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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 09:17
       Livni ne dit pas "non"
Par GIL HOFFMAN
25.12.09

Le Premier ministre, Binyamin Netanyahou, a invité la chef de l'opposition, Tzipi Livni, à rejoindre un gouvernement d'union nationale, jeudi. Leur coopération aurait notamment deux objectifs précis : affronter ensemble la menace iranienne et le refus palestinien de reprendre les négociations de paix.

Tzipi Livni.
Photo: AP , JPost

Comme le parti Gahal de Menahem Begin avait rejoint le gouvernement, peu de temps avant la guerre des Six Jours (et sans recevoir de portefeuilles en échange), Kadima devrait en faire de même, estime le Premier ministre. D'autant plus que le parti centriste se verrait attribuer deux fauteuils au sein du cabinet de sécurité. Les fondements de cette nouvelle coalition s'appuieraient, alors, sur les principaux thèmes énoncés lors du grand discours de Binyamin Netanyahou, le 14 juin dernier. En réponse, Livni a fait savoir au Premier ministre qu'elle réfléchirait à sa proposition. Cependant, lors d'un discours prononcé aux quartiers généraux de Kadima, jeudi soir, l'ancienne ministre semblait réaffirmer le besoin de son parti de rester dans l'opposition : si elle avait choisi de rejoindre Binyamin Netanyahou en février dernier [date des dernières élections législatives], elle aurait trahi la volonté de ses électeurs, précise Livni.

Proposition sincère ou "coup politique" ?

"J'ai dit à Netanyahou ce que je sais : cette proposition s'inscrit dans ses récents efforts visant à diviser Kadima. Mais, je ne participerai pas à ce jeu", a-t-elle poursuivi. "Afin de savoir si son offre est vraiment sérieuse, il doit préciser en quoi consisterait notre partenariat dans la gestion des grands défis israéliens. Je ne lui ferme pas la porte au nez. Au contraire, je prends son invitation très au sérieux." Les députés les plus proches de Livni ne se sont, pourtant, pas montrés aussi conciliants. Selon la présidente du groupe parlementaire Kadima, Dalia Itzik, Netanyahou tente simplement "un coup politique". "S'ils [les membres du gouvernement] pensent qu'ils peuvent nous attirer gratuitement, ils se trompent lourdement", estime de son côté Yoël Hasson, député Kadima. "Si nous les rejoignons, nous exigeons un vrai gouvernement d'union nationale, parfaitement équitable. Cela n'impliquerait pas obligatoirement une rotation du mandat de Premier ministre, mais le nombre de ministres Kadima devra forcément être égal à celui des ministres Likoud", dit-il.

Par ailleurs, alors que plusieurs députés centristes semblaient reconsidérer leur décision de quitter le parti, en fin de semaine, d'autres ont ouvertement réaffirmé leur volonté de partir. Eli Aflalo, par exemple, a déclaré qu'il ne reviendrait définitivement plus dans le camp Kadima. Le député Otniel Schneller, lui, a boycotté la réunion de jeudi soir. "Si Livni refuse l'offre de Netanyahou sans aucune raison valable, l'unité du parti est condamnée à jamais", a déclaré à son tour Ronit Tirosh.

La proposition du Premier ministre est venue conclure plusieurs mois de pressions exercées sur les députés centristes. Netanyahou espérait convaincre au moins sept parlementaires Kadima de quitter leur parti pour rejoindre la coalition. Si Livni choisit de lui tourner le dos, Netanyahou n'abandonnera pas sa volonté d'élargir la coalition pour autant, précisent des proches du chef du gouvernement. D'ailleurs, un refus de Livni pourrait même lui faciliter la tâche et encourager quelques députés à quitter leur formation plus rapidement. "Ceci est un test. Il s'agit de révéler si Tzipi Livni met sincèrement l'intérêt du pays avant les siens, ou si elle va encore passer à côté d'une grande opportunité", confie une source du gouvernement. 

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 14:30

Cruel dilemne !!!!!




Netanyahou : « Libérer Shalit sans mettre les citoyens en danger »

[Mardi 22/12/2009 21:14]

 

Le Premier ministre s’est entretenu mardi soir pendant une heure et demie avec trois représentants des associations regroupant des parents dont les enfants ont été assassinés par des terroristes concernés par l’accord avec le Hamas. A l’issue de la rencontre, Binyamin Netanyahou a déclaré : « J’ai à l’esprit deux points importants : la volonté de libérer un prisonnier et celle de protéger les citoyens israéliens de toute attaque à l’avenir. »

« J’ai écouté attentivement vos terribles histoires personnelles et j’ai noté tous les points importants que vous avez évoqués. Cette rencontre avec vous est importante pour moi sur le plan personnel et sur le plan national », a souligné le Premier ministre.

Youssi Tsour, qui a perdu son fils Assaf dans l’attentat perpétré dans l’autobus numéro 37 à Haïfa en 2003, a déclaré que la rencontre avait été « difficile et sérieuse ». « Nous avons l’impression que rien n’est encore fait. Nous avons insisté sur le fait que la transaction est dangereuse et qu’il y a d’autres alternatives », a affirmé Tsour.

Netanyahou a rencontré les représentants de l’association Almagor étant donné que les discussions sur l’échange de terroristes du Hamas contre le soldat Guilad Shalit, qui ont atteint un stade bien avancé, provoquent une opposition grandissante.

« Nous sommes convaincus que la campagne menée contre la transaction et les dangers qui y sont liés a de plus en plus d’effet sur le public. Les gens comprennent la portée de cet échange. Le Premier ministre nous a donné le temps nécessaire pour nous exprimer. Il nous a écoutés et soutenus », a ajouté Tsour.

Mais il y a également des familles qui sont pour l’échange de prisonniers palestiniens, malgré tous les dangers encourus. Esther Waxman, la mère du soldat Nahshon Waxman, enlevé et assassiné par une cellule du Hamas en 1994, a appelé lundi à libérer Shalit à n’importe quel prix. « En tant que citoyenne israélienne, j’ai conscience du risque que représente la libération de ces assassins aux mains souillées par le sang de nos proches. Mais Shalit est le fils de tout le peuple d’Israël. Cela pourrait être n’importe quel autre soldat. Nous avons le devoir moral de le ramener », a-t-elle déclaré.

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 10:19

Natan Sharansky, homme de l’année

[Dimanche 20/12/2009 20:03]

 


http://www.actu.co.il/2009/12/natan-sharansky-homme-de-lannee/


L’Union des communautés juives de Russie a décoré dimanche l’actuel président de l’Agence Juive pour Israël, Natan Sharansky. C’est lors d’une réunion spéciale  qui s’est déroulée dans le Sanctuaire des Cérémonies du Kremlin, avec la participation du Grand Rabbin de Russie, Berl Lazar, et des dirigeants des communautés juives. De nombreuses personnalités officielles ont rehaussé la solennité de l’événement.

Sharansky a déclaré qu’il n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers: « Je poursuivrai avec conviction mes efforts pour renforcer la conscience juive en ex Union soviétique, ainsi que dans toutes les communautés juives dispersées à travers le monde. J’ai l’intention d’employer l’important prix qui m’a été remis dans le but de promouvoir les activités de l’Agence Juive en ex Union Soviétique et de renforcer le lien entre les Juifs de ces contrées et l’Etat d’Israël ».

Considéré de nombreuses années comme dissident soviétique, Natan Sharansky a été privé de son travail puis enfermé de nombreuses années en Union Soviétique, accusé notamment d’avoir enseigné l’hébreu. Entre autres tortures, ses geôliers ont tenté de le convaincre que l’Etat d’Israël n’existait plus.

Arrivé en Israël, après l’accueil triomphal dont il a fait l’objet, il s’est lancé dès l’effondrement du Rideau deFer dans la politique, malgré les nombreux conseils qu’il a reçus et selon lesquels un parti fondé sur les origines territoriales des électeurs était voué à l’échec.

Luttant contre les injustices dont font l’objet les Juifs, l’une de ses actions a été la dénonciation, en 2003, d’un feuilleton, diffusé par satellite, provenant de la chaîne libanaise Al-Manar TV, du Hezbollah. Cette émission (Al-Shatat, diaspora), se faisait l’écho des accusations de crimes rituels, et reprenait le thème de l’hypothétique domination du monde par les Juifs: dans le premier épisode, Rothschild appelle les siens, sur son lit de mort, à soumettre le monde par le pouvoir, l’argent et le sexe. Dans le vingtième, un rabbin fait égorger un enfant chrétien pour récupérer son sang.

Un satellite, propriété de la société française Eutelstat, dans le 15e arrondissement de Paris, permet au monde entier de suivre ce feuilleton. C’est Sharanski qui en alerte, le 6 décembre, Roger Cukierman, alors président du Crif, lors d’une rencontre fortuite à Berlin dans le cadre d’un débat organisé sur le Proche-Orient. Ce dernier en informe le CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel), à Matignon, cassette vidéo à l’appui.

Les autorités compétentes, impuissantes, doivent combler un vide juridique, car l’état de la loi ne permet alors, à l’époque, ni de poursuivre Al-Manar, ni Eutelstat, contrôlée par France Telecom, et dont le responsable, Beretta, se déclare aussi peu responsable du contenu des émissions qui transitent pas son satellite que ne le sont les responsables des lignes téléphoniques du contenu des conversations qui y circulent.

Le CSA reconnait, étant donné le nombre de chaînes transitant par les supports médiatiques qu’il contrôle, quelque 1400, être contraint d’attendre les réactions de téléspectateurs mécontents. Il intervient toutefois dès que sont signalés des programmes dont le contenu appelle au racisme et à la haine.

C’est l’une des multiples démarches entreprises par l’actuel président de l’Agence Juive, et qui a suscité des réactions jusqu’au bureau du Premier ministre français, entre 2003 et 2004.

par Yéochoua Sultan
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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 22:09



http://www.defenseindustrydaily.com/images/AIR_CH-53K_Concept_lg.jpg



http://www.ttu.fr/francais/Articles/Industrie%20%26%20materiels/ch53israel.html


L’armée de l’air israélienne (IAF) semble renoncer à l’idée d’acquérir des Boeing V-22 Osprey, préférant se tourner vers le développement du CH-53K.


Cette décision, qui fait suite à l’évaluation du V-22 depuis 2007, apparaît comme un choix crucial de l’IDF, alors que le retrait du service actif des plus vieux CH-53 contraindra Tel-Aviv à prolonger un certain nombre de ses 30 CH-53D. Ces derniers étant modernisés au standard “CH-53 Yassour 2025” (en 2008 pour le premier appareil).

 

CH-53K Overview


D’ailleurs, les responsables de l’IDF communiquaient, ces dernières semaines, sur les premières machines modernisées du 118th Squadron. Outre les systèmes déjà identifiés, les appareils sont équipés du système HeliC3om d’Elbit, qui permet d’accroître la gestion de l’environnement par les pilotes et de disposer d’un moyen de communication avec les commandants d’unité au sol. Le système permet les transmissions d’images en temps réels, et notamment une nouvelle interface graphique (GUI) et un système de cartographie numérique digital.


Développé en collaboration avec des pilotes de l’IDF, HeliC3om est muni d’une commande tactile, qui facilite les calculs de carburant, de distance et de temps de missions, et offre un affichage des informations tactiques. A noter que le système, qui équipe également les AH64D Longbow (“Seraph”) de l’IAF, est interopérable avec une station portable, ce qui permet de transmettre des données vers une station déportée.


Le CH-53 dispose, par ailleurs, d’un nouveau contrôle du système HOCAS (Hands on Collective and Stick) et de moyens de liaison de données multifréquences modernisés. Au total, une vingtaine de nouveaux systèmes ont été intégrés. Ils doivent permettre à Tel-Aviv de disposer d’appareils permettant d’assurer la “soudure” avec le CH-53K.

 

http://www.intell.rtaf.mi.th/intellFilesUpload/intellnews/45580-01.jpg


Un choix clé, car les hélicoptères lourds sont largement sollicités par les opérations spéciales israéliennes, comme lors de l’offensive au sud du Liban ou du raid de Baalbek ou encore de l’attaque contre le site syrien d’Al-Kibar.


Pour sa part, l’US Marine Corps, qui assure le développement du CH-53K, doit mettre en œuvre l’appareil à partir de 2015. Cette nouvelle version permettrait l’emport d’une charge de 13,5 tonnes, avec un rayon d’action de 110 milles nautiques, soit un doublement des capacités actuelles des CH-53E. Un accroissement de la cabine de 15 % permettra le transport de 37 à 55 fan­tassins, selon la configuration. La nouvelle motorisation, qui s’appuie sur des GE38-1B, offrirait à l’appareil une capacité d’élinguage de 88 000 livres, avec une altitude opérationnelle de plus de 4 000 mètres.


Le développement du CH-53K devrait passer, en 2010, un “Critical Design Review”, avant les premiers vols attendus entre 2010-2011. L’USMC prévoit une livraison de 156 appareils au total, au rythme de 15 machines par an.

 

http://www.flightglobal.com/blogs/flight-international/Stallion-1.jpg

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 20:38


LA HALAKHAH COMME SOURCE DU DROIT ISRAELIEN, UNE IDEE VRAIMENT SAUGRENUE ?


Par Bertrand RAMAS-MUHLBACH


pour : http://lessakele.over-blog.fr et www.aschkel.info

 

Le 7 décembre 2009, le Ministre israélien de la Justice Yaacov Neeman a évoqué devant une Assemblé Rabbinique de Jérusalem, la possibilité d’un remplacement progressif de la loi israélienne par la Torah, afin que la nation soit désormais régie par la Halakhah : « l'héritage des pères doit être transmis à la nation, tout comme la Torah qui donne une réponse complète à toutes les questions qui interpellent ».

Cette proposition a été diversement appréciée au sein de la classe politique israélienne : applaudie par le grand rabbin ashkénaze d'Israël, Yona Metzger, ou encore par le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti orthodoxe séfarade Shass, elle a, en revanche, suscité l’indignation de la chef du parti d’opposition Tzipi Livni qui y voit un risque de remettre en cause les valeurs démocratiques de la nation, ou encore de Yossi Beilin, ancien ministre, qui considère que Yaacov Neeman devrait être «immédiatement démis de ses fonctions», voire enfin de Haim Oron, chef du parti d'extrême gauche Meretz, pour qui «Cette remarque reflète l'inquiétant processus de talibanisation en cours dans la société israélienne».

Afin de calmer les inquiétudes, le bureau du ministre de la Justice a alors nuancé son propos : «Le ministre tient à souligner que cette remarque n'était pas un appel à remplacer les lois de l'État d'Israël par la loi religieuse. Il n'a fait qu'évoquer en termes généraux l'importance de la loi juive dans la vie du pays.»

La question peut toutefois se poser de savoir si la suggestion du Ministre de la Justice est véritablement saugrenue. Dans une conception restrictive, la Thora fait référence au Pentateuque (les cinq Livres) qui comprend le noyau législatif du judaïsme, rédigé dans un esprit de sainteté (rouach hakodech) d’inspiration divine et prophétique. Dans sa conception extensive, la Thora contient également la loi orale, à savoir les différentes interprétations coutumes et pratiques traditionnelles reprises dans la Michna, le Talmud et les ouvrages rabbiniques, qui guide quotidiennement les personnes croyantes. Le mot Halakha est d’ailleurs dérivé de la racine « marcher» car : « tu élucideras pour eux les décrets et les lois, et tu leur feras connaître la voie par laquelle ils marcheront, ainsi que la façon dont ils doivent agir » (Ex 18,20).

Certainement, l’intégration de la Thora et de la Halakha dans l’organisation juridique israélienne serait compliquée à mettre en œuvre car au delà du devoir de sagesse, de nombreux juifs ne sont pas religieux et ne se sentent pas concernés par l’obligation de réciter des prières ou des bénédictions à chaque instant de leur vie, ni par celle de respecter les règles alimentaires de la Kashrout. Aussi, respecter régulièrement les 613 commandements (248 positifs et 365 négatifs), pour se parfaire spirituellement et devenir un « Tsadik » deviendrait vite contraignant.

Pour autant, la plupart des commandements est liée à l’exigence d’une moralité extrême dans la relation avec soi et avec autrui : être sage et aimer la vie. Aimer son prochain, le respecter, ne pas le tromper, ne pas lui faire de mal, ne pas convoiter ce qui lui appartient, ne pas dire de choses négatives à son endroit, ni mentir, être grossier maudire ou insulter. Ne pas causer de torts à quiconque et réparer les conséquences dommageables de ses actes. Respecter son corps et tout faire pour rester en bonne santé. Rester humble. Ne jamais provoquer la guerre et toujours chercher à se réconcilier. Bien entendu, ne pas chercher à se venger ni porter rancune et enfin, respecter la création.

L’insertion de telles dispositions d’esprit dans la loi nationale ne semble pas particulièrement choquante, d’autant que fondamentalement, l’obligation de prier n’est pas indispensable si la morale est respectée. D’ailleurs, la halakha n’est pas figée. Les sages ont parfaitement conscience de la nécessité de prendre en considération les évolutions économiques et sociales et peuvent prendre des règles d’adaptation : les « taqqanot » (dont la racine t.q.n signifie réparer). Les uns peuvent donc conserver l’ensemble des coutumes (minhag) pendant que les autres sollicitent les rabbins pour obtenir des réponses (téchouvot) sur les questions d’ordre pratique.

S’agissant de la place de la Halakha dans l’Etat d’Israël, les rabbins adoptent un raisonnement analogique en s’inspirant de son esprit car « toutes les voies de la Thora sont celles de la douceur » (Git 59b). La Justice doit être tempérée par la miséricorde, la vérité par la bonté, la rigueur de la loi par la compassion, car l’homme doit se conduire « lifrim mi chourat hadin » ou encore au delà de la lettre de la Loi. En tout état de cause, la société israélienne elle même, s’inspire directement des règles de partage et d’amour du prochain, de la Tzedaka ou encore du principe de primauté de la vie pour aménager le système de protection social, la prise en charge des soins médicaux, la redistribution des richesses nationales ou encore l’aide aux personnes nécessiteuses.

Inversement, c’est le non respect de ces règles et principes (en Israël ou dans le monde), qui est une source d’instabilité sociale, politique ou économique.
Dans de nombreux pays, il n’existe aucun corpus de règles sociales et morales : des personnes se font exploser sur des marchés ou dans des mosquées pendant que les dirigeants de ces pays, bien qu’immensément fortunés, rechignent à partager les richesses nationales avec les ressortissants nationaux… L’exemple palestinien est à cet égard tout à fait édifiant : si Yasser Arafat avait distribué sa fortune (prélevée sur le budget des palestiniens) à son peuple, si le système palestinien privilégiait le principe du partage sur celui de la frustration, les valeurs de la vie sur celles de la mort, la primauté des valeurs morales sur l’esprit de vengeance, celles de la valeur du travail sur la captation des dotations de la communauté internationale… la région serait pacifiée depuis bien longtemps.

La Thora et la Halakha ne s’opposent donc en rien à la démocratie. D’ailleurs, les députés ou les dirigeants désignés par la voie des urnes, ne modifient pas les règles de Droit fondamentales : ils adoptent simplement des lois de circonstances en fonction des impératifs contemporains pour maintenir une cohésion dans l’ordre social et tenir compte des impératifs de gestion publique.

Le véritable problème serait celui de l’incompatibilité du principe de laïcité avec la reconnaissance d’un mécanisme Divin dans le fonctionnement social israélien. Sur ce point, il conviendra bien, un jour, d’adapter le mécanisme législatif à une réalité : le peuple juif n’existe qu’en considération d’un choix divin : D. a promis à Abraham « je ferai de toi une grande nation » (Gn 12, 1-2), lui a demandé de se rendre dans le pays que « je te montrerai » (Gn 12,1) pour en faire une nation dont les membres seront aussi nombreux que les étoiles (Gn 15, 5).

Si donc D n’existe pas, l’affaire est entendue. Il ne peut avoir choisi le peuple juif ni lui avoir confié une mission spécifique. Il suffit dans ce cas de laisser les individus s’organiser dans le cadre de leur rapport de force, avec l’espoir qu’un jour les nécessités sociales prennent le dessus et conduisent l’homme à comprendre sa relation avec la collectivité et l’univers. Dans le cas contraire, et pour éviter de perdre trop de temps dans l’attente d’un résultat qui peut être anticipé, rien n’interdit d’admettre progressivement la Thora et la Halakha dans le système social israélien.

LA HALAKHAH COMME SOURCE DU DROIT ISRAELIEN, UNE IDEE VRAIMENT SAUGRENUE
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 11:15
Comm. d'Aschkel :


Voilà ce que c'est d'être des frontaliers, combattants à la tête haute : le gouvernement, qui, généralement, nous prend pour des rebelles, se rend, quand même, compte que notre ville a subi, depuis des années, des dégats irréparables, sous les coups de semonce des missiles de la guerre du Hamas, uniquement dirigée contre des cibles civiles. 

Des enfants sont traumatisés à vie, des familles brisées, des vies ont complètement basculé, la ville a été défigurée par 8 ans de harcèlement sans répit, des secteurs economiques restent complètement ruinés. 

Cette impertubable force des ashkélonites a quand même besoin de soutien (Goldstone s'abstenir)

Ashkelon zone de « priorité nationale » ?

 

 

 

[Vendredi 11/12/2009 10:20]

 

Le Premier ministre envisage d’ajouter les villes d’Ashkelon et de Maalé Adoumim sur la liste des localités se trouvant dans des zones de « priorité nationale ». Le ministre de la Défense Ehoud Barak a défendu jeudi la cause d’Ashkelon, rappelant qu’elle avait dû affronter de sérieuses difficultés ces derniers temps. De son côté, le ministre travailliste Avishaï Braverman a affirmé que son parti ne s’opposait pas à l’inclusion des blocs d’implantation sur la carte de ces zones favorisées et a précisé qu’il refusait seulement d’y introduire des « villages isolés ».

par Claire Dana-Picard
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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 12:30

Il paraît tout-à-fait sain et légitime que la population de Judée-Samarie exprime ses craintes de voir un train de mesures enclenchées aller un cran plus loin. D'autant qu'elle  est insuffisamment présente au coeur des villes, en règle générale, générant des représentations surfaites. Certains démagogues comme Eldad y voient l'opportunité de surfer à travers des slogans auxquels ils ne semblent pas croire eux-mêmes ("Gel"="retrait", etc.)... Ils n'expliquent pas exactement, ni très clairement, ce qu'ils compteraient faire des villes et bourgades palestiniennes avec lesquelles ils cohabitent malgré tout, s'ils avaient le pouvoir. Il ne faut surtout pas qu'ils se gènent. Israël est une démocratie, tout peut se dire...


Manifestation haute en couleurs à Jérusalem

 

 

Quelque 30.000 manifestants se sont rassemblés sur la place de France à Jérusalem, mercredi soir. Le message : s'opposer au moratoire du Premier ministre sur le gel des constructions dans les implantations de Judée-Samarie.

 

 

Près de 30.000 personnes manifestaient mercredi soir à Jérusalem.
Photo: JPost

Cette manifestation intervient après deux semaines de réunions d'urgence entre les dirigeants des localités, et d'affrontements quasi quotidiens avec les inspecteurs de l'administration civile. Il s'agissait du plus grand rassemblement de résidents des implantations depuis le début du mandat du Premier ministre Binyamin Netanyahou.

Le Conseil des communautés juives de Judée-Samarie et de la bande de Gaza, qui a participé à l'organisation de l'événement, a affrété 200 bus pour permettre aux manifestants de tout le pays de rejoindre la capitale.

Les slogans chantés par les participants - des adolescents et de jeunes adultes pour la plupart - annonçaient qu'ils mettraient un terme au gel et poursuivraient la construction. "Bibi tu es Israélien, prends position avec ton peuple !" ou "Stoppez les bombes iraniennes, pas nos maisons", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.

Les hommes politiques se sont succédés, exprimant tout à tour leur opposition au gel controversé.
S'adressant à la foule, le député Michael Ben Ari (Union nationale) a affirmé que le moratoire de dix mois était la première étape vers un retrait de la Judée-Samarie.

" Les Juifs ont été suffisamment exilés !"

"Désormais le message doit être très clair. Si un peuple doit être évacué ou ne doit pas être ici, ce n'est pas le peuple juif", a clamé Ben Ari.
Les habitants des implantations et la droite ont tiré la leçon du désengagement de Gaza en 2005, a-t-il poursuivi. "Nous avons maintenant l'opportunité de dire à Netanyahou, [au président américain Barack] Obama, [au président français Nicolas] Sarkozy et au monde que la construction juive ne peut pas être gelée", a ajouté le député.

"Quand Bibi parle de gel, il entend désengagement", a pour sa part expliqué le député Arieh Eldad (Union nationale)."Netanyahou a l'intention de se retirer de toute la Judée-Samarie et de créer un Etat palestinien au cœur d'Israël. Ne le croyez pas quand il parle d'un gel temporaire. Vous avez confiance en lui ?", a lancé Eldad à la foule. "Nous construirons partout", a-t-il prévenu à son tour.

Enfin, le député Danny Danon (Likoud) a brandi une pancarte avec un numéro de téléphone de la Maison Blanche, exhortant tout un chacun à téléphoner à Obama pour qu'il ne touche pas aux implantations.

La député Tzipi Hotovely (Likoud), le maire de Maalé Adoumim Benny Kashriel, et Dani Dayan, à la tête du conseil Yesha, se sont également adressés à la foule.

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 21:16

PROFIL DE YEHUDA WEINSTEIN, CONSEILLER JURIDIQUE DU GOUVERNEMENT - Il entrera en fonction le 1er février 2010 et aura d’emblée, à gérer des dossiers brûlants, tel celui qui touche à l’actuel ministre des Affaires étrangères.


http://www.israelvalley.com/news/2009/12/07/25473/



Dec 200907

Par Mati Ben-Avraham à Jérusalem
Rubrique: Droit & fiscalité
Publié le 7 décembre 2009

justice Enfant, il rêvait d’être zoologue. De parcourir l’Afrique, à la recherche de babouins…Il fit de la boxe en cachette de ses parents, pour décrocher un titre de champion d’Israël junior. Natif de Tel-Aviv, Yéhuda Weinstein est entré en droit par jeu : dans son unité de parachutistes, ses camarades le désignaient automatiquement pour défendre l’un des leurs qui avait maille à partie avec un supérieur. Voilà comment naissent des vocations !

Etudes de droit à l’université hébraïque. Une incursion au Parquet, près le Tribunal de district de Tel-Aviv pour, finalement, opter pour le privé. Une carrière brillante. Parmi ses clients : Ezer Weizman, Shimon Peres, Binyamin Netanyahou…
Yéhuda Weinstein est considéré, aujourd’hui, comme l’un des meilleurs pénalistes du pays. Et aussi un homme de caractère, d’une probité à toute épreuve, d’une intelligence aiguë, qui ne se laisse guère impressionner.

C’est à l’unanimité que le gouvernement a approuvé, hier, sa nomination à cette fonction ô combien sensible de conseiller juridique du gouvernement, où il succède à Meni Mazouz. Ironie de l’histoire : il y a trois ans, celui-ci lui avait préféré Moshe Ladour au poste de Procureur de l’Etat.

Yéhuda Winstein entrera en fonction le 1er février 2010. Il aura, d’emblée, à gérer des dossiers particulièrement brûlants, tel celui qui touche à l’actuel ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman. Mais il lui faudra retrousser les manches pour se coltiner avec des sujets fort éloignés de son métier de base, qui touchent aussi bien à la sphère politique que publique, économique que sociale.

Il lui faudra aussi, et ce sera un vrai défi, participer à la réforme structurelle de la fonction qui lui a été confiée, qui passe par un abandon de compétences, donc de pouvoir. Selon ses pairs, Yéhuda Weinstein est l’homme le mieux placé pour scier en partie la branche sur laquelle il sera assis, dans moins de deux mois.
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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 17:16


Procureur général : Weinstein nommé à l'unanimité


Par JPOST.FR
06.12.09

 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1259831470834&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 

Le gouvernement a approuvé à l'unanimité, dimanche, le choix du ministre de la Justice, Yaacov Neeman, de nommer Yehouda Weinstein au poste de procureur général. Weinstein remplacera l'actuel procureur général, Menahem Mazouz, en juin 2010.

 

 

Le ministre de la Justice, Yaacov Neeman.
Photo: Ariel Jerozolimski , JPost

 

 

 

Weinstein a commencé sa carrière juridique au Bureau du procureur en chef. En 1979, il a quitté le service public pour ouvrir son propre cabinet où il a défendu certaines des affaires les plus polémiques du pays. Weinstein était déjà candidat au poste de procureur général en 2004. Mais il s'était finalement retiré avant la décision finale. Mazouz a alors été sélectionné.

La nomination d'un candidat pour reprendre le poste est retombée sur les épaules de Yaacov Neeman suite à l'échec du comité spécial de sélection à se mettre d'accord.

Agé de 66 ans, Weinstein est le père de trois enfants. Il est considéré comme étant l'un des plus éminents juristes d'Israël. Certains de ses plus illustres clients incluent le Premier ministre Binyamin Netanyahou, ainsi que son prédécesseur Ehoud Olmert et l'ancien président Ezer Weizmann. Il s'agira de la première fois, de l'Histoire du pays, qu'un avocat privé occupera le fauteuil de procureur général.

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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 06:44
L'armée protège ses bases militaires
Par YAAKOV KATZ
01.12.09

Face à la menace grandissante des missiles pointés vers Israël, les responsables des opérations de Tsahal réagissent. Ils ont récemment mis en place un nouveau département, en charge de la coordination des efforts pour protéger les bases de l'armée.

Un soldat prie, debout sur un blindé, près de la frontière avec la bande de Gaza.
Photo: AP , JPost

La principale tâche de ce département consiste à définir les normes des différents niveaux de protection des bases, afin d'assurer la continuité de leur fonctionnement si une guerre - et plus particulièrement un bombardement ciblé - avait lieu.

Selon un haut responsable de la Défense, "les bases militaires seront l'une des premières cibles de nos ennemis : le Hamas, le Hezbollah, la Syrie et l'Iran ont toutes les capacités pour les atteindre".

Au cours de la seconde guerre du Liban en 2006 et de l'opération Plomb durci en janvier dernier, le Hezbollah et le Hamas s'étaient déjà attaqués à des bases militaires situées dans le Nord et le Sud.

Il a, notamment, été recommandé au nouveau bureau de renforcer la défense des bases aériennes d'autres installations critiques, principalement au Nord et le long de la frontière avec la bande de Gaza.

Dans cette même atmosphère préventive, les forces de l'air ont récemment fait l'acquisition d'un matériel unique, pouvant combler les trous et réparer les pistes d'aviations bombardées, en seulement quelques minutes.

Rappelons aussi que la force aérienne est en négociations avec les Etats-Unis pour acquérir le tout dernier F-35, avion de chasse remarquable pour ses capacités de décollage et d'atterrissage vertical.

Dans l'éventualité d'une guerre avec le Hezbollah ou la Syrie, Tsahal redéploierait et transférerait certainement les avions régulièrement utilisés dans des bases secondaires.

D'autre part, les soldats appelés n'auront pas à aller chercher leur arme dans la base de stockage du matériel militaire, mais sur un site différent et gardé secret. Les sites de stockage constituent en effet la première cible de l'ennemi qui cherche à retarder l'armée israélienne.

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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