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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 20:16

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Myths and Facts

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Tracking The Road Map

Source: Myths and Facts Online--Mitchell Bard

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Mythes & Réalité : l'hôtel Shepherd à Jérusalem-Est,

Mitchell G. Bard

(directeur de la Jewish Virtual Library)

 

Traduit par Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.

 

 

 

MYTHE:

"Israël a illégalement démoli un lieu national palestinien important à Jérusalem-est."
 

REALITE:

Le 9 janvier 2011, des équipes israéliennes ont amorcé des travaux de démolition sur l'hôtel Shepherd à Cheikh Jarrah pour permettre la réalisation d'un projet immobilier juif. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, soutient que l'hôtel est un important lieu historique et national, et le négociateur palestinien en chef Saeb Erekat affirme qu'Israël entreprend illégalement de démolir l'hôtel en vue de"purifier ethniquement Jérusalem de ses habitants palestiniens, de leur culture et de leur histoire" (461).
    En vérité, l'hôtel, situé au milieu d'un quartier à majorité arabe surplombant l'Université hébraïque et le Mont des Oliviers, fut construit dans les années 1930. Le bâtiment, qui a servi de tribunal de district pendant près de vingt ans, a été acheté en 1985 par un homme d'affaires américain mais est demeuré vacant pendant plus d'une décennie. Le plan de construction de 20 unités d'appartement sur le site a été approuvé il y a moins de six mois, et le gouvernement s'est assuré que le projet ne déplaçait aucun résident arabe ni n'affectait aucun autre bâtiment du quartier. Le site n'a jamais été considéré comme un lieu d'héritage culturel palestinien et, dans les faits, ses seules prétentions à la réputation historique palestinienne sont d'avoir servi d'habitation pour Hadj Amin al-Husseini, l'ancien grand mufti de Jérusalem et collaborateur des nazis (462). Les Britanniques exilèrent al-Husseini pendant la période mandataire et confisquèrent la propriété ; finalement les droits immobiliers passèrent des Jordaniens aux Israéliens après la Guerre des Six Jours. Contrairement à ce qu'on a rapporté, le gouvernement israélien n'a pas illégalement confisqué le bâtiment par l'intermédiaire de la "loi des absents", et la vente de la propriété en 1985 fut conduite selon la méthode légale qui a cours pour toute autre transaction immobilière (463).
    La Secrétaire d'Etat Hillary Clinton a critiqué les actions israéliennes, suggérant que la démolition d'un bâtiment inutilisé "était contraire à la logique" et d'une certaine manière "minait les efforts de paix pour atteindre une solution de deux Etats" (464). Avec cette déclaration, Clinton a encore une fois - comme lors de l'insistance passée sur un gel des constructions - offert au président Abbas une excuse pour refuser de retourner aux négociations de paix défendues par le président Obama.
    Il n'y a aucun précédent ni texte de loi en droit international qui interdirait à Israël de garantir à tous les citoyens privés le droit de construire dans sa capitale. Ainsi que l'a déclaré le premier ministre Benjamin Nétanyahou : "Aucun gouvernement démocratique n'imposerait une interdiction aux Juifs d'acheter des propriétés privées... Tout comme les Arabes peuvent acheter des propriétés dans les quartiers juifs de Jérusalem, les Juifs peuvent acheter des propriétés dans les quartiers à majorité arabe" (465)."

 




461 Melanie Lidman, "Clinton Criticizes East Jeruslaem Shepherd Hotel Demolition", Jerusalem Post, (January 10, 2011) 
462 Ronen Medzini, "Mufti's Descendents: Shepherd Hotel Ours",Ynet News, (January 10, 2011).
463 "Background Information from the Municipality of Jerusalem Regarding the Shepherd Hotel", Israel Ministry of Foreign Affairs, (July 19, 2009).
464 Gven Ackerman, "Israel Says East Jerusalem Building Demolition Legal", Bloomberg News, (January 10, 2011).
465 Benjamin Netanyahu, "Statement on the Shepherd Hotel", Prime Ministers Office, (January 10, 2011).
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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 22:07

 

 

Egypte : le Caire rappelle son ambassadeur au Vatican pour concertations et dénonce les propos du président Sarkozy
mardi 11 janvier 2011 - 16h01
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L’Egypte n’a pas apprécié les déclarations du Pape Benoît XVI, surtout son appel à protéger les Chrétiens d’Orient, et les termes de ses condamnations de l’attentat contre l’église copte d’Alexandrie. Le Caire fait savoir son mécontentement, et rappelle, ce mardi, son ambassadeur au Vatican pour concertations, selon « Al Arabiya ».

Rappelons que la presse égyptienne dénonce en chœur les propos du président français Nicolas Sarkozy, qui a évoqué la semaine une « épuration religieuse ». Les Egyptiens se sentiront de plus en plus irrités par la presse française. A titre d’exemple, revenant sur les émeutes en Tunisie et en Algérie, « Le Monde » souligne que « l’Egypte, la Tunisie et l’Algérie vivent sous le joug de sécuritocratie ». Les Egyptiens peuvent légitimement s’interroger pourquoi ils sont cités par le quotidien français du soir, alors que les émeutes n’ont pas -pas encore- touché leur pays. Ce qui devrait envenimer leurs relations avec Paris.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 22:03

 

 

Tunisie : selon des témoins, "Kasserine ressemble à Gaza". Un cinquième suicide d’un jeune diplômé chômeur à Sidi Bouzid
mardi 11 janvier 2011 - 15h12
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Selon des témoins tunisiens contactés par internet, un cinquième cas de suicide a été enregistré lundi soir dans la région de Sidi Bouzid. Selon ces témoins, et les proches de la victime, le jeune Alaa Al-Hidouri (23 ans) a escaladé un poteau électrique et s’est fait électrocuter par un courant de haute tension. Par ailleurs, des tunisiens de la région parisienne nous affirment que la situation est de plus en plus tendue dans la région de Kasserine, transformée en bain de sang. Selon leurs propos, « la wilaya ressemble de plus en plus à Gaza ».

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 17:47

 

 

Les émeutes gagnent la Kabylie

http://www.primo-info.eu/

Communiqué de la Présidence



 

Voir aussi l'avis d'André Berkoff sur le livre de Ferhat Mehenni "Le siècle identitaire"

Les localités kabyles de Tazmalt, Akbou et Ighzer Amokrane se sont enflammées ce jeudi 06 janvier 2011. Des populations en colère ont saccagé des édifices publics et assiégé les commissariats de police. 

Déjà la veille, une tentative de manifestation a avorté à Tizi-ouzou. Rappelons qu’une vague de mécontentement par rapport à la cherté de la vie et au manque de logement embrase depuis trois jours Alger et Oran. 

Ces émeutes rappellent à s’y méprendre celles d’octobre 1988 et celles de Kabylie du printemps 2001. 

Elles sont, au début, initiées par des hommes qui, au sein pouvoir, manipulent la rue pour mieux se débarrasser de leurs rivaux au sommet de l’Etat.

Il est honteux qu’un pays se réclamant ostentatoirement doté d’une réserve de change des plus enviables (plus de 150 Mds de $ US) de par le monde, ait des populations démunies et affamées et une jeunesse qui ne rêve que de le fuir à bord de la première embarcation de fortune à portée de la main.

Toutefois, en gagnant la Kabylie cette agitation populaire change de nature. Tout en restant solidaire des luttes sociales avancées en dehors de son territoire, la Kabylie met d’abord en avant ses revendications politiques. La Kabylie ne saurait désormais être détournée de son aspiration à l’autonomie. 

Le peuple kabyle est irréductible à de simples questions sociales quand bien même légitimes. Elles ne sont que l’expression de revendication d’un destin kabyle de liberté. Nos enfants ne sauraient être de nouveau sacrifiés sur l’autel de la lutte des clans pour le pouvoir au sommet de l’Etat.

L’Anavad apporte son soutien à ce mécontentement général et légitime qu’il y a lieu d’organiser partout à l’occasion de ce Yennayer 2011.

Le Gouvernement Provisoire Kabyle appuie les revendications sociales exprimées par les manifestants d’Oran et d’Alger. Il rappelle à chacun que le devoir de solidarité aurait plus de sens dans la réciprocité. 

Ainsi, si les Kabyles soutiennent les autres Algériens dans leur lutte pour la vie chère et pour un logement décent, ils espèrent que les émeutes kabyles pour des revendications politiques, notamment celle d’une autonomie régionale, reçoivent aussi le soutien du reste du pays.

L’Anavad appelle à marcher ces jours-ci dans toutes les localités de la Kabylie en mettant clairement en avant nos mots d’ordre. A cette occasion, il met en garde le pouvoir algérien contre le réflexe répressif. 

Il sera tenu pour responsable de la moindre goutte de sang kabyle qui serait versée lors des prochaines manifestations.

Par ailleurs, les crimes qu’il a commis lors du Printemps Noir (2001-2003), plus de 127 morts, sont aujourd’hui un dossier ficelé dont auront à connaître incessamment les instances internationales.

Paris, le 06/01/2011

Pour l’Anavad

Ferhat Mehenni, président.


Site officiel du Gouvernement Provisoire Kabyle


http://www.kabylie-gouv.org/

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 19:02

 

Une très grave affaire éthico-politique

 

http://www.rebelles.info/article-le-rire-gras-et-sinistre-de-bernard-kouchner-doit-le-conduire-devant-les-tribunaux-64616786.html

 

 

Les lecteurs de Rebelles.info savent que nous ne transigerons jamais sur quelques questions vitales à nos yeux : notre soutien à Israël, notre opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE, le rétablissement de la souveraineté chypriote sur le nord de l'île et le rétablissement de la souveraineté serbe sur le Kosovo. Il existe bien entendu d'autres sujets sur lesquels nous ne transigerons pas. Mais ces quatre points nous tiennent vraiment à coeur. Cela relève du domaine affectif.

C'est la raison pour laquelle, dès le 16 avril 2008, nous avons été l'un des premiers sites sur internet qui avait relayé l'accusation sérieuse d'un trafic d'organes au Kosovo sur des Serbes. L'article émanait de notre rebelle Alexandre Del Valle : L'armée du Kosovo (UCK) et le trafic d'organes des Serbes...


Pour avoir publié cette chronique  nous nous sommes faits vilipender. Nous n'étions que des colporteurs de rumeurs absurdes.. Nous perdions toute crédibilité etc...  Et pourtant... Le 16 décembre dernier le rapport présenté devant le Conseil de l’Europe par le député suisse Dick Marty sur le trafic d’organes, dont auraient été victimes des prisonniers serbes, a fait l’effet d’une bombe. Selon le député c'est bien Hashim Thaçi, l'actuel Premier ministre de l'Etat fantoche du Kosovo et ancien leader politique de l'UCK, qui était le chef de ce trafic. Mais selon Dick Marty les Occidentaux étaient au courant ! Mais les Occidentaux ont couvert ce crime abominable pour des raisons politiques. Autrement dit pour permettre l'indépendance d'un Etat fantoche au Kosovo.

 

Ce trafic monstrueux s'est en effet déroulé en grande partie durant le mandat de Bernard Kouchner lorsqu'il exerçait le mandat de Haut-représentant de l'ONU dans la province serbe de 1999 à 2001. Le rapport laisse entendre que l'ancien ministre des Affaires étrangères français était forcément au courant des activités immondes des membres de l'ancienne UCK. Mauvaise nouvelle pour Bernard Kouchner, l'ancien chef de la police de la Minuk au Kosovo, le canadien Stu Kellock, a affirmé qu'il était impossible que Bernard Kouchner ne soit pas au courant du trafic d'organes. Si tout cela se confirme il s'agit d'un crime très grave. Car Bernard Kouchner n'a rien fait pour stopper ces acdtivités criminelles monstrueuses. Lorsqu'en mars dernier un journaliste lui a posé la question sur le sujet tout ce qu'il a trouvé à répondre c'est... un rire gras, un rire forcé, un rire sinistre. Le rire d'un dément. Un peu court comme réponse.


Est-ce la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy a débarqué son ministre des Affaires étrangères ? Afin d'éviter de se trouver mêlé, malgré lui, à un scandale énorme ? Autre question. Pourquoi les grands médias français (radios, télévisions) observent-ils le silence sur un sujet aussi grave ? Est-ce une nouvelle preuve de la collusion des journalistes français avec le monde politique ? Dans un pays où la presse est déjà subventionnée par l'Etat, dans un pays où les stars des médias couchent avec les hommes politiques, dans un pays où les journalistes s'autocensurent sur les sujets tabous, ce silence incroyable sur ce scandale est INADMISSIBLE. Et c'est ce pays qui vient donner des leçons de morale à la Hongrie et à la Russie sur le traitement de l'information !!!! Quelle plaisanterie sinistre. A l'image du riire de Bernard Kouchner. En attendant il est tout aussi étonnant que monsieur Bernard Kouchner ne fasse l'objet d'aucune procédure judiciaire. Enfin étonnant... pas tant que ça. Nous sommes en France....


Demain nous publierons un article émanant d'un journal français. Quelques rares journaux français ont en effet sauvé l'honneur des médias français. Nous ne pouvons que les en féliciter.
Par Michael Collins 
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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 22:08

 

Inconscient eurabien, quand tu nous tiens! 

 

 

Lapsus de Michèle Alliot-Marie : «l’antichristianisme est aussi intolérable que l’antisémitisme ou l’anti-islamisme»

 

http://www.bivouac-id.com/billets/lapsus-de-michele-alliot-marie-%C2%ABlantichristianisme-est-aussi-intolerable-que-lantisemitisme-ou-lanti-islamisme%C2%BB/

lapsus et confusion d'alliot-marie

« L’antichristianisme est aussi intolérable que l’antisémitisme ou l’anti-islamisme ». Voici ce que vient de déclarer Michèle Alliot-Marie, ministre français des Affaires étrangères et européenne, ancien ministre de l’Intérieur et de la Défense, dans un entretien avec le Figaro, dans lequel elle appelle par ailleurs avec raison à la défense des droits des minorités chrétiennes en terre d’islam.

Antichristianisme, antisémitisme et anti-islamisme, trois ingrédients radicalement différents, curieuse salade ministérielle.  Il semble que Michèle Alliot-Marie ne maîtrise pas vraiment les termes qu’elle emploie. Outre le fait qu’on voit mal ce en quoi l’opposition au christianisme  - ou à quelque religion que ce soit - serait intrinsèquement intolérable, on se demande comment on peut décemment mettre en équivalence l’opposition à une religion (en l’espèce, le christianisme), un racisme(l’antisémitisme, ie. le racisme anti-juifs), et le rejet de l’islamisme, dont on n’a eu pourtant de cesse de nous marteler qu’il serait précisément un islam dévoyé, le mauvais islam, celui du djihad et de la charia, le seul qu’il nous soit permis de dénoncer selon la dichotomie artificielle qu’opère la doxa officielle. S’opposer à l’islamisme serait-il dont désormais « intolérable » ?

Ce n’est évidemment pas ce que Michèle Alliot-Marie a voulu dire, mais c’est pourtant précisément ce qu’elle a dit. Elle voulait en vérité dire que les discriminations et persécutions faites aux chrétiens étaient tout aussi intolérables que celles faites aux juifs et aux musulmans, mais ce n’est pas ce qu’elle a dit. Cela montre à quel point il est essentiel de faire attention au choix des mots en la matière. Dans ce domaine où fleurissent des néologismes qui sont autant de pièges sémantiques (l’islamophobie en est un prime exemple, à l’instar de ses copiés-collés, cathophobie et judéophobie), on avance en terrain miné, et cela peut facilement vous exploser à la figure. C’est ce qui vient d’arriver à Madame Alliot-Marie.

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 20:48

 

En deux jours, trois personnes ont été tuées en Algérie lors d'affrontements avec les forces de l'ordre. Environ 300 policiers ont également été blessés.


 

Algérie 3 morts - 300 blessés: la révolte de la mal-vie s’accélère. Profitera-t-elle au Président, à l’armée ou aux islamistes ?
vendredi 7 janvier 2011 - 18h43
Logo MédiArabe.Info

Doté d’importantes richesses naturelles (pétrole, gaz, uranium) et de réserves financières de 155 milliards de dollars (fin décembre 2010 selon la Banque centrale), auxquelles s’ajoutent les 65 milliards de dollars du Fonds de régulation, l’Etat algérien, miné par la corruption, ne parvient pas à résorber le chômage (autour de 10% officiellement, mais près de 30% selon les institutions financières internationales), ni à assurer un avenir meilleur à la jeunesse qui constitue plus de 65% des 35 millions d’habitants. La jeunesse se retrouve ainsi condamnée à fuir clandestinement à bord des barques de la mort vers l’Europe, ou à rejoindre les terroristes. Entre les deux choix, certains optent pour le suicide.


Depuis l’indépendance en 1962, les gouvernements algériens n’ont accordé que très peu d’importance à l’avenir de la population qui a triplé en l’absence des infrastructures nécessaires. Bien au contraire, le pays est tombé en ruine comme le confirment la vétusté des canalisations d’eau potable, le délabrement des routes (certains Algériens rappellent que les bâtiments construits depuis la décolonisation n’ont pas résisté aux tremblements de terre contrairement aux édifices hérités des Français !). Le ministre des Transports vient de reconnaître que 1.100 km de rails ont disparu depuis la décolonisation. Le pays manque drastiquement de logements et les chantiers programmés sont à l’arrêt en raison des pénuries de ciments, de fer à béton, ou tout simplement en raison des détournements des fonds destinés à ces constructions... Le seul point positif enregistré cette dernière décennie est le remboursement anticipé - ou la conversion en investissements - de la dette algérienne due au Club de Paris et au Club de Londres, ainsi qu’auprès de la Russie, permettant l’achat de nouvelles armes. Mais la « fierté algérienne légendaire » ne s’en satisfait pas, les armes ne luttant pas contre la faim.


Face à cette situation, la violence a éclaté cette semaine, et risque de se poursuivre. Les émeutiers dénoncent la vie chère et le manque de perspectives. A Alger, certaines voix s’élèvent pour dénoncer « un complot similaire à celui qui a favorisé les émeutes d’octobre 1988 et qui avait préparé le terrain à l’éviction de l’ancien président Chadli ».


Si les conflits feutrés qui opposent l’armée au président Bouteflika, notamment autour de sa volonté de se maintenir au pouvoir à vie, ou de promouvoir son frère Saïd pour lui succéder, donnent cependant un sens à la théorie du complot. Cependant, le risque est grand que les émeutes et les violences ne profitent davantage aux islamistes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique qu’aux deux camps au pouvoir.


© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 20:36

 

Les causes exactes reliées à cette tuerie ne sont pas encore explicites.

 

Une parlementaire américaine assassinée en Arizona
Gabrielle Giffords (D), le 5 janvier 2011, aux côtés de John Boehner.
Gabrielle Giffords (D), le 5 janvier 2011, aux côtés de John Boehner. Crédits photo : Susan Walsh/AP

La démocrate Gabrielle Giffords a été tuée samedi d'une balle dans la tête alors qu'elle effectuait une sortie publique. Une dizaine d'autres personnes ont été blessées.

Une parlementaire de l'Arizona, Gabrielle Giffords, a été tuée samedi d'une balle dans la tête dans cet Etat du sud des Etats-Unis, alors qu'elle effectuait une sortie publique, rapporte la radio publique américaine (NPR).

Un homme armé a surgi devant elle et tiré tous azimuts, touchant une dizaine d'autres personnes devant une épicerie de Tucson, près de la frontière mexicaine, ajoutent Fox News et la NPR.

L'homme a été arrêté, selon Fox News.

Gabrielle Giffords, âgée de 40 ans, était une élue démocrate de la Chambre des représentants. Elle était entrée au Congrès en janvier 2007.

Plus d'informations à venir sur lefigaro.fr...

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 07:44

 

 

Michèle Alliot-Marie: "il est urgent d'agir" en faveur des chrétiens d'Orient

 

http://nouvelles.sympatico.ca/monde/nouvelles%20:%20monde%20:%20radio-canada/michele_alliot-marie_il_est_urgent_dagir_en_faveur_des_chretiens_dorient/5156d7ec

 

 
PARIS - "L'antichristianisme est aussi intolérable que l'antisémitisme et l'anti-islamisme", estime la ministre française des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, qui appelle dans "Le Figaro Magazine" de samedi à "aller au-delà de l'émotion et des actions ponctuelles pour définir une vraie stratégie et des réponses globales" en faveur des chrétiens d'Orient.

"Il est urgent d'agir", juge la ministre dans un entretien à l'hebdomadaire. Les chrétiens qui se sentent menacés en Irak et en Egypte "doivent pouvoir bénéficier du droit d'asile, évidemment, mais cette réponse, de notre part, ne peut être que ponctuelle", souligne-t-elle, notant que les responsables religieux et les gouvernements de la région "ne souhaitent pas le départ des chrétiens d'Orient".

Observant que plusieurs pays européens agissent aujourd'hui "de façon disparate", Michèle Alliot-Marie prône ainsi une "meilleure coordination" qui rendrait les actions "plus efficaces" et dévoile son plan en faveur des chrétiens d'Orient.

La ministre annonce son intention de lancer la semaine prochaine, à l'occasion du Forum pour l'Avenir qui se tiendra à Doha (Qatar), un "appel à la tolérance et au respect mutuel entre les trois religions monothéistes". Ce forum regroupe les pays du G-8 et ceux du grand Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.

Michèle Alliot-Marie ajoute qu'elle va entamer une tournée "dans le Maghreb, au Moyen-Orient et dans le Golfe", où elle entend également "porter cette idée de tolérance et de respect" de la liberté religieuse.

Jugeant important que l'Union européenne s'exprime "fortement et concrètement en la matière", la ministre précise avoir saisi Catherine Ashton, haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères. Elle "demande que le problème de la sécurité des communautés chrétiennes du Moyen-Orient soit inscrit à l'ordre du jour de la prochaine réunion des ministres des Affaires étrangères" de l'UE le 31 janvier, à Bruxelles.

Si l'ONU a un "rôle à jouer", "je crois que l'Europe est un bon vecteur pour ce qui est des mesures concrètes", avance-t-elle. S'agissant, par exemple, de la zone kurde du nord de l'Irak, où "un grand nombre de chrétiens" sont "réfugiés", l'UE ne pourrait-elle pas aider les autorités locales à "faire face à cet afflux, de façon à ce que les réfugiés soient accueillis le mieux possible?", s'interroge la ministre. AP

cr/com/jp

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 19:54


Par Steven J. Rosen


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

Foreign Policy
4 Janvier 2011

http://www.meforum.org/2814/obama-pressuring-palestinians

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Pour la première fois depuis que le Processus de Paix s’est enclenché à Oslo, il y a de cela 18 ans, les dirigeants palestiniens refusent ouvertement de négocier avec le Gouvernement d’Israël, et l’administration du Président Barack Obama fait très peu pour qu’il en aille autrement. Comme Mahmoud Abbas, le Président de l’Autorité palestinienne a expliqué cette politique le 9 décembre, « Nous ne serons pas d’accord de reprendre les négociations tant que les constructions dans les implantations continueront ». La Ligue Arabe soutient Abbas dans son refus, nous dit le chef de la Ligue Arabe, Amr Moussa, parce que « l’orientation prise par les discussions est devenue inefficace et qu’elle a été décidée contre la reprise des négociations ».


Mais Abbas lui-même a négocié avec sept précédents premiers ministers israéliens sans jamais faire référence à de telles pré-conditions. Depuis 17 ans,- de la Conférence de Madrid en octobre 1991 jusqu’aux négociations d’Abbas avec le Premier Ministre israélien d’alors, Ehud Olmert, qui se sont achevées en 2008 – les négociations sont allées de l’avant alors que la construction à Jérusalem se poursuivait, Madrid, Oslo I, Oslo II, le Protocole d’Hébron, le Mémorandum de Wye River, Camp David, Taba, le désengagement de Gaza, et l’offre d’Olmert à Abbas – tous ces évènements au cours de deux décennies ont été rendus possibles par une entente permanente sur le désaccord concernant la construction israélienne de maisons juives dans des quartiers juifs à l’extérieur de la ligne du 5 juin 1967, à Jérusalem-Est. Mais aujourd’hui, les pourparlers de paix ne peuvent même pas commencer. Pourquoi ce revirement d’attitude ?


La Secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton, reconnaît  que les Palestiniens créent de toute pièce de nouvelles pré-conditions avant que les pourparlers ne commencent. Le sort des implantations, dit-elle, « ont, de tout temps, été un problème à traiter dans le cadre des négociations… Il n’a jamais s’agi d’une pré-condition ». Mais Clinton n’a jamais manifesté publiquement d’objection au fait qu’Abbas en faisait une nouvelle excuse pour ne pas négocier.


Abbas lui-même fait porter le blâme sur Obama. Comme il l’a déclaré en Novembre, « C’est le Président Obama qui, le premier, a déclaré au Caire qu’Israël devait stopper toutes les activités de constructions dans les implantations. Pouvions-nous exiger moins que cela ? ». Certains en Occident éprouvent de l’empathie pour la manœuvre d’Abbas, qu’ils perçoivent comme une forme de protestation contre une politique israélienne à laquelle objectent également les Etats-Unis et les autres membres du Quartette au Moyen-Orient, les quatre acteurs internationaux qui conduisent les efforts de paix. Mais lorsque les Palestiniens repoussent avec mépris les négociations, ils bloquent la seule voie de passage vers une solution concernant le problème des implantations, qui ne peut résulter uniquement d’un accord négocié sur la question des frontières. Comme l’a déclaré le porte-parole du Département d’Etat, le 2 août, « En l’absence de négociations directes, il n’y aura jamais de fin au conflit, il n’y aura pas d’accord de paix et il n’y aura pas d’Etat palestinien.  Tels sont les faits ».


Se pose également la question de savoir si les motivations d’Abbas concernent bien le problème des implantations, ou s’il s’agit plutôt d’élargir le fossé entre Obama et Israël et d’induire que les Etats-Unis imposent une solution en lieu et place des négociations. N’est-ce pas là un retour en arrière vers la stratégie pré-Oslo, consistant à rejeter le contact avec Israël et d’exiger des grandes puissances qu’elles imposent les conditions exigées par les Arabes à l’Etat juif ?


En refusant de rencontrer Israël, Abbas est en train de violer l’un des plus importants engagements de son prédécesseur Yasser Arafat, pris au début du processus d’Oslo, qui comprenait Cette promesse faite au Premier Ministre israélien de l’époque, Yitzakh Rabin, le 9 septembre 1993 : « L’OLP s’engage dans le processus de paix au Moyen-Orient, et à une résolution pacifique du conflit entre les deux camps, et déclare que tous les problèmes en souffrance relatifs à un statut permanent seront résolus par la voie des négociations ». C’est également une violation directe de la promesse qu’Abbas lui-même il y a à peine trois ans à la Conférence d’Annapolis. Comme peuvent en témoigner les Ministres des Affaires étrangères de 47 pays, le 27 novembre 2007 : « Nous acceptons de lancer immédiatement des négociations bilatérales de bonne foi dans le but de conclure un traité de paix, résolvant tous les problèmes en attente, incluant tous les problèmes essentiels sans exception, comme spécifié dans les précédents accords. Nous acceptons d’engager de vigoureuses et continuelles négociations ».


Abbas rejette également l’impératif pose par le "Quartette pour le Moyen-Orient" , en mars 2010, exigeant « la reprise, sans pré-conditions, de négociations directes, bilatérales qui résoudront tous les problèmes liés au statut final, comme prévu antérieurement par les parties ». C’est encore une répudiation de l’envoyé d’Obama pour le Moyen-Orient, George Mitchell, qui déclarait : « Nous ne croyons pas aux pré-conditions. Nous ne les imposons pas. Et nous prions instamment les autres de ne pas imposer de pré-conditions ». C’est le démenti d’un objectif considéré comme vital par l’administration Obama, « de relancer les négociations aussi tôt que possible et sans pré-conditions, ce qui est dans l’intérêt de tout un chacun dans la région ». Abbas rejette avec mépris tous les appels de Clinton, qui déclare « les négociations entre les parties sont le seul moyen par lequel toutes les revendications non-résolues surgissant du conflit peuvent trouver une solution ».


Mais l’Administration Obama n’élève aucune objection publique à la posture des Palestiniens. Elle n’a pas exprimé une seul mot de critique sur Abbas, ni employé la moindre pression ressemblant aux tactiques qu’Obama a si délibérément utilisé contre la partie israélienne. En fait, Obama a fait exactement le contraire, le 7 octobre, lorsqu’il a publié un renoncement exceptionnel à la Section 7040(a) de l’Acte d’Assistance à l’étranger, pour transférer directement des fonds supplémentaires à l’Autorité Palestinienne, juste au moment où elle annonçait son refus de négocier.


Les membres du Congrès commencent à prendre bonne note de la réticence de l’Administration à se confronter à l’intransigeance palestinienne. Ileana Ros-Lehtinen (Rép. Floride), la Présidente entrante de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre, , a déclaré , le 23 décembre, à propos de dirigeants palestiniens : « Ils savent qu’ils n’ont même pas à faire le moindre effort pour renouer ; avec cette Administration, ils obtiendront un chèque en blanc, et ils pourront toujours obtenir de l’assistance… Essayez seulement d’examiner de près à quoi ils utilisent l’argent et dans quelles poches vont nos dollars américains ». Son homologue démocrate, Howard Berman de Californie, le Président sortant de la Commission, avait expliqué, quelques jours plus tôt , faisant allusion à la conduite unilatérale d’Abbas, cherchant à parvenir à une reconnaissance préalable de l’Etat palestinien, « S’ils essayent de contourner les négociations, ils perdront le soutien de beaucoup de gens, dont le mien, et cela mettra d’autant en péril l’aide internationale qu’ils perçoivent ».


Tels que cela se présente, un décret est déjà en place, requérant des sanctions contre de telles violations des engagements solennels que les Palestiniens ont prononcé L’Acte de 2002 sur les engagements pour la paix au Moyen-Orient met en exergue que la « résolution de tous les sujets en suspens émanant du conflit entre les deux parties par la voie des négociations » est l’un des engagements majeurs auquel l’Autorité Palestinienne a souscrit par obligation, et il requiert que le Président notifie au Congrès de telles transgressions et qu’il impose des pénalités, qui peuvent aller jusqu’à inclure « une interdiction de toute assistance de la part des Etats-Unis à la Bande Occidentale et à Gaza ». Lorsqu’il se réunira à nouveau ce mois-ci à Washington, le nouveau Congrès ne devrait plus partager la réticence d’Obama à critiquer Abbas. Avec le soutien de son porte-parole, John Boehner et un leader de la Majorité tel qu’Eric Cantor, en particulier, la nouvelle Chambre des Représentants pourrait bien avoir la volonté, cette fois, de faire quelque chose en ce sens.


Steven J. Rosen a servi Durant 23 ans en tant que directeur pour les affaires étrangères de la Commission pour les affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC). Il est actuellement directeur du Projet Washington au Forum sur le Moyen-Orient (MEF).

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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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