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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 11:02

L’AIEA réclame des sanctions contre l’Iran

[Jeudi 21/01/2010 10:19]

 

Un diplomate de haut niveau de l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA) a déclaré jeudi matin que les Iraniens n’étaient prêts à accepter aucun compromis concernant l’enrichissement de son uranium et qu’il fallait donc leur imposer de nouvelles sanctions. Ces propos semblent aller à l’encontre de la politique officielle de l’Agence qui a toujours cherché à favoriser le dialogue. Rappelons que les autorités iraniennes ont annoncé clairement cette semaine qu’elles refusaient d’enrichir son uranium à l’étranger comme leur avait proposé l’Occident.

par Claire Dana-Picard

http://www.actu.co.il/2010/01/laiea-reclame-des-sanctions-contre-liran/
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 12:27
Iran : des rebelles kurdes revendiquent l'assassinat du procureur

Une milice kurde a revendiqué l'assassinat du procureur d'une province au nord-ouest de l'Iran lundi soir, a indiqué un responsable officiel de cette province. ''L'organisation terroriste Pjak a revendiqué l'élimination du procureur local de la ville de Khoy'' près de la frontière turque, a-t-il annoncé.

http://www.guysen.com/news_Iran-des-rebelles-kurdes-revendiquent-l-assassinat-du-procureur_260430.html
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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 12:10
La vengeance de Téhéran



http://fr.jpost.com/servlet/Satellite?cid=1263147926671&pagename=JFrench%2FJPArticle%2FShowFull


Tentative d'assassinat de diplomates israéliens. La semaine dernière en Jordanie, l'attaque aurait pu tourner au drame. L'enquête jordanienne, immédiatement ouverte après les faits, privilégie la piste iranienne. Les responsables désignés : des activistes locaux d'Al Qaïda, financés et armés par Téhéran.


Le lieu ciblé par l'explosion.
Photo: AP

Les enquêteurs jordaniens pensent que cette attaque est survenue suite à l'assassinat du professeur Massoud Ali Mohammadi, physicien iranien mort la semaine dernière dans un attentat. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a aussitôt accusé Israël d'avoir commandité cet attentat, réalisé, selon ses dires, dans un style "sioniste". Le ministre iranien de l'Intérieur, Mostafa Mohammad, Najjar a alors juré de venger le professeur.

L'attentat contre le convoi diplomatique israélien présenterait des similitudes avec celui dans lequel Ali Mohammadi a trouvé la mort. La Jordanie reconnaît "les empreintes de l'Iran dans ces bombardements".

Ne négliger aucune piste

L'enquête se poursuit, toutefois, suivant "plusieurs autres directions".
D'après la chaîne Al-Arabiya, un chauffeur de taxi d'Amman, soupçonné d'être impliqué dans l'attentat a déjà été arrêté.

Les agents de sécurité envisagent également la possibilité que l'attentat ait été commandité par un groupe terroriste palestinien.

Israël était en état d'alerte élevée ces dernières semaines, en prévision du deuxième anniversaire de l'assassinat du cerveau du Hezbollah, le terroriste Imad Mughniyeh à Damas,
en février 2008. Un certain nombre de tentatives d'attentat du Hezbollah ont, depuis, été déjouées. Israël préfère donc jouer la carte de la prudence, et rester sur ses gardes.

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 18:32
L’Azerbaïdjan va fournir du gaz à l’Iran jusqu’en avril 2010

lundi18 janvier 2010, par Stéphane/armenews



L’Azerbaïdjan va fournir à l’Iran plus de deux millions de mètres cubes de gaz jusqu’au 1er avril 2010, a déclaré mercredi le directeur de la société pétrolière d’Etat azérie.

Le contrat signé par la compagnie azérie et son homologue iranienne prévoit la fourniture de gaz à l’Iran jusqu’au 1er avril 2010, a indiqué Rovnag Abdullayev, président de la société d’Etat azérie, ajoutant qu’un contrat à plus long terme était en cours de préparation.

"D’ici là, l’Azerbaïdjan reconstruira sa station de pompage de gaz à Astara (à la frontière iranienne) ainsi que le gazoduc Gadjibul-Astara. Après cela, nous serons à même de fournir à l’Iran trois à cinq millions de mètres cubes de gaz par jour, a précisé M. Abdullayev devant la presse.

En 2011, l’Azerbaïdjan pourrait produire jusqu’à 1,5 milliard de mètres cubes de gaz, ce qui pourrait suffire à satisfaire les besoins de ses voisins, selon M. Abdullayev.

Riche en pétrole et en gaz et stratégiquement situé entre la Russie et l’Iran, l’Azerbaïdijan a été courtisé tant par Moscou que par l’Occident depuis son indépendance en 1991 consécutive à la chute de l’URSS.

Soutenues par les gouvernements occidentaux, des compagnies telles que British Petroleum ont investi massivement dans le secteur énergétique, construisant un corridor pétrolier et gazier reliant l’Azerbaïdjan à l’Europe, à travers la Géorgie et la Turquie.

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 10:08
Accélération du développement du programme nucléaire militaire iranien



Photographie d'une bombe atomique 

U.S. Department of Energy photograph





Téhéran semble en passe de finaliser la réalisation de l'arme nucléaire. Les révélations du quotidien britannique Times , à la mi-décembre 2009, sur l'initiateur de neutron et celles de la résistance iranienne, permettent de se faire une idée précise de l'état d'avancement du programme iranien et de la stratégie du régime afin de le faire aboutir.

Une activité importante

Depuis 2007, les laboratoires clandestins en charge du programme nucléaire testent un initiateur de neutrons - de l'hydrure d'uranium -, un composant crucial permettant l'explosion de la bombe. Les recherches en seraient déjà à un stade très avancé.

Ainsi, aucun doute n'est plus possible : l'utilisation de l'hydrure d'uranium est un composant qui n'a aucune application civile. Son emploi est clairement le signe du développement d'une arme nucléaire. D'ailleurs, ce composant a été utilisé par les Pakistanais pour la mise au point de leur propre bombe.

Parallèlement, les activités et les travaux sur les sites de Qom et de Metfaz se poursuivent et s'accroissent, grâce à un habile dispositif de dissimulation.
- Le site de Qom, dont l'existence est connue depuis décembre 2005, abrite de nombreuses installations enterrées. Il est situé à l'intérieur d'une zone militaire contrôlée par les pasdaran et non par l'armée. Afin de brouiller les pistes, il porte officiellement le nom de Fordou, village qui se trouve à 50 km au sud de Qom, alors que le site se situe à 30 km au nord de Qom.

Ce site joue un rôle central dans le développement du programme nucléaire militaire iranien. Les recherches qui y sont conduites seraient placées sous la direction de Morteza Behzadun spécialiste de la fabrication et de l'expérimentation des centrifugeuses membre de pasdaran.
- L'existence du site de Metfaz a été révélée en septembre 2009. Il est situé sous une colline, au cœur d'une zone militaire protégée, au bord de la rivière Jajroud, près du village de Sanjarian. La construction du site et de ses tunnels souterrains qui abritent des ateliers daterait de 2000.

Ce site regroupe toutes les activités liées à la fabrication du détonateur de la bombe atomique. Il produit notamment des explosifs brisants à cet effet.
- Parallèlement, le régime avance rapidement dans la fabrication et l'assemblage final des ogives nucléaires. Ce projet, connu sous le code 
P-111 , est conduit dans les installations de l'Organisation aérospatiale de la région de Khojir.

En effet, dans cette zone sont concentrées les usines balistiques du ministère de la Défense qui fabriquent des missiles. Deux groupes industriels sont particulièrement impliqués dans le programme : les sociétés Hemat et Bakeri, cette dernière étant par ailleurs chargée de la logistique du site de Metfaz.

Une dissimulation élaborée

Afin de dissimuler ses activités à la population et à la communauté internationale, le régime a créé de nombreuses sociétés écrans afin de réaliser les travaux et de conduire les recherches.

  • Les tunnels et infrastructures souterraines de Qom ont été construits par une entreprise de travaux dénommée Ghorb Ghaem  ; celle-ci n'est qu'une façade du génie de la composante aérienne des pasdaran [1].
  • L'entreprise chargée de la construction des tunnels de Metfaz, la société Omrane , est également une couverture. Son siège se trouve en effet sur la base de Khatam, à Téhéran, QG du génie aérien des pasdaran.
  • Enfin, selon les informations révélées par le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), le régime utilise la couverture des industries balistiques car celles-ci ne sont pas concernées par le règlement de l'AIEA, et Téhéran peut donc empêcher les inspecteurs de s'y rendre.

La duplicité de Téhéran mise à jour

Depuis le début de la polémique sur son programme nucléaire, la République islamique défend son droit au nucléaire civil et n'affirme avoir aucune arrière-pensée militaire. Téhéran continue d'affirmer que les travaux conduits dans ses laboratoires sont exclusivement orientés vers des fins civiles.

Mais l'emploi de l'hydrure d'uranium montre clairement qu'il s'agit d'un mensonge et apporte la preuve que Téhéran a continué de développer un programme pour se doter de l'arme atomique après 2003, malgré ses engagements auprès de la communauté internationale.

Téhéran ne devrait pas pour autant cesser de négocier avec les Occidentaux, même si les négociations internationales sur le nucléaire iranien ont été interrompues, début décembre, à l'initiative du président Ahmadinejad. En effet, selon la consigne de Khamenei, les négociations sont un moyen sûr d'avancer vers l'arme nucléaire. De plus, elles empêchent les États-Unis de soutenir l'insurrection et contribuent à diviser la communauté internationale sur les sanctions contre l'Iran.

Néanmoins, la stratégie adoptée par le Conseil suprême de sécurité nationale d'Iran et approuvée par Khamenei est aujourd'hui percée à jour et ne devrait plus abuser ses interlocuteurs.

Déjà visé par cinq résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, Téhéran se dirige droit vers de nouvelles sanctions. Ses mensonges et dissimulations répétés devraient fournir des arguments à ceux qui considèrent qu'il faut durcir le ton sans tarder à l'égard du régime des mollahs tout en soutenant le peuple iranien dans son insurrection.

 


  • [1] Les pasdarans (Gardiens de la révolution) sont une branche indépendante des forces armées iraniennes disposant de leurs propres unités terrestres, aériennes et navales, ainsi que d'un service de renseignement et d'action spéciale.
Par Aschkel
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 23:03

Des missiles sol-sol iraniens au Liban

[Samedi 16/01/2010 21:00]

 

Le célèbre magazine britannique « Jane’s », spécialisé en armement et géopolitique, affirme « qu’Israël a découvert au Liban des batteries de missiles de types ‘Sol-Sol’ d’origine iranienne, livrées par la Syrie au Hezbollah ». Ces missiles, appelés « Fatah-110″, ont une portée de 250km et portent des têtes conventionnelles de 500kg! L’organisation terroriste chiite dispose déjà de missiles sol-air également d’origine iranienne.

par Shraga Blum

http://www.actu.co.il/2010/01/
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 20:52

Reuters

vendredi 15 janvier 2010, sélectionné par Spyworld
logo

L’universitaire française Clotilde Reiss, accusée d’espionnage par les autorités iraniennes, devait comparaître de nouveau devant ses juges ce samedi à Téhéran, pour la dernière audience de son procès.

Il est peu probable que la presse étrangère soit autorisée à suivre les débats.

Lundi, l’avocat de la jeune Française, Mohammad Ali Mahdavi-Sabet, avait dit son espoir de voir sa cliente innocentée.

Clotilde Reiss, âgée de 24 ans, affirme n’avoir fait que prendre des photos des manifestations qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad, le 12 juin dernier.

Elle est assignée à résidence à l’ambassade de France à Téhéran après avoir passé un mois et demi en prison, cet été.

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a refusé le mois dernier l’idée d’un échange entre la jeune femme et des prisonniers iraniens détenus en France.

En marge du sommet de Copenhague sur le climat, en décembre, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s’était dit prêt à libérer la jeune femme en fonction de l’attitude de Paris, allusion à l’éventuelle libération de l’assassin de l’ancien Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar, emprisonné en France depuis 1991.

Cette éventualité avait déjà été formulée en septembre par l’Iran et rejetée par le président Nicolas Sarkozy.

Ali Vakili Rad a été condamné en 1994 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une peine de sûreté incompressible de 18 ans pour le meurtre de Chapour Bakhtiar, commis le 6 août 1991 à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Cette peine de sûreté aujourd’hui purgée, le prisonnier iranien peut bénéficier d’une libération conditionnelle, qu’il a demandée l’été dernier, alors que l’affaire Reiss commençait.

La demande devrait être tranchée sous peu par un tribunal de Paris spécialisé dans l’application des peines.

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 20:05

MISE EN VENTE LE VENDREDI 22 JANVIER 2010

Magazine Carnets de Vol N°17

 




Date de sortie: 20/01/2010 Iran, la confrontation

IRAN : LA CONFRONTATION

 

Iran : négociations ou sanctions ? Si rien ne marche, l'option de dernier recours, celle de frappes aériennes contre les installations nucléaires et militaires iraniennes, est toujours à l'étude au Pentagone, en Israël et au Shape. Deux options sont évoquées. Une frappe ciblée ou une campagne aérienne lourde. Autre solution : se résigner à vivre avec un Iran nucléaire. Le danger serait alors de voir d'autres pays de la région se lancer dans la course à l’arme atomique. L'atome a un pouvoir égalisateur, il permet au faible de jouer dans la cour du fort. C'est la raison pour laquelle, l'Iran souhaite s'en doter. Certains prétendent que les Iraniens n'emploieront jamais la bombe. Mais, face aux Pasdaran et aux Bassidji qui hurlent leur haine de l'Occident, et alors que la faction messianique au pouvoir est omniprésente, ceux qui parient sur la dissuasion le font à leurs risques et périls. Et c'est faire fi des conséquences probables d'un Iran nucléaire. Il n’y a qu’une chose plus dangereuse qu’une confrontation militaire avec l’Iran, c’est l’Iran disposant de l’arme atomique.

Festina lente, hâte-toi lentement, disait l’empereur Auguste. L’état actuel de l’Amérique ne permet pas ce luxe au président Obama. S’il n’agit pas rapidement, il sera bientôt trop tard.

Pour le Moyen-Orient et pour le monde entier.

Mais que faire maintenant qu’il est clair que la négociation ne fonctionne pas ?

L'heure tourne, les centrifugeuses aussi.

Que va-t-il se passer ? Personne n'est en mesure de le dire. Une chose est certaine, nous sommes arrivés à un carrefour où tout reste possible. La Paix ou la Guerre. C'est ce que les Grecs anciens appelaient le Kairos : le moment de vérité, lorsque le temps se densifie et que chacun doit choisir une voie et renoncer aux autres.

Etat des lieux et des options.

 

Aldo-Michel Mungo

Directeur de la Publication

 

Dans ce dossier exceptionnel :

-          La genèse, les tenants et aboutissants

-          L’arme nucléaire iranienne et la prolifération

-          Le programme balistique

-          Pourquoi Israël n’attaquera pas l’Iran

-          C’est l’Amérique qui détient la solution à la question iranienne

 

Mise en vente : le 22-01-2010

Prix de vente : 5€

Positionnement : avec les autres magazines d’aviation militaire : Air Fan, Le Fana de l’Aviation

 

Contact : info@carnetsdevol.net

Site web : www.carnetsdevol.net

 

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 09:04

DEFENSE ISRAËL - L'Allemagne s’apprête à fournir à Israël un nouveau sous-marin de classe « Dolphin U-212 », doté d’une capacité nucléaire.

 

 

Par Maxime Perez à Tel Aviv
Publié le 14 janvier 2010

S U212 gr V1

Plusieurs sources à Berlin rapportent que l’Allemagne s’apprête à fournir à Israël un nouveau sous-marin de classe « Dolphin U-212 », doté d’une capacité nucléaire. L’accord devrait être finalisé très prochainement entre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et la chancelière allemande Angela Merkel, qui est attendue à Jérusalem lundi prochain.

En 2005, Israël avait déjà fait commande de trois « Dolphin » pour un montant de 1,3 milliard de dollars dont un tiers a été financé par le gouvernement allemand. Fin septembre 2009, les chantiers navals HDW de Kiel, au nord de l’Allemagne, auraient achevé la construction de deux des sous-marins.

Au total, la flotte sous-marine israélienne devrait prochainement passer à sept engins puisqu’en 1999, l’Allemagne avait déjà livré trois sous-marins « Dolphin » à l’Etat hébreu. A l’époque, le chancelier Hemut Kohl souhaitait se racheter de l’implication de firmes allemandes dans la production d’armes chimiques et de missiles « Scud » irakiens. Au cours de la Guerre du Golfe en 1991, 37 d’entre eux avaient frappé le territoire israélien.

Au contraire des trois premiers, les nouveaux « Dolphin U-212 » possèdent une cellule de carburant avec un système indépendant de propulsion de l’air, qui leur permet de rester sous l’eau plus d’une semaine sans faire surface.

Ces sous-marins sont également pourvus d’une nouvelle technologie de propulsion qui combine un système classique (moteur diesel et batterie acide-plomb) et un système de propulsion anaérobie, utilisé pour une navigation lente et silencieuse.

Les réservoirs de carburant du « Dolphin » ont par ailleurs été élargis, permettant au sous-marin d’opérer sur un rayon d’action de 10.000 kilomètres et de rester en mer pendant près de cinquante jours.

Sur requête israélienne, aux six tubes de lancement de 533 mm pour les missiles de croisière de courte portée, le constructeur allemand HDW a aménagé dans chaque sous-marin quatre autres tubes de 650 mm, pour les missiles de croisière nucléaires de longue portée.

La marine israélienne les aurait équipés de « Popeye Turbo », pouvant atteindre un objectif à 1.500 kilomètres de distance. En 2002, un test aurait même été mené avec succès au large du Sri Lanka.

Les « Dolphin » sont enfin des sous-marins extrêmement automatisés et informatisés dont l’équipement électronique est fourni par les firmes israéliennes Tadiran, Israel Air Industry, Elisra, Elbit et Rada.

Selon les experts militaires, l’un des trois sous-marins fournis par l’Allemagne est gardé pour la navigation en Mer Rouge et Golfe Persique, l’autre en Méditerranée, tandis que le troisième restera en réserve.

En juin dernier, un « Dolphin » israélien avait traversé pour la première fois le Canal de Suez. Dans le contexte de tensions avec l’Iran autour de la poursuite de son programme nucléaire, l’Egypte ouvrirait donc sa voie maritime Israël, lui offrant un précieux raccourci vers le Golfe persique. —

MP

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 21:06
Face aux desseins nucléaires de l'Iran, il existe plus d'une option militaire
Par FABIO RAFAEL FIALLO 
13.01.10
.jpost.

Il faut se rendre à l'évidence, à elles seules, les sanctions économiques ne parviendront pas à dissuader l'Iran de poursuivre son but inavoué : se doter de l'arme nucléaire.

La centrale nucléaire iranienne de Busher. 
PHOTO: MEHDI GHASEMI, ISNA/AP , JPOST


Il y a fort à parier que la Russie et la Chine, avec leur droit de veto au Conseil de sécurité, se chargeront de restreindre la portée des sanctions contre la République islamique. C'est ce qu'elles ont fait jusqu'à présent. Pourquoi agiraient-elles différemment à l'avenir alors que toutes deux visent à accroître leurs échanges commerciaux et technologiques avec l'Iran et, pour cela, tiennent à faire preuve de complaisance envers Téhéran ? Puis, argument de taille, un Iran atomique servirait à affaiblir leur adversaire stratégique, les Etats-Unis, au Moyen-Orient. Raison de plus, pour la Russie et la Chine, d'amoindrir les nouvelles sanctions que le Conseil de sécurité pourrait imposer à l'Iran.

L'instabilité qui prévaut actuellement au sommet du pouvoir à Téhéran milite, elle aussi, contre l'efficacité des sanctions à l'encontre de l'Iran. Après les élections du mois de juin dernier, le président Ahmadinejad se trouve fragilisé, non seulement par la pression de l'aile "réformiste" du régime (les vainqueurs des élections), mais aussi par les rivalités au sein de son propre camp, celui des ultraconservateurs. Si, sous la pression des sanctions, Ahmadinejad renonçait au programme de développement de l'arme atomique, il y a fort à parier que ses rivaux ultraconservateurs crieraient à la faiblesse, voire à la trahison, et pousseraient à sa destitution. Aussi, faire fi des sanctions peut s'avérer pour lui et sa clique une question de survie politique.

Alors, la voie militaire ? Oui, mais... Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a mis en doute l'efficacité de cette option en déclarant que bombarder les installations nucléaires ne servirait qu'à retarder - et non pas à empêcher définitivement - le développement de l'arme atomique par l'Iran. Allant dans le même sens, le chef de l'état-major américain, l'amiral Mike Mullen, affirmait au mois de novembre : "La dernière chose au monde dont j'ai besoin actuellement, c'est un troisième conflit" (The Economist, 4 décembre 2009).

De telles déclarations ne peuvent que conforter les autorités iraniennes dans leur bras de fer avec la communauté internationale. En effet, si deux membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (la Russie et la Chine) se montrent réticents à soutenir des sanctions réellement dissuasives à l'égard de l'Iran, et si, de surcroît, la première puissance mondiale donne à son tour l'impression d'avoir renoncé d'entrée de jeu à une solution militaire, pourquoi, alors, l'Iran ne persisterait-il pas à narguer la communauté internationale et à poursuivre ses desseins atomiques ?

Les Etats-Unis, entre grandeur et décadence

Or, la poursuite par l'Iran de son programme nucléaire, sans renoncer aux intentions militaires de celui-ci, n'irait pas sans causer de graves dommages collatéraux sur le prestige et la crédibilité du président Obama.

Les Etats arabes partenaires des Etats-Unis, se sentant menacés par un Iran sur le point de devenir puissance atomique, jugeraient l'Amérique peu fiable du fait de n'avoir pu faire barrage aux ambitions iraniennes et chercheraient à réduire leur dépendance envers le protecteur américain par deux moyens différents : primo, en se procurant eux-mêmes l'arme atomique, ce qui scellerait la mort de la non-prolifération nucléaire ; secundo, en s'approchant des puissances rivales des Etats-Unis, notamment la Russie et la Chine. Ces deux pays tireraient ainsi les premiers dividendes géopolitiques de leur attitude conciliante envers le régime des Ayatollahs.

Qui plus est, comment Obama pourrait-il faire montre de résignation face à l'entêtement iranien, après avoir dit et redit durant sa campagne électorale que le développement par l'Iran de l'arme atomique était "inacceptable" ?

La sanction du peuple américain, inquiet d'avoir à vivre dans un monde sous l'emprise de la prolifération nucléaire, ne tarderait pas à se manifester dans les urnes...

Obama court ainsi le risque de se "cartériser", c'est-à-dire de devenir le président d'un seul mandat à cause d'une politique extérieure infructueuse. Son discours à Oslo, lors de la remise du prix Nobel de la Paix, permet de penser qu'il est conscient des enjeux soulevés par le dossier iranien. Plusieurs passages du discours laissent entrevoir qu'il n'exclut pas d'emprunter, même unilatéralement, la voie de la riposte armée pour régler le contentieux avec l'Iran.
Voici un de ces passages : "Des moments viendront où des nations - agissant individuellement ou en concertation - trouveront l'usage de la force non seulement nécessaire mais aussi moralement justifié."
L'option militaire pourrait bien revenir sur le devant de la scène, notamment après le dernier délai accordé à l'Iran pour se conformer aux demandes de la communauté internationale, c'est-à-dire fin 2009.
A ce sujet, un rapport préparé pour le think tank Bipartisan Policy Center appelle justement à utiliser l'option militaire afin de renforcer le pouvoir de dissuasion des sanctions économiques.

Des options armées, mais lesquelles ?

En réalité, il existe plus d'une option militaire.
La première est celle qui vient tout de suite à l'esprit : attaquer les installations nucléaires iraniennes. C'est cette voie qui éveille les doutes du secrétaire américain à la Défense, Robert Gates : l'Iran a pu cacher et disséminer sa plate-forme nucléaire, de sorte qu'une attaque de ses sites ne pourrait jouir de l'effet de surprise et ne ferait que retarder les ambitions iraniennes.

Une deuxième option a la faveur du rapport préparé pour le Bipartisan Policy Center mentionné ci-dessus. Il s'agirait d'un blocus naval de l'Iran suivi, si besoin était, de frappes aériennes. Rien ne permet cependant d'assurer que l'Iran se plierait à un blocus naval, d'autant que l'on parle déjà de l'existence d'un plan russe destiné à fournir de l'essence à l'Iran, via l'Azerbaïdjan et le Turkménistan, en cas de renforcement des sanctions.

On pourrait envisager une troisième option : s'inspirant de l'attaque lancée par le président Reagan contre Kadhafi en 1986, elle consisterait à axer les frappes militaires - éventuellement de manière récurrente - non pas tant sur les sites nucléaires iraniens (cachés pour la plupart), mais sur les centres du pouvoir politico-militaire, en particulier les installations de la moelle épinière du régime, les "Gardiens de la révolution". Cela provoquerait un choc psychologique au sommet de la hiérarchie iranienne semblable à celui qui conduisit Kadhafi à tempérer ses agissements sur la scène internationale après les frappes de Reagan.


Autrement dit, si les sanctions économiques à elles seules peuvent pousser Ahmadinejad à se retrancher dans son refus de céder, des actions militaires contre les centres du pouvoir iranien, en revanche, induiraient la hiérarchie iranienne (avec ou sans Ahmadinejad) à cesser de tergiverser.Autant les sanctions économiques appliquées sans l'usage de la force pourraient amener Ahmadinejad à se braquer afin de ne pas se voir accusé de mollesse par ses rivaux ultraconservateurs, autant ces mêmes rivaux pourraient profiter d'une attaque militaire américaine contre les centres du pouvoir iranien pour blâmer le groupe d'Ahmadinejad d'avoir mal calculé ses atouts et d'avoir exposé indûment le régime iranien à une confrontation directe avec la première puissance mondiale.

L'auteur vient de publier Ternes Eclats - Dans les coulisses de la Genève internationale,éditions L'Harmattan.

 

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Présentation

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  • : Lessakele : déjouer les pièges de l'actualité Lessakele, verbe hébraïque qui signifie "déjouer" est un blog de commentaire libre d'une actualité disparate, visant à taquiner l'indépendance et l'esprit critique du lecteur et à lui prêter quelques clés de décrytage personnalisées.
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Magie de la langue hébraïque


A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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