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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 07:54

 

 

Politique Israélienne - Changement de cap au parti Avoda


Par Avraham Azoulay


Pour aschkel.info et lessakele


Editorial du Ptit Hebdo

 


 

Les commandos sont à l'honneur. L'opération surprise menée conjointement par les deux anciens de la Sayeret Matkal, Ehoud B. et Bibi N., pour préserver leur place, a semble-t-il réussi. Le parti de gauche Avoda, déjà en perte de vitesse depuis les dernières élections, se retrouve avec ses derniers mohicans au bord du gouffre. Même si politiquement parlant l'action n'était pas très élégante, elle assure au gouvernement une stabilité et une possibilité de maintenir la direction qu'il semble s'être tracée.


En fait, le parti Avoda a connu ses heures de gloire dans les années 90, avec la signature des fameux Accords d'Oslo... Mais depuis, nous connaissons le sang, les courbettes, les concessions, les déclarations d'amour à nos ennemis, et leurs baisers empoisonnés... La déchéance, année après année, de ce parti aux thèses malheureuses, qui soutient encore aujourd'hui, "la paix maintenant et à n'importe quel prix", était prévisible. Il aura tout de même fallu 30 ans, pour faire, ce qu'avec un peu de réalisme, ils auraient pu comprendre en quelques années... Mais non, jusqu'au dernier souffle, ces combattants de l'illusion n'en démordront pas... Ils pensent aujourd'hui encore, malgré cet échec cuisant, que leur politique de "la terre contre des promesses, des poignées de mains, et des sourires" est la seule valable.


En tout cas, la commission Tirkel qui enquête depuis huit mois sur l'affaire de la flottille du Marmara vient de rendre son rapport. Composée aussi de membres étrangers, elle vient non seulement de blanchir nos commandos, mais aussi de justifier leur action, le blocus et les prochaines actions à venir. Bien entendu, la presse étrangère, déçue par ce verdict favorable à Israël, s'abstient d'en faire ses grands titres. Elle n'est là que pour condamner, accuser et médire, on a l'habitude. Mais le pire c’est encore les ONG israéliennes, ces ‘’grands défenseurs des Droits de l'homme’’- qui s'insurgent contre les excuses légitimes réclamées au gouvernement turc.


Eh bien nous, nous rendons hommage aux commandos. Que faire face à cette haine généralisée du monde arabe et pro-arabe, qui s'explique facilement par la peur et se traduit par la menace, la violence et le mensonge ? Que faire face au déni occidental aberrant de la vérité, face à leur parti pris pour la cause arabe, à leur jalousie face au dynamisme juif?


Nous avons toujours tenté de nous justifier, d'expliquer, d'espérer, en vain.


 Il est temps de changer de cap, de vraiment croire en nous, en cette force qui les effraie, paralyse leur cerveaux, et les rend tous fous de rage, plus encore qu'ils ne le sont.


Le temps est venu d'agir comme des Juifs fiers, forts et porteurs de notre grand drapeau, celui de la vraie Justice et de la Vérité. Le temps est venu de passer à l'offensive, comme de vrais commandos, de définir nos objectifs en toute lucidité, sous la seule influence valable, celle de la Torah. Se lever et les atteindre, marcher sur le pont étroit qu'est la vie, sans peur et sans reproches.


Cette force qui est en nous ne demande qu'à s'exprimer, et c'est exactement ce que fait Myriam Perets, qui a vu partir deux de ses fils z’’l, dans un entretien bouleversant que vous trouverez dans le nouveau numéro du Ptit Hebdo.

 

leptithebdo

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 08:31

 

Dora Marrache-copie-1

 

Merci à mon amie DORA

 

La Gauche, un danger pour la survie d’Israël 1/2

Par Dora Marrache

Pour © 2011 aschkel.info et © 2011 lessakele

 


Ecouter Dora ICI

1ère de deux chroniques lue sur

logo-radio-shalom.png


 

Pascal Boniface avait lancé « Est-il permis de critiquer Israël ? »

Aujourd’hui, j’ai envie de poser une autre question : Est-il permis dans le monde actuel de soutenir et de défendre Israël ?

 

Je voudrais d’abord répondre à la première question, question de rhétorique car, à en juger par les critiques violentes et destructrices à l’encontre d’Israël, il est évident que les medias ne se privent nullement de blâmer Israël, pas même les medias israéliens. Les mensonges, les distorsions de la vérité, les calomnies sont devenus monnaie courante et sont le pain quotidien d’un nombre toujours croissant de journalistes.

Aujourd’hui, on accepte même placidement des discours invitant à la destruction totale d’Israël. Avec pour conséquence une montée de l’antisémitisme qui atteint aujourd’hui un degré inégalé jusque là. On en arrive même à conseiller aux Juifs « visibles » des Pays-Bas de quitter pour les USA ou pour Israël.

 

Y a-t-il un seul pays au monde qu’on vilipende sur la place publique comme on le fait avec Israël ? Y a-t-il un seul pays au monde qui puisse se vanter de jouir autant qu’Israël de la faveur des medias,  et ce nonobstant sa taille qui fait de lui un des plus petits pays au monde ? Entend-on souvent parler du conflit au Soudan ? Presque jamais,  et pourtant c’est un conflit qui a fait 2 millions de morts en vingt ans ! 

 

De toute évidence, il est permis non seulement de critiquer l’État d’Israël, mais aussi de le condamner systématiquement. Pas un de ses gestes, pas une de ses paroles, pas une de ses actions qui ne fasse l’objet d’une condamnation sans appel.  On diabolise son armée et, aujourd’hui, cette violence à l’égard d’Israël a atteint son paroxysme et se traduit par une remise en question de son droit à l’existence. Il ne s’agit plus de critiquer telle ou telle action, mais de ne plus reconnaître ce pays en tant qu’État, donc de le délégitimer. Aujourd’hui, le monde a un nouveau Juif, un nouveau bouc émissaire, c’est l’État d’Israël.

 

Et face à ses détracteurs, Israël choisit, hélas, le mépris et se réfugie dans le silence au lieu de prendre l’offensive, ou tout au moins de contre-attaquer rapidement. Or, dans cette nouvelle guerre où les armes sont les mots et les images, l’indifférence est destructrice.

Si l’État d’Israël avait su réagir, nous n’en serions peut-être pas là aujourd’hui, les nations ne débattraient pas de son droit à l’existence. S’attaquer à l’existence d’Israël, c’est s’attaquer au peuple juif tout entier car, n’en déplaise à la Gauche, Israël et le peuple juif sont indissociables.

 

L’objet de ma chronique n’est pas de faire le procès des medias, mais plutôt de ceux qui les alimentent, j’entends par là tous les détracteurs d’Israël. Et parmi ceux-là, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les plus virulents ne sont pas des non-juifs, mais bien des Juifs et, qui plus est, parfois des Israéliens qui vivent et travaillent sur la terre d’Israël. Et qui sont leurs amis ? Les ennemis d’Israël, les ennemis de leur pays ! Certains souhaiteraient même voir Israël remplacé par un État bi-national,  quand ce n’est pas par une État palestinien

 

Devant une telle situation, il semble que le danger pour la survie d’Israël ne soit ni le Hamas, ni le Hezbollah, ni la Syrie, ni même l’Iran contre lequel Israël a la capacité de se défendre, mais bien la judéophobie juive - car c’est bien de judéophobie qu’il s’agit -  qu’elle soit américaine, européenne ou israélienne.

 

Qui sont ces Juifs antisionistes ?

 

Bien sûr, quand on évoque les Juifs antisionistes israéliens, on pense immédiatement aux religieux qui se sont toujours dits opposés au sionisme, qui sont même hostiles à Israël, qui refusent de reconnaître son existence. Ce sont des ultra-orthodoxes qui  vivent à Jérusalem, dans le quartier des Méa Shéarim, le quartier historique des religieux traditionalistes, les haredim de Jérusalem. Mais tous les religieux ne sont pas antisionistes, tant s’en faut. En fait, ils représentent une minorité qui porte le nom de Neturei Karta . Ils sont violemment antisionistes certes, mais leur hostilité est de nature théologique, elle n’a rien à voir avec le peuple palestinien. Elle se fonde sur la Torah : ils affirment que Dieu a détruit Israël et dispersé les Juifs dans le monde pour les punir et qu’il faut attendre la venue du Messie pour recréer le royaume d’Israël.  Ils admettent qu’on puisse vivre en terre sainte – la preuve c’est qu’ils y vivent – mais à leurs yeux la création de l’État est une façon de se révolter contre une décision divine. Et certains parmi eux estiment même que le peuple juif doit continuer à vivre en diaspora jusqu’à l’arrivée du Messie. Ils sont dangereux parce les propos qu’ils tiennent sont véhiculés par les non-juifs qui s’en servent pour délégitimer Israël. Ainsi, un rabbin de leur communauté, le rabbin Weiss,  déclarait sur la chaîne Al-Jazeera : « Notre principe, c’est que les Juifs sont contre le sionisme ».

 

Seulement voilà, ils ne sont plus le seul groupe juif à lutter contre le sionisme, un autre groupe est venu joindre sa voix à la leur. C’est  l’intelligentsia de gauche, et particulièrement celle vivant en Israël qui a choisi, hélas, de hurler avec les loups et qui, ce faisant,  représente un véritable danger pour l’État d’Israël.

 

Quand Israël a été fondé, le pays a été dirigé par un gouvernement de gauche. Et si dans les années 60 la Gauche voyait dans Israël un modèle, aujourd’hui elle s’affiche ouvertement antisioniste, elle voit dans l’État d’Israël un paria, l’incarnation du mal. Elle prétend n’avoir rien contre les Juifs. Si on tient compte de la définition du sionisme, à savoir un mouvement qui revendique la création d’un état pour les Juifs, il va de soi alors qu’être antisioniste, c’est être contre les Juifs et contre l’existence de l’État d’Israël.

 

Le malheur, c’est que ce sont des intellectuels, parfois même de renommée mondiale. Palestinophiles acharnés, ils exercent une influence prépondérante, en particulier sur la génération montante et sur les étudiants universitaires, parce qu’ils tiennent des colloques,  qu’ils sont les invités d’émissions à forte cote d’écoute et qu’ils écrivent des articles. Alors on accorde foi à leurs paroles ou à leurs écrits, et on croit bien faire de s’aligner sur leurs jugements.

Qui sont-ils ? Ce sont des gens qui se réclament souvent de Marx qui, en 1844, dans son « Essai sur la question juive », essai violemment antisémite, déclarait : « L’argent est le dieu jaloux d’Israël, à côté duquel aucun autre dieu ne peut exister »

 

Les critiques les plus virulentes à l’égard d’Israël, côté américain, celles qui témoignent d’une haine violente portent la signature de Noam Chomsky et de George Soros. Le premier est un linguiste américain dont la contribution à la linguistique est capitale et qui a choisi de s’allier au Hezbollah ; le second, un financier juif américain, exemple par excellence du « self hating jew ». Au lieu d’aider son pays, il  finance, à coups de millions de dollars, des groupes de gauche avec lesquels il a formé un mouvement anti-Israël dont il est fier et il plaide pour que l’Amérique raye le Hamas des organisations terroristes. LeJerusalem Post  écrit « Soros et ses riches amis juifs américains ont désormais décidé de diriger leur tir directement sur Israël… pour former un lobby politique qui affaiblira l’influence de l’AIPAC, le lobby pro-Israël ».

Dans le ‘The Wall Street Journal’, on apprend sous la plume de l’écrivain Joshua Muravchik que Soros a publiquement comparé Israël aux nazis.

Et récemment on a appris qu’il aurait financé le mouvement JStreet.

Il est dangereux parce qu’il s’est fait de nombreux alliés dont certains sont des journalistes, comme Nicolas Kristof du New-York Times, qui n’hésitent pas à soutenir les « militants » palestiniens

 

Il ne faudrait surtout pas oublier Richard Goldstone, juge juif sud-africain. Il a dirigé la Commission de l’ONU et a produit le rapport qui porte son nom, rapport qui  discrédite et condamne Israël, l’accuse de crimes de guerre, mais qui blanchit le Hamas. Dans son rapport, le juge ne s’est basé que sur la narration des événements présentés par le Hamas et n’a même pas permis à Israël de se défendre.

 

On pourrait également citer le nom de Hannah Arendt, philosophe juive allemande, prônant la création d’un État fédéral mixte judéo-arabe.

Et les noms de Marc Ellis, Martin Jay, Michael Neuman, Jacqueline Rice, Tony Judt et Norman Finkelstein, ami de Chomsky, et lecteur assidu de Marx, Lénine et Trotsky.

 

Côté israélien, ils s’appellent  Charles Enderlin, Schlomo Sand. Israël Shahak, Tanya Reinhart, Rahela Mizrahi, Miko Peled, pour n’en citer que quelques uns.

 

Faut-il rappeler que c’est à Charles Enderlin, journaliste franco-israélien, que l’État d’Israël doit une des accusations les plus graves qui aient été portées contre lui ? Les images de la « mort » de l’enfant ont eu des répercussions planétaires et ont servi à justifier des crimes – entre autres, la mort du journaliste Daniel Pearl- et des attentats qui ont fait plus de mille morts. Son manque d’éthique a eu des conséquences si graves qu’il sera difficile de lui pardonner un jour cette faute.

 

Schlomo Sand, historien israélien, professeur d’université et auteur d’un livre intitulé « Comment le peuple juif fut inventé », livre qui a connu un succès retentissant aussi bien en Israël que partout à travers le monde, affirme que le peuple juif n’a jamais existé, que nous sommes tous des descendants d’anciens convertis et que, puisque nous ne sommes pas génétiquement purs, le sionisme n’a pas sa raison d’être.

 

De son côté, Israël Shahak,  historien et professeur de chimie à l’Université hébraïque de Jérusalem critique avec une virulence rare le gouvernement de son pays. Il est d’ailleurs l’auteur d’un livre “Le Racisme de l’État d’Israël” dont le titre a lui seul en dit long sur la vision que l’auteur a de son pays.

Dans un autre de ses livres “Histoire juive - Religion juive », publié en 1994,on peut lire “ À mon avis, Israël en tant qu’État juif, constitue un danger non seulement pour lui-même et pour ses habitants, mais aussi pour tous les Juifs et pour tous les autres peuples et États du Moyen-Orient et d’ailleurs. Je considère comme tout aussi dangereux d’autres États ou entités politiques de la région qui, pour leur part, se définissent comme « arabes » ou « islamiques ». Je suis bien loin d’être le seul à évoquer ces risques. En revanche, personne ne parle du danger inhérent au caractère juif de l’État d’Israël ».

 

Si un media avait tenu de pareils propos, nous l’aurions vilipendé, nous aurions déposé une plainte pour antisémitisme, mais le journal Haaretz  voit en Shahak « un homme de principes, s’obstinant à assener des vérités que la plupart de nos compatriotes ne veulent pas s’entendre dire (…) Écartant tous les voiles, il décrit la société juive traditionnelle comme fanatique et ultraconservatrice ».

 

Tanya Reinhart, linguiste israélienne antisioniste,  a soutenu le boycott des institutions universitaires "Nous cesserons de redouter le boycott quand nous respecterons le droit international", disait-elle à la  "Gauche" israélienne qu’elle jugeait faible et pusillanime.

 

Quant à Rahela Mizrahi, une  chercheuse israélienne, spécialiste de la Culture, elle ose appeler non seulement au boycott d’Israël,  mais aussi  à son exclusion en tant que membre de l’UNESCO.

 

Et Miko Peled, fils du général Peled, déclarait: « « Etant moi même juif et israélien, ayant un père qui fut général dans l'armée israélienne et y ayant moi même servi, je dis ceci : nier ou justifier les actions israéliennes équivaut à nier ou défendre tous les crimes contre l'humanité. »

 

On n’en finirait pas si l’on voulait passer en revue tous ces  intellectuels, tous ces « bien-pensants » qui veulent se faire une notoriété sur le dos de l’État d’Israël.

 

Pourquoi ne pas ajouter, côté marocain, Abraham Serfaty rendu célèbre grâce à la haine farouche qu’il vouait à Israël ? Il s’affichait ouvertement, pour ne pas dire fièrement, comme un juif marocain antisioniste et il va  de soi que, ce faisant, il était très apprécié dans le milieu musulman. 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 13:06

Nous méritons un meilleur gouvernement

 
Par Isi Leibler

Jerusalem Post 19 Janvier 2011

 

http://www.jpost.com/Opinion/Columnists/Article.aspx?id=204397 

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©

 

Il n’est que temps maintenant de créer la coalition la plus large possible. La première étape dans cette direction doit être que les deux partis du centre joignent leurs forces.

 

Ceux qui pensent que la disparition du Parti Travailliste et l’affiliation de la faction croupion d’Ehud Barak au gouvernement est un beau coup pour le Premier ministre se trompent. Ce dernier réalignement n’est qu’un nouvel exemple de la façon dont nos politiciens semblent plus motivés par leur avancement personnel et le pouvoir que par l’intérêt national.

 

Si l’on exclut les groupes dissidents post-sionistes d’extrême Gauche et leurs contreparties à l’extrême Droite, la vaste majorité rejette les idéologies et aspire à un gouvernement responsable, modéré, traitant les problèmes de façon pragmatique.

 

Mais cela ne peut pas prévaloir dans un gouvernement où les partis minoritaires, avec un programme unidimensionnel, peuvent exercer une influence excessive et mettre leur veto à la politique exigée par l’intérêt national. Cela devient encore plus pertinent avec les menaces existentielles auxquelles nous faisons face – peut-être les plus grands défis depuis l’établissement de l’Etat.

 

De sombres nuages de tempête se rassemblent. La menace nucléaire iranienne n’a pas diminué ; la marée hostile de l’opinion publique à travers le monde continue de monter ; nos chefs militaires parlent ouvertement d’une guerre imminente, et préviennent que les roquettes à longue portée fournies au Hezbollah et au Hamas peuvent provoquer des victimes civiles sans précédent. 

 

Pourtant, malgré ces développements effrayants, dans le domaine politique, on poursuit les ‘affaires courantes’. Les politiciens continuent de se comporter comme si leur seul souci était de marquer des points contre leurs opposants, et ils ne parviennent pas à se concentrer sur les dangers menaçants.

 

Le gouvernement montre déjà des signes de dysfonctionnement. Quand pendant une période aussi difficile, le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères se contredisent de façon répétée en public sur des questions politiques majeures, on sent bien que la coalition s’oriente vers la dissolution. Ceux qui croient qu’un tel comportement représente un scénario du style ‘bon flic – mauvais flic’ se trompent tristement. Cela reflète une direction faible et divisée, et signale globalement que notre gouvernement ne doit pas être pris au sérieux, et n’est pas digne de confiance sur ses engagements.

 

La disparition du Parti Travailliste met Netanyahou encore plus à la merci d’Avigdor Lieberman, qui désormais n’a plus d’inhibition pour adopter des positions populistes et machos, sans prendre en compte les conséquences à long terme. Son objectif principal est de gagner plus de voix que le Likoud aux prochaines élections et de se placer en position de prochain Premier ministre.

 

De fait, si Netanyahou reste passif alors que Lieberman continue de le défier et de l’insulter, il perdra invariablement du terrain face aux Partis ‘Israel Beteinou’ et ‘Kadima’. De plus, si Netanyahou continue de diriger un gouvernement de cette manière, cela mènera à une polarisation supplémentaire à un moment où l’unité est indispensable.

 

Il n’est que temps désormais de créer le gouvernement le plus large possible. Mais la première étape dans cette direction doit être que les deux Partis du Centre joignent leurs forces. En réalité, il y a peu d’obstacles pour y parvenir. 

 

De fait, Kadima comprend un nombre important d’anciens membres du Likoud qui étaient des opportunistes, prenant  avantage d’un nouveau Parti pour améliorer ou lancer leur carrière personnelle. A ce jour, Kadima continue d’absorber des marginaux d’autres Partis – dont de malheureux politiciens du Parti Travailliste. Tous comptes faits, il n’y a pas de différences politiques entre Kadima et le Likoud.

 

En fait, dans le domaine de l’idéologie, la plupart des représentants des deux partis sont faits du même bois, enclins à une conception de Centre Droit. Si Kadima dirigeait le gouvernement, il serait obligé d’exécuter pratiquement une politique identique à celle du gouvernement actuel.

 

Pour le plus grand dépit de beaucoup d’entre nous, Netanyahou et la dirigeante de Kadima Tzipi Livni continuent tous les deux de déclamer de fausses attentes sur le processus de paix.

Ils le font probablement parce qu’ils perçoivent l’obligation face aux USA de prendre en compte la scène mondiale fondée sur les prémices illusoires que Mahmoud Abbas et le Fatah, pleins de duplicité, sont des modérés et capables ou animés de la volonté de parvenir à un accord.

 

Mais espérons que tous deux ont maintenant appris l’amère leçon que des concessions unilatérales contribuent à la stratégie palestinienne de démantèlement de la souveraineté juive par étapes. Et tous deux reconnaissent qu’un Etat palestinien ne doit pas être créé en l’absence de frontières défendables et de l’assurance que notre voisin sera démilitarisé pour l’empêcher de devenir une aire de lancement d’une future attaque iranienne.

 

Ces aspirations politiques sont partagées par la plupart des députés à la Knesset du Likoud et de Kadima, et reflètent un large consensus dans le public. Les différences entre Netanyahou et Livni se situent essentiellement dans une compétition politique d’ambition personnelle.

 

Il est temps que nous exigions qu’ils mettent de côté ces différences personnelles et oeuvrent ensemble avec des conseillers experts pour tracer les stratégies à long terme aussi bien à l’intérieur qu’en politique extérieure, motivées uniquement par l’intérêt national. Un tel scénario ravirait la majorité d’entre nous, avec une stratégie qui ne serait plus sujette à une dette politique excessive ou à un veto des plus petits partis, et faciliterait ainsi également des réformes électorales et sociales depuis longtemps nécessaires.

 

Mais malheureusement, au lieu de d’avancer l’un vers l’autre, Netanyahou et Livni continuent de se battre comme des enfants, et de s’injurier mutuellement comme s’ils vivaient dans un pays sans préoccupation dans le monde.

 

Netanyahou est un disciple de Menahem Begin. Il doit se comporter de la même manière que l’ancien dirigeant l’aurait fait dans des circonstances similaires. Il doit considérer l’avenir de la nation et, malgré le comportement jusqu’à présent irresponsable et même infantile de Livni, Netanyahou doit s’efforcer de parvenir à un accommodement avec elle tout en rejetant une demande de système de rotation au poste de Premier ministre.

 

Livni est aussi une disciple de Begin, qui en 1967, quand l’Etat était en danger, se dressa au dessus de la politique partisane et rejoignit le cabinet sans même demander un portefeuille ministériel. Elle ferait bien de suivre son exemple et de rejoindre le gouvernement sans produire des exigences excessives. Dans de telles circonstances, elle découvrirait que sa popularité déclinante serait inversée en l’espace d’une nuit.

 

Dans le même temps, Netanyahou devrait se fixer comme objectif de retenir les Partis ‘Israel Beteinu’ et ‘Shas’ dans son gouvernement. Mais s’ils sont trop exigeants, ou refusent d’accepter un réalignement des portefeuilles ministériels, il devra alors les laisser partir. Ce qui est de la plus haute importance, c’est que la nation soit dirigée par un gouvernement centriste d’union, et que le monde le reconnaisse.

 

Aussi bien Netanyahou et Livni doivent mettre de côté leurs différences, prendre en compte la volonté du peuple, et s’unir pour mettre l’intérêt national au-dessus de tout.

 

S’ils ne parvenaient pas à s’élever en cette occurrence, l’histoire les jugera très sévèrement pour avoir mis en péril notre avenir.

 

ileibler@netvision.net.il

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 18:57
La grève au ministère israélien des Affaires étrangères est bénéfique aux Palestiniens / Eli Berdenstein & Amit Cohen – Maariv

 

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

mercredi 19 janvier 2011
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -


 
Le président russe Dimitri Medvedev a effectué hier une visite historique à Jéricho où il a réitéré le soutien de son pays à la création d’un Etat palestinien indépendant. En effet, Israël craignait une déclaration pro-palestinienne plus explicite, mais le soupir de soulagement qu’on a poussé hier à Jérusalem était néanmoins mêlé à un sentiment de raté diplomatique.

Car c’est en raison de la grève au ministère israélien des Affaires étrangères que M. Medvedev a dû annuler sa visite en Israël, et l’Etat hébreu a raté l’occasion d’équilibrer les déclarations pro-palestiniennes du leader russe.

En attendant, les dommages qu’inflige la grève au ministère des Affaires étrangères deviennent de plus en plus importants. Aujourd’hui, les Palestiniens remettront au Conseil de sécurité une demande de condamnation d’Israël pour la construction dans les colonies, mais à cause de la grève, l’ambassadeur israélien à l’ONU, Meiron Reouven, pourrait ne pas assister aux débats.

« Notre position sur le dossier palestinien n’a pas changé », a déclaré Medvedev au cours de sa visite. « La Russie a déjà fait son choix à ce sujet à la fin des années 1980, et nous soutenons pleinement le droit du peuple palestinien de créer son Etat indépendant avec Jérusalem-est pour capitale », a-t-il ajouté.

En réaction aux propos de Medvedev, le ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué que la déclaration du président russe « ne représente aucun changement par rapport à la position russe qui est bien connue et dont Moscou avait fait part il y a 22 ans déjà ».

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 09:08

 

Flag de désinfo

 

Israël - Journalistes calomniateurs : fin de l'ère d'impunité

 

Et il n'ya pas qu'en Israël, où il faut faire un sacré ménage !!!!

 

 

Par Shraga Blum

 

Les cas deviennent de plus en plus nombreux où des journalistes de gauche se voient sommés de présenter des excuses pour avoir calomnié des Juifs de Judée-Samarie. C’est maintenant le cas de la célèbre – et virulente – journaliste de « Maariv », Yaël Paz-Melamed, qui a du mal à écrire un article dans lequel elle n’attaque pas de manière violente tout ce qui est à droite, mais surtout les pionniers de Yesha. Mais à force de le faire, on risque fort de se faire épingler pour diffamation. 
 

La semaine dernière, dans l’un de ses articles, elle avait parlé « de la localité illégale de Itzhar en Samarie ». Mal lui en a pris. Suite à ces propos mensongers, le conseiller juridique du Yishouv Itzhar lui a envoyé une lettre – ainsi qu’au rédacteur en chef de « Maariv », menaçant Paz-Melamed de plainte pour diffamation si elle ne revenait pas sur ses paroles. La journaliste, sachant qu’elle était dans son tort, s’est résolue à publier mardi des excuses dans le quotidien : « J’ai commis une erreur lorsque j’ai qualifié Itzhar de localité illégale, alors qu’elle est parfaitement légale ».
 

Il y a une année, le journaliste-radio de « Galé Tsahal », Razi Barkaï, qui ne fait pas secret de ses opinions, avait dû en faire de même par rapport au village de Kfar Tapouah’. Idem pour Akiva Eldar, du « Haaretz » concernant le quartier « Elmatan » de Maale Shomron.
Yossi Dagan, du Comité des Habitants de Samarie explique cette nouvelle politique adoptée : « En Judée-Samarie vivent plus de 300.000 citoyens israéliens, de droit et non en vertu d’une quelconque faveur. Ils y ont été envoyés par mission sioniste par l’Etat, à diverses époques, et nul n’a le droit de les salir ou d’inciter à la haine contre eux, fusse-t-il journaliste. Il est grand temps que les médias intègrent le fait que l’époque du ‘colon-pigeon’ est révolue. Nous ne permettrons pas de stigmatiser ainsi cette partie si valeureuse de la population israélienne, qui donne tant à cet Etat. Dorénavant, toute calomnie entraînera une réaction ferme ».
 

De son côté, Avraham Binyamin, porte-parole du Yishouv Itzhar, rappelle « que ce village a été créé en toute légalité par un gouvernement israélien », et « que jusqu’à nouvel ordre, les termes de ‘sionisme’ et ‘implantation’ ne sont pas devenus des gros mots dans la population du pays qui conserve encore un tant soit peu son équilibre mental, contrairement aux journalistes de gauche, confortablement assis dans les cafés de Sheikh Munis (aujourd’hui ‘Katamon’) et qui dénoncent jour après jour à ‘l’occupation qui corrompt’ ». 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 07:54
Une manœuvre politique brillante / Commentaire de Mati Tuchfeld – Israël Hayom

 

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

mardi 18 janvier 2011
- Lire la version pour téléphone mobile (iPhone, smartphone, etc.) -



Avant de donner des notes à l’exercice de Barak et de Netanyahu, il faut considérer son résultat final : il a doté la coalition d’une stabilité sans précédent, et a renforcé grandement sa capacité à survivre.

Certes, la scission est un phénomène problématique par définition. La Knesset n’aime pas les scissions, et avait adopté au fil des années beaucoup de lois pour réduire leur nombre. Au-delà de cela, la démarche de Barak pourrait avoir des incidences et des complications que l’on ne peut pas prévoir à l’heure actuelle. Mais, politiquement parlant, elle est brillante.

En effet, Netanyahu et Barak, comme à leur époque dans les commandos, ont fait une manœuvre pour neutraliser tous leurs adversaires. D’abord, les rebelles travaillistes, qui n’avaient jamais intégré le fait que leur parti participait à la coalition. Ensuite, les ministres travaillistes qui, depuis deux ans, étaient membres du gouvernement tout en prenant leurs distances avec lui. Et enfin, l’opposition. E. Barak parvient systématiquement à mettre Kadima dans l’embarras et à contredire toutes leurs estimations quant à la stabilité du gouvernement. Ainsi, au moment de la création du gouvernement, Kadima était convaincu que ce gouvernement droitiste, soutenu par 65 députés seulement, tomberait en un an. L’adhésion de Barak au gouvernement les avait stupéfaits.

De la même manière, les propos tenus par les ministres travaillistes ces dernières semaines sur la nécessité de quitter le gouvernement, et leurs menaces d’organiser des primaires, ont à nouveau fait croire aux dirigeants de Kadima que le parti travailliste imposerait à Barak un départ anticipé. En effet, le parti travailliste a fini par partir. Mais E. Barak reste.

Par ailleurs, il y a beaucoup d’hypocrisie dans les allégations de Kadima quant à la moralité de cette manœuvre. Car la pierre angulaire de ce parti repose sur une manœuvre identique. Certes, il existe des inconvénients. La nouvelle situation renforce Liberman et les ultra-orthodoxes. Dans une petite coalition comme celle-ci, surtout quand les élections s’approcheront, ce problème s’aggravera. La situation juridique de Liberman et ses répercussions restent également incertaines.

Mais, tous compte fait, nous demeurons avec une même conclusion : les 66 députés restants constituent la base la plus solide qu’un gouvernement israélien ait eu depuis longtemps. Ce sont 66 députés engagés à 100 % en faveur du gouvernement. Fini les dissidents, les partants, et autres protestataires.

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 22:43


 

Barak et le jeu démocratique


 par Yéochoua SULTAN  

 Pour aschkel.info  et lessakele . 


On pourrait presque faire dire à Ehoud Barak que la démocratie, c'est un grand mot, et qu'aux grands mots (maux) les grands remèdes.


Je n'y comprends rien en politique. Bien entendu, on peut me remettre cyniquement à ma place, en m'indiquant que dans ce cas il vaut mieux se taire et laisser agir les spécialistes. Il ne s'agit pas pourtant ici de défendre un parti politique, ou les idées qu'il est censé représenter. Il s'agit en fait d'un constat de manœuvres déontologiquement condamnables mais techniquement efficaces. Lorsqu'Ehoud Barak a annoncé qu'il quittait le parti travailliste pour fonder une nouvelle formation égocentrée, le terme עצמאות   indépendance, étant proche du mot עצמיות   qui peut se comprendre dans le sens d'égocentrisme      - n'oublions pas que Barak, en tant que Premier ministre avait tenu jusqu'au bout, même en minorité politique – d'aucuns avaient cru comprendre qu'il démissionnait par la même occasion de son poste de ministre de la Défense. C'est en effet une déduction logique. L'intéressé aurait dû déclarer: «J'ai été élu par les électeurs du parti travailliste, même si le mérite m'en revient, et je suis entré dans le gouvernement en tant que représentant de mes électeurs du parti travailliste. Tout compte fait, ça ne me convient pas, ou plus, et je préfère recommencer à zéro avec un parti de ma fabrication qui correspond mieux à mes idées. Donc, je rends le mandat au parti travailliste, que je compte bien battre aux prochaines élections. Le public pourra alors se prononcer et m'approuver ou me désapprouver. Je suis prêt à prendre ce risque.»


Il est vrai que, techniquement, il n'est pas possible de fonder un nouveau parti tout seul, en pareilles circonstances. Avant de surprendre ses concurrents, c'est-à-dire les rebelles de son parti, et de les prendre de vitesse, il a su s'entourer de collaborateurs qui font de facto de son parti le plus petit et le plus riche en ministères. Nous nous retrouvons donc dans une situation dans laquelle un parti qui n'a pas été élu, et dont personne n'avait entendu parler jusqu'à hier, maintient dans ses mains les rênes du pouvoir.


Ce genre de combine n'est pas nouveau. Le parti Kadima a été fondé exactement de la même façon. Ce qui est encore plus incompréhensible, c'est que l'électorat ne condamne pas ces manœuvres, puisque nombreux sont ceux qui ont voté pour ce parti par la suite, confirmant leur soutien à ce procédé sans précédent. Il est vrai que certains votent plus pour le politicien que pour le parti qu'il représente, un peu comme l'admirateur d'un joueur de foot continuera à le suivre, quelle que soit l'équipe qu'il représente, et dans certains cas quel que soit le pays. Quoique, dans ce dernier cas, certains se sentent trahis par le joueur qui finalement montre qu'il ne joue pas pour un quelconque idéal sportif ou patriotique mais qu'il se donne au plus offrant. Voila pour la parabole. De la sorte, un Premier ministre qui devait, selon le programme pour lequel il avait été élu, revendiquer et défendre le droit des Juifs sur la terre d'Israël, s'est mis à les chasser de chez eux. Ce qui lui est arrivé juste après suscite aussi chez beaucoup un certain cynisme qui touche, contrairement à ce que l'on aurait pu s'attendre, des gens qui se définissent comme peu ou pas religieux, mais qui n'hésitent pas à tester la réaction de ceux qui le sont: «Alors, comme ça, celui qui touche aux Juifs sur la terre d'Israël est frappé et immobilisé, entre la vie et la mort? En tout cas, il est puni pour ses actes, puisqu'il l'a fait, et non pas pour ses intentions, puisqu'il allait très bien jusqu'avant.» Les critiques sous-jacentes sont à deux niveaux: en d'autres terme, la remarque consiste à signifier aux religieux qu'ils ne doivent pas trop compter sur une aide miraculeuse, mais qu'ils doivent s'estimer heureux du moment que tout le monde est perdant. Pour la première interpellation, on peut effectivement répondre que même pour le Premier et le Second Temple, ainsi que pour tous les exils, s'il n'y avait pas une volonté divine d'en accomplir la destruction ou la réalisation, tout aurait pu être empêché avant. Les textes bibliques et les prophéties qui y figurent ne manquent pas d'avertissement selon lesquels le courroux finirait par conduire à ces événements terribles, pour amener de loin un peuple destructeur dont on ne connaîtrait pas la langue. Pour la seconde, on peut se montrer plus pragmatique. En effet, ne disposant pas de prophétie précise, on ne peut établir un fait scientifique à partir d'une seule et unique observation. Il faudrait que plusieurs dirigeants d'affilée se laissent aller à des agissements semblables pour voir s'ils sont plongés juste après dans un coma profond. Mais il est à craindre que les candidats au rôle de cobaye ne se bousculent pas, sans vouloir susciter des vocations ni réveiller la mesure de rigueur. Un Premier ministre ayant, il y a peu, décrété une interdiction de la construction de plusieurs mois a dû être hospitalisé pour subir toutes sortes d'examens médicaux, concours de circonstances ignoré. Mais il ne faut pas s'inquiéter, les médecins l'ont déclaré en bonne santé.


Outre la formation arbitraire d'une génération spontanée de nouveaux partis que ni la morale ni la loi ne semblent contrecarrer, et dont les conséquences peuvent être dramatiques ; un autre subterfuge, celui des transfuges, a été exploité auparavant par le gouvernement qui a imposé les remises en liberté massives de terroristes et leur armement, à savoir les accords d'Oslo. Deux députés du parti de droite צומת  (croisée des chemins) étaient tranquillement passés à gauche avec leur arme que représentait leur force parlementaire. Là non plus, ils n'avaient pas rendu leur mandat en reconnaissant qu'ils avaient été élus pour des idées qu'ils ne représentaient plus, trahissant tranquillement leurs électeurs.


Il est assez déplorable de devoir constater que l'avis, voire la vie, des électeurs importe peu. Ils servent à se faire élire et prendre le pouvoir pour l'ignore ensuite, voire œuvrer pour son mal. Les plus grands défenseurs de la démocratie, à les entendre, sont aussi les plus farouches opposants au principe du référendum, comme nous l'avons vu récemment lors du vote de la loi garantissant la souveraineté sur le Golan ou sur tout territoire annexé à l'Etat d'Israël après 48. Personne ne s'est étonné de voir que ce sont toujours les mêmes qui se préoccupent le moins de la sécurité et des intérêts d'Israël. Pour conclure, on peut dire simplement que l'actuel ministre de la Défense est responsable ou coresponsable de deux guerres, l'une concernant une agression par le Nord, conséquente au retrait du Sud-Liban et à l'abandon des alliés représentés par l'Armée du Liban Sud, Tsadal, qui vivait en symbiose avec Israël ; il s'agit de la Seconde guerre du Liban ; et l'autre du Sud-ouest, avec les bombardements depuis Gaza de Sdérot, Ashkelon, puis Béer-Cheva et Ashdod, qui ont mené à l'opération militaire Oferet Yeçouka. Ce qu'il manque encore au tableau de chasse du chef de la toute nouvelle formation, c'est une agression par l'Ouest, et elle semble motiver son acharnement à ne pas quitter la vie politique, et surtout ce qui est lié à la sécurité et à la défense du pays.     

Yéochoua 2 couvyeochoua4
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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 08:16
Ehud Barak disloque le parti travailliste

lundi 17 janvier 2011, par Jean-Marie Allafort

 

http://un-echo-israel.net/Ehud-Barak-disloque-le-parti


Cynisme politique, opportunisme effronté ou manœuvre brillante ? La classe politique israélienne ne sait comment définir le dernier coup de théâtre du ministre de la Défense Ehud Barak avec l’appui de son fidèle allié Binyamin Netanyahu. Personne n’avait imaginé jusqu’à ce matin que Barak et quatre autres élus du parti travailliste feraient scission et fonderaient une nouvelle formation politique du nom de Astmaout (Indépendance). L’ancien leader travailliste et ses sbires, lors d’une conférence de presse à la Knesset ce lundi, se sont déclarés las des menaces permanentes de leurs collègues de quitter le gouvernement. Persuadés de leur mission inestimable et irremplaçable dans l’actuelle coalition gouvernementale, ils décident de disloquer le parti fondateur de l’Etat d’Israël tout en assurant qu’ils en sont les véritables continuateurs.

Ehud Barak claque la porte avec le ministre de l’Agriculture Shalom Simhon, le vice-ministre de la Défende Matan Vilnaï et les députés Orit Noked et Einat Wilf, dont la seule proposition concrète depuis son arrivée au parlement fut de proposer de décrocher le portrait d’Itzhak Rabin dans la salle de réunion des travaillistes. Pas plus que Ehud Barak, les autres séparatistes n’ont véritablement d’avenir politique. Cette scission comme la création d’une nouvelle formation a pour but de gagner du temps et de permettre à Ehud Barak de rester ministre de la Défense. Cette manœuvre a été savamment manigancée avec Netanyahu lui-même qui est le grand gagnant de cette liquidation fin de saison. Il s’assure d’une coalition, certes plus étroite, mais beaucoup plus stable. Les deux hommes ont le même intérêt : rester le plus longtemps au pouvoir. Le processus de paix inexistant était en épée de Damoclès sur leur tête. Pour l’heure, ils l’ont écarté.

Ehud Barak veut gagner du temps car il sait que la réalité politique israélienne est fluctuante. Il est conscient de son immense impopularité, y compris dans les milieux militaires, et espère qu’une nouvelle donne lui permettra de rebondir. Lors de sa conférence de presse, Barak s’est comparé àDavid Ben Gourion qui avait quitté le Mapaï pour fonder Rafi et à Ariel Sharon qui avait abandonné le Likoud pour Kadima. La différence entre eux et l’ex-leader travailliste est limpide : tous deux avaient une vision et un programme politiques. Barak n’a rien à proposer d’alternatif.

Les 8 membres travaillistes restants ne cachent pas leur colère. Après avoir détruit à petit feu le parti, Barak quitte le navire en plein dérive en laissant des dettes. Leur avenir est bien sombre et les chances de rétablissement d’une force travailliste au sein de l’opinion publique sont très faibles. Les trois ministres travaillistes ont annoncé aujourd’hui leur démission du gouvernement en espérant sauver les meubles. Il y a fort à parier que la majorité de l’électorat travailliste ne les soutiendra pas lors du prochain scrutin.

Voir sur le sujet : le parti travailliste

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 08:07

Bann H.Ouizemann

im tirtzu logo (1)

      

Magazine le Météor - Edition nationale Israel 

Meteor janvier

SIONISME ET ACTUALITE

- INCENDIE DU CARMEL: UNITE NATIONALE OU L'ESPOIR RETROUVE

Par 'Haim OUIZEMANN

Pour le Magazine le Météor, et les sites aschkel.info et lessakele.

Un drame national

Après le méga-incendie décimant près de cinquante mille hectares de forêts naturelles du Carmel (soit plus de cinq millions d'arbres), tournant bientôt au drame terrible et douloureux avec la disparition prématurée de quarante-quatre âmes, le peuple juif pris dans sa dimension collective devra, à la suite de ce deuil national, mobiliser ses forces vives, celles mêmes qui lui permirent dans les années 30-50 de faire renaître ce paradis verdoyant, théâtre de nombre d'incendies destructeurs, et d'être une nouvelle fois l'acteur de sa propre restauration. La  reconstitution du «poumon vert» d'Erets-Israël sera l'œuvre d'un long et patient  travail, compte tenu des pluies diluviennes qui ont immédiatement succédé à l'incendie et risquent de compromettre sa régénération. Un demi-siècle au moins sera nécessaire pour revoir s'élever les nobles et belles forêts aujourd'hui calcinées laissant à découvert une terre nue, blessée  et déchirée.


Le Carmel est, en effet, constitué de «forêts, bois et broussailles méditerranéens» («forêts sclérophylles» où se développent des plantes méditerranéennes à feuilles résistantes au climat sec et chaud). Il est déclaré, en 1997, par l'Organisation des Nations Unies réserve biosphérique, constituant le seul et unique écosystème d'Israël reconnu internationalement. Le chêne de Palestine (Quercus calliprinos) et le Térébinthe (Pistacia palaestina) cohabitent généralement en symbiose sur les Monts du Carmel. Le pin d'Alep (Pinus halepensis- en hébreu: Oren Yeroushalmi ou pin de Jérusalem), brûlé, ne peut se renouveler qu'à partir de germinations de semences et non de bourgeons latents enfouis sous terre comme cela se produit pour le Pin des Canaries. Le pin d'Alep retient des pommes de pin dénommés «serotinous» car, restées closes plusieurs années, elles finissent par s'ouvrir sous l'intense chaleur du feu, libérant une quantité innombrable de pignons qui, s'éparpillant sur la terre brûlée, finissent par germer. Le renouveau total  d'une forêt composée de pins d'Alep s'étale sur au moins 40 ans. C'est la raison pour laquelle nombre de scientifiques sont d'avis de ne point toucher immédiatement les forêts brûlées et de laisser dans un premier temps la nature reprendre le soin de panser ses propres blessures. La flore et la  faune  ont été durement touchées lors de l'incendie de la forêt du Mont Carmel.


Une renaissance permanente


L'histoire de trois implantations, parmi les plus touchées lors de l'incendie, reflète admirablement la volonté ardente des pères sionistes du pouvoir de domination sur la nature sauvage, de renouveau spirituel aux sources de la tradition hébraïque loin de la diaspora et de créativité. Ces traits caractéristiques de l'œuvre pionnière des sionistes amants d'Erets Israël constituent l'apanage de nombre d'intellectuels, scientifiques et artistes, accomplissant chacun à leur manière le verset: «Je ramènerai les captifs de mon peuple Israël: ils restaureront leurs villes détruites et s'y établiront, planteront des vignes et en boiront le vin, cultiveront des jardins et en mangeront les fruits. Je les replanterai dans leur sol, et ils ne seront plus déracinés de ce sol que je leur ai donné, dit l'Eternel, ton Dieu.» (Amos 9, 13).


. Le kibboutz Beit Oren: sionisme socialiste


Le kibboutz Beit Oren, durement touché par les flammes dévastatrices du 2 décembre dernier, est fondé en 1934. Il se compose dès sa fondation de la «jeunesse socialiste hébreue», la jeune garde du mouvement Mapaï (*1). Grâce à l'initiative de ses jeunes membres, et dans le cadre national de l'opération «'Homah OuMigdal» («Enceinte et Tour») visant à contrer la Grande Révolte arabe (1936-1939), il devient le premier kibboutz dans la zone du Carmel. Il sert de base de départ à la première opération historique du «Mouvement juif de résistance» de la Haganah, menée par le Palma'h. Le 9 Octobre 1945, Nahum Sarig et Its'hak Rabin sous son haut commandement, quittent  Beit Oren à partir duquel ils prennent d'assaut le camp d'Athlit dont les 208 prisonniers incarcérés par les britanniques sont libérés. Leur crime: être  «illégalement» montés en Palestine, le futur Etat d'Israël et y vivre en hommes libres. Recherchés par les forces britanniques parmi les Juifs du Yishouv vivant en Palestine avant que l'Etat d'Israël ne soit créé, tous reçoivent l'injonction de prononcer «Je suis un Juif d'Erets-Israël» afin de mieux rendre impossible l'arrestation des immigrants «illégaux».


Consécutivement à une longue crise financière, Beit Oren voit  son statut de kibboutz se transformer en village communautaire. Même si la philosophie communautaire du kibboutz exprimée par l'adage communiste: «De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins» a certes perdu de sa force, il n'est pas faux de penser que la vision gordonienne (*2) du retour à la terre et de la mystique du travail anime encore l'esprit des contemporains héritiers du premier  kibboutz  (Kvoutsa ou Commune) Dégania. Celui-ci, fondé  par le parti Hapoël Hatzaïr (« le jeune travailleur »)  (*3) s'inspirant  de la pensée communautaire de Léon Tolstoï (*4) est la mère -la matrice- du mouvement socialiste agraire qui enfantera le kibboutz dont Israël, cette année, commémore fièrement le centenaire.


. Nir Etzion: sionisme religieux


Nir Etzion naît en 1950 grâce aux réfugiés du kibboutz religieux Kfar Etzion (*5), un groupe du Kibboutz religieux Be'erot Its'hak situé dans la région du Néguev que rejoindront des rescapés de la Shoah. Le village Nir Etzion est édifié sous le signe du verset: «En ce jour, je relèverai la tente caduque de David, j'en réparerai les brèches, j'en restaurerai les ruines, je la rebâtirai [solide] comme au temps jadis» (Amos 9, 11). Originellement édifié comme kibboutz, Nir Etzion est, depuis 1953, un Moshav shitoufi (village coopératif).


. Eyn Hod: Village d'artistes et d'artisans


Ce village pastoral aux couleurs de la Provence a été édifié en 1953 sur les ruines d'un village arabe abandonné. Le fondateur, Marcel Janco (1895- 1984) ami de Tristan Tzara, (de son vrai nom Samuel Rosenstock), le fondateur l'école Dada dont il s'inspirera, rêve alors d'un lieu unique où s'épanouiraient artistes et artisans, un lieu d'éducation par excellence ouvert sur l'Autre (*6). En 1953, sur l'invitation de Marcel Janco, Gertrude Krauss, chorégraphe autrichienne (1903-1977), pionnière de la danse expressionniste aspirant à associer la matière à l'esprit, s'installe à Eyn Hod. Elle y exprime tout son génie dans les domaines de la musique, de la sculpture et de la peinture. En 1968, Gertrude Krauss est couronnée du  prestigieux Prix d'Israël pour son  œuvre artistique originale. 


La flamme de l'espoir


En d'autres termes, si les flammes ont si durement frappé cette région du Carmel défigurant son unique beauté,  elles ne réussiront, toutefois, point à effacer le souvenir de son histoire si riche d'exploits et d'héroïsme ni à entamer la flamme intérieure d'Israël. La reconstruction de cette partie si verdoyante du «pays où coule le lait et le miel» dépend, certes, de la bonne volonté des dirigeants politiques à unir leurs efforts et à cesser de tirer un étroit profit politique sur le compte des familles endeuillées. Cependant, seule la prise de conscience que des pionniers, partis de rien, ont su transformer une région déserte et brûlée (*7) en paradis terrestre, au prix de leur vie, aura raison des affres du feu. Le dénominateur commun aux trois implantations réside dans leur double volonté: celle de rebâtir les ruines physiques d'Israël faisant fi de tout fatalisme et celle de reconstruire une vie communautaire hébraïque sur le modèle abrahamique. En effet, leur voie faite de renoncement personnel associé à leur choix de mener une vie exemplaire toute axée sur l'amour d'Erets-Israël ne peuvent que forcer l'admiration des générations futures qui sans aucun doute, fidèles au modèle sioniste et à l'espoir insufflé  par les prophètes d'Israël, y trouveront à la fois une source d'inspiration, de réconfort et une lumière d'espoir. Le prophète Isaïe (43, 2) n'a-t-il point promis: «quand tu marcheras à travers le feu, tu ne seras pas brûlé; à travers la flamme, elle n'aura point prise sur toi». Alors, nos enfants naîtront face au Mont Carmel et chanteront les paroles du chansonnier Yoram Taharlev: «Dès que j'ouvris les yeux … je vis  le Mont au vert éternel» (*8).

 

 (*1) Le terme Mapaï  est l'agrégation  du mouvement «Hapoël Hatzaïr» et «Ahdout ha'Avodah» - Berl Katznelson l'idéologue et Ben Gourion le maître d'œuvre de l'idéal sioniste prônent tous deux la réalisation d'une société exemplaire qui verrait les thèses socialiste et sioniste fusionner et d’où surgirait «l'homme nouveau».  Le Mapaï historique, aujourd'hui incarné par le  parti Avoda ou parti travailliste, détint  le monopole du pouvoir jusqu'en 1977, date à laquelle Menahem Begin accède  aux rênes du pouvoir.


(*2) Aaron David Gordon  (1856-1922) est une des plus grandes figures emblématiques du sionisme socialiste. Prônant le retour à la nature, il croit à la renaissance d'une société juste et équitable fondée sur  le  dur  labeur de la terre qui en constitue l'essence. Par sa vie exemplaire associant humilité et simplicité- âgé de 48 ans, il monte en Erets-Israël où pourtant malade, il se donne corps et âme au travail des champs - il démontre que l'idée du «nouvel homme Jjuif», loin des contingences de l'Exil aliénant  n'émergera que de son rapport amoureux (organique et spirituel) avec la terre et le travail manuel. «Le travail épuise le corps mais il prodigue tant à l'âme» dira-t-il.


(*3) A ne pas confondre avec l'autre parti sioniste marxiste Poalei Tsion fondé en 1906 par Dov-Ber Bourochov opposé  à la thèse du projet Ouganda.


 (*4) L'idée tolstoïenne de vie communautaire inspirera également  le Mahatma Gandhi. Le futur libérateur de l'Inde crée «la ferme Tolstoï» (1910) et soutenu par son disciple préféré Vinoba Bhave va, comme le mouvement  sioniste Hapoël Hatzaïr en Israël, s'écarter de la vision marxiste et développer une réforme agraire visant à l'épanouissement de villages agricoles autonomes.


 (*5) 1927: un groupe venu de Jérusalem fonde Migdal Eder, le futur village Kfar Etzion qui, détruit à maintes reprises, renaît en 1967. 1935: Schmouel Zvi Holzmann (homme d'affaires Juif orthodoxe)  rachète les terres de  Migdal Eder après leur abandon à la suite du pogrom arabe de 1929. Son nom composé  de Holz signifie en allemand «arbre» d’où naîtra le nom de Kfar Etzion (Le «village de l'arbre»). En  1943, sur la proposition du KKL (Le fonds National Juif), après l'abandon du village Kfar Etzion lors de la Grande Révolte arabe en 1936 et la détermination de Shalom Karniel, la Commune 'hassidique d'Abraham (Kvoutsat Avraham) et David ben David fondent le kibboutz Kfar Etzion. Le jour précédant la Déclaration d'Indépendance de l'Etat d'Israël (1948), le kibboutz tombe sous l'offensive jordanienne lors de la guerre d'Indépendance. Le kibboutz est finalement reconstruit en 1967 consécutivement à la guerre des Six Jours. David ben David est le principal initiateur de Nir Etzion.


(*6)  Le musée Marcel Janco abrite nombre d'œuvres du peintre. 150 artistes vivent à Eyn Hod en bonne communauté  dans le respect de la différence d'Autrui. Site internet: http://www.ein-hod.org/artists.asp


 (*7) Les Turcs déboisèrent cette région lors de la première guerre mondiale. Le bois servit en grande partie pour la construction de la voie ferrée.


(*8) En hébreu «Hahar haYarok Tamid» écrit en 1972 à l'occasion du jubilé du kibboutz Yagour situé  au pied du Mont Carmel.

 

Haïm Ouizemann


Plus de 2 millions d'arbres calcinés
lors du plus grave incendie de l'histoire d'Israël 

Pour planter un arbre

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 22:21

 

 

 

http://danilette.over-blog.com/article-le-commerce-de-l-argent-par-les-ong-emmanuel-navon-64427556.html

Sur le blog d'Emmanuel Navon 

Le commerce des ONG pour l'argent

 Trading Truth for Money

Hier (5 janvier), la Knesset a décidé de créer une commission parlementaire pour examiner les sources internationales de financement des organisations israéliennes qui « aident à la délégitimation d'Israël en nuisant aux soldats des Forces de défense d’Israël ». Même si la motion a bénéficié d'un large soutien (41 voix pour, 16 contre), elle s’est transformée en violente querelle entre la droite et la gauche.

 
La décision de la Knesset a été adoptée suite aux révélations d'organisations comme NGO Monitor et Im Tirtzu que de nombreuses ONG israéliennes (organisations non gouvernementales) ont témoigné contre Israël dans le rapport Goldstone, qu'elles sont impliquées dans les mandats d'arrêt contre des hommes politiques israéliens et des officiers de l’armée en Europe, et que certaines de ces ONG sont financées par des gouvernements étrangers.

Ceux qui s'opposent à la décision prise hier mettent en avant généralement deux points :

  • a. les organisations mises en cause s’occupent des droits de l'homme et donc méritent éloges et protection ;
  • b. leurs sources de financement sont déjà de notoriété publique, donc il n'est pas nécessaire de les vérifier à nouveau.

Ces deux allégations sont à moitié vraies.

 
De la même façon que le Conseil des "Droits de l'homme" de l’ONU est dominé par les violateurs des Droits de l'homme, de nombreuses ONG utilisent comme couverture les "droits de l'homme" pour harceler des démocraties en guerre et blanchir des régimes meurtriers. Sinon, comment le Conseil des Doits de l'homme peut-il être présidé par la Thaïlande (depuis Juin 2010) et comment Human Rights Watch peut-il collecter des fonds en Arabie Saoudite (comme cela a été révélé par le Wall Street Journal en Juillet 2009) ? Evidemment ce ne sont pas toutes les organisations des Droits de l’homme en Israël et dans le monde qui agissent ainsi. Certaines œuvrent réellement pour les Droits de l'homme et sa dignité. Mais de nombreuses ONG (y compris les ONG israéliennes qui tentent de faire arrêter des officiers de l’armée à Londres),  utilisent les soi-disant droits de l'homme comme un moyen intelligent pour profiter de l'impunité et couvrir des activités politiques qui n’ont vraiment rien à voir avec les véritables droits de l'homme.

Prétendre que les sources de financement des ONG israéliennes sont déjà de notoriété publique n'est pas un argument recevable. Bien sûr, les ONG israéliennes rédigent des bilans financiers pour l’autorités de contrôle des ONG sur chaque dollar reçu et dépensé. Mais de nombreux fonds ainsi que des fondations qui versent de l'argent à des ONG israéliennes sont elles-mêmes soutenues par des individus, des organisations et des gouvernements dont le nom et l'identité n'apparaissent pas dans ces rapports. Les informations divulguées par des ONG israéliennes au sujet de ces dons, ne révèlent pas l'ensemble de ces montages financiers qui incluent souvent des gouvernements étrangers. De la même façon que beaucoup d’organisations des « droits de l'homme » n'ont rien à voir avec les véritables droits de l'homme, beaucoup d’organisations prétendant être « non gouvernementales », sont en fait financées par des gouvernements.

De nombreuses ONG israéliennes ont tout simplement pris l'habitude de bénéficier d'impunité. Il en va de même pour certaines universités israéliennes. La semaine dernière, par exemple, le journaliste du Ma'ariv, Kalman Liebskind a pris l’Université Ben-Gurion (UBG) en flagrant délit de mensonges à ses donateurs.

Liebskind a révélé que les donateurs français de l’UBG ont récemment demandé des explications sur le fait que le  Département de sciences politiques de l’université est devenu un lieu d’enseignement uniforme d’idées politiques extrémistes. L'Université a répondu (via son représentant en langue française pour l'Europe) que beaucoup de professeurs du Département sont «de droite» et les a même nommé : David Newman, Danny Filc, et Renée Poznanski. Tous les trois pourtant se définissent fièrement comme de gauche et à juste titre. Ils ont tous signé des pétitions appelant les soldats israéliens à ne pas servir dans les territoires contestés. Filc est membre du Conseil des médecins pour les droits de l'homme. David Newman est connu pour fustiger NGO Monitor et Im Tirtzu. On se demande si Newman, Filc et Poznanski vont maintenant poursuivre leur université pour diffamation ...


 La réponse de l’UBG contient également une autre revendication incroyable : le Conseil israélien de l’enseignement supérieur serait dominé par la droite, en particulier par les partis Shass et Israël Beitenou. Le Conseil est en fait un organisme non politique essentiellement composé de professeurs titulaires. Dire que Shass et Israël Beitenou sont fortement représentés au Conseil est de la science-fiction pure.

L’UBG semble supposer que ses bailleurs de fonds n'ont pas accès à Google. Ou plutôt, elle souffre du même syndrome que les soi-disant ONG des droits de l'homme : le syndrome d'abuser de sa respectabilité pour tromper les gens.

Comme le disait Abraham Lincoln : « vous pouvez tromper certaines personnes tout le temps et tromper tout le monde de temps en temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps ».

Grâce à Internet, la plupart des gens ne peuvent plus se laisser berner tout le temps et le commerce de la vérité pour l'argent n'est plus une activité rentable.

Adapté de l'anglais par Danilette

 


Lire aussi :

 

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  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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