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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 14:54

 

 

 

 

 

Victoire : L’ONU fait marche arrière et condamne Richard Falk

Les défenseurs de Falk se déchaînent:
« UN Watch a fabriqué la preuve, et devrait prendre garde »

 

Bonnes nouvelles: grâce à un tollé déclenché par UN Watch, le Secrétaire général Ban Ki-moon - après avoir initialement refusé d'agir - a finalement consenti à la demande de UN Watch et condamné l’expert onusien sur la Palestine Richard Falk pour avoir justifié l’attentat terroriste à Boston comme une forme de « résistance » contre les péchés de l'Amérique et d'Israël. En conséquence de cela, UN Watch est désormais sous attaque.

Voici comment tout cela s’est produit.


La semaine dernière :
Richard Falk - que UN Watch a fait expulser du groupe Human Rights Watch en décembre, mais qui reste encore en service au Conseil des droits de l’homme de l'ONU - a publié un article rejetant la faute des attentats de Boston sur le « projet américain de domination mondiale ».

Pire encore, Falk écrit que
: « [tant] que Tel Aviv aura le soutient de l'establishment politique américain, ceux qui veulent la paix et la justice dans le monde ne devraient pas rester tranquilles ».


Voici un rapporteur spécial de l'ONU qui dit aux victimes de Boston qu'ils ont eu ce qu'ils méritaient et que l'Amérique et Israël sont à blâmer. Et pourtant, l’ONU a gardé le silence. Le Conseil des droits de l'homme est demeuré muet.

Son Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, était silencieuse. Les collègues universitaires de Falk se taisaient. Le monde est resté coi.

Lundi : UN Watch a rompu le silence. Dans une lettre to UN chief Ban Ki-moon and U.S. Ambassador Susan Rice, we exposed Falk’s despicable remarks; spotlighted its ignominious messages; and demanded action.

détaillée adressée au chef de l'ONU Ban Ki-moon et à l'Ambassadrice américaine Susan Rice, l’Organisation a exposé les remarques ignobles de Falk, identifié ses messages ignominieux et exigé une réaction.

UN Watch a fait parvenir l'histoire à des milliers de journalistes dans le monde entier, lancé une avalanche de communiqués de presse, de déclarations, billets de blog et présenté les faits sur Twitter, Facebook et YouTube.

Ceci fut la réponse immédiate du porte-parole de Ban Ki-moon : « Le Secrétaire-général ne l’a pas nommé et n'est pas responsable de ses opinions ». L'ONU refusait d'agir. Personne ne voulait assumer la responsabilité.

Mardi: UN Watch a intensifié la campagne en dénonçant le silence de M. Ban, en soulignant que le chef de l'ONU avait condamné un quidam aux États-Unis qui avait insulté l'islam, mais refusait de faire la même chose lorsqu’une figure majeure de sa propre organisation insultait l’Amérique.

Des journalistes à l'ONU, dont en chef de file, le reporter de Fox News Jonathan Wachtel, ont pressé le Secrétaire-général de faire une observation. Encore une fois, le porte-parole de Ban Ki-moon , a refusé en soutenant que « Richard Falk parle indépendamment ... il est libre de dire ce qu'il veut dire ». L'ONU se braquait.

La campagne de UN Watch commençait toutefois à porter ses fruits. Des articles furent publiés dans des journaux juifs et des blogs à travers le monde entier, dans le National Post canadien et dans l’agence de presse italienne ANSA. L’affaire fit l’objet d’articles et de débats télévisés à Fox News, et le Wall Street Journal publia une chronique intitulée « What the Falk ?».

À 15h00, la mission américaine à l’ONU a condamné publiquement les remarques «provocatrices et offensantes » de Falk et l '« absurdité » de son poste d’expert des droits de l'homme à l'ONU. « Quelqu'un qui crache pareil vitriol n'a pas sa place à l'ONU » a déclaré Mme Rice dans un message Twitter rapidement adopté par l'ancienne ministre des Affaires étrangères espagnole, Ana Palacio.

L'histoire se propagea davantage, notamment dans le premier site de nouvelles Politico, le Nederlands Dagblad, l'Agence de presse du Koweït, et bien d'autres.

Mercredi :  Face à la pression croissante, l'ONU a finalement fait marche arrière. Face à la pression croissante, l'ONU a finalement fait marche arrière. A 12h07, prenant la parole à la conférence de presse quotidienne, le porte-parole de Ban Ki-moon a annoncé : «Le Secrétaire général rejette les propos de M. Falk [qui] ''portent atteinte à la crédibilité et au travail'' des Nations unies».

L'histoire a maintenant prit des proportions virales avec des titres mondiaux de l'Associated Press et de Reuters : « Le chef de l'ONU gronde un envoyé pour avoir insinué que la politique américaine a provoqué l’attentat de Boston».

La mission britannique a fustigé les « remarques antisémites » de Falk, en soulignant que c'était la troisième fois qu’elle se voyait obligée de le condamner. 

  Le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird a dénoncé « des propos antisémites mesquins» et appelé à son expulsion de l’ONU. « Les Nations unies devraient avoir honte d’être associées à un tel individu » a-t-il encore ajouté.

Les défenseurs de Falk, furieux contre UN Watch, ont commencé à se rallier et à se déchaîner contre l’Organisation dans de longs manifestes. « UN Watch fabrique la preuve incriminante », clame un titre sur Mondoweiss, l’un des principaux sites anti-Israël. « UN Watch ferait bien de prendre garde», prévient le titre d'un essai de Jeremy Hammond, l'éditeur de l'article de Falk.

Pourquoi sont-ils tellement furieux ?

Parce que grâce à la pression de UN Watch, leur héro, le détracteur le plus vicieux de l’Amérique, d’Israël et de la société démocratique occidentale a été exposé, dénoncé et couvert de honte par des dirigeants mondiaux, y compris par le chef de l'Organisation des Nations unies lui-même. Et ce à juste titre.

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à Genève, en Suisse. UN Watch ne reçoit aucune aide financière d’organisations ou de gouvernements.
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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 07:13

 

 

Briefing UN Watch
Dernières nouvelles en provenance de l'ONU

26 février 2013 

 

       Lien direct à ce briefing

Un chercheur de l'ONU commente une session onusienne sur Israël qui n'a jamais eu lieu
Par Hillel Neuer

Nicola Perugini, un chercheur de l'ONU pour l'UNESCO et l'UNIFEM (le Fonds de développement des Nations unies pour la femme), dans les territoires palestiniens, et qui a des fonctions académiques pour le programme Al Quds du Bard College, ainsi qu’à l'Institut d’études avancées de Princeton, devrait être démis de ses fonctions, tant auprès de l’ONU que de ses postes universitaires, pour motif d'incompétence totale.

Son article fait le compte rendu d’une session de janvier 2013 du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies consacrée aux colonies israéliennes qui n’a jamais eu lieu :

· Fin janvier, la 22ème session du Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH) s’est concentré sur la « situation des droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes … »

· « La session a salué le rapport factuel produit par une organisation internationale sur les implications des colonies israéliennes … »

· « La séance a marqué un nouveau chapitre dans la chaîne des condamnations émises par des organismes internationaux de lutte contre les violations par Israël des droits de l'homme et du droit international... »

· « Israël s’est « isolé de façon préventive en boycottant cette session du CDH … »

· « La session n'a pas été une bonne publicité pour Israël … »

· «Le fait qu’Israël a boycotté cette 22ème session ne devrait pas nous surprendre. Les manœuvres sont aussi des armes de cet Etat, et non pas simplement une arme du faible.»

Sauf que la session dont parle Perugini ne pouvait se concentrer sur quoi que ce soit, elle ne pouvait saluer aucun rapport, ni ouvrir un nouveau chapitre, ni avoir été boycottée par qui que ce soit, et encore moins avoir créé une mauvaise publicité pour Israël, pour la simple et bonne raison que cette session n'a jamais existé.

Perugini, l'expert consultant et chercheur dans les territoires palestiniens pour deux importantes agences de l'ONU, semble avoir mélangé trois choses complètement différentes pour en faire une bouillie géante qui est le fruit de son imagination : (a) le rapport sur les implantations, (b) une « Réunion périodique d’examen universel » axée sur Israël, sans aucun lien avec la 22ème session, (c) et la 22ème session elle-même, qui débute lundi 25 février.

L'incident met en évidence la mauvaise qualité des bourses d'études qui sont accordées, ainsi que le mépris pour les faits qui caractérise une grande partie de la propagande anti-israélienne produite par de nombreux chercheurs qui rédigent des rapports de l'ONU sur Israël, y compris le rapport Goldstone.

Est-ce que l'UNESCO et l'UNIFEM divulgueront les sujets palestiniens qui ont été traités par Perugini ?

Est-ce là le genre de qualité - médiocre - des bourses que le Bard College tente de promouvoir durant son université d'été palestinienne ?
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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 17:02
Redéfinir la pertinence entre les donateurs occidentaux et les révolutions

 

http://www.lorientlejour.com/

   
Karine JAMMAL | 04/02/2013

Il faudrait passer de « l’exception arabe » et du « sujet passif » à une « République place Tahrir », symbole de la détermination des citoyens arabes à faire tomber des dictateurs.  Amr Abdallah Dalsh/Reuters
Il faudrait passer de « l’exception arabe » et du « sujet passif » à une « République place Tahrir », symbole de la détermination des citoyens arabes à faire tomber des dictateurs.  Amr Abdallah Dalsh/Reuters
TABLE RONDE La transition démocratique est un long processus qui demande de la patience et une très bonne connaissance du terrain. Grâce au Carnegie Middle East Center, Kawa Hassan et Rami Khouri reviennent sur la relation entre donateurs et révolutions.

Avant que les révolutions ne débutent dans la région, la relation entre les donateurs occidentaux et les acteurs régionaux était basée sur une surestimation de l’État et une sous-estimation des sociétés civiles arabes en tant que partenaire viable pour la réforme. Reconnaître l’impact de la société civile durant ce passage entre dictature et démocratie demande un important effort de patience, ce que les donateurs occidentaux doivent encore réaliser s’ils veulent avoir un impact positif sur les changements au Moyen-Orient.


C’est pour discuter de cette relation que Kawa Hassan, gestionnaire de connaissance à Hivos aux Pays-Bas, et Rami Khouri, directeur de l’Institut Issam Farès à Beyrouth, ont été invités par le Carnegie Middle East Center.

 

Pour Kawa Hassan, la terminologie est très importante, de ce fait le mot révolution est plus important que printemps. « L’appellation printemps arabe est superficielle pour quelque chose d’aussi fondamental. Elle donne l’impression de référer à une courte période de transition qui va laisser la place à une autre saison », souligne ainsi le chercheur. 

 
Il rappelle par ailleurs qu’avant les révolutions, les chercheurs analysaient le rôle de l’État et négligeaient la société. « Les acteurs externes qui font la promotion de la démocratie ciblaient la société civile “formelle”, telles des ONG sur les droits de l’homme, de la femme, les syndicats... Il y avait un réel manque de connaissance, d’abord sur le contexte dans lequel opéraient ces acteurs de la société civile, ensuite sur la complexité des changements sous les régimes autoritaires », insiste M. Hassan.

 


Au cours de ses recherches, Kawa Hassan a remarqué que ces régimes autoritaires avaient reconfiguré leur relation avec leur société, s’appropriant des discours démocratiques et cooptant d’importants segments de la société civile, dans une stratégie qu’on pourrait appeler de « l’autoritarisme amélioré ».


Parallèlement, il ne faut pas oublier que dans la plupart des pays arabes, les ONG ont besoin d’un accord préalable des autorités pour exister. Rami Khouri précise que les États accueillent avec grand plaisir ces organisations puisqu’elles les soulagent dans plusieurs domaines, notamment au niveau social (s’occuper d’enfants ou de vieilles personnes dans le besoin, ouvrir des écoles là où il y a un manque d’éducation...). M. Khouri rappelle néanmoins « que souvent, à la tête de ces ONG, se trouvent des personnes proche des autorités, ce qui pousse à se poser la question : où va l’argent des donateurs ? Est-ce vraiment les gens qui sont dans le besoin qui reçoivent l’aide ? ». 

Pourquoi n’a-t-on rien vu venir ? 
Par ailleurs, alors que « l’autoritarisme amélioré » faisait son chemin, les donateurs internationaux étaient déconnectés entre les résultats de leur projet et l’impact sur la société, influençant leur vision du Moyen-Orient, ce qui ne leur a pas permis de prévoir les révolutions. Pour Kawa Hassan, il y a trois raisons à cela : tout d’abord, il y a eu une surestimation de l’État, ensuite, l’Occident a sous-estimé le rôle de la société. Il n’a pas vu plus loin que « l’autoritarisme amélioré » et a oublié la capacité de la société à combattre l’État. Enfin, il a négligé les impacts irréversibles d’une triple révolution invisible de l’éducation, du genre et de la conscience politique dont la région est témoin depuis 50 ans.
« La participation massive des jeunes, en particulier des filles, aux études supérieures et l’échec de l’État à répondre à leurs attentes ont accru leur conscience politique », souligne M. Hassan. « La révolution en Tunisie a commencé parce que des citoyens en colère ont réalisé que leur État était faible », indique M. Khouri de son côté, ajoutant qu’ils « ont réalisé avoir perdu leur humanité à cause de leur propre société ».
Pour M. Hassan, il y a deux paradigmes de changement : le premier, une promotion de la démocratie par les donateurs occidentaux pour accompagner la transformation de la société initiée et déterminée par les peuples de la région. Le second est un changement symbolique ; il faudrait passer de « l’exception arabe » et du « sujet passif » à une « République place Tahrir ». « Cette “République” symbolise la détermination des citoyens arabes à faire tomber des dictateurs, à l’unité entre chrétiens et musulmans, à la responsabilisation des femmes (même si, dans certains pays, il y a eu un revers de situation juste après la révolution) et à la participation de laïcs et de religieux », explique M. Hassan.


Malgré les défis intimidants et certains revers, Hivos estime que les donateurs occidentaux doivent réaliser que les révolutions, par nature, sont contagieuses. Ils ne doivent pas sous-estimer la détermination des populations à se battre pour négocier de nouveaux contrats sociaux, destinés à être inclus dans un système politique et économique responsable.
Pour cette stratégie de reconception, Hivos estime que les donateurs occidentaux doivent accepter que leur impact sur ces transitions soit limité et, par conséquent, leurs contributions modestes. 
Dans ce Moyen-Orient changeant, les donateurs doivent réexaminer leur rôle et révolutionner leurs opinions sur un changement à long terme significatif. 

Six principes
Pour ce faire, Kawa Hassan indique que les donateurs occidentaux doivent prendre en considération six principes stratégiques.


Tout d’abord, la connaissance. La plupart du temps, le travail et l’analyse sur la démocratie et les droits de l’homme concernant les pays du Sud sont produits par l’Occident et pas assez par les locaux. Les donateurs doivent travailler avec des think tanks des pays concernés qui ont une meilleure connaissance du terrain.


Le deuxième point reprend le premier. Pour comprendre le contexte dans lequel les transitions ont lieu, il faut se baser sur les connaissances de la région et cerner ce qui est vraiment attendu et les besoins requis.


Troisièmement, la patience. Le changement prend du temps, il n’y a pas de raccourci. Bien sûr, les donateurs sont confrontés à un dilemme, ils doivent rendre des comptes, mais un équilibre devrait être trouvé pour ne pas brusquer les choses.


Quatrièmement, écouter et comprendre les acteurs locaux. M. Hassan a donné l’exemple de Abdel Basset Ben Hassen, président de l’Institut arabe pour les droits de l’homme en Tunisie, qui a fait la remarque suivante : « Celui qui veut comprendre les vrais besoins des Tunisiens ne doit pas rester à Tunis, mais se rendre à la campagne, à la rencontre de la population. »


Cinquièmement, l’engagement. Les donateurs occidentaux doivent dialoguer avec les islamistes qui sont des acteurs sociaux importants. M. Hassan rappelle que « le processus est plus important que les acteurs ». Rami Khouri explique pour sa part que de nouveaux groupes émergent, mais ces derniers vont et viennent. « Les islamistes en Égypte étaient plus forts juste après la révolution que maintenant, souligne-t-il. Ils sont plus faibles aujourd’hui. Personne en Égypte n’a l’expérience de la contestation de rue, que ce soit les islamistes, les gauchistes, l’armée, l’opposition, les jeunes... Ils sont en train d’apprendre. C’est un processus extraordinaire. »


Enfin, les donateurs doivent prendre en considération l’instrumentalisation politique de leur donation et les suspicions face à cet argent. Même si les régimes autoritaires sont tombés, les vieilles habitudes se perdent difficilement. Ainsi, les activistes et/ou les associations qui reçoivent de l’argent étranger se trouvent taxer d’agents de l’Occident, ce dernier voulant conspirer contre le pays en se cachant derrière cet argent.


Rami Khouri va plus loin encore, insistant que « les donateurs ne peuvent pas aider le prisonnier et la prison en même temps ». Il donne ainsi l’exemple d’un projet pour aider les jeunes à voter en Tunisie sous Ben Ali, alors qu’à l’époque, les élections étaient truquées. « La société arabe a des préjugés sur le rôle des donateurs, qu’ils soient occidentaux ou arabes (comme le Qatar ou l’Arabie saoudite », craignant qu’il n’y ait « un agenda politique derrière la générosité », ajoute pour sa part Ibrahim Saif, associé au Carnegie.


Par ailleurs, M. Khouri rappelle que le processus de démocratisation n’est qu’à son début: « Pas tous les pays vont réussir ; comme lorsque l’URSS a éclaté, certains pays sont plus démocratiques que d’autres. Mais ce qui a pour sûr changé, c’est le vote du citoyen, désormais sa voix se fait entendre. À ce niveau, l’éducation est très importante, les citoyens vont apprendre la notion de souveraineté et la définition de l’État. »
Les donateurs doivent donc prendre en considération tous ces éléments et « ne doivent pas réduire la région à des îlots thématiques », conclut Kawa Hassan.

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 08:55

 

Les régimes issus du printemps arabe oublieux des droits de l’homme...
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01/02/2013

RAPPORT DE HRW L’ONG constate « la percée de partis islamistes qui menacent d’utiliser la religion pour supprimer les droits des femmes, des dissidents ou des minorités », affirmant qu’ils sont « incompatibles avec l’islam ou la culture arabe ».

Deux ans après l’espoir suscité par le printemps arabe, les nouveaux régimes qui ont vu le jour s’affranchissent trop souvent du respect des droits de l’homme et le défi est maintenant de bâtir des démocraties souscrivant à ces principes, a prévenu hier Human Rights Watch (HRW).


« Il s’avère finalement que la chute des dictateurs était peut-être la partie la plus aisée » des soulèvements en chaîne au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qui ont vu tomber les uns après les autres des gouvernements autoritaires. « Le plus difficile est de remplacer des régimes répressifs par des démocraties respectueuses des droits de l’homme », a souligné Kenneth Roth, directeur exécutif de l’organisation de défense des droits de l’homme, en présentant à Londres son rapport 2013.

 

Human Rights Watch constate ainsi « la percée de partis islamistes qui menacent d’utiliser la religion pour supprimer les droits des femmes, des dissidents ou des minorités », affirmant qu’ils sont « imposés par l’Occident » et « incompatibles avec l’islam ou la culture arabe ».

 

Le cas de l’Égypte, secouée par une nouvelle vague de violences dans le sillage du deuxième anniversaire de la révolte qui a renversé Hosni Moubarak, est, à ses yeux, emblématique de la difficulté de faire respecter les droits de l’homme dans une région en pleine mutation.

 
Sa nouvelle Constitution, rédigée par une commission dominée par les islamistes et contestée par l’opposition, contient des « dispositions vagues » sur la liberté d’expression, la religion ou la famille qui « ont de dangereuses implications pour les droits des femmes et l’exercice des libertés sociales ».

 


En Libye, fragilisée par la faiblesse de ses structures étatiques, héritage du pouvoir personnel du colonel Mouammar Kadhafi, les nouvelles autorités peinent à contrôler les groupes armés formés pendant le conflit et les milices qui contrôlent plusieurs régions commettent de « graves violences en toute impunité ».

 
Deux ans après la chute de Kadhafi, « des milliers de personnes » sont toujours détenues soit par le gouvernement, soit par ces milices, sans perspective de jugement pour l’instant, note le rapport.


La situation en Syrie, en proie depuis près de deux ans à la guerre civile, est aussi au centre des préoccupations d’HRW. Les forces gouvernementales sont responsables de « crimes contre l’humanité » et des « crimes de guerre » et certaines forces de l’opposition de « graves exactions », notamment des « actes de torture » et des « exécutions sommaires ».

 
L’organisation estime que le déferrement du cas syrien devant la Cour pénale internationale par le Conseil de sécurité de l’ONU aurait un effet dissuasif et assurerait un « début de justice » aux victimes. Et elle déplore que beaucoup de gouvernements occidentaux, qui disent pourtant soutenir cette mesure, n’aient pas fait suffisamment pression sur la Russie et la Chine, alliés indéfectibles de Damas, pour qu’elles cessent de faire barrage à une telle mesure.


L’émergence dans la région de véritables démocraties respectueuses des droits de l’homme passe aussi par la mise en place d’institutions de gouvernance efficaces, de tribunaux indépendants et d’une police professionnelle, souligne l’organisation.

 
Mais la difficulté de la tâche ne saurait justifier « l’aspiration à un retour de l’ancien ordre établi », prévient HRW qui demande aux autres pays d’user de leur influence et de ne pas « fermer les yeux face à la répression », même si c’est « commode sur le plan politique ».

 
Le soutien de l’Occident aux droits de l’homme et à la démocratie au Moyen-Orient « s’est révélé pour le moins inégal lorsque des intérêts pétroliers, des bases militaires ou les relations avec Israël étaient en jeu », ne manque pas de rappeler par ailleurs l’ONG.

(Source : AFP)

 

Pour mémoire


Après le printemps arabe, un nouvel élan pour le jihadisme

 

La psychologie des foules du printemps arabe

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 20:21
Syrie : le bilan s’élève à 60.000 morts
mercredi 2 janvier 2013 - 16h11
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Rome- Plus de 60.000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit syrien à la mi-mars 2011, a annoncé mercredi le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme. Le Haut-Commissariat comptabilisait une liste de 59.648 personnes tuées en Syrie entre le début du conflit et fin novembre 2012. « Étant donné que le conflit s’est poursuivi sans relâche depuis la fin novembre, nous pouvons supposer que plus de 60.000 personnes ont été tuées jusqu’au début 2013 », a déclaré la Haut-Commissaire de l’ONU, Navi Pillay. (Europe1).

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:06

 

 

     Lien internet à ce briefing

 

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ONU: un bouquet d’artifice à la fin de l’année

Editorial du Président du CRIF & membre du Conseil d'Administration de UN Watch

UN Watch nous rappelle que l’Assemblée générale de l’ONU au cours de la session 2012 a passé 26 résolutions condamnant pour son action un pays particulier. La Syrie, l’Iran, la Corée du Nord et la Birmanie ont été une fois la cible de critiques. Israël l’a été 22 fois (85% des résolutions).
« L’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël »
Rien que dans la journée d’hier, bouquet d’artifice de fin d’année, l’Assemblée générale a adopté contre Israël 9 résolutions portant sur les droits des Palestiniens, sur la responsabilité d’Israël dans les « extrêmes difficultés économiques dans les territoires occupés » ou sur l’obligation d’Israël de « rendre le Golan à la Syrie » (une demande tragiquement cocasse dans la conjoncture actuelle).

Alors même que l’armée syrienne venait de bombarder un camp de réfugiés palestiniens au sud de Damas, lançant des missiles sur des mosquées, entrainant la fuite de milliers de personnes, l’Assemblée générale de l’ONU n’a pas jugé utile de s’exprimer.

Certains anti-israéliens particulièrement obsessionnels prétendent qu’on ne parle jamais des Palestiniens : opinion qui m’a toujours semblé saugrenue en pensant au silence sur les territoires dans le monde où se produisent à large échelle massacres et exactions. Mais finalement, il y a du vrai dans ce qu’ils disent : l’Assemblée générale de l’ONU ne s’intéresse aux Palestiniens que dans l’exacte mesure où cela lui permet de condamner l’État d’Israël. Condamner le régime syrien pour ses crimes contre des réfugiés palestiniens bouleverserait des alliances et des équilibres. Aucun risque lorsqu’il s’agit d’Israël: trouver une majorité ne prête à aucune discussion.

Richard Prasquier
Président du CRIF
______
 

Lettre ouverte grâce à laquelle Human Rights Watch a démis de son conseil l’officiel onusien antisémite Richard Falk

La lettre suivante a été envoyée le 17 décembre à Kenneth Roth, directeur exécutifde Human Rights Watch.Le jour d'après, Human Rights Watch expulsait Richard Falk - partisan notoire du Hamas, conspirationniste des attaques du 11 septembre et antisémite - d'un de ses comités prestigieux, ayant joué un rôle clé dans travail global de cette organisation.
 
 
Kenneth Roth
Directeur général

Human Rights Watch

350 Fifth Avenue, 34e étage

New York, NY 10118-3299

États-Unis d'Amérique 


17 décembre 2012

Cher M. Roth,

Nous sommes choqués de découvrir que Richard Falk, l’officiel onusien dont les remarques antisémites et les théories du complot sur le 11-septembre ont été condamnées par le Premier ministre britannique David Cameron, l'ambassadrice américaine Susan Rice, le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et le Haut Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, est membre du conseil de votre organisation.


En légitimant ce raciste et cet ennemi des droits de l'homme, votre organisation sape ses propres principes fondateurs.Nous vous invitons à le démettre de ses fonctions immédiatement.

Selon votre site web, M. Falk est membre du prestigieux Comité Santa Barbara de Human Rights Watch, composé de notables qui jouent un rôle clé dans le travail de votre organisation à l’échelle internationale. 

Nous sommes étonnés que M.Falk soit récompensé par un poste aussi prestigieux au sein de Human Rights Watch, l’une des plus grandes organisations internationales de défense des droits de l'homme.

A titre d’observateur assidu de l'ONU et de son Conseil des droits de l'homme, vous savez sûrement ce qui suit:

Falk est si extrême dans son soutien à l'organisation terroriste Hamas que même l'Autorité palestinienne, comme l'a révélé un câble Wikleaks, que Falk lui-même reconnait, a cherché à le faire démettre, au motif qu'il est un « partisan du Hamas »;

• Falk a publié la semaine dernière un article qui tente de minimiser, de réinterpréter et de justifier le dernier appel à la destruction d’Israël lancé par le chef du Hamas, Khaled Mechal.

Falk a publié l'an dernier sur son site Internet une caricature antisémite montrant un chien coiffé d’un couvre-chef juifavec le nom « USA » écrit sur ​​son corps en train d’uriner sur une représentation de la justice et de dévorer un squelette sanglant;

Falk a été condamné pour cet acte antisémite par le Premier ministre britannique Cameron;

• Le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a également condamné le dessin de Falk comme étant « antisémite »;

Falk endosse à présent en page couverture un livre virulemment antisémite,The Wandering Who, dont l'auteur, tel que documenté par le professeur de droit à Harvard Alan Dershowitz dansThe New Republic,se vante de tirer des « idées d'un homme.

Ci-dessus: caricature antisémite publiée par Human Rights Watch, membre du comité, Richard Falk, sur son site Internet.

qui fut ... antisémite et un misogyne radical », un ennemi de « presque tout ce qui ne correspond pas à la masculinité aryenne », se déclare lui-même « un Juif fier de sa haine de soi », écrit avec
« mépris» du « Juif en moi », et se décrit comme «un adversaire fort » de la « judéité »;


• Il y a deux mois seulement, Falk a été
condamné pour avoir approuvé ce livre antisémite par le Bureau des Affaires étrangères britannique, qui a protesté auprès de l'ONU et exprimé ses « sérieuses préoccupations »;
 


Falk  a accusé Israël de planifier un  « holocauste palestinien » suscitant sa désignationcomme expert de l'ONU sur la Palestine au Conseil des droits de l’homme par un bloc de dictatures, y compris la Syrie de Bachar al-Assad et la Libye de Mouammar Kadhafi;

• Son mandat au Conseil des droits de l’homme est si biaisé que Falk essaie de le dissimuler en se disant le rapporteur spécial sur«la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens », ce qui implique une compétence régionale qui traite objectivement de toutes les actions et de toutes les parties, alors qu'en fait son mandat se limite à étudier uniquement « les violations d’Israël »;

Falk est l'un des théoriciens de complots sur le 11-septembre les plus visibles du monde,prêtant son nom à ceux qui accusent le gouvernement américain d'avoir orchestré la destruction des tours jumelles comme prétexte pour lancer des guerres en Irak et en Afghanistan;

•Falk promeut activement les écrits de David Ray Griffin, un disciple et ami proche de Falk, qui a produit 12 livres décrivant l'attaque du World Trade Center comme un « coup monté de l’intérieur »;

• Falk a non seulement écrit la
préface de The New Pearl Harborde Griffin en 2004 et fait l'éloge de la « patience », de la « détermination », du « courage », et de « l'intelligence » de l’auteur, mais Griffin exprime sa reconnaissance à Falk pour avoir rendu possible la publication du livre et remercie aussi spécialement la femme de Falk, Elver Hilal, qui est aussi membre du Comité Santa Barbara de Human Rights Watch;
 

• Falk est souvent apparu à l’émissionTruthJihad.com de Kevin Barrett, un théoricien du complot sur le 11-septembre et sceptique de Holocauste qui s'insurge contre les « Juifs ethniques » qui, selon lui, dirigent Washington et les médias. Dans le cadre de cette émission Falk a endossé le « bon travail » de Barrett tout en faisant l'éloge du tyran iranien Mahmoud Ahmadinejad;
 

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a pris la parole au Conseil des droits de l'homme afin d'émettre une condamnation sans précédent des remarques de Falk sur le 11-septembre, affirmant qu'elles étaient « absurdes» et « un affront à la mémoire des plus de 3 000 personnes qui sont mortes dans ce tragique attentat terroriste »;
 


L'ambassadrice américaine Susan Rice a dénoncé les propos de Falk comme étant « ignobles et profondément choquants » et condamné l’« approche unilatérale et politisée », de Falk, affirmant que ses mots étaient « si nocifs qu'il devrait finalement être évident pour tous qu'il ne devrait plus occuper sa position, » et que « la cause des droits de l'homme avancera mieux sans M. Falk et le numéro de cirque de mauvais goût qu’il a choisi de créer. »

Je suis certain que tout cela vous est déjà connu, mais nous avons inclus la preuve au dossier pour le bénéfice des membres de votre conseil d'administration, qui, nous l'espérons, agiront rapidement pour destituer M. Falk de votre organisation.La cause des droits de l'homme, y compris la lutte contre toutes les formes de racisme et d'antisémitisme, n'en exige pas moins.

Je vous remercie de l’attention immédiate que vous porterez à cette question.
_______

Volte-Face : Human Rights Watch fait du lobbying pour que l'ICC poursuive Israël, en contradiction avec des promesses faites antérieurement

15 décembre 2012

Par Hillel Neuer

GENÈVE - Quelques minutes après que l'ONU a qualifié la « Palestine» d’État par le vote du 29 novembre, l'organisation Human Rights Watch (HRW), basée à New York, publiait un communiqué de presse exhortant les Palestiniens à utiliser leur nouveau statut pour poursuivre Israël devant la Cour Pénale Internationale (CPI).

Pourtant, bien peu ont remarqué que ces pressions exercées par HRW venaient contredire ce que l'organisation avait pourtant affirmé en promettant que ce scénario n'arriverait jamais.

En effet, en 2001, alors que les Américains débattaient pour savoir s'ils allaient apporter leur soutien ou non à la CPI, Human Rights Watch publiait « Mythes et réalités concernant la Cour pénale internationale ».


Dans le cadre de sa campagne menée pour obtenir que les États-Unis ratifient le Statut de Rome et rejoignent la CPI, Human Rights Watch affirmait que ce nouveau tribunal ne serait jamais utilisé « pour intenter des poursuites ayant des motifs politiques contre Israël ». Cette crainte n'était rien d'autre qu'un « mythe », soutenait Human Rights Watch.
Selon qui, « les actions futures sur le territoire israélien ou palestinien ne seront couvertes que si le traité de la CPI est ratifié par Israël ou par un État palestinien largement reconnu ». Et, expliquait Human Rights Watch dans un éditorial du Washington Post, « cela n'arrivera pas avant qu'il y ait un accord de paix et, dans ce cas, la probabilité d'une action militaire israélienne contre les Palestiniens diminuerait considérablement ».

Quelques années plus tard, soudain, HRW fait du lobbying pour que la candidature palestinienne soit acceptée, faisant de « la Palestine » un État membre des Nations Unies et un membre de la CPI avant qu'il y ait un accord de paix- et alors même que les Palestiniens refusent de s'asseoir à la table des négociations avec Israël.

Qu'est-il donc arrivé à la promesse faite par HRW :« cela n'arrivera pas »?

La vérité, c'est que, au cours de ces dernières années, Human Rights Watch a fait du lobbying intensif pour qu'arrive justement tout ce qui, selon l'organisation, ne se produirait jamais, comme elle l'avait affirmé.

Le 16 Septembre 2009, moins de vingt-quatre heures après que le juge Richard Goldstone a publié son tristement célèbre rapport de l'ONU accusant Israël de crimes de guerre ( il s'est rétracté quelque dix-huit mois plus tard), Human Rights Watch a publié un communiqué de presse détaillé « soutenant la demande adressée par la mission d'établissement des faits au Conseil de sécurité pour que celui-ci renvoie le conflit de Gaza devant la CPI », faisant valoir que la CPI était « le tribunal international s'imposant pour traiter les crimes de guerre commis pendant le conflit de Gaza », documentant toutes les manières possibles permettant de traîner les dirigeants politiques et militaires israéliens devant la CPI, avec cette mention : « si le procureur de la CPI donne une suite favorable à une déclaration de l'Autorité nationale palestinienne demandant que la Cour soit compétente pour les crimes commis à Gaza ».

Alors que HRW montrait parfois une certaine réticence à exprimer un appui absolu à la demande formelle soumise par l'Autorité palestinienne à la CPI, il n'y a aucun doute quant à leur position : « Human Rights Watch a appelé le procureur de la CPI à rendre une décision juridique rapide à propos de la demande présentée par l'Autorité nationale palestinienne, conformément au mandat qu'a la CPI pour faire cesser l'impunité ». Cette dernière expression ne pouvant que signifier que HRW voulait que la CPI y réponde positivement.

De même, dans un discours de Septembre 2010 prononcé devant le Conseil des droits de l'homme, Human Rights Watch a appelé le Conseil, composé de quarante-sept pays, à « exhorter le procureur de la Cour pénale internationale à déterminer rapidement s'il estime que le tribunal a compétence sur le conflit de Gaza. Une telle décision permettra de clarifier quelles voies de la justice internationale sont disponibles ».

Une fois encore, HRW indiquait clairement comment l'organisation voulait que la question de la compétence soit tranchée : « Les parties ... n'ont jusqu'à présent pas manifesté la volonté de mener des enquêtes répondant aux normes internationales, il se peut donc que des poursuites internationales soient nécessaires». Les négociations de paix, déclarait Human Rights Watch, « ne diminuent en rien le fait qu'il faille établir des responsabilités. Au contraire, la justice [c'est-à-dire des poursuites par la CPI] pour des violations graves devrait être intégrée à la discussion ».

Le 6 novembre 2012, le directeur de Human Rights Watch, Ken Roth contestait sur son compte Twitter un éditorial duNew York Timesdénonçant la manœuvre palestinienne consistant à présenter une demande devant l'ONU pour obtenir un État.

Selon Ken Roth, leTimesécartait là la conséquence salutaire primordiale qu'aurait la revalorisation du statut des Palestiniens : la possibilité qu'ils auraient d'adhérer à la CPI et le fait de «dissuader les deux parties de commettredes crimes de guerre ».

De façon malhonnête, Roth et Human Rights Watch prétendent que tout processus international ou lié à l'ONU concernant Israël serait juste et objectif.

En fait, mis à part HRW, l'organisation qui a le plus soutenu la demande contenue dans le rapport Goldstone appelant la CPI à lancer des poursuites, a été l'organisation terroriste du Hamas. On se souvient des populaires foulards « Goldstone » vendus dans les magasins de la bande de Gaza, à côté des affiches de dirigeants du Hamas.

Si le Hamas a approuvé la demande adressée la CPIpour qu'elle se saisisse du dossier de Gaza, comment peut-on logiquement prétendre que le Hamas serait «dissuadé » par celle-ci ?

En ayant fait un lobbying actif pour qu'il y ait un État palestinien avant un accord de paix, et en ayant exhorté les Palestiniens à poursuivre Israël devant la CPI, Human Rights Watch soutient les objectifs du Hamas et la politisation du droit international.

Et, qui plus est, HRW renie sa parole, sapant la crédibilité de son organisation.

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13 novembre 2012 2 13 /11 /novembre /2012 08:06

 

 

 

Briefing UN Watch
Dernières nouvelles en provenance de l'ONU

12 novembre 2012

    Lien internet à ce briefing

 

 

  

 

L’ONU élit le régime génocidaire soudanais à sa plus haute instance des droits de l’homme
  UN Watch exhorte les États-Unis, l’Union européenne et le Secrétaire général de l’ONU à dénoncer ce choix.


NEW YORK, 8 novembre - UN Watch, l’organisme non gouvernemental de droits de la personne sis à Genève, a exhorté le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, la Commissaire aux droits de l’homme Navi Pillay, à l'ambassadeur américaine Susan Rice et à Catherine Ashton de l’Union européenne à condamner l’élection, aujourd’hui à l’ONU, du Soudan « génocidaire, misogyne et tyrannique » au Conseil économique et social (ECOSOC) formé de 54 États-membres ». L’ECOSOC est une haute instance onusienne responsable de la régulation des groupes de défense des droits de l’homme, de la supervision des comités de l'ONU dédiés aux droits des femmes et de la formulation de résolutions allant de la liberté sur Internet jusqu’à la mutilation génitale féminine.
« C'est un scandale », a déclaré Hillel Neuer, directeur général de UN Watch. « Le même jour où nous apprenons que le Soudan est en train de tuer des bébés et d’incendier des maisons au Darfour - précisément le genre de situation désastreuse dont l’ECOSOC devrait se préoccuper urgemment -, l'ONU rend la protection cruciale des droits de l’hommes moins probable que jamais ».
« Il est inexplicable que 176 des 193 États membres de l'ONU aient voté en faveur du régime sanguinaire d'Omar el-Béchir et manquent de reconnaître que l'élection du Soudan génocidaire à un organisme mondial des droits de l'homme revient à choisir Jack l'Eventreur pour protéger un refuge pour femmes», a dit Neuer.
«En accordant le sceau de la légitimité internationale à un meurtrier de masse, le système des droits humains des Nations Unies a aujourd'hui perdu de sa crédibilité et jeté une ombre sur la réputation de l'organisation dans son ensemble. »
Bien que les Etats-Unis aient pris des mesures importantes en septembre dernier pour presser le Soudan de se retirer des élections de ce lundi au Conseil des droits de l'homme composé de 47 pays – avec le soutien d’une campagne massive menée par la vedette de cinéma Mia Farrow et UN Watch - l'administration Obama a été étonnamment silencieuse sur le vote d'aujourd'hui.
En revanche, en 2004, l'ambassadeur américain avait notoirement quitté l'ECOSOC, après que le Soudan y fut élu.
Selon des initiés, le silence de Washington sur le Soudan pourrait découler de la crainte de mécontenter les Etats africains et arabes en anticipation de la fragile candidature des Etats-Unis pour un siège au Conseil des droits de l’homme lors du vote du 12 novembre.

Le directeur général de UN Watch Hillel Neuer (centre) en route pour le siège de l’Onu pour y tenir une conférence de presse en compagnie de l’ancien prisonnier politique vénézuélien Eligio Cedeno (à gauche) du président de Human Rights Foundation Thor Halvorssen (à droite) à l’occasion de la publication d’un nouveau rapport de la présentation de pétitions de parlementaires et d’ONG opposés aux candidatures du Pakistan, du Venezuela, du Kazakhstan et d’autres abuseurs de droits au Conseil des droits de l’homme. Des victimes viendront aussi de ces pays pour témoigner. Le vote aura lieu lundi le 12 novembre. Hélas, on s’attend à ce que la candidature des Etats-Unis, bien qu’ils soient le chef de file à l’ONU en matière d’actions positives sur la question des droits de l’homme, soit défaite.
Des cinq candidats occidentaux en lice pour les trois sièges alloués, les Etats-Unis auraient obtenu le moins d’engagements de soutien, se situant derrière l'Allemagne, la Suède, l'Irlande et la Grèce, qui ont sollicité des appuis à l’échelle mondiale bien avant que Washington ne jette son chapeau dans l’arène.
L'administration Obama a promis que lorsqu’un pays fait l’objet d’un embargo du Conseil de sécurité pour des violations massives des droits de l’homme, « des rôles de leadership comme la présidence des organes de l'ONU devraient lui être purement et simplement interdits. Ceux qui abusent du droit ou des normes internationaux ne devraient pas former le visage public de l'ONU ».
Pourtant, même si le président soudanais el-Béchir a été inculpé par la Cour pénale internationale pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité - en vertu d'un renvoi du Conseil de sécurité - la voix des Etats-Unis est restée muette, tout comme celle de l'Union européenne.
Le régime d'el-Béchir va désormais contribuer à la sélection des membres de la Commission de la condition de la femme, du conseil d’administration d'ONU-Femmes et de celui de l'UNICEF qui protège les droits des enfants.
En vertu de la Charte des Nations Unies, l'ECOSOC est le principal organe légiférant sur des questions liées à la promotion du «respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous».
Fait important, l'ECOSOC est également l'organisme qui accrédite et supervise la défense des droits humains à l'ONU et qui décide de qui peut participer au Conseil des droits de l'homme.
L'influence dominante de tyrannies au sein des 19 membres du notoire "Comité sur les ONG» de l’ECOSOC a souvent conduit au rejet ou à l'expulsion de groupes de défense des droits humains qui osent critiquer la Chine, Cuba ou d'autres États répressifs membres de l'ONU, ou d’organismes qui parlent au nom de groupes minoritaires ethniques ou en faveur des droits des homosexuels.
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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 10:45

 

 

C'est officiel : le comité olympique refuse d'honorer d'une minute de silence la mémoire des athlètes israéliens assassinés pendant les jeux olympiques de Munich.

Étranges et oublieux jeux de Londres où il trônera une tour géante faite d'un métal haïssable. Elle porte le nom de ceux qui l'ont fait ériger : Arcelor Mittal, ce géant de l'acier qui a racheté les terres où se tenait en 1992 le camp d’Omarska.

Omarska : une mine de Bosnie transformé en camp pendant la guerre de Yougoslavie. Omarska où «durant le printemps et l’été 1992, 3.334 détenus, non serbes, ont été soumis aux brutalités et aux tortures de leurs geôliers, et la plupart en sont morts. 2.916 hommes, 262 femmes et 11 enfants de cette région sont toujours portés disparus».
 
«Non serbes » : une majorité de civils bosniaques musulmans, mais aussi des civils croates juifs et catholiques. Religieux ou non, des civils arrêtés à cause de leur origine ethnique. 
  
Ce qu'a signifié l'acquisition de la mine : interrompre l'exhumation des corps; refuser toute scépulture décente aux enfants, aux femmes et aux hommes assassinés puis enfouis dans cette terre.
Comme est toujours refusé aux survivants le monument commémoratif promis.
  
Seul importaient le prix de la terre et les richesse minérales qu'elle contenait. L'humain n'était rien.
 
Tels sont les sponsors de cette immense statue rouge. La nouvelle tour de Londres a la couleur du sang versé.
Que cette coïncidence soit inconsciente ne la rend pas moins insupportable.

Source : Le courrier des Balkans, un article de Jacqueline Dérens : JO de Londres : ArcelorMittal Orbit et le souvenir oublié du camp d’Omarska
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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 19:27

La palestinisation de l’UNESCO

par Bat Ye’or, New English Review, numéro de Novembre 2011
Par Bat Yé'or
Thème : France
 

Titre original : The Palestinization of UNESCO

Traduction : Samuel Sayag

En janvier 1981, le Sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) tenu à la Mecque déclarait : «la Palestine doit être considérée comme la question prépondérante au sein des nations musulmanes». Depuis lors, l’Europe s’est hâtée d’adopter cette perspective et de palestiniser ses domaines sociaux, culturels et par-dessus tout politiques.

Pendant trois décennies, l’Europe obéit de manière servile à l’OCI. Elle a ainsi efficacement créé un problème qui la ronge et la détruit. L’Union Européenne a fait de la Palestine l’axe de sa politique, la transformant en un symbole de paix et d’harmonie universelle dans un monde qui aurait méconnu la notion même de justice avant son avènement. Le seul obstacle à cet Eden est le machiavélique Israël, oppresseur et usurpateur d’une Palestine, victime à la fois pure et pacifique, symbole de la justice universelle à venir.

L’Europe n’ose pas encore utiliser la force armée contre Israël dont elle prétend défendre l’existence tout en la gratifiant de ses conseils suicidaires. Non, elle combat Israël à l’aide des armes infâmes du régime nazi : la délégitimation de son existence, le rapt de son histoire, la diffamation par la propagande, la haine, et les tentatives de détruire son économie à travers le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS). Afin d’atteindre ses objectifs, elles encourage la campagne internationale d’incitation à la haine en finançant des ONG anti-israéliennes et des lobby. L’Europe prétend que l’existence des Juifs sur leurs terres ancestrales de Judée et de Samarie constitue une «occupation», une colonisation. De ce point de vue, Israël est devenu un pays qui occupe ses propres terres historiques. De la Judée, dans leur langage orwellien, les propagandistes parlent comme d’une «occupation israélienne de la terre de Palestine» mais jamais ils ne parlent du nettoyage ethnique et religieux de ces Juifs chassés de leur patrie et des pays arabo-musulman par les guerres, les expulsions, les dépossessions de biens et le traitement déshumanisant des lois d’apartheid de la dhimmitude. Les euro-jihadistes évoquent plus facilement la «résistance palestinienne» que la réalité du terrorisme qui à recouvert toute la planète. L’Union Européenne a utilisé tous les stratagèmes pour forcer Israël à s’auto-détruire au nom de la Palestine. Cette destruction ouvrirait une ère de «justice et de paix » dans le monde de la même manière que les charniers d’Auschwitz visaient à purifier l’humanité des Juifs.

Que signifie la palestinisation ? Premièrement, cela signifie la création d’un peuple en tant que substitut d’Israël qui s’empare de son histoire et par conséquent de sa légitimité. De la palestinisation (comme du régime nazi deux décennies auparavant) vient la délégitimation d’Israël, Etat intrus dans la région et dans l’histoire, et même dans l’humanité. La palestinisation nie à Israël son identité, sa culture, ses droits humains et historiques à l’intérieur de son foyer national incluant la Judée, la Samarie et Jérusalem. Pour l’OCI, ce processus s’intègre à la théologie islamique réduit la Bible à une version falsifiée du Coran. D’après l’Islam, l’Histoire biblique constitue en fait l’Histoire islamique et les personnages bibliques que nous voyons représentés dans les églises sont tous des prophètes musulmans qui n’ont virtuellement aucune connexion avec les faits rapportés dans la Bible.

Ce contexte explique l’islamisation des héritages religieux Juifs et Chrétiens, une approche qui implique le déni de l’identité des deux religions puisque la Chrétienté se considère comme issue du Judaïsme dont elle a adopté les Ecritures. Si la Bible est un récit islamique, la Chrétienté et non le Judaïsme seul, sont tous deux des falsifications de l’Islam. Cette négation de l’Histoire biblique à laquelle s’est assidument associée l’Europe en qualifiant Israël d'intrus colonisateur sur ses propres terres, est un défi aux droits historiques des Juifs dans leur patrie. Mais c’est aussi une négation de l’Histoire chrétienne qui, confirmant l’interprétation coranique, réfute du même coup la Torah et les Evangiles.

Par conséquent, s’il n’y eut jamais d’Histoire d’Israël ni d’Evangiles mais seulement l’histoire d’Ibrahim, d'Ismaël, d’Issa (Jésus dans sa version coranique) — si tous les rois et prophètes bibliques avaient été musulmans, dans quoi s’enracine donc l’Occident ? Ne serait ce pas dans le Coran ? C’est la conclusion logique de l’Europe lorsque furieuse du retour des Juifs à Jérusalem en 1967, elle nia le statut de capitale historique de cette ville. L’Europe attribue cet héritage à ceux qui par une guerre d’invasion l’avaient illégitimement occupée depuis 1948, expulsant et dépossédant de leurs biens ses habitants Juifs. En résumé, si les Israéliens sont des colons ou des occupants cela signifie qu’ils n’ont ni passé ni Histoire et que le Judaïsme n’est qu’un tissu de mensonges ce qui s’applique aussi à l’Occident. Si Israël n’a jamais existé dans le passé alors sa restauration dans sa version moderne n’est qu’une supercherie colonialiste visant à conquérir des territoires sur lesquels il n’a ni droits historiques ou religieux ni revendications culturelles, et sa destruction est pleinement justifiée. Mais si l’Histoire témoigne du contraire, alors l’Europe devient volontairement responsable d’un abominable crime de génocide en anéantissant l’existence du passé d’un peuple afin de lui ôter sa légitimité actuelle, ses droits humains religieux, culturels et historiques. Cette politique criminelle se reflète dans la participation organisationnelle autant que financière des nations européennes et de la Commission européenne à la campagne internationale d’incitation à la haine visant au démembrement d’Israël.

L’ancrage palestinien dans le nazisme : la dé-judaïsation de la chrétienté

Dans ce contexte, la déclaration de Kairos Palestine de 2010 qualifie Israël d’occupant d’une terre arabe, de colonisateur, de promoteur de l’apartheid ; à l’inverse les Palestiniens sont d’innocentes victimes résistant à l’occupation et aspirant seulement à la paix, la justice et la sécurité. La déclaration de Kairos, sans surprise condamne la théologie chrétienne qui est basée sur la Bible ou sur les faits bibliques ou sur toute histoire légitimant Israël. Comprenne qui pourra ; que reste-t-il de la théologie chrétienne, de la foi, ou de l’histoire, si l’on se débarrasse d’Israël dans la Bible ? Se pourrait-il que les Palestiniens chrétiens soient des Nazis camouflés qui comme eux voulaient dé-judaïser la Bible ? Le texte se termine par un appel à tous les peuples, entreprises ou Etats à participer à la campagne BDS contre Israël. Cette requête est en concordance totale avec les préconisations de l’OCI et conforme aux vues des premiers dirigeants européens qui sont également responsables de la situation eurabienne actuelle.

Quelles sont les conséquences du choix d'Al-Qods – c’est à dire d'une Jérusalem musulmane – par l’Europe pour son identité, pour évaluer sa propre histoire et sa politique d’immigration ? L’Europe qui a choisi Al-Qods et rejeté Jérusalem a en fait rejeté sa propre identité fondamentale. Elle nie la Bible qui n’est pas seulement un texte religieux établissant un certain nombre de valeurs universelles mais aussi, pour les Chrétiens une chronique de l’avènement de Jésus et de la Chrétienté qui en sont les points culminants. S’il n’y avait pas eu de peuple Juif ni d’Histoire ni de Géographie Biblique, il n’y aurait pas eu de chrétienté non plus. Dans cette perspective le Judaïsme et la Chrétienté ne sont que d’énormes aberrations, et seuls demeurent valides le Coran et le Jésus musulman dont la mission eschatologique est la destruction de la Chrétienté.

Le choix d’Al-Quds remplace la Bible par le Coran. L’Europe sait que l’OCI a décidé de déplacer son quartier général de Djeddah à Al-Qods. L’OCI est considéré comme l’institution la plus adéquate pour représenter le Califat mondial avec sa mission d’ancrer l’Oummah universelle dans le Coran et la Sunna. Quelle église pourrait rester à Al-Qods ? En cherchant à détruire Israël, l’Eglise est en train de détruire sa propre existence.

Avec un tel de désaveu de ses racines, peut-on encore être surpris que l’Europe ait bradé ses citoyens sur son propre territoire ? De la même manière, l’Union Européenne n’a cessé de harceler Israël et de remettre en question ses origines et ses droits, elle a assigné devant un tribunal les Européens courageux qui ont affirmé leur identité, leurs droits et leur liberté. Le lien politique entre l’OCI et l’Union Européenne n’apparaît pas seulement dans le contexte du conflit arabo-israélien mais aussi dans la politique interne de l’Europe en ce qui concerne l’immigration musulmane massive commencée dans les année 1974-75. C’est alors qu’a été mise en place l’Association Parlementaire pour la Coopération Euro-Arabe chargée de transférer les demandes de la Ligue Arabe vers les pays de la Communauté Européenne et de suivre leur exécution en Europe.

Transposant sa politique anti-israélienne en Europe, l’Union Européenne veut faire table rase des droits nationaux historiques et des privilèges des Etats nations souverains pour pouvoir transférer aux Nations Unies – dominées par l’OCI – la gouvernance mondiale des droits humains. Les droits fondamentaux des Européens tels que la sécurité, la liberté d’expression et la connaissance de leur Histoire sont désapprouvés, rejetés et combattus par l’OCI sous l’apparence de la lutte contre l’islamophobie et de requêtes véhémentes pour une Europe multiculturelle. Enraciné dans la civilisation du jihad et de la dhimmitude l’OCI impose ses propres normes, utilisant pour cela l’Union Européenne comme relais, dans son nouvel empire occidental. Ainsi, alors que l’Europe s’enorgueillie de la création d’une gouvernance humanitaire universelle, sur la scène internationale l’OCI impose un ordre coranique des droits humains.

En répudiant Israël, l’Union Européenne se répudie elle-même. Elle met l’accent sur son héritage gréco-romain éliminant le second, judéo-chrétien, pour plaire aux immigrants musulmans. En agissant ainsi l’Europe élimine ses fondements juifs comme si la chrétienté avait surgi du néant. Cette répression des identités est une concession de plus à l’Islam, hostile dans son essence aux Juifs et aux Chrétiens, problème qui n’a jamais été reconnu ni combattu. Jeter le Judaïsme (Israël) et la Chrétienté (l’Occident) dans les poubelles de l’histoire équivaut à supprimer les droits humains, historiques, religieux, culturels et nationaux des Juifs et des Chrétiens. Cela signifie adopter la dhimmitude.

Eurabia et le Palestinisme proviennent du même rejet, de la même politique appliquée à la destruction des Etats-Nations et ils expriment l’esprit et la culture des peuples condamnés à l’extinction pour satisfaire une utopie humanitaire globalisante. Leurs points communs sont : (1) la guerre contre Israël ; (2) la dé-judaisation de la Chrétienté ; (3) la dé-christianisation de l’Europe ; et (4) le lien politique Union Européenne-OCI visant à renforcer la gouvernance globale des Nations Unies que l’OCI monopolise. Cette approche suicidaire est spécifique à l’Europe; elle n’existe ni en Chine, ni en Inde ni dans les pays musulmans.

Lors des révoltes anarchiques du « Printemps Arabe » (Mars 2011), les Etats-Unis et la plupart des pays européens conduits par la France et son ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, se sont impliqués dans des conflits tribaux arabes et africains, invoquant le « droits d’ingérence » et le « droit de protection ». Ces droits sont toutefois appliqués sélectivement et ne sont jamais invoqués pour protéger les chrétiens en Egypte, Irak, Turquie, Algérie, Soudan, Nigéria, Bangladesh, Indonésie, ou au Pakistan. Pas plus qu’ils ne sont invoqués lorsque des marins sont arbitrairement pris en otage par les Somaliens. L’Europe trouverait tout à fait grotesque ou indécents d’invoquer ce type de droits contre la diffusion de haine anti-israélienne appelant à l’extermination des Juifs et contre le déluge de roquettes lancées depuis Gaza sur Israël ou contre les crimes hideux de ses alliés palestiniens et « protégés » contre les civils israéliens. Elle n’a pas non plus réagi lors de l’islamisation des lieux saints du judaïsme et de la chrétienté à Hébron par l’UNESCO obéissant aux ordres de l’OCI. Cependant cette approche ouvre une brèche sérieuse dans les droits historiques et religieux des Juifs et des Chrétiens et contredit la définition occidentale des droits humains. La reconnaissance de la Palestine par l’UNESCO est un signe avant coureur, à l’échelle mondiale, de l’islamisation des racines historiques et spirituelles du Christianisme et du Judaïsme et confirme l’assertion coranique que l’Islam précède et domine ces deux religions.
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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 00:55

Vidéo: l’ONU cache l’esclavage des populations noires africaines en se polarisant contre Israël

sud-soudan

Voici un discours prononcé par Simon DENG lors de la Conférence  intitulée «Les périls de l’intolérance globale » à New York, le 22 Septembre 2011Simon DENG dénonce la polarisation anti-israélienne de l’ONU permettant ainsi de cacher les autres crimes contre l’humanité commis par les Arabes en Afrique. Simon DENG raconte également que le seul pays qui a accepté d’accueillir les réfugiés du Sud Soudan, musulmans et chrétiens, fût Israël alors que tous les pays Arabes les opprimaient !



Lire la suite: http://www.israel-flash.com/#ixzz1dozcyUTK
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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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