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9 juin 2010 3 09 /06 /juin /2010 21:55

 

 

Source de l'article : http://www.debka.com/article/8843/

 

 

 

Ce n’est un secret pour personne que la Maison Blanche s’ingère dans les processus politiques internes en Israël. Par exemple, lors des élections de 1992, l’Administration Bush le père avait manœuvré par le truchement de l’Ambassade américaine à favoriser la victoire du tandem Itzhaq Rabin/Shimon Pérès au détriment d’Itzhaq Shamir. Le Premier Ministre Shamir avait alors exaspéré le Secrétaire d’Etat James Baker et le Président Bush par son refus constant faire des concessions sur la Terre d’Israël. Lors des élections de 1996, l’Administration Clinton n’avait pas réussi à empêcher la victoire de Binyamin Netanyahou face à Shimon Pérès. Pour les élections de 1999, le Président Clinton avait mieux manœuvré en dépêchant son consultant d’image de marque électorale pour la campagne d’Ehoud Barak et influer ainsi sur le résultat des élections israéliennes qui vit ce dernier accéder au poste de Premier Ministre. Aujourd’hui, un pas de plus est franchi. Bien que les prochaines élections ne soient pas à l’horizon, l’Administrations américaine s’emploie à engendrer des changements dans la direction politique israélienne.

Mercredi 9 juin, le blocus israélo-égyptien sur la Bande de Gaza est sur le point d’être totalement brisé. Dans un langage plus diplomatique, on dirait qu’il est arrivé à son terme. Ce qui indique de la façon la moins équivoque cette transition, c’est le départ du groupe d’ingénieurs américains qui se sont évertués pendant huit mois, à partir du mois de novembre 2009, à l’édification du mur d’acier tout au long de l’axe « Philadelphie ». L’édification de ce mur avait pour but d’obstruer les tunnels de contrebande du Hamas.

C’est ainsi qu’est abandonné le projet militaire américain dans lequel un demi milliard de dollars ont été dépensés. C’était la contribution active des Etats-Unis à resserrer le blocus sur la Bande de Gaza.

Tout en exerçant une pression immodérée sur le gouvernement Netanyahou, l’Administration Obama manœuvre pour octroyer à la Commission d’enquête israélo-américaine sur le drame de la flottille un pouvoir de coercition international de sorte qu’elle pourra entrainer le départ du Premier Ministre Binyamin Netanyahou et du Ministre de la Défense Ehoud Barak – ou du moins, à ce que leur autorité soit sérieusement entamée du fait de d’arraisonnement la flottille pour Gaza.

C’est la raison pour laquelle M. Netanyahou et le Cabinet ministériel de Sécurité Nationale (sept ministres en sont membres) ne parviennent pas depuis plusieurs jours à obtenir des réponses claires de la Maison Blanche sur la composition des membres de cette Commission d’enquête et sur l’étendue de son mandat. L’Administration américaine exige que ses représentants à cette Commission soient membres à part entière et non pas des observateurs passifs tels que le Premier Ministre et le Ministre de la Défense le suggèrent. C’est un précédent grave dans l’histoire de l’Etat d’Israël où des représentants officiels américains dans une Commission israélienne pourront décider directement du futur politique des personnalités israéliennes qui paraitront devant eux.

Dors et déjà, comme cela reflète sa méthode de travail caractéristique de ne prendre ses décisions seul, le Ministre de la Défense Ehoud Barak a dirigé tout seul l’opération de la prise de contrôle de la flottille turque. Il ne s’est pas concerté ni avec le Commandant en chef de Tsahal, ni avec les généraux de l’Etat major. Le seul avec qui il s’est entretenu et à qui il fait ses rapports était le Premier Ministre, et encore sans lui faire état de tous les détails.

Ni Netanyahou, ni Ehoud Barak ne se sont adressés une seule fois aux membres du cabinet ministériel de Sécurité nationale, y compris le Vice Premier Ministre, Moshé (Boogy) Yéelon, pour se concerter avec eux, ni même pour leur faire un rapport sur les détails du plan d’arraisonnement.

Un Commission d’enquête n’aura pas de difficulté à en conclure qu’Ehoud Barak et que Binyamin Netanyahou sont responsables de la situation.

A Washington, on espère qu’en sanctionnant Barak et Netanyahou, on pourra de la sorte redorer les relations bilatérales Etats-Unis/ Turquie.

Par conséquent, l’Administration américaine ne s’empresse pas de répondre à Israël, d’autant qu’elle désire coordonner la création de cette Commission d’enquête avec le début de la levée du blocus sur la Bande de Gaza et sur le Hamas.

L’ordre de départ du groupe d’ingénieurs civils américains a été donné lundi 7 juin par le Vice Président Joe Biden lors de sa visite officielle en Egypte.

Lors des rencontres avec les dirigeants égyptiens, Le Vice Président a insisté à débattre sur le blocus israélo-égyptien et sur la situation dans la Bande de Gaza.

Après l’arraisonnement de la flottille turque par les commandos israéliens, l’Administration Obama a déclaré qu’il fallait ouvrir les points de passage vers la Bande de Gaza, en d’autres termes, lever le blocus imposé par Israël et par l’Egypte.

Les ingénieurs américains et les militaires égyptiens qui ont travaillé ensemble ont exposé au Vice Président Biden un rapport désolant, à savoir que chaque mesure technique qu’ils ont engagée pour barrer les tunnels a échoué. Les ingénieurs du Hamas avec l’appui technique d’ingénieurs militaires syriens, iraniens et du Hezbollah introduits dans la Bande de Gaza ont réussi à surmonter les efforts américano-égyptiens.

A l’aide de brûleurs géants introduits en contrebande à Gaza, les équipes du Hamas ont réussi à percer à plusieurs endroits le mur d’acier érigé par les Américains. Ce mur avait été enfoncé jusqu’à 18 mètres de profondeur dans le sable pour bloquer les tunnels. Des pans entiers de ce mur ont tout simplement disparu. Le Hamas s’en sert comme matière première pour la construction de fortifications à l’intérieur de la Bande de Gaza.

Biden a pris la décision irrévocable d’abandonner le projet du mur d’acier, et à la place, au moyen de pompes apportant de l’eau de la Méditerranée, d’inonder les tunnels.

Mercredi 9 juin, on a rapporté au Caire que le Vice Président Biden et le leadership égyptien ont examiné l’éventualité d’ouvrir le passage d’hommes et de marchandises vers la Bande de Gaza sous la supervision d’inspecteurs égyptiens et européens s’assurant que des terroristes et des armes ne passent pas.

En fait, il s’agit des mêmes arrangements qui devaient être mis en place après le retrait israélien de la Bande de Gaza en aout 2005. Qu’est ce qui avait alors fait capoter cela? Les attaques terroristes du Hamas sur les inspecteurs européens qui avaient entrainé leur départ. Si les inspecteurs européens reviennent, ils feront face exactement au même problème et de plus, ils devront se confronter à une nouvelle menace, celle des groupes d’Al Qaeda opérant dans la Bande de Gaza.

La proposition avancée par le Vice Président Biden et la cessation des efforts américains à fermer hermétiquement les tunnels de contrebande engendreront de facto la levée du blocus sur la Bande de Gaza et l’intensification du passage libre d’armements pour le Hamas et pour Al Qaeda.

Dans une telle conjoncture, il sera très difficile pour Israël de maintenir le blocus maritime et d’empêcher que le port de Gaza ne devienne un port militaire iranien à proximité de la frontière avec l’Egypte et des centres urbains israéliens.

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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 14:01

 

Alors que l'excellent journaliste Yaïr Lapid ne tarit pas de critiques envers "l'amateurisme" du Ministère des Affaires étrangères israélien lors du déclenchement de la Crise du Mavi Marmara : http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3899060,00.html , alors que l'ancien Ambassadeur Zvi Mazel réclame une Commission d'enquête internationale pour investiguer le rôle exact de la Turquie dans cette manipulation : http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3899271,00.html , un fonctionnaire anonyme, sans doute excédé par tant de lenteur et de manifestation d'embarras, a laissé partir sur les boîtes e-mail d'agences de presse néerlandaises et du Spiegel allemand, la vidéo satirique suivante : "Nous escroquons le Monde!", reprise parodique de "We are The World", écrit par Michaël Jackson et Lionel Ritchie. Deviendrait-on un peu plus créatif et réactif, au sein des Ministères? Le Ministère a dû démentir être à l'origine de ce grand moment de realpolitik : clipper, kiffer et décrisper l'atmosphère.... 

      Merci à Danilette pour cette traduction française : 

 

 


 

 

 

 

 

 

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 11:28

 

http://jforum.fr/forum/france/politique-72/article/

Le Chef d’état major des armés francaises : l’Europe est en danger.

 

Le patron des armées françaises redoute une « crise sécuritaire » sur le continent.

En matière de défense et de sécurité, l’Europe a « le dos au précipice ». Dans un discours de haute volée prononcé mercredi à l’École militaire à l’occasion du congrès annuel du Conseil économique de la défense (CED), le chef d’état-major des armées (Cema), l’amiral Édouard Guillaud, n’a pas usé de la langue de bois pour rappeler les défis qui attendent l’Europe.


Nouveau concept stratégique

Constat de base : « Les lignes bougent » entre l’Union européenne et les États-Unis. À Washington, la nouvelle Administration a défini une nouvelle stratégie de défense. En Europe, le traité de Lisbonne est entré en vigueur. Enfin, l’Otan est engagée dans l’élaboration d’un nouveau concept stratégique. Dans ce monde de « puissances relatives », au sein duquel l’influence se déplace peu à peu vers l’Asie, alors que des menaces nouvelles, comme la cybercriminalité, sont venues s’ajouter aux menaces traditionnelles et que se développent de nombreuses « zones grises », la relation transatlantique est à une « période charnière ».

Depuis la fin de la guerre froide, les États-Unis ont retiré plus de 80% de leurs forces du Continent européen, qui n’est plus, vu de Washington, comme un « continent prioritaire ». « L’Europe doit tenir compte de cette nouvelle vision américaine. Mais la question qui se pose est de savoir si les Européens vont réussir ou non à s’affirmer comme une puissance militaire », prévient l’amiral Guillaud. La question n’est pas seulement politique, elle est aussi stratégique.

Depuis le sommet de Saint-Malo, en 1998, la défense européenne a fait des progrès. Les opérations « Concordia » en Macédoine, « Artémis » au Congo et « Atalante » dans l’océan Indien sont autant d’étapes franchies. « Quand l’Europe veut, l’Europe peut », constate l’amiral. Mais ces progrès sont insuffisants, et ils ne peuvent masquer les divisions générées par la guerre en Afghanistan. « 27 pays de l’Union européenne peuvent-ils être considérés par les États-Unis comme des partenaires fiables quand ils refusent de partager le fardeau afghan ? », s’interroge le chef d’état-major. Il a aussi des inquiétudes relatives à la transformation de l’Otan. « L’Europe s’y présente en ordre dispersé. C’est un peu le combat des Horaces et des Curiaces », regrette-t-il.

Développer des synergies

La crise financière, une « surprise stratégique », est encore venue assombrir le tableau. Alors que plusieurs pays européens sont en train de raboter leurs budgets de défense, l’amiral Guillaud redoute qu’une « crise sécuritaire » vienne s’ajouter à la crise économique. Avec de lourdes conséquences : une relégation de la défense européenne au « soft power », la tentation d’un repli national, un risque de décrochage technologique et capacitaire… À moyen terme, on risque une « démission de l’Europe », qui deviendrait spectatrice au lieu d’être actrice. Ce n’est pas ce que veulent les États-Unis, qui préfèrent une Europe puissante à une Europe vassale. « Mais nous avons été bercés par les sirènes du court terme », regrette l’amiral Guillaud.

Pour autant, il n’y a pas de fatalité au déclin. Pour remonter la pente, l’Europe doit développer des synergies. « Depuis la fin des années 1980, aucun pays européen n’a les moyens de tout faire tout seul » dans le domaine militaire, rappelle le Cema. L’Europe doit remettre à plat sa stratégie et cesser d’éparpiller ses efforts. Mais il faut pour cela réunir trois volontés : « Celle des armées, qui est acquise. Celle des politiques. Et celle des opinions. »

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 00:17

 

 


"Amis d'Israël bonjour,

Un rassemblement est prévu ce dimanche 6 juin à 15 heures.
Mobilisons nous pour montrer notre soutien à l'Etat d'Israël et pour contrer les fausses accusations des militants pro-palestiniens. Ce rassemblement est un rassemblement pacifique.

Rendez-vous ce Dimanche 6 juin à 15 heures, devant l'ambassade d'Israël : 3, rue Rabelais 75008 Paris.
Métro: Franklin-Roosevelt et St-Philippe-du-Roule

Faites passer le message à vos contacts le plus vite possible.

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 22:10

 

 

 

flotille

 

Conférence de Presse de Danny Ayalon a propos de la Flottille 
 
 
 

 

le 31/5/10

Bonjour à Tous,

Je souhaite vous signaler que ce matin l’Armada de la violence et de la haine en soutien a l’organisation térroriste : le Hamas, a commis un acte conçu, prémédité et une provocation outrageante.

Les organisateurs de cette flottille sont connus pour leurs liens direct avec le Jihad international : Al Qaeda et le Hamas.

Ils ont des antécédents avec le traffic d’armes et les milieux terroristes.

A Bord de cette flottille, nous avons trouvé des armes qui ont été  utilisées contre notre Marine Nationale.

L’intention de ces organisateurs était violente, leurs méthodes violentes et malheureusement le résultat a été violent.

Israel regrette toute perte Humaine et a fait tout ce qu’il était possible de faire pour éviter cela. Nous avons demandé à maintes reprises et par voie diplomatique aux organisateurs et à tous ceux associés à leur action de stopper cette provocation.

La soi-disante aide humanitaire n’avait pas un but humanitaire.

Si cette action avait un but humanitaire, ils auraient accepté notre proposition de livrer cette aide selon des voies de sécurité et infrastructures appropriées, lesquelles sont utilisées chaque jour par Israel pour assurer que Gaza n'en soit pas démuni .

Tous les jours, nous le faisons pour l'Onu, la Croix-Rouge et autres organisations. dans ce cas notre appel est resté vain.

En fait depuis un bon moment, ce qu’ils disent c’est que leur action est une action humanitaire

Mais ils n’ont  cessé de répéter que leur but et leur intention étaient de briser le "blocus" maritime de gaza.

Le "blocus" maritime  est justifié et est  légal du fait de la terreur que le 'Hamas impose a Gaza et aux alentours.

Permettre à cette flotille une voix d’accès illégale pour atteindre Gaza ouvrirait un corridor à tous les trafiquants d’armes et terroristes avec les résultats inévitables  de nombreux civils tués et la reprise du terrorisme dans toute la région.

Après des appels répétés mais ignorés par les organisateurs, nous les avons sommé de ne pas violer nos frontières maritimes selon la loi maritime internationale en vigueur.

Malheureusement, les organisateurs de cette flotille, n'ont pas tenu compte  des appels  de nos forces navales ce matin,  appels visant a proposer un dénouement positif à cet événement.

Aucun pays souverain ne tolérerait une telle violence contre sa population civile, contre sa souveraineté, contre la loi internationale.

Nous demandons aujourd'hui, à toutes les parties concernées et tous les pays de travailler ensemble afin de calmer la situation.

Nous vous remercions.

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 10:16

 

 

 

Qu'un apparatchik devenu autocrate par le décès de son chef en appelle au Colonialisme et à la tutelle américaine pour régner à sa place sur le futur "Etat Palestinien", automatiquement transformé en dictature bananière, voilà qui est, pour le moins, "paradoxal"... Objectif affiché : l'option kosovare et le refus ad infinitum de tout accord de paix. Obama ne pourra rien imposer de l'extérieur sans subir une motion de censure comme jamais l'Amérique n'en aura connue, au Congrès et au Sénat : moralité, Abbas en veut-il à la peau d'Obama... Ce qui est acquis est que l'Autorité Palestinienne veut pas la paix, mais plonger la région dans le marasme par accoutumance au chantage et à la perfusion internationale.  


Abbas ne traite qu'avec Washington


 

L'administration américaine, et non Israël, est l'unique partenaire pour la paix. C'est ce qu'a fait savoir le chef de l'Autorité palestinienne (AP), ce week-end.


PHOTO: AP , JPOST

Mahmoud Abbas a annoncé à l'émissaire américain George Mitchell que les Palestiniens ne considèrent pas le gouvernement de Binyamin Netanyahou comme un véritable partenaire pour la paix, a confirmé Abbas Zaki, membre du comité central du Fatah.

"Washington et non Tel-Aviv"

Le chef de l'AP aurait, par ailleurs, demandé à Mitchell de lui présenter la vision américaine de la paix, sans attendre les propositions israéliennes. "L'Autorité palestinienne négocie avec Washington, pas avec Tel-Aviv", a ajouté Zaki.

Pour l'heure, les négociations indirectes auraient permis d'aborder les questions de sécurité et de frontières. Par ailleurs, Abbas a l'intention d'informer l'OLP et les leaders du Fatah des objectifs de sa prochaine visite à Washington, prévue le 9 juin.

Selon le négociateur AP, Saëb Erakat, les pourparlers visent avant tout à conclure un accord sur des sujets de statut final, tels que le sort de Jérusalem, les frontières, l'eau, la sécurité, les implantations et les prisonniers palestiniens.

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 23:03

 

 

Netanyahou, le tout nouveau pilier d’Obama

Par Caroline B. Glick 

samedi 29 mai 2010


Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

samedi 29 mai 2010


Netanyahou ne doit pas permettre à la campagne de relations publiques d’Obama de l’éloigner de sa mission. Le Parti Démocrate sent le vent du boulet de l’hostilité du président des USA Barack Obama envers Israël. Dans un entretien sur ‘Channel 10’ au début du mois, le méga donateur du Parti Démocrate Haïm Seban a décrit le gouvernement Obama comme idéologiquement aligné avec la Gauche radicale et a sévèrement critiqué son comportement envers Israël.

Les journaux ‘Maariv’ et ‘Yediot Aharonot’ ont rapporté cette semaine que les Députés et Sénateurs du Congrès américain sont profondément préoccupés par le comportement très dur de leur gouvernement envers Israël, ce qui a convaincu beaucoup de Juifs américains à ne pas contribuer à leurs campagnes ou à celle du Parti Démocrate avant les élections de la mi-Mandat le 2 novembre prochain. Ils craignent aussi que les Juifs américains ne votent en grand nombre pour leurs concurrents Républicains.

Ce sont ces préoccupations, plutôt que la décision de modifier ses positions sur Israël en particulier et le Moyen-Orient en général, qui amène maintenant Obama à faire une cour incessante à la communauté juive américaine. Sa dernière décision dans ce domaine a été son invitation soudaine du Premier ministre Benyamin Netanyahou à la Maison Blanche pour une « réception chaleureuse » devant les caméras de télévision, mardi prochain.

Il est clair les préoccupations électorales plutôt que des enjeux politiques sont derrière ce que la Maison blanche a décrit comme une « offensive de charme », parce que depuis le lancement de cette offensive il y a quelques semaines, Obama n’a modifié aucune de ses options politiques envers Israël et plus largement au Moyen-Orient. En fait, il a encore accru ces options politiques au détriment d’Israël.

Prenez par exemple son objectif de débarrasser le monde des armes nucléaires. Vendredi, la Conférence de Révision du Traité de Non Prolifération Nucléaire de l’ONU, étalée sur un mois, a programmé d’adopter une résolution consensuelle avant de se séparer. Selon de nombreux compte-rendu des media, Israël sera mis au centre du projet de résolution qui sera probablement adopté.

Les projets de résolution mis en circulation à la fois par l’Egypte et les USA ont adopté l’exigence de l’Egypte d’un Moyen-Orient débarrassé du nucléaire. Ils appellent à une conférence impliquant tous les pays de la région à discuter la dénucléarisation. La seule différence entre la résolution égyptienne et la résolution américaine* sur la question, c’est que les Egyptiens appellent à la tenue de la conférence en 2011 quand les USA appellent à la tenue de cette conférence en 2012-2013. Le projet de résolution appelle aussi tous les Etats non membres du ‘NPT’ – Israël, l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord – à rejoindre le NPT comme puissances non nucléaires.

Ainsi alors que l’Iran n’est pas mentionnée dans le projet de résolution – qui doit être adopté par consensus – en deux endroits séparés, l’arsenal nucléaire supposé d’Israël est la cible d’un rodéo diplomatique international.

En 2005, l’Egypte a fait circuler un projet de résolution substantiellement identique à son projet actuel. Mais en opposition profonde avec le conclave actuel, la conférence de révision du NPT de 2005 s’est achevée sans agrément, parce que le gouvernement Bush a refusé de s’aligné sur l’attaque de l’Egypte contre Israël.

A la lumière particulière du programme d’armements nucléaires de l’Iran et de l’objectif exprimé du régime iranien de destruction d’Israël, le gouvernement Bush a préféré saborder la conférence plutôt que de donner du crédit à l’idée que l’arsenal nucléaire supposé d’Israël serait une plus grande menace à la sécurité mondiale que le programme nucléaire de l’Iran – qui, comme dans le projet actuel, n’était pas mentionné dans la résolution de l’Egypte il y a cinq ans. Le gouvernement Obama n’a aucun problème à s’aligner sur le Caire.

La volonté d’Obama de placer le programme nucléaire d’Israël sur l’agenda international à côté de l’Iran est au même niveau que sa politique de contention du programme nucléaire de l’Iran en total échec. Après que sa politique diplomatique de la main tendue au président iranien Mahmoud Ahmadinejad ait été reçue par un poing fermé, la tentative d’Obama de convaincre le Conseil de Sécurité de l’ONU d’adopter des « sanctions intelligentes » contre l’Iran a été mis échec et mat par l’accord sur le nucléaire de l’Iran avec ses tout nouveaux alliés stratégiques, la Turquie et le Brésil.

Cet accord, qui facilite plus qu’il n’empêche le programme d’armes nucléaires de Téhéran, a mis fin à toute perspective de voir le Conseil de Sécurité adopter une résolution de sanctions supplémentaires dans un proche avenir. Mais ensuite, pour assurer le soutien russe désormais affaibli à cette résolution, Obama a dispensé la Russie des sanctions et fermé les yeux sur les activités de prolifération nucléaire poursuivies par la Russie et la Chine en Syrie, en Turquie et au Pakistan. De plus, Obama a donné son accord pour que la plupart des dispositions restantes ne soient pas contraignantes.

Dans le même temps, en dépit du fait que sa tentative de sanctions soit un désastre, Obama a demandé aux Démocrates du Congrès de bloquer les lois de sanctions pendant un mois supplémentaire. De même, Obama a convaincu ses collègues Démocrates au Congrès de dispenser la Russie et la Chine de voter les sanctions.

Participant à la tentative de l’administration de courtiser les Juifs américains pour les ramener vers le Parti Démocrate malgré sa stratégie politique anti-Israël, la semaine dernière, un groupe de rabbins pro-Obama triés sur le volet a été invité à la Maison Blanche pour discuter avec le directeur de cabinet d’Obama Rahm Emanuel et avec Dan Shapiro et Dennis Ross, qui s’occupent respectivement des dossiers palestiniens et de l’Iran au Conseil de Sécurité Nationale d’Obama. Selon un compte-rendu de cette réunion par le rabbin Jack Moline, non démenti par la Maison Blanche, les trois hommes ont déclaré aux rabbins Démocrates que le gouvernement a trois priorités au gouvernement. D’abord Obama cherche à isoler l’Iran. Ensuite il cherche à réduire significativement la présence militaire des USA au Moyen-Orient, en particulier en Irak. Et troisièmement, il cherche à résoudre le conflit palestinien avec Israël.

Ces priorités sont troublantes pour nombre de raisons. D’abord, isoler l’Iran n’est pas la même chose qu’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. En décrivant son objectif comme « isoler » l’Iran, l’administration montre clairement qu’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires n’est pas son objectif. De fait, les relations étrangères de l’Iran ont fructifié depuis qu’Obama est en poste.

Dans son compte-rendu de la réunion, Moline a indiqué que Ross et Emanuel considèrent le rejet par Obama du droit d’Israël à construire des foyers pour les Juifs à Jérusalem comme étant motivé par son objectif d’Isoler l’Iran. Ainsi selon l’avis des conseillers juifs d’Obama, sa méthode favorite pour isoler l’Iran est d’attaquer Israël.

Ajoutez à cela que sa troisième priorité – établir un Etat palestinien d’ici la fin de l’année prochaine – et vous avez un président pour qui dénigrer Israël constitue ses première et troisième priorités au Moyen-Orient.

Quand on prend en compte sa volonté de placer sur le billot international l’arsenal nucléaire supposé d’Israël, il est clair qu’il n’existe aucun précédent à l’hostilité d’Obama envers Israël dans l’histoire des relations USA – Israël.

Cela nous amène à la rencontre de mardi prochain de Netanyahou avec Obama. L’implication permanente de celui-ci dans une stratégie politique anti-Israël montre qu’il y a deux scénarios possibles pour la réunion de la semaine prochaine. Dans le meilleur des cas, cette réunion n’aura de toute façon aucune substance. Ce ne sera rien de plus qu’une démonstration publique de l’affection présidentielle pour le Premier ministre israélien.

Le scénario le plus probable est qu’Obama utilisera la réunion comme une opportunité pour mettre la pression sur Netanyahou pour ne pas attaquer les installations nucléaires de l’Iran ; ne pas attaquer les dépôts de missiles du Hezbollah et de la Syrie, les lanceurs et les silos ; prolonger la date limite d’interdiction de la construction juive en Judée et en Samarie au-delà de septembre, et augmenter la prohibition de la construction de foyers juifs à Jérusalem.

Concernant ce dernier scénario, on peut seulement espérer que Netanyahou a retenu ses expériences antérieures avec Obama. En décembre dernier, espérant alléger la pression des USA, Netanyahou a annoncé une interdiction sans précédent de 10 mois sur la construction juive en Judée et en Samarie. Pour prix de ses efforts, il a été récompensé par une escalade de la pression américaine contre Israël.

Après avoir empoché la concession de Netanyahou sur la Judée et la Samarie, Obama a immédiatement lancé une attaque empoisonnée sur les droits d’Israël sur Jérusalem.

De même, la volonté de Netanyahou de soutenir en apparence à la fois l’effort d’Obama pour se concilier l’Iran et ses efforts pour faire adopter des sanctions anti-Iran par le Conseil de Sécurité, a permis à Obama de gagner 18 mois de tranquillité de la part d’Israël. Pendant ce temps, l’Iran a progressé à quelques mois de la bombe, et les USA ont abandonné leur objectif d’empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

Cette expérience nous donne une leçon claire : si Obama recherche des concessions politiques d’Israël pendant cette réunion, Netanyahou doit rejeter ces requêtes. De fait, il pourrait même être contre-productif que Netanyahou s’abstienne de répondre dans l’espoir de gagner du temps.

Si d’un autre côté, Obama évite la discussion de questions substantielles et consacre la réunion avec Netanyahou à une discussion concernant la guerre de Michelle Obama contre l’obésité, Netanyahou devrait songer à ce qu’Obama a infligé à la famille du journaliste assassiné du ‘Wall Street Journal’ Daniel Pearl, tandis que le président signait « l’Acte de la Liberté de la Presse Daniel Pearl » la semaine dernière.

Pearl a été décapité en 2002 par des jihadistes au Pakistan. Entre autres choses, ses assassins ont proclamé qu’il n’avait pas le droit de vivre parce qu’il était juif. A la cérémonie, Obama a interdit au père de Pearl, Judea Pearl, de parler. Ce faisant, Obama a ramené la famille de Pearl au statut de simples piliers alors qu’Obama proclamait avec mièvrerie et de façon répréhensible : « Evidemment, la perte de Daniel Pearl a été l’un de ces moments qui saisit l’imagination du monde parce qu’il nous a rappelé la valeur de la liberté de la presse ».

Cette appropriation du meurtre de Pearl et le déni de ce qu’il a représenté a servi l’objectif d’Obama à faire semblant qu’il n’y a pas de jihad et que l’islam radical n’est pas une menace pour les USA. Et en réduisant au silence le père de Pearl, le président l’a transformé en complice involontaire.

Netanyahou devrait retenir deux leçons du comportement d’Obama à la cérémonie. D’abord, Netanyahou doit tout faire pour éviter d’être utilisé comme un pilier. Cela signifie qu’il doit insister pour avoir un point de presse conjoint avec Obama. Il doit aussi insister pour avoir son mot à dire sur les journalistes participant à la conférence de presse et qui seront autorisés à poser des questions aux deux dirigeants.

Ensuite, Netanyahou ne doit pas devenir le porte-parole d’Obama. Comme part de sa tentative infructueuse de convaincre Obama de modifier sa politique envers Israël, Netanyahou et ses conseillers ont battu des records pour se féliciter du soutien d’Obama à Israël. Ces déclarations ont bloqué des tentatives de partisans d’Israël aux USA de faire pression sur Obama pour modifier cette politique.

L’officiel israélien qui a été le plus franc dans ses compliments à Obama et son déni de l’hostilité de la politique envers Israël a été l’ambassadeur Michael Oren. Oren a félicité de façon répétée Obama pour son soutien soi-disant ferme à Israël, et son implication dans la sécurité d’Israël – tout récemment lors d’une apparition sur ‘Fox News’ mercredi. De plus, selon des compte-rendu de témoins oculaires, lors d’une réunion récente à huis clos avec des Juifs américains, Oren a critiqué le Parti Républicain pour ses attaques contre Obama à cause de son animosité contre Israël.

Cela doit tout simplement prendre fin. En tant qu’officiels étrangers, les diplomates israéliens ne doivent pas être impliqués dans la politique partisane des USA. Non seulement des officiels israéliens ne doivent pas distribuer des compliments immérités à Obama, mais ils ne doivent pas adresser des critiques injustifiées aux Républicains.

Au bout du compte, les Juifs américains disposent du luxe de choisir entre leur loyauté envers le Parti Démocrate et leur soutien à Israël. Et dans les mois à venir, ils choisiront.

Le gouvernement d’Israël n’a pas un tel luxe. Le seul devoir du gouvernement est d’assurer la sécurité d’Israël et de faire progresser les intérêts nationaux d’Israël de toutes les manières possibles. Netanyahou ne doit pas permettre que la campagne de relations publiques d’Obama le distraie de cette mission.

Notes du Traducteur :

*Exigence de l’Egypte et d’Obama = « Un Moyen-Orient débarrassé du Nucléaire !?! ». Oui mais : « Tirez les premiers ! Messieurs les Anglais ».

Cette proposition est d’une naïveté proprement « désarmante ». C’est d’ailleurs la réponse du berger Sarkozy à la bergère Obama quand celui-ci préconise la dénucléarisation de l’Europe occidentale. Obama se revêt d’une peau de pacifiste bêlant messianique, prêt à affaiblir sans scrupules ni regrets l’Occident. On se souviendra de lui dans l’histoire comme du président américain encore plus désastreux que Jimmy Carter, ce qui serait une réelle performance.

Souhaitons que les USA – et l’Occident - survivent à la cure d’affaiblissement qu’ils nous font subir.

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 16:03

 

 

pour aschkel.info et lessakele

 

Benilou 

 

 

LE FORUM ISRAELIEN SUR LA DEMOCRATIE

Jacques Benillouche

LE FORUM ISRAELIEN SUR LA DEMOCRATIEECOUTEURS AUDIO

 

 

 

Annette Lévy-Willard, ancienne journaliste à Libération, a organisé sa première grande manifestation depuis sa prise de fonctions d’attachée culturelle à l’Ambassade de France. Pour la première fois en Israël, une rencontre d'intellectuels, d'artistes et de personnalités politiques des deux pays sont invités à débattre durant trois jours, à compter du 31 mai, au cours d’un forum public sur la « démocratie et ses nouveaux défis ».            Le forum n’a pas encore débuté qu’il suscite déjà des remous en Israël. Il faut dire que l’opinion publique était déjà chauffée à blanc à la suite de « l’appel à la raison Jcall [1] » signé par 4000 intellectuels français, en majorité juifs. Ce colloque est organisé à l'initiative des services culturels de l'ambassade de France en Israël, en collaboration avec le quotidien israélien Haaretz.

            La première critique tient au fait que la langue anglaise sera la langue de base des débats alors que l’Ambassade devrait s’honorer de promouvoir la langue française. Lors d’un précédent colloque organisé par les services culturels français à l’université de Tel-Aviv, deux journalistes de la presse française et un professeur de sciences-po s’exprimaient curieusement en anglais, avec traduction simultanée certes, devant un public français. Mais l’assistance avait ouvertement manifesté sa désapprobation en constatant que l’Ambassade de France ne défendait pas la langue de Molière dans les réunions qu’elle organisait ou patronnait.

            La seconde critique mise en lumière dans plusieurs pétitions, qui circulent avant même la tenue du forum, touche à l’orientation politique du débat. Haaretz affiche ouvertement une politique éditoriale de gauche, certains disent gauchiste, et la récente affaire d’espionnage Anat Kam [2], durant laquelle le quotidien avait publié des documents militaires secrets, jette un  soupçon sur l’objectivité des échanges.

            La participation au forum de trois ministres israéliens ne suffit pas à calmer les appréhensions du comite « raison garder » [3], dirigé par les professeurs Raphaël Drai et Shmuel Trigano, qui estime que « cette initiative déroge au principe de neutralité de l’Etat français et constitue en fait une ingérence manifeste dans la vie politique de l’Etat d’Israël ». Les israéliens, jaloux de leur autonomie de décision, pensent que le débat sera faussé car les intervenants très marqués à gauche risquent de déséquilibrer l’orientation du débat. Ils regrettent que certains politologues et professeurs israéliens de droite, parlant parfaitement le français, n’aient pas été invités pour exprimer la position d’une frange majoritaire de l’opinion israélienne.   

            L’objectif d’Annette Lévy-Willard tendait à permettre de « sortir des perceptions stéréotypes et d'engager un dialogue véritable entre gens de pays et d'horizons différents, qui ne se sont pas parlé avant ». Les débats risquent d’être tumultueux puisque de nombreux leaders de droite ont demandé à leurs militants de se présenter en masse au forum pour porter une contradiction et éventuellement pour perturber l’agencement du programme.

            L’affaire risque d’avoir des répercussions internationales puisque des pétitions de protestation ont été adressées à plusieurs ministres français et aux membres de la Knesset pour les sensibiliser. Mais cette mauvaise humeur dénote une constante de la politique israélienne qui refuse que les étrangers, les juifs de la diaspora en particulier, s’insèrent dans le débat difficile de la paix au Proche-Orient. Les intellectuels français, depuis l’appel Jcall, se sont discrédités à leurs yeux pour être en mesure d’influer sur les preneurs de décision.

 

[1] http://www.jcall.eu/?lang=fr

 

[2] http://www.slate.fr/story/19827/israel-espionne-anat-kam-mossad-tsahal

 

[3] http://www.dialexis.org/php/index.php

 

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Ajout de la rédaction

 

l'ambassade de France en Israël contre l'Etat d'Israël . mais vous pouvez agir dès maintenant à Tel-Aviv !


Les Francophones d'Israel en colère ! Réaction de Philippe Karsenty

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 08:57

 

 

 

 

 

Le Qatar et l’Iran forment un axe “sécuritaire” dans le Golfe. Israel rejette la main tendue du Qatar et le rétablissement officiel des relations commerciales.

21MAY

Israël vient par deux fois de refuser les avances du Qatar pour le rétablissement de relations commerciales officielles. Le Qatar qui avait suspendu ses relations  avec Israël  en représailles à l’opération Plomb Durci (עופרת יצוקה) en 2008 est revenu récemment sur sa décision en proposant discrètement un marché à Israël.

Le deal ? L’introduction à Gaza de grandes quantités de matériaux de BTP contre le rétablissement de la représentation officielle israélienne à Doha. Sur le papier c’est formidable et tout le monde applaudit, la paix enfin et la reconstruction, mais le gouvernement israélien oppose son veto. Au grand dam d’une partie de l’opinion israélienne.

Selon les analystes 3 raisons principales (officielles et officieuses) ont cristallisé le refus israélien:  sécuritaire, avec la possibilité pour le Hamas de détourner une partie des matériaux pour construire des fortifications militaires, la lutte armée étant toujours au programme. Diplomatique :  Israël ne souhaite pas brouiler le leadership de l’Egypte qui vit mal d’être dans le collimateur de la télé qatarie Al Jazeera à propos de Gaza (l’Egypte filtre les importations) et voit le Qatar comme un outsider dans la région. Géopolitique: le Qatar et l’Iran viennent de renforcer un axe pragmatique dans le Golfe, avec déclaration d’amitié et de coopération mutuelle. Dans l’intérêt de la sécurité régionale”.

Sources :

Agence iranienne Fars News / Téhéran.

JSS News / Jérusalem.

Quotidien israélien Haaretz / Tel-Aviv.

 

Copyrights Nanojv: http://nanojv.com

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 07:46

 

 

L'Europe, qui ne se rend pas encore compte que, ni sur le plan économique (indice de crise à la sauce grecque pour la planète entière), ni sur le plan diplomatique, elle n'est pas autre chose qu'un nain politique, envoie des cortèges de la vieille noblesse de robe militante, avec perruque style Victoria et nez poudré pour juger et non pour comprendre. Que les Néo-colonialistes restent chez eux, ils observeront aussi bien depuis le 20 h. 
Une délégation européenne trop "anti-Israël"
Par EUROPEAN JEWISH PRESS 
26.05.10

Un député italien, de centre-droite, a décidé de ne pas se joindre à une délégation devant se rendre en Israël la semaine prochaine. Gabriele Albertini, membre du PPE et à la commission européenne des Affaires étrangères, explique sa décision en soulignant que les opinions représentées dans la délégation ne sont pas assez "équilibrées". "Plutôt qu'une mission de maintien de la paix, cela ressemble à de la propagande anti-Israël", a dit Albertini.


PHOTO: EUROPEAN JEWISH PRESS , JPOST

La délégation européenne, composée de 25 députés, devrait rencontrer des membres de la Knesset. Elle ne passera pas par Gaza - les autorités israéliennes refusant l'accès aux territoires palestiniens à tous les officiels étrangers, ce qui revient à "accorder trop d'importance au groupe islamiste", d'après l'Etat hébreu. Plusieurs membres de la délégation se sont sentis "offusqués" par l'interdiction d'entrer à Gaza et ont décidé de demander à l'Egypte d'entrer dans l'enclave palestinienne via son territoire. Ils ont également décidé de boycotter la rencontre prévue avec le maire de Jérusalem, Nir Barkat.

Règlements de compte ?

"Les députés européens pensent à tort qu'Israël vise le Parlement européen, alors que même le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, n'a pas pu se rendre à Gaza, en début d'année", précise l'assistant d'Albertini, Luca Toschi.

D'après le site Internet européen EU observer, Albertini aurait délibérément pris pour cible le président du Parlement, Hans Gert Poettering. "M. Poettering voulait convoquer une conférence de presse, pour réprouver le comportement du gouvernement d'Israël, juste avant notre départ", a annoncé le député italien.

Poettering aurait fait savoir, en réponse, que "le gouvernement israélien ne peut pas dicter aux députés européens ce qu'ils ont le droit de voir ou non".

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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