croissante pour exprimer leurs demandes, aboutissant à une semaine d'occupation rivalisant avec les jours de la révolution. ... Les manifestations sont de plus en plus en train de viser l'armée. Jeudi, une coalition de 24 groupes politiques et de cinq candidats à la présidentielle a approuvé un appel lancé par les jeunes leaders de la contestation pour que les militaires cèdent plus de pouvoir à un gouvernement civil dès maintenant plutôt que d'attendre les élections. Les chefs militaires semblent de plus en plus exaspérés.

En d'autres termes, c'est comme d'habitude. Toute cette excitation sur «Égypte Nouvelle, Ere nouvelle » n'a vraiment pas donné grand-chose. Cela dit, je continue d'être impressionné par l'esprit Tahrir et j'espère qu'il rejoindra un jour les allées du pouvoir.

Thèmes connexes: Égypte Il est permis de reposter ou de faire suivre ce texte pour autant qu'il soit présenté dans son intégralité et accompagné de toutes les informations fournies à propos de son auteur, de sa date et son lieu de publication et de son URL originale.

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 12:39
Le Proche-Orient a besoin d'une paix sincère, non d'un mirage diplomatique

Point de vue | LEMONDE | 27.07.11 | 13h25   •  Mis à jour le 27.07.11 | 14h32

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/07/27/le-proche-orient-a-besoin-d-une-paix-sincere-non-d-un-mirage-diplomatique_1553329_3232.html

par Yossi Gal, ambassadeur d'Israël en France

"Je vous promets qu'Israël ne sera pas le dernier pays à accueillir l'Etat palestinien à l'ONU. Il sera le premier." Cette déclaration du premier ministre israélien devant le Congrès américain en mai, quant à la reconnaissance d'un Etat palestinien issu de pourparlers, est une nouvelle preuve de l'engagement d'Israël pour la paix.

Depuis plus de deux ans, Benyamin Nétanyahou a fait le choix, un choix sincère, de se déclarer publiquement en faveur de la création de deux Etats pour deux peuples. Nous sommes persuadés qu'il est possible de concilier les aspirations palestiniennes avec les intérêts sécuritaires israéliens. Israël ne s'oppose pas à la création d'un Etat palestinien. Au contraire.

La question n'est donc pas celle du principe mais du chemin pour y parvenir. Le problème qui se pose à Israël aujourd'hui n'est plus de savoir si un Etat palestinien autonome doit coexister au côté d'Israël. La question est plutôt de savoir à quoi cet Etat va ressembler. Va-t-il regarder vers le futur et travailler à créer une société pacifiée, juste et moderne, à laquelle nous aspirons tous ? Ou au contraire va-t-il serenfermer dans une espèce de frénésie fanatique et destructrice et dérober au peuple palestinien le fragile espoir d'un avenir meilleur ? Pour parvenir à la paix, il faut choisir la voie de la paix. Il appartient aux Palestiniens de démontrer au monde, et avant tout à eux-mêmes, qu'ils n'ont pas fait le choix de la guerre.

La paix ne peut être que le fruit de négociations et de dialogue entre deux parties qui ont décidé de lier leurs destins et de construire l'avenir ensemble. Nous ne sommes parvenus à la paix avec la Jordanie et l'Egypte que par des négociations directes. Imposer un fait dont nul ne sait s'il est basé sur une intention sincère n'est, à mon sens, pas un acte de paix et n'est dans l'intérêt de personne - y compris évidemment pas dans celui des Palestiniens.

Une action unilatérale viendrait également à l'encontre des principes définis par le Quartet. En 2003, la communauté internationale a établi trois principes qui stipulent, entre autres, le respect de tous les accords signés entre l'Autorité palestinienne et Israël. Si nous demandons au Hamas de respecter ces conditions, il va sans direque l'Autorité palestinienne doit les respecter aussi. Cette initiative palestinienne à l'ONU, coûte que coûte, en représenterait une violation flagrante.

Nous avons, avec les Palestiniens, un objectif commun. Israël a fait le choix d'accepter le principe de deux Etats nations pour deux peuples. Un Etat juif au côté d'un Etat arabe palestinien. Cet "Etat juif" est mentionné dans la résolution 181 de l'ONU depuis novembre 1947. Cet Etat fut rêvé par le peuple juif durant des siècles.

Israël sera le premier à reconnaître un Etat palestinien pacifique et progressiste. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Nous n'avons pas même la certitude, ou plutôt nous n'avons pour toute certitude que le refus constant de la part des Palestiniens de la reconnaissance de l'Etat juif.

Le fait que les Palestiniens aient décidé de mettre un terme à des années de négociations, réclamant le "droit au retour" de leurs réfugiés en Israël, ne peut que nous faire douter davantage de leur volonté réelle de reconnaître Israël en tant qu'Etat du peuple juif. Le droit au retour doit se faire, de la façon la plus logique, la plus sensée, dans les frontières de l'Etat palestinien nouvellement créé. Suivant la logique palestinienne, il y aurait donc un nouvel Etat palestinien indépendant mais avec des réfugiés qui viendraient s'installer dans cet "autre Etat", Israël ?

Les Palestiniens jouent aujourd'hui un jeu dangereux. Ils attisent les attentes et les espoirs du peuple palestinien, lui faisant croire à toutes sortes de mirages, dont celui de l'ONU. A quoi ressemblerait le Moyen-Orient s'il devenait le terrain de décisions unilatérales ?

Il existe un débat interne au sein du gouvernement palestinien. De hauts responsables palestiniens sont conscients que cette voie unilatérale n'est peut-être pas une option souhaitable et doutent, comme de nombreux pays, de la sagesse de cette initiative à l'ONU. La coopération sécuritaire et économique avec Israël, qui a contribué à l'éclosion d'une économie prospère en Cisjordanie ces dernières années, pourrait elle aussi être remise en cause.

Notre région vit une période d'espoir et d'incertitude. L'enjeu devrait être pour nous tous de soutenir et de renforcer les forces du progrès contre celles de l'intégrisme. Le printemps arabe a dévoilé au monde la nature barbare des régimes de Mouammar Kadhafi et de Bachar Al-Assad. Il a aussi présenté le visage de cette jeunesse arabe, luttant avec un courage extraordinaire, inimaginable, pour une vie meilleure et la liberté de mettre son dessein en accord avec le destin de son pays.

Une reconnaissance unilatérale n'est rien de plus que le mirage d'une victoire diplomatique qui ne fera pas avancer la paix mais au contraire n'aura pour résultat que de nous en éloigner encore davantage. Le temps est facteur de risques dans notre région. Revenir à la table des négociations, au plus tôt et sans conditions préalables, devrait être la priorité absolue.

Article paru dans l'édition du 28.07.11
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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 11:56

Saeb-EREKAT--Autorite-palestinienne.jpg

Autorité palestinienne - Chantage sur chantage !!!

 

Aschkel&Gad

Autorité palestinienne – Saëb Erekat déclare : “C’est la faute des Etats-Unis, si l’Autorité Palestinienne est démantelée, car ils refusent de reconnaître un état unilatéral indépendant!”.

  

Chantage sur chantage, ou l'art de se moquer du monde

  

Bien, alors reprenons !

  

L'Autorité palestinienne décide de ne pas négocier avec Israël, cela tout le monde le sait.

Elle emploie tous les stratagèmes possibles et inimaginables pour ne pas s'assoir à la table des négociations, tout le monde le sait encore.Une fois il faut geler les constructions dans les localités juives ; Israël courbe l'échine et consent un gel de 10 mois, les arabo-palestiniens refusent toujours. Dès la fin du gel, l'AP reprend ses accusations et dit qu'elle ne négociera pas tant qu'il n'y pas un gel total de la construction ; vient alors le chantage de la déclaration unilatérale.

“Les Israéliens refusent de négocier, donc nous irons devant l'ONU!” (dixit Abu Mazen). Puis vient l'accord avec les terroristes du 'Hamas qui, eux, plus francs quant à leur but que les corrompus et menteurs professionnels de l'Autorité palestinienne, reconnaissent... seulement vouloir détruire Israël.

Les Américains menacent de couper les vivres pour montrer leur désaccord sur ce rapprochement 'Hamas-Fatah. Vient alors la “pire crise financière de tous les temps”, au sein de l’Autorité, accompagnée de graves accusations de corruption.

  

Mah'moud Abbas déclare à tout-va, durant sa tournée européenne, qu'il se voit contraint de s'adresser à l'ONU, du fait du refus des Israéliens d'accepter des concessions innaceptables sans contrepartie, évidemment.

  

Le parrain mafieux Saëb Erekat s'énerve alors, et accuse, cette fois, les Occidentaux de vouloir saboter tous efforts de paix.

  

Mais quand donc quelqu'un se lèvera et dira à ces maîtres-chanteurs ca suffit, “on ne chante plus” !?

 

http://www.haaretz.com/print-edition/news/erekat-palestinian-authority-cannot-exist-without-independent-state-1.375258

 

Saëb Erekat menace : « Il faut démanteler l’Autorité palestinienne et jeter les clés au visage des Américains » / Barak Ravid – Haaretz

 

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

 

 

mardi 26 juillet 2011

Le chef du département des négociations de l’Autorité palestinienne, Saëb Erekat, s’en est pris avant-hier violemment aux Etats-Unis et à Israël, au cours d’une rencontre fermée au public avec plus de quatre-vingt-dix ambassadeurs palestiniens réunis à Istanbul. Saëb Erekat a affirmé que, si les Etats-Unis continuent à freiner l’initiative palestinienne à l’ONU, il faudra œuvrer au démantèlement de l’Autorité palestinienne. « Abou Mazen doit leur jeter les clés à la figure », a-t-il déclaré.


Des orateurs qui se sont exprimés lors de cette conférence, Erekat a été parmi les plus virulents. « Si les Etats-Unis veulent que l’Autorité palestinienne continue d’exister, le prix est la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-est pour capitale », a-t-il déclaré selon le journal al-Ayam. « Mais si les Etats-Unis opposent au Conseil de sécurité leur veto à l’entrée de la Palestine à l’ONU, utilisent l’aide économique accordée à l’Autorité pour faire du chantage politique et laissent tous les pouvoirs à Israël, j’estime que l’Autorité palestinienne n’a plus lieu d’exister ».

Saëb Erekat a appelé à réexaminer le processus de paix que l’OLP mène depuis vingt ans face à Israël. « Laisser la situation telle qu’elle est aujourd’hui sera fatal à la question palestinienne. L’Autorité palestinienne a une mission : l’indépendance. Mon avis personnel est que, si l’Autorité ne peut obtenir l’indépendance, il est préférable qu’elle n’existe pas ».

Saëb Erakat a demandé aux ambassadeurs palestiniens d’organiser de grandes manifestations des communautés palestiniennes à travers le monde le jour où la demande sera déposée à l’ONU et le jour où le président de l’Autorité palestinienne, Abou Mazen, s’exprimera devant l’assemblée générale de l’ONU.

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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