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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 13:23

Allo Téhéran ? Ici le Cap Nègre

Pour libérer Clotilde Reiss, il ne suffit pas de crier très fort

 

http://www.causeur.fr/allo-teheran-ici-le-cap-negre,2806

 

11 août 2009 • RecommanderImprimer

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Luc Rosenzweig

Ancien journaliste au "Monde", Luc Rosenzweig est l'auteur de plusieurs essais dont "Lettre à mes amis propalestiniens" (La Martinière) et "Ariel Sharon" (Perrin).

Ils sont aujourd’hui presque nonagénaires, ceux qui ont assisté aux derniers procès staliniens, au début des années cinquante. Mais s’ils allument leur télévision pour regarder les nouvelles, ils doivent tout à coup se sentir rajeunir grâce aux images des procès en cours à Téhéran. Aveux complets des accusés assortis d’excuses envers “le peuple iranien” et d’un appel à la clémence des juges, absence d’avocats : tous les ingrédients des procès de Moscou sont cuisinés à l’Iranienne. Ne manque (pour l’instant ?) que le prononcé de sentences de mort à l’encontre des traîtres à la patrie et des espions démasqués.

L’attitude d’une très jeune femme, Clotilde Reiss, force l’admiration : on peut la voir sous un tchador, jetée en pâture à une brochette de barbus dans une salle bourrée de miliciens. Elle répond en farsi avec un aplomb remarquable à cette bande de hyènes fanatiques. Sa voix ne tremble pas et ses yeux démentent la teneur de ses propos, des aveux extorqués dans un contexte où elle peut craindre le pire.

On a bien senti, dans les sphères gouvernementales, que l’affaire Clotilde Reiss ne pouvait pas être traitée dans le secret des chancelleries, comme c’est le cas, en ce moment, pour les trois agents de renseignements français retenus contre leur gré par des milices islamistes en Somalie. Clotilde Reiss, pourrait être la fille de très nombreuses familles françaises de toutes classes sociales, une de ces filles bonnes à l’école qui font de solides études universitaires avant d’aller découvrir le vaste monde grâce à l’action culturelle extérieure de la République.

C’est pourquoi le ton est monté d’un cran dans la gesticulation verbale du gouvernement contre la clique Ahmadinejad. Bernard Kouchner explose dans Le Parisien et l’Elysée fait savoir que Nicolas Sarkozy, de sa villégiature du Cap Nègre fait tout ce qu’il peut pour obtenir la libération de notre compatriote.

A la place du clan Ahmadinejad, je ne me ferais pas trop de souci au sujet de ces coups de gueule à usage interne. Aucun des signaux annonciateurs d’une vraie réaction n’a pour l’instant été lancé. On a, certes, fait donner la présidence suédoise, qui affirme que les procès intentés à des citoyens de l’Union européenne ou a des employés iraniens des ambassades des pays de l’UE sont un défi lancé à l’ensemble de l’Union. Mais on n’a pas convoqué de réunion d’urgence pour définir une riposte commune à ces provocations de Téhéran. La “retenue” des Etats-Unis d’Obama lors des affrontements consécutifs à l’élection présidentielle, saluée comme une sublime habileté tactique par de nombreux commentateurs n’a pour l’instant comme effet que d’inciter le clan Khameneï-Ahmadinejad à pousser chaque jour le bouchon un peu plus loin.

On fait aujourd’hui donner quelques chefs de bande des Gardiens de la révolution pour demander la mise en accusation des principaux chefs de l’opposition, pour tester la réaction de l’Occident à une éventuelle épuration sanglante.

Ainsi, Clotilde Reiss pourrait faire l’objet d’un marché dont les termes seraient : “Laissez-nous régler tranquillement nos comptes entre frères ennemis du post-khomenisme et on vous met cette écervelée dans l’avion de Paris…”

Nous, amis lointains de Clotilde, sommes encore une fois coincés dans l’infernal dilemme: si nous demandons haut et fort la libération immédiate de la jeune femme, si nous en faisons une nouvelle Ingrid Bétancourt, sa valeur d’échange s’en trouve alors accrue d’autant, et les exigences des enturbannés monteront en flèche.

Dans l’idéal, une attitude concertée de fermeté, assortie de sanctions immédiates, décidée par tous les pays qui ont des moyens politiques ou militaires pour amener le pouvoir iranien à cesser ses provocations serait la meilleure riposte.

Pour l’instant, on ne voit pas le début du commencement de l’amorce d’un raidissement collectif dans ce dossier, sans lequel un coup de téléphone comminatoire de Sarkozy à Ahmadinejad serait comparable à celui d’une miction sur un Stradivarius.

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 20:12
Il n'y a pas que les centrifugeuses qui s'installent en cascade, en Iran : pour obtenir de l'eau lourde bien distillée, il faut purger, purger et purger encore... Malgré les simulâcres de "procès" dignes de ceux de Prague et de Moscou, qui ne parviennent en rien à ébranler le visage"d'ange" (comme la dépeint Fr 2, à l'instant) de Clotilde REISS, la Maison Iran a grand peine à retenir les murs de s'effondrer : Ahmadinedjad et le Grand ali Baba Khamenei n'en finissent plus de jeter leurs anciens conseillers et proches à la rue ou en prison... Comme sous Staline, jusqu'au dernier turban leur servant de paillasson pour "s'élever" au-dessus de la masse? Viendra le jour où ils se baladeront tous deux mains dans la main, au bout d'une corde ou d'un crochet, comme par un malencontreux accident... Ca n'arrive pas qu'aux autres. Et il est possible que ces dux-là n'épouvantent plus personne, malgré leurs grands airs de croquemitaine.


AP

lundi 10 août 2009, sélectionné par Spyworld
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Le ministre du Renseignement, Gholam Hossein Mohseni Ejehi, avait quant à lui été limogé par Ahmadinejad il y a quelques jours.

Sur son site Web, Hasan Younesi, fils d’un ancien ministre du Renseignement, Ali Younesi, quatre vice-ministres ont été limogés car ils n’adhéraient pas à la ligne officielle selon laquelle les réformateurs complotaient en vue d’une "révolution de velours".

Plusieurs sites d’information iraniens, y compris Khabaronline, proche des conservateurs, font également état de ces licenciements.

Et plusieurs journaux citent un député conservateur, Ahmad Avai, selon lequel le parlement pourrait enquêter sur ces limogeages.

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URL de la source : http://fr.news.yahoo.com/3/20090810...
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 18:06
Des responsables des services de sécurité estiment que le Hezbollah essaiera prochainement de s’en prendre à des Israéliens séjournant en Europe

Revue de la presse israélienne du service de Presse de l’ambassade de France en Israël

lundi 10 août 2009

La tension le long de la frontière nord s’est ranimée à la mi-juillet, suite à l’explosion d’un arsenal de roquettes Katioucha du Hezbollah au sud-Liban. Par la suite, le ministre de la Défense et le chef d’état-major ont tenu des propos apaisants mais, depuis la semaine dernière, le ton a changé du côté israélien. M. Ayalon, qui, au cours d’une interview sur Kol Israël, était interrogé sur l’arrestation d’une cellule terroriste qui prévoyait de s’en prendre à l’ambassadeur d’Israël en Egypte, Shalom Cohen, a, intentionnellement ou non, révélé hier ce qui semble être la principale raison de cette recrudescence de la tension.

« Nous savons que ça ne concerne pas seulement l’Egypte, mais également d’autres pays. Nous savons que le Hezbollah a tenté et tente de recueillir des informations et d’agir sur le terrain (…). Il a connu aussi quelques échecs mais il continue à essayer. C’est pourquoi il est important de jouer cartes sur table et aussi d’adresser un avertissement au Liban, qui est responsable des agissements du Hezbollah, et lui dire que si des attentats sont commis contre des Israéliens, il en paiera le prix », a déclaré Danny Ayalon.

Ces propos de M. Ayalon font allusion aux estimations actuelles au sein des services de sécurité selon lesquelles le Hezbollah compte mettre prochainement à exécution sa menace de venger l’attentat qui a coûté la vie à Imad Mughnieh, un attentat attribué par l’organisation à Israël.

Au sein des services de sécurité on estime que, malgré son désir de vengeance, le Hezbollah cherche à commettre un attentat qui n’entraînera pas une nouvelle guerre avec Israël. En effet, contrairement aux déclaration de ses dirigeants, l’organisation ne s’est pas encore remise des dommages subis au cours de la deuxième guerre du Liban.

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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 23:12
Recette pour plus de retard encore avec l’Iran

Anne Bayefsky , The Jerusalem 5 août 2009 ANNE BAYEFSKY , THE JERUSALEM POST | Adaptation française de Sentinelle 5769

samedi 8 août 2009


Le président des USA Barack Obama n’empêchera pas l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Voilà la dure réalité à laquelle sont confrontés les dirigeants israéliens qui seront obligés d’encourir la colère d’un président profondément hostile, s’il faut faire capoter le développement d’une bombe nucléaire iranienne.

Sans nul doute, l’administration Obama proclame sa préoccupation : le Secrétaire à la Défense Robert Gates déclarait le 16 juillet que la bombe iranienne est « la plus grande menace actuelle à la sécurité mondiale ». Mais la même administration n’a aucun plan pour assurer que cette menace ne se matérialisera pas – et elle tente de s’assurer qu’Israël ne le fera pas non plus.

Les Iraniens ont déjà qualifié le bluff d’Obama. Un journal iranien s’est référé ainsi à la démarche américaine le 26 juillet : « L’administration Obama est prête à accepter la perspective d’un Iran doté de l’arme nucléaire… ils n’ont aucun plan à long terme pour traiter avec l’Iran… Leur stratégie consiste à nous supplier de négocier avec eux. »

La posture du président sur l’Iran, et ce qu’elle signifie sur ses préjugés anti-Israël, ne peut être écartée comme inexistante. Le 3 août, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, a qualifié l’éviction de deux familles palestiniennes vivant illégalement dans des maisons à Jérusalem de « profondément regrettable », mais elle a poliment demandé à l’Iran d’aider à localiser « les trois Américains disparus » - que l’Iran avait pris en otages – « et de les renvoyer aussitôt que possible ». Voilà une administration plus soucieuse d’assurer un futur Etat palestinien Juderein (les implantations n’étant que la pointe de l’iceberg), que d’assurer la sécurité de l’Etat juif ou d’empêcher la modification très rapide dans l’équilibre du pouvoir qui surviendra avec l’Iran doté de l’arme nucléaire.

Le président Mahmoud Ahmadinejad a prêté serment cette semaine : il est vital que le schéma politique d’Obama sur l’Iran soit ouvert. Voici les éléments du syndrome « nous supplier de négocier avec eux ».

Entamer la discussion est le mot de passe, et il n’a aucune date d’expiration. En mai, Obama a déclaré qu’une date limite serait « artificielle », et a simplement parlé d’avoir « une bonne orientation d’ici la fin de l’année, pour savoir s’ils avancent dans le bon sens ». En juillet, le président a déclaré : « nous tiendrons compte des progrès de l’Iran » à la réunion du G20 fin septembre. Le 27 juillet, Gates a dit à Jérusalem : « Je pense que le président prévoit ou espère certainement un type de réponse cet automne, peut-être au moment de l’assemblée générale de l’ONU ». Tout cela est une recette de retard.

La barbarie quotidienne dans les rues de Téhéran n’a pas entraîné Obama à cesser la discussion. L’administration a décidé d’accepter la légitimité du président Ahmadinejad comme interlocuteur iranien valable, sans tenir compte des trois nouveaux otages américains, des élections frauduleuses, du spectacle de procès en cours, de la torture d’avocats favorables à la démocratie, des détenus, des morts et des disparus. A la fin juillet, tout ce que Clinton avait à dire, c’était : « nous avons sûrement établi le contact. Nous avons fait savoir clairement que c’était ce que nous voudrions faire même maintenant ».

La discussion tant vantée cependant, n’a même pas commencé. Les excuses abondent. Suivant les termes de Clinton à Bangkok à la fin juillet : « la porte est ouverte pour ce que nous voudrions voir comme une discussion en face à face avec l’Iran. Mais ils sont si préoccupés maintenant. Les débats intérieurs en cours en Iran leur ont rendu difficile, si ce n’est impossible, de poursuivre toute discussion diplomatique… Je ne crois pas qu’ils aient la capacité de prendre ce type de décision maintenant ».

Ou bien comme le Secrétaire d’Etat adjoint Philip Crowley l’a dit un jour plus tard : “Nous devrons attendre pour voir où en est l’Iran… Evidemment maintenant, le gouvernement est débordé ».

En effet, l’administration donne à l’Iran une prolongation pour la brutalité.

Dans le même temps, il n’y a aucune pression américaine pour des sanctions immédiates dures en réponse aux violations massives de l’Iran sur le Traité de Non Prolifération Nucléaire (NPT) et les droits de l’homme. Au contraire, Obama a déclaré en juillet : « La notion que nous avons essayé d’obtenir des sanctions… est inexacte ».

Gates a de nouveau confirmé l’absence de sanctions le 27 juillet : « Si le processus de discussion ne réussit pas, les Etats Unis sont prêts à pousser à de nouvelles sanctions significatives ». Le 3 août, Clinton a seulement décidé : « en l’absence de la moindre réponse positive du gouvernement iranien, la communauté internationale se concertera sur de nouvelle mesures, et sans doutes les nouvelles mesures comprendront-elles de nouvelles sanctions ».

Où et quand l’administration renversera-t-elle le cours des sanctions ? Le premier arrêt sera à l’ONU. Cela commencera en suppliant le Conseil de Sécurité d’émettre une autre résolution avec des sanctions « significatives ». Sauf que personne ne croit que le Conseil de Sécurité ne la votera. Il y a plus de six ans, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique de l’ONU [AIEA] a découvert que l’Iran violait le NPT. Et cinq résolutions futiles plus tard, nous voilà au bord d’un désastre.

La Russie et la Chine, avec des investissements majeurs et croissants en Iran, ont déjà fait connaître clairement leurs objections. En juillet, le président russe Dimitry Medvedev a expressément qualifié de « contreproductives » de nouvelles sanctions.

Après avoir perdu davantage de temps à l’ONU sur une sixième résolution, les Américains déclareront qu’ils peuvent faire le travail en dehors de l’ONU en concertation avec les 3 membres de l’UE – France, Royaume Uni et Allemagne. Mais l’Allemagne fait 5,6 milliards $ de commerce chaque année avec l’Iran, ce qui en fait le plus important partenaire de commerce européen, et le troisième plus important du monde. Sans surprise, la chancelière Angela Merkel a dit en juillet qu’elle « préfère conserver ouverte la possibilité de discussions sur le programme nucléaire de l’Iran ».

Ou bien, comme le Secrétaire d’Etat britannique David Miliband a expliqué la politique étrangère britannique du ‘dépêche-toi et attends’ le 29 juillet : « Sur l’importante question du nucléaire, la balle est dans le camp de l’Iran… Nous attendons que ce gouvernement nous envoie… l’ensemble de propositions claires soumises à l’Iran il y a 15 ou 16 mois ».

Au moment où la voie des sanctions prendra finalement place dans l’imagination de l’administration – et dans celle de ses alliés – il serait téméraire de présumer que la conception, l’exécution et l’évaluation se tiendra à un rythme suffisant pour devancer l’horloge nucléaire.

En bref, la politique d’Obama envers l’Iran a deux extrémités. Aller à la vitesse d’un escargot sur les discussions et les sanctions. Et envoyer des vagues d’émissaires munis de coups de poing américain à Jérusalem pour s’efforcer d’écarter toute hypothèse d’action militaire.

La seule question aujourd’hui est de savoir si le mépris fondamental d’Obama pour l’autodétermination juive convaincra Israël de ne pas prendre les mesures militaires nécessaires pour empêcher la réalisation d’une bombe nucléaire iranienne. Si cela advenait, le règne terroriste d’Ahmadinejad n’aura fait que commencer.


Anne Bayefsky est responsable de recherche à “l’ Hudson Institute” (Institut de géostratégie de réputation internationale) et rédactrice en chef du site EYEontheUN.org (c’est une observatrice critique et attentive des activités de l’ONU).


http://www.jpost.com

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 19:29
Transmis par LOEJ,
Les services secrets russes ont aidé le Hezbollah à démanteler des filières libanaises d’espionnage au profit d’Israël

 

 

Rapport exclusif de DEBKAfile

5 août 2009, 6:41 PM (GMT+02:00)

  Russian FSB agent in action

Agent du FSB russe en action

Des sources de renseignement occidentaux au Moyen-Orient ont exposé à DEBKAfile qu’une unité spéciale du Service de Sécurité Fédérale russe –FSB, mandatée par l’appareil sécuritaire du Hezbollah au début de cette année, était la véritable responsable des découvertes massives de filières présumées d’espionnage au profit d’Israël au Liban durant les derniers mois, avec l’aide de systèmes de détection ultra-perfectionnés.

Ces sources rapportent que le FSB et le Hezbollah ont amassé des quantités de données classifiées sur les opérations clandestines israéliennes au Liban et les gardent en réserve de façon à divulguer d’autres découvertes spectaculaires si et lorsqu’elles serviraient leurs intérêts.

Ces révélations, si elles devaient être corroborées, indiqueraient que l’agence russe, qui est spécialisées dans le contre-espionnage, se serait engagée, pour la première fois dans des activités anti-israéliennes au service d’une organisation terroriste arabe. Une source des services de sécurité israéliens décrit comme extrêmement grave ce tournant pris par les évènements. Cela dévoilerait également une tendance inquiétante de l’approfondissement de l’implication stratégique de Moscou en Syrie.

On a généralement affirmé, jusqu’à présent, que c’était de nouveaux matériaux électroniques envoyés par la France à l’Armée libanaise qui avaient été utilisés pour mettre à jour des réseaux israéliens suspects d’espionnage. Il transpire désormais que l’Armée libanaise n’était pas directement impliquée ; elle aurait seulement détenu les suspects sur lesquels le Hezbollah chi’ite aurait mis la main.

Ces mêmes sources ont également divulgué que les agents du FSB, en couvrant chaque recoin du Liban munis de leurs systèmes de surveillance sophistiqués, ont été à même de détecter les réseaux d’espionnage un par un et, par-dessus le marché, auraient hacké (pénétré) les bases de données du renseignement israélien.

Les Russes ont daté l’époque de l’infiltration clandestine israélienne massive au Liban de la période qui suit immédiatement la fin du conflit israélo-libanais de 2006. Les chi’ites libanais avaient subi de lourdes pertes et, craignant à ce point une attaque surprise israélienne, ont commencé à enrôler pêle-mêle des milliers de jeunes chi’ites comme combattants, sans contrôler leur expérience. Dans leur hâte, ils ont aussi rassemblé des travailleurs migrants syriens et égyptiens au Liban.

Israël se serait servi de cette fenêtre d’opportunité pour recruter un grand nombre d’agents dans chacun de ces groupes, spécialement parmi les conscrits envoyés vers les camps des Gardiens de la Révolution en Iran et les installations d’entraînement militaires syriennes.

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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 11:08

Téhéran se prépare à déclarer que les trois détenus américains sont des “espions israéliens”.

Reportage Exclusif de DEBKAfile

6 août 2009, 10:20 PM (GMT+02:00)

 

http://www.debka.com/headline.php?hid=6211

 

 

Ahmadinejad launches second term with fresh crisis with Washington

 

Ahmadinejad lance son second mandat sur une crise ouverte avec Washington

Le 5 août, jour de l’investiture d’Ahmadinedjad en tant que Président, des responsables à Téhéran ont déclaré ne pas pouvoir confirmer ni infirmer que l’Iran détenait trois Américains, capturés le 31 juillet, alors qu’ils passaient d’Irak en Iran en franchissant la frontière du Kurdistan. Selon les sources iraniennes de DEBKAfile, Téhéran se prépare de revendiquer que les trois captifs, Juifs Américains, sont en fait des « espions israéliens », renforçant les craintes à Washington et à Téhéran que le Président nouvellement réélu projette d’utiliser ses otages comme un bâton pour humilier l’Administration Obama et la forcer à présenter ses excuses pour la façon dont elle l’a traité.

Ahmadinedjad est furieux à propos du refus de la Maison Blanche de le féliciter pour sa réelection, bien que Washington ait dit que les Etats-Unis le reconnaissait en tant que Président de l’Iran. Il manigance d’utiliser les trois Américains pour provoquer une nouvelle crise entre son Gouvernement et Washington. Moustafa Najr ne sera, cependant, pas renommé Ministre de la Défense, mais Ministre de l’Intérieur, de manière à confier la charge des détenus américains à un radical de la ligne dure.

Pour “serrer la vis”, Téhéran diffusera un “écran de fumée” épais autour du sort qui leur est réservé, après quoi, ils seront accusés d’avoir été désignés par les services de renseignement israéliens et américains pour espionner l’Iran.

Ils sont identifiés comme étant Shane Bauer de Californie, qui écrit des articles pour le San Francisco Chronicle, The Nation et New American Media, sa partenaire Sarah Short, agée de 30 ans, également de Californie, qui écrit pour « Matador », et Joshua Steel Petel, agé de 27 ans, de l’Oregon, qui fréquente une Yeshiva de New York et écrit pour le Jewish Week.

La famille Petel est originaire d’Irak, et Joshuah a confié à ses amis qu’il partait réaliser un voyage de retour aux sources depuis lesquelles sa famille avait émigré aux Etats-Unis.

Nos sources à Washington notent que, lors des discussionsquise sont tenues Durant les derniers jours, au Département d’Etat et au Conseil de Sécurité Nationale, on a fait l’estimation selon laquelle la capture par l’Iran des trois journalistes américains n’avait rien à voir avec le dossier des deux journalistes américains Euyna Lee et Laura Ling, dont Bill Clinton a pu obtenir la relaxe lors de sa mission en Corée du Nord, cette semaine. Aucune personnalité américaine de haut-rang n’a la moindre chance d’être accueilli comme le bienvenu à Téhéran, de la même façon que l’ancien Président américain l’a été à Pyongyang. Les Iraniens réclameront plutôt un tel prix diplomatique exorbitant pour la libération des trois Américains, que les Etats-Unis ne voudront pas l’acquitter.

les sources diplomatiques américaines mettent en garde du fait que si l’affaire n’est pas traitée avec précaution, elle peut très rapidement dégénérer dans un potentiel nouvel « Irangate » pour Obama – une réédition de l’épisode de 1985, qui a porté atteinte à l’Administration Reagan durant de nombreux mois, après qu’on ait découvert que les Etats-Unis et Israël avaient envoyé une délégation de haut-rang à Téhéran, munie d’une offre de transfert d’armements contre la relaxe des otages américains kidnappés par le Hezbollah au Liban.

Téhéran peut très bien impliquer à nouveau le Hezbollah, ajoutant alors les exigences de l’organisation chi’ite libanaise à l’encontre d’Israël en supplément des siennes.

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 21:24

ISRAËL HEZBOLLAH – La frontière nord se réchauffe, Tsahal se tiendrait prêt à une attaque préventive contre les positions du Hezbollah



http://lh6.ggpht.com/_TyTRMMvq8ec/RZfdslkwu9I/AAAAAAAAAQw/f1QcjMVJP-E/09+Hezbollah+missiles+katioucha.jpghttp://www.israelvalley.com/news/2009/08/06/23797/

aou06

Par Maxime Perez
Rubrique: Défense
Publié le 6 août 2009 à 17:27

Depuis l’explosion mystérieuse, le 14 juillet dernier, d’un dépôt d’armes de la milice chiite dans le village libanais de Kirbet Salm, la tension continue de monter crescendo à la frontière nord d’Israël.

Le journal koweitien « Al Anba » révèle ce jeudi que le Pentagone aurait été informé de préparations intensives de l’armée israélienne en vue d’une opération militaire ciblée contre les infrastructures du Hezbollah au Sud-Liban.

http://1.bp.blogspot.com/_6UdxcnkzHJc/R1_DkU3WS7I/AAAAAAAAAjY/KsjIv_SvVaM/s400/100707_liban_hezbollah19.jpg

D’après un haut responsable américain, des forces spéciales de Tsahal s’entraîneraient notamment à prendre le contrôle de zones situées le long du fleuve Litani, là ou sont déployées les rampes de lancement destinées aux missiles Zelzal-2 du Hezbollah, capables d’atteindre Haïfa et Tel Aviv.

Ces rumeurs s’ajoutent à une série informations inquiétantes publiées tout au long de la semaine. Cité mercredi dans le quotidien « Times », le général Alon Fridman a ainsi affirmé que la milice chiite avait accumulé un arsenal de 40.000 roquettes depuis la deuxième guerre du Liban en 2006 et que ses troupes se préparaient à en faire usage en cas de nouvelle escalade militaire avec l’Etat hébreu. Evoquant un calme largement trompeur, Alon Fridman a estimé qu’à l’heure actuelle, la frontière nord pouvait s’embraser à tout instant.

http://english.people.com.cn/200608/11/images/0810_B30.jpg

Faisant écho à ces bruits de bottes, d’autres sources révélaient par ailleurs que des unités de l’armée libanaise étaient directement instruites par les hommes du Hezbollah pour mieux faire face à une éventuelle avancée de blindés israéliens.

Ces derniers jours, le commandement nord de Tsahal a renforcé sa vigilance à la frontière, signalant des mouvements suspects au Sud-Liban qui laissent craindre l’imminence d’une action hostile des miliciens chiites. Par mesure de précaution, des tanks “merkava” ont été positionnés dans le secteur contesté des fermes de Sheba (Har Dov). En réponse, l’armée libanaise dit avoir déployé des blindés M-113 autour du village de Kfar Chouba qui fait face à Israël.

http://2.bp.blogspot.com/_M5mQhY1RgcI/SW0oPB1KJxI/AAAAAAAACzM/tJYwA7YcCt0/s400/idf_218.jpg

L’affaire ne s’arrête pas là. Afin d’illustrer ce qu’elle considère comme des violations répétées de la résolution 1701, l’armée israélienne a diffusé dans la presse plusieurs vidéos tournées par ses drones. Tournées dans des villages libanais où la FINUL n’a pas accès, ces images témoignent du regain d’activité du Hezbollah et montrent notamment des hommes transporter des roquettes dans des structures souterraines. Cette opération de communication israélienne a visiblement porté ses fruits puisque la Grande Bretagne s’est immédiatement déclarée “très préoccupée” par le réarmement de la milice chiite.

http://accel6.mettre-put-idata.over-blog.com/460x273/1/19/32/69/Photos/soldat-de-nuit.jpg

Coutumier de la guerre psychologique, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah a pour sa part menacé de bombarder Tel Aviv si son QG de Dahia, situé au sud de Beyrouth, était visé par l’aviation de Tsahal. De son coté, le ministre de la défense Ehoud Barak a précisé ce jeudi à la radio israélienne que le Liban ne bénéficierait pas d’immunité en cas de conflit avec le Hezbollah et que les infrastructures du pays du Cèdre seraient prises pour cible.

V shaped hull :

C’est dans ce contexte tendu que l’armée israélienne vient d’achever des manœuvres de grande envergure sur le plateau de Golan. L’exercice, qui a impliqué plusieurs bataillons de tanks, des unités d’infanterie et des hélicoptères de combat, avait pour objectif principal de tester la coordination entre les différents corps de Tsahal en cas d’attaque terrestre syrienne sur le Golan. Les blindés se sont notamment à entraînés faire face à des tirs nourris de missiles anti-tanks en multipliant des mouvements de progression et de repli sur des hauteurs.

http://conflictsforum.org/wp-content/uploads/2006/11/israeli-soldiers.jpg

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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 17:03

Mardi 4 août 2009

Le Dilemme Iranien pour la Russie

 

Titre originel : Russia’s Iranian Dilemma,

http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH420/poutine_medvedev2-2-52fc3.jpg


par Zvi Magen, de l’Institut des études de Sécurité Nationale (The Institute for National Security Studies)

Le point de vue de l’INSS (INSS Insight) No. 120, 4 août 2009

Traduction : Marc Brzustowski


La réalité du problème nucléaire iranien et la possibilité qu’une des conséquences de la nouvelle politique américaine soit que la Russie se trouve mise hors-jeu, a généré un dilemme pour la Russie. Jusqu’ici, la Russie a adopté une position ambivalente :

-d’un côté, elle exprime sa préoccupation en ce qui concerne l’éventualité que l’Iran devienne une puissance nucléaire, nie toute implication dans ce processus, et donne l’apparence d'un accord sur la nécessité de stopper l’Iran ;

- et, de l’autre côté, elle exprime un large soutien à l’Iran, qui inclut sa participation active dans le développement des infrastructures nucléaires de l’Iran.

http://www.eeif.org/newsletter/img/store/iran.jpg

Apparemment, la Russie réalise qu’elle doit arrêter une position claire et choisir entre deux options :

- participer à l’effort pour contenir le programme iranien, ce qui pourrait améliorer ses relations avec l’Occident, mais affecter négativement ses chances de se servir de cette crise pour promouvoir son propre agenda ;

- ou, permettre à l’Iran de parachever son programme nucléaire, ce qui pourrait apporter des avantages relatifs à la Russie, en renforçant sa réputation sur le plan international. Les considérations russes subissent aussi bien le poids de variables externes que l’absence d’unanimité à l’intérieur même de la Russie, sur ce sujet.

L’arrière-plan pour comprendre l’attitude politique russe sur le problème iranien concerne le contexte international plus vaste. La Russie, motivée par des ambitions de superpuissance, a tenté, depuis une décennie, d’élever son statut international, et voue la majeure partie de ses espoirs – à mesure qu’elle tâche de contenir les menaces sur sa propre sécurité nationale – sur un changement de l’ordre du monde. Les politiques s’accompagnent de rhétorique visant à fonder une alternative multipolaire à l’actuel système unipolaire dirigé par les Etats-Unis, qui lui conférerait un statut équivalent (à celui des USA) et lui permettrait d’obtenir des avantages substantiels.

http://tempsreel.nouvelobs.com/file/280794.jpg

En matière de politique étrangère, la Russie équilibre ses activités dans le système international existant, en tant que partenaire fiable pour l’Occident, avec une activité parallèle au niveau régional, qui tente de réduire l’influence des Etats-Unis et de l’Occident dans la région, en même temps qu’elle suscite une défiance active dans l’arène internationale. Au niveau régional, la Russie établit une coopération avec des régimes dont l’orientation est généralement hostile à l’Occident. Ceci est parfaitement démontré au Moyen-Orient et dans le monde musulman en général. Ces relations incluent à la fois une coopération et la capacité de mener des dialogues simultanés avec chaque partie dans les conflits locaux, qui confèrent à la Russie un avantage substantiel très clair. Cependant, son soutien fondamental va, sans conteste, à ses partenaires antioccidentaux.

La Russie perçoit l’Iran en tant qu’acteur majeur au Moyen-Orient et en Asie Centrale (particulièrement pour la région de la Mer Caspienne), ce qui positionne l’Iran comme une puissance dans une zone cruciale pour les intérêts géopolitiques de la Russie. La région est plus que toute autre sensible, puisqu’elle est aussi un point de focalisation pour les intérêts étrangers de l’Occident, du monde islamique et même de la Chine. L’Iran –également controversé en Russie – bénéficie d'une attention spécifique en tant que partenaire réfrénant l’influence occidentale aussi bien que comme futur leader du monde islamique.

iran-hezb-syrie-2.jpg image by Melbabou

Tenant compte de toutes ces considérations, les cercles dirigeants russes ont tendance à penser qu’en épousant la cause de l’Iran, ils en tireront le meilleur bénéfice, même au détriment de leurs relations avec l’Ouest. L’ambition hégémonique de l’Iran et son comportement imprévisible, suite à son (éventuelle) accession aux armes nucléaires, par exemple, ne lui semblent pas une menace suffisante pour justifier de perdre les avantages inhérents à un changement de l’ordre régional et peut-être même de l’ordre global. De plus, il est clair pour la Russie que si elle concède son rôle en Iran, c’est la Chine qui entrera en scène à sa place. De l’autre côté, on détecte, de façon perceptible, l’angoisse russe à cause d’une menace potentielle iranienne contre les intérêts futurs de la Russie : des voisins puissants ont, de tous temps, fait incursion dans le champ des intérêts géopolitiques de la Russie.

La concurrence économique dans la région de la Mer Caspienne, la menace des incitations islamiques contre la Russie, et la crainte de voir l’Iran tirer parti d’un parapluie nucléaire pour étendre son empire au détriment de la Russie sont toutes de vraies sources de préoccupations. Pareillement, le comportement international iranien dérange la Russie à plus d’un titre. Et, malgré ces considérations dissuasives, la Russie choisit de soutenir l’Iran sur les registres politique, économique et sécuritaire (même si les exportations d’armes vers l’Iran sont limitées, contrôlées et tiennent compte du contexte régional sensible).

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On considère généralement que la Russie est un contributeur essentiel de l’infrastructure nucléaire iranienne, notamment concernant la construction du réacteur de Bushehr et l'afflux de connaissance et de technologies ayant transité de la Russie vers l’Iran, durant les dernières années. Pour sa part, la Russie prétend que son implication ne concerne que la construction d’un projet nucléaire uniquement axé sur des objectifs civils. La Russie maintient également que l’Iran n’a ni l’intention ni la capacité de développer un programme nucléaire militaire. Tout récemment, malgré tout, après une longue période de dénégations et face aux pressions internationales assorties de preuves explicites, la rhétorique russe  s’est modifiée. Désormais, elle prétend que si jamais il existait une telle tentation de la part de l’Iran, la Russie ne l’aurait certainement pas assisté, autant que d’autres (la Chine, la Corée du Nord, le Pakistan, et même les Européens) l’auraient fait. La Russie persiste à nier la capacité iranienne à parachever son projet militaire, encore plus, dans le court terme.

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La Russie ne soutient pas les pressions sur l’Iran, s’oppose à l’option des sanctions et rejette, de manière décisive, toute implication militaire. Tout au contraire, la Russie prétend qu’on devrait relancer des négociations renouvelées, sur un pied d’égalité avec l’Iran, utiliser un style différent, ayant pour objectif d’atteindre un contrôle international effectif. Il est vrai, clame la Russie, que rien n’arrêtera le programme désormais, mais il est néanmoins possible de grandement le ralentir, une option qui serait bien plus réaliste que d’attaquer l’Iran, qui pourrait tout au plus n’obtenir qu’un résultat limité.

Il est évident, pour la Russie, que l’achèvement de son programme nucléaire transformera l’Iran en puissance avérée, dotée d’ambitions plus larges, parce que même s’il n’en résulte aucune menace nucléaire immédiate, il deviendra possible pour l’Iran de manœuvrer de façon à modifier la réalité géopolitique aux dépends de ses voisins – et peut-être de la Russie -. Malgré tout, la Russie est d’avis que les armes nucléaires sont justement un élément qui tend plutôt à contribuer à la stabilisation, comme l’a prouvé la Guerre Froide. 

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La Russie est encerclée de tous côtés par des puissances nucléaires, et une de plus ne changera pas fondamentalement la donne. Selon cette logique, si l’Iran devenait une puissance nucléaire, la Russie devrait élever son niveau d’alerte, ce qui inclurait un changement dans l’ordre régional et peut-être même dans l’ordre global, parce que face à une telle réalité nouvelle, il y aurait place pour un contrôle sur les armements, des mécanismes de vérification, et des arrangements internationaux de sécurité. Dans tous ces domaines, la Russie cherchera alors à obtenir une stature à travers un dialogue effectif avec les parties impliquées et s’efforcera de retrouver une position de leadership.

Parce qu’un processus nucléaire paraît désormais irréversible, la Russie suggère un dialogue constructif avec l’Iran, qui reconnaisse les exigences de l’Iran quant à l'obtention d'un statut de haut rang international, avec l’objectif de mettre en place des outils qui limitent les menaces futures, à travers un système régulé de vérifications et d’accords de contention. Elle met en garde contre les risques que ferait courir une attaque éventuelle sur l’Iran et ses conséquences effroyables, par la survenue de représailles iraniennes sévères et du chaos international qui ne manquerait pas de s’en suivre. Le statut et les intérêts de la Russie sont susceptibles de subir des dommages résultant d’une attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Cependant, il est aussi possible d’envisager certaines éventualités positives : le besoin de reconstruire l’Iran et de faire appel à une élévation du degré d’implication de la Russie dans l’établissement de nouveaux arrangements régionaux.

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Par-dessus tout, il semble que l’attitude de la Russie consiste à contenir les efforts de la Communauté internationale pour freiner le programme nucléaire iranien. Il est probable que la Russie préfère l’achèvement du programme nucléaire iranien dans le but d’en dégager des bénéfices ultérieurs, notamment en se positionnant comme le seul qui puisse faire le pont (entre les protagonistes) et superviser (l’édification d’) une nouvel ordre régional, ce qui implique l’affaiblissement des Etats-Unis et d’Israël.

Ainsi, dans l’effort en cours pour contenir le programme nucléaire iranien, la Russie est confrontée à un dilemme. La motivation russe est faite d’un mélange d’ambitions en tant que superpuissance dans l’arène internationale, de nouvelles contraintes politiques et de doutes internes à la Russie elle-même. La Russie perçoit l’Iran en tant que leader potentiel du monde islamique et en tant que future puissance régionale. Comme tel, l’Iran est un partenaire régional appréciable et un atout pour les intérêts globaux de la Russie. Plus que cela, la Russie attribue une dimension positive au programme nucléaire iranien, même lorsqu’il serait perçu comme une menace sévère, aussi bien sur un plan régional qu’international et pourrait également menacer les futurs intérêts de la Russie : l’effet essentiel de ce problème, aux niveaux régional et international, offre des avantages substantiels à la Russie en tant que partenaire actif dans la recherche d’arrangements internationaux.

Qu’elle choisisse de s’engager dans les efforts de la Communauté Internationale pour freiner l’Iran ou, au contraire, de soutenir la continuation du programme iranien, la Russie se positionne dans tous les cas de figure, dans une situation de toutes façons confortable et se prépare à empocher les bénéfices. Il existe une réelle probabilité que la Russie soutiendra le programme nucléaire iranien en neutralisant de façon intelligente les tentatives internationales pour le contenir. Cependant, une telle décision reste difficile à identifier, dynamique et réversible, dépendant d'opportunités futures.


“Le point de vue de l’INSS” est publié grâce à la générosité de Sari et Israël Roizman, Philadelphie.

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 16:29
Même s'il n'y a pas de raison valable de mettre en doute la pertinence de cet article d'un analyste du Time britannique, décidément très prolixe sur le danger nucléaire iranien, rappelons néanmoins qu'Israël développe actuellement des systèmes de protection anti-missiles du type : "dôme de fer", qui ont récemment passé les tests avec succès. Il est certain que ce type de défense anti-balistique reste insuffisant et laissera toujours passer quelques engins s'abattant à l'aveuglette sur une ou des villes israéliennes.
http://www.actu.co.il/wp-content/uploads/2009/07/dome.gif
Rappelons-nous aussi que la plupart des roquettes ayant décollées du Liban en 2006, à de rares exceptions près, étaient surtout des katiouchiot de 122 mm, dans la mesure, précisément, où , grâce à son renseignement, Heyl Haavir (l'air force israélienne) connaissait l'emplacement des stocks de missiles particulièrement dangereux, de type Fajr 5. et Zelzal I, II et III. Selon le Général Matan Vilnaï, alors vice-minsitre de la Défense : « Tous les missiles à longue portée que le Hezbollah possèdait au début du conflit ont été détruits dans les 34 premières minutes du conflit ». Selon Alexandre Del Valle (http://www.alexandredelvalle.com/publications.php?id_art=246), L’arsenal du Parti de Dieu était déjà "composé de missiles anti-tank à haute précision (les Tow américains hérités de l’affaire Iran-Contras), de mortiers de 120 millimètres, de mines télécommandées à visées laser et à cellule photoélectrique, de blindés lourds, de plus de 40 000 roquettes sol-sol, de missiles iraniens Al Fajr 3 et 5 de 75 km de portée, de Katioucha de 29 km de portée, d’obusiers autotractés, de missiles antiaériens SAM 7, et même de missiles iraniens Zelsal-1 d’une portée de 150 km en mesure de frapper Israël, etc. Le Hezbollah dispose aussi d’une école d’entraînement militaire pour ses jeunes recrues, située à Kabrikha, dans le Liban Sud, ainsi que d’un centre de convalescence près de Ciudad del Este...."

http://www.ynet.co.il/PicServer2/20122005/849432/YE0533467_wa.jpg

http://ivmp.files.wordpress.com/2007/11/zelzal1.jpg

http://www.armybase.us/wp-content/uploads/2009/04/military-vehicle-carrying-an-iranian-zelzal-2-missile-drives-by-during-a-parade-to-commemorate-the-anniversary-of-army-day-in-tehran.jpg

Zelzal I et II
Les roquettes du Hezbollah sont des pièces maîtresses sur l'échiquier politique irano-israélien

 

http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/middle_east/article6739216.ece

  The Times
5 août 2009
(titre originel : ) Hezbollah rockets part of Iran and Israel's political game of chess

Richard Beeston : analyse
Marc Brzustowski : traduction

Des court-métrages de surveillance, obtenus par le Times, révèlent que les combattants du Hezbollah ont désespérément tenté de sauver les roquettes et d'autres munitions, après l’explosion dans le vaste bunker de munitions du village de Khirbet Slim.


Il n’existe pas de meilleur endroit pour comprendre la stratégie iranienne que le Parc Laleh au centre de Téhéran, où les jeunes aussi bien que les anciens passent des après-midi entières à s'adonner à un art antique de combat.

Les échecs ont contribué, durant des siècles, à aiguiser la mentalité perse et permettent d’expliquer de quelle façon l’actuel régime ourdit ses prochains coups afin de devenir une superpuissance.

D’ici les deux ou trois prochaines années, tout au plus, l’Iran sera en mesure de fabriquer sa première arme nucléaire, obtenant alors sa place de membre du club fermé de l’élite de la planète et s’affichant à égalité avec Israël, en tant que forces dominantes au Moyen-Orient.

Si les efforts diplomatiques pour stopper Téhéran échouent, alors il ne reste plus pour lui qu’un obstacle – la menace ouverte par Israël de détruire les sites nucléaires de Téhéran avant qu’il ne puisse parvenir à la bombe atomique.

  •  

Israël a parfaitement la détermination politique et la force militaire pour exécuter une attaque contre les installations nucléaires iraniennes. L’échelle (de cette attaque) peut bien se situer au-delà de tout ce que les forces aériennes israéliennes ont tenté jusqu’à présent, cependant, les forces conventionnelles iraniennes sont périmées et ses lignes de défense restent faibles. On tient pour acquis que les états arabes, dont l’espace aérien devrait être parcouru par les bombardiers et chasseurs israéliens pour atteindre l’Iran, coopéreraient secrètement à une mission visant à amoindrir la menace perse.

C’est bien pourquoi Téhéran investit aussi lourdement dans le Hezbollah, son bras armé libanais. La milice musulmane chi’ite a reconstruit et renforcé son arsenal depuis la guerre sanglante qu’elle a menée contre les Israéliens en 2006. Elle a amassé des dizaines de milliers de roquettes et de missiles capables de bombarder la moitié du pays.

Les planificateurs israéliens ne mettent pas en doute que dès qu’ils prendraient la décision fatidique d’attaquer l’Iran, ils provoqueront de facto des représailles massives sur une échelle sans précédent. Les zones les plus densément peuplées du pays, incluant Tel Aviv, Haïfa et le seul aéroport international d’Israël, l’aéroport Ben Gurion, tomberaient instantanément sous le feu du Hezbollah.

Israël est en capacité de prendre "la reine" de l’Iran (sur l’échiquier). Mais, dans la manœuvre, il pourrait aussi se mettre lui-même en échec.

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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 12:36
Après le fiasco de l'explosion, fin juillet, de l'un de ses entrepôts à 20 kms de la frontière israélienne, après les révélations du Corriere de la Serra sur le contenu du Tupolev iranien ayant également explosé en vol, le Hezbollah joue le rapport de forces à la fontière-nord. Sachant qu'il peut impressionner la FINUL, ayant de tout temps adopté profil bas et joué les utilités sans pouvoir. malgré l'étendue des moyens déployés (Chars Leclerc et autres fanfaronnades).  FINUL qui est à l'Armée et à la guerre anti-terroriste ce que le LIDO ou le Crazy-Horse-Saloon est au "Gai Paris!" : un élément folklorique "tout-à-fait essentiel". S'il fait tant parler de lui, actuellement, c'est principalement parce que la mission de ces "soldats de la paix", chassés à coups de cailloux par les agents agitateurs du Hezbollah sur place au Sud-Liban, doit être revotée à l'ONU, dans quelques temps. D'autre part, nous avons tous en tête l'intronisation d'Ahmadinedjad qui aura à coeur de "ramener l'ordre" à Téhéran et dans l'ensemble des districts sous sa juridiction que l'Occident lui concède par faiblesse et goût pour la compromission et l'inaction.

'Hezbollah prêt encore a en découdre - Stabilité fragile au Nord


http://aschkel.over-blog.com/article-34591899.html

JERUSALEM POST

L'actuelle stabilité du Nord est "en danger", selon le vice-commandant en chef de la région nord, Alon Friedman.


Des partisans du Hezbollah défilent à Beyrouth. 

PHOTO: AP , JPOST


Des enregistrements de surveillance à la frontière, obtenus par le quotidien britanniqueThe Times, montrent des membres du Hezbollah en train de récupérer roquettes et autres minutions depuis la supposée cache d'armes détruite le mois dernier au Sud Liban.

L'ambassadrice d'Israël aux Nations unies, Gabriela Shalev, a confirmé au Conseil de sécurité, la semaine dernière, que les explosions de juillet avaient révélé une "réalité volatile" et reflété la présence iranienne dans tout le Proche-Orient.

Selon les dernières estimations, le Hezbollah aurait accumulé jusqu'à 40 000 roquettes. Par ailleurs, le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a déclaré aux journalistes duTimes que le "Hezbollah a non seulement remplacé son arsenal mais l'a même perfectionné. Ils se vantent de pouvoir désormais frapper Tel-Aviv".

Naïm Qassem, numéro 2 du mouvement chiite, a annoncé de son côté que "le Hezbollah est aujourd'hui en bien meilleur état qu'en juillet 2006. Et si les Israéliens pensent qu'ils peuvent causer beaucoup de dommages, qu'ils sachent que nous en sommes également capables".

 

+ : nomination d'un nouveau commandant du détachement français de la FINUL, qui se trouve fréquemment acculée par les manoeuvres dilatoires du Hezb., maître du jeu et du terrain :

 

Le 25 juillet 2009, le général de brigade Vincent Lafontaine a succédé au général de division Olivier de Bavinchove au poste de chef d’état-major de la FINUL et représentant des éléments français au Liban.

 
Par Aschkel
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A tous nos chers lecteurs.

 

Ne vous est-il jamais venu à l'esprit d'en savoir un peu plus sur le titre de ce blog ?

Puisque nous nous sommes aujourd'hui habillés de bleu, il conviendrait de rentrer plus a fond dans l'explication du mot lessakel.

En fait Lessakel n'est que la façon française de dire le mot léhasskil.

L'hébreu est une langue qui fonctionne en déclinant des racines.

Racines, bilitères, trilitères et quadrilitères.

La majorité d'entre elle sont trilitères.

Aussi Si Gad a souhaité appeler son site Lessakel, c'est parce qu'il souhaitait rendre hommage à l'intelligence.

Celle qui nous est demandée chaque jour.

La racine de l'intelligence est sé'hel שכל qui signifie l'intelligence pure.

De cette racine découlent plusieurs mots

Sé'hel > intelligence, esprit, raison, bon sens, prudence, mais aussi croiser

Léhasskil > Etre intelligent, cultivé, déjouer les pièges

Sé'hli > intelligent, mental, spirituel

Léhistakel > agir prudemment, être retenu et raisonnable, chercher à comprendre

Si'hloute > appréhension et compréhension

Haskala >  Instruction, culture, éducation

Lessa'hlen > rationaliser, intellectualiser

Heschkel > moralité

Si'htanout > rationalisme

Si'hloul > Amélioration, perfectionnement

 

Gageons que ce site puisse nous apporter quelques lumières.

Aschkel pour Lessakel.

 

 

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