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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 09:12

iranfocus

L’ambassadeur d’Iran en France perd son sang-froid et reçoit une correction
01/02/2010
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L’ambassadeur d’Iran à Paris s’est attaqué, dimanche 31 janvier, à des manifestants qui s’était réuni à Neauphle-le-Château, où devait être célébrer l’anniversaire du retour du dictateur iranien Rouhollah Khomeiny en 1979 en Iran. Selon l’édition persane de Radio France Internationale (RFI), «aujourd’hui, l’ambassadeur de la République islamique s’est attaqué à une manifestation des opposants du régime islamique d’Iran à Neauphle-le-Château, dans la banlieue parisienne, entrainant une altercation avec les forces de l’ordre qui lui ont affligé une raclée ».

Selon le témoignage d’un des participants diffusé par RFI en langue persane, les diplomates de l’ambassade et l’ambassadeur Miraboutalebi en tête, sont arrivé en autobus devant l’ancienne résidence de Khomeiny, pour y être reçu aux cris de « mort au dictateur », «libérez les prisonnier politiques en Iran ». Sérieusement déstabilisé, les agents du régime ont commencé à proférer des injures et lancer des pierres vers les manifestants. « Lorsque Monsieur l’ambassadeur est descendu de l’autobus et se dirigeait vers la résidence, apparemment remonté par les slogans que nous donnions, il s’est soudain dirigé vers nous pour nous attaquer. La police l’en a empêché. La police ne savait pas que c’était l’ambassadeur et l’a immobilisé.  Ce dernier a alors donné un coup au policier, ce qui a entrainé une réaction musclé des agents de l’ordre. »

La brutalité des diplomates iraniens en France a connu des épisodes plus sombres. Elle s’est notamment illustré au mois de décembre dernier à une résidence de l'ambassade à Neuilly lorsque des citoyens iraniens ont été séquestrés et tabassés par les agents de la mission diplomatique du régime.


Le Mercredi soir 23 décembre 2009, lors d'une cérémonie dans un bâtiment annexe de l'ambassade iranien à Neuilly-sur-Seine, à l'occasion du mois de deuil chiite de Moharram,  onze participants porteurs des photos de l'ayatollah Montazeri au troisième jour de son décès, ont été agressés selon les témoignages rapportés par les médias.




Selon ces témoignages, l'épouse de l'ambassadeur a insulté les opposants, notamment les 4 femmes qui se trouvaient parmi les manifestants. Hassan Djavadian est entré dans le secteur réservé aux femmes et a frappé les opposantes, leur causant des blessures. Il a tenté d'étrangler l'une d'entre elles avec sa propre écharpe. Par la suite, il a saisi les téléphones portables et les pièces d'identités de ces 4 personnes avant de les transférer dans le sous-sol  du même bâtiment les soumettant à un interrogatoire.


Les diplomates-terroristes ont menacé ces gens en affirmant : "Ici c’est le territoire iranien, on vous traite de la même manière qu’on traite les gens comme vous en Iran, et personne ne pourra intervenir et nous empêcher de vous incarcérer dans ce sous-sol".  Un agent nommé Emami s’est adressé aux autres agents en se servant d’un mégaphone : « Si ces gens-là bougent, écrasez-les et je prends en charge la responsabilité, tuez-les et j’irai en prison. »


 Les onze personnes n’ont été libérées qu’après l’intervention de la police.

Dans un communiqué publié le 25 décembre dernier, le mouvement d’opposition organisée,  le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a dénoncé les agissements des « diplomates-terroristes » du régime iranien à Paris. On y apprend qu’Hassan Djavadian, premier consul à l’ambassade, est un directeur du ministère iranien de renseignements en mission au ministère des affaires étrangères et à l’ambassade à Paris. Djavadian gère le réseau d’espionnage du régime des mollahs en France et tient des réunions hebdomadaires avec les espions et les agents du régime. L’adjoint de Djavadian est un certain Hamid-Reza Adel Hassanabadi connu parmi les hommes de main du régime comme Adel. L’antenne de renseignements  aux ambassades fait parti de la direction étrangère du ministère de renseignements chargé d’espionnage et d’opérations terroristes à l’étranger.



Les démocrates iraniens avaient été nombreux à condamner les agissements des « diplomates-terroristes » du régime iranien à Paris « qui ont  établi leur propre chambre à torture afin d'étendre leur répression féroce à la rue européenne ».


Il est intolérable de voir ces pseudo-diplomates brutaux être traité comme des représentants d'une grande nation civilisée. Il faudrait se joindre une fois pour toute à l'appel lancé par la Résistance iranienne qui dans son communiqué du mois de décembre a appelé le gouvernement français à appliquer les règlements européens qui interdisent l’activité des agents iraniens sur le sol européen :


« Tandis que le peuple iranien demande le renversement du régime des mollahs à travers son soulèvement au niveau national, et tandis que ce soulèvement prend chaque jour, en dépit de la répression sauvage et le massacre des manifestants, de nouvelles dimensions,  la Résistance iranienne appelle le gouvernement français à clore l’ambassade des mollahs et à expulser les diplomates-pasdaran y siégeant, appliquant la décision du 29 avril 1997 de l’Union européenne, constituant qu’elle "n’émettra pas de visa aux agents de renseignements du régime et expulsera les éléments de renseignements de ce régime du territoire des pays membres de l’Union européenne." »
Par Aschkel
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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 16:38
Bon anniversaire président Ahmadinejad

Entre le 1er et le 11 février, la République islamique célèbre tous les ans la révolution de 1979. Cette année, le régime risque de ne pas être à la fête

Lundi 1 Février 2010




Chaque année, entre le 1er et le 11 février, la République islamique célèbre en grande pompe la révolution de 1979. Pourtant, cette année, le régime risque de ne pas être à la fête. Le «mouvement vert» qui prend son origine dans la contestation des résultats électoraux du 12 juin 2009 pourrait bien s'emparer de cette nouvelle occasion pour manifester son opposition à Mahmoud Ahmadinejad et plus généralement au régime. Le «mouvement vert» risque d'ailleurs de n'être pas le seul à exprimer son mécontentement car la crise économique et financière qui frappe l'Iran pourrait bien mettre aussi du monde dans la rue.

Depuis le 12 juin, chaque célébration officielle est désormais récupérée par l'opposition pour manifester dans la rue son mécontentement. Mais aujourd'hui le pouvoir déploie d'innombrables ruses pour tenter de faire taire, ou au moins pour occulter cette contestation. Pour exemple, le surprenant changement de dates du 28éme Festival International du Film de Fajr. Etabli traditionnellement du 1er au 11 février pour célébrer la glorieuse révolution islamique, le Festival a été avancé cette année au 25 janvier. Cela évitera sans doute à la presse étrangère de couvrir les très probables manifestations du 11 février et aux invités étrangers d'être témoins de la non moins probable répression. Ils sont pourtant peu nombreux à avoir fait le voyage à Téhéran. Des appels au boycott du Festival ont pour la première fois été formulés par les différents milieux du cinéma iranien, et ils ont été entendus. Le ministre de la Culture et de l'Orientation islamique a alors tout fait pour afficher une politique d'apaisement et d'ouverture, allant jusqu'à annoncer que des films jusque-là interdits d'écran (comme La Couleur pourpre d'Ebrahim Hatamikia) seraient projetés à cette occasion. Mais aucun grand nom du cinéma iranien (Abbas Kiarostami, Jafar Panahi, Rakhshan Bani Etemad...) ne participe à cette manifestation gouvernementale et les responsables en charge du cinéma semblent même avoir eu du mal à organiser le Festival. Est-ce pour cela que la composition du jury n'a, curieusement, été dévoilée que plusieurs jours après le début des projections (le 28 janvier)?

Plus les célébrations officielles approchent et plus le pouvoir étend sa politique d'intimidation. Deux pendaisons de manifestants ont été mises en scène le 28 janvier pour montrer aux contestataires qu'ils n'ont qu'à bien se tenir. Les figures de l'opposition, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, tous deux candidats malheureux aux dernières élections présidentielles, sont de plus en plus mis en causes par les conservateurs qui les accusent «d'organiser la sédition». Ils parviennent cependant encore à jouer sur la faible marge de manœuvre qu'il leur reste. La peur du bain de sang influence sans doute leur stratégie, qui désormais renonce à appeler à manifester. Mais comme ils le font eux-mêmes remarquer, leur silence n'a pas empêché des milliers de contestataires de se réunir lors des célébrations d'Ashura (27 décembre 2009). Mehdi Karoubi, déjà victime d'action de violence (sa voiture a été prise pour cible), a vu récemment une de ses déclarations instrumentalisées par le pouvoir. Alors qu'il mettait en garde le régime sur la responsabilité qui est la sienne dans les évènements actuels, Ahmadinejad a fait de cette déclaration une reconnaissance de sa présidence, comptant discréditer aux yeux des manifestants cet opposant pourtant téméraire. Mais Karoubi s'est empressé de corriger la méprise, soulignant que ses déclarations n'étaient en rien une reculade. Et il a réaffirmé, le 28 janvier, la faible espérance de vie qu'il prête au gouvernement.

Autant ou plus que la contestation et que les pressions internationales liées au nucléaire (même si tout est lié), la crise économique que traverse l'Iran risque en effet de lui être fatale. Pour endiguer l'inflation (plus de 15% par an et qui pourrait passer selon certains économistes à 40%), Ahmadinejad a présenté, le 24 janvier, devant le Parlement iranien, un budget draconien. La solution préconisée implique la fin totale des subventions aux produits de base (eau, gaz, essence, huile...).

Comment vont survivre les Iraniens face à cette hausse vertigineuse du coût de la vie, quand au moins 12% de la population (chiffre officiel) est au chômage? Pourquoi ne pas s'en prendre aux prêts généreusement accordés aux organisations para-étatiques qui soutiennent la politique d'Ahmadinejad, qui engloutissent des fortunes et contribuent à faire marcher la planche à billets? Sans réserve, les banques iraniennes ne peuvent plus rendrent leurs économies aux Iraniens qui tentent de les récupérer, quitte à attendre des heures dans la rue pour atteindre le guichet. Trente et un ans après, c'est à nouveau dans la rue que se joue l'avenir de l'Iran.

Paul Chami

LIRE EGALEMENT SUR LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE: Iran: Comment Ahmadinejad a truqué les élections, La guerre de genre de la jeunesse iranienne, Décoder les manifestations iraniennes, Les cinq pires mollahs, Iran au coeur des manifs: nourriture gratuite et lacrymos et De quoi l'Iran a-t-il peur?,

Image de Une: Reuters, un opposant iranien dans le centre de Téhéran, le 27 décembre 2009, pendant les affrontements avec les forces de l'ordre.

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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 22:04

[Dimanche 31/01/2010 20:23]

 

Le professeur Eythan Guilboa, docteur es-sciences géopolitique à l’université de Bar-Ilan, à Ramat-Gan, analyse les effets des messages de paix lancés par le nouveau président américain, Barack Obama, en direction du monde arabo-musulman.

Guilboa se penche sur les derniers développements observés au Moyen-Orient: « La mise en place du système de défense antimissile américain sur le sol de pays alliés, dans le Golfe persique, n’est pas sans rappeler la politique typiquement américaine de la période de la guerre froide.  »

Il doute de l’efficacité de l’envoi de porte-avions sillonnant les mers lors de chaque crise qui frappe la région. Pour lui, il ne s’est agi à chaque occasion que d’une démonstration de force peu efficace.

Le point le plus crucial soulevé par le professeur consiste en l’erreur tactique et psychologique d’Obama, qui a tendu la main au dictateur iranien, persuadé que l’idéologie de réconciliation et du dialogue le ferait renoncer à son programme nucléaire. Pour lui, le résultat obtenu a démenti toutes ses espérances, le régime de Téhéran s’étant senti confiant, notamment depuis le discours du président en Egypte, dans le contexte duquel il avait insisté sur son deuxième prénom, dans l’intention probable de faire réduire l’animosité envers les E-U et le bloc occidental.

L’administration d’Obama a dû, face à cet échec, et en collaboration avec l’Union Européenne, imposer un ultimatum, l’Iran ayant catégoriquement refusé de transmettre son uranium à un pays tiers.

 « L’ultimatum ayant expiré à la fin de l’année 2009, et comme, depuis, il ne s’est rien produit, les Américains ont été contraints de mener une action, fût-elle symbolique et limitée. Ce geste est destiné à donner un sang nouveau à la force de dissuasion des Etats-Unis, et de remettre en place leur dispositif stratégique et militaire. A ce stade, les Américains se contentent de viser à en faire passer le message.  »

La machine des Etats-Unis semble toutefois se mettre en mouvement, et des porte-avions sont à nouveau en train de se positionner en face des côtes iraniennes. Ils sont, selon le New-York Time, équipés de missiles bien plus précis et performants que ceux qui avaient été disposés dans la région lors des précédentes mises en place de la machine de guerre américaine.

Le professeur Guilboa parle d’un triple message américain. Tout d’abord, Obama veut montrer que les E-U restent une grande puissance mondiale, et que leurs capacités n’ont rien perdu de leur vigueur. Ensuite, il s’agit de démontrer qu’ils sont prêts à l’utiliser, même s’ils favorisent encore pour l’instant les chemins de la diplomatie. Le troisième point consiste à montrer d’une part, que les Américains savent reconnaître leurs alliés afin que ceux-ci ne se sentent pas tentés de se laisser entraîner dans un bloc motivé par les affinités ethnoculturelles régionales et, d’autre part, qu’ils n’ont pas l’intention d’abandonner la région à la Chine et/ou à la Russie.

Le professeur conclut en ces termes:  

« La plupart des Etats de la région comprendront le message, mais qu’en est-il de l’Iran ? Cette démarche intervient peut-être un peu trop tard, car les messages de paix n’ont eu en retour qu’une attitude de durcissement et de mépris. Obama s’est rendu compte de son erreur et il fait machine arrière. Mais rien n’est encore sûr. »

 

par Yéochoua Sultan
http://www.actu.co.il/
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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 13:50
Haute surveillance dans le Golfe persique
Par JPOST.FR
31.01.10




Washington a l'intention de placer des navires à proximité de la côte iranienne et des systèmes antimissiles dans au moins quatre pays arabes, de source militaire. Les Etats-Unis prévoient ainsi le déploiement d'un système de défense contre une éventuelle attaque iranienne dans le Golfe persique, selon le New York Times.


Photo: AP , JPost

La réaction de Téhéran a été rapportée par les médias locaux quelques heures seulement après le rapport du New York Times. Si l'Iran est attaqué, "Tel-Aviv sera détruite", a déclaré un proche conseiller du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad.

Lors de son dernier discours, le président américain Barack Obama a prévenu que la main tendue des Etats-Unis sera bientôt combinée à des "conséquences". L'administration Obama espère gagner un large consensus international en faveur de sanctions contre les Gardiens de la Révolution, qui contrôle vraisemblablement l'aspect militaire du programme nucléaire iranien.

Selon Washington, ces nouveaux déploiements sont un moyen de prouver à Jérusalem qu'il n'y a aucun besoin de passer immédiatement aux frappes militaires sur les installations nucléaires iraniennes.

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 12:36

USA : le Senat vote pour des sanctions plus dures sur l’Iran

USA : le Senat vote pour des sanctions plus dures sur l’Iran - © Juif.org
Le Senat américain a voté jeudi soir pour renforcer les sanctions existantes contre l’Iran et en imposer de nouvelles, comme sur les fournitures d’essence, dans le cadre des efforts américains pour dissuader Téhéran de poursuivre sa course à l’arme nucléaire et arrêter les répercussions contre les membres de l’opposition.
 
« Nous avons tous regardé le régime iranien oppresser son propre peuple dans les rues iraniennes et continuer à défier la communauté internationale sur le dossier nucléaire, » explique le leader de la majorité démocrate, Harry Reid, dans un communiqué qui suit le vote. « C’est pourquoi il est important que nous prenions des décisions plus rapides. »
 
Cette nouvelle mesure pourrait étendre les sanctions aux fournitures de gaz et de pétrole, et imposer de nouvelles sanctions sur les produits importés par l’Iran, comme certains produits pétroliers raffinés.
 
Elle pourrait aussi élargir les sanctions pour couvrir différentes institutions financières et sociétés, imposer une interdiction générale sur les produits iraniens importés aux Etats-Unis, et sur les produits américains exportés vers l’Iran, y compris des produits alimentaires, des médicaments, et demande à l’administration Obama de geler les avoirs d’iraniens, y compris des membres des Gardiens de la Révolution, qui sont actifs dans la prolifération d’armes et du terrorisme.
 
« Le régime iranien est engagé dans de graves violations des droits de l’homme contre ses propres citoyens, finance des activités terroristes au Proche Orient, et poursuit de manière illicite ses activités nucléaires, posant une sérieuse menace pour la sécurité des Etats-Unis et de nos alliés, » explique le sénateur démocrate Chris Dodd. « Avec l’adoption de cette loi, nous montrons clairement qu’il y aura des conséquences appropriées si ces actions continuent. »
 
Les négociateurs du Senat et de la Chambre doivent maintenant travailler pour aplanir les différences entre la loi votée par le Senat, et une loi similaire déjà adoptée par la Chambre. Une version finale de la loi, une fois adoptée par les deux chambres, sera envoyée au président Barack Hussein Obama pour signature.
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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 19:44
Iran : l’exécution de deux émeutiers est un avertissement à l’opposition, avant les manifestations du 11 février



jeudi 28 janvier 2010 - 12h15
Logo MédiArabe.Info

 

Selon Ali Noor Zadeh, directeur de l’Institut d’études stratégiques sur l’Iran et le Golfe, interrogé par « Al Arabiya », l’annonce aujourd’hui de l’exécution de deux émeutiers vise à terroriser l’opposition avant les manifestations qu’elle compte organiser à l’occasion de la commémoration de la Révolution de Khomeïni (11 février). Noor Zadeh justifie en outre les déclarations de Mehdi Karroubi, qui affirme que Mahmoud Ahmadinedjad ne finira pas son mandat. Il sera évincé sous les poids de la crise économique découlant des sanctions et de la politique du régime. Par ailleurs, les pressions s’accentuent sur l’ancien président Rafsandjani, actuel président du conseil de discernement du régime. Et ce, après des révélations selon lesquelles Rafsandjani avait proposé le remplacement du Guide Khamenaï par un conseil d’experts. Ce qui lui a valu les accusations de comploter contre le régime de Wilayat e-Faguih.

© Nos informations, analyses et articles sont à la disposition des lecteurs. Pour toute utilisation, merci de toujours mentionner la source « MediArabe.info »

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 13:36
On commence à s'habituer aux coups de semonce dans le vague du Prince de Washington, comme ses promesses de sanctions qui "n'affecteraient" que les Pasdaran : sachant que les financements occultes de ceux-ci passent par des trafics de drogue, de diamants, de biens divers, de composants nucléaires et autres armements sophistiqués, via un réseau opaque de sociétés off-shore qui échappe largement au système bancaire international classique, autant dire qu'il s'agit d'un vaste coup d'épée dans l'eau et de bouffonerie diplomatique. Pour le reste, il compte s'appuyer sur la Chine et la Russie qui se dérobent, pour faire valoir sa dominance que, précisément, ceux-ci lui contestent...
Iran : Obama se fâche
Par HILARY LEILA KRIEGER
28.01.10







http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147992948&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull


L'attitude de l'Iran aura des conséquences. Mercredi soir, le président américain Barack Obama a déclaré devant le Congrès que la République islamique devrait payer son entêtement à poursuivre son programme nucléaire. Obama n'a toutefois pas précisé en quoi consisteraient exactement ces conséquences.

 


Le président américain, Barack Obama.
Photo: AP , JPost


Dans ce premier discours "State of Union", Obama a remarqué que la république islamique se trouvait "plus isolée", en raison du maintien de son processus d'enrichissement de l'uranium, et en dépit des mises en garde internationales.

Le chef d'Etat a également réprimandé la Corée du Nord pour son programme nucléaire et appelé le monde à réduire les armes nucléaires. Elles constituent, selon lui, la plus grande menace dont souffre le peuple américain.

L'Iran et la Corée du Nord sont les deux seuls pays étrangers à avoir été pointés du doigt par Obama. Il a évoqué ensuite le besoin de combattre le terrorisme en Afghanistan et s'est engagé à poursuivre le processus de retrait d'Irak.

Obama n'a cependant fait aucune référence au conflit israélo-palestinien ou à la reprise des pourparlers au Moyen-Orient. Il s'est concentré au contraire sur des questions intérieures : économie, emploi et santé.

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 11:19




U
n florilège d'antisionistes d'opérette, Dieudonné-Maria Poumier,  sont actuellement les hôtes privilégiés d'une campagne de dénigrement de la France qui conjugue la bassesse des attaques à l'insulte envers la République et la Démocratie. Il serait temps que les escrocs antisémites et anti-français, traîtres objectifs, prennent définitivement leurs quartiers là où ils se sentent à leur aise, à tout le moins qu'ils soient appréhendés et jugés dès leur retour pour la diffamation dont ils sont les porte-parole : tolérance-zéro envers ceux qui bafouent la République, il serait temps de rétablir les codes moraux que nul n'est censé ignorer.

Lire le contexte et la suite sur : http://www.iran-resist.org/article5814.html



Sarkozy, le fraudeur | C’est Dieudo qui a ouvert la séance en affirmant que « lors des dernières élections présidentielles, les Français avaient voté en appuyant sur un bouton sans savoir ce qui se tramait derrière sur le réseau électronique et ont été surpris en apprenant l’élection de Sarkozy ». Selon Dieudonné, « le débat sur les fraudes informatiques (orchestrées par les sionistes) n’est pas encore clos en France ». « Le doute persiste », selon l’humoriste. « C’est ce qui explique selon lui que Sarkozy renvoie l’ascenseur à ses protecteurs sionistes en couvrant de ses soins les Franco-sionistes. L’un des exemples de cette protection serait le soutien à Guilad Shalit alors que Sarkozy ne soutient pas les Franco-palestiniens qui croupissent dans les prisons israéliennes ».


Sarkozy, le menteur complice des violations sionistes des droits de l’homme | Après le premier sujet détaché de la date commémorative qui a motivé cette triple intervention, on a recollé au sujet avec Maria Poumier qui a fait part de « sa certitude que l’holocauste était un grand mensonge », avant de saluer « le courage d’Ahmadinejad qui a su par sa pugnacité vaincre la propagande omniprésente des sionistes ». Le quart d’heure négationniste a en fait servi d’introduction pour identifier les sionistes et leurs amis comme des menteurs car dans la foulée, Poumier a enchaîné sur les « mensonges de Sarkozy ».


Selon Maria Poumier, « le président Français devrait cesser de fustiger les violations des droits de l’homme dans d’autres pays car il est lui-même un ennemi des droits de l’homme puisqu’il couvre un réseau qui prélève des organes sur les enfants palestiniens tués pour les vendre à des prix élevés à des riches familles franco-sionistes ».


Sarkozy, le dictateur liberticide | Après Sarkozy, trafiquant d’organes, on a eu droit à Sarkozy l’ennemi des libertés fondamentales dans l’intervention d’un certain Antoine Ribas-Corbo, « conseiller cinématographique du Parti anti-sioniste ». Selon ce dernier, « Sarkozy a récemment acheté des drones pour bombarder les mouvements français de libération ! Il a également interdit le libre accès aux médias des gens qui souhaitent dénoncer les crimes israéliens par des articles ou des caricatures. La liberté d’expression serait également bafouée en France car on interdit le tournage ou la diffusion de film anti-sioniste ».


Bref, ils en avaient gros sur la patate. Mais nos trois artistes anti-sionistes ont convenu que « le dernier refuge pour les libertés d’expression restait la république islamique » qui va d’ailleurs financer un documentaire de la redoutable Maria Poumier (qui est aussi fan de Castro). Les invités ont enfin « félicité leurs hôtes d’avoir réussi le combat qui va bientôt anéantir le sionisme » (fin annoncée chaque année).

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 23:01
Le génocidaire de Téhéran occupe comme il peut les jours qui lui restent avant de se balancer au bout de son turban.
Le Guide suprême iranien prédit la destruction d'Israël

ASSOCIATED PRESS
27 janvier 2010 15:03
       Taille du texte          
TEHERAN - Le Guide suprême de la Révolution iranienne, l'ayatollah Ali Khameneï, a prédit la destruction d'Israël, prononçant l'un de ses discours les véhéments contre l'Etat hébreu depuis des années.

"Assurément, le jour viendra où les pays de la région verront la destruction du régime sioniste", a déclaré l'ayatollah Khameneï, selon des propos mis en ligne sur le site Internet de son cabinet. "Le délai dans lequel cela se produira dépend de la manière dont les pays islamiques et les nations musulmanes traitent le sujet", a-t-il ajouté.

Le Guide suprême iranien s'est exprimé mardi lors d'une rencontre avec le président de la Mauritanie à Téhéran. Ses propos ont été mis en ligne mercredi sur le site Internet de son cabinet.

Ali Khameneï a déjà qualifié Israël de "tumeur cancéreuse" devant être rayée de la carte. Mais ses dernières déclarations marquent la première fois depuis des années qu'il prédit publiquement la chute d'Israël.

Ces commentaires interviennent alors que les Juifs du monde entier commémoraient mercredi la Journée internationale du souvenir de l'Holocauste, et le 65e anniversaire de la libération du camp de concentration nazi d'Auschwitz.

L'Iran ne reconnaît pas l'existence d'Israël, et les deux pays sont des ennemis déclarés depuis la Révolution islamique iranienne de 1979. Le président iranien Mahmoud Abbas a déjà appeler à "rayer de la carte" du monde l'Etat hébreu.

 

Tags : Iran , Israël
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:55
Le spectre iranien au dessus d'Auschwitz





 

http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147988849&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull

 

 

"Le peuple d'Israël a retenu la leçon." Un message sans équivoque. En visite en Pologne pour la journée internationale de commémoration de la Shoah, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a laissé mardi dans le livre d'or du Musée du soulèvement du Ghetto de Varsovie un message qui sonne comme une mise en garde. En écho à ces propos : le parallèle entre la menace nucléaire iranienne et la Shoah établi lors de son discours prononcé mercredi à Auschwitz.

Le Premier ministre Binyamin Netanyahou et son épouse Sarah Netanyahou.
Photo: AP

Selon des membres de la délégation israélienne, l'Iran sera d'ailleurs au cœur des discussions entre Netanyahou et les dirigeants polonais. La Pologne, devenue aujourd'hui un des alliés privilégiés d'Israël au sein de l'Union européenne, avait été la première à exiger des sanctions immédiates contre l'Iran.

Lors de la visite mardi du président Shimon Peres à Berlin, la chancelière allemande, Angela Merkel a elle aussi exprimé son inquiétude face à la menace nucléaire iranienne. Elle a notamment évoqué l'adoption de nouvelles sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui sera sous présidence française en février prochain. "Il est maintenant temps de discuter de sanctions internationales générales. Notre patience a des limites."

Devant les députés du Bundenstag, Peres, quant à lui, rappelait la nécessité d'agir avec détermination, d'une seule et même voix, pour imposer des sanctions lourdes au régime d'Ahmaninedjad.

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Présentation

  • : Le blog de Gad
  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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