L’Union européenne a fait comme si un de ses pays membres, la Bulgarie n’avait pas pointé, au terme de 6 mois d’enquête, la responsabilité du Hezbollah dans l’attentat commis sur son sol en juillet 2012.
L’Union européenne a courageusement opté pour la stratégie d’évitement.
Celle-ci présente l’avantage de la dispenser de répondre à une question embarrassante : comment une organisation non terroriste peut-elle commettre un acte terroriste meurtrier sur le sol européen ?
Et maintenant ?
La Bulgarie, frappée sur son sol, est en droit d’attendre un minimum de solidarité.
Les Pays Bas, seuls de toute l’Union européenne à avoir placé le Hezbollah sur sa liste des organisations terroristes, aussi.
Paris devra bien rompre le silence.
La France, aux prises avec des organisations terroristes islamistes en Afrique, devra faire preuve de cohérence. Car pour combattre le terrorisme, la condamnation universelle de celui-ci est bien plus essentielle que l’intervention militaire.
Huguette Chomski Magnis