Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 15:55

[Jeudi 06/25/2009 12:06]

 


Selon l’agence de presse officielle chinoise, le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, aurait refusé une nouvelle proposition de la Syrie qui aurait émis le vœu de relancer les pourparlers de paix avec Israël.

Cette offre de négociations aurait été transmise mercredi par le chef de la diplomatie hollandaise, Maxime Verhagen , qui effectue en ce moment une visite de trois jours en Israël. Il aurait fait part des projets de Damas à Lieberman, lors d’un entretien, mais ce dernier aurait repoussé cette initiative.

On savait déjà, par des informations publiées par la presse étrangères ces derniers jours, que lors de sa visite à Damas, Verhagen avait reçu un message des Syriens à l’attention des dirigeants israéliens.

De son côté, Lieberman a confirmé qu’il avait refusé la nouvelle initiative syrienne et ne souhaitait pas reprendre les pourparlers dans le contexte actuel. Il a précisé que la nouvelle proposition qui lui avait été faite par l’intermédiaire du chef de la diplomatie hollandaise Verhagen  comportaient certaines conditions préalables qui ne le satisfaisaient pas, ce qui explique son refus de l’accepter. Lieberman a tout de même ajouté qu’il était disposé à ouvrir des pourparlers directs avec la Syrie à l’heure actuelle, à condition qu’il n’y ait aucun intermédiaire et aucune condition préliminaire.

Dans les médias, il était indiqué ces derniers jours que Verhagen avait reçu lors de sa visite à Damas, des messages qu’il avait été chargé de transmettre aux Israéliens et qu’il devait également communiquer au Premier ministre Binyamin Netanyahou. Le ministre hollandais avait même précisé que “malgré le gel diplomatique avec les Palestiniens, une nouvelle occasion se présentait actuellement qu’il ne fallait pas manquer”.

Partager cet article
Repost0
21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 22:49

Lejdd.fr

dimanche 21 juin 2009, sélectionné par Spyworld
logo

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a prolongé d’une année le mandat de l’ancien général Meir Dagan à la tête du Mossad, signe de la confiance dans le travail accompli par les services de renseignement israéliens contre l’Iran et ses alliés. Dagan, 64 ans, ancien officier de commando et fils d’un rescapé de l’Holocauste, avait été nommé à ce poste sensible en 2002 avec pour mission de surveiller le programme nucléaire iranien et fournir les informations nécessaires en vue d’une éventuelle frappe préventive de l’Etat hébreu. C’est la troisième fois que le mandat de Dagan est prolongé à la tête du Mossad et il devrait rester en poste jusqu’en 2010.

Partager cet article
Repost0
19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 07:48

FRANCE ISRAËL COMMERCE - ISRAËL AMELIORE SA COUVERTURE COMMERCIALE VIS A VIS DE LA FRANCE -

 

 

Par J.B.
Rubrique: France - Israël
Publié le 19 juin 2009 à 07:22

Sur les cinq premiers mois de 2009, Israël a vendu à la France des marchandises pour un montant de 445 millions de dollars, soit 2,6% des exportations israéliennes contre 2,1% au cours des cinq premiers mois de 2008.

Cette augmentation de la part de marché de la France dans les exportations israéliennes a permis à la France de gagner deux places au classement des clients d’Israël: elle est ainsi passée du 10e au 8e rang des clients d’Israël, derrière les Etats-Unis, Hong-Kong, la Belgique, la Hollande, l’Inde, l’Allemagne et l’Angleterre.

Au total, Israël améliore sa couverture commerciale vis-à-vis de la France: durant les cinq premiers mois de 2009, le taux de couverture des exportations par les importations est monté a à 81%, contre 73% durant la même période de 2008.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

AERONATIQUE ITALIE ISRAËL - DANS LE CADRE DU SALON DU BOURGET UNE ANNONCE DE COOPERATION DANS LE DOMAINE SPATIAL ISRAËL- ITALIE

Selon l’agence de presse UPI, Israël et l’Italie ont signé un accord dans le cadre du Salon du bourget. L’accord concerne une coopération dans le domaine spatial. Les deux pays vont mettre en place des actions communes dans la recherche aéronautique, l’échange de professeurs.

L’accord a été signé du côté israélien par l’ISA (Agence spatiale israélienne).

UPI (Copyrights):”Details of the agreement released by Israel’s government press office said Israeli Minister of Science and Technology Professor Daniel Hershkowitz and Dr. Zvi Kaplan, head of the Israel Space Agency, signed the agreement with their Italian counterpart M. Enrico Saggesse, head of Italy’s Agenzia Spaziale Italiana, Tuesday.

The two countries are to cooperate on space research, including the exchange of professors and researchers, space science and exploration, earth observation research, space communications and the use of ground equipment and segment infrastructures. The statement said both countries are currently involved in a joint mission for hyper spectral earth observation.

The ISA said the high cost of space research and development and execution of space projects has created the necessity for international cooperation”.

 

Partager cet article
Repost0
12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 10:08

Cette analyse peut faire "scandale", dans la mesure où elle appelle à reconnaître des entités qui, à ce jour, ne reconnaissent pas l'Etat Hébreu. Mais il a le mérite de prendre les devants et de renvoyer définitivement la balle dans le camp de ceux qui critiquent cet Etat Juif : il décharge Israël du poids des fautes délibérées des Arabes, israéliens et non-israéliens, sans incriminer personne, mais en les mettant face à leurs responsabilités historiques et d'avenir. J'ajouterais même que s'il advenait que ces tentatives d'étatisation palestinienne à Gaza, comme à Ramallah, échouaient, ils ne pourraient alors que s'en prendre à eux-mêmes.

On voit, d'ores et déjà, où la proposition risque de frictionner, en nommant la capitale de Cisjordaine à Ramallah... Elle est pourtant conforme à la réalité à l'issue des multiples conflits. Toujours est-il qu'ils peuvent refuser d'exister, cela ne devant pas interférer avec un Etat Juif préexistant depuis 1948.

L'analyse politique de Maitre Bertrand Ramas-Muhlbach
Num�ro 786 - 08.06.2009 - 16 Sivan 5769 

LE SERMENT D'ALLEGEANCE A L'ETAT JUIF N'EST PEUT ETRE PAS NECESSAIRE

 

http://www.israel-infos.net/article.php?id=4005


par Me B. RAMAS-MUHLBACH

Le 31 mai 2009, le comité ministériel chargé des lois a rejeté le projet de loi visant à imposer aux citoyens une prestation de serment de loyauté à l'Etat hébreu. En effet, il ne lui est pas apparu judicieux de prévoir (conformément à la proposition du parti Israël Beteinou), une obligation pour les citoyens israéliens, de «jurer loyauté à l'Etat d'Israël en tant qu'Etat juif, sioniste et démocratique, à ses symboles et valeurs, et à servir l'Etat, notamment dans le cadre du service militaire », dont le défaut serait sanctionné par la perte de la citoyenneté israélienne.

Le texte décrié visait en fait à contraindre les arabes israéliens à faire vœu d'allégeance à l'Etat juif. Le Parti Israël Béteinou envisageait de subordonner le maintien de la qualité de citoyen israélien à cette loyauté, et de sanctionner un manquement à cette obligation par la perte de la carte d'identité israélienne ou le permis de conduire israélien, voire l'impossibilité d'ouvrir un compte bancaire.

En Droit International, le principe tenant à l'obligation de faire allégeance à son Etat de résidence, c'est-à-dire le fait d'être d'une loyauté sans partage à l'égard de son pays de naissance, est non seulement admis, mais encore obligatoire. Les Etats démocratiques sont d'ailleurs autorisés à retirer la nationalité des ressortissants qui se livreraient à des actes contraires aux intérêts supérieurs de la nation comme par exemple commettre des actes au profit d'une entité ennemi.

La raison est simple : il n'est pas concevable pour une personne de jouir des prérogatives attachées à sa qualité de « national » tel le droit à la santé, le droit à l'éducation, le droit de percevoir des allocations familiales, le droit de vote, le droit d'aller et venir librement sur le territoire... si cette liberté est utilisée pour porter atteinte à l'Etat qui les lui a octroyées en commettant actes qui concourent à sa destruction.

Les ressortissants d'un Etat peuvent très bien ne pas se plaire dans leur Etat de résidence ni se satisfaire du cadre institutionnel et juridique historiquement aménagé. Pour autant, ils ne sauraient continuer de bénéficier des avantages sans être tenus à certains devoirs liés au statut, l'allégeance à l'Etat de naissance étant la contrepartie des droits dont les nationaux sont titulaires.

Pour autant, la faculté, pour un Etat, de retirer la nationalité d'un individu s'opère dans un cas particulier : elle est la conséquence d'un comportement déloyal. Inversement, le bénéfice de cette nationalité ne saurait être subordonné à une prestation de serment préalable et de ce point de vue, la décision ministérielle n'est pas si surprenante.

Il convient toutefois de rappeler que dans le cas spécifique d'Israël, la loyauté exigée des ressortissants peut être sujette à problème : en 1948, les fondateurs de l'Etat juif ont mis en place un projet institutionnel et des outils de fonctionnements étatiques qui n'appartenaient pas à l'histoire d'une partie de la population qui résidait dans la Palestine mandataire. Or, si les fondateurs de l'Etat juif ont fait le pari d'une adhésion spontanée à ces règles par les générations nouvelles non juives, il n'a pas été imaginé un rejet de ce système par la population arabe israélienne.

Autrement dit, lorsque les fondateurs de l'Etat juif ont choisi le modèle démocratique, il ne s'agissait pas d'une technique universelle mais le résultat d'une expérience historique de personnes issues du continent européen, héritière d'une réflexion institutionnelle sur l'organisation collective de la société. C'est ainsi que les populations non juives de l'Etat d'Israël se sont trouvées contraintes d'épouser les leçons d'un passé historique qui ne leur appartenait pas.

Le décalage dans l'admission de la règle du jeu social s'est encore accentué pour les descendants des 160 000 personnes d'origine arabe installées sur le territoire israélien lors de la fondation de l'Etat qui sont au nombre de 1 200 000 aujourd'hui. Pour eux, accepter cette organisation sociale, emporterait un acquiescement au principe de la fondation d'un Etat juif alors que ces personnes sont les descendants de populations arabes qui ont fait la guerre pour empêcher la création de cet Etat d'Israël. Par ailleurs, les israéliens d'origine arabes ont toujours des membres de leur famille disséminés au quatre coins du Moyen Orient, contraints de vivre dans des camps sans pouvoir bénéficier de la nationalité locale ni des droits civiques ou civils (à l'exception de la Jordanie ou de l'Egypte). Ainsi, pour les populations arabes israéliennes, jouer le jeu du contrat social mis en place par les fondateurs juifs serait constitutif à la fois d'une trahison pour la mémoire de leurs auteurs et encore d'un mépris pour l'histoire des membres de leur famille.

L'Etat d'Israël a bien compris le dilemme d'une participation au service militaire des populations arabes de l'Etat, et les en a dispensés. Cela permettait d'éviter dans le même temps tout risque de contradiction d'intérêt et le danger de possibles trahisons. Cette exemption a néanmoins accru le fossé entre la population juive et non juive de l'Etat, la seconde s'estimant victime de discrimination dans la mesure où le projet national ne les concerne pas.

Tout n'est pas pour autant perdu car si l'allégeance à l'Etat juif est un instrument de cohésion nationale, il y a peut être une autre solution. Comme tout le monde s'accorde à dire que la solution du conflit au Moyen Orient passe par l'admission du principe de deux Etat pour deux peuples, c'est-à-dire d'un Etat juif dans lequel le peuple juif serait souverain et un Etat palestinien sous souveraineté palestinienne, il est possible de faire preuve de pragmatisme.

C'est la réalité qui crée le droit, non les fantasmes. Or, il appartient à un Etat souverain d'imposer sa règle à ses ressortissants pour éviter qu'un peuple, par son nombre, défasse ce qui a été aménagé par un autre. Israël doit donc anticiper les réalités géopolitiques locales et les « entités palestiniennes » à venir sans chercher à faire de la Jordanie, le futur Etat palestinien compte tenu de sa population d'origine palestinienne à 80% et de son territoire qui représente 76% de la Palestine mandataire.

Israël doit d'un côté, reconnaître officiellement « l'Etat palestinien de Gaza » qui dispose de tous les organes pour fonctionner de manière autonome (même si cette entité appelle à sa disparition), et de l'autre, négocier avec l'Autorité palestinienne la reconnaissance de l'Etat palestinien de Cisjordanie (sur les terres sans souveraineté juive) avec Ramallah comme capitale. L'accord bilatéral portera sur le retrait de la présence militaire israélienne en contrepartie d'une renonciation par les résidants locaux de la lutte armée.

Grâce à cette configuration régionale, il ne sera pas nécessaire d'exiger des personnes non juives, un serment d'allégeance à l'Etat d'Israël car enfin, la Knesset représentera les intérêts de la seule nation juive, les organes étatiques israéliens seront contrôlés par la seule nation juive et le rôle de Tsahal restera inchangé. Pour leur part, les israéliens qui exècrent l'Etat juif pourront s'établir dans l'Etat de Gaza ou de Cisjordanie ou y être expulsés (conformément à la loi internationale), sans qu'il ne soit nécessaire d'exiger d'eux un serment particulier.

Partager cet article
Repost0
28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 08:34

L'influence restauratrice de la légitimité d'Israël dans la construction des règles du jeu national commence à faire son chemin. On a aussi reparlé de la définition d'un "pacte de loyauté" présenté à tout demandeur de la nationalité...(et ceux qui l'ont déjà?)


Publié le 27/05/2009 à 21:55 Reuters

La Knesset veut pénaliser la négation d'Israël comme Etat juif
http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-05-27/la-knesset-veut-penaliser-la-negation-d-israel-comme-etat-juif/924/0/347068

La Knesset veut pénaliser la négation d'Israël comme Etat juif

Un projet de loi punissant d'un maximum d'un an de prison la négation du droit d'Israël à exister en tant qu'Etat juif a franchi une première étape à la Knesset. Des militants des droits civiques estiment qu'il risque de réduire les droits des citoyens arabes. /Photo d'archives/REUTERS/David Silverman/Pool

 

Un projet de loi punissant d'un maximum d'un an de prison la négation du droit d'Israël à exister en tant qu'Etat juif a franchi une première étape à la Knesset.

Ce texte interdisant la publication de tout "appel à nier l'existence d'Israël en tant qu'Etat juif et démocratique, lorsque le contenu d'une telle publication pourrait avoir comme conséquence de provoquer un acte de haine, de mépris ou de déloyauté" envers Israël doit encore être soumis à d'autres votes du Parlement et être revu par une commission avant d'être adopté définitivement.

Des militants des droits civiques estiment qu'il risque de réduire les droits des citoyens arabes.

La plupart des Arabes israéliens, qui constituent le cinquième environ de la population israélienne, sont des descendants de Palestiniens restés dans le pays au moment où des centaines de milliers d'autres fuyaient ou étaient chassés lors de la fondation de l'Etat d'Israël, en 1948.

Naomi Chazan, président du Fonds du Nouvel Israël, a dénoncé un projet de loi approuvé dimanche par le cabinet israélien qui interdirait toute manifestation publique de deuil lors de la commémoration de la naissance d'Israël, appelée "naqba" - catastrophe - par les Palestiniens.

Chazan a affirmé que ce texte constituait une "tentative de fouler aux pieds les sentiments de peine des Arabes israéliens", ce qui risquerait de porter atteinte aux efforts en vue d'améliorer la coexistence entre Juifs et Palestiniens.

Un autre projet de loi soumis cette semaine par le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, chef du parti ultranationaliste Yisrael Beitenu, imposerait aux Israéliens de prêter serment de fidélité à l'Etat juif pour recevoir une carte nationale d'identité.

Le cabinet israélien devrait discuter la semaine prochaine de ce serment de fidélité.

Joseph Nasr, version française Nicole Dupont

Partager cet article
Repost0
21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 18:43

The Palestinian Peace Process as Political Theater: Don't under-estimate Netanyahu's strategy

By George Friedman of Stratfor


Printer Friendly Version
Email this article

 

http://www.JewishWorldReview.com | One of the most important proposals Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu is bringing to American President Barak Obama calls for reshaping the peace process. If Israeli President Shimon Peres is to be believed, Netanyahu will not back away from the two-state formula. Instead, the Israeli prime minister is asking that the various Arab state stakeholders become directly involved in the negotiations. In other words, Netanyahu is proposing that Arab states with very different public and private positions on Palestinian statehood be asked to participate — thereby forcing them to reveal publicly their true positions, ultimately creating internal political crises in the Arab states.

The clever thing about this position is that Netanyahu not only knows his request will not become a reality, but he also does not want it to become a reality. The political stability of Jordan, Saudi Arabia and Egypt is as much an Israeli interest as an American one. Indeed, Israel even wants a stable Syria, since whatever would come after the Alawite regime in Damascus would be much more dangerous to Israeli security than the current Syrian regime.

Overall, Israel is a conservative power. In terms of nation-states, it does not want upheaval; it is quite content with the current regimes in the Arab world. But Netanyahu would love to see an international conference with the Arab states roundly condemning Israel publicly. This would shore up the justification for Netanyahu's policies domestically while simultaneously creating a framework for reshaping world opinion by showing an Israel isolated among hostile states.

Obama is likely hearing through diplomatic channels from the Arab countries that they do not want to participate directly in the Palestinian peace process. And the United States really does not want them there, either. The peace process normally ends in a train wreck anyway, and Obama is in no hurry to see the wreckage. He will want to insulate other allies from the fallout, putting off the denouement of the peace process as long as possible. Obama has sent George Mitchell as his Middle East special envoy to deal with the issue, and from the U.S. president's point of view, that is quite enough attention to the problem.

Netanyahu, of course, knows all this. Part of his mission is simply convincing his ruling coalition — and particularly Lieberman, whom Netanyahu needs to survive, and who is by far Israel's most aggressive foreign minister ever — that he is committed to redefining the entire Israeli-Palestinian relationship. But in a broader context, Netanyahu is looking for greater freedom of action. By posing a demand the United States will not grant, Israel is positioning itself to ask for something that appears smaller.

ISRAEL AND THE APPEARANCE OF FREEDOM OF ACTION
What Israel actually would do with greater freedom of action is far less important than simply creating the appearance that the United States has endorsed Israel's ability to act in a new and unpredictable manner. From Israel's point of view, the problem with Israeli-Palestinian relations is that Israel is under severe constraints from the United States, and the Palestinians know it. This means that the Palestinians can even anticipate the application of force by Israel, meaning they can prepare for it and endure it. From Netanyahu's point of view, Israel's primary problem is that the Palestinians are confident they know what the Israelis will do. If Netanyahu can get Obama to introduce a degree of ambiguity into the situation, Israel could regain the advantage of uncertainty.

The problem for Netanyahu is that Washington is not interested in having anything unpredictable happen in Israeli-Palestinian relations. The United States is quite content with the current situation, particularly while Iraq becomes more stable and the Afghan situation remains unstable. Obama does not want a crisis from the Mediterranean to the Hindu Kush. The fact that Netanyahu has a political coalition to satisfy will not interest the United States, and while Washington at some unspecified point might endorse a peace conference, it will not be until Israel and its foreign minister endorse the two-state formula.

Netanyahu will then shift to another area where freedom of action is relevant — namely, Iran. The Israelis have leaked to the Israeli media that the Obama administration has told them that Israel may not attack Iran without U.S. permission, and that Israel agreed to this requirement. (U.S. President George W. Bush and Israeli Prime Minister Ehud Olmert went through the same routine not too long ago, using a good cop/bad cop act in a bid to kick-start negotiations with Iran.)

In reality, Israel would have a great deal of difficulty attacking Iranian facilities with non-nuclear forces. A multitarget campaign 1,000 miles away against an enemy with some air defenses could be a long and complex operation. Such a raid would require a long trip through U.S.-controlled airspace for the fairly small Israeli air force. Israel could use cruise missiles, but the tonnage of high explosive delivered by a cruise missile cannot penetrate even moderately hardened structures; the same is true for ICBMs carrying conventional warheads. Israel would have to notify the United States of its intentions because it would be passing through Iraqi airspace — and because U.S. technical intelligence would know what it was up to before Israeli aircraft even took off. The idea that Israel might consider attacking Iran without informing Washington is therefore absurd on the surface. Even so, the story has surfaced yet again in an Israeli newspaper in a virtual carbon copy of stories published more than a year ago.

Netanyahu has promised that the endless stalemate with the Palestinians will not be allowed to continue. He also knows that whatever happens, Israel cannot threaten the stability of Arab states that are by and large uninterested in the Palestinians. He also understands that in the long run, Israel's freedom of action is defined by the United States, not by Israel. His electoral platform and his strategic realities have never aligned. Arguably, it might be in the Israeli interest that the status quo be disrupted, but it is not in the American interest. Netanyahu therefore will get to redefine neither the Palestinian situation nor the Iranian situation. Israel simply lacks the power to impose the reality it wants, the current constellation of Arab regimes it needs, and the strategic relationship with the United States on which Israeli national security rests.

In the end, this is a classic study in the limits of power. Israel can have its freedom of action anytime it is willing to pay the price for it. But Israel can't pay the price. Netanyahu is coming to Washington to see if he can get what he wants without paying the price, and we suspect strongly he knows he won't get it. His problem is the same as that of the Arab states. There are many in Israel, particularly among Netanyahu's supporters, who believe Israel is a great power. It isn't. It is a nation that is strong partly because it lives in a pretty weak neighborhood, and partly because it has very strong friends. Many Israelis don't want to be told that, and Netanyahu came to office playing on the sense of Israeli national power.

So the peace process will continue, no one will expect anything from it, the Palestinians will remain isolated and wars regularly will break out. The only advantage of this situation from the U.S. point of view it is that it is preferable to all other available realities.

Every weekday JewishWorldReview.com publishes what many in the media and Washington consider "must-reading". Sign up for the daily JWR update. It's free. Just click here.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 10:05
Bizarrement, le mythe de l’Europe prévaut

Par Caroline B. Glick | Adaptation française de Sentinelle 5769

lundi 18 mai 2009


Les Israéliens sont fous de l’Europe. Un sondage réalisé par la fondation Konrad Adenauer le mois dernier montre qu’un pourcentage énorme de 69 % d’Israéliens, et 76 % des Juifs israéliens aimeraient qu’Israël rejoigne l’Union Européenne. 60 % des Israéliens ont une opinion favorable de l’UE

Le message le plus évident de ce sondage est qu’en ce concerne l’Europe, les Israéliens souffrent d’un amour sans retour. Une enquête de l’Institut Pew en 2003 dans15 Etats de l’UE a montré que 59 % des Européens considèrent Israël comme la plus grande menace pour la paix mondiale. Une enquête réalisée en Allemagne l’année suivante a montré que 68 % des Allemands croient qu’Israël poursuit une guerre d’extermination contre les Palestiniens et 51 % ont déclaré qu’il n’existe pas de différence de principe entre le traitement par Israël des Palestiniens et le traitement allemand des Juifs pendant l’Holocauste.

Et ce n’est pas seulement Israël qu’ils haïssent. Ils n’aiment pas beaucoup les Juifs non plus. Dans une étude empirique publiée en 2006, les Pr. Eduard Kaplan et Charles Small de l’Université Yale ont montré un lien direct entre la haine contre les Juifs et les positions extrémistes anti-Israël. Un récent sondage révèle le fait que le niveau d’hostilité envers Israël s’élève avec le niveau d’antisémitisme.

Selon une enquête de 2008 de l’institut Pew, les sentiments antisémites dans cinq pays de l’UE – Espagne, Grande Bretagne, France, Allemagne et Pologne – ont augmenté de près de 50 % entre 2005 et 2008. Alors qu’en 2005, quelques 21 % des personnes interrogées ont reconnu abriter des sentiments négatifs envers les Juifs, à la fin de l’an passé le pourcentage d’antisémites autoproclamés dans ces pays s’est élevé à 30 %. Les niveaux d’antisémitisme en Espagne ont plus que doublé, passant de 21 % en 2005 à 46 % en 2008.

Sans surprise, une augmentation de la haine antijuive s’est accompagnée d’une croissance de la violence contre les Juifs. La semaine dernière par exemple, trois hommes ont agressé l’ambassadeur d’Israël en Espagne, Rafi Shotz, alors qu’il rentrait à pied chez lui avec sa femme après un match de foot. Ils l’ont suivi et ont crié : « sale juif », « bâtard de juif », et « juif assassin ». Une foule de témoins a assisté à l’agression, mais pas un ne s’est dressé pour les défendre.

Shotz a eu de la chance. Comme ambassadeur d’Israël, il avait une escorte de deux policiers l’accompagnant, et ainsi il échappa à une agression physique. Cela n’a pas été le cas de survivants de l’Holocauste qui se sont rassemblés au camp de la mort de Mauthausen en Autriche la semaine dernière, pour commémorer le 64ème anniversaire de la libération du camp par les forces américaines. Alors que les survivants juifs du camp, où 340.000 personnes furent assassinées, pleuraient les morts, un gang d’adolescents autrichiens portant des masques se sont moqué d’eux, hurlant « Heil Hitler », et « voilà le chemin des chambres à gaz ! ». Ils ont ouvert le feu avec des fusils en plastique sur des survivants juifs français, en blessant un à la tête, et un autre au cou.

Et l’Autriche n’est pas la seule. De l’Allemagne à la France, en passant par la Belgique, la Grande Bretagne, la Hollande, la Suède , la Norvège et ailleurs, des jardins d’enfants, des écoles, des restaurants des épiceries fines juifs ont été l’objet d’agressions à la bombe et vandalisés. La profanation de cimetières juifs et de synagogues est presque devenue une affaire de routine. Des dirigeants juifs de la Norvège à l’Allemagne en passant par la Grande Bretagne et la France ont mis en garde les membres de leur communauté de ne pas porter des ‘kippot’, ni d’étoile de David publiquement. Des rabbins ont été frappés sur tout le continent.

Il n’y a pas de sanction d’Etat pour la violence antijuive en Europe. Mais en beaucoup d’endroits, elle est soit dépeinte comme insignifiante, ou bien justifiée comme produit dérivé du conflit palestinien avec Israël. Dans au moins un cas, la minimisation officielle des sentiments et de la violence antijuifs a eu des conséquences meurtrières.

En Janvier 2006 Ilan Halimi, un Juif français, a été kidnappé par un gang de sadiques musulmans. Pendant une semaine entière, la mise en danger de la vie d’Ilan Halimi – en dépit des appels téléphoniques menaçants de ses ravisseurs aux parents d’Halimi, accompagnées de la récitation de versets du Coran alors qu’on entendait en arrière-fond Ilan hurler de douleur sous la torture.

Pour finir, Halimi fut torturé de façon continue pendant 20 jours avant d’être jeté nu, avec des brûlures et des coupures sur 80 % de son corps battu, à une station de train ; il mourut de ses blessures après qu’on l’eût retrouvé.

Certains ont attribué la montée de l’antisémitisme européen à la croissance rapide des minorités musulmanes à travers le continent. Cette explication est très plausible. Les taux d’antisémitisme au sein de la minorité des populations musulmanes en Europe sont excessivement élevés. Selon l’étude de Kaplan et Small, les Musulmans européens ont huit fois plus de ’chances’ que les non musulmans d’être ouvertement antisémites. Et Franco Frattini, le responsable officiel européen en charge du combat contre l’antisémitisme a déclaré au ‘Jerusalem Post’ l’an passé que 50 % des agressions antijuives en Europe sont menées par des Musulmans.

Mais alors que les Musulmans européens sont un facteur majeur dans la croissance de la violence antijuive, ce sont des ‘petits joueurs’ quand on en vient à la prévalence globale des attitudes antijuives. Par exemple, avec 46 % des Espagnols disposés négativement envers les Juifs, et les Musulmans constituant 3 à 5 % des Espagnols, nous en déduisons que près de la moitié des chrétiens espagnols sont antisémites. Et comme l’enquête Pew de 2008 le montre, la haine européenne contre les Juifs augmente à grande vitesse. De fait, elle croît deux fois et demi plus vite que la haine européenne envers les Musulmans.

Selon toute probabilité, ces courants négatifs envers les Juifs ne vont faire que croître dans les années à venir. Les politiciens intéressés par leur élection ont déjà commencé à exploiter la montée des sentiments antijuifs pour accroître leurs perspectives électorales. Lors des élections britanniques de 2005 par exemple, le Parti travailliste conduit par Tony Blair a alors dépeint le chef du Parti Conservateur Michael Howard comme l’image antisémite de Fagin dans ‘Oliver Twist’, sur une affiche électorale. Une autre affiche du ‘Labor’ a qualifié Howard et un homme politique associé, Oliver Letwin, de ‘cochons volants’.

Cet état des affaires présage mal des relations futures d’Israël avec l’Europe. Dans la plupart des cas, les politiciens européens caressent l’électorat croissant des antisémites en adoptant des politiques hostiles envers Israël. Ces politiques servent alors à justifier encore plus d’attitudes antisémites, le nombre d’Européens antisémites continue d’augmenter, et en retour, l’hostilité européenne envers Israël s’accroît.

Tout cela nous ramène vers l’europhilie d’Israël. Si la majorité des Israéliens devaient suivre leur pente, et Israël rejoindre l’UE, nous nous trouverions soumis à une entité politique transnationale qui rejette de plus en plus le droit d’Israël à l’existence.

Reconnaissant sans doute l’avantage politique d’être bien vu en attaquant Israël, l’an dernier le juge d’instruction espagnol Fernando Andreu Merellesis décida d’utiliser une plainte spécieuse soumise par le centre palestinien discrédité des droits de l’homme, pour lancer une enquête pour crimes de guerre contre les principaux dirigeants politiques et militaires d’Israël. Contre la volonté déclarée de poursuite par l’Etat espagnol, Merellesis annonça la semaine dernière qu’il poursuivait son enquête sur des requêtes concernant une dizaine de chefs israéliens de premier rang ayant commis un crime de guerre en approuvant en 2002 de cibler le maître terroriste Salah Shehadeh.

En tant que non membre de l’UE, les cours de justice de l’UE n’ont aucune autorité pour appliquer leurs lois contre des Israéliens. Aujourd’hui, la seule chose dont les Israéliens doivent se soucier est que nous soyons arrêtés lors d’une visite en Europe. C’est malcommode, mais pas invivable. Cependant, si les Israéliens devaient rejoindre l’Europe, les lois de l’UE surpasseraient les lois israéliennes, les cours européennes pourraient obliger à appliquer leurs lois. En bref, Israël se retrouverait soumis à une entité politique hostile qui pourrait tout simplement se prononcer et légiférer sur son existence.

Alors qu’est-ce qui explique l’histoire d’amour non payé de retour d’Israël pour l’Europe ?

Il n’y a pas d’explication globale à la popularité de l’UE en Israël. Elle est fonction de nombre de causes complémentaires. La plus importante, c’est l’échec abject des media israéliens à observer l’antisémitisme européen et ses implications pour la politique européenne à l’égard d’Israël de quelque manière cohérente. Plutôt que de reconnaître que l’antisémitisme européen et son hostilité concomitante envers Israël sont la conséquence de dynamiques européennes internes, les media israéliens tendent à mettre les deux sur le compte des actions d’Israël. Ce faisant, cela donne certainement des informations bien ordonnées et aisément digérés, mais banalise aussi la situation. De plus, en agissant comme si le comportement réel d’Israël était le moins du monde important pour le comportement européen envers les Juifs et l’Etat juif, les media locaux adhèrent effectivement à des décisions européennes cyniques pour déprécier la signification de la violence antisémite. Ils crédibilisent les fausses proclamations européennes :les bombes incendiaires contre des synagogues seraient simplement la conséquence regrettable du conflit palestino-israélien.

Puis, il y a la quête constante d’Israël pour rompre son isolement international. Pour beaucoup d’Israéliens, il est tentant de croire que nous pouvons mettre fin à notre isolement international en rejoignant l’UE. L’UE est considérée comme un club de pays riches et cultivés, avec lesquels Israël aurait avantage à fusionner. De nouveau, cette opinion est alimentée par les media qui ont échoué à rapporter l’échec du modèle de l’Etat providence à l’européenne.

A la lumière du refus des media de raconter l’hostilité de l’Europe envers les Juifs et l’Etat juif, ou l’histoire des problèmes économiques graves de l’UE, il n’est pas surprenant que peu de précieux politiciens israéliens aient une compréhension claire de l’Europe. Nos ministres des affaires étrangères successifs – depuis Shimon Peres à Silvan Shalom en passant par Tzipi Livni et Avigdor Lieberman – tous se sont prononcés à divers degrés en faveur de l’adhésion d’Israël à l’UE. Leurs déclarations n’ont jamais été soumises à un débat. Finalement, il y a la nostalgie de beaucoup d’Israéliens pour la vieille Europe d’avant-guerre qu’ils tiennent des narrations de leurs grands-parents.

Cette Europe depuis longtemps disparue, où des jeunes femmes et de jeunes hommes se promenaient dans des jardins à Berlin, Paris, Anvers et Prague, se tenant par la main en mangeant une crème glacée, humant l’air de Heinrich Heine et de Franz Kafka, est restée vivante dans l’imagination de générations d’Israéliens. Beaucoup d’entre eux travaillent aujourd’hui comme journalistes célèbres, réalisateurs et acteurs de cinéma connus. Donc pour beaucoup d’Israéliens, l’Europe mythique est plus familière que l’Europe réelle.

Dans l’attente de l’avenir d’une Europe haïssant de plus en plus les Juifs, il est clair qu’Israël et les Israéliens doivent rapidement écarter nos illusions sur l’Europe. Pour Israël, pour faire face comme il convient à l’Europe dans les années à venir, il sera essentiel qu’aussi bien nos dirigeants et la société israélienne dans son ensemble acquièrent un solide point de vue sur la position où l’Europe se tient, aussi bien à l’égard du Peuple juif que de l’Etat juif.

Avec une minorité musulmane florissante et profondément antisémite, et avec une majorité chrétienne de plus en plus à l’aise dans des attitudes antisémites traditionnelles ouvertement affichées, rendre inutiles les mythes antijuifs se situe au plus bas sur la liste des priorités de la majorité des dirigeants européens. A l’opposé, pour Israël, observer que cet état des affaires se déploie en Europe, il est clair qu’abandonner notre adoration pour une Europe mythologique est l’une des priorités les plus urgentes sur notre plan d’action national.

Partager cet article
Repost0
16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 23:17

 

ISRAËL FRANCE – EXCLUSIF: ALSTOM ET VEOLIA proposent à nouveau de construire le métro de Tel Aviv.

 

Les déboires du tramway de Jérusalem ne découragent pas pour autant les sociétés françaises Alstom et Véolia de proposer leur savoir-faire à Tel Aviv!

Bien qu’elles aient perdu l’appel d’offre pour la construction du métro de Tel Aviv, Alstom et Véolia proposent à nouveau au Ministère israélien des Finances de prendre en charge le projet.

En 2006, Alstom et Véolia faisaient partie du consortium Métro-Rail qui n’avait pas été retenu pour la construction du métro de Tel Aviv. C’était le consortium Metro Transportation Solution – MTS, composé de Africa-Israel et Siemens, qui avait remporté le contrat en proposant un coût inférieur de 400 millions de shekels à celui proposé par les sociétés françaises.

Or depuis 2006, les travaux n’ont jamais démarré et le projet est aujourd’hui bloqué. Et pour cause: le projet de MTS devait être accompagné par la Royal Bank of Scotland (RBS), une des banques les plus durement touchées par la crise mondiale et qui a finalement été nationalisée par le gouvernement britannique.

Résultat: il y a six mois, le consortium MTS s’est disloqué, faute d’avoir pu réunir les garanties financières suffisantes pour démarrer la construction.

Aujourd’hui, les sociétés françaises Alstom et Véolia proposent de relancer le projet. Dans une lettre envoyée au Ministère des Finances par leur avocat Moshé Shahal, elles offrent les mêmes conditions que celles qui avaient été proposées par MTS il y a trois ans.

Pour convaincre de leur bonne foi, le Ministère israélien des Finances, Alstom et Véolia ont annoncé qu’elles sont en mesure de boucler rapidement un tour de table pour lever les 7,1 milliards de shekels nécessaires au financement du projet.

Les sociétés françaises ALSTOM et VEOLIA TRANSPORT sont déjà chargées de la construction et de l’exploitation du tramway de Jérusalem au sein du consortium international CITYPASS.—

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Partager cet article
Repost0
14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 08:48
Ouverture du procès Katzav

israelinfos.net

jeudi 14 mai 2009

Quelque trois ans après le début de cette affaire de moeurs ayant défié la chronique israélienne, et une interminable saga juridique, le procès de l’ancien président de l’Etat d’Israël, Moshé Katzav, s’ouvrira ce jeudi au tribunal de Jérusalem, malgré les ultimes recours de la Défense pour tenter de repousser celui-ci, ou de le déplacer à Beer-Sheva.

Katzav, qui a toujours catégoriquement et totalement nié les faits qui lui sont reprochés, devra réponde de deux accusations de viol et d’acte indécent par force, sur "A." du ministère du Tourisme, et de harcèlement sexuel sur "H." du bureau présidentiel.

Des manifestants des organisations féminines seront sur place pour "accueillir" l’ancien citoyen numéro un d’Israël, dont le procès sera couvert par la presse israélienne et de nombreux représentants des médias étrangers.

 

Par IsraëlValley Desk Actualité
Rubrique: Justice
Publié le 14 mai 2009 à 08:42

ISRAËL-JUSTICE : OUVERTURE DU PROCES DE MOSHE KATZAV, EX-PRESIDENT DE L’ETAT.
IsraëlValley Desk Actualité

C’est au terme de trois années de procédure que s’ouvre, ce matin au tribunal de District de Tel-Aviv, le procès de l’ancien président de l’Etat Moshé Katzav. L’acte d’accusation porte sur viol, abus sexuels, harcèlement sexuel, abus de pouvoir et entrave à la bonne marche de la Justice. Les trois plaignantes sont des employées de la Fonction publique, secrétaire pour l’une, directrices de cabinet pour les deux autres, ayant travaillées directement sous les ordres de Moshé Katzav, soit au ministère du Tourisme ou à la présidence de l’Etat.

La première séance d’ouverture sera relativement courte, consacrée à la procédure d’identification de l’accusé et des plaignantes et lecture des chefs d’accusation. A noter une manœuvre dilatoire de dernière minute des défenseurs de l’accusé : transférer le procès de Tel-Aviv à Beer-Sheva ou Jérusalem. Demande rejetée par la présidente de la Cour suprême, Mme Beinich, qui en a relevé le caractère étrange. Selon des experts, l’ex-président visait à ne pas avoir affaire aux trois juges désignés pour traiter de son cas, considérés comme inflexibles, pointilleux et particulièrement efficaces.

Partager cet article
Repost0
8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:24

Des Ambitions étrangères planent  sur la ville de Jérusalem

 

 

 

Une décision courageuse et hautement  importante est prise en Israël, ce 7 Mai 2009. Le grand rabbinat d'Israël a décrété, au terme d'une réunion d'urgence, que la Loi juive "interdit formellement à quiconque la transmission de biens se trouvant en Israël à l'Etat du Vatican et en l’occurrence des lieux saints qui sont le cœur même du peuple juif ".

 

La « Commission rabbinique des lieux saints » s'est ainsi opposée, à l'unanimité de ses membres, au projet du gouvernement de transférer la propriété de plusieurs sites chrétiens, au Vatican, pour répondre positivement à la demande, en ce sens, du pape Benoît XVI, qui doit se rendre très prochainement en Israël.

 

 

Il faut rappeler ici qu’Israël et le Vatican ont établi des relations diplomatiques au début des années 1990, mais  ils n’ont pas encore réglé certaines questions comme le statut des biens de l'Eglise en Terre sainte.

 

La décision « Commission rabbinique des lieux saints » était nécessaire car tout laisse à  penser que la prochaine venue du Pape en Terre Sainte n’est pas étrangère à cette “hâte” manifestée par toutes les parties. Veut-on ainsi faire un « cadeau » de bienvenue au chef de l’Eglise ? Sans doute.

 

 

Des tractations officieuses et dangereuses, peu médiatisées, visent  en effet à aboutir à de nouvelles concessions israéliennes : cette fois-ci, il s’agirait d’une partie du Mont Sion, en faveur du Vatican. Des négociations discrètes se trament depuis plus de dix ans entre Israël et le Vatican, et seraient sur le point d’aboutir à un accord des plus inquiétants. Il s’agirait de concéder le contrôle du bâtiment abritant la Tombe de David, à Jérusalem.

 

Une Commission bilatérale permanente  travail composé d’une équipe de négociateurs représentant Israël et le Vatican, a ainsi fait état de « progrès sensibles, d’une grande cordialité, et d’une compréhension mutuelle visant à parvenir à un accord final, au plus tôt ».

 

Les deux Etats négocient un traité depuis déjà 10 ans (mars 1999), sur la question de propriétés appartenant à l’Eglise Catholique ou réclamées par elle. L’une des revendications les plus significatives exprimée par le Vatican fut celle de « La chambre du Dernier repas », située au second étage du bâtiment du Mont Sion, également considéré par la Tradition juive comme le lieu de sépulture des Rois David, Salomon et Ezéchias.

 

En outre, les demandes du Vatican ne s’en arrêtent pas là. D’autres zones, proches du Kinnereth (Lac de Tibériade), tout comme près de la ville de Césarée, ou encore Jérusalem, sont évoquées.

 

 


Petit retour en arrière ; rappelons  que l’ancien premier ministre israélien, M. Ehud  Olmert, n’a pas  hésité,  l’année dernière,   à brader une partie du  patrimoine d’Israël  lorsqu’il a offert  à la Russie la ''Cour de Sergueï'' à Jérusalem. Son  gouvernement a approuvé la transaction, le 5 octobre 2008,  de cet édifice à l’Eglise russe pour vider encore plus pays d’Israël de sa substance. Cet édifice  de l'ex-URSS était passé sous tutelle israélienne après la rupture des relations entre les deux pays en 1967. Olmert a espère infléchir Moscou sur les sanctions à prendre contre l'Iran et sur ses ventes d'armes avec la Syrie, par ce geste de bonne volonté. Le lendemain il s’est  rendu au Kremlin. Comme pour les palestiniens,  il (a) fait ce geste sans contrepartie.

 

Pot-de-vin ou transaction immobilière légitime pour se protéger des missiles syriens, la Cour Sergueï est sortie définitivement de la  propriété israélienne. A part qu'en signe de soumission,  Olmert a offert un des fleurons de Jérusalem , un bâtiment estimé à 11 millions de shekels en signe d'apaisement en accord avec les principaux représentants de Kadima aux russes.

 

Transférer une importante propriété du cœur de Jérusalem aux mains d'un pays étranger et puissant, qui a des intérêts dans la région et des aspirations impériales sur la région, était une décision insensée et un dangereux précédent.

 

 

C’est pour cela qu’il faut aujourd’hui saluer la position courageuse, prise en Israël, ce  7 Mai 2009, par le grand rabbinat visant à interdire formellement la transmission de biens se trouvant en Israël à l'Etat du Vatican surtout que  le Mont Sion est considéré comme un des lieux des plus saints qui soient au cœur même du peuple juif. Situé non loin du Mont du Temple, ce site sacré est tout à fait symbolique et cet accord risque d’affirmer davantage encore d’autres ambitions qui veulent que  Jérusalem soit offerte à des mains étrangères. Après avoir cédé le Mont du Temple et le Caveau des Patriarches aux autres religions, les dirigeants israéliens ne peuvent  poursuivre la voie de l’abandon spirituel.

 

 

 

 

Collectif Arabes Pour Israël

arabespourisrael@gmail.com  

http://arabespourisrael.unblog.fr/

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
  • Contact

Traducteur

English German Spanish Portuguese Italian Dutch
Russian Polish Hebrew Czech Greek Hindi

Recherche

Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

Les news de blogs amis