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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 08:22
Lieberman dit non aux américains

israelinfos.net

jeudi 18 juin 2009

Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, qui s’est entretenu mercredi soir à Washington avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton durant une heure et demi en tête à tête, a affirmé qu’Israël ne gèlera pas la construction en Judée Samarie, et que des accords en ce sens existaient avec la précédente administration américaine.

La chef de la diplomatie américaine a réitéré l’exigence des Etats-Unis de stopper toute extension dans les territoires, et soutenu que de tels accords, écrits ou verbaux, n’avaient jamais existé.

"Des gens vivent et meurent en Judée Samarie, et il est impossible" a rétorqué Lieberman, "de geler totalement les implantations. Notre position à ce sujet est claire".

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17 juin 2009 3 17 /06 /juin /2009 08:39

Transmis par Leoj!

Comment faire pression sur Israël

Obama a trois moyens de pression sur les Israéliens, mais ils sont délicats à employer.

mercredi 17 juin 2009

Depuis les premières manifestations du processus de paix israélo-arabe après la guerre du Kippour, les rapports entre l'Amérique et Israël se caractérisent par un paradoxe. Ce sont les présidents américains considérés comme les moins amicaux à l'égard de l'Etat hébreu qui lui ont été le plus bénéfiques. L'action de ses fidèles alliés s'est révélée, au contraire, beaucoup moins positive.

Tout commence avec Jimmy Carter, qui a menacé de couper l'aide américaine pour pousser Menachem Begin à rétrocéder l'intégralité du Sinaï à l'Egypte, ce qui a rendu possible l'accord conclut en 1979 à Camp David.

L'autre contribution significative à la paix au Moyen-Orient revient au premier président Bush lors de la conférence de Madrid, en 1991. Quand Israël a refusé d'y participer, le secrétaire d'Etat, James Baker, a bloqué ses garanties d'emprunts et a demandé au Premier ministre israélien de l'époque, Yitzhak Shamir, de le rappeler quand il souhaiterait travailler à la paix. A un moment, James Baker a même interdit à Benyamin Nétanyahou - qui représentait son Premier ministre à Washington -l'accès aux bâtiments du département d'Etat. La rencontre de Madrid a abouti à un traité de paix avec la Jordanie, à la reconnaissance d'Israël par beaucoup de pays ainsi qu'à la première véritable négociation en face à face avec les Palestiniens.

En revanche, Ronald Reagan, Bill Clinton et George W. Bush, tous des amis de confiance, ont souvent encouragé les pires tendances israéliennes. Reagan voyait d'un œil bienveillant les revendications (fondées sur la Bible) de propriété de la Cisjordanie, l'occupation du Liban par Israël et son refus de discuter avec l'OLP. Sous Clinton, «nous n'avons jamais parlé aux Israéliens de façon sévère ou honnête de leur démarche de colonisation», écrit l'ancien médiateur de paix Aaron David Miller dans ses mémoires The Much Too Promised Land [Une Terre trop promise] .

George W. Bush a continué à fermer les yeux sur la détestable politique de colonisation de l'Etat hébreu, il a négligé le processus de paix et toléré les mauvais calculs militaires d'Israël en Cisjordanie, au Liban et à Gaza. Petit à petit, ces présidents ont favorisé un ressentiment arabe tout en laissant Israël continuer de s'imaginer qu'il pourrait exister une autre solution que l'échange de territoires pour parvenir à la paix.

Heureusement, Barack Obama semble en passe de faire mentir cette vieille dichotomie. Il fait peu de doute qu'il veut du bien à Israël. S'agissant de la sécurité d'Israël, «je ne me suis pas contenté de parler, j'ai agi», a déclaré le président Obama à un groupe de Juifs durant sa campagne. La secrétaire d'Etat Hillary Clinton, l'émissaire spécial au Moyen-Orient George Mitchell et le vice-président Joe Biden pourraient en dire autant.

L'émissaire spécial Dennis Ross est un Juif pratiquant, un négociateur d'expérience spécialisé dans le Moyen-Orient et un ami de longue date d'Israël. Le chef d'état-major de la Maison Blanche, Rahm Emanuel, a pour père un Israélien et a déjà servi en tant que volontaire civil dans l'armée israélienne. Il apparaît également que cette équipe s'attache sérieusement à faire pression sur Israël. Dans le discours qu'il a prononcé au Caire, Obama a demandé à Tel-Aviv de geler le processus de colonisation en Cisjordanie et d'engager des négociations de paix avec les palestiniens sur la base du principe de deux peuples-deux Etats. Hillary Clinton a complété ce message en précisant ce que signifiait un gel du processus de colonisation: pas de «croissance [démographique] naturelle» ni de subterfuge, quoi qu'ait pu dire en privé les représentants de Bush aux responsables israéliens.

C'est un courageux pas en avant. Aujourd'hui, être un bon ami d'Israël signifie renforcer la pression sur les Juifs et les Arabes pour travailler sérieusement à un accord de paix. Et même si on n'aboutit pas à un accord, l'engagement personnel de Barack Obama et son recadrage impartial du conflit pourraient être extrêmement bénéfiques. Le fait de montrer que les Etats-Unis exercent une pression égale sur leur allié israélien et sur les Palestiniens devrait légitimer dans une large mesure le rôle des Etats-Unis au Moyen-Orient. Mais pour faire de cette initiative un succès, Obama va devoir accomplir plusieurs missions quasi impossibles.

En premier lieu, il doit forcer Benyamin Nétanyahou ou la Knesset à changer. Bibi (Nétanyahou) a toujours estimé que les Palestiniens n'accepteraient qu'un accord prévoyant la destruction de l'Etat sioniste. Voilà dix ans qu'il n'est plus au pouvoir, et son hostilité à une Palestine indépendante est intacte. En fait, cette hostilité intègre un élément nouveau: une dangereuse fixation sur une frappe militaire contre les installations nucléaires de l'Iran. Mais Nétanyahou est aussi un fin politicien qui sait que la condition sine qua non de sa survie est une bonne gestion des relations avec les Etats-Unis, qui revêtent une importance cruciale pour son pays. Obama fait un pari: il se dit que la population israélienne, si ce n'est pas Benyamin Nétanyahou lui-même, prendra au sérieux la menace d'une diminution du soutien américain. (Voir cet excellent article de Foreign Policy sur la manière dont l'expansion de la colonisation sape les possibilités de parvenir à un règlement de paix.)

En même temps, le président américain doit apaiser la nervosité qui règne au sein des communautés juives américains. S'il s'était agi de n'importe quel autre allié, les prochaines initiatives diplomatiques auraient été plutôt simples. Vous voulez que les Etats-Unis continuent à prendre charge 20% de votre budget de la défense? Vous voulez que l'Amérique vous vende ses armes les plus perfectionnées? Qu'elle vous défende devant l'ONU? Mettez un terme à l'implantation de colonies. Mais des pressions trop explicites susciteraient une réaction dangereuse de la part des Chrétiens et des Juifs qui soupçonnent le président américain de nourrir secrètement une sympathie à l'endroit des musulmans. Et les conservateurs aiment à alimenter ces doutes.

Jusqu'ici, l'équipe d'Obama a fait preuve d'habileté face au dossier israélo-arabe: en regroupant les alliés d'Israël au Congrès pour soutenir la politique du qui aime bien châtie bien. Le mois dernier, après que Benyamin Nétanyahou a été réprimandé à la Maison Blanche, il s'est rendu au Congrès, où il a été surpris de voir que les plus grands soutiens d'Israël étaient du côté d'Obama. L'AIPAC, le groupe de pression pro-israélien, qui lui non plus n'est pas en faveur de la colonisation, s'est contenté d'appeler l'administration à «collaborer étroitement» avec Israël sur les points de désaccord. Mais un climat d'agitation s'est installé chez les démocrates pro-israéliens au Congrès. Pour convaincre les Juifs américains qu'il fait pression sur Israël pour son bien, Obama va devoir mobiliser tous ses talents oratoires.

Enfin, Barack Obama doit éviter de surinvestir dans le processus de paix. Négocier un règlement de paix global au conflit israélo-palestinien est le fantasme de tous les présidents américains depuis Nixon. Aucun d'entre eux n'a réussi... Barack Obama aura beau faire pression en vue d'obtenir la paix, le président américain - aussi confiant soit-il - doit se rappeler que l'échec est, hélas, quasiment certain.

Jacob Weisberg

Article traduit par Micha Czifra

Crédit photo: Benjamin Netanyahou et Barack Obama à la Maison Blanche  Reuters
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 23:53
The Middle Eastern Cold War

by Daniel Pipes
Jerusalem Post
June 17, 2009

http://www.danielpipes.org/6406/middle-eastern-cold-war

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A cold war is "the key to understanding the Middle East in the 21st century." So argue Yigal Carmon and three of his colleagues at the Middle East Media and Research Institute (MEMRI) in a recent study, "An Escalating Regional Cold War."

Iran's President Mahmoud Ahmadinejad (left) with Saudi Arabia's King Abdullah in Mecca in December 2005.

They have identified a major confrontation that the media has somehow missed – and which is the more important for Mahmoud Ahmadinejad's just having been re-designated as president of Iran.

A cold war, according to the Merriam-Webster dictionary, is "a conflict over ideological differences carried on by methods short of sustained overt military action and usually without breaking off diplomatic relations." Note the three elements in this definition: ideological differences, no actual fighting, and not breaking off diplomatic relations.

The classic instance of a cold war, of course, involved the United States and the Soviet Union between 1945 and 1991, a long lasting and global standoff. The "Arab cold war" of 1958-70, shorter and more localized, offers a second notable instance. In that case, Gamal Abdel Nasser, an Egyptian revolutionary, tried to upend the region while the Saudis led the effort to maintain the status quo. Their conflict culminated in the Yemen War of 1962-70, a vicious conflict that ended only with the death of Abdel Nasser.

A new ideological division now splits the region, what I call the Middle Eastern cold war. Its dynamics help explain an increasingly hostile confrontation between two blocs.

  • The revolutionary bloc and its allies: Iran leads Syria, Qatar, Oman, and two organizations, Hezbollah and Hamas. Turkey serves as a very important auxiliary. Iraq sits in the wings. Paradoxically, several of these countries are themselves distinctly non-revolutionary.

  • The status-quo bloc: Saudi Arabia (again) leads, with Egypt, Jordan, Lebanon, Tunisia, Algeria, Morocco, and most Arabic-speaking states following, along with Fatah. Israel serves as a semi-auxiliary. Note that Egypt, which once led its own bloc, now co-leads one with Saudi Arabia, reflecting Cairo's diminished influence over the last half century.

  • Some states, such as Libya, sit on the sidelines.

The present cold war goes back to 1979, when Ayatollah Khomeini seized power in Tehran and harbored grand ambitions to destabilize other states in the region to impose his brand of revolutionary Islam. Those ambitions waned after Khomeini's death in 1989 but roared back to life with Ahmadinejad's presidency in 2005 along with the building of weapons of mass destruction, widespread terrorism, engagement in Iraq, and the claim to Bahrain.

The Middle Eastern cold war has many significant manifestations; here are four of them.

(1) In 2006, when Hezbollah fought the Israel Defense Forces, several Arab states publicly condemned Hezbollah for its "unexpected, inappropriate and irresponsible acts." An Iranian newspaper editorial responded with an "eternal curse on the muftis of the Saudi court and of the pharaoh of Egypt."

(2) The Moroccan government in March 2009 announced that it had broken off diplomatic relations with Tehran on the grounds of "intolerable interference in the internal affairs of the kingdom," meaning Iranian efforts to convert Sunnis to the Shiite version of Islam.

(3) The Egyptian government arrested 49 Hezbollah agents in April, accusing them of destabilizing Egypt; Hezbollah leader Hassan Nasrallah then confirmed that the group's leader worked for him.

(4) Close Turkish-Israeli ties have floundered as Ankara's increasingly overt Islamist leadership opposes Israeli government policies, deploys hostile language against the Jewish state, invites its enemies to Ankara, transfers Iranian arms to Hezbollah, and uses anti-Zionism to isolate the Turkish military.

By diverting passions away from the seemingly interminable Arab-Israeli conflict, the Middle Eastern cold war may appear to help reduce tensions. That, however, is not the case. However venomous relations between Fatah and Hamas may be, with each killing the other's operatives, they will in the end always join forces against Israel. Likewise, Washington will not find significant support in Saudi Arabia or any other members of its bloc vis-à-vis Iran. In the end, Muslim states shy from joining with non-Muslims against fellow Muslims.

Looking more broadly, the Middle Eastern cold war internationalizes once-local issues – such as the religious affiliation of Moroccans – imbuing them with Middle-East wide repercussions. Thus does this cold war add new flashpoints and greater volatility to what was already the world's most unstable region.

This article derives from a talk delivered earlier this month at an EMET-Heritage Foundation conference.

Related Topics:  Middle East patterns, Strategic alliances

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 23:42
Illustration, transmise par Gilles, des renversements de coopération, et non d'alliance stratégique, qui se sont opérés ces dernières années.
France-Russie: négociations sur la construction conjointe d'un hélicoptère lourd
10:17 | 15/ 06/ 2009
Version imprimée

LE BOURGET, 15 juin - RIA Novosti. La Russie et la France examinent la création d'un hélicoptère lourd sur la base du Mi-26 russe, qui possède la plus lourde charge utile au monde, a annoncé lundi à RIA Novosti Alexandre Fomine, premier directeur adjoint du Service fédéral de coopération militaire et technique.

Une démonstration de l'hélicoptère lourd de transport Mi-26T s'était tenue en novembre 2007 sur la base d'essai de la ville d'Istres, soulevant l'intérêt du ministère français de la Défense. Les résultats de l'essai avaient été envoyés à l'Agence européenne de défense (EDA).

"La partie russe est elle aussi satisfaite des performances du Mi-26 testé dans la ville d'Istres, et est prête à poursuivre le dialogue dans cette sphère suite à la définition par l'EDA des pays participants au projet et du nombre d'appareils nécessaires", a indiqué M. Fomine.

Selon lui, durant la phase préliminaire qui devrait durer jusqu'en 2012, l'EDA doit harmoniser les normes françaises et allemandes en matière d'hélicoptères lourds, définir d'autres partenaires européens éventuels, et étudier les capacités actuelles du marché.

Capable de soulever un chargement de 20 tonnes, le Mi-26 est principalement utilisé en Russie pour évacuer les blessés, transporter du fret humanitaire et éteindre les feux de forêt.

 

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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 20:27
Donc, comme convenu avec lui, ce n'est pas Joel qui m'envoie cet excellent article qui place le Vénézuéla, comme la Suisse, au-dessus de tout soupçon.
Le Venezuela décrète son "immunité" face aux juridictions internationales

CARACAS - Le Venezuela ne peut être poursuivi devant aucune juridiction internationale, sans l'accord de son président ou du Parlement, selon un décret diffusé mardi par le Tribunal suprême de justice (TSJ), la plus haute instance judiciaire du pays.

"L'Etat est absolument souverain et ne peut donc être soumis à des tribunaux étrangers", a proclamé le TSJ dans ce document officiel, daté du 15 juin dernier.

Cette décision survient alors que plusieurs compagnies étrangères ont réclamé des arbitrage internationaux à la suite des nationalisations ordonnées par le président socialiste Hugo Chavez, notamment dans le domaine pétrolier.

Tout arbitrage international requiert "non seulement la manifestation de la volonté du président de la République mais aussi une loi (...) de la part de l'Assemblée nationale", a indiqué le TSJ dans ce document intitulé: "L'immunité du Venezuela se renforce face aux tribunaux étrangers".

Le texte officiel dénonce de manière explicite le comportement des "grandes multinationales de l'énergie", estimant qu'elles présentent des "intérêts contraires" à ceux du Venezuela.

Depuis 2007, le président Hugo Chavez, un allié du régime communiste de Cuba, a procédé depuis 2007 à la nationalisation de toute une série d'entreprises issues de secteurs stratégiques comme les télécommunications, l'électricité, les cimenteries ou encore le pétrole.

La compagnie pétrolière américaine ExxonMobil ou le géant mexicain du ciment Cemex, dont les activités ont été nationalisées au Venezuela, ont, entre autres, présenté des demandes d'arbitrage international.

CEMEX

EXXONMOBIL

(©AFP / 16 juin 2009 18h46)

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 22:31
La présidence de l’Union Européenne satisfaite des propos de Netanyahu

20Minutes

lundi 15 juin 2009

La présidence de l’Union européenne a accueilli avec satisfaction lundi la déclaration du Benjamin Netanyahu envisageant la création sous conditions d’un Etat palestinien. Le Premier ministre israélien a tenu ces propos la veille à l’université de Bar Ilan, près de Tel Aviv.

« De mon point de vue, il s’agit d’un pas dans la bonne direction. L’acceptation d’un Etat palestinien a été formulée », a déclaré Jan Kohout, ministre tchèque des Affaires étrangères dont le pays assure la présidence tournante de l’Union.

« Il s’agit d’un petit pas en avant », a commenté le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt. La Suède prendra la tête de l’Union au mois de juillet.

« C’est une bonne chose, mais il s’agit seulement d’une première étape », a précisé M.Bildt avant une réunion des chefs de la diplomatie de l’EU à Luxembourg. « Un Etat ne peut être défini comme n’importe quelle autre chose... Le fait qu’il ait prononcé les mots (d’Etat palestinien) constitue une première petite étape. »

Entretien avec Lieberman

Les responsables européens doivent avoir des entretiens lundi avec le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lierberman à Luxembourg.

Dans un discours très attendu dimanche soir, Netanyahu a accepté le principe de la création sous conditions d’un Etat palestinien démilitarisé.

Le chef du gouvernement israélien, qui avait pris soin jusqu’alors de ne pas s’exprimer sur ce sujet, s’est en revanche refusé à annoncer le gel du développement des colonies juives de Cisjordanie, en dépit des pressions américaines.

Source : SDA/ATS

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 17:32

Après le discours de Netanyahou, c’est aux Européens d’agir !

http://www.objectif-info.com/index.php?id=1197
par Jean-Pierre Bensimon, le 15 juin 2009
Thème : Proche-Orient

Les positions adoptées par Benyamin Netanyahou dans son discours du 14 juin dans l’enceinte l’Institut Begin-Sadate – un symbole - sont parfaitement limpides, et elles introduisent les réalités contraignantes qu’il faudra bien prendre en compte pour mettre en oeuvre la principale revendication occidentale, celle de la création d’un État palestinien. Le premier ministre israélien a eu le mérite de partir de l’essentiel, de l’identification des racines ultimes de ce conflit. C’est en posant le bon diagnostic que l’on a une chance de guérir la maladie. Ceux qui réclament de bonne foi le règlement du conflit israélo-palestinien considéré comme un facteur des tensions au Proche-Orient et surtout de la perpétuation d’un clivage entre le monde musulman et l’Occident, ne pourront qu’adhérer à cette méthode.

Comme l’attestent les faits les plus indiscutables que reprend Netanyahou, les Arabes combattent le retour des Juifs sur la terre d’Israël depuis les années vingt, c’est-à-dire plus de 50 ans avant qu’un seul soldat israélien ne pénètre en Judée et en Samarie. Aux multiples processus de paix, aux retraits – partiels, complets, avec ou sans accord - les Arabes ont répondu par des insurrections et des guerres, comme l’atteste la dernière évacuation de Gaza de 2005 qui a abouti à la naissance d’un front militaire supplémentaire alimenté de l’étranger.

La racine du conflit, c’est donc le refus des Palestiniens – ou plutôt de leurs représentants - d’une souveraineté juive sur ce qu’ils considèrent comme un lopin sacré de la terre du Dar Al Islam.

Pour sortir de ce conflit, sauf à éradiquer cette souveraineté juive, ce que l’Occident en général et l’Europe en particulier ne semblent pas souhaiter, il faut donc que les Palestiniens finissent par accepter cette présence pérenne d’une souveraineté juive en Israël, non pas du bout des lèvres ou de façon tactique, mais pleinement, comme l’expression d’une évolution radicale de leur conception de leur propre avenir et de celui de la région. C’est donc bien le point d’entrée incontournable de toute éventualité de règlement.

Or voila que les réactions immédiates des représentants Palestiniens au discours de Netanyahou vont exactement en sens inverse. Le vétéran Saeb Erékat a déclaré que la déclaration de Netanyahou mettait fin immédiatement à toute négociation, qu’il faudrait attendre 1000 ans pour qu’un Palestinien accepte cette vision. Le porte-parole le Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina, a dit que cette initiative « torpille toutes les initiatives de paix de la Région ». Abbad Rabbo, un autre vétéran de l’Autorité palestinienne a gracieusement statué que Netanyahou était « une canaille, un tricheur, un menteur ».

Ces prises de position qui ont le mérite d’être dépourvues de toute ambiguïté et qui émanent de ceux que l’on qualifie en Occident de « Palestiniens modérés » doivent interpeller les dirigeants des démocraties qui prônent l’établissement d’un état palestinien comme la solution du maudit conflit qui empoisonne l’atmosphère des relations internationales, et qui, de bonne foi, pensent que sa solution ne réside pas dans la disparition d’Israël.

Pour avancer dans leur réflexion, ils devront s’interroger sur les motifs qui amènent les dirigeants « modérés » d’un peuple censément meurtri et dépossédé par des décennies d’une épreuve interminable de persister à nier une réalité qui les contraindra à supporter « pour toujours » le voisinage d’un État dont la philosophie, les références religieuses, le mode de vie, le drapeau, l’hymne, sont profondément étrangers à la civilisation islamique.

Il y a aujourd’hui dans le monde, il y a eu dans l’histoire, des situations de coexistence entre populations musulmanes et non musulmanes, sous la forme d’un voisinage ou d’un statut de minorité pour les musulmans. L’Islam ne l’interdit pas par essence.

Pourquoi donc les dirigeants modérés palestiniens sont-ils tellement horrifiés par une telle perspective ?

C’est là que les dirigeants occidentaux doivent redoubler d’attention ! Parmi les motifs de ce comportement singulièrement belliciste, il ne faut pas exclure, sauf à être terriblement naïf, l’intéressement matériel et la sensibilité de la caste bureaucratique palestinienne issue des accords d’Oslo à tout ce qui relève de la chose lucrative. Or justement, c’est la poursuite des hostilités, c’est la providentielle victimisation de la pauvre plèbe palestinienne esclave de calculs qui la dépassent, qui est la principale source de revenus de cette caste. Les financements euro-américains, surtout européens d’ailleurs, constituent une manne, une énorme source de monnaie sonnante et trébuchante qui va se perdre dans les comptes suisses et autres paradis fiscaux qui irritent tant le président Sarkozy. C’est ainsi qu’Arafat parvint naguère à figurer parmi les premières fortunes du monde dans le classement de Forbes sans être la reine d’Angleterre ni l’inventeur du « personnal computer ».

On touche ici un point crucial : c’est parce que la poursuite du conflit israélo-palestinien est son gagne pain – et plus - que le leadership palestinien modéré ne peut pas imaginer que ce conflit qui lui rapporte tant s’interrompe.

L’Europe est donc en première ligne désormais : le discours du premier ministre israélien, en partant de la racine du conflit, découvre l’architecture qui l’alimente depuis des décennies, avec les résultats que l’on sait pour les populations concernées et les tensions internationales.

Tout dirigeant européen – et américain - qui désire vraiment une solution à ce conflit doit donc traiter cet élément fondamental de sa perpétuation, la mise hors s’état de nuire de la caste bureaucratique palestinienne qui est née de cette guerre et dont le seul horizon est de continuer d’en vivre, au détriment de l’avenir de son peuple.

Vraiment, ce discours de Benjamin Netanyahou marquera. Désormais, il sera simplement un peu plus difficile qu’avant de pratiquer l’hypocrisie.


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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 08:30

BENJAMIN NETANYAHU DEVRAIT SE RENDRE A PARIS POUR RENCONTRER NICOLAS SARKOZY ET VENDRE SA VISION ET SON PROGRAMME APRES SON DISCOURS DE BAR ILAN

 

Par Dan Assayah
Rubrique: Actualité
Publié le 14 juin 2009 à 21:57

Benjamin Netanyahu, chef du gouvernement israélien, aurait l’intention de se rendre à Paris après avoir fait son discours de ce soir.

Selon des informations IsraelValley à Jérusalem une rencontre est prévue à Paris “dans les dix prochains jours”. Toujours selon nos sources, les Autorités Françaises connaissaient hier “très précisément” le contenu des déclarations du Premier Ministre israélien.

REVUE DE PRESSE
L’Express.fr : “Il s’est dit prêt à accepter la création d’un Etat palestinien en échange de garanties internationales que cet Etat n’aura pas d’armée.

Le Premier ministre israélien n’a donc accepté qu’une des deux exigences de Barack Obama et, cela en échange d’assurances qui, selon un porte-parole de Mahmoud Abbas, sapent les efforts de paix.

“Si nous obtenons cette garantie de démilitarisation et les dispositions qu’Israël requiert en matière de sécurité, et si les Palestiniens reconnaissent Israël en tant qu’Etat-Nation du peuple juif, nous seront prêts à un véritable accord pour parvenir à la solution d’un Etat palestinien démilitarisé aux côtés de l’Etat juif”, a-t-il déclaré lors d’un discours très attendu, prononcé à l’université Bar Ilan”.

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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 22:46

Que penser de cette visite d'un "viel ennemi" d'Israël? Cela fait-il partie des prospections informelles d'une Administration Obama aux abois, cherchant sa voie ou à ménager les susceptibilités israéliennes, au moment où l'on parle le plus de "gel" ou de "croissance naturelle", ici expliquée par les familles qui veulent se fonder, trouver mariage, avoir des enfants, naturellement???
Carter: I never imagined Gush Etzion being evacuated


http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3731165,00.html

Goldstein and Carter Photo: Dudi Vaknin
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Former US president meets with residents of Jerusalem-vicinity settlements to 'listen' to their side. Despite heavy opposition by many settlers, local council leader says he believes the visit 'changed' Carter's perceptions

Efrat Weiss

Published:  06.14.09, 17:45 / Israel News
Former US President Jimmy Carter, generally known for being sympathetic to Israel's rivals, made some surprising statements to settlers on Sunday, during a visit to Gush Etzion.

 

"I never imagined that Gush Etzion would be transferred to Palestinian hands," Carter said following a meeting with local council leader Shaul Goldstein. He explained that the area is very close to the 1967 armistice line and will likely stay part of Israel forever.
Former pres in Middle East
 
Shalit family gives Carter letter for Gilad  / Adva Naftali
 
(Video) Captive soldier's father meets with former US president, asks him to pass on letter to son who was kidnapped by Hamas into Gaza Strip 1,083 days ago. Noam Shalit estimates letter to reach its destination within several days
Full Story
 

 

The meeting with Goldstein took place at the latter's home, at Carter's request, and included several prominent members of the Gush Etzion community.

 

Among the participants were religious leaders Rabbi Aharon Lichtenstein and Har Zion yeshiva director Yehoshua Altman. Also there were two women from bereaved families, Ruthi Gillis who lost her husband in the Karmei Tzur terror attack and Sherry Mandel, whose 13-year-old son Koby was killed by terrorists near their home in Tekoa.

 

The group was joined by a young couple that recently wed, who were there to explain to Carter that restrictions on natural growth in the settlements meant there was no room for them to raise a family in their own community.

 


Carter and Goldstein (Photo: Dudi Vaknin)

 

The meeting lasted an hour and a half, with Carter saying from the onset that he had come to "listen." Goldstein showed the former president a map of Gush Etzion from 1951 and the legal documentation proving his father had lawfully purchased the family's land in the region.

 

At the end of the meeting, Carter said he had learned new things and added that he had a long-standing commitment to Israel and had been working to bring peace to Israel for 30 years but also to bring peace and security to "Israel's neighbors."

 

Goldstein said the meeting was an important one, noting that Carter had never visited in the area or met settlers. "I think he left the meeting a little different than when he came in," Goldstein said.

 

However, there were others in Gush Etzion and surrounding settlements who were unhappy about the outspoken former president's visit.

 

A leaflet signed by representatives from Neve Daniel, Efrat, Gush Etzion and Kiryat Arba-Hebron, and titled 'Jimmy Carter is not wanted in Gush Etzion,' stated that "Carter is known for his flagrant hostility to Israel and is trying to paint himself as a fair mediator in the Jewish-Arab conflict, but is not eligible for such a role."

"He is not fair and far from being objective. Carter always has and always will be an advocate for those who want to destroy Israel. The fact that he pushed his anti-Israel agenda under the guise of a good-willed, peace-seeking mediator who is allegedly willing to hear 'both sides' makes him even more dangerous," the pamphlet continued.
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14 juin 2009 7 14 /06 /juin /2009 22:21
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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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